Baadoolo - Front commun contre fonds communs !
Suppression Hcct ak Cese, Yallah na am waay ! Tous donnent des conseils qui ne sont presque jamais suivis d’effet. Tant que c’est pour rationaliser, pas de souci. Wathie liggey moo triste rek ndeysaan. Ak niakk liggey. Mais fonds politiques yii nak ? Walla you Diomaye yii moom bokku si ? C’est que Sénégal nak, loufi sant vore da bari dé. Rumeuri-vore, tik toki-vore, politqui-vore. Il faudra, après, faire un front commun contre les fonds commun-nivores. Sinon on dévore tout.
Dg de l’Agence de l’état civil du Sénégal Aliou Ousmane Sall fait Docteur Honoris Causa à Tunis
La Communauté universitaire du Cvpt Education Tunis va remettre le titre de Docteur «Honoris Causa» à Aliou Ousmane Sall, le 19 octobre prochain. Le Directeur général de l’Agence nationale de l’état civil du Sénégal (Anec) et par ailleurs adjoint au maire de Bokidiawé a été distingué pour son parcours exemplaire dans la marche de son pays. De cette trajectoire auréolée de défis relevés, il jouit d’une carrière riche en expériences dans le secteur public où il est reconnu pour son expertise en matière de planification et de gouvernance. M. Sall, qui a joué un rôle clé dans les stratégies mises en place visant à améliorer l’accessibilité et l’efficacité des services d’état civil au Sénégal, s’est illustré dans l’Anec par des projets ambitieux de digitalisation de l’état civil, visant à faciliter l’accès des citoyens à leurs documents et à renforcer la sécurité des données personnelles. En Tunisie, il recevra ainsi la remise des insignes de Docteur «Honoris Causa», distinction honorifique de haut rang, qui rend hommage à des personnalités étrangères qui honorent le monde par leur contribution, leur engagement et par les valeurs qu’elles portent, dans les domaines de la politique, culture, art, économie ou des sciences.
Pour la «stabilité définitive» des institutions Le Forum du justiciable appelle à un dialogue entre acteurs
Alors que le débat sur la dissolution du Hcct et du Cese fait rage, le président Forum du justiciable lance un appel aux acteurs politiques. Dans une note, Babacar Ba écrit : «Loin de la partisannerie, nous appelons les différents acteurs à dépassionner ce débat et à transcender leurs divergences pour engager une profonde réflexion pour une stabilité définitive des institutions». Selon lui, c’est cela qui doit être «le vrai débat». Il estime que pour des institutions «fortes, viables et surtout stables», «aucun sacrifice ne devrait être de trop». Babacar Ba d’insister : «Notre forte et intime conviction est que la lumière ne jaillira que du dialogue».
«Setal Suñu Réew» acte 4 - Une randonnée écologique prévue ce samedi
En prélude à la prochaine Journée «Setal Suñu Réew» prévue le 7 septembre prochain, une randonnée écologique sera lancée ce samedi à Dakar. Axée sur «L’engagement citoyen pour un Sénégal propre», cette activité est coordonnée par le ministère de la Jeunesse, des sports et de la culture, en partenariat avec la Fédération sénégalaise de randonnée pédestre, ainsi qu’avec la participation de tous les départements ministériels et institutions gouvernementales, indique un communiqué. Il s’agira de mobiliser les citoyens autour de l’importance de la protection de notre environnement, tout en pratiquant une activité physique bénéfique pour le corps et la santé. «Setal Suñu Réew» est une initiative citoyenne lancée par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour promouvoir les valeurs civiques et citoyennes.
Youssou Ndour à Genève, Boris Diop en Suisse Aux anges, Gorgui Wade Ndoye prône le respect de nos hommes de culture
La star planétaire Youssou Ndour continue de faire rayonner le drapeau national un peu partout dans le monde. Hier encore, l’artiste a fait sensation à Genève à travers une prestation. L’éminent écrivain Boubacar Boris Diop sera également à Morges, en Suisse, ce week-end, pour partager son savoir-faire. Un honneur pour le pays, que Gorgui Wade Ndoye n’a pas manqué de souligner à travers un post sur X. «La Culture, la denrée la plus sûre du Sénégal éternel. Respectons nos femmes et hommes de culture qui font voyager loin nos idées, nos peuples, notre vision du monde, les croisent avec les autres cultures pour l’avènement de la vraie Civilisation de l’universel !» a-t-il écrit.
Nouveau parti politique «Les contributeurs» entrent en scène
Une nouvelle organisation politique s’est ajoutée à l’essaim de partis qui pullulent dans le pays. Dénommée «Les contributeurs», cette formation, avec à sa tête Cheikh Moubarack Wade, président de son bureau national, ambitionne de placer chaque citoyen au cœur du développement. Se réclamant parti «novateur, fondé sur les valeurs de l’engagement citoyen, de la solidarité, de l’entrepreneuriat et du respect de l’environnement», l’organisation fait appel à l’ensemble des citoyens pour «une transformation positive et durable de la société» sénégalaise. «La mission des Contributeurs est de transformer positivement la société sénégalaise en encourageant la participation active de chaque citoyen, en restaurant les valeurs civiques, en développant les communautés locales, en favorisant l’inclusion sociale, en soutenant l’entrepreneuriat, en promouvant une éducation, une formation de qualité et en respectant l’environnement», a théorisé le parti dans un communiqué publié hier.
LA FACTURE D’ÉLECTRICITÉ DE L’ÉTAT DU SÉNÉGAL CULMINE À 71 MILLIARDS FCFA
Le Premier ministre Ousmane Sonko a appelé à des mesures strictes pour réduire cette dépense. Il a annoncé la publication d’une circulaire visant à réguler l’utilisation de certains appareils dans les bureaux publics.
iGFM - (Dakar) La facture d’électricité de l’Etat du Sénégal culmine à 71 milliards de francs Cfa. Le premier ministre Ousmane Sonko, qui est outré par ces chiffres, veut que les choses changent.
«71 milliards de facture d’électricité pour l'Etat c’est énorme. Imaginez qu’on puisse faire, ne serait-ce que 25% de réduction de cette consommation. C’est et être une vingtaine de milliards de francs Cfa que l’Etat pourrait économiser», a déclaré Ousmane Sonko.
Présidant un conseil interministériel sur la question ce vendredi, il a surtout pointé du doigt le comportement des agents de l’Etat : «Pour ce qui est édifices publiques, les gens n’ont pas le même comportement que quand ils sont au bureau que quand ils sont chez eux. Et ça il faut beaucoup de fermeté», dit-il.
En guise de première mensure, le chef du gouvernement dit avoir fait publier un circulaire. Ce, pour règlementer l’usage d’un certain nombre d’outils dans les bureaux. «Chaque bureau veut avoir son frigo bar, sa machine à café, son téléviseur, ce n’est pas possible», dit-il.
GAZA, DES PAUSES HUMANITAIRES POUR VACCINER 640 000 ENFANTS CONTRE LA POLIOMYÉLITE
Ces pauses dureraient de huit à neuf heures par jour et impliqueraient près de 2.200 travailleurs sanitaires des agences des Nations unies qui pourraient avoir besoin de plus de temps, a expliqué un représentant de l’OMS dans l’enclave palestinienne.
Dakar, 30 août (APS) – Une campagne de vaccination de plus de 640 000 enfants contre la poliomyélite va être lancée à partir de dimanche dans la bande de Gaza, en Palestine, après qu’Israël a accepté le principe de pauses humanitaires devant, chacune, durer trois jours dans sa guerre contre le mouvement de résistance palestinien, le Hamas, a annoncé vendredi l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Ces pauses dureraient de huit à neuf heures par jour et impliqueraient près de 2.200 travailleurs sanitaires des agences des Nations unies et du ministère de la Santé de Gaza, qui pourraient avoir besoin de plus de temps, a expliqué un représentant de l’OMS dans l’enclave palestinienne.
Intervenant en visio-conférence depuis l’enclave palestinienne de Gaza, le docteur Rik Peeperkorn, représentant de l’OMS pour les territoires occupés palestiniens, a répété que ”sans pauses humanitaires, la campagne, mise en œuvre dans des conditions très contraignantes et très difficiles, ne pourra pas être menée à bien”.
Plus d’un million de doses de vaccin ont été déjà livrées dans la bande de Gaza visant à contrer la poliomyélite réapparue sur ce territoire palestinien après le déclenchement à partir du 7 octobre 2023 de l’intervention militaire israélienne.
L’agence onusienne en charge de la santé a en même temps fait savoir que 400 000 doses supplémentaires de vaccin étaient en cours d’acheminement dans l’enclave palestinienne.
Plus de 14 000 enfants tués depuis le 7 octobre 2023
‘’Au cours de chaque cycle de la campagne, le ministère palestinien de la Santé, en collaboration avec l’OMS, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) et ses partenaires, administrera deux gouttes de nouveau vaccin antipoliomyélitique oral de type 2 (nOPV2) à plus de 640.000 enfants âgés de moins de dix ans’’, a rapporté Onu-Info, le site d’information des Nations Unies.
Cette campagne de vaccination s’apprête à être lancée alors qu’une bonne partie des infrastructures sanitaires dans la bande de Gaza a été détruite après le lancement de l’offensive de l’armée israélienne.
S’appuyant sur des données de l’OMS, le site d’information des Nation Unies estime par exemple que seuls 17 des 36 hôpitaux de Gaza fonctionnent partiellement et 58 des 132 centres de santé primaire continuent encore à fonctionner.
Plus de 40 000 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, ont perdu la vie depuis le lancement de l’offensive aérienne et terrestre de l’armée israélienne dans l’enclave palestinienne de Gaza.
Selon les dernières estimations du ministère palestinien de la Santé, plus de 14 000 enfants ont été tués et des milliers d’autres ont été blessés depuis le 7 octobre 2023.
Cette action militaire israélienne a notamment été entreprise à la suite d’une attaque meurtrière menée le 7 octobre dernier par le Hamas en territoire israélien. Un nouveau cycle dramatique d’un conflit de plus de 75 ans sur fond de colonisation israélienne et de lutte de groupes palestiniens pour disposer d’un Etat mondialement reconnu.
LE CONSUL DE FRANCE RESTITUE LES PASSEPORTS DES ENFANTS DE DIDIER BADJI
L’annonce a été faite par le député Guy Marius Sagna, qui avait récemment dénoncé cette confiscation, soulignant des incohérences dans le traitement du dossier par le consulat.
Le consul de France vient de remettre les passeports des deux enfants du gendarme Didier Badji, retenus depuis un an.
L’information a été donnée par le député Guy Marius Sagna quelques jours après avoir dénoncé la confiscation des passeports des deux enfants et ceux de plusieurs étudiants sénégalais ayant obtenu une préinscription dans les universités françaises.
« Le consulat général de France à Dakar a enfin rendu AUJOURD’HUI aux deux enfants du gendarme Didier Badji et de Daba Diouf leurs passeports qui étaient avec le consulat depuis le 21 août 2023. Il a fallu les exiger pour qu’ils nous soient rendus. Le consulat général de France à Dakar est cependant pris en flagrant délit de mensonge », a-t-il annoncé sur Facebook.
Par ailleurs Guy Marius Sagna note des contradictions entre les motifs avancés par le consul pour rejeter la demande de visa et la réponse du directeur des migrations adressée à Daba DIOUF par ailleurs épouse de Didier Badji.
« Le consulat général de France à Dakar dit: “je vous informe que j’ai refusé de vous délivrer le visa sollicité au motif suivant : le regroupement familial relatif à votre demande de visa a été refusé par l’autorité préfectorale”. Or, en date du 20 septembre 2023, au nom du préfet des Yvelines, le directeur des migrations écrivait à Daba Diouf Badji ceci: “je vous informe que j’ai décidé d’accueillir favorablement la demande par laquelle vous avez sollicité l’introduction en France de vos enfants », a-t-il révélé.
Le député de demander si le « consulat général de la France à Dakar a fait exprès de ne pas traiter à temps le dossier des enfants du gendarme disparu Didier et de son épouse Daba et d’attendre jusqu’au 16 août 2024 pour répondre. Alors que la préfecture des Yvelines était favorable depuis le 20 septembre 2023 à la venue des deux enfants de Didier en France pour rejoindre leur mère Daba ».
En outre, le parlementaire s’interroge quant à la complicité du consulat général de France à Dakar avec le régime de Macky Sall pour faire souffrir Daba Diouf la femme du gendarme de Didier Badji.
« Voilà ce qu’a fait le consulat général à Dakar du ‘’pays des lumières et des droits de l’homme’’. Dans ce dossier, comme dans d’autres, la France n’a été malheureusement que le pays des ténèbres et de l’injustice. Des millions d’africains se voient par le même stratagème refusé le visa par le consulat de la France qui cependant accepte leur argent qui ne leur sera jamais restitué », a également dénoncé Guy Marius Sagna.
NIAGUIS, 15 VILLAGES RENAISSENT APRÈS DES ANNÉES D’EXIL
À la suite du conflit casamançais, ces villages autrefois abandonnés, voient leurs habitants revenir progressivement. Ce retour est rendu possible grâce à la paix rétablie par les forces armées sénégalaises, offrant une nouvelle vie à ces communautés.
Le conflit casamançais a poussé des milliers de personnes à abandonner leurs villages, fuyant l’insécurité qui régnait dans la région. Aujourd’hui, après des années d’exil, 15 villages de l’arrondissement de Niaguis, autrefois vidés de leurs habitants, commencent à retrouver une nouvelle vie avec le retour progressif des autochtones.
Lors de la visite du chef d’État-major général des armées (CEMGA), Mbaye Cissé, à Soukouta, le sous-préfet Maguette Ndiaye a annoncé cette bonne nouvelle. Parmi les villages concernés figurent Bissine, Guidel, Barakapakao, Barakabounao, Barakapatata, Niaféna, Bindialoum Manjack, Bindialoum Baïnounck, Santhiaba Manjack, Pboos, Boffa, Tendaba, Mandina Manjack, Soukouta, et Sone. Tous ces villages, autrefois abandonnés à cause du conflit, ont vu un retour progressif de leurs populations ces dernières années.
Ce retour a été rendu possible grâce aux efforts constants des forces armées sénégalaises qui ont rétabli la paix et la sécurité dans cette région longtemps marquée par l’instabilité. « Aujourd’hui, grâce à l’engagement sans faille de nos forces armées, ces populations peuvent enfin revenir sur leurs terres avec l’espoir de reconstruire leur vie dans la paix et dans la dignité », a déclaré Maguette Ndiaye.
Le sous-préfet a également rappelé que les habitants de l’arrondissement de Niaguis ont longtemps souffert des « affres du conflit » irrédentiste. Toutefois, les retours de populations continuent, marquant une lueur d’espoir pour ces communautés. Le dernier retour en date a été célébré le 6 juillet 2024 à Boussoloum, symbolisant la résilience et le courage de ces populations.
La visite du CEMGA dans la zone de Soukouta a été perçue comme un signe de solidarité et de soutien indéfectible envers ces populations qui, malgré les difficultés, n’ont jamais perdu espoir. Cette visite réaffirme l’engagement des autorités sénégalaises à soutenir et accompagner les communautés dans leur processus de retour et de reconstruction.
LES DÉFIS LIÉS AU SECTEUR AGRICOLE FACE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE
Présentement au Sénégal dans le cadre d’un programme quinquennal doté d’une enveloppe de 350 millions de dollars, entamé en 2023, Agra compte créer « d’ici 2030 des emplois verts et décents estimés à 1,5 million de dollars à travers le continent africain"
Recueillir la voix des jeunes sénégalais qui évoluent dans le domaine agricole aux fins de la traduire en un document fiable, tangible permettant aux décideurs politiques et les partenaires techniques et financiers de connaître les problèmes liés à ce secteur est tout le sens de cette conférence sur les systèmes alimentaires résilients face au changement climatique organisée par Agra ( Sustainably Growing Africa’s Food Systems), en partenariat avec Jacob’s Ladder Africa.
Présentement au Sénégal dans le cadre d’un programme quinquennal avec une enveloppe de 350 millions de dollars entamé depuis 2023, Agra compte, en collaboration avec la fondation Master Card, créer « d’ici 2030 des emplois verts et décents estimés à 1,5 millions de dollars à travers le continent africain », a dit l’experte technique de Agra, Caroline Oquero.
Agra souhaite, au-delà d’un simple événement, « travailler à l’échelle continentale où nous abordons les problèmes systémiques liés aux décisions politiques à prendre quant à l’agriculture et aux jeunes qui y sont impliqués mais aussi nous intervenons au niveau des pays ce qui est beaucoup plus spécifique car là, nous abordons des questions plus pratiques les difficultés d’accès aux financements, l’accès aux terres, l’accès aux marchés, entres autres problèmes que connaissent les pays. Donc, c’est spécifié les interventions en fonction des pays », a-t-il soutenu.
Selon le conseiller technique du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Souveraineté alimentaire, M. Malick Badji, par ailleurs représentant du même institution, le devoir d’engager la jeunesse et toutes les couches de la société au regard des nouveaux défis qui pèse sur lesdits secteurs notamment l’atteinte des objectifs de la souveraineté alimentaire sont à la charge du ministère de l’Agriculture de l’Élevage et de la Souveraineté alimentaire. C’est en ce sens qu’il salue cette initiative et précise également que « c’est une initiative qui entre dans les missions du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Souveraineté alimentaire. »
Poursuivant, le conseiller technique dudit ministère déclare : « nous avons véritablement mis en place des instruments et des outils pour accompagner les jeunes qui évoluent ou qui souhaitent évoluer dans la chaîne de valeur agricole à savoir l’élevage, l’agriculture ainsi que la pisciculture. Nous avons aussi mis en place un statut qui est véritablement adéquat et adapté au regard de l’entreprenariat agricole à savoir le statut des sociétés coopératives qui est un outil d’identification, un outil de cartographie pour permettre au ministère d’accompagner toutes celles et ceux qui veulent évoluer dans le secteur agricole. »
JEUX PARALYMPIQUES, RAOUA TLILI DÉCROCHE L’OR ET OFFRE À L’AFRIQUE SA PREMIÈRE MÉDAILLE
L’athlète tunisienne, tenante du titre et grande favorite du tournoi de lancer du poids dans sa catégorie, s’est installée à la tête du concours dès son deuxième essai avec un lancer à 10, 4 mètres.
Dakar, 30 août (APS) – L’athlète tunisienne Raoua Tlili a offert vendredi à son pays et à l’Afrique, leur première médaille aux Jeux paralympiques Paris 2024, en remportant l’or au tournoi de lancer du poids dans la catégorie F41 réservée aux athlètes de petite taille.
A 34 ans, Raoua Tlili décroche ainsi sa septième médaille paralympique, après celles gagnées à Pékin en 2008, à Londres en 2012, en Rio 2016 (2) et à Tokyo en 2021 (2).
Tenante du titre et grande favorite du tournoi de lancer du poids dans sa catégorie, Tlili s’est installée à la tête du concours dès son deuxième essai avec un lancer à 10, 4 mètres.
Depuis les Jeux paralympiques de 2021, Raoua Tlili détient le record du monde, avec un lancer à 10 mètres 55.
La Tunisienne a été aussi sacrée dix fois championne du monde, en lancers du poids et du disque.
MATAM, DES MESURES PRISES POUR UNE TRAVERSÉE SÉCURISÉE DU BRAS DU FLEUVE DIAMEL
À la suite du chavirement d'une pirogue sur le bras du fleuve Sénégal à Thioubalel Nabadji, qui a coûté la vie à cinq personnes, Le sous-préfet a annoncé la distribution de gilets de sauvetage...
Nabadji Civol (Matam), 30 août (APS) – Les autorités administratives de la région de Matam (nord) ont pris vendredi plusieurs mesures, afin de permettre aux usagers du bras du fleuve Diamel, de traverser en toute sécurité la partie de ce cours d’eau située entre Nabadji Civol et Thioubalel Nabadji, a annoncé vendredi le sous-préfet de l’arrondissement de Ogo, Birahim Fall.
‘’La direction régionale des infrastructures a mis à la disposition des usagers du bras du fleuve 20 gilets de sauvetage pour la sécurité des personnes. Il y a également un bac qui est sur place depuis quelques jours, pour permettre aux populations de traverser sans souci, avec un personnel bien qualifié’’, a-t-il informé.
Les autorités administratives ne ménageront ‘’aucun effort pour le respect du port du gilet de sauvetage’’, a-t-il prévenu au terme d’une visite, à Nabadji Civol, d’une délégation du ministère de la Famille et des Solidarités.
Cette délégation était venue présenter les condoléances de l’Etat aux familles des victimes suite à un chavirement d’une pirogue survenu lundi, à Thioubalel Nabadji, et dans lequel ont péri cinq personnes.
Birahim Fall a annoncé qu’une équipe de surveillance sera dépêchée sur les lieux pour ‘’veiller à ce que chaque personne qui traverse le bras du fleuve porte un gilet de sauvetage’’.
‘’Concernant le pont, dit-il, l’entreprise en charge des travaux et l’Ageroute ont assuré que le chantier va reprendre au mois d’octobre, afin qu’il soit achevé pour permettre aux populations de vaquer à leurs occupations et aller dans les périmètres irrigués villageois pour subvenir à leurs besoins.’’
La délégation du ministère de la Famille était conduite par le directeur de cabinet Youssouf Djité. Ce dernier a remis une assistance financière et des denrées alimentaires aux trois familles des victimes.
Les huit rescapés ont aussi reçu des appuis financiers. Un accompagnement psychologique est prévu à leur endroit, signalé M. Djité.
Cinq personnes sont mortes dans le chavirement, lundi, d’une pirogue sur un bras du fleuve Sénégal à hauteur de Thioubalel Nabadji, un village de la commune de Nabadji Civol, dans la région de Matam. Leurs corps ont été retrouvés, mardi et mercredi, à Thiarngal, un village situé à deux kilomètres de Nabadji Civol.
Huit personnes ont survécu au naufrage de l’embarcation.
Les occupants de la pirogue se rendaient dans des champs rizicoles aménagés par la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta du fleuve Sénégal (SAED). Ces champs sont situés sur la rive du bras du fleuve Sénégal dénommé Diamel, opposée à celle où se trouve leur village.
TRENTE-CINQ EXPERTS FORMÉS À DAKAR AUX TECHNIQUES DE DIAGNOSTIC DU VIRUS MPOX
Après avoir reçu cette formation qui a démarré lundi dernier, ils “vont rentrer avec des kits réactifs qui vont leur permettre de faire le diagnostic et le séquençage”, a souligné le docteur Abdourahmane Sow.
Dakar, 30 août (APS) – Trente-cinq experts venant de dix-sept pays africains ont été formés à Dakar aux techniques de diagnostic moléculaire (PCR en temps réel et séquençage) du virus mpox ou variole du singe.
Après avoir reçu cette formation qui a démarré lundi dernier, ils “vont rentrer avec des kits réactifs qui vont leur permettre de faire le diagnostic et le séquençage”, a souligné le docteur Abdourahmane Sow, directeur de la santé publique à l’Institut Pasteur de Dakar (IPD) et investigateur de cette formation.
L’atelier régional de formation sur le diagnostic moléculaire du virus de la variole du singe, auquel ils ont pris part, a été clôturé ce vendredi. Il a été organisé en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS).
“L’objectif de cet atelier, c’est de nous permettre de mieux nous préparer, donner [aux participants] tous les outils, des compétences techniques, pratiques et théoriques, pour qu’ils puissent rentrer chez eux afin d’avoir les capacités de détecter, de traiter et de contrôler la maladie”, a expliqué le docteur Sow.
S’adressant à la presse au terme de la cérémonie de clôture, il a souligné que “si on met tous les efforts en contribution, on peut dire que notre région est en train de se préparer pour faire face à cette situation”.
“[…] Pour l’Afrique de l’Ouest, nous avons trois pays qui ont des cas actifs, où la situation est active. C’est le Nigeria, la Côte d’Ivoire et le Liberia. Pour les autres pays, même si on n’a pas de cas, on doit renforcer le système de surveillance. Des cas suspects sont en train d’être reçus, il faut que les gens puissent avoir toutes les capacités à les tester”, a-t-il conseillé.
“Certains vaccins homologués”
Le professeur Thierno Baldé, coordinateur du Centre régional d’urgence de l’OMS pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, basé au Sénégal, a insisté sur le dynamisme de l’épidémie de mpox.
“Je pense qu’elle est très dynamique. Le mot dynamique, il est important. Le mot, c’est une épidémie aussi qui est très complexe parce qu’il y a différents modes de transmission aujourd’hui qui sont là”, a-t-il affirmé.
Il estime qu’il s’agit d’une épidémie “très complexe”. “L’un des rôles les plus importants de l’OMS et de ses différents partenaires, c’est vraiment de sonner la cloche d’alerte, afin que l’on puisse mobiliser tous les efforts qu’il faut pour mieux comprendre justement cette dynamique-là”, a recommandé le spécialiste.
Il est revenu la “transmission interhumaine” et “la transmission zoonotique […] dans certains pays”. Il indique, à ce sujet, que “des études sont en cours pour le vaccin”, assurant que “certains vaccins ont été homologués”.
Le 15 août dernier, l’Organisation mondiale de la Santé a déclaré que la recrudescence de la variole simienne (mpox) en République démocratique du Congo (RDC) et dans un nombre croissant de pays d’Afrique constitue “une urgence de santé publique de portée internationale”.
LA MIGRATION IRRÉGULIÈRE AU MENU DE LA TOURNÉE DU PREMIER MINISTRE PEDRO SANCHEZ
Le Premier ministre espagnol, Pédro Sanchez, a achevé la tournée qu’il a entamée il y a quelques jours par l’étape du Sénégal. Au cours de sa visite, une seule et même préoccupation, trouver une solution à l’immigration irrégulière ...
Le Premier ministre espagnol, Pédro Sanchez, a achevé la tournée qu’il a entamée il y a quelques jours par l’étape du Sénégal. Au cours de sa visite, une seule et même préoccupation, trouver une solution à l’immigration irrégulière avec une même finalité, la signature d’un mémorandum sur la « migration circulaire ». Ce voyage débuté par la Mauritanie, la Gambie, et enfin le Sénégal, marque une étape significative dans les recherches de solutions à l’épineuse question de la migration clandestine en direction des îles Canaries.
Pourquoi cette Tournée ?
La question de la migration est au cœur des préoccupations européennes. le flux de migrants arrivant à l’archipel Espagnole est en hausse atteignant pour cette seule année 2024, près de 23 000, soit une augmentation annuelle de 126%, plus du double enregistré l’année dernière. Cette visite officielle a permis au Premier ministre espagnole d'aborder directement les défis migratoires, en collaborant avec les gouvernements locaux pour mettre en place des politiques de gestion des flux migratoires plus efficaces et humaines. Une seconde visite à Nouakchott, un des pays de départ, en six où le chef du gouvernement espagnol avait annoncé 180 millions d’euros d’aide.
Que Retenir de ce mémorandum sur la « migration circulaire » ?
L’objectif de ce document paraphé à chaque étape de la tournée est de mieux accompagner les ressortissants d’Afrique subsaharienne arrivant légalement en Espagne, particulièrement les jeunes et les femmes vers qui la mesure est surtout destinée.
« Nous devons promouvoir l’immigration légale. À cette fin, le nouveau mémorandum sur la migration circulaire améliorera ce qui existe déjà. Il inclura de nouveaux secteurs économiques avec des besoins de main d’œuvre et la formation des travailleurs et travailleuses qui viennent en Espagne. », a estimé le chef du gouvernement espagnol.
Pour sa part le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye n’a pas manqué de préciser que cela doit s’accompagner d’investissements espagnols dans les économies des trois pays et les moyens sécuritaires mobilisés. « Seule une approche multilatérale peut en effet aider à relever les défis globaux. C’est pourquoi nous réitérons notre soutien à l’initiative espagnole d’appui au multilatéralisme ».