Au marché Petersen le feu a tout ravagé. Les marchandises estimées à plusieurs millions de francs sont parties en fumée.
Sur place, il ne reste que les débris résultants des cantines complètement calcinées par les flammes. Les commerçants appellent à l’aide. Ils vacillent entre sidération et interrogations.
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LA REINE DU POULET AU SÉNÉGAL
À 32 ans, Anta Babacar Ngom Bathily, est à la tête de Sedima, une entreprise familiale spécialisée dans l’aviculture - La jeune entrepreneure compte rajeunir ses équipes et diversifier ses activités afin conquérir de nouveaux marchés
Un reportage de Réussite, une émission coproduite par Canal + et Galaxie Africa (groupe Jeune Afrique), diffusée tous les premiers samedi du mois sur Canal+ en Afrique et A+ en France
REMISE DE DRAPEAU AUX BASKETTEUSES
Matar Ba, ministre des Sports a officiellement remis, jeudi à Dakar, e drapeau national à l’équipe féminine de basket du Sénégal qui s’apprête à prendre part à la Coupe du monde 2018
« En Espagne, il s’agira de défendre les couleurs de votre nation face à des adversaires tout aussi déterminés et bien préparés. Malgré l’âpreté et le niveau de la compétition, l’essentiel pour nous Sénégalais, ce n’est plus seulement de participer mais de bien participer et d’obtenir des résultats appréciables à la mesure de nos ambitions de développement. C’est cela le chemin de l’honneur et le sens du sacrifice que la nation attend de vous », a dit le ministre des Sports au cours de la cérémonie de remise de drapeau.
Matar Ba a aussi demandé aux joueuses du coach Cheikh Sarr de se « rappeler à tout moment que le port du maillot national est un honneur exceptionnel qui implique des exigences et des comportements tout aussi exceptionnels ».
S’adressant à « l’équipe la plus titrée et l’une des plus représentatives du sport sénégalais en termes de compétitivité et de palmarès au plan africain et mondial », le ministre des Sports a fait savoir aux basketteuses que « leur qualification à la Coupe du monde n’est pas fortuite puisqu’elle résulte d’un travail acharné et d’une abnégation remarquable ».
Pour doper la confiance de l’équipe nationale féminine de basket, Matar Ba a tenu à rappeler que « ses performances et sa perspicacité ont amené le président Macky Sall au soir du sacre historique de Yaoundé (Cameroun) en 2015 à prendre l’engagement solennel de construire le complexe sportif Dakar Arena ».
Au nom de ses coéquipières, Astou Traoré, la capitaine des Lionnes a dit sa fierté de recevoir le drapeau national. « Cela a une grande signification pour nous. Nous sommes attendues et nous allons montrer du caractère pour défendre notre patrie. La Coupe du monde n’a rien à voir avec les autres compétitions car le niveau est plus élevé mais nous sommes très confiantes », a confié l’ailière.
Au Mondial de basket, le Sénégal est logé dans le groupe D en compagnie des Etats-Unis, de la Chine et de la Lettonie. Pour la dernière phase de leur préparation, les Lionnes vont se rendre aujourd’hui en France où elles devraient disputer 5 matchs amicaux avant de rallier le pays hôte.
La Coupe du monde féminine de basketball est prévue du 22 au 30 septembre 2018 en Espagne. Seize équipes, dont le Nigeria et le Sénégal qui représentent l’Afrique, y participeront. La première formation de chacun des quatre poules compostera directement son ticket pour les quarts de finale. Les équipes classées deuxième et troisième vont s’affronter pour accéder au second tour de la compétition.
L’éducation reste le meilleur moyen de rendre la parole aux jeunes et plus encore aux filles. L’activiste sénégalaise Marie-Augustine Dieme en a fait son cheval de bataille.
De passage à Paris, elle participe au palais Brongniart, au forum mondial "Convergences", intitulé cette année" Faire société, faire demain". Elle nous parle de son engagement auprès de l'éducation au Sénégal, sur le plateau du "64 minutes le monde en français" sur TV5MONDE.
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, NDIORO NDIAYE
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LA CARTE DE L'ESPOIR
EXCLUSIF SENEPLUS - La conquête du pouvoir présidentiel par les femmes au Sénégal - La victoire est-elle proche?
Vidéo et montage de Boubacar Badji et Alioune G Sall |
Publication 04/09/2018
La décision prise par des femmes pour conquérir le pouvoir à l’élection présidentielle de 2019 est selon Ndioro Ndiaye est une excellente chose.
Mais se pose donc la question suivante : la société sénégalaise est-elle prête pour élire une femme à la magistrature suprême ?
Voir l'édito-vidéo du professeur Ndiaye. .
YASSINE FALL CANDIDATE À LA PRÉSIDENTIELLE
Sous la bannière de son mouvement « Def lila War », l’économiste ambitionne de "sortir le Sénégal du sous-développement, de la médiocrité, des politiques économiques et sociales impopulaires..."
Sous la bannière de son mouvement « Def lila War », l’économiste, Yassine Fall, a décidé de déclarer sa candidature à la présidentielle de 2019. Elle a pour ambition de « sortir le Sénégal du sous-développement, de la médiocrité, des politiques économiques et sociales impopulaires, anti-nationales et attentatoires à l’exigence de sécurité et de paix dans une croissance économique mettant en avant les forces du secteur privé endogènes au Sénégal ».
Elle soutient avoir travaillé sur un programme de développement avec des experts. L’économiste et spécialiste des problématiques de développement a organisé une rencontre avec la presse ce samedi 25 août 2018 pour annoncer sa candidature à la présidentielle du 24 février 2019.
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LES COMMERÇANTS SE FROTTENT LES MAINS
EXCLUSIF SENEPLUS - Getzner, bazins riches, chaussures, colliers, sacs à main se vendent comme des petits pains en cette période de fêtes
Boubacar Badji et Sadikh Ndiaye |
Publication 21/08/2018
En cette période de fête, les commerçants se frottent bien les mains. ‘’Je suis très satisfait de mes clients. Ils viennent en masse et achètent beaucoup‘’, affirme Abdoulaye Ndiaye, vendeur de tissus Getzner, bazins, entre autres. C’est le même refrain du coté de Modou qui dit avoir écoulé les premières commandes de ses produits constitués de sacs à main, boucles d’oreilles, chaussures, et autres accessoires pour femmes.
Voir la vidéo.
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LES ROUAGES DU TATOUAGE
EXCLUSIF SENEPLUS - Découverte d'un métier qui bien que financièrement gratifiant, est caractérisé par les sautes d'humeur et autres caprices de la part des jeunes filles
Boubacar Badji et Sadikh Ndiaye |
Publication 21/08/2018
‘’Pour exercer ce métier il faut d’abord apprendre à supporter les humeurs et les différents caprices des jeunes filles. Il faut pouvoir leur résister’’, déclare Mansour Dieng, la vingtaine et spécialisé dans la pose de faux-cils et tout autre travail de mise en valeur de la beauté féminine. Selon lui, le travail fait vivre son homme, mais le quotidien n'est pas de tout repos avec le comportement parfois limite des filles. D'ailleurs, Mansour se verrait bien dans un autre métier, si l'opportunité se présente.
LE SÉNÉGAL BAT DES RECORDS DE VIOLENCE FAITES AUX FEMMES
Les photos de la jeune Ndeye Coumba Diop ensanglantée postées sur la toile sont venues rappeler le calvaire que vivent des milliers de Sénégalaises, dans le silence et l’anonymat - Point avec Pierre Sané, éditorialiste de SenePlus, et Mamadou Wane
Geopolitis |
Martin Mateso |
Publication 20/08/2018
Elle a à peine 18 ans et subit déjà les foudres de son mari violent. «L’affaire Ndeye Coumba Diop» a suscité une vague d’indignation au Sénégal fin juillet 2018. Les photos de la jeune femme ensanglantée postées sur les réseaux sociaux sont venues rappeler le calvaire que vivent des milliers de Sénégalaises, dans le silence et l’anonymat. Géopolis fait le point avec deux sociologues sénégalais.
C’est un déferlement d’atrocités au quotidien que décrit le sénégalais Pierre Sané, président d'Imagine Africa Institute et éditorialiste de Seneplus. Il dénonce le calvaire des femmes sénégalaises «battues, niées, tuées, violées, mutilées, harcelées…» par les hommes.
«Etouffées dans le carcan familial ou villageois»
Dans un appel adressé aux hommes de ce pays de l’Afrique de l’Ouest en janvier 2018, Pierre Sané, ancien secrétaire général d’Amnesty International, pointe de nombreuses agressions et brutalités subies par les femmes. Des violences qui, malheureusement, sont passées sous silence : «étouffées dans le carcan familial ou villageois».
C’est ce qui a failli arriver, fin juillet 2018, à Ndeye Coumba Diop. Une jeune Sénégalaise de 18 ans, violentée par son mari et chassée de la maison en pleine nuit, le corps en sang. La vidéo de son calvaire postée sur les réseaux sociaux a suscité une vive émotion au Sénégal.
Sous la pression de sa famille, la victime a été obligée de retirer la plainte déposée contre son mari pour coups et blessures. Une pratique courante qui n’a pas surpris le sociologue sénégalais Mamadou Wane.
«Il y a une tendance très lourde dans la société sénégalaise à faire des médiations et à privilégier des mécanismes de réconciliation et de gestion des conflits au sein des ménages. Il ne s’agit pas d’une volonté délibérée d’étouffer ces violences contre les femmes», explique-t-il à Géopolis.
«Une prison discrète faite d’inquiétude»
L’ancien activiste des droits de l’homme Pierre Sané tire la sonnette d’alarme. Beaucoup de Sénégalaises vivent dans «une prison discrète, voire invisible, faite de harcèlements, d’étouffements et d’inquiétude». C’est comme si cette violence quotidienne était sournoisement admise par notre culture, observe-t-il.
Un constat inquiétant dans une société globalement patriarcale dans laquelle l’homme dispose souvent de plusieurs épouses. La polygamie contribue-t-elle à banaliser les violences faites aux femmes au Sénégal ?
Le sociologue sénégalais Mamadou Moustapha Wone explique à Géopolis que la violence polygamique est beaucoup plus une violence entre femmes jalouses qui se battent entre-elles, qui se maraboutent pour avoir les faveurs de l’homme. Mais il reconnaît que cette pratique, parfaitement légale dans le pays, donne lieu parfois à des abus.
«Certains en abusent croyant qu’il s’agit d’un droit que la société et la religion leur a donné. Et ils pensent que les hommes peuvent épouser autant (de femmes) qu’ils veulent et qu’ils peuvent les répudier et les violenter à leur guise.»
«Le linge sale se lave en famille»
Mamadou Mustapha Wone observe qu’au Sénégal comme dans la plupart des sociétés africaines, les couples ne se forment pas sur des histoires d’amour. Il s’agit le plus souvent de mariages arrangés.
«Il faut se mettre à l’évidence que tout ce qui se passera ensuite, ça va être arrangé également. Et ça va être arrangé par les autres. C’est-à-dire par la famille et par la communauté. Comme on le dit souvent ici, le linge sale se lave en famille. Il ne faut pas que ça sorte. Que ça s’ébruite. C’est à nous de régler le problème. Pas devant les tribunaux», analyse-t-il.
Les femmes sénégalaises sont-elles condamnées à souffrir dans le silence et dans l’anonymat ? Le sociologue sénégalais Mamadou Wane compte sur l’activisme des organisations de la société civile, sur les leaders politiques et tous les intellectuels sénégalais pour changer la donne.
«Quand vous voyez l’émotion collective que cette affaire de la femme violentée a suscité dans le pays. Et que vous constatez qu'elle a donné lieu à un procès et à une condamnation malgré la pression de la famille. On peut en déduire que c’est le début de quelque chose. Un signal fort contre le règne de l’impunité», espère-t-il.
Un optimisme que ne partage pas totalement son collègue Moustapha Wone. Il fait remarquer que les quelques ONG engagées dans la lutte contre les violences faites aux femmes ne mobilisent pas au-delà de ceux qui en ont fait leur gagne-pain.
«Ces ONG sont tournées vers le modernisme et l’Occident alors que la population fonctionne sur la base de ses propres mentalités. Je pense qu’il faut éviter de la brutaliser», estime-t-il.
Mamadou Mustapha Wone conseille d’y aller doucement pour faire évoluer cette mentalité de l’intérieur. Sinon vous risquez de braquer la population, prévient-il.
LES MÉDIAS APPELÉS À S’APPROPRIER L’ACTE ADDITIONNEL
C’est le but de l’atelier organisé hier par le Centre de développement du genre de la Cedeao, en partenariat avec le Réseau sécurité et paix des femmes de l’espace Cedeao (Respfeco)
Amener les médias à s’approprier et à vulgariser l’Acte additionnel de la Cedeao relatif à l’égalité de droits entre les femmes et les hommes pour le développement durable : C’est le but de l’atelier organisé hier par le Centre de développement du genre de la Cedeao, en partenariat avec le Réseau sécurité et paix des femmes de l’espace Cedeao (Respfeco).
Dans le cadre du processus de mise en œuvre de l’Acte additionnel de la Cedeao relatif à l’égalité de droits entre les femmes et les hommes pour le développement durable, un atelier a été tenu hier à l’intention des médias. L’objectif de cette rencontre organisée par le Centre pour le développement du genre de la Cedeao en collaboration avec le Réseau sécurité et paix des femmes de l’espace Cedeao (Respfeco) est d’amener les médias à s’approprier et à vulgariser cet instrument communautaire.
En organisant cet atelier, cet organe de la Cedeao veut que cet acte soit mieux compris par les journalistes. Au-delà de la compréhension du texte, il y a aussi, selon les organisateurs, l’importance de «s’accorder sur les initiatives à prendre pour mobiliser les journalistes pour une meilleure prise en compte des problématiques soulevées par cet outil». Soutenant que les médias sont des «acteurs principaux dans le dispositif de veille, de plaidoyer et d’alerte sur les questions d’égalité de genres», la directrice du Centre pour le développement du genre a fait savoir qu’ils ont un rôle spécifique à jouer dans sa mise en œuvre.
Revenant sur cet instrument, Mme Sandra Oulate Fattoh souligne que «l’Acte additionnel, en tant qu’instrument juridique de référence pour les 15 Etats membres de la Cedeao, vient compléter et renforcer les avancées significatives enregistrées au niveau international, continental et régional sur l’égalité de genres et traduire en programmes opérationnels les engagements pris par nos chefs d’Etat et de gouvernement». Selon Mme Oulate Fattoh, «il permet aux Etats membres de disposer d’un document juridique pour l’harmonisation des législations nationales aux instruments régionaux et internationaux de protection et de promotion des droits des femmes, d’harmoniser les textes et politiques déjà mis en place dans plusieurs pays dans un seul document». Invitant les médias à s’approprier cet instrument juridique, elle souligne qu’il «peut efficacement accélérer l’élimination des inégalités de droits entre les femmes et les hommes, de par la nature des problématiques évoquées».
Abondant dans le même sens, le directeur de Cabinet du ministre de la Famille, de la femme et du genre a insisté sur l’implication des médias dans le processus d’appropriation et de vulgarisation de cet instrument de promotion de l’égalité homme-femme dans l’espace Cedeao. Selon Ciré Lô, les médias peuvent contribuer à la sensibilisation pour accompagner les Etats dans les politiques pour l’autonomisation des femmes.
Abordant la question de l’approche communicationnelle, la présidente du Réseau paix et sécurité des femmes de l’espace Cedeao (Repsfeco/Sénégal), Ndèye Dome Diouf, a fait savoir qu’il y a un travail à faire pour éviter la diffusion d’images dévalorisantes de la femme, mais aussi pour la production d’articles et reportages sur des thématiques liées au genre et développées dans l’Acte additionnel au Sénégal.