SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
24 avril 2025
SANT-LOUIS, TERRE D'INSPIRATION LITTÉRAIRE
De nombreux écrivains, poètes et romanciers originaires de cette ville multiculturelle se sont inspirés de leurs preux devanciers pour tenir le flambeau de la culture très haut, raviver la flamme de la littérature négro-africaine d’expression française
L’histoire culturelle de Saint-Louis est restée profondément marquée par la vie littéraire intense de grands intellectuels qui ont fait rayonner la vieille cité par leur plume. De nombreux écrivains, poètes et romanciers sénégalais, originaires de cette ville multiculturelle se sont inspirés du talent de leurs preux devanciers métis, pour tenir le flambeau de la culture très haut, raviver la flamme de la littérature négro-africaine d’expression française, qui a accompagné la période coloniale dans la cité.
Première capitale de l’Afrique occidentale française (Aof), Saint-Louis est aussi le berceau de la littérature sénégalaise d’expression française. Le transfert de la capitale de l’Aof de Saint-Louis à Dakar a été effectué en 1902. Alors commença la régression de la ville sur plusieurs plans, notamment économique, mais sa richesse culturelle est restée intacte.
Saint-Louis, étant une vieille terre de culture, toutes les formes d’expressions de l’art s’y trouvent revigorées, voire renforcées, du fait d’une tradition multiséculaire de multiculturalisme. Les mélanges culturels y sont, comme qui dirait, naturels ! On y trouve de tout, en termes de métissages culturels, des plats sénégalais dont on pourrait se demander s’ils l’étaient vraiment, tellement les relents des cuisines françaises, anglaises, maures, marocaines, congolaises, maliennes, guinéennes… y sentent si fort que l’on croirait déguster au banquet de l’universel. En effet, nous explique Alioune Badara Coulibaly, enseignant à la retraite et président du Cercle des écrivains et poètes de Saint-Louis (Ceps), la ville tricentenaire doit son rayonnement actuel à la richesse de son remarquable patrimoine culturel, qui lui a valu son inscription par l’Unesco au patrimoine mondial de l’Humanité en 2000.
La vieille cité se distingue également par une production littéraire considérable. Selon M. Coulibaly, des auteurs comme Aminata Sow Fall qui n’est plus à présenter dans le monde littéraire africain, Abdoulaye Sadji dont le roman « Nini ou la mulâtresse » fait partie des classiques africains, Malick Fall, un précurseur de la modernité dans le roman d’Afrique francophone et autres auteurs bien connus, se sont servis de Saint-Louis comme espace de leur production littéraire. De nombreux jeunes auteurs se sont manifestés ces dernières décennies, « ce qui confirme la caractéristique de Saint-Louis, à savoir ville au bouillonnement culturel qui compte le plus grand nombre de poètes au Sénégal ».
Alioune Badara Coulibaly fait aussi partie des honorables fils de la vieille ville qui se distinguent par la qualité de leurs œuvres. Il est l’auteur de plusieurs œuvres poétiques, de même que Elie Charles Moreau qui a publié un recueil dans le cadre de la célébration des 140 ans de la ville. L’ouvrage en question, « Saint-Louis est un infini poème d’amour », montre toute la passion qui lie le poète à sa ville natale.
Roman, poésie et littérature
Très intéressé par ce sujet, Pape Samba Diagne, romancier et Inspecteur de l’enseignement élémentaire, en poste au niveau de l’Inspection de l’éducation et de la formation (Ief) de Saint-Louis/Département, fait des analyses pointues à travers des questionnements. Et l’environnement ? se demande-t-il. Presqu’irréel, selon certains, Saint-Louis avec ses plages, ses couchers de soleil, ses ponts, ses rues, à l’origine si bien dessinés, ses vieilles bâtisses coloniales, ses brises marines, ses chaumières, ses touristes blancs, ses marchands maures, ses marchands ambulants… Et ce métissage ethno-racial, a-t-il souligné, est si profond que, de part et d’autre, et de quelque côté qu’on puisse se tourner, l’on aura forcément affaire à un « métis culturel », quel que soit, du reste, le nom qu’il porte, puisque son sang aura fini de réconcilier les ethnies et, même parfois, les peuples ! Si, à cela, poursuit M. Diagne, « on ajoute une certaine propension à un Intellectualisme, pour certains suranné et d’autre âge, fruit d’un long compagnonnage avec l’Ecole française, l’Ecole arabo-coranique et le Presbytère, le type Saint-Louisien devient un homme de culture dans tous les sens du terme ».
De l’avis de Samba Diagne, du fait donc de son environnement et de son histoire, personnelle, à la fois psychosociale et socioculturelle, il sent le besoin de partager sa sensibilité et son regard sur ce qui l’entoure. Et comment ne pas partager ces émotions, sensations et ressentis qui vous assaillent autrement que par l’expression, quelle qu’en soit la forme artistique dont l’écriture n’est pas des moindres ? Car, selon lui, en vérité, écrire est juste une façon, parmi tant d’autres, de partager ses « ressentis », puisque, nul n’étant indifférent (délibérément), « notre environnement, avec, du reste, nous, interagit sans cesse, agit sur nous et influence nos pensées, nos croyances, nos convictions, pire même, nos certitudes, plus même, les conforte ou les remet en question ».
Saint-Louis du Sénégal, ville d’Histoire et d’histoires, est multiculturelle. Il y a du tout ! Qu’il s’agisse de ports vestimentaires, que de (recettes culinaires) cuisines, qu’il s’agisse de brassages racio-ethno-religieux, qu’il s’agisse de traditions coraniques ou politiques ou sportives ! Tout y est, dans l’ancienne Capitale de l’Aof puis de la Colonie du Sénégal colonial. C’est pourquoi, nous explique Samba Diagne, la littérature en général, la prose et la poésie en particulier, y ont joué -et continuent d’y jouer- un rôle important. Que Saint-Louis serve de cadre spatio-temporel à des intrigues romanesques ou à des envolées lyriques poétiques ! Cela a pu être le cas d’Abdoulaye Sadji, le natif de Rufisque dans « Nini, la mulâtresse », tiraillée (entre deux cultures) de Saint-Louis du Sénégal.
Cela a pu être aussi « Karim », dandy d’une Saint-Louis coloniale, de son auteur saint-louisien Ousmane Socé Diop, auteur du premier roman sénégalais. Cela a pu être apparent chez l’honorable Amadou Dugay Clédor dans ses « Monographies ». Cet héritage à la fois religieux, politique et culturel a pu pousser feu Alioune Diop à créer la première Maison d’édition d’Afrique noire, Présence Africaine, sans oublier, parmi les plus illustres, feu Charles Carrère (9 décembre 1928/17 janvier 2020), Officier des Arts et des Lettres et auteur d’ « Océanes » (1979), « Mémoires de la Pluie » (1983), « Hivernage » (1999), entre autres.
Certaines figures emblématiques
Mais qui oserait parler de belles lettres et plumes à Saint-Louis sans faire la part belle à feue Madame Amina Mbaye Sow disparue le 28 janvier 2021 (« Mademoiselle » (1984), « le Sang du mortier » (2001), son fils, Pape Samba Sow « Zoumba », Aminata Sow Fall (« La grève des bàttu », « Le Revenant », « L’Appel des Arènes »), Louis Camara (« Le Choix de L’Ori »), Papis Diallo, Alioune Badara Coulibaly, le président du Ceps, le brillant Alpha Sy, et tant d’autres de Saint-Louis, sans y être, sans y résider.
Tous ces auteurs, fait savoir Pape Samba Diagne, et leurs successeurs qui essaient, tant bien que mal à tenir le flambeau très haut, ont pu vanter la culture du métissage sur fond d’enracinement aux traditions, sachant qu’à Saint-Louis, la tradition en elle-même y est métissée, multiculturelle et interculturelle, au point, pour de bonnes dames, musulmanes de Saint-Louis, d’aller à l’Eglise soutenir des proches chrétiens éplorés par le deuil.
Quant à nos valeureux poètes, soutient ce romancier, le lyrisme les emmène dans des envolées dont l’esthétique des paysages décrits n’a d’égale que l’esthétique des mots qui les décrivent, fidèles, en cela, au plus ancien héritage des Citoyens français de Saint-Louis du Sénégal : l’amour, voire le culte du Beau, le beau étant, bien entendu, universel, comme le rappelle si à-propos Kant.
M. Diagne pense que ce serait une méprise impardonnable qui friserait le lèse-majesté que de passer sous silence les fameuses séances de dithyrambes du quartier Nord durant lesquelles les exquis (délicieux) poèmes (Badiyou) enjoliveurs) de Madior Goumbo Cissé dit « Baye Madior » dont les déclamations ferventes et lyriques faisaient échos aux non moins délicieuses poésies de ses hôtes et amis Seydil Hadj Malick Sy et Cheikh Ahmadou Bamba, sous la censure coranique de Serigne Amad Diop Gora, l’érudit, « voilà encore des moments de littérature qui ont participé, pour beaucoup, à la transmission de la Culture islamique à Saint-Louis du Sénégal, surtout sous l’angle de l’Affection illimitée vouée au Prophète de l’Islam ».
Pour Charles Ndiaye, président de l’Association Entre’Vues, Saint-Louis est une ville multiculturelle ouverte au monde, qui a toujours été un lieu de brassage culturel et un creuset d’intellectuels. En atteste la composition d’une partie de sa population métisse. Et si la littérature d’expression française a été inaugurée par les Métis, la population autochtone islamisée n’en était pas pour autant constituée d’analphabètes puisque certains « Ndar-Ndar » — Ndar est le nom ouolof de la ville — écrivaient dans les langues vernaculaires avec des caractères arabes. C’est donc avec sa population métisse que la littérature d’expression française a commencé à s’exprimer. Abbé David Boilat fut l’un des écrivains les plus représentatifs de cette période.
NIGER : QUI A TUÉ LES MANIFESTANTS ANTI-BARKHANE ?
Les enquêtes menées par Niamey et Paris n'ont pas permis de déterminer les circonstances de la mort de trois manifestants lors de heurts, fin novembre 2021, au passage d'un convoi de la force Barkhane près du Burkina Faso et du Mali
Ce convoi militaire parti d'Abidjan pour rejoindre Gao au Mali, avait d'abord été bloqué et caillassé par des manifestants à Kaya dans le centre du Burkina Faso. Il avait repris sa route avant d'être de nouveau interrompu par des manifestants en colère à Téra, dans l'ouest du Niger.
Trois d'entre eux avaient été tués, dans des tirs imputés aux forces nigériennes ou françaises.
Le 17 décembre 2021, le président nigérien, Mohamed Bazoum, avait "exigé des autorités françaises" une enquête sur les heurts et "ordonné une enquête" du Niger.
"L'exploitation des résultats de l'enquête de la gendarmerie du Niger et de l'armée française n'ayant pas permis de cerner le déroulement exact des évènements qui ont provoqué la mort et les blessures des manifestants, le Niger et la France on décidé d'assurer ensemble le dédommagement des familles des victimes ainsi que des blessés", souligne un communiqué du ministère nigérien de l'Intérieur publié mardi soir.
Le montant de ce dédommagement "à part égale" entre les deux pays pour chacune des victimes, n'a pas été révélé.
L'enquête conduite par la gendarmerie nigérienne "a mis en évidence de graves défaillances du dispositif de maintien de l'ordre prévu pour gérer cette situation" par le Niger, qui "ont amené l'armée française à recourir à la force pour s'extraire de la pression des manifestants", souligne le communiqué.
"L'enquête menée par l'armée française, quant à elle, tout en reconnaissant le recours par le convoi à la force pour s'extirper de la foule qui le menaçait, conclut que les faits se sont déroulés dans des conditions réglementaires au moyens de tirs de sommations", ajoute-t-il.
Outre les trois manifestants tués, 17 civils, sept gendarmes nigériens et sept militaires français, avaient été blessés, prrécise le texte.
La manifestation "qui était loin d'être un évènement spontané", a "impliqué plusieurs personnes", dont "la plupart étaient des jeunes élèves", selon le ministère.
Paris et Niamey "se félicitent de leur collaboration dans ce dossier particulièrement sensible" et "se réjouissent de la solution obtenue", saluant "la mémoire des personnes décédées", affirme le communiqué.
A la suite de ces incidents, le président nigérien avait remplacé son ministre de l'Intérieur, Alkache Alhada, ainsi que le Haut commandant de la gendarmerie nationale, le général Salifou Wakasso.
Le Niger doit faire face aux attaques régulières et meurtrières de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et l'Etat islamique au Sahel dans l'ouest, et à celles de Boko Haram et de l'Etat islamique en Afrique de l'ouest (Iswap) dans le sud-est.
FORCE DOIT RESTER A LA LOI
A bon chat bon rat ! Benno Bokk Yakaar a répliqué à la sortie d’Ousmane Sonko. A propos de l’invalidation de la liste départementale de Yewwi de Dakar, Aminata Touré martèle : «Ils n’ont qu’à se prévaloir de leurs propres turpitudes.
A bon chat bon rat ! Benno Bokk Yakaar a répliqué à la sortie d’Ousmane Sonko. A propos de l’invalidation de la liste départementale de Yewwi de Dakar, Aminata Touré martèle : «Ils n’ont qu’à se prévaloir de leurs propres turpitudes. L’administration n’a rien à voir avec l’invalidation de leurs listes. Ils ont qu’à s’en prendre à leurs-mêmes. » Selon l’ex PM, « l’invalidation de la liste de la coalition Yewwi pour le Département de Dakar prouve à suffisance l’amateurisme de certains pseudo-leaders de l’opposition. » « Les errements notés lors des investitures des élections territoriales du 23 février 2022 avaient démontré à suffisance les carences et le manque d’expérience de ces acteurs politiques. La plupart d’entre-deux était incapable de confectionner des listes conformes aux dispositions de la loi électorale », a-t-elle martelé. Avant d’enfoncer le clou : « Toute liste on paritaire est irrecevable ». Elle prévient Ousmane Sonko et Cie : « Force restera à la loi et les élections législatives se tiendront et à date échue et dans la paix », alerte-t-elle. Elle invite les jeunes à ne pas céder à la manipulation L’invalidation de la liste de la coalition Yewwi à Dakar, vient confirmer l’amateurisme et le manque de rigueur des acteurs politiques de l’opposition.
APRES L'ECHEC A LA DGE, YAW REMONTE
La Direction générale des élections (DGE) a rejeté hier la liste départementale de Yewwi à Dakar pour non-respect de la parité.
La Direction générale des élections (DGE) a rejeté hier la liste départementale de Yewwi à Dakar pour non-respect de la parité.
La décision a été notifiée la décision au mandataire national de cette coalition de l’opposition, Déthie Fall.
Yewwi va introduire ce matin un recours auprès des «sept Sages». Et ala requête sera portée par Déthie Fall qui, en tant que mandataire national de Yewwi, bénéficie toujours de la confiance des leaders de la coalition.
LE 1ER VOL DU HAJ 2022 PROGRAMMÉ
Les pèlerins sénégalais devront s’apprêter. Selon l’Anacim, le premier vol en partance pour la Mecque est programmé pour ce 20 juin 2022
Les pèlerins sénégalais devront s’apprêter. Selon l’Anacim, le premier vol en partance pour la Mecque est programmé pour ce 20 juin 2022.
L’agence nationale pour l’aviation civile et de la météorologie a réuni les acteurs actifs dans l’organisation du grand pèlerinage. L’objectif est de parvenir à un bon déroulement des opérations. Le Secrétaire Général de l’Anacim, Mamina Kamara a, d’ailleurs, invité à une mutualisation des forces des entités de la plateforme aéroportuaire.
Les acteurs se disent engager pour la réussite de cette édition. Ce, malgré les changements notés le planning de l’organisation. Les préparatifs, de cette année, doivent se faire six semaines. Les parties prenantes y consacraient six mois habituellement.
Le délai ne semble pas, toutefois, être une entrave. Les participants à la réunion garantissent du bon déroulé de l’événement d’autant que le quota de pèlerins sénégalais, pour cette édition, est de 5822.
Cette réunion est à l’initiative de l’Anacim. Elle s’est entretenue avec toutes les entités de la plateforme et la Délégation Générale au pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam (Dgp). Le pèlerinage aura lieu du jeudi 7 juillet au mardi 12 juillet.
NOTRE SERA RECEVABLE ET RECUE
Le leader de Pastef, Ousmane Sonko, refuse d’abdiquer face au rejet de la liste de candidature de la coalition Yewwi Askan Wi à Dakar pour non respect de la parité. Il s’est longuement épanché sur le sujet ce mardi face à la presse.
Le leader de Pastef, Ousmane Sonko, refuse d’abdiquer face au rejet de la liste de candidature de la coalition Yewwi Askan Wi à Dakar pour non respect de la parité. Il s’est longuement épanché sur le sujet ce mardi face à la presse.
Après la bravade de Barthélémy Dias à la DGE et les explications de Saliou Sarr et de Déthié Fall sur les manquements notés sur la liste de YAW à Dakar, c’était autour d’Ousmane Sonko de décliner sa version et surtout de laver à grande eau Khalifa Sall accusé par certains d’avoir volontairement cherché à nuire politiquement au nouveau maire de Dakar. Il précisera que tout est parti de quiproquo entre leaders quand il s’est agi de procéder au choix des hommes à mettre sur les listes en question. « 70 % des leaders devaient partir dans les départements. Seuls Abdou Karim Fall, Dianté, Babacar Diop et un quatrième sur les 30, ont accepté d’aller dans leurs départements. Tous les autres ont voulu figurer sur la nationale. C’est finalement le doyen Habib Sy qui a proposé que Khalifa Ababacar Sall s’occupe de la confection de celle-ci. Khalifa a accepté non sans réfuter l’idée émise qu’il revienne ensuite montrer sa proposition au reste du groupe. Il précisera qu’il pouvait quand même consulter les autres. Lorsque la liste a été publiée, beaucoup ont été surpris et déçus. Toutes les listes souffriront de contestations. Attendons celles des autres. J’ai fait partie de ceux que Khalifa a consultés. Je lui ai même dit que tel leader ne devait pas figurer sur la liste pour avoir choisi lors des locales de partir sur une autre bannière. Nous avons perdu beaucoup de départements lors des élections locales parce que nous avons voulu faire des équilibres alors que les candidats choisis ne faisaient pas l’unanimité chez eux. Nos partis sont en train de se fissurer, présentement. J’ai été surpris de ne pas voir Dame Mbodj sur la liste. Chaque leader a le devoir de savoir raison garder ».
Ousmane Sonko de poursuivre son discours. « Si c’est moi qui avais fait les investitures, il y aurait forcément eu contestations. Lorsque j’ai entendu qu’il y’avait problème sur la liste de Dakar, je n’en croyais pas mes oreilles. Il était prévu de donner à Wallu 1 place et à et Yaw 6 sur les 07 disponibles. Wallu a voulu proposer un homme. J’ai entendu des gens dire que Khalifa a voulu piéger Barth. Ce n’est pas vrai. J’ai dit à Khaf de sortir Palla ou Babacar Mbengue et de le remplacer par une fille. Khaf a appelé Barth et Barth a expliqué ses préoccupations. J’ai demandé d’organiser la conférence par téléphone. Et c’est alors que j’ai dit à Barthélémy qu’il fallait rapidement qu’on choisisse une femme et que ce que je venais de lui dire était une décision et non une consultation. Il a accepté puisque lui ne fait pas partie de leaders. »
Fort de ce qui précède, Ousmane Sonko estimera que sa décision n’a pas été tout de suite appliquée mais que l’ancien maire de Dakar cherchait juste à tout faire dans le consensus pour éviter des frustrations. « Il n’y a aucun complot. Macky n’a acheté personne. Khalifa a juste tardé à prendre une décision. Il n’y a pas de problème entre Khalifa et Barth. Il y a de la négligence humaine. Tout ce procès qu’on fait à Khalifa Sall, c’est faux. Il n’a pas vendu la liste… »
LE FOOTBALL EST MAGIQUE
Le coach sénégalais de Sopousse un gros ouf de soulagement après la victoire en toute fin de match aux dépens du Paris FC de Moustapha Name, hier. Qui tentera d’accompagner Toulouse et l’AC Ajaccio en Ligue 1 pour la saison prochaine ?
Le coach sénégalais de Sopousse un gros ouf de soulagement après la victoire en toute fin de match aux dépens du Paris FC de Moustapha Name, hier. Qui tentera d’accompagner Toulouse et l’AC Ajaccio en Ligue 1 pour la saison prochaine ? Sochaux a une carte à jouer.
« C’est clair qu’on est passés par tous les scénarios possibles », a réagi Omar Daff, qui reconnait que l’entame a été catastrophique. En effet, Moustapha Name manquait un penalty au bout de quatre minutes de jeu seulement mais les supporters parisiens n’ont pas tardé à fêter l’ouverture du score signée Siby, à la 8e minute. Ambri égalise, d’un tir puissant (1-1, 45e+1), avant la mi-temps. Manque de pot pour l’adversaire, Paris FC est réduit à dix, après le second carton jaune pour le champion d’Afrique. La formation d’Omar Daff aura finalement le dernier mot, grâce à Maxime do Couto qui s’est illustré dans le temps additionnel, 90+2.
« Cette équipe du PFC a eu des balles de match pour vraiment plier le match dans le premier quart d’heure. On s’est réorganisé et on a été beaucoup plus solides. Les faits de jeux tournent en notre faveur. On a été patients et on a construit cette victoire », souffle l’entraineur et ancien international sénégalais. Avant de poursuivre : "Ce que je voulais, c’est que les garçons restent calme. Le football est magique, jusqu’au bout il faut y croire.
Il faut garder une ligne de conduite et sa sérénité, je pense que c’est ce qu’on a fait, on n’a pas paniqué. On ne s’est pas désorganisé, on a poussé petit à petit cette équipe à la faute. Aujourd’hui, les garçons ont réussi à remobiliser toute une région. Maintenant, on est des compétiteurs, on en veut plus. On va continuer à faire ce qu’on sait faire. je suis fier d’eux, mais ce n’est pas fini. Il y a un match à Auxerre, il faut aller chercher un match de plus là bas. Je suis un entraîneur heureux, mais j’ai dit aux garçons il reste encore trois matchs à jouer pour y arriver ».
ABDOU LAHAD DIALLO BRISE LE SILENCE
Idrissa Gana Gueye peut compter sur son coéquipier en club Pape Abdou Diallo. Son compatriote avec qui il a participé au sacre historique des Lions du Sénégal, à la CAN jouée du 9 janvier au 6 févier derniers au Cameroun, est sorti de sa réserve
Idrissa Gana Gueye peut compter sur son coéquipier en club Pape Abdou Diallo. Son compatriote avec qui il a participé au sacre historique des Lions du Sénégal, à la CAN jouée du 9 janvier au 6 févier derniers au Cameroun, est sorti de sa réserve, en publiant une story Instagram avec l’ancien d’Everton.
"On sait tous qui tu es !", peut-on lire sur les réseaux sociaux de l’ancien de Dortmund.
L’affaire a pris une tournure politique après que le milieu de terrain du PSG de confession musulmane a refusé de porter le maillot arc-en-ciel, initiative lancée en 2019, en soutien à la communauté homosexuelle. Le monde associatif s’est soulevé contre la décision de Gueye et a demandé des sanctions. Le chef de l’État, Macky Sall, lui a apporté son soutien, en exigeant qu’on respecte ses convictions religieuses.
Son homologue français, Emmanuel Macron, s’est démarqué de cette position ferme du président sénégalais. « L’homophobie, la transphobie, la biphobie frappent, discriminent, rejettent. Aux côtés de celles et ceux qui en sont victimes, de celles et ceux qui se battent pour les droits humains et l’égalité, nous continuerons le combat. Chacun est libre d’être soi, d’être aimé et d’aimer », a-t-il tweeté, hier.
CES LIONS DANS L'INCERTITUDE
A un peu plus de cinq mois de la Coupe du monde, la colonne vertébrale de l’équipe nationale sénégalaise, remarquable par sa stabilité durant plusieurs années, pourrait être l’objet de secousses pouvant amener ses principaux acteurs à changer de club.
Dakar, 18 mai (APS) – A un peu plus de cinq mois de la Coupe du monde, la colonne vertébrale de l’équipe nationale sénégalaise, remarquable par sa stabilité durant plusieurs années, pourrait être l’objet de secousses pouvant amener ses principaux acteurs à changer de club.
Si les clubs et les médias sont encore discrets au sujet du portier international Edouard Mendy (Chelsea, Angleterre), nul ne sait ce qu’il adviendra de l’équipe londonienne vainqueur de la Ligue des champions 2021.
Le club londonien est certes en passe d’être vendu à un homme d’affaires américain, mais l’on ignore si ce dernier va garder les mêmes ambitions pour les Blues que son ancien propriétaire, l’oligarque russe Roman Abramovitch.
Ce dernier a fait de cette équipe un grand de la Premier League et en Europe avec deux LDC gagnés (2012 et 2021) sous son magistère.
Des médias allemands ont évoqué pour Edouard Mendy l’intérêt du Bayern Munich (élite allemande), qui prépare la succession de son gardien titulaire, Manuel Neuer.
Plus connus sont les intérêts des clubs anglais et espagnols, notamment pour le capitaine des Lions, Kalidou Koulibaly (Naples, Italie).
Koulibaly semble avoir fait le tour de la question en Série A italienne sans remporter à ce jour le Scudetto, ce qui pourrait l’amener à répondre aux appels du pied venant de l’Espagne et de l’Angleterre.
Des médias ont évoqué le FC Barcelone et Manchester United, deux gros bras du football européen en perdition cette saison en raison notamment de la faiblesse de leur défense centrale.
Kalidou Koulibaly, arrivé à Naples depuis 2014 en provenance du RC Genk (Belgique), n’a encore rien dit et personne ne sait s’il va définitivement rester dans cette ville du sud de l’Italie dont il vante souvent les charmes dans les médias.
Avant le tollé médiatique lié à sa décision de rester en tribunes lors du match Montpellier-PSG, Idrissa Gana Guèye, qui n’est plus titulaire indiscutable dans l’effectif de Mauricio Pochettino, faisait partie des joueurs susceptibles de partir pendant le marché estival de transfert.
A un an de la fin de son contrat, le milieu de terrain de 32 ans, cadre de la sélection nationale depuis 2012, est courtisé par Tottenham (Angleterre), en dépit du fait qu’il a été moins rayonnant durant la CAN 2021.
Placé parmi les meilleurs récupérateurs quand il évoluait à Everton (élite anglaise), Guèye a peut-être senti avec cet épisode de samedi dernier que le temps est venu pour lui d’aller voir ailleurs.
Sadio Mané, leader technique des Lions et pion essentiel de Liverpool et en passe de gagner quatre trophées au cours de la saison 2021-2022, n’a jamais autant fait l’objet de convoitises.
Courtisé par le FC Barcelone et le Bayern Munich, le meilleur joueur de la CAN 2021 est au summum de sa carrière à un moment où il est présenté par les observateurs comme un candidat sérieux au Ballon d’or 2022.
Revenu du Cameroun avec la médaille d’or de la CAN au cou, Sadio Mané est devenu l’atout majeur de l’attaque des Reds qui ne semblent pourtant pas le placer dans la priorité des joueurs à prolonger.
Pendant que les médias bruissent de rumeurs sur la prolongation de Mohamed Salah, des observateurs font état de la volonté de Mané de partir, au grand désespoir des supporters interrogés par les médias locaux.
La direction de Liverpool serait sur le point d’entamer des discussions avec son numéro 10 pour prolonger son contrat qui finit en 2023.
Des observateurs croient savoir qu’il est trop tard et le numéro 10, qui a tout gagné avec Liverpool, serait prêt à relever un nouveau challenge.
Comme pour les autres cadres de la sélection nationale, ce serait une nouveauté dans la Tanière qui a su compter longtemps sur la stabilité de cette colonne vertébrale.
DÉMARRAGE DES TRAVAUX D’ENTRETIEN DE LA BOUCLE DU PAKAO À KARANTABA
La mairie de Karantaba, dans la région de Sédhiou (sud), a lancé mercredi les travaux de réhabilitation et d’entretien du tronçon de la boucle du Pakao sud, entre Saré Tening et Sandignieri, sur une distance d’environ 25 km
Sédhiou, 18 mai (APS) - La mairie de Karantaba, dans la région de Sédhiou (sud), a lancé mercredi les travaux de réhabilitation et d’entretien du tronçon de la boucle du Pakao sud, entre Saré Tening et Sandignieri, sur une distance d’environ 25 km, a constaté l’APS.
Elle explique la décision d’entreprendre ces travaux par le fait que les pistes rurales de cette zone située dans le département de Goudomp sont dans un mauvais état.
Une situation qui "complique, dit-elle, la mobilité des personnes et des biens". Celle-ci représente ainsi un frein au développement socio-économique.
Aussi le maire de la commune, Fossard Banding Souané, a-t-il décidé de la réhabilitation de certains tronçons de la circonscription communale.
Les travaux concernent l’axe Saré Tening-Karantaba-Sandignieri, soit une distance de 25km.
"Le bitumage de la boucle du Pakao sud est un programme de l’Etat, et le marché est déjà attribué. Mais entre temps, en terme de sécurité et pour réduire la pénibilité des populations, nous avons jugé opportun de réparer une partie de la boucle du Pakao sud avant l’hivernage", a expliqué l’édile.
En perspective du Gamou de Karantaba qui draine du monde et tenant compte de la hausse des prix des denrées de première nécessité, l’équipe municipale a procédé à une distribution de kits alimentaires, comprenant six tonnes de riz, deux tonnes de sucre et cinq bouteilles d’huile de vingt litres.
Le Gamou de Karantaba est considéré comme le plus grand événement religieux de la région de Sédhiou.
La mosquée de la cité religieuse, construite depuis plus de 600 ans, est classée patrimoine historique par l’UNESCO. Elle reçoit la visite de pèlerins venant de la sous-région et d’ailleurs.