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18 novembre 2024
ÉPINGLÉS PAR LES AUDITS, ILS MIGRENT VERS LE…MASAÏ MARA
D'anciens cadres du régime déchu, des hommes d'affaires et des politiciens aux parcours troubles se pressent aux portes du Pastef. Tel un aimant irrésistible, le parti de Diomaye-Sonko attire désormais ceux qui le combattaient férocement hier
Les uns sont des opportunistes ou des hommes d’affaires qui cherchent partout des privilèges et avantages personnels qu’offre le sommet de l’Etat. Les autres, d’anciens dignitaires, hauts fonctionnaires et autres politiciens aux mains sales épinglés par les audits des corps de contrôle de l’Etat. Un à un, ces drôles de politiciens migrent honteusement vers les prairies Diomaye-Sonko où pousse l’herbe d’Etat. Des paturages où l’eau, le pétrole et le gaz coulent aussi à flots ! Ce triste phénomène nous renvoie à la grande migration des zèbres, gnous et gazelles de la savane de Serengeti (Tanzanie). Traqués par les félins du Pool judiciaire financier (Pjf) et assoiffés par la perte du pouvoir, ils cherchent refuge dans les prairies luxuriantes du Masaï Mara.
Ils ont pour noms : Mame Boye Diao, Samba Ndiaye, Doura Baldé, Déthié Fall, Elhadj Malick Gaye et autres, car la liste est longue. Et elle sera encore beaucoup plus longue. Ces drôles de politiciens, hommes d’affaires, anciens dignitaires et hauts fonctionnaires ont choisi la bonne période des pluies électorales pour migrer vers les abondantes prairies de Pastef. Un environnement politique riche et prospère où pousse l’herbe d’Etat. Sans oublier l’eau, le pétrole et le gaz qui coulent à flots ! A l’image des oiseaux migrateurs, ces politiciens d’un genre particulier ont le sens incroyable de l’orientation financière et de l’impunité.
Et si le terme « transhumance » appartient au lexique pastoral, c’est parce qu’il est lié aux animaux. Car il désigne la migration des troupeaux de bétail d’un endroit à un autre à la recherche de pâturages offrant plus d’herbes et plus de chances de vie. Ou alors de survie ! En sciences politiques, enseignants et étudiants entendent par là c’est-à-dire « Transhumance », le comportement de l’homme politique qui quitte son parti ou son groupe pour rejoindre un autre pour des intérêts purement personnels. La preuve par l’immense parc sauvage de Serengeti situé en Tanzanie où se déroule la plus grande et spectaculaire migration animale au monde. En effet pour échapper à l’enfer des félins (lions et tigres), zèbres, buffles et antilopes font la périlleuse traversée de la rivière « Mara » infectée de crocodiles pour rallier les réserves naturelles du « Masaï Mara » (Kenya).
Au Sénégal, il s’agit des points d’eau du Pastef où d’anciens dignitaires assoiffés et affamés par la perte du pouvoir et épinglés parles audits des corps de contrôle de l’Etat commencent à rejoindre le Pastef.
Selon Dr Momar Thiam, expert en communication politique, il est vrai que Ousmane Sonko, hier opposant farouche au régime de Macky Sall, était un pourfendeur strict du phénomène de transhumance politique. « Devenu tout puissant Premier ministre et tête de liste de Pastef, il fait face à des ralliements et soutiens de tous bords. Et parmi ceux-là, il y a des personnalités de la majorité sortante. Ce qui contribue à s’interrogersur le rejet d’alors de la transhumance politique par le Pastef dans l’opposition. C’est peut-être problématique sur le principe, mais compréhensible dans sa dynamique actuelle compte tenu des enjeux de ces législatives » a-t-il expliqué. Spécialiste en communication politique, Dr Thiam semble relativiser le phénomène de la transhumance qui intervient dans un contexte électoral « Une période cruciale où le Pastef a besoin d’une bonne majorité écrasante à l’Assemblée nationale afin de dérouler son projet de gouvernement sans obstacle. Donc la formation Diomaye-Sonko ne peut se permettre de refuser des soutiens de tous bords, même ceux émanant d’anciens tenants du régime déchu. On est en politique, Ousmane Sonko et son bureau politique ne peuvent refuser des voix etse détourner de mains tendues. L’essentiel est de rassembler et de multiplier ses chances de victoire éclatante. Cela dit, c’est après les élections que toute cette problématique sur le principe de rejet de cette transhumance pourrait connaître une nouvelle tournure autour de deux questions essentielles. Quel sera l’apport de ces soutiens et ralliements et pour quels résultats attendus ? Ensuite, quel sort (politiquement parlant) leur sera réservé (gains politiques et disgrâce latente)? » s’interroge Dr Momar Thiam qui fut le premier conseiller politique du Président de la République Me Abdoulaye Wade.
Ces nomades aux « troupeaux » mal acquis…
Notre éminent professeur de communication semble oublier de préciser que le phénomène ne peut point être analysé du seul point de vue du rapport entre électeurs et élus. Parce que la transhumance politique est avant tout un désastre susceptible d’éroder tout le système démocratique en ce qu’elle dénature la tache initiale de l’élu et dénude la confiance de ses militants et sympathisants. En quittant honteusement les partis et coalitions de l’opposition pour le parti au pouvoir (Pastef), les équilibres politiques nécessaires pour le bon déroulement de la vie démocratique se trouvent ainsi sacrifiés en faveur de quelque acquis matériels et sociaux. Et surtout, surtout au détriment de la politique de la reddition des comptes où certains nomades aux « troupeaux » mal acquis cherchent à faire émousser l’arme du Pool judiciaire financier (Pjf).
Pour Serigne Fallou Dieng, Président du Cercle des intellectuels soufis du Sénégal, les Sénégalais attendent la reddition des comptes pour voir le sort réservé à ces transhumants aux mains sales. « Mais quoi qu’il en soit, la transhumance est un fléau politique des années fâcheuses dont les fruits n’ont jamais tenu la promesse d’un parti constant et dynamique. Avec Pastef, personne ne croyait à un retour en force de la transhumance. Ce n’est pas seulement la honte mais le reniement. C’est abjurer les principes d’antan et transiger avec les principes sacro-saints. Mais dans cette optique il me paraît nécessaire de dissocier la mise à contribution des compétences techniques et intellectuelles de la transhumance politique opportuniste. Plus clairement, c’est un terrain favorable pour le développement de la corruption et de l’immoralisme politique » se désole notre guide religieux et fervent défenseur d’Ousmane Sonko.
Oui à des technocrates !
Mouhamed Togola, membre très influent de Pastef/Washington Dc abonde dans le même sens que Serigne Fallou Dieng là où il invite à dissocier la mise à contribution des compétences techniques et intellectuelles de la transhumance politique opportuniste « D’abord, permettez moi de rappeler que le Pastef incarné par notre leader charismatique Ousmane Sonko est un phénomène qui dépasse les frontières sénégalaises. Même ici aux Etats Unis d’Amérique (Usa), les autorités politiques et professeurs-chercheurs en sciences politiques s’intéressent au Sénégal grâce à Ousmane Sonko. Donc en matière de détermination politique, de mobilisation de masse, de cotisation financière et de courage politique, les Patriotes d’Ousmane Sonko n’ont plus à rien à prouver. Dans tous les domaines, le Pastef a déjà fait ses preuves. Justement pour vous dire que ces transhumants ne peuvent rien apporter à Pastef. Je ne les considére pas comme des transhumants puisqu’ils sont venus après les investitures. En effet, je suis convaincu que le Président Diomaye et son premier ministre sachent qu’ils ont plus besoin de brillants cadres apolitiques voire des technocrates que des politiciens obsolètes » explique ce patriote joint au Maryland (Usa).
Alors que nous sommes encore à une semaine du scrutin, un vent de recrutement politique continue encore de souffler sur le paysage politique sénégalais. Il ne se passe pratiquement pas un jour sans qu’on n’apprenne des « défections » de militants de tel ou tel parti au profit de Pastef la principale formation politique au pouvoir. Mais pour de nombreux cadres de Pastef, c’est peine perdue puisque le Pastef tout seul peut soulever la montagne du 17 novembre prochain.
LES COALITIONS FONT FOCUS SUR LES PORTES A PORTES ET LES CARAVANES ...
Campagne électorale à Saint-Louis - Dans le département de Saint-Louis, ce sont les caravanes, les portes à porte, les visites à domicile, les conférences de presse et les temps d’antenne dans les radios de la place qui sont privilégiés.
Baye DIAGNE Correspondant permanent à St-Louis |
Publication 07/11/2024
Depuis le début de la campagne électorale, Saint – Louis n’a reçu que deux têtes de liste nationale. Amath Diallo de Gox Yu Bess rendait visite à Fama Sarr, une femme transformatrice habitant à Guet Ndar et investie en deuxième position au niveau national et qui compte porter la toge d’avocate pour défendre la cause des pêcheurs de la langue de barbarie. Quant à Abdoulaye Sylla de la coalition And Bessal Sénégal, il a présidé un grand meeting organisé par sa tête de liste départementale, Amadou Niang, à la place Abdoulaye Wade de Saint-Louis.
Le leader de Pastef, Ousmane Sonko, sera la troisième tête de liste à fouler le sol de la capitale du nord. Le Premier ministre est attendu ce mercredi soir à Saint-Louis où il sera accueilli en grande pompe par les Patriotes de la vieille ville. Il faut également signaler le passage de la coalition Takku Wallu Sénégal Sam Sa Kaddu avec une délégation conduite par l’ex-président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop. Il était accompagné des investis départementaux, Oumar Sarr (Dagana) Mansour Faye (Saint-Louis) , Aissata Tall Sall (liste nationale) etc... Ils ont sillonné les trois départements pour faire passer le message de leur tête de liste nationale, l’ancien président de la République Macky Sall qui a même appelé au téléphone pour encourager ses troupes. Maitre Moustapha Mbaye, qui dirige la liste de Jam ak Ndierign , multiplie les sorties dans les médias mais également dans les quartiers comme Pikine, Guet Ndar et Goxu Mbathie.
Dans le département de Saint-Louis, ce sont les caravanes, les portes à porte, les visites à domicile, les conférences de presse et les temps d’antenne dans les radios de la place qui sont privilégiés. Les messages véhiculés par les investis et responsables de ces coalitions, inter-coalitions ou partis politiques portent sur le problème de la brèche, la redynamisation du secteur de la pêche, le chômage des jeunes qui a engendré la recrudescence du phénomène de l’émigration clandestine et la cherté de la vie. Avec l’exploitation du gaz pour le Sénégal dans les mois à venir, ces chasseurs de voix ont tous pris l’engagement, une fois à l’hémicycle, d’accompagner la communauté des pêcheurs pour une transparence dans l’exploitation et la distribution de ces ressources. Les candidats semblent bien comprendre que le 17 novembre prochain, la coalition la plus proche de la population sera le mieux représentée à l’Assemblée nationale.
CONFLIT FAMILIAL AUTOUR D’UNE DEPOUILLE
Funérailles et inhumation de l’ancien ministre Mamadou Moustapha Ba : qui a le droit de décider ? La question cherche une réponse au sein des deux familles en désaccord sur le lieu d’enterrement du fils prodige de Nioro
Funérailles et inhumation de l’ancien ministre Mamadou Moustapha Ba : qui a le droit de décider ? La question cherche une réponse au sein des deux familles en désaccord sur le lieu d’enterrement du fils prodige de Nioro dont la dépouille est attendue en principe ce jeudi à Dakar.
Le lieu d’inhumation de feu Moustapha Ba a fini d’installer un grand conflit familial entre la famille du défunt ministre et celle de son épouse Yacine Sall originaire de Dakar. Jusque hier, il n’est pas toujours évident de déterminer l’autorité parentale qui prendra la décision quant aux lieux d’enterrement de feu Mamadou Moustapha Ba. Une situation embarrassante qui laisse croire que le conflit risque même de dériver jusqu’à soulever toute la population de la commune de Nioro. Et surtout les jeunes qui affichent une détermination sans faille pour que l’ancien ministre soit enterré à Nioro aux côtés de ses défunts parents. Comme nous l’avions révélé dans notre édition d’hier, si Nioro et les parents du défunt souhaitaient enterrer leur fils dans sa ville natale, tel n’est pas la volonté de son épouse qui aurait opté pour Dakar. Nous indiquions dans la foulée qu’une délégation de la famille du défunt conduite par le patriarche, ancien Préfet Saer Maty Ba devait rencontrer la maman de l’épouse du défunt ministre qui est présentement à Paris pour les préparatifs du rapatriement de la dépouille.
Seulement, le doyen Saer Maty Ba accompagné de Djim Momath Ba ancien Dg de l’Aprosi et actuel maire de Nioro, de l’ancien maire de Nioro Abdoulaye Ba et d’un frère du défunt, cette importante délégation est rentrée bredouille de sa rencontre avec la maman de l’épouse du défunt ministre. D’ailleurs nos sources révèlent que ce jeudi, une autre délégation devrait rendre encore visite à la maman de l’épouse pour pouvoir la convaincre pour que l’enterrement soit fait à Nioro. Ce qui est encore intriguant, c’est que nos antennes braquées dans la capitale française n’ont perçu hier aucun mouvement officiel de levée du corps dont on annonçait pourtant son arrivée ce jeudi à Dakar. Pour le moment aucune information n’est disponible pouvant confirmer la tenue de la levée du corps du défunt et l’arrivée de la dépouille ce jeudi à Dakar. Le président Macky Sall était annoncé dans la capitale française pour accompagner la famille de son défunt ministre.
A Nioro, cette affaire a pris des proportions qui dépassent largement le cercle familial du défunt. Dans la ville, l’enterrement du défunt ministre aux côtés de ses parents est devenu le principal centre de discussions. Dans les quartiers comme dans les marchés et grands-places, Mamadou Moustapha Ba va se reposer à Nioro, et nulle part ailleurs ! Cette détermination de la jeunesse de Nioro fait monter la tension du fait que celle-ci n’acceptera aucun compromis. Moustapha Ba sera enterré à Nioro. La jeunesse se dit prête à tout pour que cette forte volonté soit respectée. Cette controverse autour d’une dépouille nous rappelle celle de Sidy Lamine Niass où Dakar et Kaolack étaient en désaccord
Affaire à suivre.
Par Kaccoor Bi - Le Temoin
NOSTRADAMUS SALL !
Depuis sa résidence de Marrakech où il s’est volontairement exilé, il a pris sa plus belle plume pour nous peindre un tableau si sombre et morose d’un pays qu’il a dirigé douze ans et qu’il a quitté, il y a juste moins de 8 mois.
Vous avez parcouru la touchante lettre de l’ex-Chef adressée aux pauvres « Senegaleriens » d’ici et de la Diaspora ? Snif, sortez les mouchoirs !
Depuis sa résidence de Marrakech où il s’est volontairement exilé, il a pris sa plus belle plume pour nous peindre un tableau si sombre et morose d’un pays qu’il a dirigé douze ans et qu’il a quitté, il y a juste moins de 8 mois.
Faisant une concurrence déloyale à Nostradamus, il nous prédit des lendemains ténébreux. Préparez-vous, messieurs et dames, à souffrir. Le pays qu’il a laissé était loin de cette misère qui y prévaut actuellement. On y vivait mieux.
En douze ans, il a changé Galsen qui était sous assistance de l’aide internationale et qui faisait la manche aux quatre coins du monde, pour en faire un pays émergent. Vous en doutez ? Lui-même énumère ses nombreuses réalisations.
Et selon les bons mots d’un de ses flagorneurs que la perte du pouvoir est en train de consumer à petit feu, sous son magistère, la terre promise de l’émergence était visible et à portée de regard et de main. Ça vous fait rigoler ? Faut-pas être jaloux et reconnaître qu’il a bien tenu ce charmant pays qu’il a carrément changé en Eden.
Au lendemain de son départ, la grande masse de miséreux qui s’agglutinait devant les restaurants de fortune, se bousculait aux portes des palaces. Il avait transformé un pays pauvre en paradis. Tout cela, on le doit à un homme hors du commun que l’on attendait depuis nos glorieuses indépendances.
Et le Bon Dieu, ayant pitié de ce peuple bourré de dévotions, l’a mis à la tête de ce coin perdu du monde pour panser nos souffrances. Et voilà qu’on le chasse pour mettre des tocards qui osent sortir ses cafards. Quand il énumère ses réalisations, il oublie volontairement le pillage de nos ressources qu’il a lui-même orchestré, mettant sous le coude des dossiers et protégeant ses courtisans.
Que dire de son bilan immatériel ? Tout y était impeccable avec une démocratie exemplaire et achevée. C’est sous son magistère qu’une des plus indignes traques s’est déroulée dans ce pays. Et c’est le principal acteur de ces monstruosités qui nous prédit un régime dictatorial, appelant les électeurs à voter pour son cartel de voyous dont tout le monde sait qu’ils cherchent une protection pour se soustraire à la justice. Et lui-même, l’ex- Chef, si désespéré et troublé…
Le Sénégal exportateur de gaz naturel liquéfié en 2025
Le Sénégal s’apprête à réaliser sa première exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) dès le début de l’année prochaine, a annoncé hier le Secrétaire général du ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines. Cheikh Niane qui prenait part à la conférence ADIPEC à Abou Dhabi renseigne que le projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA) opéré par BP reste dans les délais pour une première extraction de gaz prévue cette année. Pour rappel, le projet GTA, situé au large des côtes de la Mauritanie et du Sénégal, est développé par le géant britannique BP et son partenaire Kosmos. Bien que le projet ait connu plusieurs retards ces dernières années, la Phase 1 devrait produire environ 2,3 millions de tonnes de GNL par an, grâce à un navire de liquéfaction flottant (FLNG).
Les populations de Gouloumbou souffrent le martyre
Maisons inondées et cultures de bananes et de piment dévastées par la pluie. Les habitants de Gouloumbou sont dans le désarroi. Pour Assi Camara, une habitante de cette localité, ils sont obligés de prendre des pirogues pour accéder à leurs champs. « Et toutes nos récoltes de bananes et de piment sont dévastées par la pluie. Nous avons vraiment besoin de soutien», se désole-t-elle.
Réponse de Seydi Gassama à Macky Sall
Le Directeur exécutif d’Amnesty Sénégal n’a pas aimé la sortie de l'ancien président de la République qui met en garde les Sénégalais contre la tyrannie et la dictature du régime de Diomaye. Seydi Gassama lui rappelle que la meilleure manière de prévenir la dictature, c'est d'enquêter et de traduire en justice les auteurs et les commanditaires des crimes graves qui ont eu lieu entre mars 2021 et février 2024. Pour cela, il pense que la loi d'amnistie adoptée par les députés le 6 mars 2024 doit être abrogée quel que soit la majorité qui contrôlera l'Assemblée nationale à l'issue de l'élection législative anticipée du 17 novembre 2024.
Diomaye félicite Donald Trump
Le monde entier avait les yeux rivés mardi soir sur les Etats-Unis. Depuis, le nouveau Président Donald Trump est félicité par tous les chefs d’Etat. Celui du Sénégal n’est pas en reste. Le Président Bassirou Diomaye Faye a adressé hier, ses félicitations au Président Trump pour son élection à la présidence des États-Unis. « …J’ai à cœur de renforcer la coopération entre nos deux pays et d’œuvrer ensemble pour la paix, la prospérité et le respect des valeurs que nous avons en partage », a écrit le chef de l’Etat.
Hommage à Amadou Mahtar Mbow à Paris
L’ancien Directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, les sciences et la culture (Unesco) de 1974 à 1987, décédé à l’âge de 103 ans à Dakar, sera immortalisé par l’institution le 14 novembre prochain à Paris. Selon le porte-parole de la famille, l’ancien ministre Amadou Kane qui prenait part à une journée de prière organisée par l’Institut communautaire africain et de gestion d’ingénierie (Icagi), l’Unesco a décidé de rendre hommage, à son siège à Paris, au grand intellectuel Amadou Mahtar Mbow. Une nouvelle bien accueillie par le Président du Conseil d’administration (Pca) de Icagi Amadou Mahtar Mbow, qui sollicite l’intégration de l’histoire du parrain dans le curricula du système éducatif sénégalais.
Ouverture Dak’Art 2024
Le président de la République a informé le Conseil qu’il présidera, aujourd’hui au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose, la cérémonie d’ouverture de la 15e édition de la Biennale de l’Art africain contemporain. Pour rappel, cette édition devait se tenir au mois de juin, mais elle a été renvoyée par les autorités.
Programme national d’infrastructures culturelles
Le Chef de l’Etat veut un agenda culturel inclusif et décentralisé. A cet effet, il a exhorté hier le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture et le Secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique à veiller à la décentralisation soutenue des actions, auprès des populations, dans l’élaboration inclusive et l’exécution consensuelle de l’agenda culturel du Sénégal. Le Président Diomaye Faye a également demandé au Gouvernement de lui proposer un programme national de réalisation d’infrastructures culturelles intégrant les Pôles et prenant en compte les spécificités et potentialités de nos terroirs. Il invite le ministre de la Culture à davantage travailler à la vulgarisation de notre patrimoine culturel et historique et de veiller à la préservation du patrimoine historique classé notamment Gorée, île-mémoire, qui doit bénéficier d’une attention spéciale.
Renforcement des moyens de l’ISRA
Ne quittons pas le conseil des ministres sans signaler que le Chef de l’Etat s’est prononcé sur le cinquantenaire de l’Institut sénégalais de Recherches agricoles (Isra). A ce propos, il a adressé ses chaleureuses félicitations et ses encouragements à l’ensemble des personnels scientifique, technique et administratif de l’ISRA. Le Président Faye a demandé au ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage et à son collègue des Finances et du Budget d’accentuer le renforcement des moyens d’intervention et la transformation de l’ISRA en vue de consolider la place stratégique de l’établissement public dans la recherche sur les productions végétales, animales et halieutiques, la reconstitution du capital semencier et l’accélération de la mise en œuvre des politiques et programmes de souveraineté alimentaire.
Journée des Armées
Comme à l’accoutumée, la journée des Armées sera célébrée cette année au Camp Dial Diop vendredi prochain. La cérémonie sera présidée par le Chef de l’Etat qui en a informé hier le Conseil des ministres.
Projets d'infrastructures routières et ferroviaires
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, avait un agenda chargé hier. Après le conseil des ministres, M. Ndiaye, a présidé une rencontre sur la préparation du conseil interministériel concernant le budget du CETUD, avec des discussions sur les priorités financières et les ajustements nécessaires pour garantir la bonne marche des programmes, notamment le projet de Restructuration du Réseau de Transport en Commun (RTC) de Dakar. Aussi, El Malick Ndiaye a reçu une délégation de l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA), dirigée par M. Ryuichi Kato. Les échanges ont porté sur les projets d'infrastructures routières et ferroviaires. A ce propos, M. Ndiaye a souligné l'importance de la collaboration avec la JICA, notamment dans le secteur ferroviaire, et la nécessité d'un schéma directeur pour assurer la livraison des ouvrages dans les délais.
Bientôt la vidéo-verbalisation à Dakar
Restons avec le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, qui a coprésidé, avec son collègue de la Communication, Alioune Sall, une rencontre avec les responsables de Huawei pour le projet de système de transport intelligent à Dakar. Après la présentation du projet par Huawei, El Malick Ndiaye a insisté sur l'importance de ce système pour améliorer la mobilité et la sécurité routière à Dakar, notamment grâce à la vidéo-verbalisation. Il a également souligné l'importance d'une collaboration étroite avec Huawei pour garantir la réussite du projet.
Précarité des salaires dans la filière horticole
Les travailleurs de la filière horticole vivent dans la précarité avec des salaires en deçà du Smig. Une situation vivement décriée par les centrales syndicales, Cnv international et Udts. Selon une étude menée par ces organisations, 80% des travailleurs s’activant dans cette filière ne bénéficient d’aucune protection sociale. D’où la nécessité pour l’État, selon toujours ces organisations syndicales, de soutenir la filière en moyens financiers, de veiller à l’application de la Convention 155 santé sécurité au travail de l’Oit et à ratifier la Convention 190 de l’Oit pour mettre un terme au harcèlement des femmes dans leur milieu professionnel.
Pastef d’Ouest Foire condamne la violence électorale
Les violences notées durant la campagne électorale de législatives ne laissent pas indifférent Pastef de Ouest-Foire. Recevant hier la caravane de la tête de liste départementale de Dakar, la coordinatrice dudit parti dans ce quartier, Carmeline Kassoka Diémé, a condamné fermement les scènes de violences. Elle en a profité pour lancer un message de paix à l'endroit de tous les acteurs politiques. Kassoka Diémé exhorte ces derniers à éviter toutes formes de violences et à mettre l'accent sur les débats des programmes de développement. Tirant par ailleurs le bilan à mi-parcours de la participation à la campagne électorale des législatives anticipées du 17 novembre, elle se félicite de la mobilisation de ses camarades. Elle reste convaincue que les Sénégalais vont donner la majorité au régime de Diomaye afin de mieux dérouler son projet de développement pour le Sénégal.
Attaque du cortège de Samm Sa Gafaka Samm Sa Ëllëk
La caravane de la coalition Samm Sa Gafaka Samm Sa Ëllëk du candidat Famara Ibrahima Cissé a été attaquée hier après-midi à hauteur de Khombole. Le cortège avait quitté Thiès à destination de Kaolack, renseigne Dakaractu. C'est à hauteur de Khombole qu'un groupe d'individus sortis de nulle part a caillassé ledit cortège. Aucun blessé n'a été signalé mais un véhicule de la RTS a été saccagé par les malfaiteurs. La gendarmerie qui s'est déployée sur les lieux a ouvert une enquête.
L’Unsas flingue les autorités
L’État est dans le collimateur de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas). Pour cause les licenciements au Port autonome de Dakar. La secrétaire générale de l’Unsas, Marie Yvette Keita Diop n'exclut pas de dérouler un plan d’actions pour riposter contre ces pratiques au mépris des droits des travailleurs. A l’en croire, la même situation est notée à la Poste, à la Rts, à la Sen eau entre autres. Marie Yvette Keita Diop et ses camarades de l’Unsas demandent aux autorités de changer de conduite en nouant le dialogue avec les travailleurs. Elle a fait cette déclaration lors d’une session de formation sur la digitalisation syndicale.
LA VICTOIRE DE TRUMP, LE PÉCHÉ D'ORGUEIL DE BIDEN
Non, Donald Trump n'est pas une "aberration passagère": passer les clés de la Maison Blanche au républicain sera une immense humiliation pour le président sortant Joe Biden, accusé d'avoir, par orgueil, facilité ce retour fracassant
Non, Donald Trump n'est pas une "aberration passagère": passer les clés de la Maison Blanche au républicain sera une immense humiliation pour le président sortant Joe Biden, accusé d'avoir, par orgueil, facilité ce retour fracassant.
Lorsque le démocrate, âgé aujourd'hui de 81 ans, avait annoncé en 2019 le début de sa première campagne, victorieuse, pour la présidentielle, il avait fait à propos de son rival une analyse qui doit le hanter aujourd'hui.
"Je pense que les quatre années de ce président et tout ce qu'il représente resteront dans l'histoire comme une aberration passagère."
C'est maintenant son propre mandat qui fait figure de parenthèse entre deux présidences Trump, avec la victoire sans appel du républicain de 78 ans face à la vice-présidente Kamala Harris.
Le président doit s'adresser jeudi au pays.
Transition
Il a appelé Donald Trump pour le féliciter et l'inviter à la Maison Blanche, afin de permettre une "transition sans accroc".
"Prenez-vous en à Biden", accuse le magazine The Atlantic dans un article mercredi. "Trump est à nouveau président et les démocrates peuvent s'en prendre à l'égo de Biden", lit-on dans USA Today.
On est loin des "Thank you Joe!" que scandaient les démocrates à chaque apparition publique du président vieillissant depuis son retrait de la course à la Maison Blanche, fin juillet.
"Ce désastre démocrate est en grande partie imputable à Joe Biden. Il n'aurait jamais dû tenter de se représenter à l'âge de 80 ans", assène Larry Sabato, politologue à l'université de Virginie.
Au printemps 2023, le président démocrate, porté par des résultats meilleurs que prévu aux élections législatives de l'automne précédent, annonce qu'il brigue un second mandat.
Oubliée, sa promesse de servir de "pont" à une nouvelle génération.
Regardez-moi
Dès le début Joe Biden a été plombé par la question de son âge. Sa seule réponse, pendant longtemps, a été de dire "Regardez-moi", à un pays qui le voyait justement vieillir en direct, avec sa démarche plus raide, son élocution plus brouillée.
Alex Keena, professeur de sciences politiques à la Virginia Commonwealth University, pointe l'"arrogance" du président sortant et de son entourage, soulignant que s'il avait passé la main, le Parti démocrate aurait pu faire émerger une candidature robuste à l'issue d'une primaire.
"Ce fut une occasion manquée", juge-t-il.
Pendant sa campagne éclair, la candidate démocrate n'a jamais rompu avec ce président très impopulaire, que les Américains rendent responsables du coût élevé de la vie.
Pendant une interview, Kamala Harris a dit qu'il n'y avait "rien" qu'elle aurait fait différemment de Joe Biden, un passage que les républicains ont ensuite fait tourner sur les réseaux sociaux.
Le président démocrate a engagé d'immenses chantiers économiques et il est probable que les républicains en préserveront un certain nombre, à l'heure où des usines sortent de terre et où des ponts sont rénovés.
20 janvier
Mais ces grands travaux ont laissé indifférents des Américains épuisés par l'augmentation du coût de la vie. Et tous les efforts de Joe Biden pour renouer les alliances diplomatiques des Etats-Unis, mises à mal par Donald Trump pendant son premier mandat, sont désormais à la merci de son prédécesseur et successeur.
La campagne avortée du président octogénaire s'était déjà achevée de manière particulièrement piteuse. Le 27 juin, il avait complètement perdu pied face à Donald Trump pendant un débat télévisé.
Mais Joe Biden, persuadé de ses chances de victoire malgré des sondages peu engageants, s'était encore accroché pendant plusieurs semaines, sous les yeux incrédules du monde et de son parti.
Pus il a tenté de jouer un rôle dans la course de la vice-présidente. Il a été un boulet plus qu'un soutien efficace, notamment en qualifiant publiquement les partisans de Donald Trump d'"ordures".
L'humiliation finale est à venir.
Le démocrate s'est déjà engagé à assister le 20 janvier à la cérémonie d'investiture de Donald Trump, qui avait boudé la sienne en 2020, persuadé que l'élection lui avait été volée.
Après un demi-siècle de mandats, au Sénat, à la vice-présidence puis à la Maison Blanche, ce sera "une manière terrible de quitter la vie politique", constate Alex Keena.
Par Khady Gadiaga
ESPRIT FERTILE ET CŒUR VAILLANT A L'ASSAUT DU PARLEMENT
Si vous souhaitez contribuer à l'élaboration des lois de votre pays, devenez député(e) ! Si cela sonne un peu comme un slogan politique, il s'agit pourtant de la seule alternative possible sous nos cieux pour contribuer à l'action du pouvoir législatif...
Si vous souhaitez contribuer à l'élaboration des lois de votre pays, devenez député(e) ! Si cela sonne un peu comme un slogan politique, il s'agit pourtant de la seule alternative possible, sous nos cieux pour contribuer à l'action du pouvoir législatif sénégalais.
C'est le défi existentiel que s'est lancé la plus inspirante des journalistes de l'environnement médiatique sénégalais, en l'occurrence Mariam Selly Kane Diop.
Travailleuse, acharnée, élégante en diable, foncièrement libre-penseuse, c'est une visionnaire qui incarne la femme moderne qui sait se battre pour ses idéaux.
Parée d'une mission de changement et porteuse d’une autre conception de la politique, réputée comme le remède à la crise que la représentation politique traverse au Sénégal depuis quelque temps, cette ancienne pensionnaire de la Maison d'éducation Mariama Ba et du Cesti du temps de son lustre, est de celles qui ont permis au "sexe faible", comme on disait autrefois, d’investir peu à peu une profession qui paraissait jadis lui être restreinte, sauf de rares exceptions, selon un consensus social que seules quelques vaillantes combattantes parvenaient à ébranler.
Un basculement légitime vers le champ politique
Après 32 ans de journalisme, Mariam Selly Kane, citoyenne engagée dans les questions de développement, femme de culture et grande figure de l’audiovisuel public sénégalais qui d'ailleurs en a fait le tour d'horizon, opère un passage naturel vers le monde politique en brigant les suffrages législatifs à Matam, comme tête de liste départementale de la coalition "Dundu" dirigée par Mohamadou Madana Kane.
Une ambition des plus normale dans le sillage de ses aïeux, héros de la résistance contre l'occupation coloniale dans un fouta révolutionnaire. Une sorte de capital d'autochtonie pour légitimer un début de carrière...
Ce basculement vers le champ politique est dès lors loin d'être une exception, surtout en temps de crise des médias. Un challenge qui ne l'ébranle point car comme elle le martèle, "les deux métiers se ressemblent sans être pareils. On a le même intérêt pour l'actu, de pouvoir expliquer. L'avantage quand on est un ancienne journaliste et experte en communication organisationnelle est qu'on connaît mieux les besoins matériels des médias et de la société en général".
Consciente que derrière l’écran de la parité, les comportements n’ont pas changé, ou si peu, elle a une lecture essentielle de notre environnement qui montre bien que l’univers politique est encore « un monde d’hommes, fait pour les hommes, par les hommes, et que la plupart des femmes qui y sont admises, voire tolérées ne sont là que pour servir d'alibi à une factice équité sociale ».
Un programme ambitieux qui prône une proximité retrouvée entre élus et citoyens
Mariam Selly Kane appréhende ces réalités avec sagacité étant une habituée du terrain, ce n'est pas pour rien qu'elle préside depuis 2011, le Réseau pour le Développement des Femmes du Nord qui est une organisation d’encadrement et d’autonomisation des femmes qui vise à les insérer dans l’entrepreneuriat féminin.
Pour Mariam Selly Kane Diop, cette mise en avant de la femme, actrice du changement qualitatif est d’autant plus forte qu’elle rencontre une thématique politique importante qui prend forme actuellement : celle de la démocratie délibérative.
En campagne sur le terrain auprès des femmes
En effet, la question de la proximité entre élus et citoyens a été un thème central pour beaucoup de campagnes électorales et les villes et départements souhaitent aujourd’hui, dans la mouvance de la loi sur la démocratie locale et la décentralisation mener leurs politiques en concertation avec les citoyens.
Dans ce contexte, les femmes à son avis semblent pouvoir incarner mieux que les hommes cette proximité retrouvée entre élus et habitants. De son parcours personnel souvent issu du milieu associatif et de la société civile, de par l’image d’écoute qui lui est traditionnellement associée, elle apparaît sont comme un gage de contact, comme l’incarnation d’un pouvoir qui serait désormais plus à l’écoute des habitants.
Restaurer l'espoir tout azimut
Déclinant son programme, l'ex-Directrice de la RTS 2 ambitionne de restaurer et d'entretenir l’espoir auprès des couches vulnérables de la société notamment les jeunes et les femmes, de réformer le système éducatif, de régler le problème de l'employabilité des jeunes, mais aussi d'améliorer les conditions de travail des journalistes et de trouver des solutions consensuelles à l'épineux contentieux fiscal qui oppose les groupes de presse à l'État.
S'agissant de la politique d'emploi, le leader du mouvement "MSK Dekkal Yaakaar" mise pour résorber l'inactivité endémique des jeunes sur un retour effectif à la terre mais avec des mesures d'accompagnement efficaces et durables qui peuvent motiver et retenir les jeunes dans leurs terroirs.
En ce qui concerne l'école sénégalaise, l'ancienne pensionnaire de Mariama Ba a insisté sur la réforme du système éducatif. Elle milite pour la création des lycées professionnels pour orienter certains élèves dès l'obtention du BFEM. Pour que l'école sénégalaise forme des élites, des têtes bien faites qui, malheureusement, peinent à intégrer le monde du travail et elle pense que cette situation doit changer en passant par des réformes courageuses...
Voter pour des femmes et des hommes qui ont à cœur l'action concrète
Pour le Sénégal de maintenant et de demain, MSK nous invite à avoir le courage, d'imaginer un monde nouveau. Nous devons avoir l’ambition de faire passer les possibilités et les objectifs avant les problèmes.
Nous devons faire preuve de la créativité et de la détermination nécessaires pour transformer une vision en un récit national positif.
Un récit profondément humain. Le tact, l’écologie humaine, le mot oublié du vivre-ensemble: la fraternité et l'appartenance à une communauté de destin. Il n’y a pas de temps à perdre pour remettre ce pays sur la voie du réenchantement.
Laissons donc ce désir ruisseler et déborder, devenir la source d’une nouvelle culture de progrès et tracer ainsi le sillon d’une seconde véritable renaissance du Sénégal, qui place en son centre des parlementaires dignes du mandat électif qu'on leur a confié et résolument dédiés à la transformation qualitative de leurs terroirs. Des hommes et des femmes dont elle se réclame et qui ont à cœur l’action concrète.
VERS LA FIN D'UN FEUILLETON
La Cour de cassation a annulé en partie ce mercredi la condamnation pour corruption et complicité de corruption de Papa Massata Diack dans l'affaire du dopage d'athlètes russes.
iGFM (Dakar) La Cour de cassation a annulé en partie ce mercredi la condamnation pour corruption et complicité de corruption de Papa Massata Diack dans l'affaire du dopage d'athlètes russes.
La Cour de cassation a annulé en partie mercredi la condamnation de Papa Massata Diack, le fils de l'ex-patron de l'athlétisme mondial, ancien consultant marketing de la Fédération internationale d'athlétisme, qui avait été condamné à cinq ans de prison pour corruption et complicité de corruption dans l'affaire du dopage d'athlètes russes en 2011.
La Cour a donc renvoyé l'affaire, un scandale qui avait ébranlé le monde du sport, devant la cour d'appel de Paris où Papa Massata Diack sera de nouveau jugé pour complicité de corruption passive.
DAKAR, CAPITALE DE L'ART AFRICAIN CONTEMPORAIN
La cérémonie d’ouverture de la quinzième (15e) édition de la biennale de l’Art africain contemporain (DAK’ART) sera présidée par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, au grand théâtre de Dakar.
La cérémonie d’ouverture de la quinzième (15e) édition de la biennale de l’Art africain contemporain (DAK’ART) sera présidée par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, au grand théâtre de Dakar. Cet événement va se dérouler du 07 novembre au 07 décembre, dans la capitale Sénégalaise.
Reportée par le biais d’un communiqué en date du 25 avril 2024, pour des raisons organisationnelles, la biennale de l’Art africain contemporain (DAK’ART) reste fidèle à son ambition : promouvoir et diffuser la créativité et les arts visuels africains à l'échelle internationale. Si la décision de rapport de cette 15e édition, annoncée le 25 avril 2024, a suscité des remous parmi les acteurs de la culture, elle a également permis d'ajuster l'événement pour mieux répondre aux attentes des artistes.
Cependant, Mouhamadou Zulu Mbaye, président de l'Association des Artistes Plasticiens du Village des Arts de Dakar (AAVAD), exprime ses préoccupations face aux coûts supplémentaires engendrés pour les artistes et déplore le manque d'implication des professionnels dans l'organisation. Il en appelle aux autorités pour mieux intégrer le Village des Arts dans le label de cet événement, espérant ainsi une collaboration plus constructive et un soutien accumulé pour les infrastructures. Malgré un budget d'un milliard de francs CFA alloué, les critiques fusent quant aux matériels, financiers et préparatifs, jugés insuffisants par les artistes. Certains rappellent que DAK'ART, initié par la Communauté des Arts plastiques en 1992 et soutenu par l'État sénégalais, a su gagner en notoriété internationale, attirant des créateurs d'Afrique, d'Amérique et d'Europe.
La Biennale de Dakar reste un événement phare pour les arts contemporains africains, avec une portée et une influence qui dépasse les frontières du continent. Ce qui fait que les attentes des artistes et du public pour cette édition sont élevées et beaucoup espèrent que l'événement saura relever les défis d'organisation et offrir une vitrine digne de l'art africain.
DONALD TRUMP, LA CAMPAGNE ELECTORALE ET LE DAK’ART AU MENU DE LA PRESSE
Les livraisons de ce jeudi traitent de l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, la campagne électorale et l’ouverture de la 15e Biennale de l’art africain contemporain (Dak’art)
Dakar, 7 nov (APS) – L’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, la campagne électorale et l’ouverture de la 15e Biennale de l’art africain contemporain (Dak’art) sont les sujets au menu des quotidiens reçus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Trump, le retour en trombe’’, dit Le Soleil qui note que ‘’quatre ans après avoir quitté la Maison-Blanche par la fenêtre, suite à sa défaite, en novembre 2020, et l’insurrection du 6 janvier 2021, Donald Trump y revient par la grande porte, auréolé d’une victoire plus large que prévue face à Kamala Harris’’.
‘’En phénix qui renaît toujours de ses cendres, l’ancien magnat de l’immobilier démontre à la face du monde qu’il a du ressort et du souffle. Malgré ses déboires judiciaires qui ont alimenté la chronique ces quatre dernières années, l’homme, en teigneux qu’il est, a su rallier à sa vision ce que les analystes appellent +cette Amérique des profondeurs, des campagnes et des zones péri-urbaines+ qui n’ont que faire des accusations qui accablaient leur champion. Son slogan de campagne, lors de sa première élection, + America first+ demeure mobilisateur’’, écrit le journal.
‘’Ça va tanguer’’, dit Sud Quotidien au sujet du retour de Donald Trump aux affaires. ‘’Plus puissant que jamais avec un Sénat à majorité républicaine et une Chambre des représentants en possibilité de l’être, il pourra dérouler en roue libre avec la dose d’imprévisibilité qui le caractérise. Les relations ne seront au beau fixe ni avec l’Europe ni avec la Chine. Guerre commerciale, climato-scepticisme seront de nouvelles postures qui vont revenir en force. Le risque que ça va tangue est donc bien réel’’, écrit Sud.
A propos de cette élection, EnQuête analyse les ‘’implications’’ pour l’Afrique ‘’dans ce un contexte mondial tendu’’.
‘’La victoire de Donald Trump, lors d’une élection présidentielle américaine est un événement qui ne manque jamais de susciter des interrogations à travers le monde. Si, lors de son premier mandat, l’Afrique semblait en marge de ses préoccupations géopolitiques, le retour de Trump pourrait avoir des implications profondes pour le continent, y compris au Sénégal, un partenaire important des États-Unis en Afrique de l’Ouest. Dans un contexte où la Chine et la Russie renforcent leur influence en Afrique, la présence des États-Unis pourrait prendre un tournant différent sous un président républicain au discours nationaliste et souvent controversé’’, note la publication.
Répondant dans WalfQuotidien à la question ‘’Qu’est-ce que le retour de Trump à la Maison Blanche pourrait apporter à l’Afrique maintenant?’’, le Pr Ousmane Sène, Directeur du Centre de recherches ouest africain (WARC) rappelle d’abord que ‘’Donald Trump n’a pas beaucoup secoué l’arbre par rapport aux relations avec l’Afrique’’.
‘’C’est vrai que dans son discours, il a eu des mots très peu charitables sur l’Afrique. Et récemment par rapport à ces Haïtiens qui se trouvent quelque part dans l’Ohio, mais je dis que les fondamentaux de la coopération américaine vont rester. L’Usaid va continuer à dérouler son programme, l’ambassade sera là, le Millenium challenge account qui est déjà là pour le Sénégal va continuer, l’Agoa créé par le Président Bill Clinton même si c’est difficile d’y être éligible, tout cela va continuer. Est-ce qu’il y aura un renforcement de la coopération avec l’Afrique ? Cela, on pouvait l’espérer beaucoup plus avec Kamala Harris qu’avec Trump. Mais, ce qu’on peut dire pour emprunter une expression typiquement américaine +wait and see+ Attendons de voir ! Mais ce que je vois, c’est que l’Afrique n’est pas une priorité majeure pour Donald Trump’’, soutient M. Sène.
Dans le cadre de la campagne pour les élections législatives du 17 novembre, Walf s’intéresse au passage de Ousmane Sonko à Matam, région considérée comme un bastion politique de l’ancien président de la République. ‘’Pastef foule au pied, le +titre foncier de Macky Sall’’, dit le journal.
‘’Ousmane Sonko poursuit sa campagne électorale à l’intérieur du pays. L’étape de Matam était un défi à relever pour Ousmane Sonko. Un défi qu’il a relevé avec une forte mobilisation au stade régional de Matam. Ensuite, sa caravane s’est rendue à Ourossogui, Oréfonde en passant par les Agnams, le fief de Farba Ngom. Les responsables locaux de Pastef (….) ont battu le rappel des troupes. Ils espèrent inverser la tendance dans la région de Matam et arracher le +titre foncier+ des mains de Macky Sal’’, écrit Walf.
Selon Vox Populi, ‘’Sonko veut mettre la main sur les +titres fonciers+ de Macky Sall’’. ‘’Malgré le fait que son cortège soit attaqué à Agnam, Sonko mobilise des foules (….) au Fouta’’, note Source A, qui s’exclame ‘’attention au basculement du titre foncier !’’.
En culture, Le Soleil met en exergue l’ouverture, ce jeudi, de la 15e Biennale de l’art africain contemporain. ‘’Dak’art, enfin !’’, s’exclame à la Une le quotidien national.
‘’Elle est enfin là, la Biennale. Ca trépignait. Finalement, elle est là, la Biennale de l’Art africain contemporain, 15e du genre, initialement prévu au mois de mai dernier, le Dak’art ouvre ses portes, aujourd’hui, au cours d’une cérémonie que présidera le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Pour cette édition, l’État du Sénégal a mobilisé 1,8 milliard de FCFA, selon le ministre de la Jeunesse, des Sports et de Culture, Khady Diène Gaye. Une somme à laquelle le secteur privé a contribué à hauteur de 291 millions de FCFA, d’après la tutelle’’, écrit le journal.