SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
1 mars 2025
par Oumar Ndiaye
BASES MILITAIRES ÉTRANGÈRES : DÉCONSTRUIRE LES LIENS HÂTIFS À LA SOUVERAINETÉ
Loin de remettre en cause la souveraineté des États, les accords de défense répondent avant tout à un impératif de complémentarité stratégique sur les questions de sécurité régionale
Présence de bases militaires étrangères et absence de souveraineté
Pas de lien indéniable et incontestable
La présence de bases militaires d’un pays avec qui un accord de défense vous lie n’a aucune corrélation à une absence de souveraineté. Une politique de défense et de sécurité se base certes sur la souveraineté à qui il faut allier mutualité et complémentarité. Les enjeux sécuritaires et militaires sont tellement complexes qu’il faut les appréhender avec une vision globalisante et non réductrice.
La coopération militaire entre le Sénégal et la France remonte à plusieurs décennies et est compréhensible eu égard du passé entre nos pays. Rappeler que les premiers éléments de notre armée étaient des supplétifs de l’armée française à l’aube de l’indépendance en 1960. L’embryon d’une armée et la formation de nos premiers officiers se sont faits avec l’aide et l’appui de l’ancienne puissance colonisatrice qui, avec beaucoup de pays ayant des liens similaires, a signé des accords de défense qui ont maintenus des bases sur place. C’est le cas de la Côte d’Ivoire, du Gabon, de Djibouti, du Tchad, du Sénégal, entre autres. Ces accords de défense couvrent un ensemble de domaines comme la formation, les équipements, le partage de renseignements, le stationnement et autres facilités. C’est ainsi que l’armée française a accompagné la montée en puissance de la nôtre jusqu’à ce qu’elle puisse avoir une certaine autonomie, qui n’est pas certes stratégique, mais nous permettant d’avoir une armée professionnelle, formelle, respectable et responsable tant au niveau interne qu’à l’extérieur et cantonnée à ses missions principales.
Aujourd’hui il suffit de voir la formation de nos officiers, qu’elle soit continue, d’application, d’école de guerre, pour constater leur origine diversifiée et dense allant du Maroc, Mali, Nigéria, États Unis, Chine, Italie, Grande Bretagne, etc. Sans compter nos écoles militaires qui avec l’appui technique de la France, sont aujourd’hui des Écoles Nationales à Vocation Régionale selon le vocable usité. Il suffit de taper sur internet pour rechercher les bases américaines dans le monde pour voir dans la liste des pays aussi souverainistes et nationalistes que le nôtre qui accueillent des GI’s ou US Marine sur leur sol. Ces pays aussi développés que le nôtre ne seraient donc pas souverains parce qu’accueillant des bases militaires d’un pays étranger ? Le lien n’est ni indéniable ni incontestable. D’autant plus que le retrait progressif des soldats français en Afrique et particulièrement au Sénégal, était inscrit dans Le Livre blanc de Défense et de Sécurité nationale de la France depuis……2008, au moment où cette fièvre nationaliste et souverainiste avec ses accents populistes n’avait pas encore cette température hémorragique en Afrique et au Sahel. « Les moyens militaires de la France prépositionnés dans plusieurs pays étrangers doivent être cependant reconfigurés. La France n’a pas vocation à être militairement présente en permanence sur les mêmes bases. Elle doit être capable de redéployer et de concentrer rapidement son action pour agir efficacement. La France procédera donc à la conversion progressive de ses implantations anciennes en Afrique, en réorganisant ses moyens autour, à terme, de deux pôles à dominante logistique, de coopération et d’instruction, un pour chaque façade, atlantique et orientale, du continent, tout en préservant une capacité de prévention dans la zone sahélienne », lit-on dans cet ouvrage qui est le condensé de la programmation militaire de la France.
Ceci en concomitance et coïncidence avec l’option et la vision du président Abdoulaye Wade qui avait décidé que beaucoup d’emprises des Forces Françaises du Cap Vert (FFCV) d’alors reviennent à notre pays. Le camp Bel Air nous a été ainsi rétrocédé et il sert aujourd’hui d’École d’Application du Service de Santé des Armées, de même que les logements situés à Fann, actuel Ucad III, ceux en face de l’école de Police pour les familles des militaires.
Aujourd’hui, les Éléments Français du Sénégal (EFS), nouvelle appellation du dispositif de l’armée française au Sénégal, qui sont autour de 350 hommes et femmes sont implantés au quartier colonel Frédéric Geille à Ouakam et au quartier contre-amiral Protet (port militaire de Dakar). Ils disposent également d’une escale aérienne à l’aéroport militaire de Dakar-Senghor ; d’une station d’émission haute fréquence de la direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information (DIRISI) à Rufisque.
Donc pas « un tiers de la région de Dakar occupé par des garnisons étrangères » comme l’a affirmé le leader du Pastef, Ousmane Sonko, lors de sa conférence avec son homologue de La France Insoumise, Jean Luc Mélenchon, le jeudi 16 mai 2024, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Dans une réflexion publiée dans l’édition du journal Le Soleil, du 9 décembre 2023, je disais que : « Face à l’immensité des défis, surtout par l’apparition de la guerre de haute intensité en Europe avec le conflit russo-ukrainien et l’hybridité des conflits à venir, l’Otan s’est « ressuscitée » et se place comme étant la réponse idéale et vitale pour ses membres. Il doit être de même pour les pays ouest africains et aussi du Sahel qui doivent renforcer les alliances stratégiques existantes tout en insistant sur les solutions endogènes et les expériences réussies. Il est vrai que la sécurité est certes un domaine de souveraineté, mais il est indispensable de nouer des partenariats afin d’avoir une bonne complémentarité et mutualité pour bien l’assurer ». Il faut donc voir ce qui est réussi dans ce partenariat sécuritaire et militaire et voir comment améliorer les échecs et pas se contenter d’options et de visions réductrices….
Oumar Ndiaye est journaliste diplômé en Relations internationales et études de sécurité.
Arrêté dans une affaire d'escroquerie au Visa, le lutteur Papis Cissé, alias Lac de Guiers 2, a été placé sous mandat de dépôt ce vendredi.
De nouveau déféré au parquet ce vendredi, le lutteur Lac de Guiers 2 n’a malheureusement pas pu recouvrer la liberté. Il a été placé sous mandat de dépôt suite à son face à face avec le magistrat instructeur. Papis Cissé va donc être transféré à la prison de Rebeuss où il passera sa première nuit.
Lac de Guiers 2, Papis Cissé à l'Etat-civil, est impliqué dans une affaire présumée d'escroquerie au visa pour l'Europe. L'affaire a éclaté en 2022. À l'époque, des jeunes avaient porté plainte au commissariat de police de Guédiawaye contre le "Puncheur" du Walo, pour escroquerie au visa. Convoqué par les limiers, d'après des informations de L'Observateur, Papis Cissé se serait présenté au poste en donnant des gages de remboursement des sommes en question.
Au fil du temps, il commence à le faire avant de disparaître de la circulation, au grand désarroi de quelques plaignants qui n'ont toujours pas reçu leurs dus. L'affaire va connaître un rebondissement en janvier dernier quand un tailleur du nom de A.S. a porté plainte auprès du procureur de la République près le Tribunal de Pikine-Guédiawaye qui a activé le poste de Police de Wakhinane Nimzatt contre Lac De Guiers 2 et son complice, un certain Abdou Salam Diagne, commerçant importateur de containers de légumes au marché Ndiarèéme. Le jeune qui réclame un préjudice de 3,5 millions de FCfa, sera suivi dans sa requête par quatre autres pour des montants similaires.
La traque du lutteur s'avèrera infructueuse après qu'il a refusé de répondre à la convocation policière. Mieux, il organise sa cavale en disparaissant du pays, suivi, quelques jours plus tard, par son complice. Rentré au bercail à la faveur du combat de Sa Thies contre Eumeu Sène, Lac De Guiers 2 sera localisé et de nouveau traqué, cette fois par la Brigade de recherches de la Police de Guédiawaye. Les limiers ont pris d'assaut, mardi, son domicile sis à la cité Shs pour le cueillir.
MABOUBA DIAGNE ANNONCE UNE BAISSE DE PLUS DE 22% DU PRIX DES ENGRAIS
Le ministre a salué les efforts consentis par les autorités pour augmenter le budget des intrants porté à 120 milliards FCFA. Ce qui nous a permis de réduire les prix d’engrais et d’augmenter la quantité de plus de 35 mille tonnes.
Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Mabouba Diagne, a annoncé, vendredi, à Dakar, une baisse de plus de 22% sur le prix des engrais pour la campagne agricole 2024-2025.
Le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) a joué un rôle ‘’très actif (…) dans les préparatifs et dans le dépouillement de la sélection des fournisseurs d’engrais qui nous a permis de réduire cette année le prix des engrais de plus de 22% et 19% pour la filière tomate’’, a-t-il dit.
Le ministre de l’Agriculture prenait part au Conseil d’administration du CNCR.
M. Diagne a salué les efforts consentis par les autorités pour augmenter le budget des intrants porté à 120 milliards FCFA. ‘’Ce qui nous a permis non seulement de réduire les prix d’engrais de plus de 22% et d’augmenter la quantité de plus de 35 mille tonnes’’, a-t-il déclaré.
Selon lui, cette baisse des prix est le fruit d’une collaboration avec le CNCR et le ministère des Forces armées.
C’est dans ce sens, a-t-il dit, que des stratégies ont été élaborées en vue d’aboutir à l’augmentation des quantités de phosphate qui seront mises à la disposition des paysans. ‘’Ces 35 mille tonnes de phosphate seront distribuées gratuitement aux producteurs’’, a-t-il précisé, soulignant que le gouvernement a fait des efforts considérables pour soulager les charges des acteurs agricoles.
‘’Je me permets de réitérer l’importance pour tous les Sénégalais de se mettre au travail. Notre pays importe 1070 milliards de FCfa en denrées alimentaires contre un budget de 7 mille 42 milliards’’, a-t-il fait remarquer.
Ces chiffres montrent à suffisance la nécessité d’arriver à la souveraineté alimentaire prônée par les nouvelles autorités afin de lever la dépendance du Sénégal à l’importation des produits tels que le riz, le blé, l’huile, le lait, le sucre, les fruits et légumes, a-t-il expliqué.
Le gouvernement envisage d’organiser ‘’une journée de réflexion’’ avec les banques, les producteurs et les opérateurs en présence de ‘’la banque centrale qui joue un rôle extrêmement important dans la réglementation du système bancaire’’, a-t-il annoncé.
‘’Pour le financement du secteur agricole, j’ai déjà drafté la correspondance aux 30 banques du Sénégal et aux institutions de microfinance pour organiser une journée de réflexion’’, a-t-il assuré.
Il sera question de voir comment ‘’accompagner le secteur agricole’’, a expliqué le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage.
Le président du conseil d’administration du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), Nazirou Sall, a magnifié la tenue de cette rencontre avec le ministre ‘’pour la transformation et le développement des activités agro-sylvo-pastoral et halieutiques’’.
Il a salué les efforts des pouvoirs publics qui ont permis d’aboutir à la baisse des prix des engrais.
Nazirou Sall a réaffirmé son engagement à accompagner le gouvernement dans l’organisation du Conseil supérieur agro-sylvo-pastoral qui sera présidé par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.
Il a informé le ministre de la volonté de son organisation d’entamer une réflexion ‘’sur le foncier agricole’’, rappelant les efforts du Cadre de réflexion et d’action sur le foncier du Sénégal (CRAFS) et de ”toutes les propositions” qui sont déjà sur la table du président de la République.
LA BNDE ANNONCE UN RÉSULTAT ANNUEL RECORD DE PLUS DE 8 MILLIARDS DE FRANCS CFA
La banque s’est également réjouie d’avoir conduit avec succès l’opération d’augmentation de son capital social, lequel est passé de 11 à 52 milliards de francs CFA, soit une ”hausse sans précédent” de 41 milliards de francs CFA.
Dakar, 17 mai (APS) – La Banque nationale pour le développement économique (BNDE) annonce avoir réalisé un résultat record de 8,5 milliards francs CFA, au terme de l’exercice 2023.
‘’La Banque nationale pour le développement économique (BNDE) se félicite d’avoir atteint, au terme de l’exercice 2023, un résultat record de 8,5 milliards FCFA, depuis sa création, il y a 10 ans’’, a indiqué l’institution bancaire dans un communiqué parvenu à l’APS.
Elle s’est également réjouie d’avoir conduit avec succès l’opération d’augmentation de son capital social, lequel est passé de 11 à 52 milliards de francs CFA, soit une ”hausse sans précédent” de 41 milliards de francs CFA.
La Banque nationale pour le développement économique fait dans le même temps état d’autres résultats positifs en assurant par exemple que son produit net bancaire (PNB) de 25, 8 milliards de francs Cfa avait progressé de 47 %, tandis que les fonds propres de la banque s’étaient consolidés au point d’atteindre 69, 9 milliards de francs Cfa. ”Cela assure à la BNDE un confort du point de vue des normes prudentielles”, rappelle-t-elle dans son communiqué.
Lors de sa session en date du 15 mai 2024, l’Assemblée générale de ses actionnaires a approuvé les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2023, affichant un total bilan de 555 milliards de francs CFA, soit une hausse de 39% par rapport à l’exercice précédent, a ajouté la BNDE en soulignant que ces comptes ayant fait l’objet d’une certification sans réserve des commissaires aux comptes lui assurent une ”bonne solidité financière et prudentielle”.
Elle assure que ces performances placent désormais sa présence dans le top 10 des banques du Sénégal.
”A l’instar du Conseil d’administration, qui a arrêté les comptes lors de sa session en date du 29 avril 2024, les actionnaires ont décerné une motion de félicitation au directeur général sortant Dr Abdoulaye Niane et ses collaborateurs pour le travail accompli dans la consolidation de la banque’’, fait valoir l’institution financière.
Elle réitère ainsi son engagement dans le développement économique, social et environnemental, tout en rassurant ses clients et partenaires en perspective de l’exercice 2024 sous l’impulsion de son nouveau directeur général, Mamadou Faye.
La BNDE a démarré ses activités en janvier 2014 avec comme objectif de faciliter l’accès au financement des PME-PMI afin de leur offrir des réponses globales à leurs besoins financiers par des services innovants et accessibles, rappelle le communiqué.
TOUTES LES GRANDES VILLES ONT ÉPUISÉ LEUR ASSIETTE FONCIÈRE
La commune de Saint-Louis tend vers Gandiol, Ndiebel Gandon et celle de Kaolack vers Ndiafatt, Sibassor et Mbadakoune, a dit le conseiller juridique du Projet de cadastre et sécurisation foncière en guise d'exemple.
Kaffrine, 17 mai (APS) – Le conseiller juridique du Projet de cadastre et sécurisation foncière (PROCASEF), Kader Fanta Ngom, a indiqué vendredi que toutes les grandes villes du Sénégal ont épuisé leur assiette foncière.
”Actuellement au Sénégal, toutes les grandes villes ont épuisé leur assiette foncière”, a- t-il dit.
M. Ngom s’exprimait lors d’un atelier régional de formation des autorités administratives et des agents de services techniques sur le cadre légal de gestion du foncier.
La rencontre a été présidée par le gouverneur de Kaffrine, El Hadji Bouya Amar en présence de plusieurs acteurs territoriaux.
”La commune de Saint-Louis tend vers Gandiol, Ndiebel Gandon et celle de Kaolack vers Ndiafatt, Sibassor et Mbadakoune”, a-t-il cité en exemple.
”Dans un contexte où les besoins fonciers augmentent, alors que le foncier, n’augmente pas et les investisseurs s’en accaparent beaucoup plus que l’Etat”, a-t-il ajouté.
Moustapha Kane, chef de l’unité régionale de mise en œuvre du PROCASEF, a expliqué que cette formation entre dans le cadre des activités du projet de cadastre et sécurisation foncière, notamment sa composante 3, qui vise à promouvoir le dialogue à long terme, développer la formation et l’innovation dans le secteur foncier.
”On a tenu cette session pour harmoniser, revoir les pratiques légales et réglementaires, échanger et partager avec les autorités administratives et les services techniques sur les bonnes pratiques en matière d gestion foncière”, a-t-il ajouté.
Il a indiqué qu’à Kaffrine, les problèmes fonciers tournent généralement autour de la délimitation et du foncier pastoral.
Face à ces problèmes, il a proposé de mettre en place quelques outils de résolution des conflits fonciers dont le manuel de sécurisation du foncier, le mécanisme de gestion des plaintes ou la mise en place d’un système d’information foncière.
Le gouverneur de la région El Hadji Bouya Amar s’est félicité de cette formation, qui vient renforcer les capacités des services techniques et des autorités en matière d’émissions d’avis techniques et de contrôle de légalité.
JEAN-LOUIS GASSET ANNONCE LA FIN DE SA CARRIERE D'ENTRAINEUR
Jean-Louis Gasset (70 ans) mettra un terme à sa carrière d'entraîneur après le match de l'OM au Havre prévu dimanche soir pour la dernière journée de Ligue1. Selon RMC, le vieux technicien français a fait cette annonce, ce vendredi en conférence de presse
iGFM (Dakar) Jean-Louis Gasset (70 ans) mettra un terme à sa carrière d'entraîneur après le match de l'OM au Havre, prévu dimanche soir pour la dernière journée de Ligue 1. Selon RMC, le vieux technicien français a fait cette annonce, ce vendredi en conférence de presse.
Il ne faisait aucun doute que la mission de Jean-Louis Gasset à l'Olympique de Marseille allait prendre fin au terme de la saison. Mais à 48h du dernier match de la saison, au Havre en championnat, l'entraîneur de 70 ans a fait savoir que cette rencontre serait également la dernière de sa carrière de coach. "Dimanche est le dernier match de ma carrière", a annoncé Jean-Louis Gasset en conférence de presse, vendredi 17 mai.
"C'est un plaisir pour moi d'avoir entraîné l'OM"
Sans être entraîneur, l'ancien adjoint de Laurent Blanc au Paris Saint-Germain pourrait tout de même rester proche des terrains d'une manière ou d'une autre. "Que je reste dans le foot, qu'on se serve de mon expérience, mes idées et mes réseaux est une possibilité", a-t-il admis.
"Je ne sais pas jardiner, je n'aurai rien à faire. Mais entraîneur, c'est terminé. Ma décision est définitive. C'est un plaisir pour moi d'avoir entraîné l'OM. J'ai passé des moments au Vélodrome où j'ai eu la chair de poule. Je veux gagner ce dernier match pour partir tranquille", a-t-il conclu.
À peine débarqué de son poste de sélectionneur de la Côte d'Ivoire en pleine Coupe d'Afrique des nations, Jean-Louis Gasset a été appelé à la rescousse par l'OM en février pour prendre la succession de Gennaro Gattuso. Comme le permet le règlement dans ces situations, son contrat s'achève au terme de la saison.
PREMIÈRES TURBULENCES AU SEIN DU PASTEF
Le parti essuie les critiques de ses propres rangs. En cause, la faible représentation féminine au gouvernement et le profil de certaines personnalités nommées. L'organisation politique est en effet accusée de s'écarter de ses engagements initiaux
(SenePlus) - Pour la première fois depuis sa création il y a six ans, le parti au pouvoir Pastef fait face à une fronde interne concernant les récentes nominations à des postes clés de l'État. Des voix discordantes s'élèvent chez les partisans de Bassirou Diomaye Faye et d'Ousmane Sonko, remettant en cause la faible représentation féminine au gouvernement ainsi que le profil de certaines personnalités nommées.
"Comme si nous n'avions pas de femmes aussi compétentes que les hommes !", se désole Mabinta Djiba, une élue du Pastef, citée par Le Monde. Parmi les 25 ministres nommés le 5 avril, seulement quatre sont des femmes. Une responsable du Mojip, le mouvement des femmes du parti, déplore "un déséquilibre qui s'accentue" tandis qu'Alassane Ndao, chercheur en sciences politiques, souligne : "Il n'y a que très peu de femmes au sommet du mouvement."
Face à cette fronde naissante, une liste de noms de femmes aurait été transmise au duo exécutif en vue des prochaines nominations, selon des sources internes au Pastef citées par le quotidien français.
Au-delà de la parité, c'est l'opacité de certaines nominations qui est pointée du doigt par les militants, alors que la transparence était un cheval de bataille du parti. "Et les appels d'offres ?", interpelle ainsi un membre du Pastef, faisant référence aux promesses de recrutements ouverts à tous dans la fonction publique.
"Pour le moment, ce n'est pas la priorité, balaie un proche du président. On veut aller vers la transparence mais on ne peut pas mettre le pays entre parenthèses pour lancer des appels à candidatures", justifie Ibrahima Diallo, le chargé de communication du parti.
Plusieurs éditorialistes se sont en effet étonnés des dernières nominations à la tête d'entreprises publiques le 15 mai, avec par exemple un médecin devenu directeur de la Loterie nationale. "Ils sont pris entre deux feux : le contrôle citoyen qui appelle au respect des promesses, et les aspirations de leurs partisans qui veulent être associés au pouvoir", analyse Elimane Haby Kane dans les colonnes du Monde.
A l'exception du secrétaire général de la présidence, ce sont désormais des proches et alliés du duo Faye-Sonko qui occupent les postes clés, comme le chef de la sécurité d'Ousmane Sonko nommé à la tête du Port de Dakar. Des nominations stratégiques restent à venir, notamment à la tête de la Direction des impôts et domaines, corps d'origine des deux dirigeants.
Cet épisode marque un début de fronde interne depuis l'arrivée au pouvoir du Pastef, qui devra concilier les attentes contradictoires de transparence et de redistributions des postes. Un défi de taille pour ce parti qui s'était donné pour ambition de rompre avec les anciennes pratiques.
FAYE ET TINUBU POUR LE RENFORCEMENT DE LA COOPÉRATION ENTRE DAKAR ET ABUJA
Le Président Bola Tinubu a accueilli jeudi le Président Bassirou Diomaye Faye, soulignant la nécessité d’une collaboration régionale en Afrique de l’Ouest pour relever les défis majeurs tels que le terrorisme, le banditisme, la traite des êtres humains...
Le Président Bola Tinubu a accueilli jeudi le Président Bassirou Diomaye Faye, soulignant la nécessité d’une collaboration régionale en Afrique de l’Ouest pour relever les défis majeurs tels que le terrorisme, le banditisme, la traite des êtres humains et la pauvreté, renseigne un communiqué de presse de la Maison de l’État nigérian.
Selon la source, lors de leur réunion à la State House, le Président Tinubu a insisté sur l’importance d’un alignement des objectifs et des structures pour une réponse efficace aux problèmes régionaux. Il a exhorté les dirigeants de l’Afrique de l’Ouest à mettre les populations au centre de leurs préoccupations, affirmant que la démocratie perd son sens si elle ne sert pas directement le peuple.
Ajuri Ngelale, Conseiller spécial du Président nigérian, renseigne que le Président Tinubu a réaffirmé son engagement envers les valeurs démocratiques et l’ordre constitutionnel, soulignant la nécessité de respecter les institutions judiciaires et l’État de droit pour maintenir une gouvernance démocratique.
« La démocratie constitutionnelle est ce que le Sénégal a démontré au monde entier. C’est une joie de vous accueillir ici ; vous répondez aux espoirs et aspirations de notre jeunesse, » a déclaré le Président Tinubu.
Il a également rappelé les liens fraternels et la longue histoire de coopération entre le Nigeria et le Sénégal, deux nations partageant un engagement commun envers la démocratie.
« Nous devons collaborer pour placer notre peuple au centre de notre engagement démocratique. Votre croyance dans la souveraineté de l’Afrique est partagée par nous tous, » a-t-il ajouté.
En sa qualité de Président de la CEDEAO, le Président Tinubu a appelé à une collaboration renforcée pour persuader les autres membres de revenir dans le giron démocratique. Il a insisté sur l’importance de prêcher par l’exemple et de maintenir un engagement fort contre la traite des êtres humains, le terrorisme, le banditisme et la pauvreté.
Le Président sénégalais, Bassirou Faye, a salué les valeurs et les idéaux communs entre le Nigeria et le Sénégal, rappelant les bonnes relations entre les deux pays depuis les années 1960. Il a proposé de réactiver la commission mixte Nigeria-Sénégal pour renforcer les relations bilatérales dans divers domaines.
En ce qui concerne la CEDEAO, le Président Faye a exprimé sa confiance en la sagesse et l’expérience du Président Tinubu pour renforcer les relations entre les États membres et promouvoir l’intégration régionale.
« La CEDEAO est un modèle d’intégration régionale réussie en Afrique. Unis, nous sommes plus forts. Nous devons faire preuve de détermination pour relever nos défis communs et prospérer économiquement, » a déclaré le Président Faye.
Par Assane Gueye
BAGUETTE DE PAIN ET BAGUETTE MAGIQUE
Le séjour dans l’opposition est une traversée du désert. Prêcher dans le désert est un peu facile. On y mange son pain noir en même temps que l’on broie du noir en noircissant le tableau de l’adversaire.
Le séjour dans l’opposition est une traversée du désert. Prêcher dans le désert est un peu facile. On y mange son pain noir en même temps que l’on broie du noir en noircissant le tableau de l’adversaire. Il y a du virtuel là-dedans. C’est différent de l’exercice du pouvoir qui est du pain béni en apparence. Mais c’est du réel. Sous le magistère de tel ou tel, on prétend pouvoir faire bouger les lignes avant de se faire bouger soi-même. Être en première ligne ou en pôle position ne fait pas de vous un magicien. La prestidigitation et les tours de magie n’opèrent pas. Promettre que tout allait recommencer à aller bien ou que même les vils prix seraient de retour est une simple démagogie. Il en faut plus. Une valeur ajoutée, un surcroît de pédagogie qui n’est pas de chercher à gagner du temps mais de prendre le temps de bien faire les choses. Éloigné des dossiers de la République, il est loisible à tout un chacun d’expliquer à qui veut l’entendre que l’Etat-providence peut resurgir comme par enchantement. Ça fait des décennies déjà que les socialistes ont théorisé le moins d’État, mieux d’État. Ça a le mérite d’être clair. Les temps difficiles sont devant nous. Rigueur et austérité devancent programmes et projets. Une fois au contact des dossiers politiques, géopolitiques et économiques et leurs dessous de cartes, on comprend vite qu’on n’a pas toutes les cartes en main ni assez de capacité d’action. L’héritage est à chaque fois plus lourd à porter. Les prédécesseurs n’ont pas fait le boulot. Ils ont laissé derrière eux colis piégé, cadeau empoisonné et champ de ruines. De plus, comme on est extravertis, tout ce qui provient d’ailleurs est à prendre ou à laisser. Le capitalisme dominant fait des affaires. Il a autre chose à faire que le sentimentalisme. Ceux qui avaient insinué qu’on peut raser gratis finissent par raser les murs.
Les efforts budgétaires qu’impliquent ces promesses mirifiques sont au-dessus des forces. Y croire ou s’en ouvrir est crédulité et optimisme béat. Tous n’ont quand même pas mordu la poussière. Avec son détachement émotionnel sur les choses quand tout se dissipe, l’observateur préférable au chroniqueur donne rarement crédit aux éléphants blancs. De son côté, la critique acerbe casse du sucre sur le dos de celui qui promet monts et merveilles sans être prudent sur la faisabilité. La prudence est l’amie de la bienveillance. Le partisan demande dans ce cas à prendre son mal en patience que l’on soit pour ou contre. Trop de grains de sable ont grippé la machine. Les outils se mettront en place un à un. Tout baignera dans l’huile. L’espérance ne déçoit jamais. L’espoir ne prend fin qu’en enfer. La conjoncture est infernale. Tout le monde se perd en conjectures. Du malheur des autres, la mondialisation se nourrit. Pauvres de sentiments, les prophètes du malheur spéculent, font de la rétention et du dumping. La consommation est non seulement onéreuse mais elle est bourrée d’Ogm. Tout est question de quantité, de volumes. La qualité est disqualifiée. Double peine pour le consommateur qui creuse sa tombe avec ses propres dents. La forte demande dope les prix et pousse à des pratiques extravagantes en termes de profit. À quelle sauce ce pauvre consommateur sans défense sera-t-il mangé ? Sur le fil du rasoir, quelque âme compatissante lui file de bon gré la métaphore des bouches à nourrir de plus en plus nombreuses et la pièce montée qui a été démontée en pièces. Les convives autour de la table jouent des coudes et se bagarrent pour attraper un gâteau qui se rapetisse comme peau de chagrin.
Les ressources s’épuisent ici et ailleurs. L’abondance est aux abonnés absents. Les tarifs ont des griffes acérées. Qui a griffonné cette chose sordide ? «Qui ne travaille pas, ne mange pas». Avant nous, des humains sans humanité en étaient à ces considérations moyenâgeuses. Trouver les moyens car les carottes ne sont pas toutes cuites. C’est tout ce qui compte. Comment arrêter la dégradation des conditions de vie pour la majorité de nos concitoyens ? On n’a pas réponse à tout mais il y a quelque chose à tenter. Agir d’abord sur le train de vie de l’État. Lutter contre la gabegie. Distribuer du pouvoir d’achat. Réveiller la solidarité qui dort et faire autant que possible des économies, chacun en ce qui le concerne sans oublier de revenir aux choses simples, la sobriété heureuse. Il faut essayer tout ce qui est raisonnable pour alléger le fardeau et ne pas avoir peur de se tromper. Le sel de la vie est de se tromper. Revoir ses jugements d’hier n’est pas une faiblesse. C’est précisément une noblesse. Penda Mbaye qui inventa le riz au poisson n’avait pas cette intention au départ. Elle voulait servir la paella mais s’était trompée dans la préparation. Le résultat final fut si brillant et délicieux qu’on a fini par en faire le plat national, même si le goût n’est plus le même et qu’il est rempli d’arêtes par la crise. Goûter aux délices du pouvoir, ce n’est plus que de la gestion de crises. La magie n’opère plus nulle part. Ni fast-food ni le fast-track. Qui ralentira la cadence du coût de la vie ?
AMADOU BÂ VA ASSUMER PLEINEMENT SON STATUT DE CHEF DE L’OPPOSITION
Le maire de Ndioum, Cheikh Oumar Anne, mandataire de l’ancien candidat de Benno Bokk Yaakaar à la dernière élection présidentielle, a affirmé, jeudi, qu’Amadou Bâ va assumer pleinement et avec responsabilité son statut de chef de l’opposition
Ndioum (Podor), 17 mai (APS) – Le maire de Ndioum, Cheikh Oumar Anne, mandataire de l’ancien candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY, opposition) à la dernière élection présidentielle, a affirmé, jeudi, qu’Amadou Bâ va ”assumer pleinement et avec responsabilité” son statut de chef de l’opposition pour préparer son retour aux affaires.
M. Anne s’exprimait jeudi à Ndioum, une commune du département de Podor dont il est le maire, où ses partisans sont venus l’accueillir à son retour après une absence depuis l’élection présidentielle du 24 mars dernier.
”Le Premier ministre [Amadou Ba, ex PM] se porte bien et vous remercie de votre engagement à ses côtés”, a déclaré l’ancien ministre de l’Education nationale.
À propos de l’avenir politique de l’ex chef de gouvernement du président Macky Sall, Cheikh Oumar Anne a annoncé qu”’Amadou Ba va pleinement assumer son statut de chef de l’opposition avec fermeté”, pour, dit-il, ” revenir dès 2029 aux affaires et conduire le pays à l’émergence avant 2035″.
”Il a les idées et la stratégie pour mener le pays à cet objectif, dans la paix, la stabilité et la cohésion sociale”, assure-t-il, ajoutant : ”Nous serons une opposition responsable, crédible et capable de faire des propositions pertinentes”.
Une résolution dite ” déclaration de Ndioum” a sanctionné la rencontre avec ses partisans, lesquels y ont pris l’engagement de l’accompagner” dans sa ”nouvelle trajectoire politique”.