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17 novembre 2024
AFROBASKET U18, LES LIONCEAUX DANS LE GROUPE A
Le Sénégal va évoluer dans le groupe A de l’Afrobasket masculin des moins de 18 ans prévu du 1er au 14 septembre à Johannesburg, en compagnie du Mali, de la Côte d’Ivoire et du Cameroun.
Dakar, 26 août (APS) – Le Sénégal va évoluer dans le groupe A de l’Afrobasket masculin des moins de 18 ans prévu du 1er au 14 septembre à Johannesburg, en compagnie du Mali, de la Côte d’Ivoire et du Cameroun.
Le tirage au sort de l’édition 2024 de l’Afrobasket U18 a été effectué, dimanche.
Les Lionceaux vont entamer leur dernière semaine de préparation avant de rejoindre Johannesburg.
Voici le tirage au sort complet des groupes
Groupe A : Mali, Côté d’Ivoire, Cameroun, Sénégal
Groupe B : Egypte, Angola, Ouganda , Nigeria
Groupe C : Afrique du Sud, Maroc, Zambie, Rwanda
PRE-QUALIFICATION DU MONDIAL FEMININ 2026 : LE SENEGAL S’INCLINE EN FINALE FACE A LA HONGRIE
L’équipe nationale féminine de basket-ball du Sénégal s’est inclinée, dimanche, à Kigali (Rwanda), face à la Hongrie, sur le score de 43 points à 63, en finale du tournoi de pré-qualification à la Coupe du monde de basket féminin 2026, prévue à Berlin.
Dakar, 25 août (APS) – L’équipe nationale féminine de basket-ball du Sénégal s’est inclinée, dimanche, à Kigali (Rwanda), face à la Hongrie, sur le score de 43 points à 63, en finale du tournoi de pré-qualification à la Coupe du monde de basket féminin 2026, prévue à Berlin.
Le Sénégal est ainsi éliminé de la qualification à la Coupe du monde de basket féminin Berlin 2026, après cette défaite.
Les Lionnes avaient pourtant bien démarré le match, contre l’une des meilleures nations féminines de basket au monde. Les Sénégalaises n’étaient menées que d’un seul point (12-13), à la fin du premier quart-temps.
Face aux Hongroises, les coéquipières de la capitaine Yacine Diop vont tenter de tenir le rythme jusqu’à la mi-temps. Les Hongroises étaient toujours devant au score avec sept points d’avance (26-33), au terme du deuxième quart-temps.
Au retour des vestiaires, le Sénégal perd progressivement le fil du match face à un adversaire sans doute plus fort menant de 15 points d’écart (34-49).
Les basketteuses Sénégalaises ne parviendront plus à revenir dans le match, contre des joueuses hongroises qu’elles avaient pourtant battues en match de poule (63-61) de ce tournoi de pré-qualification.
Les Lionnes vont finalement s’incliner, au terme du temps réglementaire, sur le score de 47-63.
Le Sénégal n’a encore jamais pris part à une phase finale de Coupe du monde féminine de basket.
La Hongrie, vainqueur du tournoi, décroche ainsi son ticket pour les qualifications à la prochaine Coupe du monde féminine prévue en mars 2026, à Berlin.
Ces qualifications vont regrouper 24 équipes, dont les deux vainqueurs des tournois de pré-qualification et 22 autres sélectionnées à partir des résultats des coupes continentales féminines FIBA 2025.
Seize nations, dont l’Allemande, le pays hôte de la compétition, vont participer à la Coupe du monde féminine prévue en mars 2026.
L’équipe des États-Unis d’Amérique, nation la plus titrée avec 11 trophées, est la championne du monde en titre.
LE MAGAL DE TOUBA ET L’ENQUETE SUR LE MEURTRE DU DANSEUR AZIZ DABALA ET DE SON NEVEU AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
Les livraisons de ce lundi traitent Les messages délivrés lors de la cérémonie officielle du Magal de Touba et les développements de l’enquête sur le meurtre du danseur Aziz Dabala et de son neveu, les difficultés de la compagnie aérienne Air Sénégal
Dakar, 26 août (APS) – Les messages délivrés lors de la cérémonie officielle du Magal de Touba et les développements de l’enquête sur le meurtre du danseur Aziz Dabala et de son neveu, les difficultés de la compagnie aérienne Air Sénégal sont les principaux sujets au menu des quotidiens reçus, lundi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’La 130ème édition du Magal de Touba a été clôturée, samedi, par la cérémonie officielle. Le porte-parole du khalife général des mourides a délivré le message de Serigne Mountakha Mbacké en présence de la délégation gouvernementale conduite par le ministre de l’Intérieur qui a demandé aux jeunes de ne pas tenter l’émigration irrégulière’’, rapporte le quotidien Bës Bi.
Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, président du Comité d’organisation du Magal et porte-parole du khalife général des mourides, a annoncé qu’après la saison des pluies, Serigne Mountakha, ‘’compte engager des travaux d’installation de tentes climatisées dans la cour de la grande mosquée de Touba’’, écrit le journal, soulignant que l’’autre projet qui tient à cœur le khalife, selon lui, c’est l’achèvement des travaux du complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation (Ccak-Ef).
La publication signale que l’Etat du Sénégal ”va accompagner les projets initiés à Touba par le khalife général des mourides”. Jean Baptiste Tine, qui conduisait la délégation officielle, a assuré de la ‘’disponibilité du gouvernement à accompagner Touba pour améliorer le cadre de vie et de bien-être des populations’’.
Le Soleil se fait écho du ‘’sermon’’ du khalife général des mourides ‘’contre les dérives’’ notées durant les célébrations du Magal.
‘’Le mois de Safar, dont le 18e jour coïncide avec la commémoration du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, est célébré de plus en plus avec des pratiques telles que les gaspillages, le non-respect de la séparation entre les hommes et les femmes, les tamtams, la danse, aux antipodes de l’enseignement du fondateur du mouridisme. Il en est de même de certaines pratiques durant le Magal. Une situation que déplore le guide de la confrérie, Serigne Mountakha Mbacké’’, écrit Le Soleil.
Selon Les Echos, ‘’Touba déplore le folklore du mois de Safar’’. ‘’Serigne Bassirou Mbacké dénonce les 18 Safar avant l’heure, le folklore, l’émigration irrégulière’’, rapporte Vox populi.
EnQuête signale qu’une semaine après le meurtre du danseur Aziz Dabala et de son neveu, tués dans leur appartement à Pikine, dans la banlieue de Dakar, ”l’enquête confiée à la Division des investigations criminelles (DIC) avance à grands pas’’.
Selon le journal, ‘’six suspects dont l’artiste et amie du danseur, Nabou Lèye, ont été arrêtés et seront déférés au parquet dans les prochaines heures’’.
La DIC est ‘’sur les traces d’une exécution planifiée avec beaucoup de zones d’ombres’’, à en croire Libération.
Sud Quotidien s’intéresse à Air Sénégal SA, ‘’une compagnie en zone de turbulence’’.
Avec une dette de 10 millions de dollars à payer à la société américaine Carlyle Aviation qui ‘’a obtenu de la justice américaine une ordonnance immobilisant quatre appareils loués par la compagnie nationale sénégalaise, en passe d’interrompre sa liaison de Dakar-New York (JFK) à compter du 19 septembre 2024, soumis à des retards constants et une qualité de service qui suscite réflexion, Air Sénégal traverse mille et une turbulences’’, écrit Sud.
‘’Dans la nasse depuis sa création, le fleuron aérien national tarde à prendre véritablement son envol. Une situation que les nouvelles autorités entendent corriger en adoptant une nouvelle stratégie et un nouveau plan d’affaires, en accord avec leur politique de souveraineté…’’, ajoute le journal.
WalfQuotidien rapporte que ‘’pour une dette de 6,5 milliards Fcfa, Carlyle Aviation menace de saisir quatre appareils d’Air Sénégal’’.
LA LETTRE DU MALAISE
La sollicitation de Touba que la présidence de la République a rejetée a installé un malaise au niveau du Comité d’organisation du Magal de Touba.
Bés Bi le Jour |
Malick SY & CHeikh Moussa SARR |
Publication 26/08/2024
La sollicitation de Touba que la présidence de la République a rejetée a installé un malaise au niveau du Comité d’organisation du Magal de Touba. Le président dudit comité, par ailleurs porte-parole du khalife général des mourides a indiqué que cette sollicitation n’émanait pas de lui encore moins du khalife. L’auteur de la lettre, Serigne Cheikhouna Mbacké, a répondu avoir écrit au nom de la commission qu’il préside.
Refus de la présidence
Le Grand Magal de Touba est un évènement d’une dimension internationale. Et dans les cérémonies officielles du lendemain, l’on se rend compte des fortes délégations gouvernementales, notamment de pays arabes, de l’Afrique et d’ailleurs présentées au khalife général des mourides. C’est ainsi que Serigne Cheikhouna Mbacké, au nom du président du Comité d’organisation du Grand Magal de Touba a sollicité la présidence de la République, par une lettre en date du 31 juillet 2024, «une prise en charge des délégations étrangères à l’hôtel King Fahd Palace». La réponse est niet ! Et le Directeur des Moyens généraux de la présidence a donné les raisons. «La présidence de la République, dans le but de rationaliser ses dépenses, a adopté une nouvelle doctrine de gestion, et un état des lieux est en train d’être mené au niveau des réceptifs hôteliers pour une meilleure gestion. A cet effet, nous regrettons de ne pouvoir honorer votre requête», a motivé Cheikh Omar Diagne. Une lettre fuitée le jour même du Magal. Voilà qui a déclenché une grosse polémique. Une grosse gêne du côté des nouvelles autorités accusées d’avoir commis une «erreur d’appréciation». Alors que d’autres y voyaient un vent de «rupture». Touba a vite éteint une étincelle.
Cheikh Bass : «Nous n’avons rien sollicité
Cette lettre réponse du Palais a fini par installer un malaise au sein du comité d’organisation du Grand Magal. Son président, Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre, recevant le ministre du Tourisme et de l’artisanat, Mountaga Diao, accompagné du député Amadou Ba, a tenu à apporter des clarifications. «Je dois clarifier une chose qui fait mal à beaucoup de talibés qui m’ont interpellé. Concernant cette fameuse lettre dont on parle et qui était adressée aux autorités pour l’hébergement d’hôtes étrangers, c’est vrai qu’on le faisait dans le passé, mais en vérité, je n’ai jamais écrit de lettre. Mais, pour cette année, il n’y a qu’une seule correspondance qui a été écrite et elle a été signée par le khalife général des mourides. Elle est relative à l’invitation faite aux ambassadeurs. Et, c’est moi-même qui l’ai transmise. Il n’y a pas une autre correspondance écrite par le comité d’organisation que je dirige. Je n’ai non plus aucune information sur cette lettre. Nous n’avons rien sollicité. Et si nous avions sollicité les autorités, nous n’avons aucun doute qu’elles auraient répondu favorablement parce que c’est le président de la République en personne qui m’a dit lors de sa dernière visite qu’il avait donné des instructions pour que toute demande venant de nous soit satisfaite. Mais, pour la fameuse lettre, je le répète, elle ne vient pas du khalife, encore moins de moi qui suis le président du Comité d’organisation», a dit le porte-parole du khalife général des mourides.
Serigne Cheikhouna Mbacké : «J’ai écrit en tant que président de la Commission des relations extérieures»
Sur sa page Facebook, Serigne Cheikhouna Mbacké, président de la commission des relations extérieures du Comité d’organisation du Magal de Touba apporte des précisions. L’auteur de la lettre adressée à la Présidence dit : «J’ai vu ces derniers temps une lettre fuitée. J’ai écrit cette lettre et je l’ai signée avec le cachet de président de la Commission des relations extérieures et non comme président du Comité d’organisation. C’est une pratique qui existait depuis 2009, année de la création de cette commission. Nous avons appris que la présidence pouvait nous appuyer en logistique. Alors, j’ai écrit des correspondances pour solliciter de la logistique précisément des chambres et des véhicules au nombre de 6. D’ailleurs, la présidence a eu, par le passé, à mettre des véhicules à notre disposition. Si, je n’avais pas cette autorisation, jamais je n’aurais procédé de la sorte. Ce que je déplore, c’est la publication d’une lettre sur les réseaux sociaux. Je n’ai jamais écrit président de Comité d’organisation mais bien Commission des relations extérieures. Je n’ai jamais agi en solo. Si je réagis, c’est parce que j’ai vu un message qui sonne comme un désaveu alors que personne ne m’a saisi pour quoi que ce soit (allusion à la précision de Cheikh Bass Abdou Khadre). Le Comité d’organisation devait au moins m’entendre et connaître ma version avant de parler.»
LA COUR SUPREME CONFIRME LE LICENCIEMENT DES SYNDICALISTES DE LA CBAO
L’affaire des délégués du personnel de la Cbao, licenciés pour «faute lourde», a été vidée jeudi dernier par la Cour suprême.
L’affaire des délégués du personnel de la Cbao, licenciés pour «faute lourde», a été vidée jeudi dernier par la Cour suprême. Le ministre du Travail, qui s’était opposé au licenciement de trois travailleurs, malgré une autorisation de l’Inspection du travail obtenue par leur employeur, a vu sa demande rejetée par la haute juridiction.
Les magistrats de la Cour suprême ont rendu leur verdict sur le recours en annulation introduit par la Cbao contre la décision du ministre du Travail de suspendre le licenciement des trois syndicalistes de la banque. L’institution bancaire a eu gain de cause face à Yankhoba Diémé, qui avait fait fi de l’autorisation de l’Inspection du travail sur laquelle elle s’était appuyée. Il ressort de ce dossier que Mansour Diallo, Papa Doudou Tounkara et Alioune Seck, tous délégués du personnel, avaient été licenciés pour «faute lourde» dans le cadre d’un mouvement de grève des travailleurs de cette banque. Pour le premier, il lui est reproché, par l’employeur, d’avoir tenu, lors d’un sitin devant la banque, le 11 décembre 2023, «des propos injurieux et diffamatoires à l’encontre du directeur général Mounir Oughiri qu’il a traité de raciste et d’incapable».
Concernant Doudou Tounkara, le Groupe bancaire l’avait ciblé pour, entre autres, ses «propos injurieux et diffamatoires à l’égard de l’employeur, une insubordination répétée et une incitation à une grève illicite et à des actes de sabotage». Alors que le troisième syndicaliste, lui, allait plus loin, en déclarant que le «directeur général de la banque est un délinquant qui détourne l’argent de l’établissement» à travers «les bonus que se partage» le top management. Suite à une requête de l’employeur, l’Inspecteur régional du travail et de la sécurité sociale de Dakar avait autorisé leur licenciement. Prenant fait et cause pour les syndicalistes, Yankhoba Diémé infirmera les décisions sous motifs que les agents virés ont nié les accusations portées à leur encontre. Il s’en est suivi un recours du Groupe Attijariwafa Bank auquel le juge des référés a donné satisfaction en ordonnant la suspension de la mesure du ministre de tutelle représenté par l’agent judiciaire de l’Etat dans ce procès.
UNE COMPAGNIE EN ZONE DE TURBULENCE
Endettée, menacée de saisie et confrontée à des problèmes opérationnels récurrents, la compagnie nationale est au bord du gouffre. Alors que la liaison Dakar-New York est sur le point d'être interrompue, le gouvernement promet un plan de sauvetage
A défaut de paiement d'une dette de 10 millions de dollars envers la société américaine Carlyle Aviation qui a obtenu de la justice américaine une ordonnance immobilisant quatre appareils loués par la compagnie nationale sénégalaise, en passe d’interrompre sa liaison de Dakar-New York (JFK) à compter du 19 septembre 2024, soumis à des retards constants et une qualité de service qui suscite réflexion, Air Sénégal traverse mille et une turbulences. Dans la nasse depuis sa création, le fleuron aérien national tarde à prendre véritablement son envol. Une situation que les nouvelles autorités entendent corriger en adoptant une nouvelle stratégie et un nouveau plan d'affaires, en accord avec leur politique de souveraineté.
Créée en 2016 à la suite de la défunte compagnie Sénégal Airlines, la nouvelle compagnie Air Sénégal est depuis quelque temps confrontée à des ennuis interminables qui sapent l’élan bien enclenché depuis 2018 avec l’acquisition d’une flotte composée de deux ATR72-600. Courant mai 2024, en l’espace de deux semaines, la compagnie Air Sénégal a rencontré des difficultés susceptibles de l’anéantir, voire de la conduire au dépôt de bilan si l’on tient compte de son surendettement, de ses mauvais choix stratégiques et surtout de ses investissements massifs dans des Airbus flambant neufs qui ne sont jamais remplis. À cela, s’ajoutent des retards interminables déplorés par les clients tant pour les vols internes qu’externes, ainsi que les coûts élevés des vols, les détours par divers pays et des escales de plusieurs heures sur le continent africain. Une situation handicapante pour bon nombre de concitoyens qui avaient nourri l’espoir de voir cette énième compagnie sauver l’honneur des nombreuses tentatives précédentes et ainsi sortir définitivement des échecs sans fin.
Pour rappel, dans la nuit du 8 au 9 mai dernier, la compagnie Air Sénégal a frôlé de justesse un crash d’un avion de Trans Air loué par la compagnie, en partance pour Bamako. Quelques jours plus tard seulement, des passagers d’Air Sénégal en provenance de New York à destination de Dakar sont restés bloqués aux États-Unis à cause d’une panne survenue sur la piste de l’aéroport John Fitzgerald Kennedy (JFK).
Là encore, les passagers du vol HC 408 d’Air Sénégal, immatriculé 9HSOL, à destination de Dakar, ont eu une grosse frayeur. Réagissant à cet incident, la compagnie nationale avait indiqué qu’il s’agissait d’une « perturbation opérationnelle » qui serait résolue dans les heures suivantes.
Quand sauver Air Sénégal devient un impératif…
Consulté sur les ennuis d’Air Sénégal, le technicien supérieur et expert aéronautique Al Hassane Hane déplore amèrement la situation que vit la compagnie depuis un certain temps. À l’en croire, « Air Sénégal est notre fleuron national et un outil de souveraineté ». De ce point de vue, « les nouvelles autorités doivent impérativement et dans les meilleurs délais reprendre tout le processus de création de cette compagnie ». Autrement dit, revoir tout le processus du plan d’affaires de mise en place de cette compagnie, à travers un cabinet d’audit avec des experts locaux pour corriger tous les dysfonctionnements y afférents. Et cela « est bien possible », précise l’expert aéronautique
Convaincu que le Sénégal dispose de l’expertise nécessaire, il met en avant l’ancienne compagnie des années 60, 70, 80, 90, voire 2000, dénommée Air Sénégal Sonatra, qui était très compétitive à l’époque d’Air Afrique. À la dissolution d’Air Afrique International, le Sénégal a mis en place, avec le concours du Maroc, une nouvelle compagnie appelée Air Sénégal International (ASI). Cette dernière n’a cependant pas duré. Pour bâtir une compagnie digne de ce nom, l’expert aéronautique conseille aux nouvelles autorités d’adopter une approche graduelle pour monter en puissance. En clair, « la compagnie Air Sénégal doit avancer à petits pas, d’abord couvrir le territoire national, puis la sous-région, la région et enfin l’international. Chacune de ces étapes servira d’expérience pour progresser », a-t-il conseillé.
Un nouveau plan d’affaires en vue pour Air Sénégal
Surendettée à cause de ses mauvais choix stratégiques et de ses investissements massifs dans des Airbus flambant neufs généralement remplis à moitié, la compagnie sénégalaise est aujourd’hui sous menace de saisie de quatre de ses avions pour un défaut de paiement d’une dette de 10 millions de dollars envers la société américaine Carlyle Aviation. À noter que le 22 août 2024 à 16H00, la firme Carlyle Aviation, qui réclame près de 10 Millions USD (environ 6 Milliards CFA) à Air Sénégal, a obtenu de la justice américaine une ordonnance immobilisant quatre appareils loués par la compagnie nationale sénégalaise. Une décision qui intervient alors qu’une mission d’Air Sénégal séjourne actuellement discrètement à Miami, selon Africa Intelligence. D’après certaines sources, Air Sénégal va d’ailleurs interrompre sa liaison de Dakar-New York (JFK), à compter du 19 septembre 2024.
En réponse à cette injonction de paiement, le ministre El Malick Ndiaye a indiqué qu’Air Sénégal n’était pas en bon état comme il a aussi tenu à préciser : « Nous travaillons actuellement sur un plan de sauvetage pour tout revoir, y compris la gestion, et aussi pour changer la stratégie. Nous avons besoin d’une nouvelle stratégie et d’un nouveau plan d’affaires pour la remettre sur pied. »
Se voulant rassurant, le ministre a ajouté qu’il était de son devoir de sauver la compagnie parce qu’il s’agissait de souveraineté nationale, compte tenu des défis auxquels sont confrontées les compagnies africaines, liés aux « coûts très élevés des vols, aux nombreux détours par plusieurs pays et aux escales interminables de plusieurs heures », a-t-il évoqué, non sans souligner que la compagnie aérienne est liée à l’image du pays.
Par Moussa DRAME
LE LEVIER DU LEVIATHAN ATTENDU POUR EVITER LA JUSTICE POPULAIRE
Montée de la violence extrême au Sénégal - La bonne réputation du Sénégal de pays de l’hospitalité («Teranga») souffre de la montée vertigineuse de la violence inouïe et disproportionnée au sein de la société.
La bonne réputation du Sénégal de pays de l’hospitalité («Teranga») souffre de la montée vertigineuse de la violence inouïe et disproportionnée au sein de la société. Ce qui installe un climat de peur et de terreur ambiante dans presque toutes les Collectivités territoriales du Sénégal. Les dernières scènes de carnage et de justice populaire corroborent la profondeur de ce mal viscéral en l’homme «senegalensis». La pauvreté maladive, le manque d’éducation et l’emprise des drogues sont les forces réactives de cette boucherie humaine. Entre mesures structurelles et retour de la peine capitale, la puissance publique est ardemment attendue sur le sujet pour abréger la hantise des citoyens qui n’arrivent plus à dormir poings fermés.
Ôter la vie à son semblable par voie de décapitation renvoie à une scène d’horreur difficilement admise par l’imaginaire à plus forte raison de poser le regard sur une telle cruauté d’un autre âge. Le constat est choquant et heurte la conscience collective. Et pourtant, cette montée de la violence extrême est devenue banale dans nos sociétés, comme en attestent les descriptifs sur les réseaux sociaux des plus jeunes aux plus âgés. Les derniers épisodes survenus à Thiès et à Pikine Technopole suffisent comme baromètre pour mesurer le degré de méchanceté et de lâcheté d’une société en déliquescence. La contagion ne date pas d’aujourd’hui et traverse toutes les collectivités du pays, sans perspective immédiate d’un éventuel affaiblissement de la tendance. En d’autres termes, le curseur de la paix sociale reste planqué sur la tête de chacun, sous la hantise d’être la prochaine cible. Convenons-en sans naïveté coupable ; l’affaire est grave et écorne l’image du Sénégal dans le concert des nations, avec son étendard de pays de la «Teranga».
Intéressons-nous aux mobiles socio-anthropiques de cette montée de la violence caractérisée. Des sociologues présentent un tableau de pauvreté grandissante, accentuée par les inégalités et injustices sociales ; mais la voie de l’abîme est surtout creusée par l’usage des stupéfiants. Très vite l’emprise de la drogue chance les règles d’une conduite normative et élève le délinquant au rang de superman guidé par le démon du mal à accomplir son forfait sans cœur ni heurt et parfois sous le regard coupables de passant plus enclins à prendre des photos et vidéos plutôt qu’à s’interposer.
Ce chanteur n’a-t-il pas vraiment raison de poser la question de savoir «est-ce que ce monde est sérieux ?» Dans tous les cas, l’Etat doit prendre les choses au sérieux, en faisant tout simplement prévaloir ses obligations de garant de la sécurité publique. La proactivité en amont et les sanctions idoines en aval y compris l’ensemble des mécanismes et instruments de répression apparaissent comme un impératif catégorique au Léviathan.
Ceux qui pensent soigner le mal par le mal prônent déjà le retour à la peine capitale au cas par cas d’un crime capital, étant entendu que celle-ci a été abolie au Sénégal par la loi constitutionnelle du 23 février 2007.
Dans tous les cas, il faut dans l’absolu trouver une solution structurelle donc durable car la paix se définit comme une absence de peur et de besoin dans un pays où tout ou presque se conjugue à l’impératif. A défaut et la nature ayant horreur du vide, c’est une justice populaire qui va s’installer, à l’image du supposé voleur/agresseur lynché à Thiès. Les tenants de l’état de nature, selon la perspective de Thomas Hobbes, qui s’abreuvent à l’offrande de l’anarchie, n’attendent que çà pour déclencher la bataille de chacun contre chacun. Et chacun doit y réfléchir avant que ce ne soit tard car, plus tard, ce sera trop tard et une tare pour la nation.
LE JARAAF ASSURE, TENGUETH FC CALE
Victorieux à l’aller, le Jaraaf a assuré à domicile en Coupe Caf en exerçant une large domination sur les Sierra Léonais de East End Lions FC (3-0).
Les clubs sénégalais ont connu des fortunes diverses au premier tour des préliminaires des compétitions interclubs. Victorieux à l’aller, le Jaraaf a assuré à domicile en Coupe Caf en exerçant une large domination sur les Sierra Léonais de East End Lions FC (3-0). L'aventure s’est toutefois terminée prématurément pour Teungueth FC. Les Rufisquois ont éliminé samedi au stade Lat. Dior, par le Stade d'Abidjan (4-5 TAB) en match retour du 1er tour préliminaire de la Ligue africaine des Champions.
Le Jaraaf de Dakar a validé sa qualification pour le deuxième tour préliminaire de Coupe CAF en remportant le duel qui l’a opposé hier, dimanche 25 août au stade Lat Dior à l’équipe sierra léonaise de East End Lions FC. Après sa courte victoire à l’aller, les « Vert et Blanc » se devraient de confirmer devant leur public. Ils ne se sont pas loupés puisqu’ils se sont largement imposés (3- 0). Avec son triplé, Souleymane Cissé a été le grand artisan du large succès des Dakarois. L’attaquant « Vert et Blanc » a d’entrée montré la voie en ouvrant le score dés la première minute de la rencontre. Après ce but matinal, les hommes de Malick Daff vont corser l’addition. Souleymane Cissé revient à la charge en inscrivant le deuxième but de son équipe sur un penalty obtenu à la 19e minute par le virevoltant Ababacar Sarr. Le buteur du Jaraaf prendra le soin de clôturer la marque sur un débordement du même Ababacar Sarr sur le côté gauche suivi d’un centre au premier poteau. Souleymane Cissé, encore lui, va surgir pour envoyer du plat de pied la balle au fond des filets (45e minute). Le Jaraaf résumera le match en un mi-temps et fait le job. Qualifiée pour le deuxième tour préliminaire, l’équipe du président Cheikh Seck affrontera les Ivoiriens du Racing Club d’Abidjan.
SORTIE PREMATUREE DU CLUB RUFISQUOIS
En revanche, en Ligue des Champions africaine, l’aventure est déjà terminée pour Teungueth FC, l’autre représentant du Sénégal. Les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. Après avoir arraché le nul contre le Stade d’Abidjan (1-1) à l’aller du 1er tour préliminaire, les Rufisquois étaient dans l’obligation de s’imposer sur la plus petite des marques ce samedi 24 août lors de la réception du club ivorien. Les hommes de Sidath Sarr se sont toutefois compliqués la tâche dès la première période. Menés au score (0-1), Teungueth FC réussit à égaliser en seconde mi -temps (1-1). Contraints aux tirs au but, les champions du Sénégal seront cependant moins en réussite. Ils devront finalement s’incliner sur le score de but (4-5 TAB).
LE SENEGAL RATE LA DERNIERE MARCHE FACE A LA HONGRIE
Les Lionnes du coach Otis Hughley se sont inclinées à Kigali (Rwanda), face à la Hongrie (63-47).
Après un sans- faute inédit avec trois victoires d’affilée suivies d’un probant succès en démi-finale face au Rwanda, le Sénégal a raté la dernière marche en s’inclinant hier, dimanche en finale du tournoi pré qualificatif pour le Mondial 2026. Les Lionnes du coach Otis Hughley se sont inclinées à Kigali (Rwanda), face à la Hongrie (63-47).
La voie qui mène à la Coupe du monde 2026 s’est refermée, hier, dimanche 25 août, pour l’équipe du Sénégal qui faisait face à la Hongrie lors de la finale du tournoi de pré-qualification du Mondial Dames disputée à la salle du BK Arena de Kigali. Après trois succès de rangs et un sans-faute plein de promesses, les Lionnes avaient réussi à faire un pas ferme en arrachant une probante victoire face au Rwanda en demi-finale, elles sont tombées face aux Hongroises (63-47).
Après une première confrontation en phase de poule, soldée par une victoire étriquée en leur faveur (63-61), les Lionnes ont buté sur une formation plus tranchante lors de ces retrouvailles sur le parquet de BK Arena de Kigali. Les Sénégalaises ont pourtant eu une bonne entame en collant aux basques de l’équipe Magyars à la fin du premier quarts-temps (13-12). Menées au score (20 à 14), les Sénégalaises vont se rebiffer. Elles parviennent à égaliser et prendre un court avantage (17-16). Mais, il sera de courte durée puisque les Hongroises vont aller à la pause avec une avance de 7 points (33-26). Au retour des vestiaires, les coéquipières de Cirera Dillard (6 points) et de Dioma Kane (18 points, 6 rebonds) marquent vite le pas. La faible réussite sur les lancer francs et les tirs extérieurs seront fatals lors de la deuxième période. L’équipe hongroise va accentuer son avance en le portant à15 points (49-34à et à 20 points (54-34 ; 2e). Ce qui leur permettra de terminer en roue libre et de larguer les Lionnes à16 points à la fin de la rencontre (63-47). Le Sénégal échoue sur la dernière marche menant à la dernière étape du tournoi de qualification pour le Mondial dame prévue en 2026 en Allemagne. A l’heure du bilan, le Sénégal après avoir enchaîné trois victoires, devant la Hongrie, le Brésil (69-59) et les Philippines (87 à 62) en matchs de groupe et face au Rwanda (68 à 65) en demi-finale, termine sur un bilan plus que satisfaisant.
Après l’absence des joueuses chevronnées, telles qu’Aya Traoré, Coumba Sarr « Toch » et autre Fatou Dieng, la relève semble assurée. Sous la direction de Otis Hughley depuis quelques semaines, Yacine Diop, Ndioma Kane, Fatou Pouye et autres Cierra Dillard, entre autres joueuses clés de l’équipe féminine du Sénégal se projettent de la meilleure des manières vers la l’Afrobasket prévu en 2025 en Côte d’Ivoire. Cette CAN sera celle de la seconde chance puisque ce sont les 4 meilleures équipes de la compétition qui sont qualifiées pour le Mondial allemand prévu en avril 2026.
Par Mademba AAS NDIAYE
PATHÉ DIAGNE, BOOBA AK LÉEGI…
Je n’ai pas la finesse intellectuelle de Alioune Sall «Paloma» que la disparition de son oncle, le 23 aout 2023, a profondément touché.
Je n’ai pas la finesse intellectuelle de Alioune Sall «Paloma» que la disparition de son oncle, le 23 aout 2023, a profondément touché. Il avait su pourtant trouver les mots pour exprimer ce que représente Pathé Diagne pour un intellectuel comme lui et comme tous les universitaires présents, ce jour du 24 aout 2023, pour un dernier hommage à cet immense intellectuel qui, jamais, n’a voulu être sous les feux de la rampe.
Je n’ai pas non plus la capacité de puiser dans l’amour que voue une fille à son père pour, comme Mbisin, chanter son père, au nom de Ngiseli, Bunaama et Penda-Fari : « Diagne Babacar Marianne, Yerim Dieye, Coumba Gaye, Buri Wade, Sokhna Diop, Maram Xoor, Buur bu yaxul Mbiloor, sa jaan wacc na. »
Je n’ai pas la plume de Abdourahmane Cissé, ami de Pathé qui, en 1972, dénonça dans sa Lettre Fermée, “une attitude néocoloniale la plus pernicieuse” qui consiste en la liquidation programmée du linguiste Pathé Diagne, lequel devra grossir bientôt les rangs des interdits d’université́ dont les plus célèbres sont Cheikh Anta Diop, Abdoulaye Ly et Amady Aly Dieng, tous enseignants africains », comme le rappelait feu Moussa Paye, un autre admirateur de Mame Pathé. Senghor lui en voudra au point d’interdire son journal !
La seule légitimité – imprescriptible cependant - dont je peux me parer, pour renouveler mes prières en ce jour anniversaire du rappel à Allah de Pathé Diagne, provient du fagot - bien moins dense que celui de son neveu Souleymane Bachir - de ma mémoire : Pathé Diagne adorait ses sœurs, dont l’une fut ma mère. Yalla na Yalla yërëm sama nijaay Paate, te xare ka Ajjana. Ayant piqué dedans pour me faire un titre, je me permets de terminer avec ce texte – véritable tagge – écrit le jour anniversaire du décès du Pr Pathé Diagne par Dr. Samba Buri Mbuup :