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27 novembre 2024
Femmes
TEXTE COLLECTIF
LIBÉREZ PAPE ALÉ NIANG
Nous signataires exigeons la libération immédiate de Pape Alé Niang et prenons position afin que la liberté de la presse, et toutes les libertés plus généralement, soient préservées, en ces temps troubles pour la démocratie
À l’heure où la liberté de la presse consubstantielle à la liberté d’expression est malmenée au Sénégal, nous signataires disons non. Non, à une démocratie dépouillée de sa substance.
Le droit du public à l’information ne doit pas obéir à l’agenda politique. Il ne doit souffrir d'aucune entrave. Le journaliste a le devoir d’informer sur tout sujet d’intérêt public.
C’est malheureusement cette mission qui vaut à Pape Alé Niang d’être incarcéré depuis le 6 novembre 2022 pour des accusations de "divulgation d’informations non rendues publiques par l’autorité compétente de nature à nuire à la défense nationale", "recel de documents administratifs et militaires" et "diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques". Autant d’artifices destinés à maquiller les faits, à la manière des démocraties d’apparat.
Nous signataires exigeons la libération immédiate de Pape Alé Niang et prenons position afin que la liberté de la presse, et toutes les libertés plus généralement, soient préservées, en ces temps troubles pour la démocratie.
Ci-dessous, la liste des premiers signataires par ordre chronologique. Vous pouvez signer cette pétition, en rajoutant votre nom et votre affiliation dans la fenêtre des commentaires.
René Lake, journaliste, administrateur de SenePlus.com
Fatou Sow, sociologue, CNRS
Abdou Salam Fall, sociologue, directeur de recherches des universités
Boubacar Boris Diop, écrivain
Edwy Plenel, journaliste, administrateur de Mediapart, Paris
Felwine Sarr, universitaire et écrivain
Koulsy Lamko, écrivain, poète et universitaire, Mexique
Mamadou Alpha Diallo, anthropologue, Universidade Federal de Integração Latino Américana, Brésil
Mohamed Mbougar Sarr, écrivain, romancier, prix Goncourt 2021, Paris
Alioune Tine, administrateur d’Africajom, ancien directeur régional Amnesty International
Amzat Boukari-Yabara, historien et écrivain, président Ligue Panafricaine
Chantal Ismé, universitaire, Maison d’Haiti à Montréal
Youssoupha Mbargan Guissé, philosophe, sociologue et chercheur à l’IPS
Mirielle Fanon Mendès-France, juriste, co-chair Fondation Frantz Fanon, Paris
Elgas, sociologue, journaliste, écrivain et enseignant, Paris
Saphie Ly, journaliste, directrice de Nexus Groupe
Jean-Pierre Karegeye, universitaire, chercheur Interdisciplinary Genocide Studies Center, Boston
Christine Holzbauer, journaliste, reporter, spécialiste de l’Afrique, Paris
Mamadou Mbodji, psychologue
Francis Kpatindé, journaliste, enseignant à Sciences Po Paris
Aziz Salmone Fall, politologue et universitaire
Oumou Wane, éditorialiste, présidente de la chaine de télévision Africa 7, Rome
Mamoudou Wane, journaliste, directeur de publication du quotidien L'Enquête
Emmanuel Desfourneaux, juriste, politologue, directeur de l’Institut Afro-européen
Marilyn Sephocle, professeur de langues à Howard University, Washington
Bah Ould Saleck, journaliste, éditeur de presse, Mauritanie
Michel Lobé Ewane, journaliste, administrateur, Joseph Sassoon Group, Cameroun
Babacar Buuba Diop, historien, universitaire, chercheur en gouvernance sociale
Pierre Sané, administrateur Imagine Africa Institute, ancien SG d’Amnesty International
Ben Diogaye Beye, scénariste, réalisateur et cinéaste
Maty Ndiaye Sy, coach en développement organisationnel, Institut des études avancées, Saint-Louis
Mahamadou Lamine Sagna, sociologue, universitaire, Worcester Polytechnic Institute, Massachusetts
Gwénola Possémé-Rageau, journaliste, experte en développement internationale, Paris
Thierno Gueye, Expert en droit international et en gestion des conflits
Marie Louise Eteki Otabla, écrivaine, essayiste et politologue, Cameroun
Baye Omar Gueye, journaliste, directeur de Sud FM
Ada Pouye, expert en développement international et urgence humanitaire
Jacques-Antoine Jean, journaliste, Radio Haïti Focus, Cambridge, Massachusetts
Mame Lika Sidibé, archiviste, journaliste, experte Paix et Sécurité
Ndongo Samba Sylla, économiste, chercheur et essayiste
Almamy Mamadou Wane, écrivain, essayiste et poète, Paris
Mamadou Ibra Kane, journaliste, directeur général d’E-Media
Alymana Bathily, sociologue des médias et écrivain
Abdoulaye Thiam, journaliste, rédacteur en chef de Sud Quotidien
Mamadou Ndoye, expert en Éducation, ancien ministre de l’Alphabétisation
Mohamed Ly, médecin à Grand Mbao, spécialiste de santé publique
Demba Ndiaye, journaliste, éditorialiste à SenePlus
Amadou Tidiane Wone, écrivain, ancien ministre de la Culture
Alassane Samba Diop, journaliste, directeur Iradio et Itv
Mamadou Mao Wane, sociologue, expert des questions de protection de l’enfant
Tidiane Kassé, journaliste, éditeur de presse et spécialiste des médias
Tidiane Sow, mathématicien et coach en communication politique
Henriette Niang Kandé, journaliste, Sud Quotidien
Ousseynou Beye, éditeur, éditorialiste et enseignant
Lamine Sène, linguiste, expert en transport maritime et assurances
Pape Touti Sow, consultant en politique et gestion d’entreprises
Doudou Andy Ngom, journaliste, administrateur de Xibaaru
Adam Ouologuem, journaliste, directrice Africa Society, Washington
Mamadou Diallo, historien, doctorant, Columbia University, New York
Mamadou Lamine Loum, économiste, ancien Premier ministre
Abdoulaye Elimane Kane, philosophe, écrivain, ancien ministre de la Culture
Fanny Pigeaud, journaliste, essayiste, Paris
Bacary Domingo Mané, journaliste, éditeur de presse
Serigne Saliou Guèye, enseignant, éditorialiste SenePlus, directeur de publication du quotidien Yoor-Yoor
Woury Diallo, inspecteur du Trésor, économiste
LE MINISTRE FATOU DIANE GUEYE MOBILISE A SUCCES LES FEMMES LEADERS POUR DIRE NON
L’affaire de la député Amy Ndiaye Gniby agressée au sein de l’hémicycle le 1er décembre a coïncidé avec la campagne des 16 jours d’Activisme contre les violences faites aux femmes.
Ce lundi 05 décembre 2022, le ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants a réussi à mobiliser des femmes leaders pour dire Non à la violence faite contre les femmes. Fatou Diané Guèye a indiqué que le Sénégal n’a pas le droit d’observer un recul sur ce combat contre les violences faites aux femmes et filles.
L’affaire de la député Amy Ndiaye Gniby agressée au sein de l’hémicycle le 1er décembre a coïncidé avec la campagne des 16 jours d’Activisme contre les violences faites aux femmes. Le ministre Fatou Diané Guèye n’a pas rapporté cette opportunité malheureuse pour mobiliser les leaders d’organisations de défenses des droits desfemmessur cette affaire Amy Ndiaye Gniby. La violence physique perpétrée sur l’honorable député Amy Ndiaye GNYBI au sein de l’hémicycle par deux de ces collègues de surcroît des hommes, le 1er décembre 2022 a suscité une réaction d’indignation au niveau national et international. en Le souvenir des précédents cas de violence comme celui de l’honorable député Mame Diarra FAM est resté vivace. La manifestation s’est déroulée ce lundi 5 décembre 2022 à partir de 15 h 30mn à la Place du Souvenir et a enregistré la participation de près d’un millier de femmes. Consciente de leurs aspirations partagées, les femmes sénégalaises de tout bord, ont exprimé leur solidarité agissante et condamné cette image qui porte un coup dur à notre cher pays conclut-elle avant de réitérer l’engagement du Chef de l’Etat Macky SALL à ne ménager aucun effort, pour la protection des femmes et la promotion de leurs droits.
A cet effet, les femmes leaders toute obédience (société civile, politique, secteur privé, universités etc.) et les réseaux de jeunes engagés dans le mouvement d’éradication de la violence ont décidé spontanément d’organiser une mobilisation en relation avec les services du Ministère de la Femme, de la Famille et de la protection des enfants pour un appel à l’éradication des violences faites aux femmes. La société civile représentée à travers le réseau siggil Jigeen par la voix de Safietou Diop, la synergie des organisations de la société civile dirigée par la très distinguée Penda Seck Diouf ont eu a rappelé le parcours élogieux du mouvement associatif féminin.
Maître Nafissatou Diop a salué l’initiative du Ministre de regrouper toutes les parties prenantes sans exclusive pour défendre la cause des femmes. Le Professeur Penda Mbow prenant la parole a donné un cours magistral à l’assistance sur le rôle et de la place de femme sénégalaise, les fondements historiques de la trajectoire de la nation sénégalaises qui a toujours capitalisé sur l’apport de la femme durant les moments de crises.
Marie Angélique Savané, une figure emblématique de l’intelligencia sénégalaise et africaine pionnière dans le combat pour la promotion féminine a axé son intervention sur la nécessité de ne pas céder à la peur et à l’autocensure face aux violences faites aux femmes. Le Professeur Ndioro Ndiaye est revenu sur les enjeux et responsabilités qu’appellent la situation que traverse notre pays. Selon elle, la République doit porter plainte contre les deux parlementaires qui ont agressé la député Amy Ndiaye Gniby.
Madame Fatou Diané Guèye ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants a saisi pour magnifier la forte mobilisation qui se déroule en pleine « Campagne des 16 jours d’activisme pour l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles et rendre hommage à toutes les femmes sénégalaises ». « Pourquoi sommes-nous là malgré tout le chemin parcouru par nos vaillantes aînées pour une reconnaissance des droits des femmes dans notre pays ? Pourquoi sommes-nous là, malgré les efforts consentis par les pouvoirs publics pour améliorer la condition féminine ? Pourquoi sommes-nous là, après la décision historique de Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République, Président en exercice de l’Union Africaine d’accueillir la 2ème Conférence du Continent sur la Masculinité Positive pour l’élimination des violences faites aux femmes et filles ? » s’est-elle interrogée. « Malgré les avancées significatives en faveur d’une meilleure condition féminine dans notre pays, subsistent encore des violations flagrantes des droits fondamentaux des femmes, sous diverses formes et dans une certaine mesure, des tentatives de remise en cause de nos acquis » a continué le ministre Fatou Diané Guèye. Elle n’a pas manqué de relever l’indignation et l’amertume des femmes sénégalaises, suite aux séries d’agressions sur nos sœurs et nos filles ces derniers jours surtout, durant la Campagne des 16 jours dont l’objectif est de mettre fin aux violences faites aux femmes. .
LES FEMMES FACE AUX DEFIS DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes - Depuis quelques jours, une campagne internationale de lutte contre les violences faites aux femmes est lancée, l’échelle planétaire.
Depuis quelques jours, une campagne internationale de lutte contre les violences faites aux femmes est lancée, l’échelle planétaire. En plus des violences physiques, économiques, morales, etc. les femmes sont confrontées à des difficultés passées sous silence. Au Sénégal, les effets des changements climatiques portent atteinte aux activités féminines, sans qu’une grande attention n’y soit accordée.
L a 27ème Conférence des parties à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 27) s’est clôturée le 18 novembre dernier à Sharm El-Cheikh, en Egypte. L’objectif reste le même : limiter le réchauffement global de la planète à 1,5°C. L’Afrique, continent le moins émetteur de gaz à effet de serre (4%), reste le plus touché par les impacts des changements climatiques. Alors que le président de la République Macky Sall, président en exercice de l’Union Africaine (UA) a rappelé l’urgence des soutenir la résilience africaine, les femmes ne sont pas très prises en compte dans les revendications.
Et pourtant au moment où il est célébré les «16 jours d’activisme» destinés à la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles (du 25 novembre au 10 décembre de chaque année, sur initiative des Nations Unies - ONU), il est établi, selon ONU-Femmes, que «les femmes et les filles sont confrontées à des obstacles plus importants pour s’adapter aux évolutions climatiques, à des répercussions économiques disproportionnées, à une augmentation des activités de soins et du travail domestique non rémunérées, et à un risque accru de violence en raison des effets cumulatifs de la crise. Ces inégalités entre les sexes profondément enracinées se sont aggravées après la COVID-19, ce qui signifie que davantage de femmes et de filles sont exposées aux risques climatiques, et disposent d’une capacité d’action amoindrie pour trouver des solutions». Au Sénégal, la situation n’est guère reluisante.
A en croire le responsable de la Cellule genre du ministère de l’Environnement et du Développement durable, Salimata Ba, «les femmes sont dans une situation très critique, à tous les niveaux. Même au niveau de l’autonomisation, elles ont beaucoup de problèmes». Le constat est, souligne-t-elle, que «leur principale source de revenus, c’est soit l’agriculture, la transformation ou le secteur informel. Et les impacts des changements climatiques touchent ces secteurs». Salimata Ba juge qu’en cas de catastrophe, comme les inondations dans les villes, «elles perdent généralement leurs investissement. Et là, elles ne sont pas prises en compte dans le dédommagement».
Autre réalité, au Sénégal, les femmes rurales ne contrôlent pas la terre et ne peuvent donc pas mener des activités durables. Or, «pour faire face aux effets des changements climatiques sur les activités agricoles, il faut des ouvrages techniques qui demandent du temps. Et comme elles ne sont pas propriétaires, c’est difficile pour elles d’accéder à ces innovations technologiques», déplore-t-elle. C’est pourquoi les politiques de résilience aux changements climatiques doivent prendre en compte les besoins des femmes. «Il faut que les politiques qu’on imagine dans le cadre des changements climatiques prennent en compte la spécificité des femmes, pour qu’il y ait beaucoup plus de justice.»
L’expert en Politique économique sensible au genre, Alioune Dione est aussi du même avis. «Les politiques doivent être conçues de manière à ne pas creuser les inégalités», dit-il. D’après toujours Alioune Dione, il y a une volonté politique, certes ; mais il faut que les impacts des changements climatiques soient appréhendés dans une perspective d’égalité entre hommes et femmes. A la COP 27, les organisations féminines, dans le Women Gender Constituency, ont critiqué le manque de prise en compte de leurs propositions, malgré toutes les expertes et négociatrices mobilisées, et l’absence de participation possible dans le groupe de travail de la Convention climat qui était chargé de discuter du bilan et des suites du plan d’action genre.
#FREEPAPEALÉ
À l’heure où la liberté de la presse consubstantielle à la liberté d’expression est malmenée au Sénégal, SenePlus s’élève pour dire non. Non, à une démocratie dépouillée de sa substance au profit de coteries diverses et variées
À l’heure où la liberté de la presse consubstantielle à la liberté d’expression est malmenée au Sénégal, SenePlus s’élève pour dire non. Non, à une démocratie dépouillée de sa substance au profit de coteries diverses et variées.
Le droit du public à l’information ne doit pas obéir à l’agenda politique. Il ne doit souffrir d'aucune entrave. Le journaliste a le devoir d’informer sur tout sujet d’intérêt public.
C’est malheureusement cette mission qui vaut à notre confrère Pape Alé Niang d’être incarcéré depuis le 6 novembre 2022 pour des accusations de «divulgation d’informations non rendues publiques par l’autorité compétente de nature à nuire à la défense nationale », « recel de documents administratifs et militaires » et « diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques ». Autant d’artifices destinés à maquiller les faits, à la manière des démocraties d’apparat.
SenePlus prend position afin que la liberté de la presse et toutes libertés plus généralement soient préservées, en ces temps troubles pour la démocratie.
PAR Oumou Wane
LA GIFLE DE TROP
Ce jeudi 1er décembre, le contrat social a été rompu au sein de notre Assemblée. Désormais, même les députés empruntent le fonctionnement des voyous et des délinquants. Le crime devient désormais possible jusque dans l’hémicycle
La honte ! C’est le mot qui me vient à l’esprit. Et le dégoût, le sentiment qui m’envahit devant ces images qui suscitent l'indignation aussi bien au Sénégal qu'à l'étranger. Une flèche de plus plantée dans la dignité des femmes.
Ce jeudi 1er décembre, le contrat social a été rompu au sein de notre Assemblée nationale. Désormais, même les députés empruntent le fonctionnement des voyous et des délinquants.
Hier, les membres de l’opposition Massata Samb et Mamadou Niang ont littéralement tabassé la députée de la majorité Amy Ndiaye Gniby, lors de l’examen du budget du ministère de la Justice et ces gestes aussi inattendus en ce lieu qu’ignobles et violents, constituent une violation des droits humains et posent un sérieux défi à notre démocratie.
De purs hommes ou des sous-hommes ? Non, un homme qui se respecte ne doit pas être capable de violences sur les femmes et il est urgent pour l’État de changer la loi et de mettre les femmes à l'abri de la violence politique, car la violence à l'égard des femmes dans un parlement entrave gravement leur capacité à s’acquitter du mandat pour lequel elles ont été élues.
Un pays est souvent à l’image de sa classe politique, et quel bien triste spectacle. De la violence verbale à la violence physique, il n’y a qu’un bras celui de Massata Samb, ou un pied, celui de Mamadou Niang. Le crime devient désormais possible jusque dans l’hémicycle.
Le pays va mal. Et le mal est profond. Qu’avons-nous appris ces dernières années ? De quels spectacles a-t-on été les témoins indésirables ? Dans notre pays coule un poison qui a un nom, la haine, comme un serpent dans nos âmes et nos veines, qui nous fait juge et en même temps nous condamne et fait de nous ses complices. On s’entend sans se comprendre et le seul sentiment qui compte finalement, c’est de haïr.
L’opposition a encore le culot de réclamer des excuses publiques à Amy Ndiaye Gniby à qui elle reproche de prétendus propos polémiques sur Serigne Moustapha Sy, guide moral des moustarchidines et président fondateur du Parti de l’Unité et du Rassemblement.
Mais n’est-ce pas plutôt au peuple d’exiger des excuses de la classe politique ? Car qu’en est-il de l’exemplarité de nos dirigeants et du modèle qu’ils sont sensés donner à nos enfants ? Ainsi quand nous ne sommes pas d’accord avec une femme, il faudrait la frapper. Ce comportement machiste et irresponsable continue de saper les droits des femmes à participer librement et équitablement à la société.
D’ordinaire, dans l’imaginaire collectif, les délinquants misogynes, sont des agresseurs plutôt pauvres et mal éduqués et non des députés ! Mais aujourd’hui, la vidéo de l'agression a été diffusée sur Internet et les réseaux sociaux, contribuant, en plus de la violence faite à une femme, à l'image catastrophique rendue de notre pays.
On ne sait pas encore quelles seront les conséquences de ce triste spectacle qu’ont offert des parlementaires sénégalais à la face du monde. C’est du flagrant délit qui ne doit pas rester impuni.
En attendant, on ne peut que constater que la violence contre les femmes en politique est un échec moral de notre société. Il me plairait cependant d’entendre toutes les femmes s’indigner, majorité ou opposition, associations ou leaders d’opinions car là ce n’est plus de la politique, c’est une agression contre une de nos sœurs.
Dieu merci, devant ces heures les plus sombres de l’histoire de notre Assemblée nationale, deuxième institution du Sénégal, je me réjouis que les femmes aient le droit de vote dans notre pays, sinon je me dis que l’avenir serait une tragédie.
VIDEO
JEUNES DE TOUTES LES CONDITIONS, FORMEZ-VOUS !
Diplômés, pas diplômés, peu diplômés, très diplômés, les compétences en numérique vous seront indispensables pour entrer dans le monde professionnel au cours de ce millénaire. C’est à cette fin que l’Université virtuelle du Sénégal a lancé Force N.
Il est presque impossible aujourd’hui de faire abstraction des aptitudes en numérique dans le monde professionnel quel que soit le secteur d'activités. A contrario, être agile dans le domaine des technologies de l'information et de la communication peut augmenter les chances d’employabilité et surtout d’auto-emploi. L’Université virtuelle du Sénégal l’a bien compris comme explique son chargée ce communication.
Dans un contexte où l'emploi se fait rare et que le chômage va en grandissant dans différents pays du continent, l'entrepreneuriat est vraisemblablement la solution. Et pour être réussir dans l’entrepreneuriat, la formation est indispensable pour les jeunes. C’est en ce sens que l’Université virtuelle du Sénégal (UVS) a conçu le programme «Formation ouverte pour le renforcement des compétence dans le numériques de FORCE N à l’intention des jeunes sénégalais, afin de les doter de différentes capacités
Lors de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat organisé récemment à Dakar par Jokkolabs, AfricaGlobe Tv a interviewé la chargé de communication du programme pour en savoir plus sur cette initiative. Qui est éligible à la Force N ? Combien de temps dure la formation ? Quelles sont les filière de formation ? Est-ce que c’est réellement gratuit ?
Réponse dans cette entrevue.
COMBAT POUR LA DIGNITÉ DES FEMMES
Elles préfèrent rester toutes les deux anonymes pour des raisons évidentes liées à leur volonté de se protéger et, surtout, de protéger leur famille.
Mbour, 30 nov (APS) - Elles préfèrent rester toutes les deux anonymes pour des raisons évidentes liées à leur volonté de se protéger et, surtout, de protéger leur famille.
Mmes Diop et Diallo, deux femmes au tempérament opposé, se retrouvent pourtant dans un combat commun contre le sida, les préjugés et la stigmatisation dont sont victimes les personnes atteintes de cette maladie.
Rien dans leur apparence ne laisse penser que ces deux dames sont malades ou même atteintes de sida, surtout pas leurs belles tuniques aux couleurs vives, qui respirent plutôt la vie et le bonheur.
Pourtant, Mmes Diallo et Diop sont passées par des situations pas évidentes, qui les emmènent à se battre sans merci pour le respect de la dignité humaine et des personnes vivant avec le VIH notamment, une maladie qu'elles combattent ‘’positivement’’ depuis une vingtaine d’années.
Mme Diop vit avec cette maladie depuis 1999. Depuis lors, elle se bat pour que les personnes vivant avec cette maladie acceptent leur sort et refusent de se laisser atteindre par les préjugés.
Mme Diallo, de son côté, prend son état de santé avec philosophie, une lucidité qui lui permet de partager son énergie positive avec d’autres patients atteints de la même maladie.
‘’Je suis atteinte de la maladie depuis vingt-quatre ans. Je vis la maladie de façon très positive. Je n'ai pas de problème comme vous me voyez’’, lance à son interlocuteur cette femme mariée et mère de quatre enfants, dont deux garçons.
Le calme avec lequel Mme Diallo parle de sa situation ne l’empêche pas de parler avec une relative gravité du choc qu’elle a eu lorsqu’on lui a annoncé la nouvelle de sa séropositivité.
‘’C'était à la naissance de mon deuxième enfant qu'on a découvert’’ la maladie mais ‘’l'enfant était séronégatif, les deux autres qui ont suivi l’étaient également’’, ajoute-t-elle.
Diagnostiquée après des années de mariage
Cette femme toute coquette, avec une taille de 1 m 90 et un tempérament bien trempé, affirme détester plus que tout l’injustice, notamment quand elle frappe les gens vulnérables.
Mme Diop, plus posée, d’un caractère plus tempéré et perceptible à sa façon de parler, n’en est pas moins engagée pour le respect de la dignité des personnes vivant avec le VIH et pour bien d’autres causes concernant ses semblables.
C’est après des années de mariage que les médecins ont diagnostiqué le virus chez cette mère de six enfants.
‘’J'ai eu le VIH entre 34, voire 35 ans. Je ne sais même pas comment j'ai attrapé cette maladie. J'étais malade, on m'a dépistée et on m'a dit que je vis avec le virus’’, explique-t-elle. Malgré cette mauvaise nouvelle, Mme Diop a pu mener à terme deux autres grossesses, avec l’aide du programme chargé de la protection mère-enfant. Une détermination conforme à la personnalité de cette grande dame de 1 m 80, qui assure toujours se battre pour atteindre ses objectifs.
‘’Je suis une femme battante, je veux toujours aller de l’avant’’, lance Mme Diop, femme au commerce facile, qui doit sans doute ce trait de caractère à l’activité qu’elle exerce : la vente de poisson.
‘’La maladie ne peut pas être une barrière pour moi. Je m’engage pour ma famille et mes concitoyens’’, ajoute celle qui, parallèlement à son commerce de poisson, préside aux destinées d’une association de personnes vivant avec le VIH.
Comme Mme Diop, Mme Diallo, 50 ans, est aussi une femme qui mène de front une vie active – le commerce de l’encens – et assiste les personnes atteintes du sida. Elle leur apporte son concours, avec l’aide des professionnels de la santé, afin de les emmener à accepter plus facilement leur état de santé.
‘’Aujourd'hui, mon rôle est d’essayer d’aider les personnes comme moi, qui vivent avec le VIH, à accepter leur statut sérologique et à le vivre positivement comme toute autre personne’’, martèle notre interlocutrice.
Difficile d’accepter son état au début
Mme Diallo est d’autant plus encline à aider les personnes dans sa situation qu’elle vit pleinement son statut sérologique, grâce aux progrès de la science et de la médecine.
‘’C’était très difficile au début, parce que c'est une maladie qu'on ne connaissait pas. C'était en 1998 et c'était également lié à la sexualité. Il y avait trop de stigmatisation, de rejet, de discrimination. Quand on vous dit que vous êtes séropositif, vous semblez ressentir la terre se dérober sous vos pieds’’, témoigne-t-elle.
Dans son cas, le soutien de la famille a été déterminant, à commencer par celui de son époux. Les assistants sociaux et les médecins ont aussi été d’un grand apport en l’aidant à repousser toutes les barrières et à vivre très positivement son statut sérologique.
Mme Diop a sensiblement vécu la même trajectoire : être sous le choc au début, puis remonter petit à petit la pente et accepter sa situation, même si 1999, date de la révélation de son statut sérologique, le sida était une nouvelle maladie peu connue, qui charriait son lot de peurs et de fantasmes.
‘’C'était difficile de l'accepter mais j'avais des médecins qui m'accompagnaient, qui me soutiennent encore jusqu'à nos jours. Très tôt, j'ai parlé de ma maladie à mes parents, à mon mari et à mes enfants. Ma famille m'a soutenue parce qu'elle connaissait mon comportement et savait que je n’avais qu’un seul partenaire, mon mari’’, témoigne-t-elle.
‘’Au début, le traitement n'était pas facile, parce que c'était un lot de médicaments à prendre par jour (huit à 10 comprimés). Ce n'était pas du tout évident mais il fallait le faire pour survivre, garder son état de santé stable. Aujourd'hui, avec les progrès de la médecine, on est à un comprimé par jour qu'il faut prendre à la même heure, et puis on a une charge virale indétectable’’, explique Mme Diop.
Avec les antirétroviraux apparus en 2003, elle parvient à vivre positivement la maladie, comme toutes les personnes qui suivent correctement leur traitement et ne peuvent plus transmettre la maladie.
Il reste le combat quotidien à mener pour aider les autres malades, un combat de tous les jours inspiré par le slogan ‘’ni stigmatisation ni discrimination’’.
Une vie normale avec une charge virale indétectable
‘’J'ai le devoir de sensibiliser la population en général, qui ne connaît pas cette maladie. Je m'engage à être un leader pour continuer de soutenir mes pairs et sensibiliser la population’’, fait valoir cette femme. Elle a ses racines au Cayor, une ancienne province correspondant à la région actuelle de Thiès (ouest).
Tout comme sa compagne d’infortune, Mme Diallo n’aime ni l’injustice ni la discrimination.
‘’La personne qui vit avec le VIH, quand sa charge virale est indétectable, peut se marier avec une personne qui n'est pas séropositive, sans la contaminer. Il y a vraiment des avancées scientifiques, qui donnent de l’espoir aux personnes vivant avec le VIH’’, lance-t-elle, comme indignée par l’ignorance de la plupart des gens. Ceux qui stigmatisent les malades.
Mme Diallo préfère avoir le sida plutôt que certaines maladies au traitement plus contraignant, avec un lot de médicaments et d’effets indésirables. C’est dire !
‘’Je pense que le VIH est une maladie chronique. Quand on vit avec, on doit rester positif parce que le diabétique prend tous les jours de l'insuline. Pour le cancer, il y a toujours les analyses de radiothérapie et de chimiothérapie, alors que le malade de sida doit prendre seulement un médicament par jour’’, insiste-t-elle avec pédagogie.
Elle en conclut que les personnes vivant avec le sida doivent cultiver l’estime de soi et davantage communiquer avec leurs proches, afin de vivre sans se cacher des autres.
‘’Il faut partager avec son entourage et son conjoint pour faciliter le traitement et l'accès aux services de santé. Si vous cacher votre maladie à votre partenaire, vous serez obligé de vous soigner en cachette. Dans ce cas, vous ne pourrez pas respecter la prise de vos médicaments ni vos rendez-vous’’, conclut-elle.
QUE LE PRÉSIDENT MACKY SALL ARRÊTE DE TRANSFORMER LES FEMMES DÉPUTÉS DE BENNO EN INSULTEUSES PUBLIQUES
Les comportements déplorables de certaines de ses députés salit l’image des femmes en politique alors que des progrès notables ont été notés dans l’évolution des femmes dans toute la société - DÉCLARATION DE FEMMES DE MIMI 2024
SenePlus publie ci-dessous la déclaration des Femmes de Mimi2024 datée du 28 novembre, interpellant Macky Sall à propos des femmes de la coalition Benno.
« Les femmes se sont battues durant des décennies pour obtenir la parité au niveau de tous les postes électifs. Le Sénégal est cité partout dans le monde pour la forte représentation des femmes à l’Assemblée nationale, ce qui n’est que justice puisqu’elles représentent 51% de la population totale de notre pays.
Mais le président de Benno Bokk Yaakaar Macky Sall qui gère directement le groupe parlementaire porte en ce moment atteinte à cet acquis démocratique en présentant les femmes députés sous des traits peu flatteurs. Les comportements déplorables de certaines de ses députés salit l’image des femmes en politique alors que des progrès notables ont été notés dans l’évolution des femmes dans toute la société. Elles sont plus nombreuses au concours de l’entrée en sixième, elles se signalent aussi bien dans les concours internationaux de lecture du Coran que dans la présentation de thèses de doctorat scientifique.
Que le président Macky qui a abrité le sommet de la masculinité positive respecte les conclusions de ces assises et arrête de transformer ses femmes-députés en insulteuses professionnelles. Leurs comportements sont aux antipodes de ceux de nos braves soeurs et mères qui se battent au quotidien dans la dignité et le respect pour leur famille et leur pays. »
CES FREINS À L’AUTONOMISATION DES FEMMES
Un forum de l’entrepreneuriat féminin et la place des femmes dans la relance post-Covid-19 au Sénégal et au Burkina Faso s’est tenu, lundi, à Dakar. Occasion pour échanger sur l'émancipation de la femme.
L’émancipation économique des femmes se heurte à des obstacles sociaux. Un forum de l’entrepreneuriat féminin s’est tenu hier à Dakar sur la place des femmes dans la relance post-Covid-19 au Sénégal et au Burkina Faso. Et une étude sur l’autonomisation des jeunes femmes de Guédiawaye a été partagée à cette occasion.
Un forum de l’entrepreneuriat féminin et la place des femmes dans la relance post-Covid-19 au Sénégal et au Burkina Faso s’est tenu, lundi, à l’Agence universitaire francophone (Auf). Une occasion de partager une étude sur l’autonomisation des jeunes femmes à Guédiawaye, menée par l’Université de Québec à Chicoutimi (Uqac). Si les femmes peinent à s’autonomiser, c’est parce qu’elles font face aux défis personnels, familiaux et même structurels.
La recherche avait pour but d’évaluer les attitudes, les normes et les croyances entourant l’entrepreneuriat et le travail décent des jeunes femmes au début et à la fin du projet d’autonomisation des femmes. L’étude a révélé trois types de défis. En ce qui concerne les défis personnels, « ils sont caractérisés par le manque de confiance et de persévérance marqué par la difficulté à faire face aux obstacles, la peur d’entreprendre. Mais aussi la maternité avec le problème de la gestion de l’argent avec notamment les cérémonies, les fêtes familiales et religieuses avec les gaspillages ».
Pour les défis familiaux, d’après toujours le document, « ils se manifestent par des critiques, le manque de soutien, les obligations familiales et la polygamie. Pour les femmes mariées, la belle-famille est un enjeu supplémentaire parce que la belle-mère incite souvent les femmes à rester pour s’occuper du ménage ». Quant aux défis socioculturels, l’étude a montré que le mariage est pour plusieurs « un frein » à l’entrepreneuriat féminin. Les raisons nommées sont : les obligations ménagères, l’assujettissement de la femme, la maternité. Le harcèlement et l’abus de pouvoir sont aussi d’autres obstacles. Cette réalité insécurise les femmes dans leur pratique avec les chantages et les agressions. « L’âge des femmes pose problème puisque les jeunes femmes ne sont pas prises au sérieux. Ce qui fait qu’elles développent une perte de confiance, le découragement, le manque de temps lié à leurs taches ménagères », souligne-t-on.
« Rares sont les femmes qui arrivent à créer des richesses »
Dominique Bizot, professeur à l’Uqac en travail social et président du comité d’organisation du forum sur l’entrepreneuriat féminin, a indiqué qu’il s’agit d’un projet qui se développe depuis plusieurs années. « Il vise l’autonomisation des jeunes femmes du développement de projets entrepreneuriaux et il y a un volet qui s’intéresse au soutien psycho-social des femmes. Il se déroule depuis 2 ans », a fait savoir le chercheur.
En abondant dans le même sens, Rosalie Adouwawi Diop, enseignante chercheure à l’Institut de population développement et santé de la reproduction de l’Ucad a déclaré : « Aujourd’hui, rares sont les femmes qui arrivent à créer des richesses. La plupart du temps, elles gagnent c’est vrai, mais pour la famille, pour le quotidien. Parce que dans ces milieux-là, la plupart des hommes ne travaillent pas ou bien n’ont pas un travail décent, ce qui fait qu’elles ont du mal à créer des richesses. » Face à cette situation, Mme Diop estime que la solution, c’est de voir comment aider ces femmes à sortir de ce cercle vicieux de travail informel.
« Je sais que ce sont des femmes dynamiques qui sont bien entreprenantes qui ont beaucoup de potentiels, si on continue à les organiser, à les renforcer. Et le renforcement ce n’est pas seulement économique, il y aura le renforcement des activités génératrices de revenus mais aussi un renforcement psycho-social du fait que ce sont des femmes qui peuvent aller au-delà du quotidien pour créer des richesses. »
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ENTREPRENEURS AMBITIEUX, MÉFIEZ-VOUS DES TITRES POMPEUX
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En marge des activités de cette édition, AfricaGlobe Tv interviewée Fatoumata Niang Niox, la Directrice exécutive de l’incubateur Jokkolabs, l’une des cheville ouvrière depuis dix ans de la tenue de cet événement.
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C’est une vraie leçon d’entrepreneuriat que donne Fatoumata Niang Niox.
Regardez son entrevue sur AfricaGlobe Tv