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17 novembre 2024
SIDY DIOP LIBRE
Jugé ce lundi au Tribunal des flagrants délits de Dakar, le chanteur qui a été déclaré coupable pour défaut de permis et d’assurance, a été relaxé. Il va, cependant, payer une amende de 150 000 francs Cfa.
iGFM - (Dakar) Le chanteur Sidy Diop pourra passer la nuit chez lui ce lundi. Le Tribunal des flagrants l'a libéré au terme de son procès.
L'artiste Sidy Diop est libre. Jugé ce lundi au Tribunal des flagrants délits de Dakar, le chanteur qui a été déclaré coupable pour défaut de permis et d’assurance, a été relaxé. Il va, cependant, payer une amende de 150 000 francs Cfa.
«Le juge a fait preuve d’indulgence et de clémence. Sidy, à partir d’aujourd’hui, est libre de tout mouvement, il pourra faire son travail, au grand bonheur des artistes, de ses collègues, des sénégalais qui l’aiment. Il en a tiré une leçon. Il va en tirer toutes les conséquences», a réagi son avocat, Me Aboubacry Barro
MAGAL DE TOUBA, LA POLICE INTERPELLE 428 INDIVIDUS POUR DIVERSES INFRACTIONS
Parmi eux, 111 personnes ont été présentées au parquet pour des infractions graves, notamment : 32 pour vol et vol aggravé, 1 pour meurtre, 1 pour tentative de viol, 1 pour coups et blessures volontaires...
Au terme de la mission de sécurisation des zones envahies par les pèlerins durant le Grand Magal de Touba, la Police nationale a présenté un bilan exhaustif de ses activités. Ce rapport met en lumière les défis sécuritaires majeurs auxquels les forces de l’ordre ont été confrontées lors de cet événement religieux de grande envergure, attirant des millions de fidèles.
Les forces de sécurité ont interpellé 428 individus pour diverses infractions, illustrant ainsi l’ampleur des efforts déployés pour assurer la sécurité des pèlerins. Parmi eux, 111 personnes ont été présentées au parquet pour des infractions graves, notamment : 32 pour vol et vol aggravé, 1 pour meurtre, 1 pour tentative de viol, 1 pour coups et blessures volontaires, détention et trafic de chanvre indien, 2 pour association de malfaiteurs et vol, 6 pour offre et cession de chanvre indien, 37 pour détention et usage de chanvre indien, 2 pour abus de confiance, 2 pour association de malfaiteurs, détention et mise en circulation de faux billet de banque, 1 pour coups et blessures volontaires, détention illégale d’arme à feu et détention de chanvre indien aux fins d’usage, 1 pour viol, 8 pour détention et usage collectif de chanvre indien, 1 pour offre et cession de stupéfiant, 5 pour détention et trafic de chanvre indien, détention illégale d’arme blanche, 2 pour association de malfaiteurs, détention illégale d’arme blanche et d’arme à feu artisanal, 2 pour homicide involontaire par accident de la circulation routière, 1 pour outrage à agent, 1 pour rébellion, 2 pour détention et usage collectif de Skunk et haschich, 3 pour offre et cession de chanvre indien
Lors de ces opérations, la police a procédé à la saisie de quantités significatives de substances illicites et d’armes, renforçant ainsi la lutte contre le trafic de drogue et les délits liés à la criminalité organisée. Le bilan des saisies inclut : 3,450 kilogrammes de chanvre indien, 282 cornets de chanvre indien, 19 pilules d’ecstasy, 1 sachet de skunk, 1 pierre de haschich, 1 joint de haschich
Ces saisies illustrent l’ampleur du défi que représente la lutte contre le trafic de stupéfiants durant de tels rassemblements massifs. La présence policière renforcée et les nombreuses interpellations effectuées témoignent de la détermination des autorités à maintenir l’ordre et à protéger les pèlerins. Le Grand Magal de Touba, bien que marquant un moment de grande spiritualité, pose des défis sécuritaires importants, et la Police nationale a montré son engagement à y répondre de manière proactive.
L'OR DE LA FALÉMÉ SE PAIE AU PRIX FORT
L'exploitation du métal précieux le long du fleuve engendre une catastrophe environnementale et sanitaire majeure. Mercure, cyanure, arsenic : un cocktail toxique empoisonne eaux et sols, mettant en péril la santé des populations et la biodiversité
L’orpaillage à grande échelle sur la Falémé, à l’origine d’une forte pollution du fleuve, affecte l’écosystème, la pêche et l’agriculture, dénoncent des populations riveraines du principal affluent du fleuve Sénégal.
Les animaux sont en voie de disparition et ne boivent plus l’eau du fleuve devenue impropre, s’inquiète Kama Dansokho, président des jeunes du village de Kolia. Il ajoute que les autorités sénégalaises et maliennes sont au courant de cette situation.
Les nappes phréatiques sont pratiquement contaminées par les produits toxiques. Ce qui impacte la santé des populations, surtout les femmes enceintes, fulmine-t-il.
‘’Plusieurs villages” ne bénéficient pas d’opérations de pulvérisation contre les moustiques, et pire encore, “d’autres sont enclavés et n’ont pas de poste de santé pour des soins médicaux”. En raison de cet état de fait, déclare-t-il, “les populations se soignent dans les postes de santé clandestins au Mali’’.
Le directeur du centre anti-poison au ministère de la Santé et de l’Action sociale, Professeur Mamadou Fall, a réalisé une enquête sur des personnes atteintes par les effets de l’exposition au mercure et souffrant de paralysie flasque. Il a mené cette enquête dans le cadre d’une mission de santé dans la zone de la Falémé située dans le département de Saraya.
‘’Au moins une dizaine de personnes, surtout des enfants vivant aux abords de la Falémé, sont atteintes de mercure, et deux femmes enceintes sont décédées, il y a de cela deux ans. Récemment, le mercure et le cyanure avaient même atteint le bétail qui boitait’’, a relevé le toxicologue.
Le Professeur Mamadou Fall alerte aussi sur de la présence de l’arsenic, ‘’un produit très dangereux’’ pour la santé des personnes, sur le sol de la Falémé.
‘’Cet arsenic peut se libérer du sol et contaminer les nappes phréatiques. C’est un produit qui n’a ni goût ni odeur. La population de la Falémé peut consommer une eau contenant de l’arsenic, sans s’en rendre compte’’, prévient le spécialiste.
Il a sensibilisé le personnel médical communautaire sur les risques liés à l’utilisation du mercure et du cyanure dans les eaux et à l’aire libre. Il l’invite à recommander aux populations locales de faire des analyses médicales.
‘’Il y a un problème sanitaire et de désastre écologique qui se pose au niveau de la zone Falémé, et il est nécessaire que les populations fassent des analyses, pour voir si elles ne sont pas atteintes’’, suggère-t-il. Il signale que ‘’des études cliniques ont détecté la présence des métaux polluants très toxiques dans les corps des orpailleurs’’.
”Des traces de produits chimiques, de métaux lourds’’
Le chef de la division de l’environnement et des établissements classés (Dreec), Maurice Coly Ndior, affirme que les activités menées ne respectent pas les obligations légales. Les entreprises semi-mécanisées et l’orpaillage à grande échelle au niveau de la Falémé ne respectent pas la sécurité et la distance environnementale et sociale, déplore-t-il.
‘’C’est une activité qui n’est pas contrôlée du point de vue environnemental, puisqu’il n’y a aucun contrat liant l’administration environnementale à ces exploitants semi mécanisés (…)’’, fait-il observer. S’y ajoute selon lui ‘’l’usage des produits prohibés, comme le mercure et les acides, et à côté, des bassins de cyanuration au niveau de la Falémé’’.
Déplorant la pollution de la Falémé, il fait état de la présence de ‘’traces de produits chimiques, de métaux lourds partout au niveau de la Falémé’’, un affluent du fleuve Sénégal qui alimente le lac de Guiers, la principale source d’alimentation en eau potable de la région de Dakar. A l’en croire, ces métaux peuvent avoir des conséquences sanitaires, à travers notamment la consommation de l’eau et d’autres produits naturels.
L’agriculture et la pêche au ralenti
L’utilisation des produits chimiques et des acides a réduit les activités agricoles et de l’élevage, dans toute la zone de la Falémé, ajoute le chef de la division régionale de l’environnement.
Les poissons sont devenus très rares à cause des activités polluantes des orpailleurs qui détruisent en même temps les périmètres maraîchers des groupements de femmes au bord du fleuve, dans la zone de la frontalière située vers Moussala.
‘’Il n’y a plus de poissons dans le fleuve à cause de l’utilisation des machines et des produits toxiques’’, alerte Bamba Toué, pêcheur à Faranding. Il en est de même pour les hippopotames et les crocodiles, fait-il remarquer.
C’est la pêche qui lui permettait de nourrir sa famille et d’acheter des machines et des produits agricoles pour cultiver pendant hivernage. ‘’Actuellement, on ne peut pas faire de la pêche. Tout est pollué’’, s’indigne-t-il.
Kémokho Sissoko, pêcheur et père de sept enfants, est en train de subir le même sort que Bemba Touré. L’orpaillage clandestin a fait disparaître la pêche fluviale, une activité héritée de ses parents. Très nostalgique, il raconte que le fleuve était très poissonneux. Il était également peuplé d’autres espèces, comme les crocodiles et les hippopotames.
Sina Conta, un pécheur malien rencontré sur la rive sénégalaise de la Falémé, déplore lui aussi la raréfaction des poissons à cause du dragage du cours d’eau et des produits toxiques.
Il déclare que pour le traitement de l’or, une importante quantité d’eau est puisée du fleuve, laquelle est ensuite rejetée et déversée ”dans le lit de la Falémé’’. Selon lui, les produits utilisés agressent la nature et s’infiltrent ‘’dans la nappe souterraine sans ouvrage de suivi’’, comme le piézomètre.
Les orpailleurs traditionnels sont pour la plupart installés sur des sites situés au bord de la Falémé, où ils réalisent des forages, précise M. Diop.
Selon lui, ‘’l’eau ayant servi au traitement de l’or est déversée librement dans la nature’’. Il ajoute qu’’’un important lot de machines cracheuses servent à broyer finement et à malaxer les couches du sous-sol contenant de l’or’’. Ces machines consomment une ‘’importante’’ quantité de gasoil et de lubrifiants. Des produits qui ‘’s’échappent vers les cours d’eau et dans la nature’’.
Le chef de la brigade des ressources en eau de Tambacounda et de Kédougou précise que la commune de Missirah Sirimana compte 164 forages recensés dans 11 villages situés le long de la Falémé.
Le constat est le même dans la commune de Tomboronkoto où des ressortissants chinois et les orpailleurs traditionnels sont installés au bord du fleuve Gambie. Ils procèdent au dragage de cours d’eau et creusent le sol à la recherche du métal jaune.
Les villages de Tambanoumouya et de Kerekonko abritent l’entreprise Noga Mine et une autre entreprise chinoise dénommée Cilaze mine, qui pratiquent un orpaillage semi mécanisé au bord du fleuve. Ils creusent des galeries partout à la recherche du métal jaune.
‘’Ils sont installés à côté du fleuve, parce qu’ils ont creusé de gros trous avec de gros engins et de machines cracheuses. Maintenant, ils tirent l’eau du fleuve pour laver l’or. Après, ils déversent les produits chimiques dans les profondeurs et dans la nature. Et il n’y a plus d’eau dans ces localités’’, dénonce Doudou Dione Dramé, lanceur d’alerte dans la commune de Tomboronkoto.
IL Y A DES DÉTOURNEMENTS D’ARGENT ET D’OBJECTIFS À L’AIBD
Malgré les engagements de la Direction générale de l'aéroport pour corriger les anomalies, des problèmes subsistent. Cheikh Bamba Dièye évoque des irrégularités financières et opérationnelles persistantes.
Malgré les assurances de la Direction générale de l’AIBD d’«opérer les correctifs urgents et nécessaires sur toutes les anomalies visibles (marchés, dépenses et orientations, etc.) afin de gagner du temps » et régler la crise, les problèmes demeurent.
Lesquels problèmes proviennent des détournements de fonds et d’objectif, selon le directeur Cheikh Bamba Dièye
Sur le plateau de l’émission “Point de vue”, de la télévision nationale RTS, le patron de l’Aéroport International Blaise DIAGNE veut régler les soucis de l’AIBD sans qu’il y ait des contours de règlements de compte.
«Il y a eu de l’argent, beaucoup d’argent. Mais l’utilisation de cet argent pose problème ou a causé énormément problème. On a voulu être dans tout et n’importe quoi et quelque part on a été même très léger dans les prix et dans les méthodes qui ont été proposés. Aujourd’hui, la question c’est, est-ce qu’il faut aller dans un tribunal la tête baissée ou est-ce qu’il faut poser les choses, réfléchir froidement, faire un état des lieux circonstancié ou ce n’est pas l’homme politique devenu Directeur général qui se positionne en justicier mais simplement les organes habilités de l’Etat qui prennent en charge ces dossiers là », a-t-il déclaré.
Cheikh Bamba Dièye précise que la reddition des comptes est inévitable, mais sera basée sur les lois en vigueur sans parti pris..
ABDOULAYE WILANE APPELLE SES FRÈRES SOCIALISTES À UN SURSAUT POUR RELEVER LE PS
Le porte-parole du parti socialiste exhorte ses camarades à revitaliser le Parti en s'adaptant aux nouvelles réalités politiques. Il propose une dynamique renouvelée pour repositionner le PS comme une force politique majeure.
Le porte-parole du Parti Socialiste (PS) est convaincu que la formation politique peut sortir de son coma en relevant les défis et la nouvelle donne qui s’imposent sur l’échiquier politique actuel.
Abdoulaye Wilane qui a écrit une tribune à ce sujet estime que «dans ce nouveau contexte qui redessine le paysage politique de notre pays, nous disposons des ressources humaines et intellectuelles, ainsi que des capacités physiques pour repositionner le PS comme force politique leader de l’opposition et comme alternative à même de reconquérir le pouvoir»
«Il est en tout cas grand temps de reconstruire un leadership autour du Parti socialiste. Et la nouvelle dynamique socialiste que j’appelle de tous mes vœux en est forcément le premier jalon. Si nous le voulons, nous le pouvons. Chers tous, en avant pour le grand sursaut socialiste ! Chers camarades, l’histoire a déjà prouvé qu’à chaque fois que nous avons été à la croisée des chemins, le génie qui sommeille en chaque Socialiste et les ressorts propres à notre parti nous ont toujours permis de poursuivre notre marche en avant. Certes, pour y arriver, il nous faudra, cette fois-ci, parce que les époques diffèrent, prendre impérativement en compte les évolutions démographiques et sociétales de notre pays», déclare Abdoulaye Wilane qui appelle à « un mix énergétique » au sein du parti où anciens et jeunes vont se servir de leurs atouts pour rehausser le parti.
Se disant conscient que le Parti Socialiste (PS) a été absent et adossé à BBY durant 12 ans, le député appelle à un séminaire placé sous le thème : «Evaluation de l’élection présidentielle 2024 et les perspectives pour le Parti socialiste» afin de rebondir.
LE DANEMARK FERME SES AMBASSADES AU MALI ET AU BURKINA FASO
Face à une situation sécuritaire délicate et à des réajustements diplomatiques, Copenhague a pris la décision de mettre fin à sa représentation directe dans ces deux pays d'Afrique de l'Ouest.
Le Danemark va fermer ses ambassades au Mali et au Burkina Faso, où des militaires ont pris le pouvoir, et en ouvrir au Sénégal, au Rwanda et en Tunisie, a annoncé lundi son ministère des Affaires étrangères.
“En raison des coups d’État militaires qui ont fortement limité les possibilités d’action dans la région du Sahel, les ambassades au Burkina Faso et au Mali seront fermées”, a écrit dans un communiqué la diplomatie danoise.
Elle explique ouvrir des ambassades au Sénégal, en Tunisie et au Rwanda “dans le cadre de la nouvelle stratégie d’engagement du Danemark auprès des pays africains”.
LE RÉQUISITOIRE DU PROCUREUR SUITE AUX AVEUX DE SIDY DIOP
Devant la barre, le chanteur a plaidé l’erreur. Il a reconnu les faits et présenté ses excuses au Tribunal, promettant de ne plus refaire cette erreur. Il a expliqué que le jour de l’arrestation, il était sorti acheter à manger la nuit.
Dans les minutes ou heures à venir, le Tribunal des flagrants délits de Dakar va fixer l’artiste Sidy Diop sur son sort. En attendant, le procureur a fait son réquisitoire.
Devant la barre, Sidy Diop a plaidé l’erreur. Il a reconnu les faits et présenté ses excuses au Tribunal, promettant de ne plus refaire cette erreur. Il a expliqué que le jour de l’arrestation, il était sorti acheter à manger la nuit. Et c’est là qu’il a été arrêté.
Le tribunal lui a signifié que l’assurance qu’il a présentée n’était pas la bonne. Il s’agissait du talon qui accompagne l’assurance.
Le procureur a demandé au Juge de relaxer Sidy Diop des délits de faux. Mais, il demande au magistrat de condamner l’artiste coupable des délits de défaut de permis de conduire, de défaut d’assurance et d’usage de faux.
La défense a demandé, quant à elle, une dispense de peine. Mais, selon Rfm, il espère, au pire des cas, une condamnation avec sursis contre son client qui a publiquement reconnu avoir fait une erreur qu’il ne reproduira plus.
HAROUNA DIA ET COMPAGNIE DÉMONTRENT LA PUISSANCE DU SECTEUR PRIVE NATIONAL
Il symbolise une victoire éclatante des hommes d’affaires que sont Harouna Dia, Moustapha Ndiaye, Abdoulaye Dia, Khadim Bâ et l’ancien ministre Samuel Sarr, avec le premier allumage de la centrale du Cap des Biches dans la ville de Rufisque, au Sénégal
Le jeudi 22 août 2024 a été un jour historique pour le Sénégal et surtout pour le secteur privé national. Car il symbolise une victoire éclatante des hommes d’affaires que sont Harouna Dia, Moustapha Ndiaye, Abdoulaye Dia, Khadim Bâ et l’ancien ministre Samuel Sarr, avec le premier allumage de la centrale du Cap des Biches dans la ville de Rufisque, au Sénégal. D’un coût global de 230 milliards de FCFA, ce projet de West African Energy (WAE) vise à doter le Sénégal d’une centrale électrique de 300 MW, destinée à vendre de l’énergie à la Senelec.
Le milliardaire sénégalais Harouna Dia et ses collaborateurs sont sur le point de réussir leur pari. Et pour cause, la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) et West African Energy (WAE) ont effectué jeudi dernier le premier allumage de la centrale du Cap des Biches dans la ville de Rufisque au Sénégal. D’un coût global de 230 milliards de FCFA, ce projet très ambitieux vise à doter le Sénégal d’une centrale électrique de 300 MW, destinée à vendre de l’énergie à la Senelec.
Prenant la parole à l’occasion de la cérémonie, un des promoteurs de ce projet, l’ancien ministre Samuel Sarr, a déclaré : «Une centrale électrique de ce genre est réalisée en Afrique après 6 ans de travaux. Mais ici, Dieu nous a aidés à la réaliser en 3 ans et 6 mois. Cette prouesse a été possible grâce à l’engagement de notre équipe et aux ingénieurs de Senelec. C’est un projet de Senelec et de West African Energy à la fois. Ce projet a été réalisé avec le concours de plusieurs actionnaires tels que l’homme d’affaires Harouna Dia, Moustapha Ndiaye (importateur de riz), Abdoulaye Dia (patron de Senico), et Khadim Bâ (DG de Locafrique). Tous ces actionnaires nous ont fait confiance en investissant leur argent dans le projet. Et c’est avec cet argent que nous avons pu mobiliser les 283 milliards de francs Cfa. Donc, sans eux et sans Senelec, ce projet n’allait pas aboutir.»
Lors de sa prise de parole, le patron de la Senelec, Papa Toby Gaye a indiqué : «Nous sommes juste venus pour une visite technique pour nous enquérir de l’état d’avancement de ce projet qui est important. Comme vous le savez, nous allons vers la pointe au mois d’octobre et ce projet va participer à résorber la forte demande en électricité. Donc, le premier objectif était de s’assurer que nous serons dans les délais pour que le projet puisse y participer. Pour ce projet, du début à la fin, de l’appel d’offre au financement, il n’y a pas, en tout cas, une seule activité qui n’a pas été faite avec les agents de Senelec. C’est un projet que nous connaissons parce que nous l’avons suivi du début à la fin »
Il faut rappeler que ce projet est financé à hauteur de 283 milliards de francs CFA et représente le plus grand investissement réalisé au Sénégal dans le sous-secteur de l’électricité.
FINANCE A 100% PAR DES SENEGALAIS
A travers cette centrale, Senelec tient à montrer à ses clients qu’elle ne cesse de tout mettre en œuvre pour réduire les coûts de production avec un mix énergétique qui tourne autour de 33% de la capacité de production du pays.
L’autre aspect du projet est également de faciliter la transition vers le programme «Gaz to Power». Ce programme permettra à la société d’électricité d’utiliser le gaz local pour produire de l’électricité bon marché au bénéfice de ses clients, des populations et de rendre plus compétitives les entreprises implantées dans le pays.
Financé à 100% par des Sénégalais, le projet de la centrale de West African Energy témoigne ainsi de la vision de l’ancien Président Macky Sall qui consiste à mettre à la disposition des Sénégalais une énergie en quantité et en qualité suffisantes. Car, l’objectif du Plan Sénégal Émergent (PSE) est de ramener le prix du kW/h à 85 F CFA à l’horizon 2035.Ilfaut rappeler que Senelec dispose de 15% dans le capital de WAE qui va couvrir environ 25% du parc de production du pays.
ONAS, MOUSSA DIAKHATÉ DEMANDE LA CONSTITUTION D’UNE COMMISSION D’ENQUÊTE PARLEMENTAIRE
Le député pointe du doigt des pratiques potentiellement douteuses, entachées de présomptions de favoritisme et de violations des règles de la commande publique.
Le député Moussa Diakhaté a adressé, lundi, une demande au président de l’Assemblée nationale, appelant à la constitution d’une commission d’enquête parlementaire.
Dans sa correspondance, Moussa Diakhaté exprime ses inquiétudes quant aux conditions d’attribution de certains marchés publics au sein de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS).
Selon le parlementaire, cette initiative s’appuie sur les articles 85 de la Constitution, notamment son alinéa 4, ainsi que sur l’article 48 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Le député pointe du doigt des pratiques potentiellement douteuses, entachées de présomptions de favoritisme et de violations des règles de la commande publique.
« Cette initiative a essentiellement pour objet d’éclaircir les conditions douteuses d’attribution de certains marchés publics au niveau de l’ONAS », précise-t-il dans son communiqué.
MPOX, DES ÉTUDES AVANCÉES EN COURS POUR PRODUIRE UN VACCIN
Le Directeur de la Santé publique de l’Institut Pasteur de Dakar a indiqué que ”les vaccins sont ciblés dans les zones où le risque est plus élevé”.
Dakar, 26 août (APS)- Le Directeur de la Santé publique de l’Institut Pasteur de Dakar, Abdourahmane Sarr, a annoncé, lundi, que des études avancées sont en cours pour mettre à la disposition des pays à risque un vaccin si l’épidémie de la variole du singe continue sa propagation.
‘’Il y a des études en cours très avancées et nous pense que d’ici quelques temps, si l’épidémie se propage davantage, on pourra avec les partenaires, mettre un vaccin à la disposition des pays les plus à risque’’, a indiqué Dr Abdourahmane Sarr qui prend part à l’atelier régional sur le diagnostic moléculaire de la variole du singe.
La rencontre qui se tient à Dakar du 26 au 30 août qui regroupe 17 pays.
Selon lui, ”la question de la vaccination à l’étude et il y a plusieurs variants qui circulent le clade 1, le clade 2 et le clade 1B”.
Le Directeur de la Santé publique de l’Institut Pasteur de Dakar a indiqué ”les vaccins sont ciblés dans les zones où le risque est plus élevé”.
”Il est question de mettre à leur disposition des vaccins pour pouvoir renforcer et protéger la population mais aussi contrôler la propagation de l’épidémie’’, a expliqué Abdourahmane Sarr.
L’atelier de Dakar regroupe tous les pays de la Cedeao en plus du Rwanda et de la Mauritanie pour non seulement leur donner des outils pour ‘’diagnostiquer, détecter précocement et pour pouvoir traiter pour éviter la propagation mais surtout contrôler la maladie’’, a t-il souligné.
Venu présider la rencontre, le Directeur de la Prévention, El Hadj Mamadou Ndiaye, a rassuré qu’’il n’y a pas de cas de variole du singe (Mpox) pour l’instant au Sénégal mais que le pays est en alerte.
‘’Nous avons l’institut Pasteur qui va nous aider à la détection diagnostic et les agents de santé seront davantage outillés pour prendre en charge les cas. Sur l’ensemble du territoire, toutes les régions et les districts mais également au niveau des portes d’entrée terrestres mais également les frontières maritimes au niveau du contrôle sanitaire au niveau du port sont en alerte’’, a expliqué le directeur de la Prévention.
Il a rappelé qu’une maladie a une expression clinique dont le diagnostic est virologique c’est-à-dire que le laboratoire permet de faire le diagnostic d’où l’intérêt de les outiller, les capaciter. Les experts formés vont assurer le diagnostic moléculaire de la maladie.
Pour sa part, Thierno Baldé, coordonnateur du hub régional des urgences de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) a noté que ‘’95% des cas aujourd’hui sont mentionnés sont rapportés dans la zone de l’Afrique de l’Ouest et dans la zone de l’Afrique centrale’’ .
Il a prévenu que ‘’les risques sont là parce qu’il y a des mouvements de population”. ”Il faut mentionner que cette épidémie de Mpox est une maladie qui était endémique dans certaines zones. Mais il y a des mutations qui sont en train d’arriver. C’est le clade 1B qui nous pose problème d’où l’intérêt de voir comment juguler un peu cette pandémie autant que possible’’, a t-il soutenu.