L’héroïne Aline Sitoé Diatta est une figure très connue. Son royaume, Cabrousse, lui doit sa célébrité. Mais la Cité des vieilles veuves de Cabrousse est méconnue de beaucoup de Sénégalais y compris ceux de la région de Ziguinchor. Au centre de Kabrousse, un bloc de maisons se détache de la succession de concessions : c’est la Cité des vieilles veuves. C’est une tradition typique du Kabrousse. Ici, on se garde d’appeler hospice pour ne pas entretenir la confusion. Ce ne sont pas des maisons de retraite. Au royaume d’Aline Sitoé Diatta, les hommes n’osent pas reléguer ces vieilles mères à l’arrière-plan. La Cité des vieilles veuves a ses fonctions sociales qui ne sont pas toujours très connues.
La découverte de l’espace physique est plus envoûtante que la belle rumeur. Lorsqu’on vous parle de la Cité des vieilles mères de Cabrousse, vous pensez tout naturellement à une sorte d’hospice. C’est une méprise. Comment peut-on oser mettre en quarantaine des vieilles femmes au royaume de la reine Aline Sitoé Diatta ? Ici, l’héroïne a combattu l’oppression et la domination de l’homme blanc et aujourd’hui, les femmes ne sont pas soumises à une domination sociale.
La Cité proprement dite est logée au cœur de Cabrousse. Ce sont des maisons soit couvertes en zinc soit en paille. Elles ont, toutes, une cour-arrière et une véranda. Elles sont clôturées avec piquets ou des feuilles de palmier. Les filets usés ceinturent toutes les palissades. La Cité est calme. Près de la route, à l’entrée d’une cour d’une maison, une femme tresse sa fillette.
Les demoiselles tiennent compagnie à la vieille dame. En face, une vieille courbée balaie devant sa cour. Elle a le poids de l’âge sur les épaules. A l’intérieur, de la cour de logis d’en face, une autre, mince, les pompettes creuses, a le regard perdu. Ces dernières n’ont pas le droit de rendre visite à leur fils dans leur foyer. C’est un précepte dans la tradition à Kabrousse.
« Ces vieilles n’ont pas le droit de rendre visite à leur fils qui ont une ou des époux. Par contre, leurs fils et petits-fils peuvent venir dans cette maison. Dans la société à Kabrousse, nous évitons que la mère de l’époux n’interfère dans la vie de couple de son fils », explique Assoule Diatta, un jeune passionné et spécialiste de l’histoire de Kabrousse. C’est un mécanisme de prévention des heurts au sein des unions. Cette culture prend racine à la source de la sacralisation des mariages dans les sociétés traditionnelles africaines. En suivant les explications de l’historien, ma mémoire remonte à l’idée avancée par la sociologue Fatou Bintou Dial, dans sa thèse : « Mariage et divorce à Dakar, itinéraires féminins ». Elle avait soutenu que les belles-familles avaient une grande part de responsabilité dans l’augmentation des divorces au Sénégal.
Une tradition typique du Kabrousse
Depuis l’aube des temps, la tradition se perpétue, loin des yeux indiscrets. Cette facette de la culture est méconnue de beaucoup de Sénégalais. C’est une tradition typique de Cabrousse.
« Dans cette zone, c’est seulement à Cabrousse où l’on voit une cité pareille destinée exclusivement aux vieilles mères. Ce n’est pas une tradition diola. Ce n’est pas pour mettre à l’écart ces vieilles mamans », assure le jeune garçon.
Ses explications nous figent dans cette ruelle sinueuse serpentant entre des maisons. Nous observons avec force admiration la Cité sans entrevoir un voile sur les autres fonctions sociales. Les allées et les cours sont débarrassées de tout détritus. Ces vieilles passent le plus clair de leur temps à balayer leur cour. Leur environnement respire la pureté. « Je suis fière d’être dans cette maison. Je suis entretenue par mon fils qui est en Europe », confesse Marie Diatta, une résidente de cette Cité.
A Cabrousse, on se garde de parler hospice pour ne pas entretenir la confusion. C’est certainement pour cela qu’on n’en parle pas beaucoup. Ces femmes ne sont pas en retrait de la société. Un étranger ne peut pas remarquer les délimitations physiques de la cité par rapport aux autres quartiers.
Les maisons des morts abandonnées
L’architecture des maisons ne contraste pas fondamentalement avec les anciennes et nouvelles constructions. La Cité est à quelques mètres du site rituel de la reine Aline Sitoé Diatta. Ce n’est pas fortuit. Elles sont dépositaires de sagesse.
Les femmes plus jeunes ont besoin de ces sages lors des cérémonies traditionnelles. Cette cité ne dévoile pas les rapports que les habitants de Cabrousse entretiennent avec l’habitat. Les relations transcendent l’entendement. A Cabrousse, çà et là, on peut voir des maisons en ruines. Leurs propriétaires ne sont plus de ce monde.
Dans cette commune, depuis très longtemps, la restauration des maisons fondées par des personnes décédées ne fait pas partie des us et coutumes. « A Cabrousse, lorsque vous perdez votre papa, vous ne pouvez pas restaurer sa maison. C’est pour cela, après sa mort, ses fils sont obligés d’aller construire une nouvelle maison. La tradition veut que l’on laisse la maison s’écrouler complètement et ensuite envisager sa reconstruction », dévoile ce jeune attaché à sa tradition et ouvert aux flux de la modernité que l’on peut lire à travers son port vestimentaire.
L’éventualité d’une intervention militaire de la Cedeao a installé un climat de peur en Gambie. A quelques jours de la fin du mandat de Yaya Jammeh, le pays se vide de ses populations. Lesquelles préfèrent se réfugier au Sénégal, le temps que la situation revienne à la normale.
Conséquence de cet exode de masse, certaines familles d'accueil sont débordées. C'est le cas à Diouloulou, commune frontalière avec la Gambie. "Ici, tout le monde est débordé, parce qu'il faut les (réfugiés) accueillir, les loger et les nourrir", alerte Malang Thiam, maire de ladite commune, interrogé par la Rfm.
La même situation est notée dans plusieurs localités de la Casamance. Même la commune de Ziguinchor n'est pas épargnée par ce flux de réfugiés Gambiens. "Nous sommes informés de la présence de ces réfugiés ou migrants gambiens dans la commune et plus exactement dans les quartiers périphériques. Seulement, je dois vous dire que nous avons, pour le moment, eu des échanges avec le Préfet de Ziguinchor et il n'est pas exclu que nous mettions à la disposition de certains familles qui n'ont pas de terre d'accueil, le stade omnisport de Néma et certains sites que nous allons aménager", avait expliqué à l'Observateur un adjoint au maire de Ziguinchor.
Sur le terrain, les négociations en vue de résoudre la crise politique de manière pacifique n'ont toujours pas évolué, Jammeh campe sur sa position. Hier, la Cour Suprême qu'il a saisie n'a pas pu examiner ses recours, faute de juges. Aucun des cinq magistrats étrangers n'a fait le déplacement sur Banjul.
Les chefs de l'Etat de la CEDEAO qui devaient s'y rendre pour faire pression sur Jammeh, pour qu'il accepte les résultats de l'élection du 1er décembre et renonce à se maintenir au pouvoir, ont reporté leur voyage à vendredi.
Dakar, 10 jan (APS) – Les députés ont adopté mardi à l’unanimité un projet de loi qui réglemente l’exercice de la profession de sage-femme au Sénégal et crée l’ordre des sages-femmes et des maïeuticiens.
Le texte a été présenté aux parlementaires par la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck.
L’adoption de cette loi "va garantir la protection des patients et des nouveau-nés, l’autonomisation des professionnelles et la qualité du service, notamment en ce qui concerne l’accueil dans les hôpitaux", a assuré Mme Seck.
Cette réglementation de la profession de sage-femme concerne à la fois le secteur public et le secteur privé, a-t-elle précisé.
A la suite de l’adoption du projet de loi par les députés, a ajouté Awa Marie Coll Seck, le gouvernement mettra en place un ordre professionnel doté d’"une personnalité juridique" et dénommé "ordre des sages-femmes", qui va jouer "un rôle déontologique, administratif, consultatif et disciplinaire".
Avant d’adopter le texte, les députés ont soulevé des problèmes liés à l’exercice de la profession de matrone.
Selon eux, les matrones doivent également être dotées d’un statut juridique en raison du rôle important qu’elles jouent aux côtés des sages-femmes.
Certains députés ont même dit que les matrones doivent seulement aider les sages-femmes, sans être impliquées dans l’assistance des femmes au moment de l’accouchement.
La ministre de la Santé et de l’Action sociale a par ailleurs indiqué qu’il existe au Sénégal une sage-femme pour 2.684 femmes en âge de donner naissance. "Nous sommes loin du ratio idéal, qui est d’une sage-femme pour 300 femmes", a signalé Awa Marie Coll Seck.
Les députés ont aussi interpellé Mme Seck sur l’exercice sans autorisation des métiers de sage-femme et de maïeuticiens dans les établissements de santé privés.
L’exercice illégal de ces métiers peut être puni d’une amende pouvant varier entre 100 mille et un million de francs CFA.
PAR FODÉ MANGA DE SENEPLUS
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L'ÉTAT NE DOIT PAS FLÉCHIR
EXCLUSIF SENEPLUS - Souveraineté nationale, faiblesse de nos dirigeants, Fadel Barro s’interroge sur la décision de l'État de fermer Yavuz-Selim
Fadel Barro, membre du mouvement Y'en à marre est venu apporter son soutien aux dirigeants de l'ecole Yavuz Selim menacée de fermeture suite à l'obrogation du décret numéro 2686/MINT/DAGAT/DEL/AS du 16 avril 1998 portant autorisation d'une association étrangère dénomée BESKENT EGITIM, une association turque pour le developpement et la solidarité entre les peuples. Voir la Vidéo.
LA LISTE DES LAURÉATS DES TROPHÉES DU FOOT AFRICAIN
Joueur africain de l'année évoluant en Afrique: Denis Onyango (OUG/Mamelodi Sundowns) - Joueuse africaine de l'année: Asisat Oshoala (NGR/Arsenal dames)
Abuja, 5 jan 2017 (AFP) - Liste des lauréats des trophées 2016 décernés par la Confédération africaine de football, jeudi soir, à Abuja:
. Joueur africain de l'année: Riyad Mahrez (ALG/Leicester City)
. Joueur africain de l'année évoluant en Afrique: Denis Onyango (OUG/Mamelodi Sundowns)
. Joueuse africaine de l'année: Asisat Oshoala (NGR/Arsenal dames)
. Le joueur le plus prometteur de l'année: Kelechi Iheanacho (NGR/Manchester City)
. Entraîneur de l'année: Pitso Mosimane (Mamelodi Sundowns/RSA)
. Club de l'année: Mamelodi Sundowns (RSA)
. Sélection nationale de l'année: Ouganda
. Sélection féminine de l'année: Nigeria
. Arbitre de l'année: Bakary Papa Gassama (GAM)
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MULTIPLE PHOTOS
LES MILLE ET UNE FACETTES DE MAYA ANGELU
Traumatisée par l’extrême violence de l’Amérique raciste, c’est en l’art que Maya trouve refuge. Elle est tour à tour écrivain, poète, journaliste, cuisinière conductrice , prostituée, actrice, productrice, réalisatrice, chanteuse, danseuse...
Ecrivain et poète dans l’âme, Maya Angelou qui incarne avec d’autres la lutte pour les droits civiques aux Etats-Unis a, avant de connaitre la notoriété et d’atteindre la gloire connu de multiples vies.
Traumatisée par l’extrême violence de l’Amérique raciste, c’est en l’art et l’art dans toute sa vastitude que Maya Aneglou trouve refuge. Elle est tour à tour écrivain, journaliste, cuisinière conductrice de tramway, prostituée, actrice, productrice, réalisatrice, chanteuse, danseuse professeur de poésie. Une artiste compète. Qui a élevé l'Amérique par sa plume, par le verbe.
A sa mort en 2014, Michèle Obama lui rendant un hommage dû à son rang, avait dit que c’est grâce à une écrivaine noire, qu’il y a eu un couple noir à la Maison Blanche. En tout cas, cette icône noire américaine a une présence particulière chez les Obama à tel enseigne qu’une sœur d’Obama porte le nom de Maya.
Celle qui avait battu campagne pour Barack est tantôt qualifiée de Victor Hugo national pour sa plume, ou Nelson Mandela américain pour son combat pour les droits des Noirs. Si Maya porte tous ces glorieux noms c’est qu’elle le mérite bien. Compagnon de lutte de Martin Luther King et de Malcom X, France2 nous dresse le portrait en images de cette femme drôle et digne à qui beaucoup de chanteurs pop et rap voue un culte particulier.
PAR OUMOU WANE
MACKY ET SES COURTISANS
I est de notoriété publique qu'il est sensible à la flatterie, il se rendra compte au lendemain des législatives, qu'il a été berné dans tous les sens
Macky Sall, dans son élan effréné d’un autre âge et cette obsession qui l’habite à se revisser sur son trône dont il a pris goût et du haut duquel on le fait toiser le petit peuple, me fait penser à mes lectures de jeunesse et me rappelle un certain Ubu Roi. Quand le Président envoie un SMS ou tapote sur son Samsung, son service de sécurité sur les dents vous ceinture et vous agresse littéralement… Sciemment entouré de cerbères agressifs, il semblerait que sa vie en dépende. Mais, c’est de coutume, vous dis-je, puisque le Roi écrit un message ! Non mais allô quoi ?!
D’ailleurs le Roi a organisé sa rupture !
Non, disons qu’il a été roulé, pour mieux le couper et l’isoler de ce qui le réveille et mettrait à nu les intérêts des organisateurs de son royaume, ou devrait-on dire de son asile ! Pauvre Président de la farce !
Ce faisant, puisque doté d’une seule oreille il n’est en mesure de se rebiffer. Il s’ostracise méthodiquement de son peuple auquel il sérine à longueur de journée qu’il s’occupe de questions physiques. Il en délaisse donc les états d’âme, ceux-ci juste bon pour les orties, et soigne les maux par des maux ! Il a en presque oublié que surplomber n’est pas forcément dominer. On en regretterait presque Napoléon, qui pourrait lui enseigner bien des choses en la matière !
Comme tous les éditorialistes équidistants et sincères ou cherchant à l’être, je ne me suis pas forcément sentie obligée de commenter à chaud l’actualité de son Altesse sur son séjour à Paris surtout lorsque celle-ci a glorifié la niaiserie qui en a occulté les aspects importants.
La fierté de le voir à ces cérémonies, m’a tellement emplie de satisfaction et de joie et le peuple avec moi que j’en ai minoré les couacs !
Cependant, il serait bien difficile d’ignorer ce qui s’est réellement passé à Paris et a provoqué notre ire, enfin de ce que nous en avons vu car apparemment nous n’aurions pas tout vu !
« Oui, et nous éblouirons nos compatriotes des récits de nos aventures merveilleuses »
Acte V, Scène IV, Ubu Roi
Le voyage de Son Altesse à Paris, dont le folklore a levé les doutes subsistants sur les paradoxes notés chez notre sujet nous a empli de méfiance et d’incertitudes sur celui que nous pensions avoir élu sur le thème de la rupture !
A savoir ce coté austère et retenu qui n’a rien à voir avec toute cette saga, devenue une tendance récurrente chez lui et finit de nous donner des haut-le-cœur tant cela jure avec ce que nous sommes et vivons, nous Sénégalais.
Ce que notre Président fut, ou semble avoir été, est finalement devenu !
Tous les espoirs attendus de ce voyage ont fait pschitt, et les français ne sont pas à blâmer! Ils vendent leurs sauces et ont trouvé acheteur en nous! C’est la dure loi du marché !
Notre propension aux excès et nos négociateurs en amont des contrats de l’Etat, sont les seuls à blâmer à moins que notre Président, qui signe pour notre peuple, leur ait forcé la main pour des raisons d’Etat ou pour plaire aux maitres. Faites votre choix !
L’un dans l’autre, c’est de coutume, le self-interest est inscrit dans nos ADN et nos intérêts basiques prévalent toujours sur notre patriotisme, pauvres de nous !
La pauvreté de la communication de l’Etat sur les décisions prises pour notre “bien-être” a encore transformé en consternation un moment de fierté en cul-de-sac de colère notre frustration.
Ce bal de Zoo negro à Paris a fini de ternir un moment civilisé et digne en zoo negro du fait de nos comportements grégaires depuis l’aéroport et qui se sont propagés jusque dans les halls d’hôtels !
Heureusement, le peuple français n’a pas tout vu. Nous, binationaux, avons tendance à oublier car nous sommes que trop habitués à ces meurtrissures épisodiques. Contusions infligées par nos propres dirigeants avec leurs hordes hétéroclites de griots en smoking, de DG grivois qui se paient des voyages aux frais du Comte, de copains et coquins qui touchent des dividendes pour on ne sait quels services rendus, et de certains ministres et ministrons qui devraient être sur le terrain mais encombrent ces voyages et gênent les véritables ministres en charge.
Si le citoyen lambda sénégalais n’a pas compris grand-chose à ce spectacle sordide, espérons que les apparences soient sauves, et cela n’est même pas sûr!
Les citoyens en ont néanmoins souffert de long en large et en travers de ce remake du grand théâtre à Dakar où il ne manquait que Kiné Lam et les feux d’artifice de gros billets, parrainés par un tel ou une telle, accroupis devant nos deniers qui ne servent qu’à eux !
Les marchés de gré à gré, c’est pour eux ! Les appels d’offres, eux-mêmes sont régis par la loi du plus fort, ce n’est pas le meilleur qui gagne mais le plus introduit ! Tout cela serait déjà indigne du sultanat de Brunei !
Comment en est-on arrivé là ?
Le pouvoir, disons ! Celui qui rend fou. “Combat des voraces contre les coriaces, mais les voraces ont complètement mangé et dévoré les coriaces”
Acte V, Scène 1, Ubu Roi
Nos géants ne se réveillent que lorsque leur trône est affaissé et qu’ils sont les derniers à s’en rendre compte.
Diouf a cru en sa victoire jusqu’à la veille. Wade a été déboulonné sous péridurale. Et Macky Sall, trompé qu’il est puisqu’il n’y voit plus rien est en passe de connaître le même sort. Surtout lorsque qu’il est de notoriété publique que l’on est sensible à la flatterie, il se rendra compte au lendemain des législatives, qu'il a été berné dans tous les sens.
“Mais c’est égal, je pars en guerre et je tuerai tout le monde. Gare à qui ne marchera pas droit”
Scène 1, Acte 3, Ubu Roi
Mais comme me l’a enseigné la lecture d’Alfred Jarry, gare à l’excès de confiance.
Oumou Wane est la présidente d'Africa 7
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À TOUTE VITESSE EN 2017
VIDÉO - Baisse du prix de l'électricité - Mise en chantier de tout le pays - Les plus grands travaux du Sénégal indépendant - L'INTÉGRALITÉ DU DISCOURS À LA NATION DE MACKY SALL
Le président de la République Macky Sall a annoncé une baisse de 10% sur le prix de l’électricité, à compter du premier bimestre de 2017, ce qui devrait représenter un gain de 30 milliards de francs CFA en faveur des consommateurs. "(...) j’ai le plaisir de vous annoncer une baisse de 10% sur le prix de l’électricité, à compter du premier bimestre 2017, dont les modalités seront fixées par la Commission de Régulation du Secteur de l’Electricité’’, a-t-il dit dans son message de nouvel an.
Evoquant les acquis notés dans le secteur de l’énergie, le chef de l’Etat a indiqué que "cette baisse représentera un gain de 30 milliards en faveur des consommateurs".
"Mieux, a poursuivi le président Sall, grâce à nos récentes découvertes de gaz et de pétrole, de nouvelles opportunités s’offrent à notre pays d’assurer son indépendance énergétique".
Il a déclaré que l’exploitation prochaine de ces importantes ressources ’’exige, dès à présent, une préparation sérieuse, méthodique, et sereine", soulignant à cet effet la mise en place d’un Comité d’Orientation stratégique du pétrole et du gaz, le COS-PETROGAZ.
Cette instance multisectorielle ’’est chargée d’assister le président de la République et le gouvernement dans la définition des meilleures stratégies pour favoriser l’exploitation transparente et optimale de nos ressources pétrolières et gazières, au bénéfice des générations actuelles et futures", a t-il rappelé.
Macky Sall dit aussi avoir décidé de créer un Institut national du Pétrole et du Gaz pour doter le Sénégal ’’des meilleures expertises dans les différents métiers du pétrole et du gaz’’.
"Dans le secteur de l’énergie, autre pilier du PSE, nos efforts de redressement portent leurs fruits. Grâce aux mesures vigoureuses d’assainissement dans la gestion, la SENELEC qui accusait des pertes cumulées de plusieurs milliards, affiche un exercice bénéficiaire pour la troisième fois consécutive depuis 2014", a-t-il dit.
Le président Sall a fait part d’une "nette amélioration" dans la fourniture de l’électricité, en signalant de "912 heures en 2011, le temps moyen annuel de coupure a été réduit à 73 heures en 2016".
Il a ajouté que la SENELEC a mis en service 270 MW additionnels, en 2016 , soit plus de la moitié de ses capacités cumulées en 2015, qui étaient de 510 MW.
Selon lui, ces acquis ont permis d’améliorer considérablement la qualité du service et de donner à des milliers de Sénégalais l’accès à l’électricité.
"Ces efforts seront consolidés. Après la mise en service des centrales solaires de Bokhol et Malicounda, six autres projets d’énergie solaire et éolienne seront achevés d’ici 2018, confortant ainsi notre politique de mix énergétique", a promis le chef de l’Etat.
SenePlus.com publie ci-dessous l'intégralité du discours à la nation du président Sall.
Mes chers compatriotes,
A l'occasion du nouvel an, je suis heureux de m'adresser à vous pour vous présenter mes vœux.
Ce soir, j'ai d'abord une pensée affectueuse pour tous ceux et celles qui, souffrant des aléas de la vie, sont démunis et rêvent d'un monde meilleur.
Nous avons à leur égard un devoir de solidarité et de partage. Je prie avec vous pour nos chers disparus et adresse mes souhaits ardents de prompt rétablissement aux malades parmi nous.
Je me réjouis de nos acquis dans la quête d'une paix durable en région naturelle de Casamance. Cette dynamique positive sera résolument confortée par la mise en œuvre intégrale des politiques et mesures d'accompagnement en cours d'exécution.
Je salue nos compatriotes de la diaspora. Je leur redis notre appréciation pour la contribution précieuse qu'ils apportent à nos efforts de développement et de solidarité nationale.
Je renouvelle mes chaleureuses félicitations à notre équipe nationale de football de plage, championne d'Afrique en titre. Puisse son exemple inspirer les Lions, que j'encourage vivement sur la route de la CAN 2017.
Mes chers compatriotes,
L'année 2016 s'achève dans une conjoncture mondiale difficile. Des économies stagnent. D'autres sont en récession. Malgré tout, notre pays continue d'améliorer ses performances économiques. Nos agrégats macro-économiques sont maîtrisés. L'inflation est maintenue à un niveau faible de moins d'un pour cent et nos relations avec nos partenaires demeurent solides et confiantes. Et avec 6,6%, le taux de croissance de notre pays reste parmi les plus élevés d'Afrique.
Le Plan Sénégal Emergent (PSE), qui termine sa deuxième année de mise en œuvre, se poursuit sans relâche.
A ce titre, j'ai inauguré des projets d'infrastructures majeurs, notamment :
- l'autoroute Diamniadio-AIBD-Sindia ;
- l'échangeur de l'Emergence ;
- la 3ème section de la Voie de Dégagement Nord ;
- et la route des Grandes Niayes, Rufisque-Bayakh-Notto-Diogo-Lompoul.
D'autres projets seront lancés prochainement, dont les routes :
- Sédhiou-Marssassoum ;
- Kédougou-Salémata ;
- Dabo-Médina Yoro Foulah ;
- Bambey-Baba Garage ;
- et la dorsale de l'île à morphile.
A ces chantiers s'ajoutent la construction du pont de Foundiougne et la réhabilitation des Routes Nationales n°1, Tambacounda- Bakel; n°2, Ndioum-Ourossogui-Kanel-Bakel; et n°7, Dialocoto-Mako.
De plus, j'ai lancé ce 14 décembre le projet de Train Express Régional (TER). C'est le plus grand projet du Sénégal indépendant. Près de 10 000 personnes travailleront sur le chantier. Au total, 15 trains d'une capacité de transport de 115 000 passagers par jour, desserviront la ligne, en raison d'un départ toutes les 15 minutes.
En utilisant les technologies les plus avancées, le TER qui sera mis service en janvier 2019 va révolutionner le système de transport public de masse de notre pays en alliant le confort, la sécurité et la ponctualité.
Nous poursuivons, en même temps, l'amélioration du transport routier, avec la mise en place prochaine, par Dakar Dem Dikk, de lignes devant desservir Tivaouane, Mbour, Touba, Saint-Louis, Podor, Matam, Fatick, Kaolack, Tambacounda, Ziguinchor et Kolda à partir de Dakar.
Mais je suis au regret de constater avec vous le nombre trop élevé d'accidents mortels sur nos routes, par la négligence des uns et l'imprudence des autres. Nous ne pouvons pas nous résigner à cette fatalité.
C'est pourquoi j'ai donné des instructions fermes pour un contrôle technique plus rigoureux des véhicules et une veille stricte sur le respect du code de la route.
Dans le secteur de l'énergie, autre pilier du PSE, nos efforts de redressement portent leurs fruits. Grâce aux mesures vigoureuses d'assainissement dans la gestion, la SENELEC qui accusait des pertes cumulées de plusieurs milliards, affiche un exercice bénéficiaire pour la troisième fois consécutive depuis 2014.
La fourniture d'électricité connait une nette amélioration. Ainsi, de 912 heures en 2011, le temps moyen annuel de coupure a été réduit à 73 heures en 2016
Rien que pour l'année 2016, la SENELEC a mis en service 270 MW additionnels, soit plus de la moitié de ses capacités cumulées en 2015, qui étaient de 510 MW. Voilà ce qui nous a permis d'améliorer considérablement la qualité du service et de donner à des milliers de Sénégalais l'accès à l'électricité.
Ces efforts seront consolidés. Après la mise en service des centrales solaires de Bokhol et Malicounda, six autres projets d'énergie solaire et éolienne seront achevés d'ici 2018, confortant ainsi notre politique de mix énergétique.
Avec tous ces acquis, mes Chers Compatriotes, j'ai le plaisir de vous annoncer une baisse de 10% sur le prix de l'électricité, à compter du premier bimestre 2017, dont les modalités seront fixées par la Commission de Régulation du Secteur de l'Electricité. Cette baisse représentera un gain de 30 milliards en faveur des consommateurs.
Mieux, grâce à nos récentes découvertes de gaz et de pétrole, de nouvelles opportunités s'offrent à notre pays d'assurer son indépendance énergétique.
L'exploitation prochaine de ces importantes ressources exige, dès à présent, une préparation sérieuse, méthodique, et sereine. A cet effet, j'ai mis en place un Comité d'Orientation Stratégique du Pétrole et du Gaz, le COS-PETROGAZ.
Cette instance multisectorielle est chargée d'assister le Président de la République et le Gouvernement dans la définition des meilleures stratégies pour favoriser l'exploitation transparente et optimale de nos ressources pétrolières et gazières, au bénéfice des générations actuelles et futures. J'ai aussi décidé de créer un Institut National du Pétrole et du Gaz pour doter notre pays des meilleures expertises dans les différents métiers du pétrole et du gaz.
Ce soir, mes chers compatriotes, je suis également heureux de vous annoncer les progrès significatifs dans notre quête de l'autosuffisance alimentaire.
Pour la présente campagne, pratiquement toutes les productions sont en hausse.
La récolte du riz a progressé, avec 950 779 tonnes ; un niveau jamais atteint. Au total, la production céréalière s'élève à 2 247 094 tonnes, et la production horticole cumule à 1 206 810 tonnes, dont 91 000 exportées; une performance sans précédent.
En définitive, seule la récolte d'arachides a accusé un très léger recul, avec 997 593 tonnes, contre 1 050 042 tonnes en 2015. En soutien aux producteurs, le prix du kilogramme d'arachides a été relevé de 200 à 210 francs.
Si notre agriculture a amélioré ses résultats malgré une pluviométrie moyenne à déficitaire, c'est parce que nous avons consenti des investissements substantiels sur les autres facteurs de production, avec une meilleure sélection des semences et une mécanisation progressive.
En effet, sur les trois dernières années, le parc mécanique agricole a été renforcé de 850 tracteurs et de plus de 60 000 autres équipements, notamment des moissonneuses-batteuses, décortiqueuses et semoirs.
L'élevage et la pêche, parce qu'ils constituent, avec l'agriculture, les sources nourricières de notre pays, restent aussi au cœur de mes priorités. C'est tout le sens de la 3e édition de la Journée de l'élevage sous le thème « Enjeux et défis d'un financement optimal pour l'émergence du sous-secteur de l'élevage ».
En conformité avec les recommandations de cette édition, le gouvernement mobilisera 31 milliards de FCFA à travers deux projets d'appui au pastoralisme dont l'un est déjà en cours d'exécution. Une attention soutenue sera accordée à la lutte contre le vol de bétail, y compris par le renforcement substantiel des peines prévues à cet effet.
Comme je l'avais annoncé à la même occasion l'année dernière, la modernisation du secteur de la pêche et de l'économie maritime s'est poursuivie.
Ainsi, la construction des quais de débarquement modernes de Yoff, Ngaparou et Pointe Sarène de même que l'aménagement d'aires de traitement et de transformation des produits de la pêche à Bargny, Fass Boye et Gooxu Mbathe sont terminés. Les travaux sont en cours pour les quais de Soumbédioune, Goudomp, Bargny et Potou, ainsi que pour les aires de traitement et de transformation des produits de la pêche de Penthium Sénégal à Thiaroye, de Mbao, Ndeppé-Rufisque et Kafountine.
Pour la sécurité des acteurs de la pêche artisanale, le stock des gilets de sauvetage a été reconstitué à hauteur de 20 000 unités.
J'ai également le plaisir d'annoncer que la vocation maritime de notre pays sera considérablement renforcée avec le lancement prochain de deux projets de grande envergure : le port à conteneurs de Ndayane et le port minéralier et vraquier de Bargny Sendou.
Avec ces deux infrastructures de classe mondiale, de nouvelles activités maritimes se feront jour et notre pays confortera son standing d'hub maritime et logistique international.
S'agissant du secteur vital de l'hydraulique, 2017 verra le démarrage du chantier de la 3e usine de Keur Momar Sarr. Les études techniques du projet d'unité de dessalement de l'eau de mer aux Mamelles et de renouvellement de 460 km de conduites d'eau à Dakar seront aussi achevées.
A terme, les besoins en eau potable pour Dakar, Diamniadio et la petite côte seront sécurisés pour 20 ans.
J'accorde la même priorité à l'hydraulique rurale, dont le programme de 300 forages, démarré en 2013, est en cours d'exécution ; 210 forages et 13 stations de pompage étant réalisés, et 45 localités principales desservies en 2016.
Au total, ces réalisations ont permis à 630 000 personnes d'avoir accès à l'eau potable.
Mais, des zones entières de notre pays, comme oubliées depuis des années du processus de développement, restent dépourvues du minimum de services publics.
A l'occasion de mes visites à l'intérieur du pays, je vois encore des villages entiers isolés du reste du pays, sans accès à l'eau et à l'électricité.
Je vois le quotidien pénible des femmes de tous âges, endurant toutes sortes de corvées insupportables.
Je trouve injuste qu'au 21e siècle, nos mères, nos épouses, nos sœurs et nos filles continuent d'exécuter des tâches d'un autre âge.
J'ai à cœur de réparer les grandes injustices qui pénalisent des millions de sénégalaises et de sénégalais. C'est pourquoi j'ai inscrit l'équité territoriale et le développement solidaire et inclusif au cœur des priorités du PSE ; parce que je veux un Sénégal de tous, et un Sénégal pour tous.
Et c'est justement la finalité du Programme d'Urgence de Développement Communautaire (PUDC) que j'ai lancé en juillet 2014 avec quatre composantes : eau, électricité, pistes de désenclavement et équipements pour alléger la pénibilité des travaux des femmes.
Après deux années de mise en œuvre, les résultats du PUDC sont plus que satisfaisants. Des centaines de villages ont été sortis de l'obscurité et du désenclavement, et ont pu avoir accès à l'eau et aux équipements pour l'allégement des travaux des femmes ; à l'image de Bambadinka, de Tessékéré, de Loumbol Samba Abdoul, de Ya Moussa et de Goundiaye, entre autres localités ayant bénéficié du PUDC.
Sur le volet hydraulique du PUDC, nous avons acquis un financement additionnel de 60 milliards de FCFA pour démarrer, dès le 1er trimestre de 2017, des travaux de construction et de réhabilitation de 251 forages.
Un nouveau lot de 1000 moulins et 1000 décortiqueuses sera également disponible pour une distribution immédiate.
Je suis très encouragé par les témoignages me parvenant directement des populations bénéficiaires du PUDC ; comme celui du Maire de la commune de Djinani, qui renseigne, après l'édification de la piste Djinani-Madina Wandifa, que le trajet qui durait de 3 à 4 heures entre ces deux localités distantes de 23 kilomètres seulement, se fait désormais en 25 minutes.
Le même écho nous est venu du Maire de la commune de Dindéfélo, qui, suite à l'installation du forage de Ya Moussa, a eu raison de dire que le PUDC est un programme de justice sociale qui met les Sénégalais sur un pied d'égalité.
Au regard de ces résultats probants, j'ai demandé au Gouvernement d'initier sans tarder la 2e phase du PUDC pour 2017-2019.
En même temps, nous poursuivrons la modernisation des cités religieuses, ainsi que la mise en œuvre du Programme d'urgence pour la Modernisation des Axes frontaliers (PUMA) et du Programme de Modernisation des Villes du Sénégal (PROMO-VILLES), déjà en cours à Dakar, Kaolack, Diourbel et Gossas.
Mes chers compatriotes,
L'école et l'Université continuent de retenir toute mon attention.
Dans un monde où le savoir et le savoir-faire déterminent le progrès des Nations, j'estime, en effet, qu'aucun investissement n'est de trop pour l'éducation et la formation.
Ainsi, pour l'année 2016, 9 547 professeurs et maîtres contractuels ont été mis en solde et plus de 21 milliards payés à titre de rappel au corps enseignant, toutes catégories confondues.
Nous avons investi plus de 89 milliards pour l'extension de la carte scolaire, les équipements et l'amélioration des conditions de travail en milieu scolaire.
Le programme de résorption des abris provisoires sera étendu à 2714 établissements en 2017, pour 6600 classes à remplacer.
Pour des campus universitaires plus accueillants, le programme de 30 000 lits pour le logement des étudiants, qui a déjà démarré à Dakar et Saint-Louis, sera poursuivi, en même temps que la construction de nouveaux restaurants.
Avec l'adoption de la loi sur les universités publiques et celle portant sur la réforme des titres et grades, nous avons créé le cadre pour une meilleure gouvernance de l'Enseignement supérieur.
Au total, l'investissement consacré à l'enseignement supérieur sur la seule période 2015-2017 mobilisera 302 milliards de FCFA.
Au regard de tous nos efforts, nous devons aussi réfléchir sur la qualité de notre système éducatif, sur ses performances et son adéquation aux besoins du marché de l'emploi.
Des mutations s'imposent, si nous voulons que notre système reste au contact du progrès.
En plus du renforcement du quantum horaire des filières scientifiques et techniques, j'ai donc fixé au gouvernement l'objectif d'orienter au moins 30% des élèves issus du cycle fondamental vers la formation professionnelle et technique.
A cet effet, 25 nouveaux centres de formation seront construits à partir de 2017, en plus du Pôle des métiers de Diamniadio et des lycées professionnels de Sandiara et de Fatick en cours de réalisation.
Plus que l'acquisition de connaissances théoriques, c'est en développant davantage une formation qualifiante aux métiers et aux activités génératrices de revenus que nous lutterons plus efficacement contre le chômage.
Le Programme des Domaines agricoles communautaires (PRODAC) s'inscrit dans cette nouvelle dynamique. A ce jour, il a permis de créer plus de 11 000 emplois, de former 8 570 jeunes et de soutenir 533 jeunes entrepreneurs agricoles déjà actifs.
Pour l'année 2016, le PRODAC s'est renforcé de 7 nouveaux Domaines, à Dodji, Boulel, Fafacourou, Notto Diobass, Niombato, Matam et Sangalkam.
Dans le domaine de la santé et de l'action sociale, nos efforts porteront en 2017 sur :
- la construction de 4 nouveaux hôpitaux, à Touba, Kaffrine, Sédhiou et Kédougou ;
- l'acquisition de 195 ambulances médicalisées ;
- le renforcement du système d'approvisionnement en médicaments grâce à l'initiative « Yeksinaa », qui facilitera la distribution de médicaments et produits essentiels aux zones isolées ;
- enfin, le recrutement de 1 000 agents dans le secteur de la santé.
Mes chers compatriotes,
Ces derniers mois, nous avons tous été émus par une série d'agressions d'une rare violence contre d'innocentes victimes.
L'Etat ne cédera pas devant de tels actes inhumains qui n'ont pas de place dans notre société.
Les pouvoirs publics continueront de veiller sur la sécurité des personnes et des biens.
Pour l'année 2017, 10 nouveaux postes de police frontaliers seront créés, 1769 agents de Police et 1416 agents de sapeurs-pompiers tous grades confondus seront recrutés.
De plus, j'ai demandé au gouvernement de travailler au durcissement des peines prévues pour certaines catégories de crimes et délits graves.
J'appelle aussi à une introspection individuelle et collective, pour que tous, ensemble, nous revenions à la sagesse des anciens, par la revitalisation des valeurs éthiques et morales comme fondement de la vie en société.
Ce soir, mes chers compatriotes, en votre nom et au mien propre, je voudrais aussi réitérer notre soutien et notre solidarité à nos frères et sœurs de la Gambie, pour une transmission pacifique du pouvoir, conformément au choix qu'ils ont librement exprimé à l'élection présidentielle du 1er décembre 2016 ; choix reconnu par la CEDEAO, l'Afrique, la Oummah islamique et les Nations Unies.
Sur ce dossier et sur d'autres, notre diplomatie, dont je me réjouis du dynamisme, continuera d'œuvrer sans relâche, y compris dans le cadre de son mandat au Conseil de Sécurité, à la promotion des idéaux de paix, de démocratie, de justice et de fraternité humaine.
Parce qu'ils font la force et la raison d'être de la Nation sénégalaise, ces idéaux nous engagent à nous rassembler par-dessus nos différences, et à être unis et solidaires, dans le respect de nos diversités.
Pour ma part, je continuerai d'y consacrer tous mes efforts, en restant dans le temps utile pour notre pays, je veux dire le temps de l'action.
Mes chers compatriotes, à tous et à toutes, je renouvelle mes sentiments d'affection et de fraternité. Je vous adresse mes vœux les meilleurs, pour une année de paix, de bonne santé et de réussite, dans un Sénégal uni et prospère. Bonsoir et Deweneti !
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BILAN DE L'ANNÉE 2016
Les élections en Afrique, le terrorisme, la montée des droites extrêmes et du populisme en Europe et aux USA, la disparition de grandes figures du monde politique et culturel - René Lake est l'invité de l'émission de télévision Washington Forum
Bilan de l'année 2016. Les élections en Afrique, le terrorisme, la montée des droites extrêmes et du populisme en Europe et aux USA, la disparition de grandes figures du monde politique et culturel, de Fidel Castro au sculpteur sénégalais Ousmane Sow, en passant par la grande vedette de la chanson africaine Papa Wemba...
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Interdiction aux femmes de conduire et de voyager seules, soumission à la tutelle d'un homme y compris un mineur de 12 ans, mixité sociale interdite.
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