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17 novembre 2024
BENNO SE BRAQUE
La décision du président Diomaye de supprimer le HCCT et le CESE a mis le feu aux poudres, provoquant l'ire des députés de la majorité. Ces derniers, jugeant la démarche présidentielle inélégante et illégale, s'apprêtent à riposter avec fermeté
Sonko veut sa guerre avec l’opposition, il l’aura. Jugeant inélégante et illégale la démarche du président Diomaye de faire fuiter l’information sur le décret devant acter la mort du HCCT et du CESE avant même qu’elle n’accède au destinataire, les députés de BBY ont décidé de faire du «Gatsa-Gatsa» avec les tenants du pouvoir, contre qui ils comptent faire face en faisant avorter la décision du chef de l’état de mettre à mort les institutions dirigées par Aminata Mbengue Ndiaye et Abdoulaye Daouda Diallo.
Hier, le groupe de la majorité s’est réuni et les députés ont décidé de ne pas communiquer sur leur décision et le plan d’action qu’ils vont adopter face au régime qui a mis entre parenthèse toute élégance républicaine. Non seulement en voulant piéger le groupe BBY mais aussi en divulguant le secret de la convocation avant même qu’elle n’atteigne le Président de l’Assemblée, Amadou Mame Diop. La lettre estampillée secret, ce dernier l’a reçue à son domicile, à sa descente, alors que l’information avait déjà fait le tour de la toile, distillée par le porte-parole de la Présidence de la République. Une inélégance qui est restée en travers de la gorge des députés de la majorité. Hier donc, lors de leur réunion, les députés du groupe parlementaire BBY ont exprimé leur courroux. Ils ont compris que le régime veut la guerre.
Pour beaucoup, il n’est pas question de donner un chèque en blanc à Diomaye Faye pour dissoudre le HCCT et le CESE, tout en sachant que quelle que soit l’issue, il va dissoudre l’Assemblée nationale.
Qui plus est, Diomaye est accusé de s’être attribué des pouvoirs en marge de la loi, en convoquant l’Assemblée et en même temps en fixant l’agenda. Or, cette seconde tâche est une prérogative dévolue à l’Assemblée nationale. Autrement dit, s’il est vrai que le président de la République peut convoquer les sessions extraordinaires, il ne lui revient pas de fixer l’agenda. Ainsi donc, le bureau de l’Assemblée va se réunir à titre d’information aujourd’hui, puis convoquera la conférence des présidents, la seule habilitée à fixer l’agenda. C’est cette dernière qui va donc définir l’agenda, le passage en commission des lois et en plénière. Et selon nos sources, la dissolution ne se fera pas jeudi car la conférence des présidents ne va pas accepter de se soumettre au diktat de l’exécutif, d’après des informations issues du groupe de BBY qui, il faut le dire, est très fâché contre la démarche du chef de l’État.
Ainsi, elle entend fixer son propre agenda donnant ainsi du grain à moudre au régime Diomaye. Si le chef de l’Etat décide de dissoudre l’Assemblée au cours de ce mois de septembre en représailles, il fera face à une crise institutionnelle parce qu’il incombe à cette même assemblée de voter une loi d’habilitation lui permettant de gouverner par ordonnance en attendant la tenue des législatives anticipées qui devraient se tenir dans les 90 jours au maximum. Là également, il lui faut un consensus pour supprimer le parrainage qui requiert 105 jours. Autant dire qu’il y a une équation à plusieurs inconnues pour remettre le pays sur les rails de la démocratie.
SANGOMAR ATTEINT UNE PRODUCTION DE 100 000 BARILS PAR JOUR
L’opérateur de Sangomar a publié ce mardi ses résultats semestriels. D’après Woodside, le projet était achevé à 98 % à la fin du premier semestre 2024 avec un taux de production brut maximal de 100 000 barils par jour. 22 des 23 puits sont forés.
L’opérateur de Sangomar a publié ce mardi ses résultats semestriels. D’après Woodside, le projet était achevé à 98 % à la fin du premier semestre 2024 avec un taux de production brut maximal de 100 000 barils par jour. 22 des 23 puits sont forés.
Woodside Energy a publié ses résultats financiers semestriels du 30 juin 2024. La Pdg, Meg O’Neill, a déclaré que les résultats démontrent les «très bonnes performances» de la société. L’analyse financière montre que le projet Sangomar a positivement contribué aux résultats, en compassant des baisses enregistrées dans d’autres domaines.
«Au premier semestre 2024, nous avons réalisé un élément important de notre stratégie, en réalisant la première production de Sangomar, le premier projet pétrolier offshore du Sénégal. La montée en puissance de la production à Sangomar a progressé bien et après la période, un taux de production brut maximal de 100 000 barils par jour a été atteint, démontrant la capacité d’exécution de projets de classe mondiale de Woodside», s’est réjouie Mme O’Neill, qui souligne que le projet Sangomar «offrira une valeur durable pour les actionnaires de Woodside et des avantages pour notre partenaire Petrosen et le peuple sénégalais».
D’après Woodside, le projet était achevé à 98 % à la fin du premier semestre 2024. «Le programme de forage de développement se poursuit avec 22 des 23 puits forés et achevés. Un 24ème supplémentaire agréé par le Rufisque, Sangomar et la co-entreprise Sangomar Deep (Rssd) a également été forée et achevée», note le résultat.
Le groupe révèle que les ventes des premières cargaisons de brut Sangomar ont été finalisées avec des raffineurs européens et asiatiques. «Les deux premières cargaisons ont été chargées et livrées en Europe et une troisième cargaison a été chargée pour être livrée en Asie», note-t-il.
LES FORCES PARLEMENTAIRES ENTRE LOGIQUE ET REALPOLITIK
C’est une patate chaude qui risque de brûler bien des ambitions. Des alliés, groggy par l’ouragan du 24 mars, qui ne peuvent faire autrement que d’être «logiques». Des opposants, dont les jours sont comptés, qui sont partagés entre l’orgueil et ....
C’est une patate chaude qui risque de brûler bien des ambitions. Des alliés, groggy par l’ouragan du 24 mars, qui ne peuvent faire autrement que d’être «logiques». Des opposants, dont les jours sont comptés, qui sont partagés entre l’orgueil et le réalisme politique. Pds, Taxawu, Pur, Benno… Voici quelques pistes de ce que devrait être la plénière sur la dissolution du Hcct et du Cese.
Le Pds logique avec lui-même
Le Président Faye prendrait-il autant de risque devant une majorité braquée par un refus de Dpg s’il n’avait pas la garantie de ses soutiens. Parmi eux, le Parti démocratique sénégalais (Pds) qui, même s’il ne participe pas au gouvernement Sonko 1, a encore des attaches avec Diomaye Président qu’il avait soutenu le 24 mars. Les Libéraux peuvent-ils faire autrement d’ailleurs que de voter ce projet de dissolution du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) et du Conseil économique, social et environnemental (Cese) ? D’ailleurs, ils ne se sont jamais offusqués que le Premier ministre n’ait pas tenu sa Dpg. Ils ont plutôt joué aux média- teurs en proposant la mise à jour du règlement intérieur. «C’est une mesure que personne n’attendait. Elle a pris de court tout le monde», a dit Serigne Abo Mbacké Thiam, député du groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement dirigé par le Parti démocratique sénégalais (Pds). Si le président de son groupe, Lamine Thiam, n’a pas encore convoqué les membres du groupe pour discuter et dégager une position commune, tout indique que le Pds et ses alliés vont s’aligner sur la volonté de Diomaye. «Ce que je peux dire, c’est que nous députés membres de ce groupe parlementaire, n’avons jamais voté les budgets 2023 et 2024 de ces institutions que sont le Hcct et le Cese. Pour nous, ce sont des institutions budgétivores. D’ici jeudi (jour de l’ouverture de la session extraordinaire), on pourra se réunir».
TAS sur la ligne de Diomaye
Son collègue Thierno Alassane Sall devrait adopter la même attitude. Dans son programme de candidat à la Présidentielle de Mars 2024, il avait cloué au pilori ces deux institutions. «Le Sénégal compte deux assemblées consultatives : le Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) et le Conseil économique, social et environnemental (Cese). Ce sont des institutions dévoyées et qui manquent de crédibilité du fait de leur déficit de légitimité et de pertinence. Leur efficacité reste à démontrer. L’opinion publique les perçoivent comme des institutions dont la seule finalité est le recasement de la clientèle politique du parti au pouvoir et de ses alliés politiques. Le Hcct et le Cese sont budgétivores à l’heure où les Sénégalais sont assaillis de priorités d’ordre essentiel, voire vital. En effet, la Loi no 2022-22 du 19 décembre 2022 portant loi de finances pour l’année 2023 affecte 16,7 milliards FCFA de crédits au fonctionnement annuel de ces deux institutions (9,160 milliards FCFA pour le Hcct et 7,541 milliards FCFA pour le Cese)», avait diagnostiqué le député non inscrit dans son projet de société. Par conséquent, sauf changement, TAS, rarement d’accord avec le régime de Diomaye-Sonko, devrait être l’une des voix de la mise à mort des institutions dirigées par Abdoulaye Daouda Diallo et Aminata Mbengue Ndiaye.
Le dilemme de Taxawu : Khalifa pour un «recentrage» du Cese
L’autre qui taraude les esprits, c’est quelle sera l’attitude des députés de Taxawu. Leur leader Khalifa Ababacar Sall, dans son programme Motalli Yeene n’était tranchant sur la suppression des deux institutions. Il s’était contenter juste de proposer de «rationaliser le Conseil économique, social et environnemental dans son organisation, dans sa composition et dans son fonctionnement pour le recentrer dans sa mission d’organe consultatif». C’est un choix délicat pour l’ancien maire de Dakar et ses hommes puisque le score décevant de mars 2024 ne plaiderait pas en sa faveur s’il rejetait le projet, lui qui cherche à se relever de sa chute.
Pur malgré lui
Dans son programme Nite ak Naatange, le Parti de l’unité et du rassemblement (Pur) ne précise pas sa volonté de supprimer le Hcct et le Cese, mais le candidat Aliou Dia avait émis des «réformes phares» dont la création d’un «Conseil supérieur de la jeunesse (Csj), le Pôle de développement durable (P2D), le Haut conseil des sages (Hcs)». Quoi qu’il en soit, le Pur, qui est encore membre de Yewwi askan wi -qui ne se réunit plus- ne devrait pas s’éloigner de la ligne de Diomaye-Sonko.
A. Ndong retrouvée morte dans une mare à Bargny
Le corps d’une adolescente a été retrouvé dans une mare au quartier de Wahandé Bargny, au bord du lac. Il s’agit de A. Ndong (14 ans) élève en classe de 4ème, disparue depuis avant-hier. Elle était partie acheter du lait caillé, mais elle ne reviendra jamais. Sa famille avait lancé la recherche et fait des annonces sur les réseaux sociaux et dans les journaux. Il nous revient que pour les besoins de l’enquête, la police a interpellé une copine de A. Ndong. Affaire à suivre !
Crime à Grand Yoff
Un conducteur, un nommé Amadou, a été tué à coup de feu par une bande d’agresseurs à GrandYoff. Selon nos sources, le conducteur voulait sauver une femme poursuivie par les agresseurs. Il a tenté de s’interposer entre eux. Etlà, il reçoit une balle avant de mourir sur le coup. La police de Grand Yoff qui a fait une réquisition pour l’évacuation de la dépouille a ouvert une enquête.
Accident mortel à Poste Thiaroye
Un jeune homme non identifié a perdu la vie hier, près de Poste Thiaroye en tentant de traverser la nationale. Il a été percuté dans un premier temps par un motard qui a pris la fuite en laissant son engin sur place avant d’être écrabouillé par un autre véhicule qui transportait du pain. Le conducteur qui transportait le pain a également pris la fuite, d’après nos sources. Les sapeurs-pompiers ont transporté la dépouille dans une structure sanitaire suite à une réquisition des gendarmes.
Diomaye récompense Mimi Touré
Le chef de l’Etat a récompensé Aminata Touré. Le président de la République vient de faire de l’ex Première ministre de Macky Sall, son Haut représentant. A travers cette nomination, Bassirou Diomaye Faye recase l’ex envoyée spéciale de Macky Sall. C’est dire que la présidente du Mouvement pour l’intégrité, le mérite et l’indépendance est habituée à des postes de haut rang protocolaire. Pour le moment, celle qui rêvait d’être au perchoir de l’Assemblée nationale lors des Législatives de 2022, doit se contenter de ce poste symbolique qu’occupait Moustapha Niasse. Réunion des députés de Benno Quelque chose a été cuisiné entre les murs de la Salle Marie Joséphine Diallo de l’Assemblée nationale où les députés de Benno Bokk Yaakaar se sont réunis, hier. Ils sont en train de peaufiner la réponse adéquate à apporter au président de la République qui leur a demandé d’enterrer leurs principes en procédant à la suppression du Conseil économique social et environnement (CESE) et du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT). Car le groupe a toujours défendu l’utilité de ces deux institutions dans l’architecture de la gouvernance au Sénégal alors qu'elles sont souvent qualifiées de budgétivores et sans utilité, notamment par les nouvelles autorités. Abdou Mbow et ses collègues sont en train d’aligner une ligne de défense. La réunion qui a été convoquée, hier à 17 heures, s’est prolongée jusque tard dans la soirée. Toutefois, un bon nombre de députés a répondu à l’appel, même si quelques-uns n’ont pas pu participer à la réunion à cause des contraintes. Pour l’heure, difficile de savoir s’ils vont accepter de voter la suppression du HCCT et du CESE. En attendant, le groupe parlementaire prévoit, à l’issue de sa réunion, de tenir un point de presse. Ce sera l’occasion, pour eux, de décliner leur posture par rapport à la convocation de l’Assemblée nationale par le président Bassirou Diomaye Faye. Par ailleurs, les membres du bureau de l’Assemblée nationale sont convoqués aujourd’hui à 11h.
Une nouvelle coalition en gestation à Mékhé
Dans la perspective des prochaines élections législatives anticipées, une nouvelle coalition politique est en gestation à Mékhé. Il s’agit de la Coalition Takku Ligeey Sénégal, portée sur les fonts baptismaux par le Dr. Magatte Wade, maire de la commune de Ngaye Mekhé. Sur sa page facebook, il indique que cette coalition indépendante du pouvoir et de l’opposition est mise en place face à une forte probabilité de dissolution de l'Assemblée Nationale par le pouvoir actuel. L’objectif décliné est de décrocher un groupe parlementaire composé de personnalités de qualité, pour promouvoir une société juste et prospère. Selon Dr Magatte Wade, des partis ayant ou non participé à la dernière élection présidentielle ainsi que des mouvements politiques, des Think tank et des personnalités de renommée mondiale ont pris l'engagement de participer à la mise en place de cette coalition exceptionnelle, pour le développement d'un Sénégal de paix, de justice, de progrès et de bonheur.
Installation du nouveau gouverneur de Thiès
Le ministre de l’Intérieur Jean Baptiste Tine a procédé hier à l’installation de Saër Ndao, dans ses fonctions de nouveau gouverneur de la région de Thiès, en remplacement du Gouverneur Oumar Mamadou Baldé qui a ainsi passé le témoin à son successeur. Il a salué les efforts consentis par le Gouverneur sortant Oumar Mamadou Baldé qui, «en moins de 9 mois passés à la tête de la région, a été sur tous les fronts pour garantir la sécurité, la stabilité et la paix sociale, indispensables à toute initiative de développement». Saër Ndao le nouveau Chef de l’Exécutif Régional est Administrateur Civil de classe exceptionnelle, crédité «d’une longue et riche expérience». Depuis sa sortie de l’Ecole Nationale de l’Administration (ENA) en 2003 en section administration générale, il a successivement occupé les fonctions d’agent à la direction de l’administration générale, adjoint au Gouverneur de Tambacounda, chargé du développement, Préfet de Goudiry, puis de Diourbel, de Mbour. Il a ensuite occupé les fonctions de Gouverneur de Kédougou et enfin Gouverneur de Kolda. Les défis de la région qui l’attendent sont, entre autres, selon le ministre de l’Intérieur, «la lutte contre l’insécurité, la gestion des inondations, la poursuite et l’accompagnement des grands projets de l’Etat dans la région, l’organisation dans grands évènements religieux, la réduction des accidents de la route, la gestion pacifique des nombreux conflits fonciers, la promotion des secteurs de production comme l’agriculture, la pêche, les mines, l’industrie, le tourisme, etc.»
Hommage à Mademba Sock
Le Conseil d’administration de la Caisse de Sécurité Sociale va organiser une cérémonie d'hommage en l’honneur de son regretté président, feu Mademba Sock, décédé en juin dernier. Cet événement prévu le jeudi 29 août 2024 à 15 heures au Musée des civilisations noires à Dakar sera consacré à la vie de feu Mademba Sock au service de l’Institution. Il sera aussi l’occasion de saluer sa contribution de manière significative au renforcement du système de sécurité sociale. A la Caisse de sécurité sociale, Mademba Sock est décrit comme un rassembleur, un bâtisseur, un défenseur pugnace et désintéressé des intérêts de chacun. On se rappelle de Mademba Sock comme celui qui a tracé le chemin vers un syndicalisme respectueux des opinions de chacun, d’un militant de conviction, attaché à la liberté et à l'indépendance, et dont l’engagement ne se mesurait pas, indique une note reçue à L’As.
Un livre blanc sur les réalisations de Macky
Mise en difficulté par les nouvelles autorités dans le débat politique depuis la défaite d’Amadou Ba à la dernière élection présidentielle, l’Alliance pour la République (APR) tente par tous les moyens de redorer son blason. C’est sans nul doute dans cette logique que le parti au pouvoir sortant a décidé de rendre public demain un livre blanc sur les réalisations de l’ancien Président Macky Sall. La cérémonie qui va se dérouler à la permanence de l’APR sera certainement une occasion pour les apéristes de recentrer le débat politique sur eux.
Amadou Ba chez Idrissa Seck
L’ancien Premier ministre a conduit hier une forte délégation chez le leader de Rewmi pour présenter ses condoléances à la suite du rappel à Dieu de sa sœur. La délégation d’Amadou Bâ était composée de l’ancien maire de Guédiawaye Aliou Sall, Mamadou Ibra Kane, Zahra Iyane Thiam, Cheikh Oumar Hanne etc. Ils ont été accueillis par l’ancien ministre Yankhoba Diattara et reçu par Idrissa Seck. Des retrouvailles des compagnons de Macky Sall.
845 kg de chanvre indien saisis au large de Djifère
Dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants, les douaniers ont effectué une importante saisie de drogue à Djifère. Les éléments de la Brigade fluviomaritime de Fimela a mis la main sur 845 kg de chanvre indien, lors d’une opération en haute mer, dans la nuit du dimanche 25 au lundi au large de Djifère. D’après un communiqué parvenu à la rédaction, les agents engagés dans l’opération ont pris en chasse et arraisonné deux pirogues à bord desquelles ils ont découvert 28 colis de chanvre indien d’un poids total de 845kg. Quatre individus (les deux capitaines des pirogues et leurs acolytes) ont été appréhendés par les gabelous. La contrevaleur totale de la drogue et des pirogues est estimée à près de 69 millions de francs CFA. Cette double saisie est rendue possible grâce aux moyens adaptés dont des vedettes de grande vitesse acquises dans le cadre du Programme de Modernisation de l’Administration des Douanes (PROMAD).
76 migrants interpellés
La Marine nationale ne donne aucune chance aux candidats à l’émigration clandestine. Le patrouilleur Walo de la Marine sénégalaise a intercepté dans la soirée du 26 août une pirogue, à 80 km au large de Dakar, avec 76 migrants dont 55 Sénégalais, 07 Gambiens, 11 Guinéens, 02 Maliens et 01 Bissau-guinéen. Il y avait 06 femmes et 07 enfants.
2 969 nouveaux bacheliers
Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Dr Abdourahmane Diouf, tire le bilan des demandes d’orientation des nouveaux bacheliers dans les universités publiques et écoles privées. Ainsi à 4h de la fermeture de la plateforme Campusen, 3 655 nouveaux bacheliers sur les 78 246 admis de cette année n'ont pas encore demandé à être orientés. Selon le ministre, 2 969 nouveaux bacheliers ne se sont pas connectés pour ouvrir de compte et 686 ont ouvert des comptes mais n'ont pas rempli de dossiers. Ses services ont envoyé des Sms de rappel pour donner la chance à tout le monde.
Dr Faustine Engelbert Ndugulile, nouvelle Dg de OMS/Afrique
Notre compatriote Dr Ibrahima Socé Fall n’a pas eu la chance de prendre la Direction régionale de l'Organisation Mondiale de la Santé pour l'Afrique. Il a été battu, lors de l’élection qui s’est tenue hier, par la Tanzanienne Dr Faustine Engelbert Ndugulile après deux tours de vote. Cette dernière devient la nouvelle Directrice régionale de l'Organisation Mondiale de la Santé pour l'Afrique.
FAUSTINE ENGELBERT NDUGULILE PREND LA TÊTE DE L’OMS AFRIQUE
Le Tanzanien Faustine Engelbert Ndugulile a été élu à la tête de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Afrique mardi, au deuxième jour du comité régional de ladite institution qui se tient à Brazzaville
Dakar, 28 août (APS) – Le Tanzanien Faustine Engelbert Ndugulile a été élu à la tête de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Afrique mardi, au deuxième jour du comité régional de ladite institution qui se tient à Brazzaville, a appris l’APS de l’Agence congolaise d’information.
Né le 31 mars 1969, Docteur Faustine Engelbert Ndugulile, vice-ministre tanzanien de la Santé de 2017 à 2020, remplace Rebecca Moeti Matshidiso dont le mandat est arrivé à terme.
La 74e session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) se tient à Brazzaville du 26 au 30 août.
Selon l’Agence congolaise d’information, le Dr Faustine Engelbert Ndugulile souhaite ”faire de l’Afrique un continent où chaque individu s’épanouit en jouissant du meilleur état de santé et du plus grand bien-être, grâce à des systèmes de santé accessibles, équitables et durables’’.
Parmi ses priorités, ‘’figure entre autres, la couverture sanitaire universelle’’, souligne la même source. Dans ce cadre de politiques robustes en matière de couverture sanitaire universelle, il entend coopérer avec les États Membres, pour étendre la protection financière, supprimer les obstacles à l’accès et améliorer la qualité des soins de santé.
Son élection sera ensuite soumis, pour nomination, à la 156ème session du Conseil exécutif de l’OMS, qui se tiendra en janvier 2025 à Genève, en Suisse.
Le nouveau directeur régional prendra ses fonctions en février 2025 pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois en cas de nouvelle désignation par le Comité régional.
Le candidat du Sénégal, Dr Ibrahima Soccé Fall, était arrivé au second tour de cette élection, selon la même source.
PAPE BOUNA THIAW NOMMÉ PREMIER ENTRAINEUR ADJOINT D’ALIOU CISSE
L’ancien entraîneur de l’équipe nationale locale, Pape Bouna Thiaw, a été nommé premier entraîneur national adjoint de l’équipe national A par la Fédération sénégalaise de football suite au départ du Français Régis Bogard
L’ancien entraîneur de l’équipe nationale locale, Pape Bouna Thiaw, a été nommé premier entraîneur national adjoint de l’équipe national A par la Fédération sénégalaise de football suite au départ du Français Régis Bogard, a appris l’APS.
Bogard qui a occupé ce poste pendant plusieurs années a remporté avec le Sénégal la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) 2021 au Cameroun.
La Fédération sénégalaise de football a ainsi procédé au réaménagement du staff de l’équipe nationale A suite au départ du technicien français.
Pape Bouna Thiaw, ancien international sénégalais, a gagné le Championnat d’Afrique des nations en 2023 avec les Lions.
Dans le cadre de ce réaménagement, Teddy Pellerin devient deuxième entraîneur national adjoint.
Hussein Bichara Farhat est le préparateur physique.
LES REACTIONS AU PROJET DE SUPPRESSION DU CESE ET DU HCCT A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MERCREDI
Les parutions de ce mercredi évoquent Les réactions au projet de suppression du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT)
Dakar, 28 août (APS) – Les réactions au projet de suppression du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) sont en exergue dans la livraison des quotidiens reçus, mercredi, à l’APS.
L’Info parle de ‘’tirs groupés sur le président Bassirou Diomaye Faye’’ après la convocation de l’Assemblée nationale pour l’examen d’un projet de loi portant dissolution du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT).
‘’Une décision fortement critiquée et rejetée par des opposants et détracteurs du régime, aussi bien dans sa forme que dans son opportunité. De Thierno Bocoum à Moustapha Diakhaté, en passant par Bougane Guèye et Zahra Iyane Thiam, ils n’ont pas mis de gants pour fustiger la décision présidentielle’’, écrit L’Info.
Selon WalfQuotidien, ‘’le projet de suppression du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) et du Conseil économique, social et environnemental (Cese) est parti pour créer une confrontation entre le pouvoir et Benno. Tout porte à le croire avec la sortie, hier, des députés de l’opposition qui annoncent leur refus de voter ledit texte’’.
En convoquant l’Assemblée nationale pour la suppression du Hcct et du CESE, le président Bassirou Diomaye Faye ‘’met la majorité’’ parlementaire incarnée par le groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY) ‘’au défi’’, estime Sud Quotidien.
‘’Le décret du chef de l’Etat convoquant l’Assemblée nationale aux fins de dissoudre le Hcct et le Cese est vraisemblablement parti pour mettre la représentation parlementaire sens dessus dessous. Pour cause, alors qu’il ne détient pas encore la majorité parlementaire requise pour valider un quelconque projet de loi émanant de son camp, le nouveau régime semble vouloir titiller son opposition par une +mesure+ que certains pourraient assimiler à de la provocation. Ou simplement à un subterfuge pour dissoudre l’Assemblée nationale ? Du coup, la majorité parlementaire Benno Bokk Yaakaar se trouve dans le gril’’, écrit Sud.
L’As note que le groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY) ‘’se braque’’. ‘’Sonko veut sa guerre avec l’opposition, il l’aura. Jugeant inélégante et illégale la démarche du Président Diomaye de faire fuiter l’information sur le décret devant acter la mort du HCCT et du CESE avant même qu’elle n’accède au destinataire, les députés de BBY ont décidé de faire du +Gatsa-Gatsa+ (confrontation) avec les tenants du pouvoir, contre qui ils comptent faire face en faisant avorter la décision du chef de l’État de mettre à mort les institutions dirigées par Aminata Mbengue Ndiaye et Abdoulaye Daouda Diallo’’, rapporte le journal.
Bës Bi, à propos de ‘’l’équation de Benno’’, estime qu’en ‘’prenant le risque de défier la majorité, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a choisi, au nom de la rationalisation des dépenses publiques et du respect des promesses de campagne, de couper les +vivres+ aux politiques de l’APR, du Ps ou de Benno. Le Hcct et le Cese étant de véritables machines de guerre en direction des Législatives anticipées’.
Le Quotidien décèle dans la procédure ‘’une bataille de pouvoirs’’. ‘’La convocation d’une session extraordinaire de l’Assemblée nationale jeudi pour l’examen du projet de loi portant modification de la Constitution, qui porte sur la suppression du Hcct et du Cese, est un excès de pouvoir présidentiel. S’il a les prérogatives de la convoquer, il n’a pas les pouvoirs constitutionnels d’imposer une date aux députés, selon les experts’’, écrit la publication.
Le journal EnQuête souligne que ‘’derrière cette initiative se cache une ambition claire pour les sympathisants et militants du nouveau régime : construire des institutions en adéquation avec les idéaux du nouveau régime, des institutions qui seraient plus efficaces, moins coûteuses et mieux adaptées aux réalités socioéconomiques du pays. Cependant, cette volonté de réforme soulève de nombreuses questions sur les der véritables motivations du président Faye’’.
Pour L’Observateur, ‘’en voulant supprimer le Haut Conseil des collectivités territoriales (Hcct) et le Conseil économique, social et environnemental (Cese), le nouveau régime serait, au-delà du respect d’un engagement électoral, dans une stratégie pour affaiblir ses adversaires politiques en perspective des prochaines élections législatives’’.
Le même journal signale que ‘’les choses se précisent dans l’affaire Aziz Dabala’’, du nom de ce danseur tué à Pikine.
‘’Après l’excellent travail des policiers enquêteurs de la Division des investigations criminelles (Dic), le témoin est passé hier au procureur de la République, Saliou Dicko, pour son premier grand dossier. Les sept mis en cause dans cette affaire (…) ont été déférés au parquet du tribunal de Pikine-Guédiawaye. Les présumés meurtriers de Abdou Aziz Ba alias Aziz Dabala et de Boubacar Gano alias Waly ont été présentés, sous bonne escorte de la Brigade d’in- tervention polyvalente (Bip) (…)’’, selon L’Obs.
Le quotidien EnQuête consacre un large dossier à l’addiction aux téléhones portables et titre : ‘’tyrannie de la technologie’’. ‘’Aujourd’hui, le téléphone portable est indispensable à la vie de chacun. Cependant, certaines personnes, en particulier les jeunes et les enfants, en font un usage excessif. Beaucoup ne peuvent plus se passer de cet outil, même pendant une seule heure. Ils deviennent totalement dépendants, ce qui ne peut qu’avoir des conséquences désastreuses sur leur santé’’, écrit le journal.
Le Soleil met en exergue les 30 mesures annoncées à l’issue du Conseil interministériel sur la gestion de l’eau potable. ‘’Face aux difficultés d’approvisionnement en eau potable dans certaines localités, le gouvernement s’engage à mettre en œuvre des mesures concrètes pour garantir un accès équitable à cette ressource essentielle. Lors d’un Conseil interministériel présidé par le Premier ministre Ousmane Sonko, 30 décisions ont été prises pour répondre aux défis du secteur et les besoins en financement sont estimés á 1.627 milliards de FCfa’’, rapporte le quotidien.
LE PASTEF ET LE SPECTRE DE L'INTOLÉRANCE
Le nouveau pouvoir incarné par Diomaye et Sonko est confronté à un défi inattendu : celui d'accepter la critique qu'il prônait autrefois. La virulence des réactions aux récents propos d'Alioune Tine soulève des inquiétudes sur la santé du débat public
Les réactions sur la sortie du président de Africajom center Alioune Tine sont quasiment une antienne depuis l'accession au pouvoir du nouveau régime. Chaque critique est violemment réprimandée par les inconditionnels du ''Projet''. Pour une formation qui a bâti toute sa stratégie de conquête du pouvoir sur la critique des tares de l'ancien régime, le tandem Diomaye-Sonko et leurs acolytes doivent faire visiblement des efforts pour permettre l'avènement d'un espace public de qualité.
C'est connu. Entre le Pastef et le président du Rewmi ce n'est pas le parfait amour. Mais manifestement, les militants du Pastef doivent faire siens les conseils que le président Idrissa Seck, féru des formules grandiloquentes en politique, avait donnés à l'ex président de la République. ''Il faut dilater ta poitrine'', lui avait dit avec un brin d'humour l'ancien Premier du Sénégal. Les critiques et les réactions virulentes ne manquent pas sur Alioune Tine depuis sa sortie sur les ondes de RFM. Invité de l'émission Grand Jury, il faut dire que le président d’AfrikaJom Center a été tout sauf tendre avec le régime. À l'en croire, c'est le Premier Ministre Ousmane Sonko qui gouverne le pays.
Soulignant dans la foulée aussi qu'un ''État du Pastef'' est en train de s'installer au Sénégal. Des appréhensions sur le nouveau régime qui ne sont pas du goût des militants qui le vouent aux gémonies depuis cette interview. Et ces attaques sur des personnalités de la société civile ou de l'espace politique qui critiquent les premières actions du nouveau régime sont récurrentes. Toutefois, les tenants de ce nouveau régime devraient être les derniers à être allergiques à la critique.
Ils ont joui d'une liberté d'expression et d'une liberté de ton jamais égalées peut-être dans l'histoire politique du Sénégal. Et même après leur accession à la magistrature suprême, certains d'entre eux continuent toujours à être des maîtres dans ce domaine, à commencer par le Premier ministre Ousmane Sonko qui, dans une récente sortie, a raillé ce qu'il appelle la ''nouvelle opposition''. Même si à sa décharge, il a invité ses militants à être plus enclins à la critique, le nouveau régime gagnerait à être moins autoritaire comme le subodore Alioune Tine, et permettre l'émergence d'un espace médiatique plus tenu sur les affaires de la cité. Et en disséquant les premiers pas du nouveau régime incarné par le tandem Diomaye-Sonko, la société civile et certains membres de l'opposition ne font que prendre au mot le président du Parti Pastef qui déclarait quand il était dans l'opposition, qu'une fois arrivés au pouvoir, lui et ses partisans ne voulaient profiter aucunement d'un délai de grâce.
Une bonne nouvelle pour la transparence
Par ailleurs, comme l'a souligné récemment l'ex coordinateur de Y en a marre Fadel Barro sur TV5, il faut que les citoyens changent de posture pour que cette alternance soit une alternative. Avoir un regard critique à l'endroit du nouveau régime est une existence voire une nécessité. Le Sénégal vient de sortir d'une crise politique sans précédent qui a détruit des vies et fait beaucoup de victimes. Donc alerter très tôt le régime actuel sur des dérives ou d'éventuels népotismes et gabegies ne fera qu'aider le tandem Diomaye-Sonko à se concentrer sur les promesses de rupture qui ont fait qu'ils ont gagné l'élection à 54% dès le premier tour. Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a d'ailleurs demandé, lors de sa rencontre avec la Convention des Jeunes Reporters au Palais, que la presse doit jouer son rôle et sortir les '' cafards'' si ces cafards existent bien évidemment et lui, il en tirera les conséquences qu'il faut.
Mais il faut au préalable que le gouvernement et les militants de la coalition au pouvoir jouent le jeu et acceptent les critiques ou du moins apportent des contre-arguments à la hauteur de l'exigence démocratique prônée dans le ''Projet''. Macky Sall a été sanctionnée pour ses dérives autoritaires et l'arrogance de certains des cadres de l'APR. Ce nouveau régime ne doit pas reprendre les mêmes erreurs.
Néanmoins, de l'autre côté, le débat doit évoluer car les insultes et les débats de caniveaux sont contre-productifs. Même si le sarcasme et l'autodérision sont les engrais d'un espace démocratique salace.... Ousmane Sonko ne va dire le contraire.
REDRESSEMENT FISCAL : LA VERSION DE WOODSIDE
La société pétrolière a donné sa version sur la mesure fiscale imposée par les autorités sénégalaises. Woodside a déposé une plainte auprès du Tribunal de Grande instance de Dakar pour contester un redressement fiscal de 41,467
La société pétrolière a donné sa version sur la mesure fiscale imposée par les autorités sénégalaises. Woodside a déposé une plainte auprès du Tribunal de Grande instance de Dakar pour contester un redressement fiscal de 41,467
milliards FCFA. La société explique que «la plupart des réclamations fiscales concernent l’application d’une exonération des créances fiscales appliquée pendant la phase de développement du projet». Suite à la mise en production du projet Sangomar en juin 2024, «le groupe a comptabilisé un actif net d’impôt différé de 305 millions de dollars. Les 61 millions de dollars restants correspondent à d’autres avantages fiscaux qui n’avaient pas été comptabilisés auparavant». Woodside détient une participation de 82 %
dans le projet Sangomar. La première production pétrolière a été réalisée en juin 2024. La phase 1 est un projet en eau profonde comprenant une installation Fpso autonome. Aucun commentaire n’a été fait sur la phase 2.
Le sélectionneur national des Lions du Beach Soccer, Ngalla Sylla, a rendu public hier une liste de 18 joueurs présélectionnés pour la prochaine CAN de la discipline qui se jouera en Egypte au courant de cette année.
Le sélectionneur national des Lions du Beach Soccer, Ngalla Sylla, a rendu public hier une liste de 18 joueurs présélectionnés pour la prochaine CAN de la discipline qui se jouera en Egypte au courant de cette année.
Quatre joueurs de Ngor Almadies Beach Soccer, trois de Yoff Beach Soccer, deux de Kawsara Beach Soccer, deux de Mbao Beach Soccer et Malika Beach Soccer , un de Vision Beach Soccer, un de Mamelles et Pépinière Beach Soccer sont convoqués par le coach Ngalla Sylla. Il a fait une présélection pour préparer la CAN 2024 qui se tiendra en terre égyptienne. Les joueurs convoqués sont entrés en regroupement externat depuis hier au niveau de la plage de Diamalaye.
Les protégés de Ngalla Sylla vont y peaufiner les stratégies adéquates pour représenter dignement le pays et tenter de mettre à leur actif un autre trophée continental. Les Lions se sont qualifiés pour ces joutes continentales en battant dernièrement l’équipe de la Guinée. Ngalla Sylla qui fut joueur avant de prendre les rênes de la sélection a été doublement champion d’Afrique en tant que joueur et entraîneur. Il a par la suite entraîné l’équipe du Maroc avant de rentrer en début d’année pour se voir confier à nouveau la sélection nationale. Sept fois champions d’Afrique, 2008, 2011, 2013, 2016, 2018, 2021 et 2022, les Lions ont participé à sept coupes du Monde avec une place de demi-finaliste en 2021.
Cette présélection est composée d’une osmose entre anciens et nouveaux pensionnaires de la tanière. C’est le cas d’Al Seyni Ndiaye, Mamadou Laye Séne mais aussi de Jean Paul Ninou Diatta, Amara Samb etc. Il faut noter dans cette liste la présence du meilleur buteur de la dernière CAN 2022, Mamadou Laye Diagne. Les entrainements vont débuter à partir de 08 h 30 tous les jours en attendant que la liste définitive ne soit publiée. Le coach national est conscient de l’opération de maintenir le trophée continental qu’ils ont gagné pour la dernière fois en 2022. Les Lions figurent parmi les favoris de cette CAN qui se déroulera en Egypte au courant de cette année.