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1 mars 2025
LA DOUANE MET LA MAIN SUR 7 MILLIARDS DE FAUX BILLETS
Les opérations permettant ces saisies ont été menées à Thiès, Kolda et Ziguinchor. Ce, dans le but lutter contre les trafics criminels qui menacent l’économie nationale.
La division de la Communication et des Relations publiques des Douanes a annoncé dans un communiqué la saisie de billets noirs d’une valeur de plus de 7 milliards de francs CFA. Les opérations permettant ces saisies ont été menées à Thiès, Kolda et Ziguinchor. Ce, dans le but lutter contre les trafics criminels qui menacent l’économie nationale.
Selon le document, le samedi 11 mai 2024, aux alentours de 11 heures, le Groupement polyvalent de Recherche et de Répression de la Fraude (GPRF) de Thiès a arrêté deux individus en possession de 10 millions de dollars en billets noirs, équivalant à plus de six milliards de francs CFA. Les douaniers ont intercepté les criminels sur l’autoroute à péage, près du quartier Thiès-Sud, où les suspects semblaient avoir un rendez-vous d’affaire. Suite à leur arrestation, ils ont été déférés au Parquet, et l’enquête est en cours.
Toujours d’après le document, le mercredi 15 mai 2024, vers 23 heures, la Brigade mobile des Douanes de Kolda a intercepté deux individus de nationalité étrangère dans un hôtel de Kolda. Les suspects détenaient un carton contenant des billets noirs en coupures de 500 et 200 euros, pour une valeur totale de 1,3 milliard de francs CFA. Ces faussaires ont également été déférés au Parquet de Kolda.
Le communiqué indique également que durant la nuit du vendredi 10 mai, aux environs de 23h30, les agents de la Brigade mobile de Ziguinchor ont saisi un lot de billets noirs grâce à un renseignement sur un réseau de trafic. La saisie comprenait des coupures en francs CFA et en euros, pour une valeur totale de 140 millions de francs CFA. Trois individus de nationalité sénégalaise ont été arrêtés et remis à la justice.
Des opérations illustrent les efforts constants des douanes pour éradiquer le phénomène du faux monnayage, qui constitue une menace sérieuse pour l’économie nationale.
MANQUE D'OXYGÈNE DANS PLUSIEURS HÔPITAUX
La plupart des hôpitaux publics ne sont pas dotés de suffisamment d’oxygène. C'est la directrice générale des Etablissements publics de santé qui donne l'information.
iGFM - (Dakar) La plupart des hôpitaux publics ne sont pas dotés de suffisamment d’oxygène. C'est la directrice générale des Etablissements publics de santé qui donne l'information.
En effet, en marge d'un point de presse conjoint, ce jeudi 16 mai, avec le représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) au Sénégal, Dr Fatou Mbaye Sylla a reconnu que « le gap à combler sur l’oxygénation au niveau des structures de santé, est énorme. »
Toutefois, elle précise que la situation de l’oxygénation au Sénégal est assez satisfaisante. «Nous sommes dans le processus de combler ce fossé. Tout le monde sait que l’oxygène est devenu un médicament essentiel. La pandémie de la Covid- 19 l’a largement prouvé. En outre, l’oxygène est utilisé dans des services essentiels que sont les blocs opératoires, la réanimation, la pédiatrie, les urgences, la néonatalogie et la maternité qui sont des services extrêmement sensibles », s'est-elle justifiée.
Il faut noter qu'il n'y a qu’une vingtaine de structures de santé de référence qui sont dotées d’oxygène. «Nous sommes en train d’évaluer les gaps. Chaque année, dans le budget de la santé référence, au moins 3 milliards de F CFA sont mis à disposition pour la maintenance des équipements en oxygène médical », dit-elle.
Dans le même sillage, le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) a invité les pays comme le Sénégal à trouver des stratégies pour faire parvenir l’oxygène dans toutes les structures de santé.
Selon elle, la solution est d'instaurer un modèle de déploiement national pour l’oxygénothérapie, une composante vitale de notre arsenal thérapeutique contre les conditions critiques telles que l’hypoxémie et l’insuffisance respiratoire.
LA HAUSSE INVISIBLE DES BILLETS
Alors que la reprise du trafic aérien semblait annoncer un retour à la normale post-Covid, les compagnies ont profité de la situation pour réviser leurs grilles tarifaires à la hausse, sous prétexte de taxes aéroportuaires excessives
Décidément ! Les compagnies aériennes prennent les passagers sénégalais pour des pigeons…voyageurs ! Presque deux ans après la fin de l’état d’urgence sanitaire déclarée dans le monde, Dame « Covid19 » est toujours accusée d’avoir fait flamber les prix des billets d’avion. Pendant ce temps, les agences de voyage sénégalaises se justifient en accusant l’Association internationale du transport aérien (Iata) d’avoir durci et complexifié les transactions financières et émissions de billets par des garanties et des amendes coûteuses…
Presque tous nos compatriotes s’inquiètent de la cherté des billets d’avion. Des billets plus chers au Sénégal que partout ailleurs dans le monde. Pour preuve, il est moins cher d’aller en Chine ou en Australie à partir de l’Europe et des USA que de quitter notre pays pour se rendre à Nouakchott, Bamako ou Abidjan, des villes capitales situés à moins de trois, voire deux, heures de vol de Dakar ! Cette cherté des billets impacte considérablement la mobilité des citoyens qu’ils soient étudiants, « Modou-Modou » ou hommes d’affaires. Les agences de voyages, tant formelles qu’informelles, naviguent dans un environnement de plus en plus complexe où la hausse des coûts opérationnels et des taxes aéroportuaires pèse lourdement sur les prix des billets. Face à ces prix prohibitifs, beaucoup de touristes et voyageurs d’affaires sont souvent obligés de renoncer à leurs déplacements. Ou alors de chercher d’autres alternatives moins onéreuses.
En tout cas, il est généralement admis que la crise du secteur aérien post-pandémie a constitué le prétexte pour les compagnies aériennes de réviser leurs politiques tarifaires en s’adjugeant des marges financières supplémentaires sur le dos des consommateurs. D’où les nombreuses réunions d’échanges entre les acteurs du transport aérien visant à trouver les voies et moyens de diminuer les taxes et redevances aéroportuaires jugées excessives. Malheureusement, ces nombreuses « réunions » de l’air n’ont jamais donné grand-chose !
Toujours est-il que les experts ont toujours recommandé une révision des accords internationaux et une meilleure coopération entre les parties prenantes afin de réduire les coûts induits par la régulation internationale. Et surtout de trouver des mesures pour accompagner les agences de voyage informelles (entreprises revendeuses) accusées de contribuer elles aussi à la cherté des billets d’avion. Un cadre d’une compagnie aérienne se défausse sur elles en ces termes : « Ces agences revendeuses ou intermédiaires prélèvent des frais de service dits « commission » variant entre 20 000 cfa et 100 000 cfa sur chaque billet vendu. Une commission qui vient s’ajouter à celle de l’agence agrée. Comme quoi, chacun maillon fort et faible de la chaine commerciale prend sa commission sur un billet vendu et validé. Sans compter les frais, taxes et redevances imposés et perçus par l’Etat » se désole-t-il.
Des taxes impitoyables même sur l’axe Dakar/Saint-Louis
Il ressort de nos investigations que l’Iata EasyPay, géré par carte bancaire, et l’Iata standard garantissant les versements contribuent certes à sécuriser le paiement des billets mais, en même temps, étranglent le client-voyageur. Parce que les amendes du système peuvent générer des sommes importantes à payer dans les 15 jours par l’agence de voyage, ce qui peut contribuer à l’augmentation des frais d’émission de billets. Même pour les vols domestiques, l’Etat est sans pitié sur les taxes et redevances aéroportuaires. Par exemple, pour un billet aller-retour Dakar-Saint Louis coûtant 60 000 cfa, les taxes s’élèvent entre 28 000 cfa et 33 000 cfa représentant presque la moitié du prix du billet. Cette situation est dénoncée par les compagnies aériennes comme étant la principale cause de la cherté des billets.
D’ailleurs, les compagnies aériennes frustrées ont pris prétexte de ces taxes et redevances pour refuser de verser des commissions, qui s’élevaient à 6% ou 9% du prix du billet, aux agences de voyage. Ainsi Brussels Airlines, Air France, Turkish Airlines et Ethiopian Airlines ne versent plus de commissions, contrairement à des compagnies comme Air Sénégal et Asky.
En conséquence, les agences de voyage ne bénéficient plus que de frais de services. Selon des experts en audit commercial, la concurrence ne se joue plus au niveau des tarifs des billets mais plutôt, désormais, sur le marketing. Dès lors que les compagnies aériennes mettent en avant le confort, la sûreté, la sécurité et le service clientèle pour attirer les clients. « Ces stratégies marketing mettant en avant la commodité, la sécurité et la ponctualité visent à divertir voire détourner les clients pour qu’ils ne se plaignent pas de la cherté des billets. Si un client se sent à l’aise, voyage dans un avion de dernière génération avec un personnel de bord professionnel et convivial, et est assuré que ses bagages arriveront à bon port, la question du prix des billets devient secondaire » nous explique le responsable marketing d’une grande compagnie aérienne. Toutefois, cela n’est valable que pour les passagers ayant des moyens car, pour la grande masse, un franc est un franc et ils rechercheront toujours la compagnie la moins chère.
Le confort et la sécurité pour compenser la cherté des billets
Par contre, un directeur commercial d’une compagnie européenne nous a déclaré qu’un billet d’avion ne peut pas être à la portée de tous, car la nature même du voyage exclut cela. Puis, il a rappelé la définition du transport aérien : « Le transport aérien est l’activité qui assure le déplacement de personnes de différentes catégories (passagers ordinaires, passagers spéciaux, personnalités ou Vip) ainsi que des marchandises (fret, poste, envoi express, matières dangereuses), par voie aérienne, d’un point A (provenance) vers un point B (destination) en respectant les principes de sécurité, de confort et de rapidité ».
Mais cela n’empêche pas certains transporteurs aériens de chercher à optimiser leurs opérations pour réduire les coûts des billets ailleurs et limiter l’impact sur les prix aux consommateurs. Une prise de conscience qui laisse croire que les passagers deviennent plus sensibles aux prix des billets et recherchent davantage de comparaisons et d’offres spéciales.
Toujours est-il que « Le Témoin » a appris que des discussions sur la régulation des taxes aéroportuaires et leur impact économique sont en cours dans plusieurs pays, visant à trouver un équilibre entre financement des infrastructures et accessibilité des voyages aériens. Comme quoi, la plupart des Etats africains comme le Sénégal reconnaissent que la hausse des taxes ou redevances aéroportuaires, bien qu’essentielle pour l’amélioration des infrastructures et de la sécurité, a des répercussions importantes sur les prix des billets d’avion. Donc compagnies aériennes et passagers doivent effectuer une navigation gagnant-gagnant tout en assurant surtout la viabilité et l’accessibilité des voyages aériens.
PRIX KOFFI ANNAN, LE MÉDECIN-COLONEL ABDOU RAJACK NDIAYE DISTINGUÉ
La Fondation Koffi Annan pour le leadership en santé a distingué le médecin-colonel sénégalais pour ses travaux consacrés à la protection des populations civiles dans les zones de conflits
La Fondation Koffi Annan pour le leadership en santé a distingué le médecin-colonel sénégalais Abdou Rajack Ndiaye pour ses travaux consacrés à la protection des populations civiles dans les zones de conflits, a informé la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).
Le médecin-colonel Abdou Rajack Ndiaye, professeur agrégé du Val-de-Grâce (France), a été distingué à la suite d’un processus rigoureux et sélectif de sélection, a commenté la Fondation de l’Université Cheikh Anta Diop dans un message publié sur son site.
Les travaux du directeur du service de santé des armées sénégalaises depuis le 1er mai 2023, ont porté sur les politiques de protection de la santé des populations civiles en zones de conflits armés en Afrique.
Le lauréat de l’édition 2024 de cette distinction remise lors d’une cérémonie organisée en Ethiopie, est auteur de plus de 100 communications scientifiques, rappelle la Fondation de l’UCAD.
AL-NASSR – AL-HILAL, MANÉ REVANCHARD CONTRE KOULIBALY
Le dernier duel a laissé un goût amer aux coéquipiers de Sadio Mané, buteur pour l’honneur en toute fin de match (90e+9) à 10 contre 11, suite à l’exclusion du capitaine Cristiano Ronaldo.
iGFM (Dakar) Al-Nassr affrontera Al-Hilal vendredi (18h GMT) pour le compte de la 32e journée de championnat d’Arabie saoudite. Chaine et heure du match, analyse… voici l’essentiel à savoir de ce derby au sommet de la Saudi Pro League.
Malgré le titre de champion d’Al-Hilal samedi dernier, et si Al-Nassr, looser magnifique, est assuré de la qualification en Ligue des champions asiatique la saison prochaine, ce choc n’en perd pas sa saveur pour autant. Et pour cause, les Jaune et Bleu sont revanchards, alors qu’ils ont enregistré 100 % de défaites lors de leurs trois confrontations cette saison avec la bande à Bounou et Koulibaly. La victoire (1-2) en Coupe arabe à l’aube de la présente campagne en août dernier étant au compte d’un tournoi non officiel.
Battre enfin Bounou ?
Le dernier duel a laissé un goût amer aux coéquipiers de Sadio Mané, buteur pour l’honneur en toute fin de match (90e+9) à 10 contre 11, suite à l’exclusion du capitaine Cristiano Ronaldo coupable d’un pétage de plomb. Le Portugais, justement, sera à surveiller de près. Auteur de 33 pions en 28 matches, CR7 n’est plus qu’à une longueur du record de buts inscrits par un joueur sur un exercice (34, par le Marocain Abderrazak Hamdallah en 2018-2019). Pour cela, il faudra tout de même battre Bounou contre qui le Lusitanien n’a jamais marqué depuis la venue de l’ex-Sévillan dans le Golfe.
L'ENP DANS UNE SITUATION INÉDITE
L'école ne peut toujours pas démarrer la formation de la dernière promotion, recrutée dans la précipitation par le régime précédent. En cause, l'âge trop avancé de certains élèves, au-delà des limites réglementaires
La hiérarchie policière ne sait plus quoi faire des élèves recrutés en plein « gatsa-gatsa » mais trop âgés au regard de la loi pour subir une formation à l’Ecole Nationale de Police, à fortiori intégrer la fonction publique
Connue jusque-là pour sa rigueur dans le recrutement et la formation, l’Ecole nationale de Police (ENP) vit une situation inédite faisant que les cours ne peuvent pas encore y démarrer pour les nouveaux entrants !
En cause : un imbroglio règlementaire qui fait que la direction de l’école ne sait plus sur quel pied danser. Ou sur quel pas défiler : Pas de l’oie ? pas bloqué ? Sur quel cadence marquer le pas ? A l’origine de cette situation : la volonté de l’ancien président de la République, Macky Sall, de recruter 3000 policiers et gendarmes pour relever le défi du « gatsa-gatsa » et faire face aux velléités insurrectionnelles des jeunes « patriotes ». Aussitôt dit, aussitôt fait : un concours est lancé pour recruter lesdits élèves flics dont la plupart par la voie du concours direct, c’est-à-dire essentiellement des diplômés de l’enseignement supérieur ou du secondaire sélectionnés à l’issue d’épreuves théoriques et physiques.
A côté de ceux-là, il y a les autres qui devaient entrer par les flancs, une sorte de concours indirect destiné à recruter des « policiers auxiliaires volontaires » (PAV). Il s’agit d’anciens militaires qui, après concours (théoriquement du moins) devaient aussi intégrer l’Ecole nationale de Police pour y être formés.
La loi qui régit la Fonction publique est claire : l’âge limite est de 35 ans. Problème : certains, pour ne pas dire la plupart de ces « PAV » — que les mauvaises langues surnomment « EPAVES » ! — ont été recrutés alors qu’ils avaient 36, 37, 38, 39 et même 40 ans ! Mais puisqu’il fallait taper sur du « pastéfien » et vu que la plupart de ces gaillards étaient en réalité fourgués directement à l’Ecole nationale de Police par des pontes de l’APR — dont un connu pour son immense richesse et sa proximité avec l’ancien président —, les responsables de la Police avaient fermé les yeux. Ayant déjà fait l’Armée, ils étaient dispensés de formation militaire contrairement aux futurs poulets recrutés par le biais du concours direct qui, eux, y étaient astreints. De fait, ces derniers viennent de terminer cette très dure formation et doivent à présent commencer les cours en même temps que les « PAV ».
Problème : Entretemps, le régime du président Macky Sall s’est effondré et les responsables de l’Ecole nationale de Police n’osent plus former des poulets de presque 40 ans destinés à intégrer la Fonction publique !
Ne sachant pas quelle conduite tenir et ne voulant pas débuter une formation pour des élèves « flics » au profil de miliciens qui pourraient être virés très vite par les nouvelles autorités — ce qui contraindrait à organiser un nouveau concours —, les responsables de l’Ecole nationale de Police et leur hiérarchie jouent la montre. Tandis que les élèves-flics ayant terminé leur formation militaire, eux, s’impatientent. D’ici à ce qu’ils battent le pavé ! Une situation embarrassante que gagnerait à décanter au plus vite le nouveau ministre de l’Intérieur, le général de gendarmerie Jean-Baptiste Tine !
A préciser que la Gendarmerie, elle, avait refusé de prendre des GAV (gendarmes auxiliaires volontaires) acceptant seulement d’enrôler des auxiliaires (sous les drapeaux et mis à sa disposition) comme la loi le lui permet…
LE TEMPS DES COMBINES
A un plus de dix mois de l’Assemblée générale élective du président de la Fédération sénégalaise de football, les ambitions se télescopent, aiguisant davantage les appétits des rentiers du football
Alliance contre nature par-ci, combines et combinaisons par-là ; sans occulter des philanthropies circonspectes. A un plus de dix mois de l’Assemblée générale élective du Président de la Fédération sénégalaise de football, les ambitions se télescopent; aiguisant davantage les appétits des rentiers du football. L’affaire de la licence de Ababacar Sarr pourrait être juste la partie émergée de l’iceberg.
Le 26 avril 2021, dans un éditorial, nous avions appelé à un consensus fort pour sauver le football sénégalais des démons de la division. Dieu merci, nous avions été entendus par l’écrasante majorité des acteurs dont un d’entre eux, Louis Lamotte, qui a pu sortir de son esprit fertile l’extraordinaire slogan «Manko Wutti Ndamli» (ensemble pour la victoire finale). Au soir du 6 février 2022, dans un stade Olembe rempli comme un œuf, Sadio Mané, d’une frappe venue d’ailleurs, permettra au Sénégal de mettre fin à 57 ans d’attente, de disette, de symphonies inachevées. Les villes, les villages, les hameaux du Sénégal étaient tous, sens dessus dessous. On s’est embrassés, on a dansé, on a fêté nos héros. La joie était indescriptible. Le peuple était en transe. On courrait à tue-tête sans destination, sinon celle de suivre la meute en extase. Tout le monde était ivre de joie. Notre pays venait d'entrer dans la cour des grands. Nous étions devenus la 15ème nation africaine à inscrire son nom sur le marbre du palmarès des vainqueurs de la plus prestigieuse coupe d’Afrique des nations à côté de l’Égypte, du Cameroun, du Ghana, du Nigeria, de la Côte d’Ivoire, de la Rd Congo, de l’Algérie, du Congo, du Soudan, de l’Ethiopie, du Maroc, de la Tunisie, de l’Afrique du Sud et de la Zambie sur les 54 états que compte notre continent. Nous pouvons alors bomber le torse et répondre avec fierté à tous les détracteurs des Lions qui les considéraient comme étant les Poulidor du football africain. Mieux, nous avons réalisé en 365 jours le grand chelem inedit en remportant le CHAN, la CAN-20 et la CAN-2017, après avoir vampirisé la coupe d’Afrique des nations Beach Soccer qui est devenue notre chasse-gardée. Notre pays était sur toutes les lèvres. Cette réussite a été rendue possible grâce à une union sacrée et surtout un État qui n’a pas lésiné sur les moyens (ou du moins en ce qui concerne l’Equipe nationale A).
Auparavant, la tension née de l’Assemblée générale ordinaire s’est vite dissipée. Mady Touré, le candidat malheureux, est allé remercier le président Augustin Senghor qui lui a demandé de joindre le Mankoo Wutti Ndamli. Le Boss de Génération Football avait préféré poursuivre son chemin et le développement de son centre qui est devenu une référence sur le continent aux côtés de Diambars de Saly, deux véritables pourvoyeurs de joueurs chez les petites catégories voire en sélection A. Nous avions lors de ces joutes, félicité particulièrement Me Seydou Diagne et son équipe pour avoir fait preuve d’intelligence en sauvant l’élection.
Face à l’esprit et à la lettre, suite à une absence de signature sur le casier judiciaire du candidat Mady Touré, il avait prôné l’esprit au lieu de le recaler tout simplement comme son prédécesseur avait fait sur près d’une dizaine de candidats lors de l’Assemblée générale de 2017 pour le même manquement. La souplesse dont Me Diagne avait fait preuve, avait évité au football sénégalais une crise sans précédent.
LES RENTIERS DU FOOTBALL REPRENNENT SERVICE
Toutefois, à un plus de 16 mois de l’Assemblée générale prévue en août 2025, les rentiers du football ont encore repris du service. Des tractations font bon train depuis quelques semaines. A notre avis, cette affaire de licence de Ababacar Sarr n’est qu’un prétexte. C’est la guerre de positionnements qui a démarré. D’un côté, il y a le silence de Me Augustin Senghor qui perturbe les jeux. Sera-t-il candidat à sa propre succession ? Aucun texte ne s’y oppose. Et il n’est fut-il de rappeler que la souveraineté appartient à la population du football. Ou bien va-t-il soutenir quelqu’un de son camp pour lui succéder ? Mystère et boule de gomme ! Le cas échéant, ce sera qui ?
Le nom de Abdoulaye Saydou Sow, fidèle parmi les fidèles non moins proche collaborateur de Me Senghor est cité çà et là. Même si certains soutiennent qu’il lorgnerait plutôt le fauteuil de premier vice-président de la Fédération sénégalaise de football (FSF) et que la botte secrète serait plutôt Abdoulaye Fall ancien président de la Commission des finances de la FSF. Sans occulter Cheikh Tidiane Seck dont les partisans brandissent une «légitimité historique».
L’autre inconnu et pas des moindres, c’est l’attitude que le nouveau régime va adopter ? Le football, étant l’opium du peuple, un gage même de stabilité, le Président Bassirou Diomaye Faye ne manquerait pas de s’y intéresser.
Pour rappel, à tort ou à raison, Souleymane Ndéné Ndiaye, un amoureux du football, a confié récemment que le régime de Me Abdoulaye Wade avait torpillé la candidature de Malick Gakou lors de la première élection du président de la FSF aux suffrages universels directs en 2009. «Il était hors de question qu’on laisse la Fédération de football entre les mains de Malick Gakou qui était alors numéro 2 de l’Alliance des forces de progrès. Nous avions tout fait pour que Me Senghor passe», a confié l’ancien Premier ministre. Une thèse balayée d’un revers de la main par les proches de Me Senghor qui soutiennent que leur candidat n’a jamais été contacté.
REDISTRIBUTION DES CARTES
Mais, au-delà de la succession du président Senghor, certains Fédéraux prôneraient pour la redistribution des cartes. Autrement dit, ils veulent changer les règles du jeu en pleine compétition. Dans plusieurs forums, le cas des Navétanes est évoqué ; particulièrement le poste de 4ème vice-président qui revient de droit à son président, Amadou Kane. Délit de faciès ? Peut-être ! Sauf, qu’il faut rappeler que ce mouvement populaire ne s’est pas invité dans l’instance suprême du football sénégalais par la force. Tout est parti de la crise de 2006-2007 avec le CCPC. Jérôme Champagne, mandaté par la Fifa, alors présidée par Joseph Sepp Blatter et Amadou Diakité par la CAF, sous la direction de Issa Hayatou, avait demandé son introduction. Les réformes des textes ont abouti à la répartition des postes dévolus directement aux présidents de Ligue pro (1er vice-président), de la Ligue amateur (2ème vice-président), du collège des Ligues (3ème vice-président), des Navetanes (4ème vice-président), du représentant des Ligues (5ème vice-président), du président de l’Association des internationaux (6ème vice-président) etc.
Par conséquent, il n’y a qu’une Assemblée générale extraordinaire qui serait habilitée à changer cette donne de plus en plus critiquée. Les textes de l’instance fédérale seraient obsolètes, soutiennent certains. D’autres plaident pour un scrutin par liste; à l’instar de la Fédération française de football. Ce qui est sûr et certain, c’est aucun modèle démocratique n’est parfait. Le plus important, c’est de veiller à ce que toute la famille du football se retrouve autour de l’essentiel. Parce qu’aucun d’entre eux, pour des intérêts personnels ou celui d’un groupe n’a le droit de nous ramener en arrière.
347 MILLIARDS FCFA DEPENSES DANS LES IMPORTATIONS DU RIZ EN 2022
De passage dans la région de Saint-Louis où il a effectué une visite de travail, Dr Robert Gouantoueu Gueï, Directeur Afrique de l’Ouest de la FAO et représentant de ladite organisation au Sénégal a jugé énormes les importations du riz dans le pays.
De passage dans la région de Saint-Louis où il a effectué une visite de travail, le Directeur Afrique de l’Ouest de la FAO et représentant de ladite organisation au Sénégal a jugé énormes les importations du riz dans le pays. À en croire Dr Robert Gouantoueu Gueï, « le Sénégal a dépensé 347 milliards FCFA dans les importations du riz en 2022 et que c’est beaucoup d’argent ». Car il estime que si cet argent est investi dans la production du riz, le soutien aux producteurs et le développement des infrastructures, le pays peut réduire ou même annuler complètement l’importation du riz
«Cela se fera avec les acteurs et des technologies et innovations afin d’augmenter la production locale », a-t-il recommandé.
Dr Gueï a visité des champs du Centre du Riz pour l’Afrique (Africa Rice) à Saint-Louis où plusieurs variétés de riz homologuées sont développées. « Nous sommes venus ici pour voir avec les institutions partenaires comme l’ISRA et Africa Rice qui est une institution de recherche internationale, ce qu’elles offrent au Sénégal et offrent également à tous les autres pays de la sous-région en matière de résultats de science, de technologie et d’innovation pourle développement de la riziculture.
Dans notre sous-région en général et au Sénégal en particulier, le riz occupe une place très importante dans l’alimentation de la population. Il faut dans la nouvelle politique du gouvernement assurer la souveraineté alimentaire, augmenter la production locale et tout ce qui est consommé ici au Sénégal. Dans cette politique, nous avons besoin en tant que FAO d’aider le gouvernement à atteindre cet objectif. Donc dans la collaboration entre la FAO et la recherche », a-t-il rappelé tout en précisant que la recherche trouve des technologies mais la FAO et d’autres partenaires sont chargés d’aider à diffuser et à aider les paysans à produire.
« C’est pourquoi nous sommes venus rencontrer Africa Rice et les autres partenaires pour voir ce qui existe. Nous avons été satisfaits de ce qu’Africa Rice propose aujourd’hui. Il y a 21 gammes de variétés qui ont été homologuées, c’est-à-dire qui ont été acceptées par le gouvernement sénégalais pour la diffusion sur le territoire du Sénégal mais nous avons été agréablement surpris de voir que plusieurs nouvelles variétés y compris les variétés hybrides sont en création et donc ça veut dire que cette institution va mettre sur le marché et de façon continue de nouvelles variétés, et de meilleures technologies pour la riziculture », a rassuré M. Gueï avant d’annoncer qu’il ira rencontrer le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage pour lui faire le compte rendu de ce qu’ils ont décidé.
« Nous allons essayer d’appuyer le gouvernement d’abord pour faire des études au niveau du développement de la chaine de valeur rizicole du Sénégal. Il y a déjà beaucoup d’informations qui sont disponibles, donc il faut essayer de synthétiser cela avec les directions appropriées au niveau du Ministère pour voir exactement où nous sommes aujourd’hui, qu’est ce qu’ily a lieu de faire, quelles sont les insuffisances et quelles sont les initiatives qui sont en cours, et comment est-ce que nous allons nous attaquer à ces insuffisances très rapidement avec le Ministère pour voir comment est-ce que le gouvernement du Sénégal peut très rapidement augmenter la production du riz et ça c’est une des solutions à la cherté de la vie et c’est d’actualité », a-t-il déclaré.
Mais à la question à savoir quel regard porte-t-il sur la politique agricole du Sénégal ? Il a tout simplement répondu en disant que le Sénégal est l’un des rares pays africains où il y a une stratégie de politique agricole qui est développée.
« Aujourd’hui, quand nous parlons d’agriculture, ce n’est pas seulement la production végétale mais nous parlons également de la production animale, la santé animale, nous parlons également de la pêche, de l’aquaculture, des problèmes liés à l’environnement, aux changements climatiques et donc c’est tout ça qui est l’agriculture », a-t-il expliqué tout en rappelant que « le Sénégal s’est vraiment doté de plusieurs stratégies notamment celle de la souveraineté alimentaire qui est une très bonne stratégie. »
Selon toujours le représentant de la FAO, le Sénégal peut augmenter la production nationale au besoin du blé. Mais, a-t-il ajouté, « ce qui est plus important pour nous ce n’est pas le blé en tant que blé, il faut que le Sénégal puisse aussi faire la promotion des autres céréales. Nous avons le maïs, le mil, le sorgho etc et ces céréales peuvent être mélangés au blé et au riz pour nourrir les Sénégalais. La souveraineté alimentaire, c’est ça, il faut que l’Etat et les acteurs essaient de voir comment avec la production nationale de blé, introduire les autres céréales pour diminuer l’argent qu’on dépense à l’importation, a-t-il conclu.
SAINT-LOUIS SE REMET AU DIAPASON DU JAZZ
Du rythme, du blues, du folk, du jazz, la musique résonne de nouveau à Saint-Louis. C’est pour la 32eme édition du festival international de jazz qui a débuté hier, jeudi 16 mai dans la ville.
Le coup d’envoi de la32eme édition du festival international de jazz de Saint-Louis a été donné hier, jeudi 16 mai au sein du mythique navire de croisière Bou El Mogdad. Comme chaque année, le rendez-vous culturel met un point d'honneur à offrir une programmation variée qui met en lumière différents genres et époques du jazz. De l’américaine Denise King en passant par l’espagnol Chano Dominguez et le français Raphael Pannier, entre autres têtes d’affiche : cette nouvelle édition a tout d’une grande. Un événement rendu possible grâce au concours de la BICIS.
(SAINT-LOUIS) - Du rythme, du blues, du folk, du jazz, la musique résonne de nouveau à Saint-Louis. C’est pour la 32eme édition du festival international de jazz qui a débuté hier, jeudi 16 mai dans la ville. A l’honneur pour ce premier jour, il y a Sophie Lukacs de la Hongrie, Ben Aylon de l’Israel et le batteur sénégalais de « Sabar » Aly Ndiaye Rose et Rosettes. Jusqu’au 20 mai prochain, de grands noms de jazz se succéderont sur la scène de la Place Baya Ndar tous les jours à partir de 21 heures. A l’occasion de la cérémonie d’ouverture qui a eu lieu dans le bateau Bou El Mogdad, en présence des autorités de la ville, le président du Comité d’organisation Idrissa Bengeloun est revenu sur la programmation de l’évènement.
« On va démarrer ce festival avec des sonorités sénégalaises et puis on va clôturer avec du jazz américain. On a eu vraiment le soutien de beaucoup de partenaires qui sont présents ici aujourd’hui (hier) et donc, je dis tout le temps que le premier partenaire du festival, c’est la commune de Saint-Louis. C’est sur ce territoire que se passe le festival. Cette année encore, on a eu l’accompagnement de la mairie de Saint-Louis à travers ses services et ses démembrements », a-t-il fait savoir.
Il faut dire que le festival international de jazz de Saint-Louis se déroule pour le plus grand plaisir des festivaliers venus du monde entier, mais aussi des commerçants et hôteliers qui affichent complet. Outre le côté culture, Saint-Louis jazz est aussi un rendez-vous économique. Il contribue fortement à la promotion de la destination Saint-Louis. C’est pourquoi, le maire de la ville de Saint-Louis, Mansour Faye a appelé à une mobilisation de tous pour la réussite de l’évènement annuel. «C’est un festival important qui a un rayonnement international pour la ville de Saint-Louis et cela demande la mobilisation de l’ensemble de la population saint-louisienne d’ici et d’ailleurs au tour du Comité d’organisation pour la réussite de ce séjour culturel avec des programmes variés », a dit Mansour Faye.
Une fois de plus diverses générations brilleront sous le feu des projecteurs, créant une fusion électrisante de styles, entre découvertes et nostalgie. Parmi ces talentueux artistes de renommée mondiale qui se produiront tous les soirs à la Place Baya Ndar, on découvre la chanteuse de jazz américaine Denise King, la chanteuse, compositrice et joueuse de kora, Sophie Lukacs née en Hongrie et élevée au Canada, le maestro incontournable du flamenco jazz, Chano Dominguez, la chanteuse portugaise d’origine capverdienne Carmen Souza, le musicien, batteur, compositeur et pédagogue Raphael Pannier. Mais d’autres artistes déjà forts célèbres sont également perceptibles dans le programme. Il s’agit du musicien et percussionniste révolutionnaire, Ben Aylon, le maître batteur du Sabar, Aly N’diaye Rose et Rosettes, le groupe sénégalais Findifeer, The Rainmakers (Afrique du Sud), Bänz Oester de la Suisse. A cette programmation musicale, s’ajoute un concert public de restitution de la masterclass de l’orchestre Prytanée militaire de Saint-Louis. Pendant quatre jours donc, Saint-Louis a de quoi séduire un grand public.
Fin de cavale pour les meurtriers du vigile à Thiès
Dans la nuit du 27 au 28 janvier 2024, Assane Diop, âgé de 65 ans et vigile au marché Nguélaw de Thiès, est retrouvé mort tôt le matin, baignant dans une mare de sang. Depuis lors, la police est sur la piste des présumés meurtriers, mais leur cavale a finalement pris fin. Non seulement ils ont été alpagués, mais aussi la police scientifique et les éléments du commissariat central de Thiès étaient hier sur les lieux du crime pour une reconstitution des faits. Les présumés auteurs de ce crime odieux sont deux jeunes habitant respectivement les quartiers Ballabey, Nguinth, Médina Fall. Et selon nos sources, ils étaient tous drogués au moment des faits. Ils sont arrivés hier au marché Nguélaw à bord du véhicule de police et mis sous cagoule. Et les moindres détails de leurs faits et gestes lors de cette nuit macabre ont été revisités. La reconstitution des faits a montré que l’un des assaillants a donné un coup de pied au vieux et les deux autres sont venus en appoint pour le maîtriser. C’est ainsi qu’il a été atrocement égorgé. C’était devant une foule nombreuse qui criait à tue-tête : «à vie !» Une manière de réclamer une condamnation à vie. Il y avait également un important dispositif sécuritaire.
Retour de parquet pour Lac de Guiers 2
Le célèbre lutteur Lac de Guiers 02, interpellé par les flics pour une histoire d'escroquerie au visa, est toujours en détention dans les locaux de la police de Guédiawaye. Il a, selon nos sources, eu un retour de parquet à cause de nouvelles plaintes déposées contre lui. Nos sources renseignent d'ailleurs que le montant du préjudice est estimé à 21 millions 350 mille francs.
10 millions de dollars en billets noirs saisis à Thiès
Déterminées à éradiquer le phénomène du faux monnayage qui prend de l’ampleur et qui constitue une menace sérieuse à l’économie nationale, les unités douanières ont mis la main sur 10 millions de dollars en billets noirs à Thiès. Dans un communiqué, la douane rappelle que le samedi 11 mai 2024, aux environs de 11heures, le Groupement polyvalent de Recherche et de Répression de la Fraude (GPRF) a procédé à l’arrestation de deux (02) individus en possession de 10 millions de dollars en billets noirs, soit une contrevaleur de plus de six (six) milliards de francs CFA. Selon le texte, l’opération fait suite à l’exploitation d’un renseignement et à la filature des prévenus. D’après le document, les criminels ont été arrêtés sur l’autoroute à péage à leur descente de véhicule, à hauteur du quartier Thiès-Sud, où ils avaient vraisemblablement un rendez-vous d’affaire. Les individus arrêtés ont tous été déférés au Parquet et l’enquête suit son cours.
Saisie de plus de 300 millions de billets noirs à Kolda
Les agents des Douanes de Kolda ont localisé et procédé à l’interpellation, ce mercredi 15 mai 2024, vers 23 heures, de deux individus de nationalité étrangère dans un hôtel à Kolda ville. Selon un communiqué de la douane, les deux faussaires détenaient un carton contenant des billets noirs en coupures de 500 et 200 euros pour une contre-valeur totale d’un milliard 300 millions de francs CFA. Les trafiquants ont été déférés au Parquet de Kolda.
40 millions de billets noirs saisis à Ziguinchor
Les agents de la douane de Ziguinchor ont effectué une saisie de billets noirs grâce à l’exploitation d’un renseignement concernant un réseau de trafic de billets à Ziguinchor. Les faits se sont déroulés durant la nuit du vendredi 10 mai, aux environs de 23h 30mn. L’opération menée par les agents de ladite unité a permis de saisir un lot de billets noirs composé de coupures en francs CFA et d’autres en Euros pour une contre-valeur totale de 140 millions de francs CFA. Trois individus de nationalité sénégalaise ont été arrêtés et mis à la disposition de la justice.
Serigne Babacar Kane écope de deux ans de prison
Le verdict est tombé hier dans l'affaire d'attentat à la pudeur sans violence pour laquelle Serigne Babacar Kane a comparu. L'homme de 39 ans qui a été reconnu coupable d'avoir couché avec une femme déficiente mentalement à Touba, a écopé de deux ans de prison ferme. Les faits remontent au 31 décembre dernier à Touba lorsque Serigne Babacar Kane tombe sur une jeune femme mentalement déficiente. La rencontre a eu lieu ce fameux soir après trois heures du matin aux alentours de la station Touba Oil. Mais alors que Serigne Babacar Kane a réussi à entraîner la déficiente mentale A. Sylla dans un bâtiment en construction, Dame Fall et Ndiaga Seck l'ont surpris pantalon aux chevilles, en train d'assouvir sa libido sur l'infortunée. Quand il tente de sauter par-dessus le mur du bâtiment, Serigne Babacar Kane est attrapé par les deux gaillards qui l'ont empêché de s'évader des lieux. Ensuite, les éléments du commissariat spécial de police de Touba, informés, ont débarqué pour interpeller Serigne Babacar Kane. Interrogé, il a reconnu les faits consignés dans le procès-verbal d'enquête. Déféré au parquet de Diourbel, Serigne Babacar Kane a réitéré ses aveux face au procureur.
Sortie 51e promotion du CESTI
Les étudiants de la 51e promotion du CESTI au nombre de 32 ont reçu hier leurs parchemins des mains du ministre de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation, Dr El Hadji Abdourahmane Diouf. La cérémonie s'est tenue en présence du recteur de l'Ucad, Pr Amadou Aly Mbaye, du Directeur du Cesti, Pr Amadou Ndiaye, du Directeur de la communication Ousseynou Dieng représentant le ministre de la communication, et des membres de la famille de la marraine, feu Eugénie Rokhaya AW ancienne Directrice du Cesti.
Diomaye au Nigeria….
Le Président Diomaye est arrivé hier à Abuja, dans le cadre d’une visite de travail. Accueilli par les autorités nigérianes à son arrivée à l'aéroport international Nnamdi Azikiwe, le chef de l’Etat du Sénégal a eu des entretiens avec son homologue. Ils ont passé en revue la coopération entre les deux pays et ont également échangé sur la situation dans la sous-région ouestafricaine. Le Sénégal et le Nigeria entretiennent d’excellentes relations bilatérales que leurs dirigeants respectifs ne cessent de consolider. La grande commission mixte sénégalo-nigériane qui a tenu sa première session en 1995 à Lagos en est une parfaite illustration.
… il est attendu au Ghana aujourd’hui
Restons avec le Président Diomaye qui est attendu aujourd’hui au Ghana pour une visite de travail et d’amitié. Ce déplacement s’inscrit dans le cadre de la consolidation des liens historiques entre le Sénégal et ses voisins. Il traduit, par ailleurs, la place de choix qu’occupe le continent africain dans les priorités diplomatiques du Chef de l’Etat, conformément aux orientations déclinées dans le Projet pour un Sénégal souverain, juste et prospère.
Tiarra Sarr remplace Aymérou Gningue
Le Sous-Préfet de Mérina Dakhar n’a pas perdu du temps pour désigner le maire intérimaire de la commune éponyme. Cela, après la démission du maire Aymérou Gningue et en application du Code général des collectivités locales. Papa Massaer Diop a adressé une lettre à Tiarra Sarr pour l’informer qu’elle est désormais le maire provisoire de la commune de Merina Dakhar. Selon le SousPréfet, son choix s'explique par la décision de la Cour suprême confirmant l'arrêt numéro 42 du 28 avril 2022 de la Cour d'Appel de Thiès, qui a annulé le procès-verbal relatif à l'élection complémentaire des membres du bureau municipal, à partir du premier adjoint, pour cause de non-respect de la loi sur la parité. Il invite Madame le maire à réunir dans les plus brefs délais l'organe délibérant du conseil municipal afin qu'il choisisse son maire et ses adjoints au maire.
Gestion de la carrière des enseignants
Les agents du ministère de la Fonction Publique et ceux de l’Éducation nationale ont tenu une séance de travail hier, sur la situation des contractuels, des décisionnaires, les actes d’administration, la préparation des commissions administratives paritaires (CAP), la redynamisation du comité de suivi des accords avec les syndicats d’enseignants et l’interconnexion des deux bases de données Girafe (Fonction publique) et Mirador (Éducation) entre autres. Ils ont décidé de tenir tous les deux mois une réunion et à chaque fois que de besoin. La rencontre présidée par le Directeur général de la Fonction publique a enregistré la présence du Directeur des ressources humaines du ministère de l’Éducation nationale, des Directeurs et autres chefs de division.
Le recteur de l’Ucad conspué par les étudiants
Les étudiants sympathisants d’Ousmane Sonko ne pardonnent toujours pas au Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop sa posture pour la reprise des cours après les derniers évènements politiques. Amadou Aly Mbaye en a fait les frais hier lors de la conférence coanimée par le leader du parti Pastef et son hôte le président du mouvement la France Insoumise en visite au Sénégal. Le Recteur a voulu souhaiter la bienvenue à Sonko et Mélenchon au temple du Savoir. Mais les étudiants ne lui ont pas permis de placer un mot. Ils l’ont conspué au point que Sonko est intervenu pour les calmer. Sonko leur a rappelé le comportement d’un patriote. Le Recteur a repris la parole pour s’adresser à Sonko et Mélenchon. La conférence a porté sur le thème : «Échanges sur l’avenir Afrique-Europe».
Plus de 500 migrants interceptés par la Marine
Les forces armées du Sénégal ont intercepté plus de 500 migrants en mer au cours du mois de mai, lors de quatre opérations distinctes. La Marine nationale a intercepté quatre embarcations transportant un total de 554 migrants entre le 7 mai et mercredi, dans les eaux territoriales au large de la capitale Dakar et de Saint-Louis, at-elle indiqué sur X. Les occupants étaient originaires du Sénégal ou de la sous-région. L'une des pirogues au moins est partie de Gambie, voisine du Sénégal, selon la Marine. La Marine avait intercepté 269 migrants entre début décembre et fin avril, après un pic d'un millier pour le seul mois de novembre, selon les chiffres qu'elle a publiés et qu'a additionnés l'AFP. Des milliers d'Africains espérant une vie meilleure tentent chaque année de gagner l'Europe par l'Atlantique en longeant les côtes, malgré la dangerosité du périple. Les Sénégalais sont parmi les plus nombreux à débarquer aux Canaries, archipel espagnol et porte d'entrée de l'Europe.