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17 novembre 2024
EN AFRIQUE DU SUD, UNE MINISTRE PRIEE DE S’EXPLIQUER SUR UNE AFFAIRE DE CORRUPTION
Le président Cyril Ramaphosa a demandé à la ministre sud-africaine de la justice, Thembi Simelane, de s’expliquer sur les allégations de corruption qui la lient au fameux scandale de la VBS Mutual Bank.
Le président Cyril Ramaphosa a demandé à la ministre sud-africaine de la justice, Thembi Simelane, de s’expliquer sur les allégations de corruption qui la lient au fameux scandale de la VBS Mutual Bank.
Une demande d’explication du président Ramaphosa est sur la table de la ministre, alors que les appels à la démission de Mme Simelane se multiplient à la lumière d’articles de presse suggérant son implication dans le détournement de fonds dépassant 130 millions de dollars.
Le porte-parole de la présidence, Vincent Magwenya, a déclaré que M. Ramaphosa avait exprimé son inquiétude face à ces allégations, selon lesquelles Mme Simelane aurait reçu des paiements indus de la VBS Mutual Bank lorsqu’elle était maire de la municipalité de Polokwane.
« Le président a demandé au ministre un rapport détaillé et un briefing sur la question », a déclaré M. Magwenya dans un communiqué mercredi.
La banque, qui a été placée sous curatelle en 2018 après qu’il avait été révélé qu’elle était au centre d’un système de fraude massive, a été au cœur de la controverse en Afrique du Sud, avec de nombreux responsables impliqués dans le scandale.
L’affaire VBS a eu des répercussions considérables, notamment l’effondrement de la banque, qui desservait principalement des communautés à faible revenu.
Les enquêtes ont révélé que la banque était impliquée dans un système de détournement de fonds destinés aux municipalités locales et à d’autres clients, ce qui a entraîné des pertes financières considérables pour de nombreuses personnes.
LE SORT INCERTAIN DU PRESIDENT DECHU ALI BONGO ET DE SA FAMILLE
Depuis le putsch qui a mis fin à 55 ans de dynastie Bongo au Gabon, le président déchu Ali Bongo, son épouse Sylvia et son fils Noureddin ont disparu de la scène publique et leur sort reste incertain.
Depuis le putsch qui a mis fin à 55 ans de dynastie Bongo au Gabon, le président déchu Ali Bongo, son épouse Sylvia et son fils Noureddin ont disparu de la scène publique et leur sort reste incertain.
Âgé de 65 ans, l'ancien dirigeant est resté depuis le coup d'État du 30 août 2023 dans sa résidence privée de Libreville, "libre de quitter le pays" selon le gouvernement, "privé de liberté et de contact avec l'extérieur", selon François Zimeray, son avocat en France.
L'ancienne première dame, 61 ans, et son fils de 32 ans sont toujours détenus à "Sans Famille", la prison centrale de Libreville, dans des conditions dénoncées par leurs avocats. Le nouveau pouvoir, incarné par le général Brice Oligui Nguema, les accuse d'avoir massivement détourné des fonds publics, truqué les dernières élections et "manipulé" un chef d’État affaibli depuis 2018 par les séquelles d'un grave accident vasculaire cérébral (AVC), dirigeant de facto le pays.
Les images de l'arrestation de Noureddin Bongo restent parmi les plus marquantes du coup d’État. La nuit du putsch, le fils du président et plusieurs de ses proches avaient été filmés entourés d'innombrables malles débordant de billets de banque saisies à leurs domiciles. D'abord placée en résidence surveillée, sa mère l'a rejoint en prison après son inculpation.
Par Oumar SONKO
LA LONGUE LISTE MACABRE ET NON EXHAUSTIVE DES VICTIMES INNOCENTES QUI PLAIDE EN FAVEUR DU RETABLISSEMENT
Ma conviction est que si la peine de mort est l’unique moyen praticable pour se protéger efficacement de la cruauté et de l’injustice des agresseurs de la vie d’êtres humains, ne pas l’instaurer devient alors plus qu’une complaisance, une complicité à l’é
Le Président Abdoulaye Wade, sous une forte pression des organisations des Droits de l’Homme d’ici et d’ailleurs, de l’Union Européenne, nanties de leur double casquette de bailleurs de fonds-maîtres chanteurs, a fait voter, par son parlement, le 10 décembre 2004, l’abolition de la peine de mort. Il reçoit, comme premier cadeau, les félicitations de l’Union Européenne dans une dépêche du 15 décembre 2004. Mon chanteur préféré El Hadji Ndiaye, à travers un de ses chefs-d’œuvre, a vigoureusement dénoncé cette forme d’aide qui, malheureusement, continue son petit bonhomme de chemin. Les libéraux d’alors, pour dédramatiser l’événement, défendent l’idée selon laquelle Maître Wade a abrogé une loi tombée en désuétude, c’est à dire presque plus appliquée. Ils auront peut-être raison dans les faits. Mais, soutenir un tel argumentaire, pour justifier l’abolition de la peine de mort, c’est avoir une vision réductrice de la finalité de cette sentence extrême.
Deux agneaux du sacrifice : Abdou Ndaffa Faye et Moustapha Lô
Pour un rappel historique, la peine de mort n’a connu que deux applications effectives sous le magistère du président Léopold Senghor Senghor. Le député-Maire de Mbour Demba Diop, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, au sortir d’une réunion avec le gouverneur de Thiès, le 03 février 1967, fut mortellement poignardé par Abdou Ndaffa Faye, ancien chef de village de Gandigal, dans le département de Mbour, pour raison de rivalités politiques. Reconnu coupable malgré les regrets présentés à la barre, il fut exécuté le 11 avril 1967. Le 22 mars 1967, jour de Tabaski, profitant de la cérémonie protocolaire à la Grande Mosquée de Dakar, Moustapha Lô à l’aide d’un pistolet tente d’assassiner le Président Senghor, sauvé par la promptitude de sa garde rapprochée. Reconnu coupable de tentative d’assassinat, il est condamné à mort. Malgré la réaction musclée de certains chefs religieux, dont feu Serigne Cheikh Tidiane Sy, cousin de l’accusé, le président Senghor resta imperturbable et impitoyable. Il fut exécuté un matin du 11 avril 1967 au camp Dial Diop.
Épée de Damoclès contre le tapis rouge de la barbarie
Vous aurez remarqué que dans les deux cas, entre la commission des faits, le jugement et l’exécution de la sentence, il ne s’est pas passé trois mois, contrairement à nos jours où les accusés des Chambres Criminelles restent cinq ans ou plus en détention préventive avant d’être jugés. Les partisans de Maître Wade oublient, en se fondant sur ces deux seules applications de la peine de mort pour justifier son abrogation, que la peine de mort n’a pas pour seule finalité l’exécution des coupables de crime, car au-delà de l’élimination du coupable, elle constitue une épée de Damoclès, une dissuasion pour toute personne qui serait tenter d’ôter la vie à son semblable. Désormais extirpé de notre droit pénal, le pire qui peut arriver à un criminel est la peine de travaux forcés à perpétuité. Ainsi, le tapis rouge de la barbarie semble être déroulé, notre humanité cède la place à la jungle, la course effrénée à l’argent et au mieux-être pourtant très relatif justifient des crimes rituels d’une atrocité ineffable et insupportable aux âmes sensibles.
Fatoumata Mactar Ndiaye du CESE lâchement assassinée par son chauffeur
Le 19 novembre 2016, à la veille du Magal de Touba, Fatoumata Mactar Ndiaye, cinquième vice-président du Conseil Économique Social et Environnemental (CESE), responsable politique à Pikine, fut lâchement assassinée par son chauffeur Samba SOW pour une banale tentative de vol d’argent mal tournée. Son fils et sa maman témoins oculaires eurent malheureusement droit à des images comparables aux sacrifices rituels de moutons de Tabaski. Le traumatisme de ce spectacle horrifiant leur vaudra un suivi psychologique qui ne pourra jamais effacer de leur mémoire cette mort atroce gravée dans la conscience collective des sénégalais. Le 21 janvier 2020, Samba Sow écope d’une peine de travaux forcés à perpétuité.
Bineta Camara étranglée à mort par son bourreau de violeur
Le 18 Mai 2019, le quartier Saré Guilele de Tambacounda fut le théâtre d’une autre scène d’horreur. Pape Alioune Fall, homme de confiance de la famille, profitant de la quiétude des lieux, n’a trouvé rien de mieux que de tenter de violer la fille de son «patron». Devant la farouche résistance de Bineta Camara, il finit par l’étrangler à mort. En détention préventive, il a eu le culot de solliciter une liberté provisoire pour cause de pandémie de la Covid-19. Cet énergumène qui a meurtri à jamais toute une famille ne mérite-t-il une mort digne et douce liée au coronavirus ? Non, il devra agoniser autant que Bineta qui avait choisi la mort sans compromission pour préserver sa dignité de femme. En ce jour, 1er anniversaire de son décès, je voudrai lui rendre un hommage appuyé à la hauteur de la bravoure et du sacrifice des femmes de Nder. Partie en martyr, sa belle demeure du paradis reste la consolation de sa famille et de ses amis. Son bourreau osera-t-il regarder les yeux dans les yeux Malal Camara, le père de Bineta Camara qui lui avait ouvert son cœur et toutes les portes de sa maison pour, au finish, récolter la barbarie ? Ce briseur de rêves peut-il mesurer la douleur de la maman de Bineta Camara meurtrie à jamais ? C’est à cause de tels actes que l’on rechigne à adopter des «sourgueu» dans nos maisons, car capables de barbaries à la hauteur de la confiance placée en eux.
L’horreur des deux enfants égorgés à Touba par leur père
Enfin, pour compléter cette liste noire, dans la nuit du 26 au 27 septembre, à Touba, un nommé Bara Touré ayant pactisé avec le diable, qui lui a promis une relance de ses affaires en déliquescence, a égorgé ses deux enfants. La police sénégalaise dont le professionnalisme est reconnu au-delà même de nos frontières a pris le temps nécessaire pour le démasquer grâce aux analyses effectuées par des laboratoires spécialisés à Dakar et à Bordeaux en France. Pauvre Bara, tu n’as fait honneur ni à a ton homonyme Serigne Bara MBACKÉ, ni à la ville sainte de Touba. Au moment d’exécuter cette sentence rituelle, as-tu pensé aux nombreux couples à qui il ne manque rien sauf la chance de la maternité ? As-tu pensé à tes épouses, traumatisées à jamais, qui ont souffert pour mettre au monde ces enfants innocents et qui, aujourd’hui, terminent le reste de leur vie brisée sous assistance psychologique ? À quoi serviraient des milliards tachés du sang de tes enfants innocents et sacrifiés ?
Fama Niane, Souadou Ndiaye-Khady Diouf, Mariam Sall-Khadimatou Diallo
Au plus profond de ce gouffre de l’horreur, il y a encore plusieurs autres cas de cruauté qui s’entassent : l’affaire Fama Niane, le jeune garçon tué à Rufisque et mis dans un sac et vendredi 16 mai, on apprend qu’à Kounoune, une dame du nom de Souadou Ndiaye a ébouillanté sa belle-mère Khady Diouf avant de l’achever à l’aide de fragments d’un lavabo cassé. Une autre dame du nom de Mariam Sall ébouillante à mort sa voisine Khadimatou Diallo avec du «sombi» à Thiaroye et dont le seul témoignage du médecin suffit pour décrire l’horreur : «Il y a bien longtemps que je n’ai plus revu de telles brûlures comme si cette dame avait été écorchée vive». Avec le surpeuplement de nos prisons, ces criminels ne méritent pas une rente viagère sanitaire et alimentaire avec l’argent du contribuable dont la contribution éventuelle des héritiers de leurs victimes.
Qu’en serait-il alors des États-Unis ou de l’Arabie Saoudite ?
Mes chers compatriotes, excusez-moi ce récit macabre, d’hommes et de femmes aveuglés par la haine, la jalousie ou la cupidité, j’avais juste le souci de rappeler à nos députés que l’heure est grave et qu’ils doivent prendre leur courage à deux mains en déposant une proposition de loi en faveur du rétablissement de la peine de mort au lieu de nous laisser apprendre à vivre avec ce virus de la barbarie dont les nombreux cas revenus positivement ensanglantés de cruautés repoussent à jamais le pic devenu finalement un mirage. Qu’on ne nous dise pas que ce serait le retour à la barbarie ou un crime contre les droits de l’homme ou contre la démocratie. Qu’en serait-il alors des pays comme les ÉtatsUnis ou l’Arabie Saoudite qui appliquent allégrement la sanction de la peine de mort. Ma conviction est que si la peine de mort est l’unique moyen praticable pour se protéger efficacement de la cruauté et de l’injustice des agresseurs de la vie d’êtres humains, ne pas l’instaurer devient alors plus qu’une complaisance, une complicité à l’égard des assassins.
Oumar SONKO
Statisticien, Ingénieur Démographe, Professeur de mathématiques Bureau des Etudes DLEC/ DGID
Macky n’est plus au pouvoir. Mais l’Association pour la Justice Environnementale est dans la continuité de son combat. Son recours pour excès de pouvoir contre le décret portant déclassement d’une partie de la bande de filaos est à l’ordre du jour ce 29..
Macky n’est plus au pouvoir. Mais l’Association pour la Justice Environnementale est dans la continuité de son combat. Son recours pour excès de pouvoir contre le décret portant déclassement d’une partie de la bande de filaos de Guédiawaye est à l’ordre du jour ce jeudi 29 août 2024 à 10 heures devant la Cour Suprême. Un troisième rendez-vous que les militants de l’environnement espèrent prometteur et surtout protecteur de « cet espace vital » pour les Dakarois.
Le 25 avril 2024, le président de la deuxième chambre administrative n’a pas perdu du temps avec les dossiers inscrits au rôle. Et celui de la « bande de filaos » en fait partie. Il a demandé son renvoi, pour la deuxième fois , pour « instructions ». Dans la salle, coup de froid et interrogations des militants de l’environnement et d’une poignée de personnes. Des habitants de Guédiawaye dont une femme maraîchère « impactée », ont fait le déplacement pour venir assister à l’audience. Quatre mois plus tard, les membres de l’AJE appellent à la mobilisation pour, disent-ils, préserver « cet espace vital pour les Dakarois ». Malgré le doute autour d’un énième renvoi qui plane sur cette affaire, le président de l’organisation écologique, Mamadou Lamine Diagne, garde espoir. Il estime qu’au regard des arguments soulevés (absence d’intérêt général, l’importance de la bande contre l’avancée de la mer ou les conventions en faveur de la protection de la nature ratifiées par le Sénégal…) , le juge devrait trancher en faveur de leur combat. « Avec l’érosion côtière qui hante le sommeil des populations sur la bande de tout le littoral, il urge de les protéger » prévient l’ancien pensionnaire de l’Institut des Sciences de l’Environnement. Il va plus loin et demande à la Cour d’annuler tous les décrets qui « abattent » la forêt. Il vise le décret numéro : 2021-701 approuvant et rendant exécutoire le Plan d’Urbanisme de Détails de la zone nord de Guédiawaye déclassant une superficie de 150, 58 hectares et celui qui porte le numéro : 2023-813 de 826 hectares concernant Yeumbeul Nord – Malika – Tivaouane Peulh.
Le contexte d’un nouveau régime, les attentes des populations et maraîchers…
Ces dernières années, les filaos de Guédiawaye ont perdu de la surface. Il suffit de traverser la VDN 3 pour constater les dégâts causés par les bulldozers. Sur des kilomètres, des terrains nus ou en phase de construction. Ce qui laisse perplexe Thaddée Adiouma Seck, juriste environnementaliste. Il a rappelé à l’issue de l’audience renvoyée du 25 avril dernier que « pour prendre ces décrets, c’est l’argument de la cause d’utilité publique qui est souvent brandi ». « La réalité sur le terrain est tout autre », a-t-il regretté. D’après lui, partout, les bâtiments privés poussent comme des champignons et menacent la survie de la forêt. Aujourd’hui, le nouveau contexte avec l’avènement d’un régime, qui fait de la lutte contre l’occupation illégale et anarchique, son cheval de bataille, n’échappe pas aux écologistes et aux populations. Et d’ailleurs, la zone en « conflit juridique » a été ciblée d’investigations pour les tenants du pouvoir. Mais des habitants de la ville qui dénoncent « un désastre écologique » veulent des actions concrètes en faveur de la protection de la nature. C’est le cas de Cheikh Pouye qui soutient l’action judiciaire. Il se dit « choqué » par le rythme à la fois de destruction et de construction sur le site près du rond-point Malibu. « Petits, je jouais ici avec mes amis, nous y faisions nos feux de camp ». Mais regarde maintenant ce qu’il est devenu », déplore avec insistance le gestionnaire en BTP.
Et pourtant au pied des arbres, toute une économie locale. De Guédiawaye à Tivaouane Peulh en passant par Malika, des maraîchers, hommes – femmes, plus de 22 mille acteurs, de Dakar à Saint-Louis, y gagnent leur vie. Libass Fall, nous l’avions rencontré, dans son champ avec ses enfants. Il exploite 4 hectares de terres et ne cache pas sa colère. « De nos jours, il est question de combattre la migration irrégulière ». Mais « imaginez si je perds mes surfaces cultivables et mes revenus : que vont définir mes fils ? » s’interroge le cinquantenaire. Une question de survie que l’Association pour la Justice environnementale pose sur la table du nouveau régime et de la Cour Suprême.
IL Y A 64 ANS DISPARAISSAIT, AU LARGE DE DAKAR, L’AVION DU POETE DAVID DIOP
29 Août 1960-29 Aout 2024, Il y a 64 ans, jour pour jour, disparaissait le poète David Diop dans le crash d’un vol régulier d’Air France au large de Dakar.
Lundi 29 août 1960- Jeudi 29 août 2024, il y a 64 ans disparaissait une figure emblématique de la décolonisation, le poète David Diop, l’auteur de l’immortel « Afrique, mon Afrique ». Le poète révolutionnaire avait péri dans le crash du vol n° 343 d’Air France au large de Dakar. Il n’y avait aucun survivant parmi les 55 passagers dont 04 bébés de cet avion de ligne d’Air France en provenance de Paris. En 1963, c’est-à-dire trois ans après l’accident, le Bureau français d’enquêtes et d’analyses (Bea) pour la sécurité de l’aviation civile avait publié son rapport final sur le crash consécutif à de mauvaises conditions techniques et météorologiques. Un rapport dont « Le Témoin » quotidien a retrouvé une copie pour ce triste jour commémorant la disparition de David Diop.
Il y a 64 ans, jour pour jour, disparaissait le poète David Diop dans le crash d’un vol régulier d’Air France au large de Dakar. Nos parents et grands-parents se souviennent de ce terrible drame qui avait bouleversé la jeunesse révolutionnaire qu’incarnait le poète David Diop, l’auteur de l’immortel « Afrique mon Afrique ». En ce 64e triste anniversaire de cette catastrophe aérienne, « Le Témoin » quotidien revient encore sur le rapport du Bureau français d’enquêtes et d’analyses (Bea) pour la sécurité de l’aviation civile publié trois ans après le drame (1963).
Déroulement du vol à destination de Dakar
Selon le Bea, tout a commencé le dimanche 28 août 1960 à 20 h 30 lorsque le vol n° 343 d’Air France, un appareil à hélices de marque Lockheed Constellation (Usa), décolle de Paris (France) à destination de Dakar (Sénégal). « Après un voyage au cours duquel il n’a été signalé aucune anomalie. Et le 29 août 1960 à 06h 30, le vol prend contact avec le centre régional de contrôle de Dakar qui l’autorise à descendre jusqu’au niveau 20 et lui demande de se rabattre sur la balise DY. A 06h 37, l’avion se signale à la verticale de l’aérodrome militaire (Ndlr : Base de Ouakam) en provenance de Thiès et se trouve dans le circuit en cours de procédure d’approche et d’atterrissage sur la piste 01. Le centre de contrôle régional de Dakar lui demande de passer sur la fréquence 118.1 Mhz de la tour de contrôle de Dakar-Yoff. Ainsi, le contact est immédiatement établi ! » lit-on dans le rapport
A partir de ce moment, la chronologie et le déroulement du vol ont été ainsi établis, compte tenu : de la transcription de la bande des communications entre l’avion et la tour de contrôle de Dakar-Yoff ; des indications portées par le contrôleur en service de la tour de contrôle de Dakar-Yoff sur procès– verbal et du dépouillement des renseignements fournis par les autres témoins visuels et auditifs. A 06h 28, alors que la tour de contrôle autorise l’atterrissage d’un aéronef de marque Nord 2501 (Ndlr : un avion de transport militaire), le vol n° 343 demande au contrôle si cet appareil militaire est finalement et également sur la piste 01. A 06h 30, dès l’atterrissage du Nord 2501, le contrôleur indique au vol d’Air France qu’il est N°1 pour l’atterrissage et lui demande de rappeler en finale. A 06h 31, le vol d’Air France demande la pression au sol qui lui a été à nouveau donnée, et il en accuse réception en la répétant. 06h 34, le vol d’air France (Ndlr : David Diop à bord), n’a pas rappelé en finale. Morceaux ou « messages » choisis entre l’équipage (Avion) et la tour de contrôle de Dakar-Yoff : « On n’était pas axé, on a remis les gaz ! » annonce le vol. Et la tour accuse réception et lui demande de se signaler vent arrière. A 06h 35, la tour de contrôle demande la position de l’avion : « Vent arrière ! On se dirige vers le range, stop à 1.000 pieds (nous arrêtons la montée à 1.000 pieds (Ndlr : 300 mètres d’altitude) » indique le vol. En réponse, le contrôleur précise : « Ok ! Seul dans le circuit. Je vous ai mis en route et les trois balises » et le vol accuse réception en ces termes : « Ok ! Vous me donnez la piste 30 alors ? ». Le contrôleur : « Oui, le vent a l’air de tomber un peu. La vitesse du vent est 10 à 15 Kts du secteur nord, si vous préférez vous posez sur la 30 ». Avion ou Vol : « La visibilité est mauvaise dans l’axe de la piste 01. Il pleut abondamment ! Ça s’améliore ou quoi ? ». Le contrôleur : « Ça n’a pas l’air ! Je ne vois absolument plus la piste 01 ». Avion : « Bon, alors on attend ! ». Contrôleur : « Vous pouvez faire une approche sur la 30. Je vous tiendrai au courant du vent. Pour l’instant, il est à 10 à 12 kts ». « Je ne vois plus la piste à cause d’une forte pluie » déplore le pilote.
Il est à ce moment 06h 37 ou 06h 38, soulignent les enquêteurs du Bea, le commandant de bord de l’avion d’Air France intervient, fait lui-même la liaison et déclare : « Non, je ne me pose pas ! Quand il ne flottera plus, on se posera ! Je vais tourner sur l’Île de Gorée où s’est déjà dégagé, hein ? ». Contrôleur : « Ok, d’accord ! ». A 06h 41, le contrôleur est en liaison avec un autre avion au sol, puis le contact avec le vol d’Air France reprend. Avion : « On fait un essai sur la 01 ? ». Le contrôleur répond : « Compris ! Le vent au sol est maintenant à 20/05 kits ». Avion : « 20/05kits, d’accord ! mais la visibilité, ça s’améliore ! ». Contrôleur : « Non, ce n’est pas fameux ! Je vois juste pour l’instant le phare des Mamelles de Dakar au moment de l’éclat simplement… ». Avion : « Ok ! ». Contrôleur : « Et je ne vois pas la piste 01. Quelle est votre autonomie ? ». Avion : « On a deux heures à peu près…Je vais vous le dire avec exactitude ; plus de deux heures ! ». Contrôleur : « Ok, d’accord ! Pour le temps, la visibilité s’améliore. Je vois nettement mieux le phare des mamelles et je distingue les balises de la grande piste »
Dans leur rapport, les enquêteurs expliquent qu’en cet instant-là, vers 06h 45, l’avion passe sensiblement à la verticale de l’« aérodrome » de Dakar-Yoff (Ndlr : Ancien Aéroport international Léopold Sédar Senghor) en direction Est-Ouest. « Des témoins le verront, après un passage parallèle à la piste 30, virer à gauche, derrière l’hôtel Ngor et disparaitre dans une forte averse. Ces témoignages ne mentionnent pas d’éclairs dans cette direction. Après avoir accusé réception du dernier message du contrôleur, le vol émet un dernier message : « On est vent arrière pour la piste 01 à 1.000 pieds ».
A partir de ce moment, aucune autre liaison ne sera plus établie entre la tour et l’avion. Ainsi, des opérations de recherches et de sauvetage sont immédiatement déclenchées. Une heure et demie plus tard, indiquent les experts de la commission d’enquête du Bea, des débris de l’avion, flottant à la surface, sont repérés à environ deux kilomètres au large de Dakar, à l’Ouest du Phare des Mamelles. M. Boirre Lucien, 50 ans, était le commandant de bord de l’avion d’Air France.
Résumé et nature de l’accident
Avec 20.068 heures de vol, il possédait une grande expérience du Lockheed Constellation (Usa) sur lequel il volait depuis 1953. Mieux, le commandant Lucien connaissait parfaitement bien l’espace aérien du Sénégal pour avoir effectué pendant 15 ans la liaison Paris-Dakar. Ce jour-là, lit-on dans le rapport d’expertise, vers 06h 34, le vol n° 343 en provenance de Paris doit effectuer, par conditions météorologiques défavorables, une procédure d’atterrissage manquée sur la piste 01 de l’aérodrome de Dakar-Yoff. Après avoir refusé la piste 30, le commandant de bord Boirre Lucien disposant encore d’une autonomie (en kérosène) supérieure à deux heures décide d’attendre une amélioration des conditions météorologiques. Puis, peu après 06 h 41, il annonce son intention de faire un nouvel essai sur la piste 01. Après un passage à la verticale du terrain en direction Est-Ouest, l’avion est vu à 06h 45 contournant l’hôtel de Ngor pour se placer vent arrière. Soudain, il disparait dans un grain et ne sera plus entendu après annonce « vent arrière » vers 06h 47.
Selon les enquêteurs, les conditions météorologiques (orages, pluies, turbulences, possibilités d’éclairs) ont conduit à l’hypothèse d’un foudroiement de l’avion ou d’un éblouissement du pilote susceptible d’avoir conduit à une perte momentanée de l’appareil et à l’impact avec l’eau voire l’océan. Ainsi disparaissait en mer l’avion d’Air France dans lequel voyageait le célèbre poète David Diop Il y a 64 ans de cela !
LES SOUVENIRS INOUBLIABLES D’UN VOLONTAIRE
Les Jeux Olympiques Paris 2024 ont baissé rideau depuis le 11 août alors que les Jeux Paralympiques ont officiellement pris le relais ce mercredi dans la capitale française. En dehors des athlètes et autres officiels, les bénévoles font partie ...
Les Jeux Olympiques Paris 2024 ont baissé rideau depuis le 11 août alors que les Jeux Paralympiques ont officiellement pris le relais ce mercredi dans la capitale française. En dehors des athlètes et autres officiels, les bénévoles font partie de ces éléments qui vivent à fond le plus grand événement sportif du monde. Résidant aux États-Unis, Mouhamadou Moustapha Sall fait partie de ceux qui ont eu le privilège d’être bénévole aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Dans cette contribution, il nous explique cette expérience inoubliable.
«Je m’appelle Mouhamadou Moustapha Sall, originaire du Sénégal et résidant actuellement aux États-Unis. J’ai eu le privilège de participer en tant que volontaire aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Pendant deux semaines, j’ai travaillé avec l’équipe de présentation des sports à la Paris South Arena, un lieu unique accueillant quatre sports – handball, volleyball, haltérophilie et tennis de table – avec le soutien de plus de 2 000 volontaires.
Cette expérience a apporté une valeur significative à ma carrière de manager dans le domaine du sport et de l’événementiel, ayant travaillé sur des événements multi-sports internationaux et continentaux, et plus récemment en tant que superviseur d’événements dans les compétitions de la FIBA 3X3 U23 Nations League, Amériques – Mexico City.
Mon parcours a commencé le 16 novembre 2023, lorsque j’ai été sélectionné pour le programme de volontariat de Paris 2024. Les sessions de formation en ligne et de préparation étaient bien organisées, nous assurant que nous étions prêts pour nos rôles. Le soutien apporté aux volontaires pendant les Jeux, du transport aux briefings quotidiens, nous a motivés à donner le meilleur de nous-mêmes aux côtés des athlètes et des spectateurs.
Les moments les plus mémorables ont été de voir la joie et la fierté sur les visages de mes collègues et des athlètes, notamment lors des finales de volleyball, où l’équipe masculine de France a remporté la médaille d’or. L’atmosphère était électrique, une véritable expérience à vie.
Ce n’était pas ma première expérience olympique ; j’ai eu le privilège d’assister aux Jeux Olympiques de Londres 2012. À cette époque, j’ai collaboré avec l’ACNOA sur leur projet Africa Village, et j’ai également représenté la marque JSPORTS, un leader reconnu dans le domaine de l’équipement sportif en Afrique, en assistant 16 CNO/CNP africains avec lesquels ils étaient partenaires. Ces expériences ont nourri ma passion pour la gestion sportive et m’ont inspiré à créer ma propre société de conseil en sport, SIREM SPORTS, où je suis devenu un pionnier dans la promotion du basketball FIBA 3×3 au Sénégal. De plus, pendant la pandémie de COVID-19, j’ai lancé les web conférences Africa Talk Sports pour soutenir le mouvement olympique et paralympique africain.
Je suis fier que nous, les volontaires de Paris 2024, ayons joué un rôle significatif dans le succès des Jeux, en créant des souvenirs durables et un héritage. Participer en tant que volontaire à Paris 2024 a été une opportunité unique qui m’a permis de nouer des liens avec des personnes du monde entier, d’acquérir de nouvelles compétences et de vivre des expériences inestimables.
Un merci sincère à toute l’équipe du comité d’organisation de Paris 2024, en particulier le département des volontaires. Cette expérience partagée est quelque chose que nous porterons avec nous pour toujours».
LE DG DE L’ASER «SACRIFIE»L’ENTREPRISE SENEGALAISE AAE POWER SENEGAL POUR LES BEAUX YEUX DE L’ESPAGNOLE AAE POWER EPC
91 milliards de francs CFA, deux entreprises en conflit et une agence gouvernementale sur la sellette. Le projet d'éclairage de 1740 villages tourne au cauchemar diplomatique entre Dakar et Madrid
Le Premier ministre espagnol, présent à Dakar pour discuter principalement de migration clandestine, sera-t-il content de savoir qu’une entreprise espagnole, Aae Power Epc, est en train de faire des misères à une entreprise sénégalaise, Aae Power Sénégal, sur un marché d’électrification rurale de 91 milliards de frs. Toutefois, quel que soit son sentiment sur cette affaire, Pedro Sanchez pourrait hausser les épaules et dire que ces misères se font aussi avec la complicité des responsables de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER) dont le jeune directeur général, Jean-Michel Sène, a fait fi des organes de régulation qui avaient ordonné la suspension de ce marché. Et pire, il a avalisé, ce mardi 27 août, l’entreprise espagnole au détriment de la sénégalaise sur ce marché à plus de 91 milliards.
Du Jub, Jubanti et Jubbal, on n’en connait à l’Aser que le jubbanti mais certainement pas le jubbal. Le jeune directeur général de cette agence, Jean-Michel Sène, a avalisé, avec le président de AEE POWER EPC, le sieur Jose Angel Gonzalez Tausz, ce mardi 27 août, en grande pompe médiatique, la signature d’un accord de renégociation du contrat de marché N T029/24-Dk pour l’électrification de 928 localités de notre pays pour un coût global de 91.833.980000 francs cfa. «Grâce à une revue et correction de certains items du bordereau de prix, le nombre de villages à électrifier passe à 1740 en lieu et place de 1500 initialement prévus dans les derniers calculs effectués) etle financement des points ci-dessus:-le transfert de compétence parla formation en alternance de jeunes élèves et étudiants de tous les corps en rapport avec le projet (élèves ingénieurs et étudiants) au Sénégal; - l’intégration d’une unité de gestion de projet qui prendra en compte l’appui institutionnel des différentes parties prenantes du projet (ASER, SENELEC, MINISTÈREDE TUTELLE); l’intégration de l’électrification de l’île de Carabane, 50%de contenu local, plafond maximum autorisé par l’ OCDE, dans le cadre d’un financement crédit acheteur. Il appartiendra à l’ASER de réexaminer la répartition des villages. Une extension du délai de 3 mois au-delà du délai contractuel lié au changement intervenu à la direction de l’ASER» a indiqué le nouveau patron de l’ASER Jean Michel Sène à l’occasion de cette cérémonie de signature. Assurément on a envie d’applaudir les prouesses du nouveau jeune directeur général de ‘ASER qui a réussi à faire du « Jubanti ». Parce que le tableau est vraiment beau si on se limitait seulement à ce niveau.
Du jubanti, mais pas de Jubbal
Hélas, le directeur général de l’Aser a pêché dans le « Jubbal ». Il a gardé le silence sur le conflit ouvert qui oppose le bénéficiaire du contrat Aae, power Epc (Espagne) et Aee Power Sénégal, son partenaire sénégalais. Le projet d’électrification rurale a été initié par AEE POWER SENEGAL S.A, une société de droit sénégalais détenue à 100% par des actionnaires sénégalais avec le concours de l’Etat du Sénégal et de la Banque SANTANDER. Il convient de rappeler que ce projet, qui revêt une importance capitale pour le développement des zones rurales de notre pays, est né de la volonté de AEE POWER SENEGAL S.A de contribuer activement à l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens en milieu rural. En effet, dès le début de l’année 2022, AEE POWER SENEGAL S.A amené les premières études de faisabilité, élaboré le cadre conceptuel du projet et mobilisé les ressources nécessaires pour sa matérialisation.
En tant que promoteur du projet, AEE POWER SENEGAL S.A a pu convaincre les autorités de notre pays de la nécessité de l’accompagner. C’est ainsi que le ministère des Finances et du Budget avait donné mandat à la banque SANTANDER pour la structuration d’un financement pour l’électrification rurale dans les régions de Kaffrine, Kédougou, Tambacounda, Louga et Saint Louis mais aussi de mener toutes les démarches auprès de l’Agence de Crédit à l’Export (CESCE) et du ministère des Affaires Economiques du Royaume d’Espagne.
AEE POWER Espagne a été associée à ce projet par les responsables de AEE POWER SENEGAL uniquement pour qu’elle apporte le financement qui reste une condition incontournable pour finaliser une offre spontanée où, en général, l’autorité contractante intéressée par la proposition du secteur privé ne dispose pas du budget nécessaire à la réalisation du projet.
Dans la genèse des faits, c’est à la suite d’une offre spontanée négociée que la société espagnole Aae Power Epc a signé avec l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER) un contrat portant livraison d’équipements et réalisation de service pour l’électrification de localités au Sénégal d’un montant de 91 milliards 833 millions 980.000 frs. Dans ce cadre, AAE Power Ecp a signé avec AAE Power Sénégal un « contrat de prestation de services et de fournitures de poteaux électriques » dans lequel il est convenu que AAE Power Sénégal intervienne à titre de mandataire et prestataire autonome de AAE Power ECP.
Seulement voilà, juste après avoir perçu 36 milliards de frs de l’ASER, soit 40% du montant du marché de plus de 91 milliards, comme avance de démarrage, l’entreprise espagnole a changé complètement d’attitude. Elle n’a pas répondu pas à la requête d’AAE Power Sénégal qui lui demandait de lui reverser le montant reçu pour lui permettre de démarrer les travaux à temps, gage de respect des délais contractuels. Malheureusement pour l’entreprise sénégalaise, AAE Power, qui connait des difficultés dans son pays, n’en croit pas ses yeux d’une telle aubaine que représentent les 36 milliards de francs. Elle fait d’abord le mort avant de notifier à sa partenaire sénégalaise sa décision de…résilier tous les contrats conclus précédemment entre elles. Un coup de poignard mortel pour l’entreprise sénégalaise qui risque de ne plus jamais se remettre d’une telle trahison.
Saisie d’un recours par AAE Power Sénégal, l’Autorité de régulation de la commande publique (Arcop) oppose son véto. Dans une décision rendue le 03 juillet 2024 à travers son Comité de règlement des différends (CRD), l’ARCOP ordonne donc la suspension de la décision de résiliation du contrat signé entre AEE Power EPC et AAE Power Sénégal et la saisine de AEE Power pour sa version des faits, malgré le fait que, lors de la procédure, Aee Power Sénégal a ouvertement accusé Aae Power Epc d’avoir fabriqué des faux documents pour ternir son image. Mais cette décision de l’Arcop a été ignorée par la nouvelle direction générale de l’Aser qui a pris fonction en début juillet. Jean Michel-Sène fait face à son premier dossier concernant une affaire qui avait été négociée par l’ancienne direction et qui s’était conclue par la signature d’un Engagement entre AAE Power Epc, AAE Power Sénégal et l’ASER en date du 25 novembre 2023 par lequel il est précisé que AEE Power EPC donne mandat à son mandataire-prestataire AEE Power Sénégal d’assurer l’acquisition des poteaux électriques en béton armé pourl’exécution du projet d’électrification rurale dans 928 localités du Sénégal . Mieux ou pire, l’Arcop a été tenue hors du champ de cette surprenante renégociation intervenue après les séjours fréquents du Dg de Aee power epc au Sénégal. Malgré ces fréquents séjours dans notre pays, il a refusé de répondre à toutes les convocations de l’Arcop qui avait entamé une conciliation.
Le jeu trouble du DG de l’ASER
En désespoir de cause, Aee Sénégal a décidé de porter cette affaire devant la justice car, au final, elle aura investi beaucoup d’argent pour rien. Qui plus est, Aee power epc aurait intégralement dépensé l’avance de 36 milliards, payée en toute illégalité pendant la transition. Seulement en s’installant à la tête de l’ASER, Jean Michel Sène ne pouvait ignorer le contentieux entourant ce dossier. Pourquoi s’est-il borné à faire du Jubbanti pour renégocier le contrat de AAE Power EPC en oubliant l’entreprise sénégalaise AAE Power Sénégal, une entreprise de droit sénégalais à 100% constituée par des investisseurs nationaux qui se sont sacrifiés pour arriver à ce niveau. La préférence locale est foulée au pied par le jeune directeur général Jean Michel Sène qui n’a pas fait dans le jubbal sur ce dossier. En ignorant totalement la décision de l’ARCOP, il fragilise un organe de régulation qui a besoin d’être soutenu par les hautes autorités de ce pays.
L'INCOMPREHENSIBLE MESURE DE LA FIBA
L’entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal masculine de basket des moins de 18 ans, Parfait Adjivon a dénoncé, mercredi à Dakar, les mesures de restriction de la FIBA-monde qui empêchent aux binationaux de défendre leurs pays d’origine.
Dakar, 28 août (APS) – L’entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal masculine de basket des moins de 18 ans, Parfait Adjivon a dénoncé, mercredi à Dakar, les mesures de restriction de la FIBA-monde qui empêchent aux binationaux de défendre leurs pays d’origine.
‘’Il y a une certaine injustice par rapport aux binationaux. Des enfants qui sont de père et de mère sénégalais et qui ne peuvent pas venir défendre les couleurs de leur pays et on les prend pour des naturalisés’’, a-t-il regretté.
Adjivon s’exprimait lors de la cérémonie de remise du drapeau national par le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khary Diène Gaye, à l’équipe nationale du Sénégal de basket des moins de 18 ans, en partance à l’Afrobasket masculin de la catégorie à Pretoria en Afrique du sud (2-14 septembre).
Le règlement de la FIBA dit qu’un joueur binational doit disposer du passeport de son pays d’origine avant d’avoir l’âge de 16 ans pour être éligible au même titre que les nationaux.
‘’Je demande aux fédérations africaines de se battre pour qu’on supprime ce règlement. Le football l’a réussi et nous espérons que le basket fera tout pour que cette disposition disparaisse’’, a-t-il dit.
Pour Parfait Adjivon, le Sénégal a ‘’un bon potentiel de joueurs à l’extérieur , notamment en France et au Canada. C’est injuste qu’ils ne peuvent pas participer parce qu’ils n’ont pas eu de passeport de leur pays avant 16 ans’’.
‘’La preuve, lors de notre stage de préparation, 120 jeunes ont tapé à la porte de l’équipe nationale. Il fallait faire une présélection.
L’équipe nationale de basket des moins de 18 ans quitte Dakar jeudi pour Pretoria en Afrique du sud. Le Sénégal est dans la poule A avec le Mali, la Cote d’Ivoire et le Cameroun.
POUR CONTRER L'INSÉCURITÉ
Le Premier ministre Ousmane Sonko a ”jugé utile”, mercredi en Conseil des ministres, de renforcer le dispositif sécuritaire, ”face aux actes de délinquance constatés au cours des dernières semaines’’.
Dakar, 29 août (APS) – Le Premier ministre Ousmane Sonko a ”jugé utile”, mercredi en Conseil des ministres, de renforcer le dispositif sécuritaire, ”face aux actes de délinquance constatés au cours des dernières semaines’’.
‘’Dans sa communication, le Premier ministre, tout en relevant les efforts continus déployés par le Gouvernement pour la sécurisation des populations, a jugé utile d’assurer le renforcement du dispositif, face aux actes de délinquance constatés au cours des dernières semaines’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
Une série de meurtres défraie la chronique à Dakar depuis le 20 août avec le double meurtre à Pikine, dans la banlieue de Dakar, du célèbre danseur Abdoul Aziz Ba dit ‘’Aziz Dabala’’ et du jeune Waly, son colocataire. Les présumés mis en cause dans cette affaire, 7 personnes au total, ont été placés sous mandat de dépôt, mercredi.
Un chauffeur de taxi été mortellement atteint par balle dans une agression à Grand-Yoff. A Bargny, dans le département de Rufisque, une jeune portée disparue, a été retrouvée morte.
L’ETAT DANS L'OPTIQUE DE PREPARER LA RELEVE
Le président de la Fédération sénégalaise de basketball (FSBB), Babacar Ndiaye, a demandé mercredi à l’Etat d’intervenir davantage dans la formation de la petite catégorie, en vue d’assurer la relève dans cette discipline.
Dakar, 28 août (APS) – Le président de la Fédération sénégalaise de basketball (FSBB), Babacar Ndiaye, a demandé mercredi à l’Etat d’intervenir davantage dans la formation de la petite catégorie, en vue d’assurer la relève dans cette discipline.
“Nous voulons une intervention beaucoup plus poussée de l’Etat dans la formation de la petite catégorie pour assurer la relève. Si, aujourd’hui, nous avons des Jean-Jacques Boissy, un international sénégalais en vue, c’est parce que nous avons pris part à plusieurs éditions de l’Afrobasket”, a-t-il dit.
M. Ndiaye s’exprimait lors de la remise du drapeau national à l’équipe nationale du Sénégal de basket des moins de 18 ans, à Dakar, une cérémonie présidée par la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khary Diène Gaye.
L’équipe sénégalaise est en partance pour l’Afrobasket masculin des moins de 18 ans, qui se déroulera à Pretoria, en Afrique du Sud, du 2-14 septembre.
Selon le président de la FSBB, le Sénégal peut compter sur “un bon potentiel” dans cette catégorie.
Il a rappelé que lors de sa participation au tournoi de pré-qualification à la prochaine Coupe du monde de basket féminin prévue à Berlin en 2026, le Sénégal était présent à Kigali (19-25 août) avec dans ses rangs “deux jeunes joueuses issues des U18 : Néné Ndiaye et Sabou Guèye”.
D’autres jeunes joueuses “tapent à la porte de l’équipe nationale”, a-t-il assuré. C’est pourquoi, il a demandé ”une assistance beaucoup plus poussée de l’Etat” pour leur permettre de participer aux compétitions U16 et autres.
La ministre des Sports a promis que son département va travailler avec la fédération afin de “garantir une formation de qualité et assurer la relève”.
“J’invite la fédération à insister sur le travail à la base. La prise en charge des jeunes constitue une priorité de notre programme de développement du sport”, a-t-elle souligné.
Selon Mme Gaye, le sport de haute performance “est une des priorités de l’Etat, mais avant de parler de cela, il faut un développement du sport à la base et des lieux de pratiques”.
“Dans les communes, il n’existe pas de lieux de pratique du sport et sans cela, nous ne pouvons pas parler de développement du sport à la base, alors que c’est sur la petite catégorie que nous comptons nous appuyer pour accompagner le développement de l’élite”, a-t-elle dit.