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17 novembre 2024
22 BLESSÉS, DONT 10 GRAVES DANS UN ACCIDENT À GANDON
Selon le Capitaine Ibrahima Camara de la brigade des sapeurs-pompiers de Saint-Louis, l’accident implique un minicar en direction de Saint-Louis, qui est entré en collision avec un véhicule de la gendarmerie en patrouille.
Un accident de la circulation s’est produit mercredi vers 23h à Gandon, près de Saint-Louis, causant 22 blessés, dont 10 dans un état grave.
Selon le Capitaine Ibrahima Camara de la brigade des sapeurs-pompiers de Saint-Louis, l’accident implique un minicar en direction de Saint-Louis, qui est entré en collision avec un véhicule de la gendarmerie en patrouille.
Toutes les victimes ont été évacuées à l’hôpital régional de Saint-Louis, a-t-il précisé.
LES FEMMES ONT UN FAIBLE ACCÈS AUX FINANCEMENTS VERTS
Malgré leur rôle crucial dans l'agriculture et la lutte contre le changement climatique, elles restent largement exclues des financements verts. Seuls 3% de l'aide climatique mondiale leur sont dédiés, selon Elena Ruiz d'ONU Femmes.
Saly, 29 août (APS) – Les femmes ont un accès relativement faible aux financements verts, a déclaré à Saly (Mbour Ouest), Elena Ruiz, Conseillère politique du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de ONU Femmes.
‘’Il y a beaucoup de femmes qui s’activent dans l’agriculture. Cependant, nous constatons qu’elles n’ont pas accès aux financements verts”, a dit Elena Ruiz.
Elle a noté aussi la faible présence des femmes dans les transports durables, dans les activités qui génèrent plus de revenus et à haute valeur ajoutée.
Citant les “données disponibles” elle a affirmé que seuls 3% de l’aide climatique officielle au développement sont réservés aux femmes. ‘’ Une tendance qu’il faut combler’’, a-t-elle ajouté.
Mme Ruiz prenait part, mardi, à un atelier de renforcement de capacités sur le genre et l’économie verte, organisé par la Direction du changement climatique, de la transition écologique et des financements verts (DCCTEFV).
Selon Colonel Papa Assane Ndiour, le conseiller technique principal du ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, ‘’ les femmes sont des parties prenantes puissantes” dans la mise en œuvre de solutions à faible émission de carbone.
Ce qui fait d’elles des “agents de changement importants dans la lutte contre le réchauffement climatique et de façon plus globale, dans la préservation de l’environnement’’.
‘’Il est, dès lors, important de lier la durabilité environnementale à l’égalité de genres et l’autonomisation des femmes, lorsqu’on veut aider les communautés à faire face aux changements climatiques’’, a souligné l’officiel.
C’est dans ce cadre, a poursuivi M. Ndiour, que ‘’ le ministère de l’Environnement et de l’Ecologie s’engage à accompagner cet aspect genre pour l’économie verte, à travers la priorisation du volet renforcement de capacités et le partage de connaissances avec tous les acteurs’’.
UN PRODUCTEUR SÉNÉGALAIS LANCE UN FESTIVAL DE CINÉMA AFRICAIN À DENVER
Ousmane Ndoye, basé à Denver depuis plus de 25 ans, inaugure le ‘’Colorado Diasporic Film Festival’’ pour mettre en lumière la diversité du cinéma africain. Cet événement de quatre jours vise à promouvoir les talents de la diaspora aux États
Dakar, 29 août (APS) – Le producteur et réalisateur sénégalais Ousmane Ndoye, établi à Denver, aux Etas-Unis, depuis plus de 25 ans, lance, ce jeudi, la première édition du ‘’Colorado Diasporic Film Festival’’ dont l’objectif est de célébrer la richesse et la diversité du cinéma africain, a-t-on appris de source officielle.
Cet évènement, qui se tient sur quatre jours, du 29 août au 1er septembre, ambitionne de ‘’rendre un vibrant hommage au cinéma africain’’, précise l’initiateur, cité dans un communiqué transmis à l’APS.
M. Ndoye, fondateur de la société de production ‘’Askkanwii Filmmaking Hub Incubator’’, souligne que cette première édition marque une étape importante dans la promotion des œuvres cinématographiques de la diaspora africaine aux États-Unis.
Selon lui, ”ce festival s’inscrit dans une démarche de valorisation et de transmission du patrimoine culturel africain. Il offre une opportunité précieuse pour le public de découvrir des récits puissants, des perspectives nouvelles et des œuvres artistiques qui reflètent la diversité des expériences africaines’’.
‘’Colorado Diasporic Film Festival’’, qui en sera à sa première édition, va être, selon son initiateur, un évènement annuel et continuera de ‘’faire connaître et apprécier la créativité et le talent des cinéastes africains’’.
Durant quatre jours, les participants pourront assister à des projections de films, des discussions avec des réalisateurs et des ateliers de formation.
‘‘Le documentaire ‘’El Maestro Laba Sosseh’’, sorti en 2021et réalisé par le cinéaste sénégalais Macky Madiba Sylla, sera projeté en ouverture.’’, a fait savoir Ousmane Ndoye.
Ce film de plus d’une heure, qui retrace la vie et l’œuvre du premier disque d’or africain, est un vibrant hommage à l’illustre musicien qu’était Laba Sosseh (1943-2007).
‘’Il résonne comme un symbole fort de la culture et de l’histoire africaine’’, estime M. Ndoye présenté comme ‘’fervent défenseur de la culture africaine’’.
Par Ibou FALL
LA SEMAINE OU SENGHOR SE RETOURNE DANS SA TOMBE
Les émotions fortes, au palais, ça devient de la routine ? Alioune Tine, que l’on a tendance à oublier depuis le 24 mars 2024, s’épanche. Il allume une première mèche il y a de cela des semaines
Les émotions fortes, au Palais, ça devient de la routine ? Alioune Tine, que l’on a tendance à oublier depuis le 24 mars 2024, s’épanche. Il allume une première mèche il y a de cela des semaines… Depuis quelque temps, dit-il, il a l’impression d’assister à une transition vers un régime Pastef. Le qualificatif «totalitaire» est sous-entendu, mais cela n’échappe pas à ceux qui lisent les pointillés.
Le contraire devrait être plutôt étonnant, n’est-ce pas ?
De 2021 à 2024, le manitou d’Afrikajom Center n’économise aucun effort pour alerter l’opinion mondiale : la dictature Macky Sall foule aux pieds les droits de l’Homme, comprenez son fonds de commerce, juste pour que l’occupant du palais rempile pour un troisième et illégitime mandat. Le complot d’Etat ne fait pas l’ombre d’un doute à ses yeux, la preuve par les milliers de «prisonniers politiques» entassés dans les geôles de cet infâme régime.
Faire libérer Ousmane Sonko, que le Peuple plébiscite avant la présidentielle de 2024, finit par être sa raison d’exister.
Facile d’imaginer son bonheur quand le duo «Sonko môy Diomaye», fraîchement élargi de prison par le sanguinaire dictateur Macky Sall, décroche la timbale le 24 mars 2024…
Logiquement, le nouveau régime, qui promet de dissoudre les institutions aussi inutiles que budgétivores, en plus de nettoyer le Palais de justice, devrait instituer une Haute autorité des droits de l’Homme à l’intention de Alioune Tine, qui abriterait la maison des lanceurs d’alerte dont il serait le parrain. Plus on est de fous…
Ce sont des précautions indispensables avant de lancer l’hallali qui signe l’arrêt de mort des prédateurs de l’économie. Il ne faudrait pas, quand leur sang impur aura giclé sur les murs, que l’on accuse le nouveau régime d’assouvir de mesquines rancunes personnelles à l’encontre des journalistes, promoteurs immobiliers, magistrats, officiers de l’armée, gendarmes et policiers.
Apparemment, les appels du pied et les clins d’yeux du droit-de-l’hommiste suprême laissent indifférent le nouveau maître du pays, Ousmane Sonko.
C’est peut-être le moment d’attendrir le président malgré lui, Diomaye Faye, à propos duquel ses électeurs demandent ce qui peut le sortir de sa torpeur. Il ne voyage même plus, puisque c’est «le meilleur Premier ministre de tous les temps» qui prend ses aises dans l’avion présidentiel à 60 misérables milliards Cfa dont la vente construirait les hôpitaux et lycées que le peuple réclame, sans parler de chacun de ses voyages dont le coût équivaudrait à celui d’une école.
L’ivresse du pouvoir, sans doute, parce que manifestement, ces bons messieurs du nouveau pouvoir ne se souviennent plus de leurs promesses de campagne. Sauf d’une : la dissolution du Cese et du Hcct, qui ont le mauvais goût de passer pour des sinécures au bénéfice de la clientèle politique de Macky Sall.
Et donc, juste au moment où la torpeur du président de la République commence à inquiéter, ne voilà-t-il pas qu’il nous sort une de ces décisions dont il a le secret… Une lettre demande à l’Assemblée nationale de se réunir au plus tôt pour examiner son projet de loi qui vise à dissoudre dans l’acide les deux institutions. Foin du Règlement intérieur qui empêche son Premier ministre de présenter sa Déclaration de politique générale, même s’il vient de subir le lifting demandé.
La passe d’armes qui s’annonce haletante entre l’Exécutif et le Législatif ne fait donc que commencer.
Cela dit, le sommeil éternel du poète Président doit être sacrément agité ces derniers temps… Passons sur l’exploit retentissant de l’intrépide reporter qui tend son micro à la lauréate du dernier Concours général pour lui demander ce que ça lui fait d’être la risée de la cérémonie…
Ah, c’est du joli, l’évolution des espèces, dans le journalisme…
Cette semaine, j’en mettrais la main au feu, Léopold Sédar Senghor, paix à son âme malgré tout, doit se retourner dans sa tombe. La légende raconte qu’à son entourage, du temps de son magistère, il professe «qu’une lettre sans faute d’orthographe est un signe de bonne éducation».
Que doit-on penser du niveau de savoir-vivre des actuels occupants du palais de l’avenue… Léopold Sédar Senghor ?
La lettre en date du 31 juillet 2024, avec entête de la présidence de la République, signée de son directeur des Moyens généraux, avec ampliation au maître de céans, le président de la République soi-même, et au Secrétaire général de la présidence, est un petit bijou d’hérésie républicaine.
Le chef d’œuvre serait la réponse concernant une sollicitation sujette à controverse à Touba. Les hôtes qui viennent d’ailleurs pourraient-ils, aux frais de la princesse, être logés au King Fahd ?
La réponse est sèche. C’est non. Le Palais n’a pas l’intention de gaspiller l’argent public, argue-t-il.
Chéchia basse
Problème, sur la forme, surtout, avec un passage qui laisse songeur : «(…) Votre courrier par la laquelle vous sollicitez (…).» Et, plus loin, le refus «d’honorer votre requête» qui ne fait pas honneur à son rédacteur, lequel ne manque pas de suite dans les idées. Le calvaire ne prend fin qu’avec «l’assurance de nos salutations les plus distinguées»
Bien entendu, chez les Mourides, la fin de non-recevoir qui fait le tour des réseaux sociaux ne manque pas de susciter des réactions, depuis le porte-parole du khalife qui affirme qu’aucune requête dans ce sens ne vient de Touba, jusqu’aux modestes disciples aux yeux desquels refuser un service au bénéfice du Magal de Touba est une offense impardonnable.
Le DMG de la présidence, Cheikh Oumar Diagne, qui tient à ce qu’on parle de son auguste personne, prend soin de se fendre d’une vidéo pour enfoncer le clou… «On» lui aurait demandé de se rendre à Touba pour se faire photographier en compagnie du khalife pour faire taire les rumeurs qui lui prêtent de sombres desseins à l’encontre des confréries.
Ben, lui, bien au contraire, tient à ce que ça se sache… Et donc, alors que personne ne lui demande rien, il persiste et signe afin que nul n’en ignore.
Question à cent francs… Quelle faute professionnelle est la plus impardonnable : les fautes d’orthographe dans un courrier de la Présidence ou l’étalage des états d’âme d’un collaborateur du président de la République dont les courriers circulent sur les réseaux sociaux ?
Vous avez jusqu’aux prochaines Législatives pour y répondre…
AFFAIRE BOFFA BAYOTTE, LA PERPÉTUITÉ CONFIRMÉE EN APPEL POUR RENÉ BASSÈNE
Selon Me Sow, le journaliste ‘’dispose d’un délai de 15 jours pour pouvoir faire appel et contester la décision” de la Cour d’appel.
Ziguinchor, 29 août (APS) – La chambre criminelle de la Cour d’appel de Ziguinchor a confirmé jeudi la réclusion criminelle à perpétuité prononcée en première instance à l’encontre du journaliste René Bassène, et acquitté Oumar Ampoï Bodian, membre présumé du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), dans l’affaire de la tuerie de Boffa Bayotte, a constaté l’APS.
“Oumar Ampoï Bodian a été condamné en perpétuité en première instance, et la Cour d’appel de Ziguinchor a estimé ce jeudi qu’il n’était pas coupable. Donc, Oumar Ampoï Bodian est acquitté”, a exulté son avocat, Me Pape Samba Sow.
Mais, il a en revanche signalé que “la décision a été confirmée relativement à la complicité d’assassinat pour René Bassène, et la peine de réclusion criminelle à perpétuité confirmée”.
Selon Me Sow, le journaliste ‘’dispose d’un délai de 15 jours pour pouvoir faire appel et contester la décision” de la Cour d’appel.
“Je suis très satisfait parce que je défendais Oumar Ampoï Bodian. J’étais convaincu qu’il n’était pas coupable. Aujourd’hui, nous sommes très satisfaits. Et c’est dommage pour René Bassène”, a-t-il réagi.
Il a précisé qu’après ce verdict en appel, la seule voie qui s’offre au journaliste est ‘’le pourvoi en cassation’’.
“Mais il va falloir qu’on puisse avoir la motivation de la Cour d’appel relativement à la décision qui a été rendue pour apprécier d’une nécessité de faire un appel”, a-t-il cependant indiqué.
Le journaliste René Bassène et Oumar Ampoï Bodian, membre présumé du MFDC, avaient été condamnés, le 13 juin 2022, à la réclusion criminelle à perpétuité dans l’affaire de la tuerie de Boffa Bayotte.
Le Tribunal de grande instance de Ziguinchor avait également condamné à cette même peine le chef de guerre César Atoute Badiate, dans le cadre de cette même affaire remontant au 6 janvier 2018.
A l’exception de M. Badiate, jugé par contumace et sous le coup d’un mandat d’arrêt, tous les autres condamnés sont en détention.
Deux autres accusés avaient écopé d’une peine de six mois de prison avec sursis pour détention d’armes sans autorisation. Les dix autres mis en cause avaient été acquittés.
Les accusés étaient poursuivis pour 14 chefs d’inculpation, dont association de malfaiteurs, participation à un mouvement insurrectionnel et complicité d’assassinat.
Le 6 janvier 2018, 14 coupeurs de bois avaient été tués dans la forêt de Boffa Bayotte, au sud de Ziguinchor, non loin de la frontière avec la Guinée Bissau.
René Caprin Bassène et Omar Ampoi Bodian, condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité dans l’affaire de la tuerie de Boffa Bayotte, avaient nié toute implication lors du procès en appel ouvert en juillet dernier.
Après les plaidoiries de la première audience en appel fin juillet, le ministère public avait requis l’acquittement de René Capain Bassène et d’Omar Ampoi Bodian pour les charges de participation à un mouvement insurrectionnel et de sortie irrégulière de correspondance.
En revanche, il avait requis le maintien des autres charges pesant contre eux, dont l’association de malfaiteurs et la complicité d’assassin, tout en demandant de reconduire la peine prononcée à leur encontre en première instance.
Ce jeudi 29 août, la Cour d’appel a finalement confirmé la peine de réclusion criminelle à perpétuité pour René Bassène et a acquitté Oumar Ampoï Bodian.
IL PEUT APPORTER UNE PLUS-VALUE A L’ATTAQUE SENEGALAISE
Pour le directeur technique de Teungueth FC, Badara Sarr, la nomination de l’ancien technicien de Niary Tally est justifiée. d’ailleurs, il pense que l’ancien attaquant va apporter une plus-value au technicien aux dreadlocks.
Nommé premier adjoint d’Aliou Cissé, Pape Thiaw a une opportunité de montrer une nouvelle fois ses capacités à diriger une équipe. Pour le directeur technique de Teungueth FC, Badara Sarr, la nomination de l’ancien technicien de Niary Tally est justifiée. d’ailleurs, il pense que l’ancien attaquant va apporter une plus-value au technicien aux dreadlocks.
A quelques jours du début du regroupement de l’équipe nationale du Sénégal en direction des matchs contre le Burkina Faso (6 septembre) et le Burundi (9 septembre) comptant pour les deux premières journées des éliminatoires de la CAN2025, la Tanière a connu un réaménagement au niveau du staff technique. Pape Thiaw est l’heureux bénéficiaire puisqu’il a hérité du poste de Régis Bogaert. Ancien entraîneur de l’équipe nationale locale, il devient ainsi le premier adjoint de Cissé. Pour Badara Sarr, cette nomination de l’ancien technicien Niary Tally est justifiée. «Pape Thiaw, par rapport à son parcours, a eu à faire ses preuves avec l’équipe nationale locale. Il est dans la direction technique depuis quelques années. Il a eu à travailler avec certains clubs et il a une certaine expérience. Il était dans le staff et n’oublions pas ce qu’il a eu à faire avec l‘équipe nationale locale. Il a remporté le Chan. Cela veut dire qu’il a de la compétence. Il n’est pas en terrain inconnu. Il peut apporter un plus à l’attaque sénégalaise », a fait savoir le technicien sénégalais.
PAPE THIAW, NOUVEL HOMME DE CONFIANCE D’ALIOU CISSE
Il ajoute que ces deux hommes se connaissent très bien. « Pape Thiaw est dans la Tanière depuis longtemps. Il peut apporter son vécu. Il fait partie de la génération d’Aliou Cissé. Ils ont certainement des affinités et c’est un homme de confiance. » D’ailleurs, il pense qu’avec les carences sur le plan de l’attaque, Pape Thiaw peut apporter un plus dans ce secteur. « Pape Thiaw peut apporter beaucoup de choses à la ligne d’attaque des Lions. Souvent, il s’occupait des attaquants dans les entraînements. Aliou Cissé en tant qu’entraineur principal et Pape Thiaw comme adjoint, c’est uniquement bénéfique », a ajouté l’actuel directeur technique de Teungueth FC.
Depuis qu’Aliou Cissé est à la tête de la sélection sénégalaise, c'est Régis Bogaert qui s'occupe le plus souvent des terrains. Mais, de l’avis de Badara Sarr, le départ du Français n’a pas posé de problèmes pour la préparation des matchs des Lions. « Il y avait une confiance entre Régis Bogaert et Aliou Cissé. Même si c’était Régis qui digérait les entraînements, je me dis que c’était déjà planifié avec le sectionneur national. Ça sera pareil avec Pape Thiaw et Aliou Cissé. Ils vont se partager les tâches. Généralement, dans les clubs et les sélections, c’est comme ça. Le programme est concocté par l'entraîneur principal et ses adjoints et chacun sait ce qu’il fait. Mais quand il s’agit de schémas tactiques, il y a l’intervention de l'entraîneur principal. C’est lui qui s’occupe des systèmes de jeu », a affirmé M. Sarr.
Formé au Sénégal, Pape Thiaw a intégré le Centre de formation de l’AS Saint-Étienne, en France, où il passe près de quatre ans. Après avoir traversé les Alpes, il fait les beaux jours de Lausanne Sport, du RC Strasbourg puis du FC Metz. Il quitte la Lorraine pour rejoindre l’Espagne avec le Deportivo Alavés, avant une ultime saison en France sous les couleurs de Créteil, en 2007/08. Champion d’Afrique avec l’équipe nationale locale, Pape Thiaw prend donc des galons avec la sélection sénégalaise.
FINI LA PÊCHE AUX ARRANGEMENTS
La ministre des Pêches, Fatou Diouf, lance une offensive sans précédent contre les infractions maritimes. Sa circulaire, un véritable coup de semonce, exige le paiement immédiat des amendes sous peine de sanctions sévères
La ministre des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires demande aux armateurs de navires de pêche industrielle de s’acquitter, dans les délais, des amendes prononcées pour des infractions de pêche conformément à l’avis de la Commission consultative des infractions. Suite à de nombreuses demandes d’annulation et de paiement par moratoire des amendes, Dr Fatou Diouf précise, dans une circulaire, qu’aucune disposition des lois et règlements en vigueur, notamment du Code de la pêche maritime et de son décret d’application, ne donne de telles prérogatives à son département.
Que les armateurs des navires de pêche industrielle qui ont été arraisonnés pour diverses infractions se le tiennent pour dit. L’Etat a instruit le gouvernement de faire appliquer la loi dans toute sa rigueur. Par conséquent, aucune demande d’annulation, aucun paiement par moratoire ne sera autorisé.
C’est du moins ce qui ressort de la circulaire de la ministre des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires du 28 août 2024, adressée aux armateurs des navires de pêche industrielle.
«Suite à de nombreuses demandes d’annulation et de paiement par moratoire des amendes prononcées pour des infractions de pêche conformément à l’avis de la Commission consultative des infractions et après examen des différentes requêtes, je porte à votre connaissance qu’aucune disposition des lois et règlements en vigueur, notamment du Code de la pêche maritime et de son décret d’application, ne donne de telles prérogatives au ministre en charge de la Pêche. Une première correspondance vous avait été adressée à cet effet», mentionne Dr Fatou Diouf. Par ailleurs, note le document, «nous voudrions rappeler que les amendes retenues ne sont pas simplement des sanctions financières, mais également une mesure dans le cadre de la bonne gouvernance visant à dissuader toute pratique de pêche violant les dispositions règlementaires et qui porteraient préjudice à l’exploitation durable de nos ressources halieutiques. En conséquence, nous vous demandons de bien vouloir prendre les dispositions nécessaires afin de vous acquitter des montants des amendes dues dans les délais impartis sous peine de l’application de l’article 101 de la loi 2015-18 portant Code de la pêche maritime». Pour rappel, dans le cadre de la lutte contre la pêche Illicite non déclarée et non réglementée (Inn), la Direction de la protection et de la surveillance des pêches (Dpsp) avait arraisonné 24 navires de pêche de janvier à juillet 2024. Le montant des amendes prévues est compris entre 400 et 559 millions de francs Cfa. Ces navires ont été arraisonnés pour diverses infractions, notamment pour pêche en zone interdite, transbordement illégal de produits de pêche, pêche sans autorisation, non-détention de licence de pêche à bord et pêche et détention d’espèces immatures.
Ces mesures strictes, conformes à la réglementation en vigueur, sont prises à l’encontre des contrevenants, afin d’assurer la durabilité des ressources halieutiques.
Ce qui, aux yeux de certains acteurs du secteur, constitue un grand pas pour la transparence dans la gestion des ressources halieutiques. Le chargé de plaidoyer des océans à l’Organisation non gouvernementale (Ong) Environmental justice foundation (Ejf), Bassirou Diarra, considère, pour sa part, que «c’est un acte important de transparence de la part de la ministre des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires». De l’avis de M. Diarra, «les demandes d’annulation des amendes prononcées par la Commission nationale des infractions sont irrecevables. Les armateurs avaient l’habitude de donner des prérogatives indues au ministre en charge des Pêches».
Le Secrétaire général du Groupement des armateurs et industriels de la pêche au Sénégal (Gaipes) ne dit pas le contraire.
«C’est une décision que nous apprécions à sa juste valeur. Nous applaudissons des deux mains. Et on encourage l’autorité, la Direction de la protection et de la surveillance des pêches. Ils sont en train de faire un excellent travail», s’est réjoui Alassane Dieng.
LES SACHETS PLASTIQUES, UN PERIL AU SENEGAL
La capitale sénégalaise est sale. Cette ville vitrine à l’instar de plusieurs métropoles de la sous-région ouest africaine fait face à l’envahissement des emballages plastiques. Un véritable problème pour le cadre de vie et un défi pour les dirigeants.
Dakar, la capitale sénégalaise est sale. Cette ville vitrine à l’instar de plusieurs métropoles de la sous-région ouest africaine fait face à l’envahissement des emballages plastiques. Un véritable problème pour le cadre de vie des populations et un grand défi pour les dirigeants.
Le jour s’est à peine levé ce samedi, Josiane, une jeune dame, la trentaine bien remplie, se rend au marché Tilène, un des marchés du populeux quartier de la Médina pour les provisions nécessaires à la préparation du déjeuner familial. Pour cette habituée des lieux, chaque article acheté mérite un emballage, « Chez nous ici au Sénégal, il est recommandé de protéger, de couvrir ce qu’on a acheté pour ne pas le faire savoir de tous et donc on le met dans un sachet pour le couvrir », déclaré cette trentenaire croisée à l’entrée principale du marché. Communément appelé « Mbouss » en wolof, les sachets plastiques sont de petits sacs en plastique pour l’emballage des produits achetés. Il existe sous plusieurs formes avec une variété de couleur. Ce contenant est très prisé pour son coût abordable et sa commodité, « le sachet plastique est très confortable au transport et le prix à l’achat est très abordable. c’est vrai qu’au temps de nos parents, ils utilisaient des bassines ou des sceaux. Mais à force de les remplir de provisions, ça devient pénible à porter », renchérit-elle. ... Pour le sociologue Ibrahima Dia, rentré à de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), l’expansion de ces petits sacs se justifie par sa disponibilité et à moindre coût, « l’utilisation des sachets est liée à des questions économiques et la notion de l’habitude. C’est le fait qu’on ne nous propose pas autres contenants dans les marché et supermarchés pour le transport de nos articles », a-t-il expliqué.
Le sachet plastique est facile d’usage et sa prolifération s’accroit en fonction de la densité de la population. Selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), le Sénégal a importé de la chine, 1645 tonnes de sachet plastique en 2015 et 2280 tonnes en 2016.
Le handicap
Les déchets plastique sont très répandus et leur prolifération est source de pollution.
« Quand les touristes arrivent dans notre pays ou traversent le Sénégal ce qui choquent ce sont les déchets. L’entrée des villes et villages est caractérisée par des tapis infinis de déchets plastiques et c’est très désagréable à la vue », a indiqué l’environnementaliste Adams Tidjani. Poursuivant, le professeur de la faculté des sciences et techniques (FAST) de l’Ucad et par ailleurs directeur d’une université privée à Dakar, a rappelé les motifs de l’échec d’un projet agricole à base de déchets. « À l’époque, on a voulu lancer un programme de fertilisation des sols avec les déchets ménagers …. Mais celui-ci n’a pas prospéré compte tenu de la forte présence des sachets pastiques dans les ordures. Ce qui a empêché la germination des plants. l’eau ne pouvait pas pénétrer le sol et les plantes ne pouvaient pas non plus sortir de terre ».
Le caractère volatile de ses sachets facilite leur voyage au gré du vent. Le plus souvent, les ménagères font recours à ces emballages pour se débarrasser des aliments jugés impropres à la consommation. Un véritable appât pour le bétail.
« Généralement, les sachets contiennent des aliments et dans la quête de nourriture, les animaux vont consommer les sachets. Il y a aussi quelques fois, le pica, un phénomène par lequel l’animal est tenté par une alimentation. A la recherche de minéraux, tout ce qu’il voit il se met à le consommer. De ce fait il consomme les sachets », explique Bocar Hann, vétérinaire à la Société de gestion des abattoirs du Sénégal (SOGAS). L’ingestion du sachets plastiques est un risque pour le bétail. « Ça tue les mouton et les bœufs. Les plastiques ne sont pas digérés et si l’on abat l’animal, les sachets consommés sont intacts», a indiqué Elimane Ndiaye, éleveur rencontré près de son cheptel à Diamaguène, une zone d’élevage et de commercialisation de toute sorte de ruminants, situé dans la banlieue ouest de Dakar. Son constat est confirmé par le vétérinaire. « Les bovins et porcins ne digèrent pas les sachets plastiques. Et dont ils vont s’accumuler au niveau de son estomac. Ce qui réduit considérablement ses capacités d’ingestion», a clarifié Bocar Hann.
Une fois ingurgités, les conséquences sont souvent irréversibles. « Une fois que les sachets plastiques sont consommés, il n’y a pas guérison. Ça tue… », a dit Elimane Ndiaye. Abondant dans le même sens, Bocar Hann a indiqué qu’il n’existe pas de traitement médical. La seule solution possible est la voie chirurgicale pour extraire les sachets plastiques et cela vaut un budget non moins important.
Aucune étude n’évalue la perte du cheptel lié au phénomène. Le seul rapport trouvé est celui du Groupe DEGIMI-VENTIS daté de 1991. Selon ce document, l’action négative des propriétés chimiques sachets sur les animaux fait du péril plastiques une des principales causes de mortalité du bétail au Sénégal où l’élevage représente environ 7% du PIB national (Annuaire Jeune Afrique, 1991). Selon la direction de l’Environnement 30% du bétail meurent par suite de l’ingestion de matière plastique (Sud quotidien du 11 juin, 1993).
S’en défaire à tout prix
Le système d’élimination des déchets des villes reste la mise en décharge. Thiès, deuxième ville du Sénégal est située à 70 km de Dakar. C’est ce site qui accueille les ordures de tout genre de la population thièssoise et de ses environs. Bienvenu à la décharge de Thiès. Ici les déchets sont triés. Après la séance de tri, recours à l’incinération. Mais cette pratique est loin d’être la solution.
« D’après le code de l’environnement, l’incinération du plastique est strictement interdite surtout quand celle-ci est faite de manière incontrôlée. En le faisant, vous tombez sous le coup de la loi et c’est extrêmement dangereux pour les populations qui vivent aux alentours et même pour les acteurs qui s’y adonnent », a prévenu l’environnementaliste et professeur des universités.
Ce riverain qui a requis l’anonymat témoigne du niveau de pollution. « L’air n’est pas du tout respirable. Ça dépend du sens du vent. Présentement, l’air va vers le sud. S’il change de sens c’est-à-dire vers le nord de juin à octobre, nous en soufrons énormément. 24heures sur 24, il y a la pollution. Parfois à l’aube, parfois tout au long de la journée. Les asthmatiques font des crises répétitives », s’est-il plaint. Vêtu d’un boubou bleu pâle, pour celui-ci l’incinération des déchets à la décharge de Thiès est un moyen d’asphyxier les populations environnantes.
En somme bien que l’incinération du plastique soit une pratique assez courante, elle a un réel impact sur environnement. « si vous ne prenez pas la précaution d’avoir une cheminée avec des filtres, vous contribuez à la pollution de l’air et au réchauffement climatique parce que la fumée contient beaucoup de produits aliphatiques et le CO2 qui se dégage sont très dangereux pour l’homme et pour l’environnement, a prévenu l’environnementaliste.
La fumée issue de la combustion du plastique est d’autant plus polluante qu’elle constitue une menace pour la santé humaine. Le Pr Mamadou Diop, cancérologue rencontré à l’unité de cancérologie de l’hôpital Aristide le Dantec de Dakar explique les méfaits de cette pratique. « Incinérer du plastique dans l’environnement c’est quelque chose qu’il faut encadrer. La fumée qui s’y dégage étouffe et elle contient des perturbateurs endocriniens qui vont entrer dans notre sang et perturber nos organes endocriniens mais à quel degré c’est-ce qu’on n’ignore », a-t-il établi.
Un mal bien profond
Autre site même problématique. Sauf qu’ici la pollution n’est pas visible elle est sous-marine.
Gorée, ville historique située à 3, 5Km au large des côtes sénégalaises. Par le passé, cette terre ceinte par la mer était à la plateforme tournante du commerce des esclaves. Ce matin du mois de décembre, c’est cette ville insulaire qui accueille l’équipe des plongeurs de l’océanium de Dakar. Objectif de cette descente dans les profondeurs des eaux pour tenter de dépolluer l’océan. Il y a belle lurette, les emballages plastiques ont fini d’y élire domicile. Rodwane El Ali, l’un des membres de l’équipe des plongeurs explique que 40% des déchets que l’on retrouve au fonds de l’océan sont des sachets plastiques. Un vrai sachet plastique habituel qu’on voit un peu partout dans Dakar.
Dans cet écosystème marin les sachets plastiques sont présents. Une présence préjudiciable pour les espèces aquatiques. « Quand les sachets plastique se retrouvent dans la mer, il a été prouvé que ces contenants sont à l’origine de la disparition des tortures parce qu’ils les confondent aux médusent et les mangent ce qui provoque la mort », a expliqué l’environnementaliste. Pour le plongeur, le risque est élevé. « L’impact d’un sachet plastique quand il va être dans l’eau, il va se dégrader. A ce niveau, vous avez deux étapes : la première est que l’animal va manger le sachet, forcément ça va le tuer tout de suite ; la deuxième, l’animal va se coincer dans le sachet ; la tête dans le sachet, il ne pourra pas en sortir et va se noyer. La troisième possibilité est que le sachet va se dégrader au fil des années et devenir de petits morceaux. Les poissons vont manger ce morceau, l’homme mange le poisson ; donc technique l’homme mange le plastique », a-t-il démontré.
Le risque d’avoir le plastique dans nos plats est réel. Dans l’un de ces articles publiés le 31 décembre 2019, l’agence de presse britannique Reuters a tiré la sonnette d’alarme sur la quantité de micro-plastique que nous ingérons. Selon ses estimations, nous consommons 250 grammes de plastiques tous les ans soit 20 kilogrammes sur une espérance de vie de soixante-dix-neuf (79) ans. L’équivalent de deux poubelles de 10 kilogrammes.
DAKAR SOUS LE SCEAU DU DIALOGUE DES CULTURES
Du 26 au 30 décembre, Dakar accueille la première édition du Festival international «Africa diaspora».
Bés Bi le Jour |
Adama Aïdara KANTE |
Publication 29/08/2024
Le Groupe Baobab Développement, en partenariat avec «Wa Afrika» et sous la direction artistique de Badara Seck, auteur-compositeur et metteur en scène, organise la première édition de Africa Diaspora Festival du 26 au 30 décembre 2024 à la Maison de la Culture Douta Seck de Dakar. Initié par le journaliste culturel, Alassane Cissé, l’événement est placé sous le thème «Dialogue des cultures».
Du 26 au 30 décembre, Dakar accueille la première édition du Festival international «Africa diaspora». Un rendezvous initié par le Groupe Baobab Développement du journaliste Alassane Cissé, en partenariat avec «Wa Afrika» et sous la direction artistique de Badara Seck, auteur-compositeur et metteur en scène. Ce grand événement culturel et socioéconomique à vocation panafricaine et internationale, selon les organisateurs, est placé sous le parrainage du président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye et sous l’égide du ministère de la Jeunesse, des sports et de la culture et du ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères. Africa Diaspora Festival, sous le thème général «Dialogue des cultures», compte réunir des artistes, acteurs de la culture, de la société civile, du développement en provenance des pays d’Afrique, d’Amérique, d’Europe, d’Asie et d’Océanie. «En effet, Africa Diaspora Festival se veut un rendez-vous annuel, un espace d’expression, une vitrine de talents et de vitalité artistique, un pont de coopération culturelle internationale et une opportunité d’affaires», explique M. Cissé. Avant de lister la programmation de cette manifestation. «Des spectacles de créations, des concerts de musique, des workshops, des spectacles de théâtre, de mode, de chorégraphie, de slam, de poésie, des masters class, des expositions de livres, d’arts visuels, d’artisanat, des projections de films et la gastronomie africaine sont au menu», a-t-il renseigné.
Retrouvailles autour de l’art culinaire africain
Le Village du Festival accueille des rencontres professionnelles, des échanges B to B, des retrouvailles autour de l’art culinaire africain succulent. Des visites de sites historiques et de musées seront également au programme. A cela s’ajoutent des panels sur «Panafricanisme et transmission», «Diaspora et développement en Afrique», «Contribution de la diaspora au pays». Africa Diaspora Festival est ouvert aux artistes, acteurs de la culture, de la société civile, du développement résidant en Afrique, dans la diaspora et aux citoyens du monde. «Ce grand événement contribue à renforcer les relations professionnelles entre les artistes et acteurs culturels du monde, les institutions publiques comme privées, les organisations sous-régionales, régionales, internationales, les organismes non gouvernementaux, les associations, les entreprises, entre autres», a conclu l’administrateur.
La police confisque le passeport diplomatique de Lat Diop
Lat Diop n’a pas réussi hier à embarquer à bord du vol Air France qui devait le transporter hors de l’espace sénégalais. A l'aéroport international Blaise Diagne (Aibd), il a présenté un passeport diplomatique dans lequel est mentionné « ministre des Sports », alors qu'il n'occupe plus ce poste. C’est ainsi que les éléments de la police des frontières ont confisqué son document de voyage arrivé à expiration. Alors que des informations faisaient état de son interdiction de sortie du territoire, le service digital du Quotidien national, qui cite une source policière, a infirmé cette rumeur. Précisant que Lat Diop n’est pas sous le coup d’une interdiction de sortie du territoire sénégalais.
L’ex Commissaire Keita retourne à la Dic ce matin
Après une première audition dans les locaux de la Division des investigations criminelles (Dic) où il a été convoqué hier, en début d’après-midi, l'ex-commissaire Cheikhna Keïta a été libéré. Toutefois, l’ancien chef de l’Ocrtis doit retourner faire face à nouveau, ce matin, aux enquêteurs de la police spécialisés dans les affaires criminelles. Sa convocation serait liée à des « propos outrageants » tenus à l’encontre du Premier ministre. D’ores et déjà, l’ex commissaire de police dit avoir commenté la « bagarre supposée » entre le président de la République et son Premier ministre, qu’il a reçue mais ce n’est pas à lui de confirmer cela.
Résultats de l’autopsie du chauffeur Amadou Diallo
L’autopsie de la dépouille du chauffeur Amadou Diallo mort à Grand Yoff, confirme le décès par balles. En effet, le médecin légiste de l’hôpital Idrissa Pouye relève la présence d’une plaie abdominale transfixiante par arme à feu. C’est la Sûreté urbaine qui a hérité de l’enquête de ce crime qui s’est produit à Grand Yoff lundi dernier. La victime tentait de sauver une dame poursuivie par des agresseurs.
Mandat de dépôt pour la bande à El. H. M. Diao
Les sept personnes incriminées sur le double meurtre de Aziz Dabala et Waly ont passé leurs premières nuits en prison. Le juge d’instruction de Pikine a placé la bande sous mandat de dépôt. Ainsi A. Diao et son jumeau O. Diao, O. Guèye, S. Sarr, N. Lèye, F. Diop et El.H. M. Diao dit « Modou Lo » vont devoir s’expliquer à la barre de la Chambre criminelle sur les motivations de leur acte. Ils sont inculpés pour association de malfaiteurs, meurtre par préméditation, vol aggravé entre autres et complicité.
Haute sécurité au tribunal de Pikine-Guédiawaye
Le tribunal de Grande instance de Pikine-Guédiawaye a refusé du monde hier à l’occasion de l’audition des sept personnes incriminées sur le double meurtre de la cité Technopole, les proches des familles des victimes comme ceux des incriminés dont ceux de la danseuse N. Lèye, habitant à Guinaw rails Nord. Toutefois, la Police a pris les devants pour sécuriser l’édifice public pour éviter des troubles. Il y avait la présence de limiers en civil et des véhicules blindés pour veiller au grain.
Guinaw rails sous surveillance policière
Restons avec le double meurtre de Aziz Dabala et de Waly pour dire que les menaces de représailles brandies contre les familles des personnes incriminées via les réseaux sociaux sont prises très au sérieux par les autorités policières en charge de la sécurité du périmètre communal de Guinaw rails Nord. C’est pourquoi, la police a renforcé son dispositif sécuritaire par des patrouilles régulières pour éviter la vengeance.
Interpellation de 587 migrants
Dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine, des opérations combinées entre la Gendarmerie et l’Armée ont été menées entre le 15 et le 27 août sur toute l’étendue du territoire national. Ce qui a permis, selon le service de communication de la Gendarmerie nationale, l’interpellation de 587 candidats à l’émigration irrégulière dont 142 de nationalité étrangère et les organisateurs au nombre de 14.
Les corps des quatre personnes disparues retrouvés à Thiarangal
Les corps des quatre personnes portées disparues dans le chavirement d’une pirogue à Thioubalel Nabadji, dans le département de Matam (nord), ont été retrouvés ce mercredi vers 8h, a-t-on appris auprès des secouristes. Les corps des victimes âgées entre 10 et 41 ans ont été retrouvés à Thiarangal, un village situé au bord du bras du fleuve, à deux kilomètres de Nabadji Civol. Mardi après-midi, un premier corps a été retrouvé à Towndé, une localité située non loin de Bokisaboundou, un village de la commune de Nabadji Civol. La victime, âgée de neuf ans, faisait partie des plus jeunes personnes portées disparues dans ce naufrage. Treize personnes avaient embarqué dans la pirogue qui a chaviré lundi. Elles se rendaient dans des champs de riz situés sur l’autre rive du bras du fleuve Diamel, à Thioubalel Nabadji. Seules huit d’entre elles ont réussi à se sauver lors de ce chavirement. D’après les témoignages des rescapés, la pirogue aurait heurté l’une des poutres d’un pont en construction. L’édifice doit notamment relier Nabadji Civol, le chef-lieu de la commune, à la localité de Thioubalel Nabadji.
Renforcement du dispositif sécuritaire
Le pays est secoué ces derniers temps par des agressions et des meurtres qui en disent long sur la situation sécuritaire. Le Premier ministre pense qu’il faut renforcer le dispositif sécuritaire, face aux actes de délinquance constatés au cours des dernières semaines. Même s’il relève les efforts continus déployés par le Gouvernement pour la sécurisation des populations. Par ailleurs, Ousmane Sonko a informé de l’installation, respectivement du Comité de Commémoration du 80e anniversaire du Massacre de Tirailleurs sénégalais à Thiaroye en 1944 par les troupes coloniales françaises et de la Commission d’examen des contrats conclus dans les domaines stratégiques au cours des dernières années.
Programme spécial d’aménagement de Touba
Le Chef de l’Etat veut changer le visage de Touba. En conseil des ministres hier, il a signifié au Premier ministre la priorité qu’il accorde au développement des cités religieuses du Sénégal, notamment la ville de Touba, deuxième agglomération du pays en termes de population après la capitale nationale, Dakar. A cet effet, il a rappelé au gouvernement que Touba devra bénéficier d’un programme spécial d’aménagement et de développement urbain intégrant des volets importants relatifs à l’amélioration des réseaux d’assainissement et des systèmes d’approvisionnement en eau potable. Bassirou Diomaye Faye a par ailleurs félicité le Premier ministre et les membres du Gouvernement, l’Administration territoriale, l’ensemble des services de l’Etat et des Forces de défense et de sécurité pour toutes les mesures prises en vue du bon déroulement du Magal malgré les fortes pluies enregistrées durant cette période d’hivernage. Par ailleurs, en prélude à la célébration prochaine du Maouloud, M. Faye a demandé au Gouvernement de mobiliser les services compétents de l’Etat ainsi que les moyens logistiques afin d’assurer une bonne organisation des commémorations de la naissance du Prophète Mouhammad (PSL), sur l’étendue du territoire national.
Diomaye en Chine
Restons avec le Président Diomaye qui a informé le gouvernement de son agenda diplomatique. Il effectuera une visite d’Etat en République populaire de Chine, les 03 et 04 septembre 2024, en prélude au 4e sommet du Forum de coopération sino-africain, les 05 et 06 septembre 2024.
Sékou Oumar Sagna, Dage du ministère de l’Environnement
Administrateur civil, Sékou Oumar Sagna a été nommé hier par le chef de l’Etat au poste de Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement au ministère de l’Environnement et de la Transition écologique. Il remplace Ousmane Diégue Diame Faye. Quant au Commissaire aux enquêtes économiques, André Almamy Fodé Fossar Souane, il est promu Inspecteur des Affaires administratives et financières au ministère de l’Industrie et du Commerce
Les députés en session extraordinaire ce matin
C’est une session extraordinaire au propre comme au figuré. En effet, les députés doivent se retrouver aujourd’hui en plénière pour l’ouverture d’une seconde session extraordinaire à la demande du chef de l’Etat. Cette convocation par décret porte sur la dissolution du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE). A cet effet, le bureau de l’Assemblée nationale s’est réuni, hier, en vue d’informer ses membres à savoir les 8 vice-présidents, les 6 secrétaires élus et les deux questeurs de la saisine du chef de l’Etat. Donc, les députés devraient se retrouver aujourd’hui à l’hémicycle. Une fois que le quorum est atteint, l’Assemblée pourra ensuite procéder à l’ouverture de sa deuxième session extraordinaire de l’année 2024. Aussitôt ouverte, la séance sera levée pour permettre à la conférence des présidents de se réunir afin de fixer le calendrier des travaux à la commission technique et de la séance plénière. Toutefois, il faut relever que le quorum pourrait être difficile à atteindre si tous les députés du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar opposés au projet de dissolution du HCCT et du CESE refusaient de répondre à la convocation, aujourd’hui, de l’Assemblée nationale.
Mois national de l’Alphabétisation
Le Sénégal célèbre le mois national de l’Alphabétisation à partir du 1er septembre prochain. Le thème de la présente édition porte sur : «l’alphabétisation un instrument au service de la souveraineté, de la justice sociale et de la paix». D’après le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, cet événement annuel est l’occasion de rappeler que l’alphabétisation est non seulement un droit fondamental, mais également un levier puissant pour l’autonomisation, le développement durable et la justice sociale. Des activités diverses et engageantes se dérouleront sur l’ensemble du territoire national, avec la participation active des communautés locales, des organisations de la société civile, des enseignants, et des apprenants de tous âges, promet M. Guirassy. Forums, ateliers de lecture, cours d’écriture, initiation à l’écriture des langues nationales culturelles seront organisés pour encourager chaque citoyen à prendre part à cette dynamique collective.