SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
29 novembre 2024
Femmes
4,5 MILLIONS D'INTOX SUR LE CÉLIBAT DES FEMMES
Depuis peu, le chiffre circule sur Internet et dans la presse classique : 4,5 millions de femmes seraient célibataires au Sénégal - Il s'agit d'une fausse information
« Alarmant », « intrigant », « révélateur » des nouvelles habitudes ou du « défaut de mariage » chez les femmes, chacun y est allé de son analyse y compris les grands médias. Et pourtant on était bien en présence d’une grande infox.
La source serait une Ong britannique du nom de « Familiy Optimize ».
Le rapport qu’elle aurait produite est cité par différents médias notamment en ligne mais aucune référence n’est donnée par les différents sites internet ayant publié l’information.
Cela aurait pourtant pu permettre aux lecteurs de consulter le rapport en question ou de retrouver la trace de l’ONG.
Alors que certains citent le quotidien « Direct Info » comme source, il faut dire que cette rumeur était déjà apparue en ligne la veille de sa parution dans le journal.
Pour l’heure aucune trace de « Familiy Optimize » malgré nos recherches. Et celà, même dans l’annuaire des milliers d’ONG dans le monde répertoriées par Wango, Association Mondiale d’Ong.
Sur le Net, « Family Optimize » est citée au Maroc comme ayant révélé par une étude en 2016 que huit millions de femmes en âge de se marier sont célibataires soit 60% des Marocainess.
Ce qui était faux si on s’en tient aux données de l’époque du Haut Commissariat du Plan, équivalent de l’ANSD au Maroc car il était de 48% chez les femmes contre 58% chez les hommes.
Mais en simulant une hypothèse, nous avons compris comment cette intox se construit qu’elle soit produite par une réelle ONG ou une ONG fantôme comme semble l’être « Family Optimize »
En effet, 8 millions de femmes célibataires étaient annoncés au Maroc mais ce chiffre s’obtient en intégrant dans le calcul la population dans son intégralité soit même les nouveaux nés des 2 sexes alors qu’elle devait uniquement concerner pour le cas du Maroc la population ayant au moins l’âge légal pour se marier qui est de 18 ans.
En refaisant le calcul en conformité avec les 48% de femmes célibataires que comptait le pays on reviendrait à 5 millions de femmes célibataires uniquement.
La même donne s’applique également au Sénégal où rien n’indique la véracité de cette statistique.
Commençons d’abord par l' »Analyse genre des bases de données existantes » de l’Ansd datant de 2016 grâce à laquelle on constate que le pourcentage de femmes célibataires est de loin inférieur à celui des hommes en s’établissant à 38% contre56% chez les hommes
L’analyse par sexe de la situation matrimoniale montre également qu’à l’échelle nationale 54% des femmes étaient mariées contre 42% seulement chez les hommes.
En effectuant le calcul basé sur la définition exacte du célibat au Sénégal, à savoir la population ayant l’âge légal de 16 ans pour le mariage, on comptait à l’époque 2 126 966 célibataires chez les hommes contre 1 530 828 femmes célibataires.
Un chiffre qui serait bien supérieur si toute la population dans son ensemble était prise en compte comme dans le cas de l’infox marocaine et notammment en l’appliquant aux projections démograpiques de 2019.
En effet, on obtiendrait dans cette hypothèse biaisée 3 093 330 femmes célibataires contre…tenez-vous bien: 4 518 000 hommes célibataires, soit le même chiffre circulant actuellement mais qui cette fois-ci serait inversé.
En maintenant la même tendance de l’ANSD et e consultant les projections par âge et par genre, les chiffres exacts devraient être en 2019 de 1 768 961 femmes célibataires contre 2 487 499 hommes célibataires.
Pour finir, dans son enquête démographique et de santé continue de 2017, l’ANSD relevait dans une étude à petite échelle que le célibat des femmes s’établissait à uniquement 30% chez les femmes contre 61% chez les hommes étudiés.
DES FEMMES PRENNENT LE POUVOIR CULTUREL À OUAGA
Les réalisatrices sénégalaises Khadidiatou Sow et Angèle Diabang, ont reçu samedi à Ouagadougou (Burkina Faso), les poulains de la 26éme édition du FESPACO pour leurs films "Une place dans l’avion" et "Un air de Kora".
Ouagadougou (Burkina Faso), 3 mars (APS) – Les réalisatrices sénégalaises Khadidiatou Sow et Angèle Diabang, ont reçu samedi à Ouagadougou (Burkina Faso), les poulains de la 26éme édition du FESPACO pour leurs films "Une place dans l’avion" et "Un air de Kora".
Khadidiatou Sow a remporté le poulain d’art (deuxième prix du meilleur court métrage fiction), tandis que sa compatriote Angèle Diabang a obtenu le poulain de bronze dans la même catégorie.
Les lauréates ont reçu un trophée et une enveloppe financière lors de la clôture de la 26 ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision d’Ouagadougou (FESPACO) au palais de sport d’Ouaga 2000.
Cette cérémonie s’est déroulée en présence des chefs d’Etat burkinabé Roch Marc Christian Kaboré, rwandais Paul Kagamé et malien Ibrahima Boubacar Keïta.
L’étalon d’or de Yennenga a été attribué au réalisateur rwandais Joël Karekezi pour son film "The mercy of the jungle" (La miséricorde de la jungle).
Voici le palmares du FESPACO 2019
-Longs métrages fictions
Etalon d’or de Yennenga : "The mercy of the jungle" de Joël Karekezi (Rwanda)
Etalon d’argent de Yennenga : "Karma" de Khaled Youssef (Egypte)
Etalon de bronze de Yennenga : "Fatwa" de Mahmoud Ben Mahmoud (Tunisie)
Prix Oumarou Ghanda de la meilleure œuvre : "Jusqu’à la fin des temps" de Yamina Chouikh (Algérie)
Prix meilleur montage : "Mabata Bata" de Joan Luis Sol Carvaloh (Mozambique)
Prix meilleur décor : "Desrances" d’Appoline Traoré (Burkina Faso)
Prix meilleure musique de film : "Sew the winter to may skin" de Jahmil Xt Qubeka (Afrique du Sud)
Prix meilleur son : "Karma" e Khaled Youssef (Egypte)
Prix meilleure image : "Mabata Bata" de Joan Luis Sol Carvaloh (Mozambique)
Prix du meilleur deuxième scénario : "Kétéké" de Peter Sedufia (Ghana)
Prix du meilleur premier scénario : "Regarde-moi" de Nejib Belkadhi (Tunisie)
Prix de la meilleure interprétation féminine : Samantha Mugotsia dans le film "Rafiki’’ (Kenya)
Prix de la meilleur interprétation masculine : Marc Zinga dans le film "The mercy of the Jungle" (Rwanda)
Poulain d’argent : "Une Place dans l’avion" de Khadidiatou Sow (Sénégal)
Poulain de bronze : "Un air de Kora" d’Angèle Diabang (Sénégal)
- Longs métrages documentaires
Etalon de bronze : "Whispering truth to power" de Shameela Seedat (Afrique du Sud)
Etalon d’argent : "Au temps où les arabes dansaient" de Jawad Rhalib (Maroc)
Etalon d’or : "Le loup d’or de Balolé" d’Aïcha Boro Leterrier (Burkina Faso)
Courts métrages documentaires
Poulain d’or : "Contre toute attente" de Charity Resiam Nampaso et Andréa Iannetta (Kenya/Italie)
Poulain d’argent : "Ainsi parlait Fela" de Nantenaira Lova (Madagascar)
Poulain de bronze : "TataMilousa" de Nadjia Harek (Algérie/France)
Séries TV Africaine
Premier prix : "Petites histoires, grandes vérités" d’Ambrose Cooke (Ghana)
Deuxième prix : "Blog" de Melyou AkréLoba Diby (Côte d’Ivoire)
-Films d’animation
Premier prix d’animation : "Briska" de Nadia Raîs (Tunisie)
Deuxième prix : "Un kalabanda à manger mes devoirs" de Raymond Maliinga (Ouganda)
Prix du jury : "Da Fsysy da" de Tojo Niaina Rajaofera (Madagascar)
- Films d’écoles africaines de cinéma
Premier prix : "Incompris" de Jaures Koukpemedji (Bénin)
Deuxième prix : "Maison de retraite" d’Ismaël Césaire Kafando (Burkina Faso)
VIDEO
NOUS NE SOMMES PAS UNE RÉPUBLIQUE
EXCLUSIF SENEPLUS #Enjeux2019 - Nous devons revoir l’omnipotence du président - Chaque fois qu’il y a un nouveau président, il y a de nouveaux riches - Mame Adama Gueye prône une refonte du mode de gouvernance
Madeleine Diallo et Mamadou Sène |
Publication 01/03/2019
#Enjeux2019 - Au lendemain de la publication des résultats provisoires du scrutin du 24 février 2019 donnant au président sortant Macky Sall une large victoire dès le premier tour, le pays doit maintenant faire face à ses enjeux. Des enjeux qui interpellent tout le monde, selon Mame Adama Guèye qui a accordé cet entretien exclusif à www. Seneplus.com.
‘’Ces enjeux interpellent tout le monde. Les acteurs politiques, les opérateurs économiques, la presse, les citoyens, parce que beaucoup d’entre nous s’inscrivent dans une logique de contournement permanent. On n'essaye même plus de faire les choses dans les règles’’, a déploré l’avocat qui plaide pour une refondation de la société et le rétablissement de la normalité républicaine. Il insiste : ‘’nous avons les atours d’une République. Mais nous n’avons pas une véritable République. Il faut remettre en cause l’omnipotence du président pour avoir une justice qui joue son triple rôle de régulation sociale, économique et politique’’.
Mame Adama Guèye reconnait que la transition pacifique d’une alternance à une autre, notée au Sénégal est une bonne chose. Mais il reste convaincu qu’elle ne se déroule pas dans le respect des règles d’une démocratie majeure. ‘’La dévolution civilisée du pouvoir comme nous avons l’habitude de le faire est une bonne chose mais il reste beaucoup à faire. Par exemple, il est totalement inéquitable qu’un pouvoir en place puisse disposer des dizaines de milliards pour aller à des élections. On n’a aucune règle qui régit les dépenses électorales. Il faut tout faire pour avoir un plafond des dépenses et que son dépassement soit sanctionné’’, plaide-t-il.
Sur les questions économiques, le constat est alarmant d’après l'avocat. ‘’ Pourquoi chaque président qui arrive crée ses hommes d’affaires ? A chaque fois qu’il y a un nouveau chef d'Etat, il y a de nouveaux milliardaires qui sortent de terre’’, s’insurge-t-il. ‘’Pis ce sont des gens qui n’avaient aucune activité économique dans les secteurs dans lesquels ont leur donne des opportunités colossales. Aujourd’hui les plus grands marchés de BTP pendant le septennat de Macky Sall ont été confiés à des novices qui n’avaient aucune expérience, au détriment des entreprises présentes des dizaines d’années dont la compétence est indiscutable au Sénégal et en Afrique. On les prive de ces marchés parce qu’ils ne sont pas en connivence avec le système. Ceux à qui ont donne ces marchés sont soit des amis, soit des parents du couple présidentiel. C’est le cas du Building administratif, l’université Amadou Makhtar Mbow, de la sphère ministérielle et de l’assainissement de Diamniadio, le port de Bargny. ….et autres’’, relève-t-il, ajoutant que quand un président arrive, il crée ses propres hommes d’affaires. Ce qui, à ses dires, est souvent une manière de détourner de l’argent.
Sur le plan politique l'invité de SenePlus se réjouit de l’arrivée d'une nouvelle vague d’hommes symbolisés par Ousmane Sonko, Issa Sall, Ibrahima Deme, etc. Toutefois, il prévient : ‘’ J’espère qu'ils ne se laisseront pas phagocyter par le mécanisme, l’écosystème politique. Et je suis sûr que même les ‘’autres’’ changeront ou disparaitront’’, a-t-il conclut.
Voir l'entretien complet en vidéo.
VIDEO
LA SOLUTION AIMS
Youssef Travelly président du centre de formation en sciences mathématiques ‘’African Institute for mathematical science’’ basé au Sénégal, donne les clés de résolution de l’équation à plusieurs inconnus rencontrée par la jeunesse
Ababacar Sadikh Sall et Lamarana Diallo |
Publication 01/03/2019
‘’Il faut s’attaquer au volet genre pour limiter les pertes au niveau du capital humain le long de la chaine de valeur de l’éducation des sciences’’, déclare Youssef Travelly, président du centre de formation en sciences mathématiques ‘’African Institute for mathematical science’’ basé aux Sénégal.
Voir vidéo.
VIDEO
LES ÉTUDIANTS DE LA COALITION IDY2019 DANS LA RUE
Les étudiants ont tenu tête aux forces de l'ordre à coups de jets de pierre ce midi pour protester contre la réélection de Macky Sall au premier tour
Ils sont sortis dans la rue pour contester la victoire de Macky Sall. Les étudiants de la coalition IDY2019 ont bloqué la circulation sur l'avenue Cheikh Anta Diop pendant des heures.
Voir vidéo.
LES CONSOMMATEURS S’INDIGNENT…
Pénurie et hausse du prix de l'oignon sur le marché
sud quotidien |
DJANGA DIA |
Publication 28/02/2019
10h au marché de Dalifort. Les gens vont et viennent, dans tous les sens du marché qui grouille de monde. Des commerces et étales sont envahis par des clients, chacun selon son besoin. Les marchandages vont train. Alors qu’on avance à travers les ruelles du marché, soudain l’on fait face à une longue file d’attente devant un commerce, de l’autre côté du marché. Ce rang est formé par des gens en quête d’oignon qui est devenu un produit rare. «L’épuisement des stocks de l’oignon dans les magasins est la cause de ce rang», renseigne-t-on.
En effet, Cheikh Fall est l’un des rares commerçants qui en dispose. Et le peu qu’il garde dans son stock se dispute. Trouvé en train de parler au téléphone avec son livreur, la colère se lit sur son visage. Tantôt il élève la voix, tantôt il garde son calme. «La situation s’aggrave de plus en plus», s’inquiète-t-il. Avant de poursuivre: «on a commencé à constater une pénurie de l’oignon au début du mois dernier», explique-t-il.
Conséquence de cette rareté, les prix ont flambé. De 11.000 F Cfa, il y a quelques semaines, il faut désormais débourser 13.000 F Cfa pour obtenir un sac d’oignon. «Le sac de 50 kilogramme est vendu à 13.000 F Cfa, au lieu de 11.000 F Cfa, le tarif habituel. Les consommateurs s’en plaignent. Depuis des mois déjà, le prix de l’oignon importé a connu une hausse, virant entre 600 et 700 F Cfa le kilogramme. Le kilogramme de l’oignon local coute 300 F Cfa, mais il se fait rare sur le marché», nous a fait savoir ce commerçant.
...L’ARM ET LES PRODUCTEURS «RASSURENT»
Selon Amadou Abdoul Sy, le directeur général de l’Agence de régulation des marchés (ARM), interrogé par la RFM sur l’inflation du prix de l’oignon, cette situation s’explique par le gel des importations et les mauvaises récoltes en Europe. Et la production locale n’a pas encore inondé le marché Sénégalais. «La récolte a été très mauvaise en Europe et en particulier en Hollande dans les années passées. On avait un prix moyen de 8 euros maximum. Cette année, les prix sont partis jusqu’à 16,5 euros», relève-t-il.
Mieux, Amadou Abdoul Sy souligne que l’indisponibilité du produit en grande quantité au niveau de l’Europe et le gel des importations, une mesure gouvernementale pour permettre l’écoulement de la production nationale, sont à l’origine de cette hausse. «Il y a le gel des importations, donc la quantité pour le moment a diminué. Même si le local est en train d’entrer dans le marché. La tendance va se renforcer. Depuis le début du mois de janvier, c’est l’oignon importé qui domine. Celui dit local a fait une entrée timide. Actuellement, la cohabitation est de 50/50 ; donc la production de l’oignon local a envahi le marché. Le prix va revenir à la normal», fait savoir le directeur de l’ARM.
Pour les producteurs locaux, la cherté de l’oignon importé maintient à l’équilibre le prix de l’oignon local. Mamour Sall est l’un d’eux. «Vu l’augmentation du prix de l’oignon importé qui est cher, la production locale va être vendu à un prix raisonnable à 250 F Cfa le kilogramme au Fouta ou 235 F Cfa», révèle-t-il sur la RFM. Et d’ajouter que «si tu prends un sac de 44 kilos ou un sac de 42 kilos, si tu la divise, tu vas te retrouver à 225 F Cfa» le prix du kilogramme. L’oignon est l’un des produits les plus utilisés par les Sénégalaises et Sénégalais et occupe une place de choix dans la préparation de mets. Son accessibilité est vivement attendue.
ETRE RESPONSABLE JUSQU'AU BOUT
c'est le temps du comptage des suffrages et tout le monde doit avoir l'attitude qui convient, à savoir, attendre sereinement la proclamation des résultats par la Commission nationale de recensement des votes.
Le peuple sénégalais et notamment les votants méritent de vives félicitations pour avoir eu un comportement responsable lors du vote.
Dans l'ensemble, les choses se sont bien passées même si aucun citoyen ne doive être pénalisé en raison de dysfonctionnements dus à l'Autorité en charge du processus électoral. Maintenant, c'est le temps du comptage des suffrages et tout le monde doit avoir l'attitude qui convient, à savoir, attendre sereinement la proclamation des résultats par la Commission nationale de recensement des votes.
À ma connaissance, il n y a pas de contestation dans l'intégrité des procès-verbaux signés par ceux qui doiventle faire dans les bureaux de vote. Il en découle que ce devrait être facile pour les états-majors des candidats d'avoir ces procès-verbaux et de faire leurs calculs. Il revient alors aux candidats d'attendre dignement la proclamation des résultats provisoires et soit de les accepter en rapport avec leurs documents et leurs calculs soit d'introduire des recours s’ils estiment que c’est justifié de le faire.
Puis, il s'agira d'attendre que d'éventuels recours soient vidés encore en toute sérénité sans qu'aucun état-major ne fasse des sorties qui ne soit basées sur des éléments convaincants. Et là, la presse peut et doit jouer un rôle très important sur la base des faits et rien que des faits. Publique comme privée, elle ne doit pas reproduire aucune erreur comme de celles qui ont eu lieu, il y va de sa crédibilité parce qu'il y a une vie pour elle comme pour le Sénégal après cette élection présidentielledu 24février2019.
Il me semble alors que les résultats définitifs devront être acceptés tant qu'il n’y a pas des faits et chiffres crédibles qui permettent de les contester par la voie légale sinon, on va droit au mur. C'est très grave d'exiger d'autorité un deuxième tour comme de proclamer une victoire au premier tour. On ne peut faire de telles choses et puis parler de respect de la loi... J'en appelle au calme, à la sérénité et au respect des résultats qu'ils soient favorables ou non à tel ou tel candidat.
Car ces résultats sont le fait des sénégalais dont nous ne sommes qu'un avec seule voix. Et puis, qui aime son pays et a vraiment compris ce qu'est un engagement politique authentique doit savoir que celui-ci transcende une élection pour se poursuivre au-delà. Soyons tous et toutes responsables jusqu'au bout et refusons l'injustice et la manipulation de quelque bord que cela puisse venir. Dieu préserve le Sénégal.
LES NAUFRAGÉS DE ZIGUNCHOR ET THIES
La présidentielle du 24 février a fait des victimes qui mettront, pour certains d'entre eux, beaucoup de temps à s'en relever. C'est principalement, selon le quotidien Tribune, le cas dans deux villes mythiques
La présidentielle du 24 février a fait des victimes qui mettront, pour certains d'entre eux, beaucoup de temps à s'en relever. C'est principalement, selon le quotidien Tribune, le cas dans deux villes mythiques : Thiès et Ziguinchor. Dans cette dernière localité, Ousmane Sonko a littéralement balayé deux mastodontes du Landerneau politique que sont Robert Sagna et Abdoulaye Baldé. Sans parler de Benoît Sambou, des ministres Aminata Angélique Manga et Moustapha Lô Diatta, Doudou Kâ du Fongip, Mamadou Barry…
Au niveau de la capitale du rail aussi, où Idrissa Seck refait main basse sur un électorat qui lui est acquis depuis belle lurette, les ministres Augustin Tine et Alioune Sarr, le Dg de La Poste Ciré Dia, le maire Talla Sylla, Malick Mbaye de l'Anamo, le député Abdou Mbow, Abdou Fall, Serigne Mbacké Ndiaye, Ibrahima Wade du Pse, Mbaye Dione du Crédit Mutuel, Dr Papa Amadou Ndiaye du Fongip, Seynabou Ndieguène du Petit Train Bleu… devront fournir des explications plausibles sur leur bérézina à Macky Sall.
VIDEO
ON VIT LA PHASE LA PLUS SOMBRE DE NOTRE HISTOIRE POLITIQUE
Les femmes de l’opposition se sont réunies pour donner leur position sur le scrutin du dimanche 24 février dernier
Les femmes de l’opposition se sont réunies pour donner leur position sur le scrutin du dimanche 24 février dernier. Selon elles les tendances font état d’un second tour. ‘’ Nous sommes entrain de vivre la phase la plus sombre de notre histoire politique. Ce pendant les tendances montrent que le second tour est inévitable’’ a déclaré Amssatou Sow Sidibé porte parole du jour.
VIDEO
MULTIPLE PHOTOS
LA COLÈRE ORANGE DES FEMMES DE L'OPPOSITION
EXCLUSIF SENEPLUS - C'est avec cuillères, écumoires, bols, casseroles, calebasses, entres autres ustensiles, que les femmes de l'opposition ont chanté pour réclamer un second tour de la présidentielle au profit d'Idrissa Seck
Omar Niane et Rokhaya Bassène |
Publication 27/02/2019
La coalition des femmes de l'opposition a manifesté ce mercredi à coups de casseroles pour réclamer un second tour de la présidentielle. Cuillères, écumoires, bols et calebasses en mains, elles ont donné un concert de chant en guise de protestation contre ce qu'elles qualifient de "confiscation des résultats". "Le second tour est inévitable", ont-elles lancé à plusieurs reprises.