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17 novembre 2024
LA TRANSFORMATION LOCALE, MAILLON FAIBLE DE LA FILIÈRE ANACARDE
La forte production de noix d’anacarde ces dernières années profite-t-elle à la population ? La question mérite d’être agitée surtout que moins 5% de cette production atterrissent dans la transformation locale
La forte production de noix d’anacarde ces dernières années profite-t-elle à la population ? La question mérite d’être agitée surtout que moins 5% de cette production atterrissent dans la transformation locale. La quasi-totalité de cette reluisante production tombe entre les mains d’opérateurs étrangers qui exportent le produit vers l’Asie. La transformation locale reste encore faible.
La filière anacarde occupe une place centrale dans l’économie régionale. Elle se modernise de plus en plus car, de 56 mille tonnes en 2017, les exportations sont passées à plus de 90 mille tonnes aujourd’hui. Cette production d’anacarde a généré près de 95 milliards de francs CFA en 2023 selon les estimations officielles du Ministère du Commerce. La réglementation de l’exportation du produit est passée par là.
Dans la filière anacarde, les perspectives sont énormes rien que pour la chaîne de valeur, mais dans cette reluisante production, la transformation locale reste le maillon faible. La quasi-totalité de la production tombe entre les mains des opérateurs nationaux et internationaux qui l’exportent vers l’Asie, dans des pays comme l’Inde. La transformation locale des noix reste encore très faible et tourne autour de 5% même si on peut rapidement se retrouver avec plus de 200 personnes qui s’activent autour. L’une des rares unités de transformation implantée à Ziguinchor, la société de commercialisation des produits locaux (SCPL) qui employait près de 150 personnes, des jeunes et une forte présence de femmes, a presque disparu de la chaine de transformation. De petites unités de transformation sont installées çà et là mais leur capacité de transformation est encore faible, très faible même.
Les noix qui transitaient vers la Gambie éclipsaient beaucoup la quantité de produit exporté par le Sénégal car n’étant pas comptabilisées en faveur du Sénégal. Et l’interdiction d’acheminer le produit par le transport terrestre a beaucoup contribué à replacer le Sénégal dans le lot des pays exportateurs de noix d’anacarde, selon certains acteurs de la filière.
Toutefois, l’interdiction de cette décision d’exporter par voie terrestre a soulevé un levier de boucliers de la part de certains opérateurs qui avaient finalement réussi à acheminer les noix par la route. Pourvoyeur d’emplois, le secteur de l’anacarde booste l’économie régionale. En atteste la ferveur qui entoure cette campagne.
Cette année, la production est estimée à plus de 90 mille tonnes pour un montant de 60 milliards de francs CFA investi par les opérateurs nationaux et internationaux. Dans le département de Ziguinchor, la zone de fortes productions reste l’arrondissement de Niaguis. Mais, en Casamance c’est la région de Sédhiou qui mène la danse. « Aujourd’hui, il est nécessaire et urgent d’investir davantage dans les unités de transformation afin qu’elles aient un pouvoir d’achat colossal pouvant leur permettre d’aller acheter au même titre que les autres et organiser également les producteurs en coopératives», suggère un opérateur économique. Il est important de s’attaquer à d’autres sous-produits de l’anacarde, notamment la coque et la pomme. Avec la pomme, on peut faire du jus et la coque, du lubrifiant mais aussi de l’électricité. Une chaîne de valeur qui a de l’avenir. Malheureusement, toute la production est exportée vers l’Asie. Les prix sont fixés par les étrangers (Indiens) qui s’activent dans la filière, aidés par les nationaux qui jouent le plus souvent les seconds rôles dans la campagne de commercialisation des noix. L’anacarde, l’or noir de la Casamance qui génère des dizaines de milliards ; une manne financière qui retombe entre les mains d’exportateurs étrangers.
LE B-READY SUPPLANTE LE DOING BUSINESS
Un atelier d’auto-évaluation du nouveau baromètre du climat des affaires, dénommé Business Ready (B-Ready), a réuni les différentes parties prenantes et des experts locaux pour un examen préliminaire.
Un atelier d’auto-évaluation du nouveau baromètre du climat des affaires, dénommé Business Ready (B-Ready), a réuni les différentes parties prenantes et des experts locaux pour un examen préliminaire. Cet atelier s'inscrit dans le cadre de la redéfinition et du recadrage du dialogue public-privé, en vue de sceller un pacte entre l’État du Sénégal et le secteur privé, afin de bâtir un environnement des affaires compétitif à l’échelle mondiale.
Lancé en 2002, l'indice de la facilité de faire des affaires, connu sous le nom de « Doing Business », a suscité un engouement considérable mais a donné des résultats peu concluants pour des économies aspirant à une compétitivité accrue. Après 22 ans d’application de ce cadre réglementaire, celui-ci évolue désormais vers le « Business Ready » ou « B-Ready ». Ce nouveau projet phare du Groupe de la Banque mondiale vise à évaluer l’environnement mondial des affaires et de l'investissement sur une base annuelle. Tout en s'appuyant sur une approche similaire à celle de Doing Business, le projet BReady élargira son analyse en incluant un éventail plus large de facteurs, tels que la gouvernance, les infrastructures, le capital humain et l’innovation. C'est dans ce contexte qu'a débuté, mardi 27 août, et se poursuivra jusqu’au 30 août et au 3 septembre prochain, à Dakar, un atelier d’évaluation préliminaire de l’environnement des affaires, à l’intention des parties prenantes et des experts locaux, dans le cadre de la notation B-Ready. Cette deuxième série d'ateliers thématiques, faisant suite à celle organisée du 29 juin au 2 juillet dernier, qui portait sur la revue des projets de réponse des administrations, a pour objectif de finaliser les contributions des administrations et de partager les mesures à mettre en œuvre pour améliorer l’environnement des affaires et soutenir le développement du secteur privé. « Cet atelier marque une « étape cruciale dans notre démarche d’évaluation et d’amélioration continue, afin d’apporter les ajustements nécessaires avant le démarrage de cette notation B-Ready », a souligné Bakary Séga Bathily, directeur général de l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX). Il a ajouté que cette évaluation représente une occasion de prendre du recul, d’analyser rigoureusement l’environnement des affaires et d’identifier les leviers de performance sur lesquels « nous devons agir ». Selon lui, cet exercice est indispensable pour repositionner notre pays en tant qu’acteur clé sur la scène économique régionale et internationale.
Ababacar Sadikh Ndiaye, conseiller du Premier ministre en charge des questions économiques, a précisé que cet atelier s’inscrit dans le cadre du « document préparatoire BReady, qui remplacera Doing Business en 2025 ». En évoquant le Business Ready, il a insisté sur l’importance de l’environnement des affaires, une préoccupation centrale des nouvelles autorités. Il a souligné en outre la nécessité de disposer d’un cadre macroéconomique robuste, de règles du jeu claires, d’une bonne gouvernance et d’un système judiciaire performant pour attirer les investisseurs. Rappelons que c'est en septembre 2021 que la direction du Groupe de la Banque mondiale a décidé de cesser la publication du rapport Doing Business, en vue de le remplacer par un nouveau projet amélioré.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCREDI 28 AOUT 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, Yoor-Yoor Bi, Walf Quotidien, Libération, Le Quotidien, EnQuête, L'Observateur, BesBi le Jour, Révélation Quotidien, L'As
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, Yoor-Yoor Bi, Walf Quotidien, Libération, Le Quotidien, EnQuête, L'Observateur, BesBi le Jour, Révélation Quotidien, L'As
CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE MERCREDI 28 AOUT 2024
Baadoolo - Kou meun sa morom doumeu !
Diomaye waay ! Il devient de plus en plus un joueur politique. Même si le «Pm qui gouverne» détient les clés et la grinta pour faire face à l’équipe Benno en supériorité numérique. Le chanteur du Port, Wally, avait demandé de retirer le pain de la bouche des «milliardaires». Et des membres du Hcct et du Cese. En attendant l’Assemblée dont les jours sont comptés. À Benno, on ne sait pas encore si on va fusiller le «projet» ou changer de fusil d’épaule. Scier la branche sur laquelle sa puissance est assise… Fii daal kou meun sa morom doumeu. Mais nguir yallah épargnez-nous des coups de pied au ventre.
Diomaye case son alliée Mimi Touré nommée Haut Représentant du Président de la République
C’est en plein direct du JT de 20H que la Rts a lu un communiqué informant de la nomination par décret de Aminata Touré comme Haut Représentant du Président de la République. Membre de la coalition Diomaye Président, Mimi Touré a eu à occuper sous Macky Sall le poste d’Envoyé spécial du chef de l’Etat. Beaucoup avaient vu l’ancienne Première ministre promise à une institution comme l’Assemblée nationale. L’attente a été longue et l’incertitude plane sur la date des Législatives. Et encore que c’est loin d’être évident que Diomaye et Sonko confient le dauphin constitutionnel à un allié à la place d’un Pastéfien. A moins que cette promotion soit provisoire.
Hommage à son ancien Pca La Css honore Mademba Sock ce jeudi
Le Conseil d’administration de la Caisse de sécurité sociale va rendre hommage à son regretté Président, Feu Mademba Sock. L’événement est prévu le jeudi 29 août 2024 à 15 heures au Musée des civilisations noires, à Dakar. Dans une note parvenue à Bés bii, la Css souligne que l’ancien secrétaire général de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas), décédé mi-juin dernier, a «consacré une partie de sa vie au service de l’Institution et a contribué de manière significative au renforcement du système de sécurité sociale».
Mac de Ziguinchor Un cas de torture signalé
L’Organisation nationale d’assistance juridique et judiciaire (Ona2J) a été alertée, lundi matin, d’un «cas de torture» survenu à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Ziguinchor. Un nouveau détenu, M. N., a été «sévèrement agressé» par un surveillant pénitentiaire, K. S., à la suite de son prétendu refus de répondre lors de l’appel du matin. Dans un communiqué, l’Ona2J rapporte que le détenu de la Chambre 2, a subi «des violences graves, entraînant des blessures à la tête et des saignements et reçoit des soins à l’infirmerie de l’établissement». L’Organisation a immédiatement informé le nouveau directeur de la Mac de Ziguinchor. Ce dernier, liton dans le document, a été «très réactif et disponible», et s’est engagé à mener une enquête approfondie et à prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter de tels incidents à l’avenir, si les accusations sont confirmées. En attendant les résultats de l’enquête, l’Ona2J exprime son indignation face à ces actes et appelle la communauté à se mobiliser contre de telles pratiques au sein des établissements pénitentiaires.
Direction générale Oms Afrique - Le Sénégalais Ibrahima Socé Fall perd devant le Tanzanien
Le Sénégal n’aura pas cet honneur de diriger l’Oms Afrique. C’est le Tanzanien, Dr Faustine Engelbert Ndugulie qui a été élu, ce mardi, directeur régional, lors de la 74e session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la Oms, à Brazzaville. Une information livrée par l’Agence congolaise d’information (Aci) en début de soirée. Des sources confient que l’Afrique de l’Ouest aurait pu passer si elle avait un seul candidat. Mais en plus de Dr Ibrahim Socé Fall, le Niger aussi avait son candidat, Dr Boureima Hama Sambo. Le 4e était le Rwandais Dr Richard Mihigo. Le successeur de Dr Rebecca Moeti Matshidiso devrait rendre fonction le 4 février 2025.
Nouvelle saisie au large de Djifère La douane met la main sur 845 kg de chanvre indien
La Brigade fluviomaritime des Douanes de Fimela a réalisé une saisie de 28 colis de chanvre indien d’un poids total de 845 kg, lors d’une opération en haute mer. Ladite opération de cette Subdivision du Littoral Sud, s’est déroulée dans la nuit du dimanche 25 au lundi 26 août 2024 au large de Djifère, renseigne un communiqué de la Direction de la communication et des relations publiques. Quatre individus (les deux capitaines des pirogues et leurs acolytes) ont été appréhendés lors de l’opération. La contrevaleur de la saisie (drogue et moyens de transports) est évaluée à près de 69 millions de francs CFA.
Exploitation minière dans la Falémé La délivrance de permis suspendue jusqu’au 30 juin 2027
C’est une nouvelle mesure des nouvelles autorités. La délivrance de permis d’exploration et d’exploitation minière dans la zone couvrant la Falémé est suspendue jusqu’au 30 juin 2027, selon un communiqué publié, hier, par le ministère de l’Energie, du pétrole et des mines sur la base d’un décret. Les services de Birame Soulèye Diop invitent, par conséquent, les populations riveraines à «dénoncer auprès des autorités administratives ou des Forces de défense et de sécurité tout individu qui tentera d’enfreindre la présente mesure». En marge du Conseil interministériel consacré à l’approvisionnement en eau potable, hier, rapporte l’Aps, le Premier ministre a rappelé que la Falémé est «une question de sécurité publique» et «une préoccupation» que le gouvernement sénégalais essaie de gérer en collaboration avec les autorités maliennes avec lesquelles il s’est entretenu sur le sujet lors de son récent voyage à Bamako.
KEEMTAAN GI - ENTRE VOLEURS ET DETOURNEURS, FAITES VOS JEUX, RIEN NE VA PLUS !
Crimes, vols, détournements — dans ce pays, on parle de vols lorsqu’il s’agit du petit peuple qui dérobe des poulets, des moutons, des couvercles d’égouts, des batteries de voitures, des téléphones portables — et de détournement pour les délinquants à cols blancs qui prennent des milliards ! — , mensonges, délation. Voici résumé le quotidien de cette belle terre dont on dit pompeusement qu’elle est celle de la Téranga. Tout le monde semble n’avoir comme divinité que le dieu Mammon. Il est au cœur de tous les conflits et de tous les enjeux. La dignité légendaire du Sénégalais — si tant est qu’elle a jamais existé… — fout le camp au profit de l’argent qui cannibalise et gangrène les relations les plus franches, les plus sincères. On tue pour l’argent, on brade des terres pour s’octroyer de privilèges indus, on ment pour jouir des richesses de l’autre, on s’exerce sans pudeur à la calomnie et à la délation. Une bonne partie de jeunesse se complait dans l’oisiveté, la mère de tous les vices, et refuse de se battre pour son pays. Si nous en sommes arrivés à ce niveau de délabrement, c’est parce que ceux qui devraient donner l’exemple (le bon, bien sûr !) ont lamentablement échoué, n’ayant que la malhonnêteté à proposer à ceux à qui ils étaient censés indiquer le droit chemin. C’est symptomatique de voir des gens qui se sont farouchement opposés à des personnes qu’elles traitaient de tous les noms d’oiseaux, s’aplatir devant elles, s’accrochant à leurs postes et attendant, les fesses bien collées à leurs fauteuils, d’être révoqués. D’autres ne prient que pour l’échec des nouveaux dirigeants auxquels ils s’opposent sans discernement, ne leur trouvant que des défauts. Nos rues sont remplies de bras valides qui ont déserté des terres arables pour de petits métiers sans avenir ou qui encombrent les trottoirs de la capitale de leurs camelotes. Une jeunesse dépourvue de modèles, qui pense que l’Eldorado se trouve ailleurs, oubliant qu’elle l’a à portée de main dans une Afrique à bâtir. Une Afrique qui, surtout, regorge de richesses, de terres et d’eau. La dernière actualité en date, ce sont ces milliers de migrants tentant de traverser la frontière du Maroc vers l’enclave espagnole de Ceuta. Parmi ces desperados, des centaines ont essayé de rejoindre l’enclave à la nage au péril de leur vie. L’autre incongruité dans ce pays à la parole assourdissante, c’est le silence démissionnaire des élites accrochées à la politique comme des gueux en quête de pitance. KACCOOR BI - LE TEMOIN
MANŒUVRES POLITIQUES AMADOU BA REND VISITE A IDY SECK
Un ancien Premier ministre chez un autre ancien Premier ministre. Amadou Ba a rendu visite hier à Idrissa Seck. La rencontre s’est déroulée chez l’ancien maire de Thiès au Point E. Le candidat de Bby était accompagné de proches comme Aliou Sall, Mamadou Ibra Kane, les anciens ministres Zahra Iyanne Thiam, Moise Sarr. Du côté d’Idrissa Seck, il y avait entre autres l’ancien ministre Yankhoba Diattara. Aucune information n’a filtré sur cette visite. Les deux leaders politiques ont eu un long aparté avant d’élargir la discussion à leurs deux délégations. Dansles heures à venir, certainement les langues se délieront pour livrer le contenu de l’entretien entre les deux hommes.
NOMME A LA PRESIDENCE : MIMI TOURE EXPRIME SA GRATITUDE AU PRESIDENT DIOMAYE FAYE
Mimi Touré attendait depuis quelques temps son retour sur investissement engagement dans le Projet. Eh bien, hier elle a obtenu son fromage comme Haut Représentant du président de la République. Le poste était occupé auparavant par Moustapha Niasse. « J’exprime ma profonde gratitude au Président Bassirou Diomaye Faye pour ma nomination au poste de Haut Représentant du Président de la République. Je renouvelle mon entier engagement pour l’avènement d’un Sénégal souverain, juste et prospère » a posté l’ancien Premier ministre sur les réseaux sociaux. Aminata Touré reçoit ainsi la récompense de son engagement aux côtés du Pastef et de la coalition Diomaye-président. Elle avait occupé le poste d’Envoyée spéciale de l’ex-chef de l’Etat Macky Sall. Après avoir été zappée pour la présidence de l’Assemblée nationale suite aux législatives de 2022 — alors qu’elle avait dirigé la liste gagnante de Benno Bokk Yaakar — au profit d’Amadou Mame Diop, avait finalement claqué la porte de l’Alliance Pour la République pour le Projet. Ayant misé gros, elle récolte donc gros. Misé sur le cheval gagnant.
PRESIDENTIELLE 2024, 12 ANS DE BBY LE PARTI SOCIALISTE S’AUTOEVALUE
Le Parti Socialiste s’autoévalue. Les Verts ont décidé de se retrouver samedi prochain 31 août et le lendemain dimanche 01 septembre à la Maison Léopold Sédar Senghor pour un « ndeup » collectif. Le thème de la rencontre, selon la SG Aminata Mbengue Ndiaye, porte sur « l’évaluation de l’élection présidentielle de mars 2024, et les perspectives pour le Parti socialiste ». Toutefois, ce conclave ne sera pas ouvert à tout le monde. Ne sont en effet concernés que les membres du Bureau politique, les secrétaires généraux de coordinations ainsi que les représentants des coordinations de l’extérieur qui ont été des acteurs majeurs du processus électoral. « L’objectif du séminaire est d’évaluer notre évolution et notre performance politiques et électorales au cours des douze dernières années, de réfléchir et d’acter ensemble les meilleures perspectives permettant de repositionner le Parti socialiste comme force politique leader de l’opposition et comme alternative à même de reconquérir le pouvoir » souligne la SG Aminata Mbengue Ndiaye. « Aussi, s’agira-t-il pour les participants, au cours des échanges en ateliers, de faire l’état des lieux au niveau du parti, de revisiter notre compagnonnage dans la coalition BBY en vue de formuler des recommandations fortes, permettant de dynamiser le parti et de dégager une nouvelle ligne d’horizon » ajoute l’encore présidente du HCCT.
DECES DE L’EPOUSE DE NOTRE CONFRERE CHEIKH TIDIANE FALL
Notre sympathique confrère et ami Cheikh Tidiane Fall alias « Chetifa », ancien directeur de la rédaction du « Soleil » et ex-directeur de la communication de la SDE (Sénégalaise des Eaux), est en deuil. Il a perdu son épouse, Adjaratou Mbouye Ndiaye qui s’est éteinte hier soir à Paris des suites d’une longue maladie. Les dates de l’arrivée du corps et de l’enterrement seront communiquées ultérieurement. En cette douloureuse circonstance, nous assurons notre très cher ami Cheikh Tidiane Fall de toute notre sympathie.
LE SENEGAL RATE LA TETE D’OMS AFRIQUE
Le candidat du Sénégal, Dr Socé Fall, n’a pas été élu à la tête de l’Organisation mondiale de la Santé Afrique. Ce poste hyper important a échappé à notre pays hier. C’est finalement le Tanzanien Dr Faustine Engelbert Ndugulilé qui est passé. Dr Socé Fall, bien que soutenu par ses pairs sénégalais, n’a pas été accompagné par une grande diplomatie sénégalaise. Pour la petite histoire, on indique que le président tanzanien a affrété un avion spécial de 50 personnes pour porter la candidature de son compatriote. Alors que le Sénégal n’a déplacé que 7 personnes par un vol commercial. Le nouveau patron de l’OMS Afrique prendra fonction le 04 février 2025.
LUTTE CONTRE LE TRAFIC DE DROGUES 845 KG DE CHANVRE INDIEN SAISIS AU LARGE DE DJIFERE
La Brigade fluviomaritime des Douanes de Fimela, Subdivision du Littoral Sud, Direction régionale des Unités maritimes, a réalisé une saisie de 845kg de chanvre indien lors d’une opération en haute mer. Ladite opération s’est déroulée dans la nuit du dimanche 25 au lundi 26 août 2024 au large de Djifère, selon la Division de la Communication et des Relations publiques de la Douane. Les agents engagés dans l’opération ont pris en chasse et arraisonné deux pirogues à bord desquelles ils ont découvert 28 colis de chanvre indien d’un poids total de 845kg. Quatre (04) individus (les deux capitaines des pirogues et leurs acolytes) ont été appréhendés lors de l’opération. La contrevaleur totale de la saisie (drogue et moyens de transports) est évaluée à près de 69 millions de francs CFA. Cette double saisie est rendue possible grâce aux moyens adaptés dont des vedettes de grande vitesse acquis dans le cadre du Programme de Modernisation de l’Administration des Douanes (PROMAD) et mis à la disposition des unités pour mieux faire face aux trafics illicites et au crime organisé par vecteur maritime. L’Administration des Douanes réaffirme sa détermination à combattre le trafic illicite sous toutes ses formes notamment le trafic de drogues. Les Douanes invitent les citoyens à s’approprier l’action douanière dont la finalité ultime est le développement économique et social du pays et le bien-être des populations.
MORT SUSPECTE D’AÏCHA A BARGNY, SA COPINE ARRETEE…
La jeune Aïcha Ndong, âgée de 14 ans et portée disparue depuis quelques jours à Bargny, a été retrouvée morte dans des circonstances troubles dans un canal. Depuis quelques jours sa famille avait alerté de sa disparition à travers les réseaux sociaux. Selon confrères de Seneweb, Aïcha Ndong a été retrouvée en état de décomposition avancée hier. Rapidement, la Police a arrêté une suspecte, M. N., en l’occurrence une copine d’Aïcha âgée de 15 ans. La défunte avait été vue pour la dernière fois en compagnie de M. N sur le chemin de la boutique où elle était allée acheter du lait caillé. Hier M.N a passé toute la journée dans les locaux de la Police de Bargny pour nécessité d’enquête.
…UN ONCLE TUE SON NEVEU A YEUMBEUL, A GRAND YOFF AMADOU DIALLO ABATTU EN PROTEGEANT UNE FEMME
La série macabre dans la région de Dakar s’est poursuivie hier d’abord à Yeumbeul. Selon toujours Seneweb, hier mardi soir, un drame familial a eu lieu chez les Lélou. Le jeune M. Lélou (18 ans) a été poignardé mortellement par son oncle T. Lélou (30 ans). Le commissariat d’arrondissement de cette localité a été informé du meurtre vers 19 h par le personnel médical. Les policiers ont arrêté le présumé auteur du crime qui est présentement au centre de santé de Yeumbeul ainsi que le corps sans vie. A Grand Yoff, au quartier Darou, un homme du nom de Amadou Diallo a été tué dans la nuit du lundi au mardi. Il a été abattu lorsqu’il a voulu s’interposer entre des agresseurs et une femme poursuivie par ces derniers vers les coups de 5 h du matin selon Dakar Actu. La femme s’était réfugiée derrière Amadou Diallo qui s’apprêtait à rejoindre sa famille au Fouta. Les malfaiteurs, sans scrupules, ont ouvert le feu, touchant mortellement le sieur Amadou, plongeant ainsi tout le quartier dans la consternation. La police scientifique s’est déplacée sur les lieux pour les besoins de l’enquête. Un des témoins a été amené au poste de police pour nécessité d’enquête.
L'APPEL AU CALME
"Sénégal Emergent" et "Convergences plurielles" s'inquiètent des tensions persistantes entre le nouveau pouvoir et diverses composantes de la société, notamment la presse. Ces organisations rappellent l'importance du dialogue dans la tradition sénégalaise
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué conjoint du Club Sénégal Emergent et dy Club Convergences plurielles, reçu ce mardi 27 août 2024, à propos de la situation sociopolitique nationale.
"Les délégations des deux clubs, " Sénégal Emergent " et " Convergences plurielles", conduites respectivement par leurs présidents, Monsieur Youssou Diallo, économiste, inspecteur principal de classe exceptionnelle de la coopération et Monsieur Abdoulaye Diallo, ingenieur en télécommunications, se sont rencontrées le mardi 20 août 2024, au siège du Club Sénégal Emergent à l'immeuble Nehme sur l'avenue William Ponty.
Cette rencontre s'est tenue en présence de responsables des deux associations, notamment les anciens ministres Boubacar Mbodji et Abdou Fall.
La rencontre a été l'occasion de rappeler la vocation des Clubs qui sont des Associations d’idées, libres et sans affiliation partisane .
Ils regroupent des intellectuels, des cadres et des personnes ressources de bonne volonté autour de l’intérêt national, leur offrant des espaces de réflexions et d'échanges sur les grands sujets qui interpellent le Sénégal, l’Afrique et le monde .
Ces fonctions sont d'autant plus essentielles que nos pays traversent une conjoncture sous régionale et internationale difficile et complexe faites de tensions et de profondes mutations.
Il convient de toujours rappeler que les changements politiques pacifiques intervenus au Sénégal à l'issue de l'élection présidentielle de mars 2024 ont été précédés de violences meurtrières et de destructions massives de biens , ce qui a fait peser des menaces très sérieuses sur les fondements mêmes de notre Démocratie et de notre vivre ensemble
Ce sont là des raisons pour lesquelles Les Club "Sénégal Emergent " et "Convergences plurielles " considèrent que le moment politique que traverse actuellement le Sénégal, dans le cadre d'une transition inachevée, doit appeler de la part de tous nos compatriotes une grande vigilance sur les lourdes menaces dormantes mais non encore éteintes, de tous ordres qui assaillent toujours la nation sénégalaise dans son ensemble.
Les deux délégations ont fortement souligné l’attachement indéfectible de leurs organisations aux principes et règles de l'Etat de droit et de la démocratie qui consacrent les libertés fondamentales de croyance et de conscience, d’opinions et de presse, de réunion et d’association, d’aller et de venir, d’initiatives et d’entreprise .
Elles ont également tenu à rappeler le même attachement au fait majoritaire, à partir d’élections libres et transparentes, comme la seule base de légitimité pour l'exercice du pouvoir d'Etat dans notre pays.
Les deux délégations ont toutefois marqué leur grande préoccupation face à un regain de tensions sociopolitiques, avec une tendance forte constatée ducôté des nouvelles autorités du pays, à entretenir des relations conflictuelles et heurtées avec certaines composantes essentielles de l'espace politique, réligieux, social, des médias et de la presse en particulier.
Il est noté en effet des différends récurrents entre le gouvernement et des forces sociales et religieuses qui ont historiquement rempli et continuent de remplir une mission essentielle d'education et d'encadrement des citoyens et en même temps de régulation morale dans notre société qui, si on y prend garde, peuvent constituer de graves sources de tensions dont notre pays n'a pas besoin.
Dans un secteur aussi stratégique que les médias, des différends d'un tout autre ordre sont en train d'évoluer en confrontations qui pourraient être de nature à dérégler profondément l'écosystème que notre Démocratie a mis des décennies à mettre en place.
Faut-il le rappeler, la presse et les médias, en tant que piliers essentiels d'une société de libertés ont joué un rôle capital dans l’évolution de la démocratie au Sénégal. La presse doit être soutenue, protégée et renforcée et non combattue dans un état démocratique.
" Le droit à l'information, une information complète et objective des citoyens, est un droit fondamental, consubstanciel à la liberté d'opinion, fondement de toute démocratie "
C'est au regard de tous ces errements notés et de tant d'autres qui se multiplient au fil du temps , que les responsables des deux clubs ont estimé qu'il est urgent que tous les Sénégalais de bonne volonté, de quelques bords qu'ils se situent, s'accordent pour inviter les nouvelles autorités du Sénégal à renouer avec nos bonnes et vieilles traditions d’ouverture, de concertation de dialogue avec tous les acteurs de la vie nationale, pour une prise en charge apaisée des différends inévitables dans une société ouverte et de démocratie comme la nôtre.
Sur ce terrain, les clubs Sénégal Emergent et Convergences Plurielles entendent pleinement jouer leur rôle. Ils invitent par la même occasion les cadres de réflexions et d'échanges de même vocation à envisager le retour ensemble à nos traditions de grands débats publics et organisés sur les sujets à enjeux de notre époque.
Le Sénégal est une terre de libertés, de tolérance, de dialogue, de concertation et de paix. Il doit le demeurer !"
LÉGISLATIVES, VERS UNE RECONFIGURATION DES ALLIANCES
Les partis politiques s'engagent dans des négociations pour former de nouvelles coalitions, avec des mouvements au sein de l'opposition et de la majorité. Ces manœuvres visent à redéfinir les alliances et à s'adapter aux enjeux politiques à venir.
Dans un contexte politique sénégalais en pleine effervescence, la gestation des nouvelles coalitions en vue des élections législatives de 2024 ou 2025 prend une importance capitale. La dissolution potentielle de l'Assemblée nationale, un événement qui pourrait redéfinir le paysage politique du pays, a incité plusieurs partis et mouvements politiques à se regrouper pour former des alliances stratégiques.
La scène politique sénégalaise est en pleine ébullition, à l'horizon des élections législatives de 2024 ou 2025. Cette perspective a déclenché un véritable souhait de recomposition du paysage politique où coalitions et alliances se forment, se renforcent ou éclatent dans une course effrénée pour le contrôle du pouvoir Législatif.
La formation du Bloc des libéraux et des démocrates/Takku est un exemple patent de cette dynamique. Cette nouvelle coalition qui a vu le jour la semaine dernière, rassemble plus de quarante partis et mouvements de la mouvance libérale et démocratique. Les principaux objectifs de cette alliance sont d’amplifier l’héritage des décennies de lutte des libéraux, tout en soutenant les valeurs démocratiques et en favorisant la coopération entre les différents acteurs politiques. Le nom de la coalition, ‘’Takku’’, qui signifie ‘’s'unir’’ en wolof, reflète l’intention des membres de transcender leurs divisions pour mieux affronter les défis politiques à venir. Modou Diagne Fada, ancien ministre et député, évoque la création de blocs idéologiques d’abord, suivie de blocs électoraux en vue des législatives. Pour lui, l’unité est importante pour obtenir une majorité à l’Assemblée nationale et potentiellement entraîner une cohabitation avec le régime en place.
Cependant, la nouvelle coalition ne regroupe pas tous les acteurs politiques libéraux. Le Parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ancien président Abdoulaye Wade et le parti d’Amadou Ba, candidat de l’ex-coalition présidentielle lors de la dernière élection, sont absents de cette alliance. Ces absences sont significatives, car elles reflètent les tensions et les divisions au sein de l'opposition. Le PDS, qui pourrait rester un acteur majeur sur l'échiquier politique, a des liens compliqués avec d’autres partis libéraux et démocratiques.
Pape Maël Thiam alerte…
Dans cette conjoncture, l’Alliance pour la République (APR) se trouve également à un carrefour crucial. Maël Thiam, administrateur de l’APR, souligne les défis internes du parti. L’ancien parti présidentiel, qui a longtemps été la locomotive de l’ex-coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar (BBY), fait face à des dissensions internes et à un éloignement de certains membres clés. Le parti doit chercher à être actif à travers des périodes de turbulences marquées par des départs et des initiatives politiques qui ne sont pas toujours bien accueillies par la base. Monsieur Thiam appelle à une meilleure cohésion et à un renouveau dans la gouvernance interne, pour éviter des divisions potentielles qui pourraient affaiblir la position de l’APR aux prochaines élections.
Par ailleurs, Amadou Ba, le candidat de BBY lors du dernier scrutin présidentiel, qui a obtenu 35,79 % des voix, a désormais pris ses distances avec Macky Sall. La création d'un nouveau parti par Amadou Ba semble confirmer son opposition à son ancien mentor. Bien qu'il soit encore prématuré d’évaluer l’impact de cette scission, le départ de l'ancien Premier ministre pourrait entraîner des divisions internes et affaiblir la cohésion du groupe.
L’APR a longtemps été centrée autour de la personnalité et du leadership de Macky Sall, et cette dépendance constitue une problématique majeure pour l’avenir de la coalition. L'absence d'un successeur clair pour Macky Sall représente un défi significatif. La forte concentration du pouvoir autour de sa personne pourrait mener à des luttes internes pour le leadership et à une possible érosion de l'unité au sein de BBY. Le premier véritable test pour l’ex-coalition présidentielle sera sans doute les prochaines élections législatives.
Réactions du PDS : vers une alliance potentielle avec Pastef ?
Dans ce contexte politique, Djibril Sakho, responsable du Parti démocratique sénégalais (PDS) à Saint-Louis, clarifie que le PDS n’a pas encore pris de position formelle d’opposition au nouveau régime. Alors que les élections législatives se profilent à l’horizon, Sakho révèle que les coalitions Wallu et Pastef ne rejettent pas la possibilité de former une alliance politique. Il met en relief que cette collaboration potentielle entre le PDS et Pastef est en ligne avec les recommandations de Maître Abdoulaye Wade, qui a suggéré un soutien à la coalition DiomayePrésident. Sakho précise que compte tenu des besoins du pouvoir en place pour obtenir une majorité confortable à l’Assemblée nationale, des alliances telles que celle entre le PDS et Pastef pourraient s’avérer cruciales.
Sakho, rapporté par Seneweb, fait également référence à des récents événements au sein de l’hémicycle pour illustrer les tensions politiques actuelles. Il note que le blocage du débat d’orientation budgétaire est symptomatique du fait que la majorité de Benno Bokk Yaakaar semble peu encline à faciliter le travail aux nouvelles autorités.
En parallèle, il observe que le président Bassirou Diomaye Faye et Karim Wade sont en communication fréquente, suggérant que le président de la République rende également des comptes à Ousmane Sonko, président de Pastef.
Cette dynamique met en exergue l’évolution complexe des alliances politiques et des interactions entre les différentes factions du paysage politique sénégalais. Loin d'être un simple réajustement stratégique, ces mouvements témoignent également des possibles tensions sous-jacentes et des ambitions qui agitent les différents acteurs politiques du pays, chacun cherchant à consolider sa position dans un contexte de fragilité institutionnelle.
Vers une coalition ‘’Jub-Jubbal-Jubanti’’
Dans ce contexte de recomposition, Ousmane Sonko et son équipe auraient commandité des sondages pour évaluer la meilleure stratégie à adopter en vue des prochaines législatives. Un rapport détaillé a été remis à Sonko, destiné à éclairer les orientations futures du Pastef. L'objectif est de déterminer s'il est plus judicieux de se présenter en solo, c'est-à-dire sous la seule bannière du Pastef ou de former une large coalition avec d'autres forces politiques.
Cependant, selon des sources anonymes, la majorité des militants à la base penchent en faveur d'une candidature indépendante, privilégiant une démarche autonome plutôt que l'ouverture à d'autres alliances.
Pour certains observateurs, la coalition DiomayePrésident doit se repositionner en vue des prochaines législatives. Dans cette perspective, Bassirou Diomaye Faye et son équipe envisagent de créer une nouvelle alliance qui pourrait élargir la coalition présidentielle. Cette révision stratégique est nécessaire pour s’assurer une majorité confortable dans l’hémicycle. Le changement de nom et l’élargissement de la coalition sont en cours de discussion, avec des options comme ‘’Jub-Jubbal-Jubanti’’ qui pourraient être envisagées pour mieux refléter l’objectif de la coalition. Les discussions incluent également des négociations avec des partis comme le Tekki de Mamadou Lamine Diallo et potentiellement le Parti pour l’unité et le rassemblement (Pur).
Khalifa et les socialistes en jeu…
D’un autre côté, l’opposition se restructure également. Khalifa Ababacar Sall, malgré un faible score lors de la dernière présidentielle, cherche à renforcer une opposition forte. Il envisage une large coalition pour raviver le Parti socialiste (PS) et pourrait chercher à s’allier avec des figures de l’opposition comme Amadou Ba et Bougane Guèye Dani.
Les efforts de reconstruction du PS et les tentatives de rassemblement des forces d’opposition montrent une volonté de renforcer une alternative crédible au régime actuel.
La dynamique politique actuelle montre également des signes de fragmentation. Des partis de gauche comme la LD/MPT et le PIT ont déjà marqué leur rupture avec BBY. Ces scissions, combinées aux défis internes de l’APR et aux nouvelles alliances en gestation, illustrent la complexité du paysage politique sénégalais en préparation des prochaines élections législatives.
Les élections législatives de 2024 ou 2025 révèlent un paysage politique sénégalais en pleine recomposition. Les nouvelles coalitions, les révisions stratégiques et les tentatives de regroupement au sein de l’opposition montrent une volonté de s’adapter aux défis politiques actuels. Les prochaines semaines et mois seront décisifs pour observer comment ces alliances se concrétiseront et comment elles influenceront le futur politique du Sénégal.
MOUSTAPHA DIAKHATÉ INVITE L’ASSEMBLÉE À DÉCLARER IRRECEVABLE LA SESSION EXTRAORDINAIRE
L’ancien député dénonce l'initiative du chef de l’État, qualifiant de « non conforme » la procédure. Selon lui, cette démarche enfreint les prérogatives constitutionnelles réservées au Parlement, invitant ce dernier à rejeter l’acte présidentiel.
L’ancien député Moustapha Diakhaté estime que l’Assemblée nationale doit déclarer irrecevable la convocation de la session extraordinaire par le président de la République. Selon lui cette procédure entamée par le président de la République « est illégale ».
« Le bureau de l’Assemblée nationale doit retourner au président de la République son illégal décret. Le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qui s’appuie sur l’article 63 de la Constitution, interdit au président de la République de fixer la date d’ouverture de sessions parlementaires comme bon lui semble», a écrit l’ancien président de groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar.
Moustapha Diakhaté reste convaincu qu’ à l’exception de la date d’ouverture de la première session de l’Assemblée nationale nouvellement élue, qui est fixée par le président de la République, les autres dates d’ouverture de sessions ordinaires ou extraordinaires sont de la compétence exclusive du bureau de l’Assemblée nationale. « Le bureau de l’Assemblée nationale, face à la forfaiture du président de la République et de son Premier ministre, doit résister à l’hubris de l’Exécutif et mettre fin à ce énième fait du prince », soutient-il.
AMINATA TOURE NOMMÉE HAUT REPRÉSENTANT DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
L’ancien Premier ministre fait son retour au sommet de l’État en rejoignant le cabinet du chef de l'Etat
L’ancien Premier ministre fait son retour au sommet de l’État en rejoignant le cabinet du chef de l'Etat Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
Elle a, en effet, été nommée nommée Haut représentant du président de la république lundi 26 aout par le décret n° 24/1796 du 26 août 2024.
Un poste quasi similaire à celui d’envoyée spéciale du président de la République que Macky Sall lui avait confié.
A noter que l'ancienne ministre de la Justice sous Macky Sall, Aminata Touré, est membre de la coalition « Diomaye Président » qui a porté Bassirou Diomaye Faye à la tête de l’Etat.
EL MALICK NDIAYE PROMET DE TOUT FAIRE POUR "SAUVER" AIR SÉNÉGAL
Selon le ministre, il est hors de question de déclarer faillite et de créer une autre compagnie. "Nous allons tout faire pour redynamiser la compagnie afin de développer ce qu’on appelle la stratégie du holding", dit-il.
Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a assuré, mardi, à Diamniadio (ouest), de la volonté de l’État du Sénégal, à travers le département ministériel qu’il dirige, de “tout faire” pour sauver la compagnie nationale Air Sénégal en misant sur la “stratégie du holding”.
“Il est hors de question de déclarer faillite et de créer une autre compagnie. Donc, nous allons tout faire pour sauver Air Sénégal et redynamiser la compagnie afin de développer ce qu’on appelle la stratégie du holding”, a déclaré M. Ndiaye.
Air Sénégal est une compagnie qui “doit porter un hub aérien, et non un aéroport”, a-t-il affirmé, lors de la cérémonie de clôture du séminaire préparatoire des états généraux des transports publics.
Malick Ndiaye a reconnu que la compagnie nationale se trouve dans une “situation de crise” et qu’elle traverse “d’énormes difficultés”.
Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens informe que dans le but de la redresser, la tutelle a suggéré à l’entreprise d’interrompre ses liaisons sur certaines lignes où elle fait des “trafics à perte”.
Il estime qu’une compagnie “qui ne se limite qu’au transport de passagers, fait difficilement des bénéfices et ne peut être viable”.
“Nous sommes en train de payer les dettes d’Air Sénégal au niveau national et international, car nous voulons tout faire pour remettre la compagnie sur pied”, a révélé M. Ndiaye.
Il assure que l’État a entamé un processus de redynamisation de la compagnie “dans une démarche participative et inclusive”.
Créée en 2016 à la suite de la défunte compagnie Sénégal Airlines, Air Sénégal est confrontée à plusieurs difficultés qui plombent son évolution.
Dernière en date, la société américaine Carlyle Aviation a obtenu de la justice des États-Unis une ordonnance immobilisant quatre appareils qu’elle a loués.
Surendettée et confrontée à de mauvais choix stratégiques, elle fait l’objet de nombreuses récriminations de la part de ses clients qui se plaignent de retards interminables.
Pour ne rien arranger, dans la nuit du 8 au 9 mai dernier, un avion de TransAir loué par la compagnie en partance pour Bamako, a fait une sortie de piste à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass.
Quelques jours plus tard, une panne de l’un de ses appareils, sur la piste de l’aéroport John-Fitzgerald-Kennedy, est venue encore ternir un peu plus son image.