SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
17 novembre 2024
HAROUNA DIA ET COMPAGNIE DÉMONTRENT LA PUISSANCE DU SECTEUR PRIVE NATIONAL
Il symbolise une victoire éclatante des hommes d’affaires que sont Harouna Dia, Moustapha Ndiaye, Abdoulaye Dia, Khadim Bâ et l’ancien ministre Samuel Sarr, avec le premier allumage de la centrale du Cap des Biches dans la ville de Rufisque, au Sénégal
Le jeudi 22 août 2024 a été un jour historique pour le Sénégal et surtout pour le secteur privé national. Car il symbolise une victoire éclatante des hommes d’affaires que sont Harouna Dia, Moustapha Ndiaye, Abdoulaye Dia, Khadim Bâ et l’ancien ministre Samuel Sarr, avec le premier allumage de la centrale du Cap des Biches dans la ville de Rufisque, au Sénégal. D’un coût global de 230 milliards de FCFA, ce projet de West African Energy (WAE) vise à doter le Sénégal d’une centrale électrique de 300 MW, destinée à vendre de l’énergie à la Senelec.
Le milliardaire sénégalais Harouna Dia et ses collaborateurs sont sur le point de réussir leur pari. Et pour cause, la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) et West African Energy (WAE) ont effectué jeudi dernier le premier allumage de la centrale du Cap des Biches dans la ville de Rufisque au Sénégal. D’un coût global de 230 milliards de FCFA, ce projet très ambitieux vise à doter le Sénégal d’une centrale électrique de 300 MW, destinée à vendre de l’énergie à la Senelec.
Prenant la parole à l’occasion de la cérémonie, un des promoteurs de ce projet, l’ancien ministre Samuel Sarr, a déclaré : «Une centrale électrique de ce genre est réalisée en Afrique après 6 ans de travaux. Mais ici, Dieu nous a aidés à la réaliser en 3 ans et 6 mois. Cette prouesse a été possible grâce à l’engagement de notre équipe et aux ingénieurs de Senelec. C’est un projet de Senelec et de West African Energy à la fois. Ce projet a été réalisé avec le concours de plusieurs actionnaires tels que l’homme d’affaires Harouna Dia, Moustapha Ndiaye (importateur de riz), Abdoulaye Dia (patron de Senico), et Khadim Bâ (DG de Locafrique). Tous ces actionnaires nous ont fait confiance en investissant leur argent dans le projet. Et c’est avec cet argent que nous avons pu mobiliser les 283 milliards de francs Cfa. Donc, sans eux et sans Senelec, ce projet n’allait pas aboutir.»
Lors de sa prise de parole, le patron de la Senelec, Papa Toby Gaye a indiqué : «Nous sommes juste venus pour une visite technique pour nous enquérir de l’état d’avancement de ce projet qui est important. Comme vous le savez, nous allons vers la pointe au mois d’octobre et ce projet va participer à résorber la forte demande en électricité. Donc, le premier objectif était de s’assurer que nous serons dans les délais pour que le projet puisse y participer. Pour ce projet, du début à la fin, de l’appel d’offre au financement, il n’y a pas, en tout cas, une seule activité qui n’a pas été faite avec les agents de Senelec. C’est un projet que nous connaissons parce que nous l’avons suivi du début à la fin »
Il faut rappeler que ce projet est financé à hauteur de 283 milliards de francs CFA et représente le plus grand investissement réalisé au Sénégal dans le sous-secteur de l’électricité.
FINANCE A 100% PAR DES SENEGALAIS
A travers cette centrale, Senelec tient à montrer à ses clients qu’elle ne cesse de tout mettre en œuvre pour réduire les coûts de production avec un mix énergétique qui tourne autour de 33% de la capacité de production du pays.
L’autre aspect du projet est également de faciliter la transition vers le programme «Gaz to Power». Ce programme permettra à la société d’électricité d’utiliser le gaz local pour produire de l’électricité bon marché au bénéfice de ses clients, des populations et de rendre plus compétitives les entreprises implantées dans le pays.
Financé à 100% par des Sénégalais, le projet de la centrale de West African Energy témoigne ainsi de la vision de l’ancien Président Macky Sall qui consiste à mettre à la disposition des Sénégalais une énergie en quantité et en qualité suffisantes. Car, l’objectif du Plan Sénégal Émergent (PSE) est de ramener le prix du kW/h à 85 F CFA à l’horizon 2035.Ilfaut rappeler que Senelec dispose de 15% dans le capital de WAE qui va couvrir environ 25% du parc de production du pays.
ONAS, MOUSSA DIAKHATÉ DEMANDE LA CONSTITUTION D’UNE COMMISSION D’ENQUÊTE PARLEMENTAIRE
Le député pointe du doigt des pratiques potentiellement douteuses, entachées de présomptions de favoritisme et de violations des règles de la commande publique.
Le député Moussa Diakhaté a adressé, lundi, une demande au président de l’Assemblée nationale, appelant à la constitution d’une commission d’enquête parlementaire.
Dans sa correspondance, Moussa Diakhaté exprime ses inquiétudes quant aux conditions d’attribution de certains marchés publics au sein de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS).
Selon le parlementaire, cette initiative s’appuie sur les articles 85 de la Constitution, notamment son alinéa 4, ainsi que sur l’article 48 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Le député pointe du doigt des pratiques potentiellement douteuses, entachées de présomptions de favoritisme et de violations des règles de la commande publique.
« Cette initiative a essentiellement pour objet d’éclaircir les conditions douteuses d’attribution de certains marchés publics au niveau de l’ONAS », précise-t-il dans son communiqué.
MPOX, DES ÉTUDES AVANCÉES EN COURS POUR PRODUIRE UN VACCIN
Le Directeur de la Santé publique de l’Institut Pasteur de Dakar a indiqué que ”les vaccins sont ciblés dans les zones où le risque est plus élevé”.
Dakar, 26 août (APS)- Le Directeur de la Santé publique de l’Institut Pasteur de Dakar, Abdourahmane Sarr, a annoncé, lundi, que des études avancées sont en cours pour mettre à la disposition des pays à risque un vaccin si l’épidémie de la variole du singe continue sa propagation.
‘’Il y a des études en cours très avancées et nous pense que d’ici quelques temps, si l’épidémie se propage davantage, on pourra avec les partenaires, mettre un vaccin à la disposition des pays les plus à risque’’, a indiqué Dr Abdourahmane Sarr qui prend part à l’atelier régional sur le diagnostic moléculaire de la variole du singe.
La rencontre qui se tient à Dakar du 26 au 30 août qui regroupe 17 pays.
Selon lui, ”la question de la vaccination à l’étude et il y a plusieurs variants qui circulent le clade 1, le clade 2 et le clade 1B”.
Le Directeur de la Santé publique de l’Institut Pasteur de Dakar a indiqué ”les vaccins sont ciblés dans les zones où le risque est plus élevé”.
”Il est question de mettre à leur disposition des vaccins pour pouvoir renforcer et protéger la population mais aussi contrôler la propagation de l’épidémie’’, a expliqué Abdourahmane Sarr.
L’atelier de Dakar regroupe tous les pays de la Cedeao en plus du Rwanda et de la Mauritanie pour non seulement leur donner des outils pour ‘’diagnostiquer, détecter précocement et pour pouvoir traiter pour éviter la propagation mais surtout contrôler la maladie’’, a t-il souligné.
Venu présider la rencontre, le Directeur de la Prévention, El Hadj Mamadou Ndiaye, a rassuré qu’’il n’y a pas de cas de variole du singe (Mpox) pour l’instant au Sénégal mais que le pays est en alerte.
‘’Nous avons l’institut Pasteur qui va nous aider à la détection diagnostic et les agents de santé seront davantage outillés pour prendre en charge les cas. Sur l’ensemble du territoire, toutes les régions et les districts mais également au niveau des portes d’entrée terrestres mais également les frontières maritimes au niveau du contrôle sanitaire au niveau du port sont en alerte’’, a expliqué le directeur de la Prévention.
Il a rappelé qu’une maladie a une expression clinique dont le diagnostic est virologique c’est-à-dire que le laboratoire permet de faire le diagnostic d’où l’intérêt de les outiller, les capaciter. Les experts formés vont assurer le diagnostic moléculaire de la maladie.
Pour sa part, Thierno Baldé, coordonnateur du hub régional des urgences de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) a noté que ‘’95% des cas aujourd’hui sont mentionnés sont rapportés dans la zone de l’Afrique de l’Ouest et dans la zone de l’Afrique centrale’’ .
Il a prévenu que ‘’les risques sont là parce qu’il y a des mouvements de population”. ”Il faut mentionner que cette épidémie de Mpox est une maladie qui était endémique dans certaines zones. Mais il y a des mutations qui sont en train d’arriver. C’est le clade 1B qui nous pose problème d’où l’intérêt de voir comment juguler un peu cette pandémie autant que possible’’, a t-il soutenu.
Double meurtres : six personnes interpellées par la Dic
L’enquête sur le double meurtre du danseur Abdou Aziz Ba dit «Aziz Dabala» et de son ami Boubacar Gano alias «Waly» est en phase d’être bouclée par la Division des investigations criminelles (Dic). Selon des sources de «L’As» six personnes soupçonnées d’être impliquées dans ce double meurtre dont un certain El H. M. Diao sont actuellement en garde à vue pour vol aggravé, association de malfaiteurs, meurtre par préméditation et actes de barbarie. Selon nos sources, c’est le sieur El.H.M. Diao, le principal suspect interpellé à Touba, qui a dénoncé l’implication des autres membres de la bande. D’après encore nos sources, les hommes du Commissaire Adramé Sarr ont constaté, lors de leurs investigations, qu’il y avait une bagarre sur les lieux du drame. En plus, l’exploitation des prélèvements par la police scientifique et l’exploitation des téléphones des défunts ont permis aussi aux limiers de découvrir qu’il y avait la présence de 6 personnes sur les lieux le jour du drame, c’est-à-dire le 18 août dernier. Les mis en cause ont également opéré des retraits sur les comptes Wave des deux victimes. Pour rappel, les faits se sont produits à la cité Technopole de Pikine-Ouest où les victimes avaient été retrouvées mortes dans un appartement. Sur ce, un parent de Aziz Dabala a câblé les limiers de Pikine qui ont défoncé la porte de l’appartement avec l’aide d’un menuisier. Les limiers de Pikine, aidés par la police scientifique pour le constat, ont fait une réquisition pour l’évacuation des défunts Aziz et Wally dans des structures sanitaires de la place pour les besoins de l’autopsie. Et les résultats de l’autopsie ont révélé la présence de blessures par arme blanche tranchante et pointue et longue avec éventration. L’enquête a été confiée à la Dic qui a interpellé les 6 personnes.
Un Prof d’Eps meurt par accident après la mort de sa fille
Un accident s'est produit ce week-end sur la Rn2 à hauteur de la mairie de Ndioum entre un bus de Dakar Dem Dikk et une moto jakarta. Il y a eu un mort et un blessé grave qui a été évacué à l'hôpital régional de Ndioum. La victime se nomme Aly Barry, un professeur d'EPS au Collège de Guédé village. Selon nos sources, il était parti chercher des documents relatifs au décès de sa fille pour récupérer la dépouille. Celle-ci est décédée quelques heures avant vers 14h. La commune de Guédé Village a enregistré deux morts en une seule journée. Cet axe est accidentogène malgré la présence massive des ralentisseurs sur la Rn2.
Le lutteur «Brise de Mer» perd son dernier combat
La route de Touba a fait une victime dans le milieu de la lutte. En effet, le lutteur El Hadji Diène plus connu sous le sobriquet de « Brise de Mer » n’est plus. Le lutteur a perdu la vie vendredi dernier alors qu'il se rendait à Touba pour célébrer le Grand Magal. Sa moto a été percutée par un véhicule. Durant sa carrière, le lutteur « Brise de Mer » a livré 10 combats. Il a été battu par des lutteurs comme Reug-Reug, Joe Technique, Ameth Dème et Boy Niang 2 entre autres. Par contre, le défunt a terrassé Fifty Cent et Narou Sogas.
Lutte contre les fake news sur les réseaux sociaux
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique s’insurge contre la diffusion de fake news sur les réseaux sociaux. A cet effet, il s’engage à lutter contre la prolifération des fausses nouvelles et à garantir la sécurité et la sérénité de tous les Sénégalais. Le Général Jean Baptiste Tine informe qu’une vidéo circulant sur les réseaux sociaux annonçant l’instauration d’un couvre-feu nocturne et d’une rafle générale à partir de 21h est totalement fausse et dénuée de tout fondement. Il rassure les populations qu’aucune mesure de ce genre n’a été décidée par les autorités compétentes. Cette fausse information allant dans le sens de semer la confusion et la panique ne saurait prospérer, prévient le ministre de l’Intérieur. Le Général Tine appelle à la vigilance et à ne pas relayer de telles rumeurs non vérifiées. Il invite les citoyens à se référer uniquement aux canaux officiels pour toute information concernant la sécurité publique.
Le chanteur Sidy Diop fixé sur son sort aujourd'hui
Le chanteur Sidy Diop fera aujourd'hui face au juge du tribunal de grande instance de Dakar statuant en flagrant délit, pour répondre des chefs de défaut de permis de conduire et d'assurance. L’artiste chanteur a été déféré au parquet le mardi 22 août 2024 au parquet et placé sous mandat de dépôt. Il a été arrêté le lundi 19 août 2024 par la gendarmerie de Hann.
Licenciement de deux journalistes à Senego
La Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS) digère mal le licenciement des journalistes Thierno Malick Ndiaye et Ankou Mawuegnegan Sodjago par le site web Senego Média. Dans un communiqué parvenu à «L’AS», le CJRS dénonce cette «pratique d'un autre âge qui ne fait que renforcer beaucoup de reporters dans leur conviction que certains patrons ne sont mus que par leurs intérêts égoïstes». Ainsi le président de la CJRS, Migui Marame Ndiaye, s'engage-t-il à mettre à leur disposition un avocat pour poursuivre la procédure judiciaire qu'ils avaient déjà enclenchée. Il pense que leur licenciement est injuste. «Thierno et Ankou sont des confrères brillants et engagés qui se sont toujours évertués à faire leur travail consciencieusement et se sont montrés intraitables partout où la liberté de la presse et la dignité du journaliste étaient mises à l'épreuve. Leur licenciement n'est que la résultante de leur engagement à défendre, contre vents et marées, leurs droits et la dignité des travailleurs de leur entreprise en tant que délégué et Secrétaire Général du syndicat», indique M. Ndiaye. Pour mettre fin à ce genre de pratiques, la CJRS invite «l'État à clarifier définitivement la question des contrats de prestation de service, une pratique illégale institutionnalisée dans la plupart des rédactions».
Pèlerinage annuel aux lieux saints de la chrétienté
Les 350 pèlerins sénégalais ont quitté Dakar samedi pour le pèlerinage annuel aux lieux saints de la chrétienté, prévu du 24 août au 15 septembre. Répartis en sept groupes de 50 personnes, ils rencontreront le Pape François et célébreront (?) dans les quatre basiliques majeures de la ville italienne. Ils se rendront ensuite à Jérusalem et Nazareth (Terre sainte), à Bethleem (Palestine), à Lourdes (France), à Saint Jacques de Compostelle (Espagne) et enfin à Fatima (Portugal).
Kh. Diouf victime du duo de charlatans
Les charlatans M. Touré et A. Sylla risquent gros. Après avoir grugé un cultivateur, ils ont hypnotisé la domestique Kh. Diouf employée dans une maison aux Maristes. Envoyée par sa patronne, elle a eu la malchance de tomber sur les charlatans qui lui ont serré la main. Sur place Kh. Diouf a commencé à obéir aux moindres recommandations des charlatans qui ont pris son téléphone et celui de sa patronne qui l’avait envoyé pour retirer de l’argent. Après le forfait, Kh. Diouf reprend ses esprits. Elle en informe sa patronne qui n’y croit pas. Quelques minutes plus tard, les limiers des Parcelles Assainies les invitent à venir récupérer les téléphones. A la police Kh. Diouf et sa patronne ont très vite reconnu leurs charlatans qui sont placés en garde à vue pour escroquerie et déférés au parquet.
Les filles Kh. Dia et M. Ndour volent les téléphones…
Les filles Kh. Dia et M. Ndour ont une drôle de manière de rendre la monnaie à leurs bienfaiteurs Ch. Ndiaye Et S. Mb. Niang. Ces derniers avaient loué un appartement à la cité Mixta. En sortant, ils confient les clés à leurs jeunes frères qui ont reçu la visite de leurs copines Kh. Dia et M. Ndour. Au retour de Ch. Ndiaye et S. Mb. Niang, les filles leur demandent de leur prêter leurs téléphones portables pour passer des appels. Elles font semblant de s’isoler pour passer des appels avant de prendre la tangente. Les deux amis qui ont tenté en vain de joindre les filles se sont rendus à la Police des Parcelles assainies pour porter plainte contre les mises en cause. Le père de M. Ndour, informé que sa fille était recherchée par les limiers, s’est alors rendu à la Police pour la livrer ainsi que sa présumée complice. Devant les enquêteurs, Kh. Dia et M. Ndour ont reconnu les faits en déclarant avoir vendu les téléphones au rond-point case bi. Elles sont placées en garde à vue et déférées au parquet pour abus de confiance.
Quand la jalousie nous tient !
La crise de jalousie dans une relation amoureuse peut conduire à des erreurs monumentales. M. Fall ne le démentira pas. Il croyait que sa copine entretenait une relation amoureuse avec un adolescent du nom M. T. Nd. Il a tendu un guet-apens à ce dernier qu’il a blessé grièvement à la tête. L’adolescent âgé de 16 ans, muni d’un certificat médical, s’est rendu à la Police de Médina pour porter plainte contre le mis en cause. Le jaloux sera convoqué par les enquêteurs. Il a réfuté l’agression physique pour parler d’une bataille rangée entre gangs. Ce qui n’a pas du tout convaincu les limiers qui vont le placer en garde à vue. M. Fall sera déféré au parquet pour coups et blessures volontaires.
Deuil de la communauté catholique Pikine
La Paroisse Notre Dame du Cap-Vert de Pikine est en deuil. Elle a perdu trois jeunes, en l’occurrence le lutteur et ancien champion de Claf, Richard Mendy dit «Tigo», Didier Sylva et Antoine Mendy qui ont été emportés par les vagues de la mer lors d’une baignade à Guéréo. Une nouvelle qui a attristé la communauté catholique Saint Benoît de Pikine Gazelle.
Dispositifs de surveillance du Mpox à l’AIBD et au PAD
Les dispositifs de surveillance épidémiologique mis en place à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) et au Port autonome de Dakar (PAD) pour renforcer les mesures préventives contre le mpox, à savoir détecter et prendre en charge les cas suspects mais aussi parer à toute propagation du virus, sont opérationnels, a assuré samedi le directeur général de la santé publique, Dr Ousmane Cissé. Le docteur Cissé effectuait samedi une visite d’évaluation du niveau d’opérationnalité des unités de coordination des dispositifs de surveillance sanitaire du mpox aux frontières aériennes et maritimes, basés à l’AIBD et au port de Dakar, deux points d’entrée importants dans le pays. Le directeur général de la santé publique s’est dit satisfait et rassuré, au terme de sa visite, des dispositifs sanitaires mis en place à l’AIBD et au PAD pour détecter le virus du mpox, rapporte l’Aps.
Recrutement de stagiaires francophones
La première cohorte de stagiaires en provenance de pays francophones où sont implantées des filiales de DANGOTE Cement Group (Cameroun, Congo-Brazza, Côte d’Ivoire et Sénégal) a été accueillie à Dangote Cement Sénégal. Selon une note reçue à «L’As », il s’agit du démarrage officiel d’un programme de formation, puis de recrutement de jeunes talents pour assurer la relève au sein des filiales francophones du groupe cimentier. Ainsi 80 jeunes diplômés ont été retenus sur la base d’une sélection rigoureuse. Il s’agit de 24 Sénégalais, 24 Congolais, 17 Camerounais et 15 Ivoiriens.
UNE LISTE DE 26 AVEC MALICK DIOUF
Pour le début des éliminatoires de la Can 2025 face au Burkina Faso et au Burundi les 6 et 9 septembre, Aliou Cissé devrait annoncer une liste de 26 joueurs, avec une première sélection pour El Hadji Malick Diouf, l’arrière gauche du Slavia Prague
Pour le début des éliminatoires de la Can 2025 face au Burkina Faso et au Burundi les 6 et 9 septembre, Aliou Cissé devrait annoncer une liste de 26 joueurs, avec une première sélection pour El Hadji Malick Diouf, l’arrière gauche du Slavia Prague
L’Equipe nationale débute les éliminatoires de la Can 2025, le 6 septembre à Dakar, face au Burkina Faso, au Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio. Les Lions vont ensuite effectuer le déplacement au Malawi pour jouer le Burundi, trois jours plus tard.
Pour ces deux matchs, Le Quotidien a appris que l’entraîneur national, Aliou Cissé, devrait confectionner une liste de 26 sélectionnés, composée en majorité de joueurs ayant disputé le début des éliminatoires du Mondial 2026, en juin dernier, face à la Rd Congo (1- 1) et la Mauritanie (1-0)
Une liste attendue vendredi prochain à travers une conférence de presse animée par le sélectionneur national.
A noter que la grosse nouveauté de ce groupe de 26 devrait être la première sélection du jeune latéral gauche du Slavia Prague, en République Tchèque, El Hadji Malick Diouf (19 ans). Un «diamant à polir», comme l’a souligné son entraîneur, Jindřich Trpišovský. Auteur d’une excellente saison, avec en prime le titre de meilleur buteur de son équipe, l’ancien pensionnaire de l’Académie Mawade Wade a déjà gagné le cœur des supporters du Slavia. Passé par la Norvège, Malick Diouf n’a pas mis du temps pour prendre ses marques.
Son arrivée sera un apport de taille pour le côté gauche occupé par Ismail Jakobs de l’As Monaco ou encore Mikayil Faye.
Le pouvoir de plus en plus aux jeunes
Une nouvelle pioche qui vient confirmer la nouvelle politique de rajeunissement du sélectionneur basée sur la transmission du pouvoir entre nouveaux et anciens. Après la bande à Pape Matar Sarr, Pape Guèye, Lamine Camara, Nicolas Jackson ou encore Habib Diarra, c’est donc au tour du jeune Malick Diouf de rejoindre la «cour des grands».
Un passage du flambeau incontournable au sein d’une Tanière qui devrait s’affirmer, en s’adaptant à l’arrivée de jeunes pousses à travers ces éliminatoires de la Can 2025 et du Mondial 2026.
Après avoir offert au Sénégal sa première Coupe d’Afrique des nations en 2021 et deux qualifications consécutives à une phase finale de Coupe du Monde, les Sadio Mané, Gana Guèye ou encore Kalidou Koulibaly s’approchent petit à petit de la retraite internationale.
Reste maintenant aux jeunes d’assumer leur nouveau statut afin de prendre le relais et d’écrire leurs pages de l’histoire comme l’ont fait les anciens.
UNE PATROUILLE MIXTE CONTRE L’EMIGRATION IRREGULIERE
Une patrouille est organisée par les forces de sécurité du Sénégal pour lutter contre l’émigration irrégulière. Alors que plusieurs migrants africains détenus par des trafiquants d’êtres humains en Libye ont été libérés par des hommes du maréchal Khalifa
Une patrouille est organisée par les forces de sécurité du Sénégal pour lutter contre l’émigration irrégulière. Alors que plusieurs migrants africains détenus par des trafiquants d’êtres humains en Libye ont été libérés par des hommes du maréchal Khalifa Haftar.
Les États africains continuent de mettre en œuvre des stratégies pour freiner l’émigration clandestine des jeunes vers l’Europe. Au Sénégal, une patrouille mixte composée des unités de l’armée et de la gendarmerie, dénommée « Djoko » (union des forces en wolof), a permis d’interpeller, depuis le 15 août dernier, 453 personnes originaires de différents pays du continent, selon la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa) sur sa page X (anciennement Twitter).
Ces individus, parmi lesquels figurent des candidats à l’émigration et des membres de réseaux de passeurs, se répartissent comme suit : 239 Sénégalais, 145 Guinéens, 32 Gambiens, 17 Maliens, 7 Bissau-Guinéens, 6 Ivoiriens, 3 Nigériens, 2 Comoriens, 1 Mauritanien et 1 Congolais, précise la même source, ajoutant que les unités effectuent des patrouilles mixtes pour prévenir les départs de migrants clandestins à partir des côtes sénégalaises.
Ces arrestations témoignent du fait que de nombreux jeunes Africains croient encore en l’eldorado européen, bien que ce rêve soit souvent considéré comme illusoire par les migrants déjà présents sur le Vieux Continent. Malgré cette perception, les premiers restent déterminés à atteindre les côtes européennes pour améliorer leur condition de vie, n’ayant plus d’espoir de réussite en Afrique.
En dehors des côtes sénégalaises, d’autres migrants préfèrent rejoindre la Libye ou le Maroc pour tenter la traversée vers l’Italie ou l’Espagne. Cependant, en Libye, ils deviennent souvent des proies pour des réseaux de trafiquants qui les détiennent et les maltraitent, exigeant ensuite des rançons de leurs familles.
Ces derniers jours, l’Armée nationale libyenne (ANL) a annoncé avoir libéré plus de 1000 migrants illégaux détenus par un réseau de trafiquants d’êtres humains dans la région de Schweirif, au sud-ouest de ce pays maghrébin divisé depuis la mort de Kadhafi en 2011.
Majoritairement originaires de pays d’Afrique subsaharienne, ils étaient retenus captifs dans une vaste cachette appartenant à un gang de trafiquants, selon l’ANL, qui précise avoir mené une opération d’envergure pour libérer ces personnes, dont des femmes et des enfants, avant de les transférer vers des lieux sûrs.
LES CREATEURS DE CONTENUS A L’HONNEUR
L’agence Pulse compte récompenser les influenceurs qui offrent les meilleurs contenus à leurs followers à travers les «Pulse influencer Awards» qui se tiendront en octobre prochain.
L’agence Pulse compte récompenser les influenceurs qui offrent les meilleurs contenus à leurs followers à travers les «Pulse influencer Awards» qui se tiendront en octobre prochain.
L’agence Pulse organise la 4e édition des Pulse influencer Awards, le 12 octobre prochain à Dakar. L’objectif est de primer les meilleurs contenus sur les réseaux sociaux. «Il y a des choses positives qui se font sur internet et dans tous les secteurs, tout comme des choses négatives. L’objectif, c’est de motiver ceux qui font des choses positives sur internet, les inciter à mieux faire, à continuer sur cette lancéelà. En toute humilité, nous participons à ce développement du secteur de l’internet, de la création de contenus au Sénégal», explique Caroline Mbodji, Directrice générale de Pulse Sénégal et directrice de Pulse Afrique de l’Ouest francophone, au cours d’une conférence de presse avec son équipe à la mairie des Parcelles Assainies. Au moins 130 influenceurs ont été sélectionnés pour cette édition. Chaque année, il y a une catégorie, qui est celle panafricaine, où est désigné un représentant de chaque pays. Cette année, le Sénégal sera représenté par Dj Kheucha. «Il va représenter la culture de par sa portée, la portée de son contenu», souligne Mme Mbodji, qui rappelle la belle performance du porte-drapeau sénégalais, Cheikh Freestyle, arrivé troisième derrière le Nigeria et le Ghana, qui ont plus de poids en termes de démographie que le Sénégal, lors de la précédente édition. Une performance appréciée à sa juste valeur par Caroline Mbodji dont l’ambition est de pousser le représentant sénégalais à faire mieux en invitant sa communauté à voter pour lui. Sous le thème : «Mode futuriste, glamour et Ia», les Pulse influencer Awards se déroulent simultanément au Sénégal, au Nigeria, au Ghana, au Kenya, en Ouganda et en Côte d’Ivoire. Ils ont pour but de célébrer la créativité numérique, l’innovation et les efforts de construction communautaires des créateurs de contenus et influenceurs au Sénégal et dans toute l’Afrique, selon une note
«Si on peut le dire de manière beaucoup plus simple, nous rencontrons ou bien nous sommes abonnés à beaucoup de personnes qui sont des créateurs de contenus sur internet que nous suivons, dont nous aimons les contenus, que nous apprécions, qui sont sur différentes plateformes, Twitter, Instagram, TikTok, et qui créent des contenus pour eux-mêmes ou pour d’autres marques. L’objectif, c’est de primer ces créateurs de contenus là, pour reconnaitre leur travail, la qualité de ce qu’ils font. Et cela se fait à travers ces Pulse influencer Awards», poursuit Caroline Mbodji. Cette dernière estime que l’agence qu’elle dirige n’a pas la prétention de dire qui est influenceur ou qui ne l’est pas, mais se bat pour développer ce métier afin de mieux le faire connaître du grand public. Ce public pourra voter pour son influenceur préféré dès le mois de septembre.
Au programme de cette 4e édition des Pulse influencer Awards, il est prévu un match de solidarité entre les followers et les célébrités, une remise de don aux populations. Il y aura aussi la mise en place de l’Afterwork de la créativité pour regrouper ces influenceurs autour de thématiques sur lesquelles ces acteurs pourraient discuter, sur la création de contenus, les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien et comment mieux les accompagner et les regrouper autour d’un cadre.
Par Elimane H. Kane
SOCIETE EN FAILLITE, NOUS DEVONS AGIR, MAINTENANT !
En suivant cette affaire relative au double meurtre d’Abdou Aziz Ba dit Aziz Dabala et son colocataire Boubacar Gano dit Waly depuis deux jours pour essayer de comprendre les raisons de cette violence barbare, je me suis rendu compte...
En suivant cette affaire relative au double meurtre d’Abdou Aziz Ba dit Aziz Dabala et son colocataire Boubacar Gano dit Waly depuis deux jours pour essayer de comprendre les raisons de cette violence barbare, je me suis rendu compte du niveau alarmant de sécurité au Sénégal, mais surtout de déchéance morale dans notre société. A travers les témoignages et autres « lives » de soient disant « influenceurs » dont des bannis de notre société qui délient leurs langues librement, et en toute inconscience des conséquences sur l’enquête en cour, je me suis rendu compte du niveau de délitement de notre société.
L’heure est très grave et je me rends compte que c’est déjà pourri et cette décente vers l’abîme est accélérée par l’absence de régulation dans les réseaux sociaux. N’importe qui diffuse ce qu’il veut dans l’ignorance totale des responsabilités pénales et du respect des droits des autres. La parole est libre et sans limites.
Je me suis rendu compte de mon erreur de ne jamais m’intéresser à ce qui se passe dans la toile en dehors de mes propres centre d’intérêt. Ce que je découvre me dépasse et m’alerte!
Il y a du travail urgent si nous voulons sauver nos enfants et petits-enfants.
Les autorités sont interpellées. Nous sommes tous interpellés. Car je me suis rendu compte que ce dont nous discutons dans nos cercles restreints familiaux et intellectuels est très décalé de ce qu’est le Sénégal réel qui vit au jour le jour pour s’affirmer dans une société sélective et inégalitaire happée par la ruée matérialiste. Par tous les moyens, il faut tekki et pour le peu, la vie d’un être humain peut y passer !
Le type du sénégalais moyen est à redéfinir. J’appelle à cette tâche mes collègues sociologues qui sont dans les universités et centres de recherche. Il y a urgence à expliquer le vrai Sénégalais en perspectives. Ce n’est pas du tout rassurant ! C’est alarmant !
En effet, maintenant je suis convaincu qu’il faut une régulation stricte et même drastique des réseaux sociaux et programmes tv…et surtout renforcer les moyens institutionnels d’action, notamment la brigade des mœurs aussi sur le terrain de la prévention et de la cybercriminalité et de la lutte anti drogues; investir les lieux d’inscription sociaux des jeunes et assainir les endroits de rencontres privées; protéger les familles vulnérables avec des programmes sociaux efficaces; développer l’éducation populaire de proximité !
Je répète : C’est alarmant ce que j’ai vu en cherchant depuis hier seulement à travers les réseaux sociaux.
Il nous faut agir et rapidement !
PLUIE DE DESOLATIONS !
Après la pluie, les larmes de désolation. Après la pluie, c’était vraiment la catastrophe. Les eaux ont causé beaucoup de dégâts. Les départements de Bakel, Tambacounda et Goudiry ont payé les plus lourds tributs.
Les fortes pluies qui se sont abattues dans la région de Tamba le mardi dernier ne sont pas sans conséquences dans la zone. Elles ont causé de nombreux dégâts dans plusieurs localités. Le département de Goudiry est touché, notamment les communes de Kothiary, Koar. Bakel et Tambacounda ne seront pas épargnés non plus. Des cultures sont noyées, des animaux tués. Des plantations de bananes aussi inondées. Il pleure partout !
Après la pluie, les larmes de désolation. Les populations des localités arrosées ce mardi par de fortes averses dans la région de Tambacounda ont subi plusieurs pertes. Après la pluie, c’était vraiment la catastrophe. Les eaux ont causé beaucoup de dégâts. Les départements de Bakel, Tambacounda et Goudiry ont payé les plus lourds tributs.
Dans le département de Goudiry, notamment à Kothiary et Koar, les dégâts sont énormes. A Kothiary, le cheptel a été ravagé. Les eaux ont emporté dans leur furie plusieurs ânes, des moutons et des chèvres. Par endroits, des chevaux ont été noyés. Le même décor est noté à Tabanding, une autre localité située dans la commune de Koar. Là aussi, plusieurs bêtes, comme des ânes, des moutons et des chèvres, sont retrouvées noyées. Les populations sont bien sûr meurtries après le réveil brutal du mercredi. «C’est aux environs d’1h du matin, dans la nuit du mardi au mercredi, que les premières gouttes sont enregistrées. L’orage durera une heure de temps, a relaté notre interlocuteur. Seulement, poursuit-il, aux environs de 4h du matin, le ciel a rouvert ses vannes. Cette fois-ci, avec beaucoup plus d’intensité. Ce qui a emporté le cheptel. Aujourd’hui, nous n’avons que nos yeux pour pleurer les pertes.» II appelle à l’aide en urgence. «Nous avons subi d’énormes pertes et demandons à ce que l’Etat nous aide», poursuit-il. Autres localités, autres pertes subies ?
A Sénédébou, c’est la désolation. Dans cette contrée située dans le département de Bakel, ce sont les cultures qui sont touchées à cause de la crue de la Falémé, sortie de son lit pour envahir les plantations. Les périmètres maraîchers sont les cibles des eaux de ruissellement. Les eaux ont inondé toutes les plantations de piments, d’oignons et autres cultures maraîchères. Ce qui a stupéfait les producteurs. «Tous nos efforts sont aujourd’hui réduits à néant», s’est fendu un producteur de piments. «Toutes mes plantations sont inondées par les eaux, narre-t-il. J’avais cultivé un grand champ de piments, je travaille ici depuis plusieurs saisons maintenant. Aujourd’hui, ce sont tous nos espoirs qui sont anéantis par les eaux. Nous sommes désappointés», s’est-il écrié. «Si l’Etat ne nous aide pas, c’est fichu pour nous», a-t-il dit.
A Diyabougou, le pont reliant la localité à Tambacounda a cédé. Il n’aura pas résisté face à la déferlante. Les eaux l’ont complètement submergé. Les populations sont aujourd’hui coupées du reste de Tambacounda. Les plus téméraires sont obligés de faire de grands détours ou risquer leur vie pour pouvoir sortir du village et rejoindre Tambacounda. «C’est vraiment difficile», témoigne Bahoré Sakho, le chef du village de Diyabougou, tout ahuri. «Nous sommes à moins de 3 km de la Rn1. Cependant, du fait des eaux, nous sommes aujourd’hui coupés du reste du pays. Rallier la route nationale est devenu un véritable parcours du combattant. Seuls quelques téméraires osent entreprendre l’aventure. C’est dur», assure M. Sakho. Il a d’ailleurs raconté son aventure : «Pour rallier Tambacounda afin d’informer les autorités pour trouver du secours, les populations m’ont mis sur une charrette qu’elles ont tirée elles-mêmes pour que je puisse traverser l’eau. Nous sommes vraiment très fatigués.» Le chef du village de Diyabougou, Bahoré Sakho, est toujours sous le choc. Même si ces différentes localités n’ont pas les mêmes préoccupations après le passage des eaux de pluie, elles demandent toutes la même chose en urgence, de l’aide de la part de l’Etat. Et, la côte d’alerte est quasi dépassée au niveau du fleuve qui peut à tout moment sortir de son lit…
ALERTE A LA POPULATION DE MATAM
Le directeur de la brigade des ressources en eau de la région de Matam, Abdou Khadre Mbacké Guèye, a invité dimanche les populations riveraines au fleuve Sénégal, en particulier celles vivant dans le Dandé Mayo, à observer une ”vigilance maximale’’
Matam, 25 août (APS) – Le directeur de la brigade des ressources en eau de la région de Matam, Abdou Khadre Mbacké Guèye, a invité dimanche les populations riveraines au fleuve Sénégal, en particulier celles vivant dans le Dandé Mayo, à observer une ”vigilance maximale’’ et à prendre ‘’toutes les dispositions nécessaires’’, afin de se prémunir d’éventuels dégâts liés au débordement des eaux de ce cours d’eau.
‘’Nous invitons les populations riveraines et aux porteurs d’activités aux abords du fleuve Sénégal, plus particulièrement dans le Dandé Mayo, à observer une vigilance maximale et prendre toutes les dispositions nécessaires pour se prémunir d’éventuels dégâts qui seraient liés au débordement de ce cours d’eau’’, a-t-il dit.
S’exprimant lors d’un entretien avec l’APS, il a invité, les populations riveraines de ce cours d’eau ‘’ à rester vigilantes jusqu’à ce que la situation redevienne normale’’.
Selon le dernier communiqué de presse du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, dans la matinée de dimanches,”le plan d’eau du fleuve Sénégal était à six centimètres mètres de la cote d’alerte de huit mètres de la station hydrométrique de Matam, qui pourrait atteinte son seuil critique dans la journée, avec des risques élevés d’inondation dans la zone de la vallée du fleuve Sénégal”, a-t-il cité.
Dans la soirée, la même source informait que la côte d’alerte de huit mètres a été atteinte peu avant 19 heures, suite aux pluies enregistrées dans la région dans l’après-midi.