SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
19 avril 2025
Opinions
par Madiambal Diagne
CES BOUFFONS QUI SE RÊVENT PRÉSIDENT DU SÉNÉGAL
Cest une foire aux candidatures, aussi bien dans le camp de la majorité que dans celui de l’opposition. N’a-t-on pas déjà assisté à l’élection de maires si indignes ou de députés les plus ignares qu’il puisse exister en 2022 ?
C’est à croire que l’homme politique sénégalais n’apprend pas de ses erreurs ou de celles des autres. En novembre 2011, j’ai reçu une personnalité qui a eu à exercer de hautes fonctions au sein de l’appareil d’Etat et qui songeait à se présenter à la présidentielle de 2012. Mon hôte souhaitait bénéficier de mon soutien et m’annonçait vouloir me confier la gestion de ses fonds de campagne. Je le remerciais de cette marque d’estime et de confiance, tout en lui soulignant que de mon point de vue, il était en train de se fourvoyer sur son poids électoral et sa capacité à gagner l’élection ou même à y peser de façon significative. Je lui conseillais ainsi de soutenir un candidat de sa génération, en l’occurrence Idrissa Seck ou Macky Sall. J’expliquais que derrière un de ces deux candidats, il ferait figure en quelque sorte de numéro deux de celui qui pourrait gagner ou être, à tout le moins, faiseur de roi.
En effet, mon analyse voulait que sa représentativité électorale pourrait demeurer un mythe et nul ne saura réellement son poids électoral mais que si d’aventure il se mettait à se peser devant les électeurs, le mythe tomberait fatalement. Mon interlocuteur, comme vexé par ma réflexion, éclata de rire et considérait que c’est l’un ou l’autre (surtout Macky Sall) qui devait se ranger derrière lui. Et contre toute rationalité, il se lève pour me dire avec assurance que c’est lui le prochain président de la République et qu’il a fini de faire faire le «listikhar» (forme de prédiction ésotérique fondée sur des préceptes coraniques). Je restais dubitatif en lui affirmant : «Dans ce cas, je ne vous empêcherais pas alors de devenir président de la République du Sénégal.» Nous nous quittions en nous promettant de nous revoir. Plus jamais il n’est revenu vers moi, mais la personne a suivi sa logique en posant sa candidature. Je ne pouvais m’empêcher de faire une chronique le 9 janvier 2012 intitulée : «L’erreur de se compter», sans pour autant évoquer cette anecdote. Je mettais en garde ce genre de candidats, qui se multipliaient, contre le ridicule auquel ils s’exposaient ainsi. Le fameux candidat a récolté un suffrage franchement humiliant.
Aux élections législatives du 30 juillet 2017, chaque Sénégalais semblait se voir «députable». Le foisonnement des listes de candidatures était tel que quelque 47 listes s’étaient lancées dans la course. Là aussi, le 19 juin 2017, nous publions une chronique d’alerte pour dire : «On finira par ne plus les prendre au sérieux.» Les élections législatives 2017 se révéleront être les plus chaotiques de l’histoire électorale du Sénégal, avec une désorganisation dans la campagne électorale et un véritable chaos le jour du scrutin. Au final, seules huit listes avaient pu engranger au moins un siège de député.
C’est en tenant compte de ces enseignements que le gouvernement a voulu instaurer, après une concertation avec la classe politique, le système du parrainage citoyen comme un filtre pour éviter les candidatures farfelues. L’opposition politique, qui avait pourtant souscrit à l’idée du parrainage, se rebiffa sur les modalités jugées trop contraignantes et les positions se montraient si figées que les parlementaires de l’opposition boycottèrent la séance d’examen de la réforme du Code électoral instituant le système du parrainage. Ce système sera expérimenté à la Présidentielle de 2019 et aux législatives de 2022. Il a pu permettre de limiter le nombre de candidatures et reste maintenu, même si une réforme survenue en 2023 en allège un peu les modalités.
Il n’empêche qu’on assiste de nouveau à une foire aux candidatures, aussi bien dans le camp de la majorité que dans celui de l’opposition. Nous disions : «Ce pays est-il devenu une péripatéticienne debout au coin de la rue pour que tout le monde puisse s’autoriser à lui demander des faveurs ? N’importe quel énergumène, farfelu ou va-nu-pieds, peut se fabriquer de vagues états de services ou des titres académiques et se porter candidat à la Présidentielle. C’est comme si chaque citoyen de ce pays voudrait devenir Président. C’est à croire que tout le monde y pense : du lutteur du dimanche au chef d’entreprise, du commerçant du coin au professeur d’université, de l’artiste au journaliste. En vérité, sous nos costumes stricts ou nos grands boubous amidonnés, il y a toujours un grain de folie à libérer en clamant : «Je veux être président.» Ils sont tous devenus fous.» Ces lignes sonnent si actuelles, comme si on les a écrites aujourd’hui même.
Ne risquerait-on pas de faire élire un indigne à la fonction présidentielle ?
Le camp de Benno bokk yaakaar se déchire en mille morceaux. L’annonce du renoncement de Macky Sall semble avoir libéré toutes les ambitions, les plus folles. D’aucuns sont bien conscients de ne pouvoir rassembler les parrainages nécessaires ou ne mettront pas des ressources pour battre campagne. N’empêche, ils se rêvent dans le rôle d’un présidentiable et occupent la scène publique. On est presque certain que le Président Sall ne leur vouerait pas assez de respect ou de considération pour songer faire avec certains d’entre eux une cérémonie de passation de pouvoirs au matin du 2 avril 2024. Seulement, au nom d’on ne sait quelle absurde logique, il les accepte autour d’une table ou dans des séances de casting pour désigner le candidat qui portera le flambeau de Benno bokk yaakaar. S’il voulait brouiller les cartes et rendre vulnérable le candidat qu’il aura choisi, il ne s’y prendrait pas mieux ! L’émiettement du réservoir d’électeurs de Benno bokk yaakaar risquera d’amoindrir leurs chances respectives à se qualifier pour un éventuel second tour à la présidentielle de 2024. La raison les visitera-t-elle pour leur éviter de se saborder ? Rien n’est moins sûr ! Au demeurant, certaines candidatures semblent s’expliquer par la recherche d’une certaine impunité. Des prédateurs de ressources publiques, poursuivis par la clameur publique, ont le toupet de demander à être président de la République, mais peuvent monnayer leur retrait au profit d’un candidat qui leur garantirait l’impunité.
On assiste à la situation identique de foisonnement des candidatures au niveau de l’opposition. Chacun des leaders se voit comme le prochain président de la République. Ils cherchent tous à se disputer le même électorat, le bassin des mécontents ou frustrés du régime de Macky Sall. La compétition est encore d’autant plus ouverte dans les rangs de l’opposition que les situations judiciaires de la figure de proue de l’opposition, Ousmane Sonko, et de ses principaux lieutenants, semblent montrer que le parti Pastef sera hors de la course électorale de 2024. Ainsi s’évertuent-ils à donner des gages de fidélité et de loyauté pour espérer, le cas échéant, recueillir l’électorat du parti Pastef. La manœuvre semble d’ailleurs être cousue de fil blanc aux yeux de nombreux militants du parti du maire de Ziguinchor.
Qu’ils soient tous candidats d’un bord comme de l’autre, les votes seront éclatés et au soir du décompte des votes, les candidats sont partis pour se tenir dans un mouchoir de poche et les différences seront estimées à quelques centaines ou dizaines de voix. La conséquence sera que la qualification à un second tour pourrait se révéler si étriquée et suscitera à coup sûr de vives contestations de cette élection. Un Tartempion, parce qu’il aura de l’argent pour acheter des votes ou parce qu’il aura la grande gueule ou qu’il aura la possibilité d’être soutenu par des milieux les plus lugubres et les plus dangereux pour la paix et la sécurité dans ce pays, se retrouverait dans une posture de pouvoir devenir président de la République ! Et si le schéma catastrophe se réalise pour qu’il le devienne, qu’adviendrait-il de ce pays ?
L’interrogation ne devrait pas résulter d’un pessimisme exagéré ou d’une prophétie d’un oiseau de mauvais augure. En effet, n’a-t-on pas déjà assisté à l’élection de maires si indignes ou incompétents ou de députés les plus ignares qu’il puisse exister, aussi bien aux élections locales de 2022 qu’aux élections législatives de la même année ? Certains de ces élus sont totalement inconnus de leurs électeurs qui, le lendemain du scrutin, cherchaient à voir à quoi ressemblait la personne qu’ils venaient ainsi d’élire pour diriger leur communauté ou les représenter à l’auguste Assemblée nationale. Les populations n’ont pas tardé à récolter les mauvais ou amers fruits de leurs turpitudes. Apprendront-elles de ces désillusions ? Peut-être aussi que les populations élisent toujours les dirigeants qu’elles méritent.
Le 7 août 2023, dans ces colonnes, nous avons essayé d’attirer l’attention sur des risques d’ingouvernabilité du Sénégal en 2024, mais force est de dire que nous faisons tout pour installer le chaos. La pratique politique est viciée dans ce pays avec des chômeurs professionnels ou des gens qui n’arrivent pas à se réaliser et qui trouvent que la politique reste le moyen le plus rapide ou le plus commode pour accéder à l’honorabilité sociale ou aux prébendes.
Le stratagème est simple, il suffit de créer un parti politique ou un mouvement citoyen, aussi facilement qu’on se ferait une omelette, pour pouvoir s’asseoir à une conférence des leaders avec un sigle et participer à investir un candidat et bénéficier d’un retour d’ascenseur une fois que le candidat remporte l’élection présidentielle. On voit des personnes être nommées à des emplois publics sans le moindre mérite ou la moindre qualification professionnelle. Il leur suffit simplement de pouvoir se prévaloir d’être le représentant de telle organisation politique. N’a-t-on pas vu des responsables recevoir des enveloppes régulières et des vivres, parce qu’ils sont comptés parmi les dirigeants d’organisation ayant soutenu tel ou tel candidat victorieux ? Les présidents Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall ne nous démentiront pas ! Que Dieu veille sur le Sénégal !
PAR Habib Ba
MACKY SALL : TABLEAU CLINIQUE D’UN DICTATEUR
EXCLUSIF SENEPLUS - Depuis qu’il est là, on ne lui connaît pas de numéro 2, de dauphin, de candidat, à six (06) mois d’une élection dont il n’est pas partant. Ce qui ne l’empêche pas de tenir en joug et sous le stress toute une nation
Le dictateur est un personnage qui pèche par Hybris. Le dictateur est arrogant, orgueilleux, démesuré et vaniteux. Autant de traits psychologiques qui le rendent excessif et débordant tel un fleuve qui sort de son lit et cause des dégâts. L’orgueil, l’ignorance, la carence de sens historique et de culture le pousse à violer les principes universellement reconnus et acceptés. C’est pourquoi le dictateur finit toujours par lancer un défi à Dieu et au Cosmos.
Par exemple, Pharaon a fini par dire un jour qu’il est le Seigneur très-Haut. Nous avons entendu notre apprenti-Pharaon local, nous rappeler un jour que les choses dépendaient de sa « Volonté ». Comme Tantale qui défia les Dieux de l’Olympe, le dictateur aussi ignore, viole, désacralise les deux (02) formules qui ornent le Temple de Delphes : Gnothi seauton -Connais-toi-toi-même et Mêdan agan -Rien de trop.
Le dictateur est celui qui ne connaît pas qui il est, celui qui ne reste pas à sa place, qui se prend pour Dieu, fait du wax waxéet, viole le droit, les principes du droit romain - par exemple rendre à chacun le sien. Il veut tout prendre, occuper toutes les places, faire ombrage à tout le monde. Il se croit supérieur aux « Autres », pour parler comme les Judas qui devraient s’appeler logiquement Yeew Askanwi. Il est le Roi-Soleil. Peut-être parlera-t-il un jour comme Napoléon : « J’ai le droit de répondre à toutes vos plaintes par un éternel « je suis ce que je suis ». Je suis à part de tout le Monde, je n’accepte les conditions de personne. Vous devez vous soumettre à toutes mes fantaisies, et trouver tout simple que je me donne de telles distractions ».
Les courtisans de Staline lui faisaient croire qu’il était plus haut que les espaces célestes et que seules ses Pensées étaient plus hautes que lui. Cependant, il était le plus médiocre et le plus faux d’entre tous. Même les talons compensés n’étaient pas oubliés pour mystifier les foules, cacher son Jeu, apparaître toujours sous de grands airs.
Les études et examens biographiques et cliniques sur les dictateurs, tyrans et despotes, à travers le temps, révèlent un résultat effroyable unanimement partagé, à savoir leur folie. La règle veut que le dictateur vienne de la plèbe, de la populace. C’est un personnage qui n’est même pas d’accord avec lui-même. Il est dans le ressentiment, la vengeance. Il est dans un déchirement intérieur permanent, un conflit psychique qui s’aggrave de jour en jour. Le dictateur est miné, dominé par les forces réactives et négatives qu’il porte originairement en lui. Il vit dans l’Anarchie des instincts. Et comme il lui manque la science de l’esthète et de l’artiste, il recourt, en parfait Butor, brute, bête et gribouille politique qu’il est, à la Castration, à la liquidation, à la « réduction de l’opposition à sa plus simple expression ». Supprimer, éliminer tout ce qui ne l’arrange pas. Tâche vraiment impossible quand on sait que ce sont la dialectique, le principe des contraires qui sont à la base de la vie, de la perpétuation de la vie. Il n’a jamais entendu le rôle, le travail nécessaire et positif du négatif.
Le dictateur est incapable de donner du style à son caractère, d’harmoniser, de mettre en accord les forces réactives et actives en son sein. Il est incapable de sublimation, d’élévation, de catharsis, de grandeur, de pardon, de désintéressement - il fixe des conditions à ses soi-disant actes de bonne Volonté et de grandeur, des conditions, « da ngéen may naan ci njéek ».
Les faits et gestes du dictateur ne sont ni spontanés, ni naturels, ni dépourvus de calculs. Il est sournois, il louvoie, la démarche est lambine. Ses actes ne sont pas harmonieux, ni authentiques. Au contraire, ils sont irréguliers, saccadés, coincés. Avec lui, le grand style, le raffinement ne sont pas au rendez-vous. Depuis qu’il est là, on ne lui connaît pas de numéro 2, de dauphin, de candidat, à six (06) mois d’une élection dont il n’est pas partant. Ce qui ne l’empêche pas de tenir en joug et sous le stress toute une nation. Il n’est pas en mesure de surmonter le conflit psychique qu’il porte. Il a peur, c’est un Matamore incapable de spiritualiser l’inimitié. Même Carl Schmitt, le juriste et philosophe du Nazisme, reconnaît la nécessité d’un ennemi fort. Il est l’Archétype de l’opposant au pouvoir. Maître Wade ne refusait pas les joutes démocratiques faisant confiance à sa culture et à son charisme.
Le vrai opposant au pouvoir est donc le premier dictateur de notre pays depuis 1960, dépourvu de culture et de charisme, qui a une revanche à prendre sur la société et qui ne compte que sur la force et l’arbitraire pour imposer sa volonté. Nous espérons bientôt refermer cette malheureuse parenthèse qui a balafré de façon indélébile, l’image d’exception qu’était le Sénégal. Que nous redevenions les artistes que nous fûmes et que nous retrouvions très rapidement notre science des médecins qui ajoutent du sucre, du miel, du vin dans leurs mélanges afin d’atténuer l’amertume de l’absinthe !
par malick sy
L’ALERTE DE TECHNICIENS SUR LES RISQUES
Le train va rouler lors du prochain magal de Touba. C’est le voeu des autorités en charge de ce secteur qui veulent ainsi satisfaire à une vieille doléance des fidéles nostalgiques de ce moyen de transport. A-t-on mesuré tous les risques sécuritaires?
Le train va rouler lors du prochain magal de Touba. C’est le voeu des autorités en charge de ce secteur qui veulent ainsi satisfaire à une vieille doléance des fidéles nostalgiques de ce moyen de transport. A-t-on mesuré tous les risques sécuritaires pour mettre en circulation le train durant cette période de rush. Selon Bes bi Le Jour, des techniciens émettent des réserves et alertent sur les risques possibles d’accidents et demandent d’y sursoir.
L’idée est géniale : réentendre le sifflement du train, et surtout sur l’axe Touba-Diourbel. C’est une volonté des autorités politiques, exprimée en juillet dernier, pour faciliter le transport des personnes lors du Magal. Précisément par le Directeur général du Chemin de fer du Sénégal (Cfs), Malick Ndoye, lors d’une réunion d’information, le 18 juillet dernier, consacrée à la réhabilitation du chemin de fer sur l’axe Dakar-Tambacounda. Et on était à seulement 45 jours de l’événement religieux. Il y avait tout de même des préalables, beaucoup d’ailleurs, pour y arriver.
Le Dg du Cfs avait indiqué que la circulation du train entre Diourbel et Touba est assujettie à des conditions dont « le visa technique » qui est délivré par l’ingénierie. Mais cette remise en service serait « exceptionnelle », juste pour les besoins du Grand Magal de Touba, parce qu’il y a des travaux de sécurité à mener. Pour le cas spécifique du tronçon Diourbel-Touba, voici les éléments marquants du projet de réhabilitation du chemin de fer : « 45 km de ligne à rouvrir, 700m de renouvellement de voie, 13 passages à niveau à sécuriser, 14 appareils de voie à renouveler ou à entretenir, 230m d’ouvrages hydrauliques à régénérer ou à entretenir, 1 ouvrage busé à rétablir, 700 m de dressage, nivellement et bourrage mécanique lourd et 2000 tonnes de ballasts à remettre en voie. »
Sans doute, tout cela a été fait ou en tout cas le maximum pour procéder même à des essais. Puisque le « voyage inaugural » a été fait, jeudi, avec une grosse satisfaction du ministre des Transports. « Cela veut dire que 72 heures avant le Magal, le train va commencer à rouler de Thiès vers Touba ou bien de Diourbel vers Touba, vice-versa, pour transporter les fidèles en période de Magal », s’est réjoui Mansour Faye à l’Aps. Trois jours après le Magal également, « le train va continuer à desservir les fidèles pour leur retour après avoir célébré cet évènement religieux », a-t-il ajouté. Il a, en outre, salué le travail « remarquable » du directeur général des Chemins de fer du Sénégal. Mais des spécialistes émettent des réserves sur cette mise en circulation du train.
« Un risque de faire circuler des trains en période de grande affluence »
A l’appui de documents, des spécialistes du chemin de fer doutent sérieusement des garanties de sécurité pour remettre le train sur les rails. « Les rails actuels datent de l’époque colonial et ne sont plus fabriqués dans le monde entier. D’autres types de rails devraient être trouvés mais, cela n’a pas été fait », affirment-ils. Rien que pour cela, estiment-ils, « c’est un risque d’y faire circuler des trains, surtout en période de grande affluence des passagers comme le Magal ». Dans un document sous forme de contre-rapport technique, ils sont formels : « Il est impossible de rendre opérationnel en deux mois un train, même un train de marchandises. Ils font du rafistolage. C’est quelque chose de très sérieux le transport des fidèles, et il faut le traiter de façon sérieuse. C’est un show politique qui peut nous coûter très cher en vie humaines parce qu’on ne démarre pas un nouveau service en période de rush. Le programme de restauration des gares est non effectif. Mieux, les gares ne sont pas sécurisées. Le système de communication est défaillant pour ne pas dire inexistant, pas de système signalétique ni de passages à niveau sécurisés. Il y a des risques de déraillement parce qu’en période de magal, on ne contrôle plus les charges au niveau des voitures encore moins au niveau des trains. Maintenant, si on veut escamoter les procédures et faire du show politique en mettant en jeu des vies humaines sur une période aussi sensible que le magal, si on laisse faire et on se tait, on est tous complices. »
Et ces techniciens estiment que, « techniquement, un train qui n’a pas roulé pendant plus de trois ans, qu’on veut remettre dans un timing de deux mois, cela pose problème ». Ils ajoutent : « Ils sont en train de poser des traverses, c’est très risqué de faire rouler en période de magal. Il n’ y a pas eu de test de circulation grandeur nature sur le tronçon Thiès-Diourbel, encore moins sur l’axe Diourbel-Touba où on fait du rafistolage. Cela devient un problème. » S’agissant de la démolition de rails et traverses existants, soulignent-ils, il n’est pas complètement réalisé sur toute la ligne ferroviaire du tronçon Diourbel-Bambey. S’agissant des passages à niveau et des emprises, aucune mesure n’a été prise. Ces mêmes techniciens confient : « Les emprises des passages à niveau dénombrés au niveau des communes de Diourbel, Bambey, ne sont pas sécurisés. » Cette même préoccupation a été faite lors du Comité régional de développement consacré à la relance du chemin de fer par le préfet du département de Bambey.
Les revendications des travailleurs
Pour mener à bien les missions à eux confiées, les travailleurs, par la voix de Babacar Gaye, Secrétaire général du Syndicat unique des travailleurs du rail (Sutrail) veulent être « bien équipés et motivés », pour accomplir leur travail en toute quiétude. « Le Grand Magal, étant un service spécial, doit être une totale réussite, d’autant que tout le monde nous regarde pour ce qu’on va donner en termes de résultat. Raison pour laquelle, la Direction générale doit renforcer les moyens pour accompagner les braves agents de la Direction des infrastructures ferroviaires (Dif), de la Direction du matériel roulant (Dmr), de la Direction de l’exploitation (Dex) et de la Surveillance générale, tous engagés pour accomplir la mission. Certes, il y a des efforts consentis, mais ils méritent d’être augmentés ».
Mansour Faye, ministre des Transports : « C’est un test grandeur nature »
Le ministre des Transports, Mansour Faye est ravi que le train recommence à siffler pour faciliter le transport des fidèles. Mais il précise : « Si toutes les conditions sécuritaires sont réunies, un plan de circulation sera mis à la disposition des voyageurs et des populations à l’occasion du Grand Magal. C’est un test grandeur nature qu’on va apprécier, analyser pour la suite à donner, en vue de prendre les dispositions appropriées pour un transport des voyageurs par train. »
L’histoire de Touba avec le rail
Entre la confrérie mouride et le chemin de fer, c’est une longue histoire. En effet, pour la construction de la grande mosquée de Touba, Cheikh Mouhamadou Moustapha Mbacké avait mobilisé les fidèles mourides. Ce sont ces derniers qui ont financé sur fonds propres les travaux. Cet attachement au rail explique sans nul doute, l’enthousiasme qui a accueilli l’arrivée du train, jeudi dernier, au niveau des gares ferroviaires de Mbacké et de Touba.
Malick Ndoye, Dg des Cfs : « Les résultats de l’audit du matériel roulant sont rassurants »
Interpellé sur ces risques de faire circuler le train durant le magal, le Directeur général des Chemins de fer du Sénégal renvoie au Directeur général des Grands trains du Sénégal (Gts) : « On devrait terminer avant le Magal comme indiqué précédemment, sauf cas de force majeure. Pour les trains, je vous prie de contacter M. (Samba) Ndiaye qui en a la charge. Je suis en charge de la voie ferrée des bâtiments gares/exploitation et des trains de fret. En complement, je peux d’ores et déjà vous dire qu’on a mandaté un auditeur pour inspecter les trains avant de les autoriser à rouler sur notre réseau. Les résultats de l’audit du matériel roulant sont rassurants ; d’où l’autorisation de faire les tests de rodage à partir d’aujourd’hui (17 août). »
Sur la question des risques de faire rouler le train, Babacar Gaye, Secrétaire général du Syndicat unique des travailleurs du rail (Sutrail), confie : « Rassurez-vous, aucun risque ne sera pris pour la circulation des trains lors du Magal, car la plate-forme est en train d’être reprise pour soutenir la voie ferrée. L’expertise est avérée à tous les niveaux pour garantir la sécurité des circulations. L’infrastructure est renforcée, et côté matériel aussi, des tests sont en train d’être effectués avec les rames des Grands trains du Sénégal, avant tout transport de pèlerins. Donc, on va s’assurer de tous les aspects liés à la sécurité et au confort avant démarrage. »
Samba Ndiaye, Dg des Gts : « Toutes les conditions techniques et humaines sont réunies pour aller à Touba »
Le Directeur général des Grands trains du sénégal (Gts), Samba Ndiaye, déclarait à l’Aps, le 17 août, lors d’une remise de dons au daara de Coki, dans la région de Louga : « Il n’y a que quelques réajustements à faire sur un train, c’est pour dire que toutes les conditions techniques et humaines sont réunies pour que nous puissions aller à Touba pendant le Magal. Le personnel a été formé en conséquence, et le matériel a été inspecté, il y a deux jours, ce qui a donné des résultats favorables. » Pour lui, « cette volonté d’aller à Touba pendant le Magal s’inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale ferroviaire déclinée par le président de la République ». Laquelle a pour objectif de relancer le trafic ferroviaire sur l’ensemble du territoire national.
Les Gts sont dotés d’un parc de trains constitué de trois rames réversibles de 240 places chacune et d’un train express de 392 places. « Aujourd’hui, la dynamique, c’est que nous devons aller à Touba pendant le Magal. Alors, on espère que les moyens financiers suivront pour que véritablement cet outil de transport de masse qui garantit la sécurité et le confort des voyageurs puisse faire son travail d’antan, qui constituait à transporter les populations vers des destinations comme Saint-Louis, Bamako et Touba », a-t-il dit. Jeudi dernier, le ministre des Transports terrestres, Mansour Faye déclarait à l’issue du voyage entre Diourbel et Touba par le train : « Je suis très satisfait de l’état d’avancement des travaux de réhabilitation du chemin de fer Dakar-Diourbel, surtout par rapport à la diligence apportée à ces travaux en cours, dont la réception est prévue au mois de décembre prochain ».
par Texte Collectif
LA DÉMOCRATIE SÉNÉGALAISE RESTE DEBOUT
Le pays endure plusieurs morts dans des manifestations violentes provoquées par Sonko et ses partisans. Ces pertes humaines n'émeuvent pas les pétitionnaires. Comment d'éminents juristes peuvent-ils demander au président de faire libérer un détenu ?
SenePlus publie l'intégralité de la tribune co-signée par 1220 sénégalais parmi lesquels 80 universitaires dont 5 recteurs, 200 acteurs politiques, 167 exécutifs territoriaux, 292 parlementaires, des religieux, des agents de l’Etat, des acteurs économiques, des sportifs et des artistes entre autres.
Nous traversons une curieuse période. Vocable plébiscité, la démocratie est devenue un cri de ralliement d’une galaxie fort hétérogène. Des universitaires pétitionnaires aux militaires putschistes, des populistes impénitents aux ultralibéraux enragés, des activistes frénétiques aux influenceurs autoproclamés, de vieux jeunes en quête de popularité et de reconnaissance aux rangés des voitures désireux de sortir de l’oubli, la coalition des « démocrates » vitupère de déclaration en déclaration.
Confondant vérité et notoriété, nos doctes « démocrates » ignorent royalement les faits et versent dans une entreprise incroyable de justification de l’injustifiable. Pour d’éminents universitaires, il faut dire sans ambages que c’est le comble du manque de rigueur. Nous en jugeons par la dernière pétition en date de 142 personnalités du monde universitaire, des barreaux et de l'opposition sénégalaise.
Les faits sont sacrés. Il faut donc les respecter. Le monde entier a été témoin de l’irruption d’une nouvelle pratique qui gangrène l’espace politique sénégalais. Pour la première fois dans l’histoire de notre pays, un chef de parti, objet de plaintes dans le cadre d’affaires strictement privées, refuse de répondre à la justice et appelle publiquement ses partisans à l’insurrection et à l’usage de tous les moyens pour renverser un Président démocratiquement élu.
Joignant l’acte à la parole, des groupes de personnes pillent des commerces, incendient des stations d’essence et des domiciles de citoyens, détruisent des biens publics, attaquent des commissariats de police et des brigades de gendarmerie. Même l’université, lieu de production du savoir et abri de la raison, n’a pas échappé à la furie de ces groupes. Où étaient les signataires de cette pétition ?
La dernière actualité inattendue est l’attaque d’un véhicule de transport en commun avec des cocktails Molotov. Bilan macabre : deux filles calcinées et de nombreux blessés. Le Sénégal endure encore la mort de plusieurs jeunes à la fleur de l'âge dans des manifestations violentes provoquées par M. Ousmane Sonko et ses partisans. Mais l’indignation des pétitionnaires est si précieuse que ces pertes humaines ne les émeuvent.
Ils ne s’émeuvent pas, non plus, lorsque M. Ousmane Sonko et ses partisans défient systématiquement les institutions et les organes de l’Etat, jettent le discrédit sur la magistrature, la police et la gendarmerie, diffusent de fausses nouvelles pour inciter les populations à l’émeute et disséminent des discours de haine.
Nos pétitionnaires « oublient » tout cela. Aucune allusion à ces faits graves n’effleure de leurs déclarations respectives comme si la réalité était autrement moins importante que la déclaration de principe.
Pourtant, les actualités médiatiques ont rendu compte, de façon circonstanciée, de tous les faits cités ci-dessus. Mais, pour les pétitionnaires, la sécurité des personnes et des biens est autrement moins essentielle que la liberté de violer les règles démocratiques. La sécurité nationale est autrement moins essentielle que la liberté de violer les règles démocratiques. L’intégrité des institutions, garante des équilibres fondamentaux de la société, est autrement moins essentielle que la liberté de violer les règles démocratiques.
La mise sous mandat de dépôt de Monsieur Ousmane Sonko est bien fondée, jusqu’à ce que le juge dise le contraire, sur des faits qui ne souffrent d’aucune contestation possible. C’est dans ce cadre que s’inscrit la dissolution de Pastef, organisation qui a donné les preuves tangibles, par les discours et les pratiques de ses responsables, de son caractère séditieux et violent.
Les pétitionnaires ne cautionnent pas seulement cette série de violations qui sapent les bases de notre démocratie, disqualifient nos traditions de saine confrontation des idées et le consensus autour de l'intégrité des institutions. Ils opèrent également dans une étonnante rupture d’égalité entre citoyens sénégalais. Autrement, comment peuvent-ils demander la « mise en liberté d’office d’Ousmane Sonko » (citoyen supérieur) et la « liberté provisoire pour les autres personnes détenues » (citoyens inférieurs) ?
De plus, comment d'éminents juristes parmi les signataires peuvent-ils demander au Président de la République de faire libérer un détenu, "oubliant" le principe de la séparation des pouvoirs ?
Voilà où mène le parti pris aveugle aux dures réalités et à la vérité. Ils savent, pourtant, qu'au Sénégal, personne n’a jamais été inquiété pour ses opinions. La liberté d'expression est totale par tous les moyens de communication.
En vérité, toutes les personnes détenues l’ont été pour des propos qui contreviennent à la loi (appel à l’insurrection, discrédit sur les institutions, outrage à magistrat ou autre agent public dans ses fonctions), ou pour des actes portant atteinte à la sécurité publique et privée (fabrication, détention et usage de cocktails Molotov, destruction de biens publics et privés, conspiration, etc).
L’Etat du Sénégal est attaché sans réserve à la démocratie et aux respects des libertés publiques et individuelles, et aux droits en général. C’est au nom de la préservation de ce régime des libertés que l’Etat ne saurait faire preuve de faiblesse coupable face aux violations répétées de la loi et aux atteintes à la sécurité nationale. La démocratie sénégalaise reste debout parce qu'elle tire sa force du génie de notre peuple aux traditions séculaires de tempérance, de tolérance et de dialogue.
Le chemin de la vérité est ardu. Mais c’est le seul chemin salutaire pour les femmes et les hommes conscients que l’enjeu national importe plus que les intérêts particuliers des individus et des partis.
C'est la raison pour laquelle il faut condamner fermement la démarche sélective et partisane des auteurs de cette pétition qui déroge aux règles élémentaires de l'honnêteté intellectuelle et de la probité morale, en somme à l'éthique du courage et de la vérité.
Nous, signataires de cette déclaration, faisons de la vérité l’unique torche qui nous guide sur le chemin de gloire de notre Nation.
1- Monsieur Amadou aly Mbaye, Professeur titulaire d’économie, Recteur de l’UCAD
2- Mahy Diaw, Professeur Titulaire des Universités, Recteur de l’UADB
3- Coumba Touré Kane, Professeur titulaire, recteur de l’USSEIN
4- Codou Gueye Mar Diop, Professeur d’université et ancienne Recteure de l’UAM
5- Ousmane Thiaré, Professeur d’Université, Ancien recteur de l’UGB
6- Khalifa GAYE,Professeur d'Universtié
7- Mouhamadou hady Dème, Enseignant/chercheur
8- Chérif Baldé, Professeur titulaire des Universités
9- Diatou Thiaw , Professeur des Universités
10- Monsieur Courfia Diawara, Professeur des universitaités
11- Professeur Kalidou Diallo, Professeur d’Université, Ancien Ministre de l’éducation nationale
12- Monsieur Saliou Ngom, Chercheur à l’ISRA
13- Madame Aminta collé Lo, Enseignant/chercheur
14- Monsieur Boucar Fall, Chef de département
15- Monsieur Kémo Bladé, Enseignant/chercheur
16- Moussa Baldé, Professeur d’Université
17- Boubacar Siguine Sy, Enseignant/chercheur
18- Alpha Bocar Baldé, chercheur
19- Amadou Oury Ba, Enseignant/chercheur
20- Ibrahima Seck, Enseignant/chercheur
21- Lansana Konaté, Enseignant/chercheur
22- Abdoulaye Baïla Ndiaye, Enseignant/chercheur
23- Mamadou Imrane Sow, Enseignant/chercheur
24- Amadou Oury Diallo, Chercheur
25- Pape Chérif Bassène, Enseignant/chercheur
26- Nissire Sarr, Enseignant/chercheur
27- Monsieur El Hadji Dème, Enseignant/chercheur
28- Monsieur Hamat Dia, Enseignant/chercheur
29- Monsieur Issa Diagne, Professeur des Universités
30- Monsieur Moustapha Lo Diatta, Enseignant-Chercheur
31- Monsieur Mamadou Abdoul Diop, Professeur des Universités
32- Monsieur Réné Ndimag Diouf, Maitre de conférences Titulaire
33- Monsieur Mathioro Fall, Enseignant/chercheur
34- Monsieur Ibrahima Mendy, Enseignant/chercheur
35- Monsieur Ousseynou Diop, Professeur des Universités
36- Papa ogo seck, Professeur d’Université
37- Monsieur Amadou Bamba Sow, professeur titulaire des universités
38- Madame Ndèye Ngom Pouye, Enseignant/chercheur
39- Monsieur Boubacar Ba, Enseignant/chercheur
40- Monsieur Serigne Amadou Ndiaye, Ancien doyen de la Faculté des Sciences et techniques
41- Monsieur Abdourahmane Sow, Enseignant/chercheur
42- Monsieur Mamadou amadou Seck, Enseignant/chercheur
43- Monsieur Boubacar Toumbou, Enseignant/chercheur
44- Monsieur Cheikh Sakho, Enseignant/chercheur
45- Monsieur Gorgui Ciss, Enseignant chercheur
46- Monsieur Ibrahima Cissé, Dr en chimie
47- Monsieur Kandoura Noba, Professeur titulaire
48- Monsieur Mamadou Abdoul Diop, Professeur titulaire, UGB
49- Monsieur Amadou abdoul Sow, Professeur à la retraite
50- Monsieur Mamadou Moustapha Dieng, Professeur titulaire à
51- El hadji Malick Dème, Enseignant/chercheur
52- Moustapha Guèye, Enseignant/chercheur
53- Mandiomé Thiam, Enseignant/chercheur
54- Alioune Dieng, Enseignant/chercheur
55- Khalifa Gaye, Enseignant-chercheur
56- Amadou Tidiane Diallo, Enseignant/chercheur
57- Mamadou Boacr Sall, Professeur des Universités
58- Pierre Sambou, Enseignant-chercheur
59- Abdou Karim Tandjigora, Enseignant/chercheur
60- Ousmane Baba Anne, Chirurgien-Dentiste
61- Monsieur Bouna Mouhamed Seck, Professeur d’Université
62- Abdoulaye Bibi Baldé, Enseignant-Chercheur, ancien ministre
63- Fatimata Kane Sow, Enseignant/chercheur
64- Monsieur Abdoulaye Sakomo, Enseignant/chercheur
65- Mamadou Lamine Diallo, Enseignant/chercheur
66- Monsieur Ousseynou Thiam, Enseignant/chercheur
67- Monsieur Souleymane Niang, Enseignant-chercheur
68- Monsieur Thierno Boubacar Barry, Docteur en lettres, écrivain
69- Monsieur Idrissa Baldé, Enseignant/chercheur
70- Madame Mbossé Ndiaye, Enseignant/chercheur
71- Monsieur Sadibou aidara, Enseignant/chercheur
72- Monsieur Alassane Aw, Enseignant/chercheur
73- Monsieur Amadou Sidy Aly Ba, Enseignant/chercheur
74- Mamadou Amadou Seck, Professeur Université
75- Ablaye Sy, Professeur Université
76- Monsieur Mouhamadou Maouloud Diakhaté, Professeur Titulaire des Universités
77- Monsieur Gorgui Ciss, Enseignant Chercheur, Géographie
78- Monsieur Cherif Daha Ba, Professeur titulaire, Histoire
79- Monsieur Aliou Sow, Professeur d’Université
80- Monsieur René Ndimag Diouf, Maître de Conférences titulaire, FASTEF
81- Monsieur Mouhamadou Mounirou Sy, Maitre de conférences
82- Monsieur Souleymane Astou Diagne, Maitre de conférences
83- Monsieur Chiekh Mbacké Lo, Enseignant-chercheur
84- Mr El Hadji Hamidou Kassé, écrivain philosophe
85- Monsieur Moustapha Niasse, Administrateur civil, ancien Président de l’Assemblée nationale ;
86- DIAGNE CISSE, membre HCCT
87- Mamadou Djigo, Aménagiste
88- Madame Aminata Mbengue Ndiaye, Ancienne Ministre et ancienne Maire
89- Monsieur Amadou Mame Diop, Président assemblée, Docteur en pharmacie
90- Cheikh Mbaba Diop, étudiant
91- Monsieur Amadou Ba, Inspecteur des Impôts et des Domaines
92- Monsieur Mohamed Bou Abdalallah Dionne, ancien Premier Ministre
93- Monsieur Abdoulaye Daouda Diallo, Inspecteur des Impôts et des Domaines
94- Monsieur Demba Diop Sy, Député Maire
95- Lamine Marone, specialiste en gestion et finances publiques
96- Monsieur Robert Sagna, ancien Ministre d’Etat
97- Monsieur Moussa Sy, ancien Député
98- Anne Françoise Diouf, cadre en gestion
99- Monsieur Souty Touré, ancien Ministre
100- Adama Diouf, étudiant
101- Monsieur Landing Savané, ancien Ministre d’Etat, Chef de Parti
102- Monsieur Farba Sengor, ancien Ministre
103- Sëriñ Moustapha lo, guide religieux
104- Sokhna mame Faty Mbacké, éducatrice
105- Sëriñ bara Mbacké , guide religieux
106- Monsieur Seydou Diouf, Député, Chef de Parti
107- Monsieur Mor Ngom, Ingénieur BTP, Maire
108- Monsieur Abdoulaye Makhtar Diop, Grand Serigne de Dakar, ancien Vice-Président de l’Assemblée nationale
109- Mme. Gabrielle Dieynaba COLL, membre HCCT
110- M. Malal DEME, membre HCCT
111- Mme Adama Diouf, enseignante
112- M.Aliou DIA, membre HCCT
113- Monsieur Ousmane Ngom, Avocat, ancien Ministre d’Etat
114- Oumar Sarr, Ingénieur en Informatique, Chef du Parti
115- Monsieur Talla Sylla, ancien Maire de Thiès, Président du mouvement Wallu
116- Mme Tall Seyni Bèye, Cheffe de Parti
117- Ablaye Toure, étudiant
118- Monsieur Mamour Cissé, ancien Ministre d’Etat, Chef de Parti
119- Monsieur Youssoupha Diop, Membre HCCT
120- Modou Kara DIOP, arabisant
121- Monsieur Pape Diouf, ancien Ministre
122- Sëriñ djily Mbacké iliman, guide religieux
123- Papa moussa cisse, Spécialiste en Communication
124- Sëriñ Modou Mokhtar Mbacké, guide religieux
125- Monsieur Cheikh Talibouya Diop, Chef de Parti
126- Monsieur Aliou Dia, Maire, Président des Forces paysannes
127- Monsieur Pape Samba Mboup, ancien Ministre
128- Abdourahmane Coly, étudianT
129- Monsieur Abdou Fall, ancien Ministre d’Etat
130- Monsieur Oumar Sarr, Chef de Parti
131- Mamadou Ngom Niang, Inspecteur des Impôts et des Domaines
132- Mme Coumba CISSE, membre HCCT
133- Sokhna Marieme Mbacké, éducatrice
134- Monsieur Ousmane Faye, Chef de Parti
135- Madame Diouma Dieng Diakhaté, ancienne candidate à l’élection présidentielle
136- Madame Fatoumata Guèye Diouf, Cheffe de Partie,
137- Monsieur Babacar Ndiaye-Keur Khadim, Chef d’Entreprise
138- Madame Sokhna Dieng Mbacké, Journaliste, ancien député
139- Monsieur Serigne Mbacké Ndiaye, ancien Ministre
140- Monsieur Aymérou Gning, ancien député
141- Kalidou Djibril Sow, Technicien supérieur en santé
142- Monsieur yéro Deh, ancien Ministre
143- Monsieur Alpha Bayla Guèye, Cadre de Banque
144- Monsieur Pape Mahawa Diouf, Expert en communication
145- Moustapha Fall Ché, Enseignant
146- Sëriñ Mbacké Madina Moustapha ndiatté, guide religieuX
147- Fatoumata Samb, Personnalité indépendante
148- Amadou Bassirou Ndiaye, Chef de Parti
149- Serigne Bassirou Diakhaté, HCCT, Entrepreneur
150- Mamadou Ndiaye, Chef de Parti
151- Amadou Lamine Guèye, Chef de Parti
152- Babacar Guèye, Chef de Parti, Enseignant
153- Aliou Diallo, Chef de Parti
154- Bara Sow, Membre du CESE
155- Abdoulaye Faye, Ecrivain
156- Ibrahima Maïga, Chef de Parti
157- Abdou Lahad Diakhaté, Chef de Parti
158- Alioune Thioune, Chef de Parti
159- Ibrahima Lo, Traducteur
160- Salif Badji, Traducteur
161- Mously Diakhaté, ancien Député
162- Me Diaraf Sow, Juriste
163- Cheikhouna Mbacke Moustapha ndiatté, guide religieux
164- Sëriñ atekh Bousso, guide religieux
165- M.Abdou Diagne, membre HCCT
166- M. Aliou Diallo, membre HCCT
167- El Hadj Malick dit Luc Sarr, Professeur
168- Ndane Diouf, CESE, Chef de Parti
169- El Hadji Niang, Professeur en Médecine
170- Samba Diouldé Thiam, Chef de Parti
171- Abdourahmane Sall, Expert en Finances et Gestion,
172- Aliou Cissé Dème, Ambassadeur
173- Mamadou lamine Ka, Chef de Parti
174- Monsieur Abdoulaye Baldé, ancien Inspecteur général d’Etat, ancien Ministre d’Etat
175- Meissa Damel Fall, Chef de Parti
176- Pape Demba Ndao, Chef de Parti
177- Sadibou Ba, Chef de Parti
178- Maodo Malick Mbaye, Expert en Communication
179- Momar Awa Seck, Chef de Parti
180- Issa Diop, Chef de Parti
181- Mame Balla Mbacké, guide religieux
182- Sëriñ Abo Mbacké khaban, guide religieux
183- Abdourahmane Mbengue, Chef de Parti
184- Mactar Dièye, Chef de Parti
185- Amadou dawa Diallo, Contrôleur du Trésor, Président de Conseil départemental
186- Aliou Sall, Conseiller en planification, ancien Maire
187- Adama Camara, Chef de Parti
188- Ibrahima Badiane, Chef de Parti
189- Abdourahmane Wone, Chef de Parti
190- M.Amadou Abou Diallo, membre HCCT
191- M. Amadou Harouna Diallo, membre HCCT
192- Mansour Tambédou, Ancien Maire
193- Aminata Gueye Amar, Chef de parti
194- Louise Yandé Faye, Chef de parti
195- Sëriñ Mourtada Mbacké Bambey, guide religieux
196- Abdel Kader Lo, Chef de parti,
197- Jean Léopold Guèye, Chef de parti
198- Abdou aziz Sy, Syndicaliste
199- Babacar Guèye, Chef de parti
200- Abdoulaye Ndiaye, Ancien Député
201- Monsieur Aly Ngouille Ndiaye, Ingénieur Polytechnicien
202- Pape Ndiaye Diouf, Chef de parti
203- Mbaye Ndiaye, Responsable Politique
204- Thierno Ndiaye, Chef de parti, Ancien SG ONCAV
205- Mamadou Bana Wagué, Chef de parti
206- Aliou Seck, Chef de parti
207- Monsieur Souleymane Ndiaye Brin, Chef de Parti
208- Monsieur Serigne Mbaye Thiam, Expert-Comptable
209- Monsieur Mame Gor Faye, Chef de Parti
210- Monsieur Mbosse Sarr, Responsable politique
211- Monsieur Pape Badieye Ngom, Chef de Parti
212- Monsieur Mamadou Sy, Président du Mouvement des jeunes commerçants
213- Monsieur lamine Dieng, Chef de Parti
214- Monsieur Moussa Sarr, enseignant, ancien Directeur de cabinet
215- Cheikh Ibrahima Diallo, Chef de Parti
216- Monsieur Abdourahmane Ndiaye, Responsable politique, Ingénieur-polytechnicien
217- Monsieur Cheikh Tidiane Ndiaye, Responsable politique
218- Monsieur Samba Diaw, Responsable politique
219- Monsieur Madiaw Cissé, Chef de Parti
220- Monsieur Mor Tall, Chef de Parti
221- Monsieur Bamba Doumbia, Chef de Parti
222- Monsieur Ousseynou Faye, Architecte
223- Michel Silva, Chef de parti
224- Madame Virginie Sagna, Chef de Parti
225- Monsieur Yoro Ba, Cadre Administratif
226- Monsieur Souleymane Sèye, Chef d’Entreprise
227- Monsieur Waly Fall, Enseignant
228- Madame Emilie Louise M Nzale, Membre HCCT
229- Monsieur Ousmane Thiongane, Ingénieur en Informatique
230- Monsieur Fares Attye, Chef de Parti
231- Maître Me El Hadji Diouf, Avocat, ancien Ministre
232- Monsieur Yatma Fall, membre du CESE, Président de la Fédération sénégalaise des personnes handicapées
233- Monsieur Mamadou Guèye, Inspecteur des Impôts et des Domaines, Maire
234- Monsieur Dame Diop, Responsable politique
235- Monsieur Djibril Diouf, Chef de Parti
236- Sokhna Astou Mbacké, éducatrice
237- Monsieur Siaka Sané, Chef de Parti
238- Monsieur Madihou Niakasso, Responsable politique
239- Monsieur Pape Hamady Ndao, Cadre de gestion
240- Monsieur Magatte Ngom, Enseignant, Chef de Parti
241- Monsieur Saliou Mbengue, Responsable politique, Directeur d’école
242- Monsieur Alassane Cisse, Membre HCCT
243- Monsieur Habib Ndao, Cadre de Banque
244- Madame Coura Kane, Chef de Parti
245- Monsieur Aloyse Gorgui Dione, Chef de Parti
246- Abdou Faye, Ingénieur-statisticien
247- Monsieur Ibrahima Diongue, Chef de Parti
248- Monsieur Amadou Diouf, Responsable Politique
249- Monsieur Djibril Samba, Chef de Parti
Monsieur Libasse Mboup, Chef de Parti
Madame Ba Dambo Gaye, Responsable Politique
250- Monsieur Cheikh Tidiane Diatta, Responsable Politique
251- Salif Mballo Professeur de lycée
252- Monsieur Mayoro Fall, Responsable Politique
253- Monsieur Mansour Sène, Professeur
254- Monsieur Mamadou Lamine Cissé, Chef de Parti
255- Fatoumata Niang, Chef de Parti, Cadre en RH
256- Madame Khadija Sy, Artiste
257- Monsieur Mouhamadou fall Niang, Responsable Politique
258- Monsieur Oumar Dème, Chef de Parti
259- Monsieur Mame Dame Niang, Chef de Parti
260- Fode Diop, membre CESE
261- Thierno Mbengue, membre CESE
262- Monsieur El hadji Malick Sy, Chef de Parti
263- Madame Ami Kamité, Cheffe de Parti
264- Monsieur Adama Seydi, Responsable Politique
265- Monsieur Mor Diop, Mouvement 100% artisan
266- Monsieur Monsieur Abdou Lahad Lo, Chef d’Entreprise
267- Monsieur Lamine Sène, Responsable politique
268- Monsieur Maram Sall, Chef d’Entreprise
269- Moustapha Sylla, Membre CESE
270- Monsieur Ablaye Arona Ka, Président des éleveurs du Sénégal
271- Monsieur El hadji Baba ibrahima Sall, Maire de Bakel, Député
272- Monsieur Ousmane Guèye, Maire de Saly Portudal
273- Monsieur Famara Soly, Chef de Parti
274- Aida Konate, animatrice radio
275- Madame Fatoumata Sakho, Responsable Politique
276- Monsieur Baba Touré, Chef de Parti
277- Monsieur Tagne Mbodj Cissé, Responsable Politique
278- Monsieur Pape Momar Diop, Ancien Maire de la Commune d’Arrondissement de la Médina
279- Monsieur Daour Mboup, Président des Tisserands du Sénégal
280- Monsieur Mohamed Rajab, Chef de parti
281- Monsieur Pape Modou Fall, responsable parti
282- Abou Diouba Deh, Artiste- chanteur
283- Monsieur Pape Djibril Ndiaye, Chef de parti
284- Monsieur Ousseynou Seck, Chef de parti
285- Monsieur Awa Birame Fall, Responsable politique
286- Mamadou Ndoye Bane, Maire
287- Monsieur Souleymane Ndiaye, Ingénieur, Chef de parti
288- Monsieur Amadou Moctar Ndiaye, Chef de parti
289- Madame Aïda Ndiongue, Cheffe de parti
290- Monsieur Bocar Sadikh Kane, Ancien Maire
291- Monsieur Ndiouck Mbaye, Présidente des Femmes paysannes
292- Monsieur Ndiawar Paye, Responsable politique
293- Monsieur Maguèye Sow, Chef de parti
294- M. Mamadou dit Diamyodi Ba, membre HCCT
295- Monsieur Ibrahima Fall, Chef de Parti
296- Monsieur pape Malick Ndour, Economiste
297- M.Ibrahima Badji, membre HCCT
298- Atab Badji, membre HCCT
299- Monsieur Samba Bathily ancien député, chef de parti
300- Monsieur Alimatou Sarr, Cheffe de parti
301- Monsieur Elhadji Oumar Ndiaye, Chef de parti
302- Monsieur Bathie Seck, Chef de parti
303- Monsieur Mamadou seydi, Chef de parti
304- Mariama Diaw, Chef de Parti
305- Monsieur Assane Diagne, Chef d’Entreprise
306- Monsieur Abdou Diakhaté, Responsable Politique
307- Monsieur Samba Diaw, Responsable Politique
308- Monsieur Cheikh Guèye, Responsable Politique
309- Monsieur Ousseynou Ndiaye, Chef de Parti
310- Monsieur Modou Diaw, Responsable Politique
311- Monsieur Mamadou Selo Diallo, Chef de Parti
312- Abdou Gaye, Responsable Politique
313- Monsieur Mame Oumar Mané, Opérateur Economique
314- Monsieur Alassane Sy, Responsable Politique
315- Dié Maty fall, journaliste
316- Monsieur Dame Diop, Agriculteur
317- Monsieur Maguette Sène, Maire, Administrateur Civil
318- Abdoulaye Timbo, Maire
319- Monsieur Chiekh Seck, Député, Maire
320- Monsieur Khasim Diouf, opérateur économique
321- Madame Yétta Sow, Député
322- Monsieur Pape Mor Ndiaye, Expert en décentralisation
323- Monsieur Jean Malo, Enseignant
324- Monsieur Dominique Abourizk, Chef de Parti
325- Monsieur Ousmane Thiam, Chef de Parti
326- Madame Thérese Faye Diouf, Sociologue, Maire
327- Monsieur Babacar Sadya Sokhna, responsable politique
328- Monsieur Ousmane Badiane, Responsable politique
329- Monsieur Oumar Sow, Cadre en Gestion
330- Monsieur Souleymane Mbaye, Chef de parti
331- Monsieur El Hadji Mapaté Diouf, Président d’association d’handicapés
332- Madame Marie Diop, Chef de parti ,
333- Madame Zahra Hyane Thiam, ancienne Ministre
334- Monsieur Cheikh Sarr, Ancien Maire
335- Mme Mariama Baldé, membre HCCT
336- Monsieur Elhadji Omar Youm, Avocat, Député
337- M. Galle Barry, membre HCCT
338- M. Boucary CAMARA, membre HCCT
339- Monsieur Elhadji Momar Sambe, Chef de parti
340- Monsieur Ibrahima Sall, Député
341- Monsieur Mame Bounama Sall, Ancien Ministre
342- Monsieur Marcel Ndiana Ndiaye, Responsable politique
343- Monsieur Nicolas Ndiaye, Chef de parti, député
344- Fatimata Mamadou Lamine Sy juriste/conseiller en travail social
345- Monsieur Mamadou Bitèye, Responsable Politique
346- Monsieur Saliou Sow, Expert en marketing
347- Maitre Amadou Sall, Avocat, Ancien Ministre d’Etat
348- Monsieur Thierno Lo, Ancien Ministre
349- Monsieur Modou Diagne fada, Ancien Ministre
350- Monsieur Mahmout Saleh, Ministre d’Etat, ancien Directeur de cabinet du Président de la République
351- Madame Aissatou Sow, Député
352- Monsieur Augustin Tine, Chirurgien-dentiste
353- Monsieur Ibrahima Cissé Professeur associé au CESAG Monsieur Mamadou Ba, Enseignant/chercheur
354- Monsieur Alphonse Marie Faye, Assistant pédagogique
355- Monsieur Sémou Ndour, Ingénieur informatique
356- Monsieur Youssoufa Diop, technicien supérieur des postes
357- Monsieur Dame Diop, Sociologue
358- Dr Malik Diop, Député
359- Madame yandé Ndiaye, Ingénieur en télécommunication
360- Madame astou Ndiaye, Député
361- Monsieur Sassy Cissé, économiste planificateur, enseignant associé au CCA
362- Monsieur Karim Sène, Député
363- Monsieur Abdou Mbow, Député
364- Madame Sira Ndiaye, Député
365- Monsieur Moussa Diakhaté, Député
366- Monsieur Aly Mané, Député, Président de Conseil Départemental
367- Monsieur Yoro Sow, Député, Enseignant
368- Monsieur abdoulaye Wilane, Député, Président de Conseil départemental
369- Monsieur Ahmed Youssef Bengelloun, Député, Président du Conseil département de Kaolack
370- Madame Fatou Diouf, ancienne Députée
371- Monsieur Mamadou Oumar Ba, ancien Député
372- Monsieur Papa Dib Sarr, ancien Député
373- Madame Sokhna Leyty Ndiaye, ancienne Députée
374- Monsieur Elhadji Wack Ly, ancien Député
375- Madame fatou Mangara, ancien Député
376- Me Malick Sall, Avocat, ancien Ministre de la Justice
377- Monsieur Mbaye Ndiaye, ancien Ministre de l’Intérieur
378- Monsieur Moussa Diao n°1, ancien Député
379- Mme Maīmouna Diallo, membre HCCT
380- Monsieur Zator Mbaye, ancien Député
381- M. Samba Bathily Diallo, membre HCCT
382- Monsieur Mamadou Gallo Ndiaye, ancien Député
383- Monsieur Malick Seydi, ancien Député
384- Monsieur Amadou Siré Sall, ancien Député
385- Monsieur Issaga Ly, ancien Député
386- Abdoulaye Dieng, ancien Député
387- Monsieur Djiby Cissé, ancien Député
388- Madame Astou Kane Sall, ancien Député
389- Monsieur Dib Niom, ancien Député
390- Monsieur Elhadji Malick Diop, ancien Député
391- Monsieur Sidy Badiane, ancien Député
392- Monsieur Moustapha Djamil Diop, ancien Député
393- Madame Aissa mama Kane, ancien Député
394- Monsieur Moussa Ndiaye, ancien député,
395- Monsieur Hamady Pacheco Diallo, ancien Député
396- Madame Aida Gaye, ancien Député
397- Mme Ndèye Thioro Bop, membre HCCT
398- Mme Ndèye Boubane, membre HCCT
399- Monsieur Adama kane, ancien député
400- Madame Marieme Gassama, ancien Député
401- Monsieur Amadou Tidiane Talla, Ambassadeur itinérant
402- Monsieur Moussa Diop, Consultant
403- Sëriñ Moubarak Mbacké, guide religieux
404- Mouhamadou Mamoune Mbacké, guide religieux
405- Monsieur Mankeur Ndiaye, ancien Ministre des Affaires Etrangères
406- Monsieur Dame Babou, Journaliste
407- Madame Aissata Tall Sall, Avocate, ancien Maire
408- Monsieur Amadou Bocoum , Sociologue
409- Mame Bousso Mbacké, membre CESE
410- Abdoulaye Sow, membre CESE
411- Madame Ndèye Elisabeth Lindor Diop, Expert en défense et sécurité
412- Madame Sophie Coulibaly, Ingénieur financier
413- Mme Sabelle Guèye, membre HCCT
414- Madame astou Ndiaye, Maire de Ndiaffate
415- Madame fatou Sène, Maire de Kahone
416- Sëriñ Fàllu Mbacké, educateur religieux
417- Mme Ndèye Fatou Diallo, membre HCCT
418- Sëriñ Modou Sylla diwan, guide religieux
419- Monsieur Souandy Badji, Cadre Administratif et Financier
420- Monsieur Pape Sagna Mbaye, Expert Maritime
421- Madame Néné Mbodj Niasse, Responsable politique
422- Mdame Marième Badiane, Professeur titulaire, ancien chef de département
423- Monsieur Cheikh Kanté, Docteur en Economie
424- Monsieur Ismaela Madior Fall, Professeur titulaire d’Université
425- Monsieur Matar Ba, ancien Ministre
426- Mme Dieynaba Goudiaby, membre HCCT
427- Monsieur Boucary Mballo, Maire de Dioulacolon
428- Monsieur Mamadou Sow, Maire de Dialembere
429- M. Joseph Ka, membre HCCT
430- Monsieur Mansour Faye, Cadre en Gestion
431- Monsieur Sidiki Kaba, Avocat
432- Mme Maïmouna Baldé, membre HCCT
433- Monsieur Sader Dieng, Maire de Saly Escale
434- Monsieur Mouhamadou Dieng, Maire de Medina Cherif
435- Madame Adji Diarra Mergane Kanouté, Député
436- Monsieur Maciré Souané, Maire de Salikenié
437- M Mouhamed Kounta, membre HCCT
438- Madame Ndèye Saly Diop Dieng, Cadre en Gestion
439- Monsieur Mamadou Talla, Professeur d’Enseignement technique
440- Monsieur Abdou Karim Fofana, Spécialiste en Gestion et Finances publiques
441- Monsieur Mamadou Yoro ba, Maire de Bandafassy
442- Monsieur Dondo Keita, Maire de Ninefecha
443- Monsieur Abdoulaye Diop, ancien Ministre de la Culture
444- Abdou Karim Sall, ancien Ministre
445- Monsieur Doudou Ka, Ingénieur Ponts et Chaussées
446- M. Omar Dieng, membre HCCT
447- Monsieur Ibrahima Niang, Maire de Médina Sabakh
448- Monsieur Alassane Mbaye, Maire de Porokhane
449- M. Omar Dieng, membre HCCT
450- M. Pape Banda Dièye, membre HCCT
451- Monsieur Issa Samby, Maire de Gabou
452- Monsieur Amadou Diallo, Maire de Toumboura
453- Madame fatou Diané, Economiste
454- Mme Aminata Diao, membre HCCT
455- Monsieur Mame Mbaye Niang, Ingénieur Aviation Civile
456- M.Souaibou Ba, membre HCCT
457- Mme Youma Ba, membre HCCT
458- Monsieurr Gallo Ba, Inspecteur du Travail
459- Monsieur Pape Amadou Ndiaye, Médecin
460- Monsieur Aladji Ba, Maire de Mereto
461- Monsieur Mamady Thaim, Maire de Kahene
462- Monsieur El Ibrahima Ndiaye, Maire de Bamba Thialene
463- Monsieur Modou Ndao, Maire de Paos Cooto
464- Monsieur Bafode Dramé, Maire de Diaocoto
465- Amadou Ba, Maire de Missira
466- Mme Rouguiyatou LY, membre HCCT
467- Monsieur Moussa Diao n°2, ancien Député
468- Monsieur Ibrahima Ba, Maire de Komoti
469- Monsieur Sory Ba,Maire,Maire de Medina Foulbé
470- Monsieur Killé Sakho, Maire de Diawara
471- Monsieur Diadié Savane, Maire de Gathiary
472- Monsieur Alioune Ndoye, Cadre en Gestion
473- Monsieur Malick Ndao, Maire de Ndiobène Samba Lamo
474- Monsieur El Hadji Niang, Maire de Touba Fall
475- Mme Mariama Sall, membre HCCT
476- Maître Moussa Bocar Thiam, Avocat, Maire
477- M.Ousmane Sanding, membre HCCT
478- Monsieur Mamadou Demba Diouf, Maire de Dalla Gabou
479- Monsieur Adiou Sène, Maire de Patar
480- Monsieur Moustapha Diop, Cadre Financier
481- Monsieur Lansana Sano, Maire de Djilor
482- M. Mouhamina Niass, membre HCCT
483- M. Kany Sagna, membre HCCT
484- Monsieur Ibrahima Ndong, Maire de Bassoul
485- Mme Gnilane Ndiaye, membre HCCT
486- Ndiogou Thiaw, étudiant
487- Monsieur Badara Diom, Maire de Djimda
488- Monsieur Mabousso Diallo, Maire de Diagane barka
489- Mbaye Samb, Maire de Mbar
490- Monsieur Dame Ndiaye, Maire de Colobane
491- Monsieur Thielas Pouye, Maire de Dienne Lagane
492- Monsieur Cheikh Fall, Maire de Boubel
493- Monsieur Daouda Faye, Médecin
494- Mme Fabinta Ndiaye, membre HCCT
495- Monsieur Cheikh Mouhamed Bassirou Sarr, ancien Ministre
496- Monsieur Alioune Badar Ly, Maire de Koungheul
497- Monsieur Aliou Diané, Maire de kahi
498- Madame Ami Ndiaye, Maire de Gniby
499- M.Aliou CISSE, membre HCCT
500- M. Moustapha CISSE, membre HCCT
501- Monsieur Jean Pierre Claver Ndong, Maire de Missirah wadene
502- Monsieur Cheikhou Thiall, Maire de Mbeuleup
503- Monsieur Cheikh Oumar Ndiaye, Maire de Seggre gatta
504- Monsieur Modou Ndoye, Maire de Ndoyène
505- Monsieur Madiop Bitèye, Maire de Darou Mousty
506- Monsieur Abdou rakhmane Diop, Maire de Gueoul
507- Monsieur Adama fall, Maire de Ndande
508- Monsieur Ousmane Dieng, Maire Sakal
509- Monsieur Amadou Moustapha Ba, Economiste Planificateur
510- Mme Massimbe Niakhasso, membre HCCT
511- M. Malick Niangane, membre HCCT
512- Monsieur Abdou Khadre Lo, Maire de Ngudilé
513- Mme Fatou Kiné Fall, membre HCCT
514- Malick Diop, Docteur en pharmacie, Ancien Maire et Député
515- Bouna Alboury Ndiaye, Chef de Parti
516- Mme Lala Aïcha Fall, membre HCCT
517- Monsieur Dame Lo, Maire de Darou Minam
518- Madame Penda Sago Diop, ancien Député
519- Monsieur Sette Diop, Maire de Diockoul Mbelbouk
520- Mme Maïmouna Fall, membre HCCT
521- Monsieur Cheikh Ndiaye, Maire de Kele Gueye
522- Monsieur Mamadou Korka Sidibé, Maire de Dar Salam
523- Monsieur Souaibou Ba, Maire de Daka Téli
524- Monsieur Kamissa Camara, Maire de Salemata
525- M. Mamadou Mbengue, membre HCCT
526- Monsieur Lamarana Ndiaye, Maire de Ethiolo
527- Monsieur Kikala Diallo Maire de Dindefelo
528- Monsieur Fodé Keita, Maire de Dimboli
529- M. Aliou Diouck, membre HCCT
530- Mme Fatoumata Doucouré, membre HCCT
531- Monsieur Sadio Danfakha, Maire de Medina Baffe
532- Monsieur Sambaly Biagui, Maire de Saraya
533- Monsieur Mamady Cissokho, Maire de Khossanto
534- Monsieur Amadou Harouna Diallo, Maire de ranérou
535- Dr Ibrahima Ka, Maire de Vélingara
536- Mor Ndiaye n°1, membre CESE
537- Monsieur Ibrahima Barry, Adminstrateur
538- M.Youssou Diop, membre HCCT
539- Monsieur Amadou Adama Ba, Maire de Oréfondé
540- Harouna Camara, Maire de Dinguiraye
541- M. Moustapha Mbengue, membre HCCT
542- Monsieur Mamadou Demba Baldé, Maire de Badion
543- Monsieur Boubacar Diallo, Maire de Kerewane
544- Monsieur Abdou Lahad Faye, Maire de Fafacourou
545- Monsieur Kaba Diao, Maire de Bignarabe
546- Gnanga Boubane, Président du Conseil départemental de Salemata
547- Monsieur Sekou Seydi, Maire de Koulinto
548- .Alioune Badara Faye, membre HCCT
549- M.Aliou Gaye, membre HCCT
550- Monsieur abdou Ndiaye, Maire de keur Maba Diakhou
551- Monsieur Saliou Cissé, Maire de kayemor
552- Mme Khady Gaye, membre HCCT
553- Monsieur Samba SY, Enseignant, Chef de parti
554- Monsieur Ansoumana Danfa, Chef de Parti
555- M. Abdou Gningue, membre HCCT
556- Monsieur Mamadou Cissé, Maire de Bourouco
557- Monsieur Amadou Diallo, Maire de Mampatim
558- Monsieur pape Malick Président du Conseil départemental de Guinguineo
559- Monsieur Boun Oumar Dia, Maire de Tankanto
560- Mamadou Moustapha Diop, membre CESE
561- Monsieur Ousmane Mballo, Maire de Medina Elhadji
562- Monsieur Bacary Baldé, Maire de Sare Bidji
563- M. Abdoul Aziz Diop, membre HCCT
564- Monsieur Samba sall, Maire de Dabaly
565- Madame Coumba Guèye, Maire de Nguayène sabakh
566- Mme Arame Diop, membre HCCT
567- Adja Mame Coumba Ndiaye, membre CESE
568- Monsieur Abdoulaye Wilane, Président du Conseil départemental de Kaffrine
569- Waldiodio Ndiaye, membre CESE
570- Monsieur Oumar Sarr, Ingénieur en Informatique
571- M. Khadim Diop, membre HCCT
572- Madame Mariama Sarr, Professeur d’enseignement secondaire
573- Monsieur Boubacar Diallo, Maire de Sare Yoba diega
574- Monsieur Souleymane Diallo, Maire de Ouassadou
575- M. Mamadou Diop, membre HCCT
576- Monsieur Moussa Kouyaté Président du Conseil départemental de Gossas
577- Mme Ndèye Diop, membre HCCT
578- Monsieur Seny Diallo, Maire de Dianamalari
579- Monsieur Ablaye faty, Maire de Kolybantang
580- Mme Néné Mary, membre HCCT
581- Monsieur Cheikh Niang, Maire de Affe Djolof
582- Monsieur Yoro Sow, Maire de Ouarkhokh
583- M. Moustapha Mbaye, membre HCCT
584- Monsieur Lamine Mané, Maire de Samine
585- Monsieur Aliou Cissé, Maire Bogal
586- M. Yaram Guèye, membre HCCT
587- Monsieur Magueye Boye, Maire de Khombole
588- Monsieur Ahmed Dièye, Maire de Touba Toul
589- M. Mamoudou Mbaye, membre HCCT
590- Ndeye Fatou Thiam, étudiant
591- Monsieur Ansoumana Sané, Maire de Sindia
592- Monsieur Atap Badji, Maire de Niamone
593- Monsieur leopold abba Diatta, Maire de Diembering
594- Monsieur Ousmane Diatta Maire de Santhiaba Manjack
595- Monsieur alpha Amadou Diop, Maire de Gandon
596- M. Birame Ba, membre HCCT
597- Monsieur Moussa Danfakha, Président du Conseil départemental de saraya
598- Mouhamadou Ndiaye, membre CESE
599- Monsieur Moustapha Thiam, Maire de Darou salam
600- Monsieur Mansour Niang, Maire de Touba Mboul
601- Mamadou Lamine Fall, membre CESE
602- Monsieur Talibouya Ba, Maire de Guett ardo
603- Monsieur Thierno Dieng, Maire de Mbediene
604- Monsieur Amadou Diallo, Président du Conseil départemental de Ranérou
605- Mme Dieynaba Diallo, membre HCCT
606- M. Lamine Diallo, membre HCCT
607- Monsieur Ibrahima Barry, Président du Conseil départemental de Vélingara
608- Monsieur Cheikh Oumar Gaye, Président du Conseil départemental de Malem Hodar
609- Monsieur Ahmed Youssouph Bengeloum, Président du Conseil départemental de Kaolack
610- Monsieur Babacar Ndiaye, Président du Conseil départemental de Bambey
611- M. Amadou Guèye, membre HCCT
612- Monsieur Youssou Diallo, Président du Club Sénégal émergent
613- M. Mamadou Moulaï Guèye, membre HCCT
614- Monsieur Ismaela Mbengue Fall, Adjoint au Maire de Louga
615- Monsieur Malang Papis Sané, Président ODCAV Sédhiou
616- Monsieur Abdou Khafor Touré, Juriste, Directeur de Société
617- Monsieur Abdou Aziz Diop, Juriste
618- Mme Oulimata Ndoye, membre HCCT
619- Ustine Manga, Maire de Nyassia
620- Mme Oulimata Ngom, membre HCCT
621- Monsieur Mamadou Kassé, Urbaniste
622- Monsieur Mamadou Sy Mbengue, Administrateur civil
623- Makha Diaw, Docteur en droit
624- Monsieur Ibrahima, Expert-Comptable
625- Monsieur Abdoulaye Ba Nguer, Ingénieur économiste
626- Monsieur Modou Diouf, Ingénieur géologue
627- Sara Sall, Directeur de Société
628- Monsieur Khar Ndoffène Diouf, Juriste
629- Touradou Sow, Juriste
630- M. Alassane Baldé, membre HCCT
631- Madame Salamata Sow, Juriste
632- Mme Coumba Baldé, membre HCCT
633- Amadou Talla DAFF, Dr de l’Université Paris XIII, Ambassadeur Itinérant, Coordinateur DSE/France, Conseiller Municipal à Mantes la Jolie
634- Ben Yahya SY, M.A Sciences politiques, Histoire ancienne, Sciences des Media et de la Communication
635- Saïdou Nourou Tall, Professeur Institut Galilée-Université Paris XIII Professeur Classe Exceptionnelle et Formateur Physique Chimie dans l’académie de Versailles
636- Aboubakry BA, Responsable des Mouvements / DSE France
637- Abdarahmane Ba, Professeur et Formateur Rectorat de Normandie
638- Harouna N’Diaye, Ingénieur informatique et chef de projet système informatique RATP Secrétaire administratif à la CCR France
639- Amadou GUISSE, Inspecteur des finances publiques DGFIP
640- Abdoulaye Mbodj, Économiste, Chef du bureau économique à l’ambassade du Sénégal en France
641- Pape Fall, PDG de la société Senpronet
642- Daouda BALDÉ, Professeur de Biochimie/ génie Biologique... Appliquées à la Santé publique, Qualité Nutritionnelle, Hygiène alimentaire et des produits alimentaires, Environnement et Santé
643- Baba Dème, Chef de service État civil de l'Agence Consulaire du Sénégal de Mantes la Jolie
644- Demba DIACK, Technicien supérieur en pharmacie industrielle
645- Souleymane S. Diallo, Docteur en Sciences politiques, Université Versailles
646- Joseph MENDY, Ingénieur en électronique de puissance chargé de la stratégie de la concurrence et du déploiement
647- Abdoul Karim SY, Chargé de Mission développement social urbain Coordonnateur de la section de Trappes Coordonnateur de la coordination des Yvelines
648- Thierno KANE, Médiateur social Coordinateur adjoint de la section des Mureaux Chargé des élections de la coordination des Yvelines
Conseiller municipal à la mairie d'Hardricourt
649- Lassana KOÏTA, Professeur de mathématiques Expert Aviation Civile
650- Dr Lamine TIRERA, Avocat au Barreau de PARIS Enseignant en Droit public Université Paris Nanterre La Défense et à l'Institut Catholique de Paris
651- Hamet DIACKO, Gestionnaire de Sinistres Spécialisé en dommages ouvrages à la Retraite Trésorier de la DSE France
652- Demba DAFF, Aide-soignant fonction publique hospitalière
653- Faty sy dit Thilley Sy, commerciale
654- Abdoulaye SANGHOTTE, Conseiller en Insertion sociale et professionnelle-Formateur Coordinateur de la section du Havre
655- Oumar GAYE, Ingénieur Sûreté de Fonctionnement/Chercheur R&D
656- Houléye Ba, administratif protection de l'enfance département des Yvelines, fondatrice et présidente de l'association MAADR Chargé d'élection section mantes la jolie
657- Ousseynou Faye, Pau France cadre des Assurances- Risque et juriste d'Entreprise á la retraite
658- Aissata Alpha BA, Socio-anthropologue
659- Abdoulaye Amadou Mbodji, Journaliste
660- Cheikh Agne, Diplômé de l’université Paris 8, Diplôme d’Etudes Supérieures Universitaire en Droit et Gestion des Collectivités Territoriales -Conseiller dans une Ambassade
661- Joseph MENDY, Ingénieur en électronique de puissance
662- François Mendy, Secrétaire administratif coordination APR Essonne 91 Secrétaire administratif section Morangis ( APR Essonne).
Membre CCR France
663- Fatimata N’GAÏDÉ, Responsable Achats Internationaux - Industrie
Diplômée Kedge Business School - MAI Paris & certifiée Exécutive
Développement Durable et Leadership en Afrique - HEC Paris
Conseillère municipale déléguée aux Relations internationales à Elbeuf
664- Amadou BALDÉ, Responsable d’unité de transport et logistique
665- Matar LOUM, Ingénieur diplômé du Centre d'Etudes Supérieures Industrielles Coordinateur de la Section d'Amiens
666- Alioune Ndao, Ambassadeur itinérant chargé de la diaspora
667- Momar Talla Fall, 2e Conseiller économique à l’ambassade de Prétoria
669- Ousmane Mamadou Ndiaye, Responsable politique Afrique Australe/coordonnateur DES Mosambique
670- Mr Ibrahima Sall, Coordonnateur APR GABON
671- Mr Cheikh tidiane Ba, Conseil Vente entreprise française
672- Mr Ablaye Faye, écrivain
673- Mr Aboubacry Diassy, Spécialiste en ommunication
674- Mr Bassirou Kébé, enseignant
675- Mr Racine Talla, journaliste, Maire
676- Mme Dieynaba Ba, membre HCCT
677- M.Syna CISSOKHO, membre HCCT
678- Monsieur Ibrahima Diop, Maire de Karang Poste
679- Monsieur Lansana sarr, Maire de Dionewar
680- M. Mafal DIA, membre HCCT
681- Mme Houleye Moussa DIA,
682- M. Mamadou Diallo, membre HCCT
683- Madame Oulimata Sarr, Spécialiste en Audit et Finance
684- M.Maouloud Diakhaté, membre HCCT
685- Monsieur Mamadou Mbengue, Maire de Daliforrt
686- Monsieur Balla Sall, Maire de Ndiago
687- Monsieur Jean Marie Simang Marone, Maire de Mbadakhoune
688- Monsieur dame Diop, Maire de Nguelou
689- Mme Coumba Diaw, membre HCCT
690- Monsieur Diakoye Tounkar, Maire de Mouderie
691- Monsieur Mbaye Sène, Maire de Thiaroye gare
692- Monsieur Dame Bèye Ba, Maire de Ndiebel
693- M. EI Hadji Oumar Diène, membre HCCT
694- M. Sette Diop, membre HCCT
695- Monsieur Elhadji Ndiaye Diodio, Chef de parti
696- Monsieur Abdoulaye faty Mbow, Chef de parti
697- M. Abdoulaye Fall, membre HCCT
698- Mdame Victoriene Ndeye, Cadre Financier
699- GUEYE Fall, membre HCCT
700- Monsieur Diarga Sané, Maire de pakour
701- Monsieur Monsieur Mamadou Diallo, Maire de Koussy
702- M. Yatma Fall, membre HCCT
703- Monsieur Birame Ba, Maire de Kamb
704- Monsieur Idrissa Diop, Maire de Labgar
705- M.Maham Ka, membre HCCT
706- M. Abdoulaye Kandé, membre HCCT
707- M. Fode Keita, membre HCCT
708- Abdourahmane Diallo, Maire de Dianke Makhan
709- Monsieur Mamadou Toura Ba, Maire de Boutoucoufara
710- Monsieur Ismaela Kaba, Maire de Kothiary
711- M.Bassirou Doro LY, membre HCCT
712- Monsieur Ousmane Sanding, Maire de Boutoupa
713- Monsieur Ansoumana Diémé, Maire de Mlomp
714- Mme Aminata LO, membre HCCT
715- Monsieur Elhadji Abalye mbaye, Maire de Tankon
716- Monsieur Mamadou Ba, Maire de Faoune
717- Monsieur Lamine Thiaw, Maire de Pambal
718- Mme Ndèye Maguette LO, membre HCCT
719- Mme Ndèye Mbengue, membre HCCT
720- Mme Ndèye Coumba Ndour Mboup, membre HCCT
721- M. Abdou Ndiaye, membre HCCT
722- M.Abdoulaye Ndiaye, membre HCCT
723- M.Baba Ndiaye, membre HCCT
724- M. Diakhou Ndiaye, membre HCCT
725- Mme Diouma Ndiaye, membre HCCT
726- M.Djibril Ndiaye, membre HCCT
727- Adja Tine Ndoye, membre CESE
728- Monsieur Ndeury loum, Maire de Ndiognick
729- Monsieur Abdou Aziz Diagne, Maire de Keur Mbouky
730- Aissatou Aya Ndiaye, membre CESE
731- M.Moustapha Pierre Claver Ndong, membre HCCT
732- M.Aliou Ndoye, membre HCCT
733- Mme Rokhy Ngom, membre HCCT
734- Amadou Moustapha Wane, membre CESE
735- Mouhamadou Moustapha, membre CESE
736- M. Balla Sall, membre HCCT
737- M.Modou Sarr, membre HCCT
738- M. Mor Sarr, membre HCCT
739- Mamadou Ba Président de la ligue de football de Tamba Seydou Sané, Insp
740- M. Ousmane Samb, membre HCCT
741- M.Abdou Lakhat Seck, membre HCCT
742- M.Abdou Sène, membre HCCT
743- Moussa Sow, membre CESE
744- Maimouna Sène, membre CESE
745- Aisatou Ba, membre CESE
746- Abdoulaye Sène, membre HCCT
747- Abdoulaye Top, Agent administratif
748- Mme Fatou Sène n°1, membre HCCT
749- Samba Top, Président de la ligue de louga
750- Sadio Cissokho Président de la ligue de Kedougou
751- M. Sadio Dembare Sow, membre HCCT
752- Monsieur Cheikh Gadiaga, Maire de Nghaye
753- Monsieur Ibra Kane, Maire de Toure Monde
754- Monsieur Moussa Thiaw, Maire de Toky gare
755- Monsieur Serigne Modou Ngom, Maire de Ngoya
756- Mme Ndèye Marième Sow, membre HCCT
757- M. Aliou Sylla, membre HCCT
758- Dr Moussa BA, maître de conférences titulaire, trésorier général national
759- Djiby Sy, inspecteur des Impôts et domaines
760- M. Mberry Sylla, membre HCCT
761- Monsieur Massamba Mbacké, Maire de Darou Salam Tip
762- M.Hady Tall, membre HCCT
763- Mme Seynabou Tamba, membre HCCT
764- M. Samir Michael Taraf, membre HCCT
765- Monsieur Mbaye Tine, Maire de Taif
766- M.Seydina Issa Laye Thiaw, membre HCCT
767- M.Demba Thiam, membre HCCT
768- Monsieur Abdou Aziz Diome, Maire de Thiakhar
769- M. Omar Tine, membre HCCT
770- Antou Samba, Ingénieur en Electricité
771- Astou Thiam, Directrice Adjointe COSEC
772- Ndeye Coura Niang, Architecte
773- M. Mbaye Tine, membre HCCT
774- Djeliya Diallo,Communicante
775- M. Sidi Traoré, membre HCCT
776- Abdoul Ly ancien DG ARTP
777- Amadou Ablaye Diop, Professeur Université
778- Mme Ndèye Wade, membre HCCT
779- Mme Juliette Zingua, membre HCCT
780- Magueye Ndiaye, membre CESE
781- Magueye Ba, membre CESE
782- Alassane Timbo, membre CESE
783- Alassane Mbaye Thiam, membre CESE
784- Thierno Kosso Diane Président de la ligue de football de Kaolack
785- Seydou Sané, Inspecteur de l'Enseignement, Président de club professionnel de football
786- Mamadou L. Diawara, membre CESE
787- Atoumane Ka, membre CESE
788- Papa Ogo Seck, Enseignant Chercher, UGB
789- Monsieur Ibrahima Cissé, Professeur titulaire, UAM
790- Abdou Aziz Ndiaye n°1, membre CESE
791- M. Alassane CISSE, membre HCCT
792- Sidel Sow, membre CESE
793- Mariama Dia Sarr Spécialiste en GRH
794- Dr Aly Coto Ndiaye, Pharmacien
795- Amadou Touré, Spécialiste en Communication
796- Abou Ly, membre CESE
797- Awa Cheikh Mbengue, membre CESE
798- Amara Traore, Ancien international de football et Sélectionneur national
799- Mamadou Ndiaye, Instituteur
800- Mamadou Baldé, membre CESE
801- El hadj ousseynou Diouf, Ancien international de Football
802- Bara Gaye, Opérateur économique
803- Rouguiatou Barry, membre CESE
804- Mayacine Mar, Directeur Technique national du Football
805- Yaya Baldé, Président de la ligue de football de Kolda
806- Adama Ndour, Économiste, Dirigeant sportif
807- Gade Sall, membre CESE
808- M. Khadim Mbacké, membre HCCT
809- Djakaria Diaw, Administrateur Civil, ancien Gouverneur et Ancien Ministre
810- Khalil Ibrahima Fall, ancien député
811- M. Alassane Mbaye, membre HCCT
812- Youssoupha DIA dit Sid, membre CESE
813- Ismaila Sow, membre CESE
814- Ansoumana Sané, juriste, Maire
815- Adama Sy, Expert Financier
816- Amady Cissé, Opérateur Economique
817- Dr Alioune Badou Diouf, Pharmacien
818- Bassirou Mbacké, Inspecteur
819- Mouhamadou Abib Niasse, membre CESE
820- Abdoulaye Ba, membre CESE
821- M. Oumar Sow, membre HCCT
822- Birane Sidiky Daff, cadre en ressources humaines, Lyon France
823- M. Talla Sow, membre HCCT
824- Amadou Samba Kane Inspecteur des Impôts et des Domaines à la retraite
825- Djibril Thiaw, Enseignant, Chercheur maire
826- M. Kalidou Sy, membre HCCT
827- Abdou Karim Ba, membre CESE
828- Monsieur Issa Diagne, Professeur titulaire FST
829- Mamadou Labo Ba, membre CESE
830- Isma Diouf, juriste
831- Gamou Fall, membre CESE
832- Ansou Sané, DG ANRAC
833- Dieguy Diop Fall, Juriste
834- AYA DIOP, Enseignante
835- Mama Celo Gadibo, membre CESE
836- Elhadj Amadou kane Président de l'ONCAV
837- Mme Sokhna Coumba CISSE, membre HCCT
838- M. Mamady CISSOKHO, membre HCCT
839- Aliou Dabo, Président de la ligue de Sedhiou
840- Ibrahima Sall, membre CESE
841- Ndeye Elisabeth Barry, Expert en Défense et Sécurité
842- Seyni Ndao, Ingénieur, ancien DG OFOR
843- Oumar Ba, membre CESE
844- Abdoulaye Diouf Sarr, Expert Financier
845- Abdoul Aziz Seck, Spécialiste en Communication
846- Ibrahima Sy, membre CESE
847- Abdou Gassama SARR, Chargé de Mission/Logisticien
848- Amy Amel TOP, membre HCCT
849- Awa Kone, Opératrice Economique
850- Ndiambe Diop, Opérateur Economique
851- Paulel Ba, Spécialiste en Communication
852- Modou Dieng, journaliste
853- Mouhamadou Bamba Sall, membre CESE
854- Proviseur Omar DIAO, enseignant, coordonnateur national du Comité de Pilotage des Enseignants et Chercheurs Patriotes
855- Mouhamadou Fall, membre CESE
856- Monsieur Boubacar Seydi, Maire de Guiro Yero Bocar
857- Ndiouck Mbaye, membre CESE
858- Amadou Djigo, Marketer Digital
859- Amadou Ly, Economiste
860- Ousseynou Gueye, Expert Informaticien
861- Lamine Kane, Economiste
862- Moustapha mbacké darou mousty, chef religieux
863- Magatte Ba, Géographe/Spécialiste en Environnement
864- Mamadou Guissé, Chef d’Entreprise
865- Monsieur Moussa Baldé, Maire de Ndoma
866- Mme Ndèye Sakho, membre HCCT
867- Ablaye Seck, Spécialiste en Communication
868- M.Mbaye Samb, membre HCCT
869- Monsieur Idrissa Baldé, Maire de Dabo
870- Mbossé Ndiaye, Directrice ISEP Diamniadio
871- Nogaye Mboup, Opératrice Economique
872- Mamadou Saliou Barry, membre CESE Maodo Sarr,
873- Thierno Gueye, Documentaliste/Economiste
874- Amadou Tidiane LY Economiste
875- Mame Thierno Mbacké Darou tanzil, guide religieux
876- Sëriñ Abdou khadir Mbacké, guide religieux
877- 24Sëriñ amdy Mbacké Darou salam, guide religieux
878- Ababacar Kante, Logisticien
879- Diary Ba, membre CESE
880- Mme Hady Sidy Ba, membre HCCT
881- Sada Ndiaye, Administrateur Civil
882- Sëriñ Moustapha Mbacké sam ndoulo, guide religieux
883- M. Yves Lamine CISS, membre HCCT
884- Abdoulaye Diatta, Comptable
885- Aboubakry Ly Analyste Financier
886- Adama Sow, cadre en Gestion
887- Bassirou Ndiaye, Medecin
888- Chérif CISSE, Agent à APIL
889- Mme Maïmouna Baldé, membre HCCT
890- Diata Ndiaye Mboup, Agent au Ministère de la Santé
891- Dieynaba Diop, Opératrice économique
892- Abdoul AZIZ Ndiaye n°2, membre CESE
893- Dr Aïssatou Tall Médecin
894- Dr Mamadou KANDJI Médecin
895- Sëriñ Thierno Mbacké, guide religieux
896- Sëriñ Fàllu Mbacké, guide religieux
897- Sëriñ cheikhouna Mbacke, guide religieux
898- Dr Sene, Médecin
899- serigne mbacké fall serigne talla, guide religieux
900- Sëriñ ndam Mbacké, guide religieux
901- Mame Cheikh anta Mbacké, guide religieux
902- Dr. Papa SECK, Médecin
903- Baidy BA, membre CESE
904- Mame Astou Waio Kane, membre CESE
905- Elhadji Morane KAÏRÉ, Financier
906- Mme Marie Bernadette Amy DIONE DIOUF, juriste,
907- Dr Mouhamadou Samsoudine SADIO, chercheur
908- Dr Abel Ngor Marone, enseignant
909- M.Samba Ndong, membre HCCT
910- Djiby Dieng Ingénieur
911- Ablaye Sy, cadre
912- M. Samba Ndong, membre HCCT
913- Yaya Abdoul Kane, Docteur en sociologie
914- Maimouna Datef Ba, membre CESE
915- El Ousseyni, Kane Avocat
916- Baba Diallo DG ANER
917- Sëriñ Modou Rokhaya Mbacké Darou salam, guide religieux
918- Abdoul Aziz Mbacké, guide religieux
919- Mamadou Mamour Diallo, Inspecteur des Impôts et des Domaines
920- Amdy Moustapha Mbacké, guide religieux
921- Mamadou Mory DIAW, Anesthésiste
922- Mamadou Cire Diaw, Ingénieur
923- Aliou Ousmane Sall, Cadre
924- Ndeye Bousso Mbacké, éducatrice
925- Mamadou Ndiaye Sarr, maire
926- Ely Fall maire
927- Woula Ndiaye, membre CESE
928- Sidy Ben Omar Kane, Administrateur Civil
929- Dr Sadia Faty, membre CESE
930- Malick , Fall avocat
931- M.Habibou Mountaga Tall, membre HCCT
932- Ndongo Faye, maire
933- Assane Dia, maire
934- Colonel Mansour Mboup, membre CESE
935- Maitre Pape Sene, Avocat
936- Dame Diop, ancien Ministre
937- Madame Sophie Gladima Siby, Professeur
938- Ablaye Diagne, depute
939- M. Assane Sylla, membre HCCT
940- Dr Khady Diattou NDOYE, sociologue / psychologue- conseillère,
941- M.Moustapha Sylla, membre HCCT
942- Moussa sow Cojer
943- Abou Ba, Administrateur Civil
944- Abass Ndiaye Planificateur
945- Cheikh Gadiaga, membre CESE
946- Ousmane WADE, Economiste-Financier
947- Mme Fadima Tall, membre HCCT
948- Mohamed Djibril Wade, administrateur de société, Président de Club de Football
949- Ousmane WADE, Economiste-Financier
950- Aminata Angelique Manga, Journaliste, ancien Ministre
951- Ibrahima Ndoye, journaliste
952- Ablaye Saly Sall, Chef d’entreprise
953- Cheikh Abdoulahad Mbacké, Ministre
954- Adama Boucounta : député
955- Dr. Babacar Mbaye, environnementaliste
956- Martin Ndione , Inspecteur des postes et télécommunications
957- Ivan Tine, Sociologue
958- Khadojatou Thiam : député
959- Diamé Diouf, Pr de lettres modernes
960- Oumar Sy : député
961- Martial Ndione, Secretaire Municipal
962- Abdou Lakhat Diakhaté, membre CESE
963- Arfang Bakary Astine, étudiant
964- Serigne mbacké fallou astou dieye , chef religieux
965- Kalidou Wagué : député
966- Ndiaga Fall , Intendant, comptable
967- Ramata Saou : député
968- Mariama Sène : député
969- Ndeye Wélé, membre CESE
970- Khadim NIANG, étudiant
971- Moussa Ba, étudiant
972- Aliou Demba Sow : député
973- Idrissa Ndiaye étudiant
974- Assane Diouf, étudiant
975- Ndèye Fatou Sougou : député
976- Moussa Ngom, étudiant
977- Monsieur Abdoulaye Saydou Sow, Administrateur Civil, Maire
978- Pape Mor Salane, étudiant
979- Sëriñ Abas Mbacké, guide religieux
980- Mme Amy Top, membre HCCT
981- Sëriñ bara Mbacké, guide religieux
982- Babacar Fall, étudiant
983- Sëriñ amdy Mbacké, guide religieux
984- Cheikhouna Mbacke Darou salam, guide religieux
985- Ndéye Seynabou Ndour, membre CESE
986- Sëriñ ibra Koudia Mbacké, Guide religieux
987- Modou Ndao, étudiant
988- Atekh mbacké khalil, Chef religieux
989- Moustapha mai cheikh astou faye, Chef religieux
990- Aida Konate, animatrice radio
991- Moussa Souaré : député
992- Abdoulaye Dieye, Administrateur de société
993- Ablaye Ndao, Sociologue
994- Aida Sabara, Responsable politique
995- Amadou Abdoul Sy, Economiste, Ancien Directeur général d’Agence publique
996- Amadou Ly, Ingénieur Télécom
997- Mahamadou Aïdara, membre CESE
998- Aminata Sow, Cadre en gestion
999- Ibahima Baba Sall : député
1000- Fossar Banding Souane, Politologue maire
1001- Pape Gorgui Ndong, cadre en gestion
1002- M.Amady Sow, membre HCCT
1003- Mme Awa Mandaw Sow, membre HCCT
1004- Mame Bounama Sall junior, ancien député
1005- Kaire Cissé, Cadre en gestion
1006- Fanta Sall : député
1007- Macoumba Diouf, Ingénieur agronome
1008- Maitre nafissatou cisse, notaire
1009- Mouhamadou Ngom : député
1010- Maitre Djibril War, Expert judiciaire
1011- Madame Aissata Tall Sall, Avocate, Cheffe de Parti
1012- Malick Ndiaye, ingénieur informaticien
1013- Thioro Fall Ndiaye : député
1014- Mamadou Alhadji Ly, Enseignant-chercheur
1015- Abdou Ndene Sall, Ingénieur polytechnicien
1016- Nafissatou Diouf, Journaliste
1017- Mame fatou Ndiaye : député
1018- Nene Tall, cadre en gestion et finances
1019- Cheikh mbacké fallou asta dieye, Chef religieux
1020- Yacou Kane, Ancienne maire, HCCT
1021- As Tacko Diagne, Professeur
1022- Koba Faye, Opérateur
1023- Oustaz Ibrahima tine, Enseignant religieux
1024- Ibrahima mbacké fallou asta dieye, Chef religieux
1025- Ousmane Ba, Journaliste
1026- Atekh mbacké khalil, Chef religieux
1027- Monsieur Cheikh Oumar Anne, Professeur en génie des procédés
1028- Moustapha mai cheikh astou faye, Chef religieux
1029- Mai mbacké fallou asta dieye, guide religieux
1030- Sëriñ Modou Mbacké, guide religieuX
1031- Souleymane Ly, Spécialiste en Communication
1032- Mamadou Faye, Ingénieur statisticien
1033- Bassirou Nouhoum Ly, Juriste
1034- M.Sedy Soly, membre HCCT
1035- Elhadji Ibrahima Ndiaye : député
1036- Cheikh ousseynou Diouf, Amenagiste
1037- Houdou Boubou Dia Économiste
1038- Mor Diallo, Logisticien
1039- Coura Ndiaye : député
1040- Alassane DIOP, Comptable
1041- Malick Ba Entrepreneur
1042- Cheikh Omar Balde, Spécialiste en Passation des marchés
1043- Pape Moctar Diop, Enseignant
1044- Mamadou Lamine Sow Inspecteur de l'éducation et de la formation
1045- Oumar Mane, Professeur
1046- Djibril Tine, Responsable politique
1047- Sokhna magatte Mbacké Abo, éducatrice
1048- Serigne abdoulaye Seck, Chef religieux
1049- Assane Insa Mané, Environnementaliste, écrivain
1050- Moussa Sow, Planificateur
1051- Yacine Ndao : député
1052- Yero Farba SY, Planificateur
1053- Ndeye Mareme sarr, responsable politique
1054- Abdou Faye, Responsable politique
1055- Dame Seck, Responsable jeune
1056- Bocar Diallo Professeur de lycée
1057- Ibrahima Ba, Juriste
1058- Serigne Modou Moustapha Diakhaté, chef religieux
1059- Serigne Djily Ndiaye, Chef religieux
1060- Moussa Cisse, Géomètre-Topographe
1061- Abdou BA, commerçant
1062- Moustapha NGOM, responsable politique
1063- Madame Marie Khémésse Ngom Ndiaye, Médecin
1064- Coumba DIOP, Opératrice Economique
1065- Maimouna Ndiaye DIALLO, responsable politique
1066- El Hadji Abdoulaye DIA, Cadre en Gestion
1067- Elimane DIOUF, responsable politique
1068- Aminata Ndao : député
1069- Alassane Gora DIOP, responsable politique
1070- Mbaye Yade, Chef religieux
1071- Mme Fatou Sène n°2, membre HCCT
1072- Serigne moustapha mbacké cheikh astou faye, Chef religieux
1073- serigne mamoune niang, Chef religieux
1074- Mamadou Ndiaye, Cadre en gestion
1075- Astou Mbaye, Responsable politique
1076- Abdou Faye, Environnementaliste
1077- Babacar Thiaw Responsable politique
1078- Assane Fall, Enseignant
1079- Serigne modou Habib mbacke, Chef religieux
1080- Serigne djily mbacke, chef religieux
1081- Serigne Balla Sylla, Chef religieux
1082- Abdou Lahat Faye, enseignant
1083- Mbaye Diouf, Géomètre
1084- Aly Ndao : député
1085- Elhadj Ndiaye, Responsable politique
1086- Mor Diop, Responsable politique
1087- Ngouye Ndour, Enseignant
1088- Modou Baakh serigne moustapha Absa, Chef religieux
1089- Abdou lahad Seck sadaga, Ancien député
1090- Sëriñ Moustapha Beto Mbacké, guide religieux
1091- Sëriñ Bassirou Mbacké Cheikh Gaïnde
1092- Ndeye Ass Mbacke, éducatrice
1093- Sokhna Adama Mbacké Darou Mousti, éducatrice
1094- Sokhna Diarra Mbacké Doyoli, éducatrice
1095- Mame Asta Mbacké, éducatrice
1096- Mr Abdoulaye Anne, membre HCCT
1097- Sokhna Mame Awa Niang, éducatrice
1098- Monsieur Mamadou Oury Bailo Diallo, Député, Mair
1099- Sokhna Faty Sylla, éducatrice
1100- Mame Daour Diagne, cadre en Gestion
1101- Abdou Akim Dieng CS/Présidence
1102- Mame Marieme Babou Chargée d'études
1103- Momath Ba, juriste
1104- Abdou aziz Ndiaye, Enseignant
1105- Souleymane Jules Baldé, coordonnateur pôle emploi Dakar
1106- Fatou binetou Mbacké, éducatrice
1107- Amadou fall Beye, agent administratif
1108- Dr Lamane MBAYE,Enseignant Chercheur
1109- Ndeye Khady DIOP, MBODJInspectrice de l'Education
1110- Khadidiatou DIALLO,Inspectrice de l'Education
1111- Issa DIAGNE,Professeur d'Université
1112- Amadou Sidy ,BAProfesseur d'Université
1113- Papa Amadou,DIAIngénieur
1114- El hadji Oumar, SOWEconomiste Logisticien
1115- Ndeye Aby NDAO, Inspectrice de l'Education
1116- Moussa SARR,Inspecteur du Travail
1117- Amadou Racine DIA,Economiste
1118- Amadou Tidiane SALL,Docteur en Agronomie
1119- Mamadou DEME, Ingénieur Hydraulicien
1120- Arona Gallo BA,Administrateur de Société
1121- Karace KANE,Administrateur de Société
1122- Sokhna KA DIAKHATE,Assistante de Direction
1123- Nam DIOUF,Inspectrice de l'Education
1124- Mamadou Bachir SALL,Administrateur de Société
1125- Omar BabaBA,Expert Ferroviaire
1126- HabyBA,Economiste
1127- Amadou Lamine DIA,Fonctionnaire
1128- Amadou Tidiane ANNE,Ingénieur en aviation civile
1129- Dr AbouTOURE,Docteur Vétérinaire
1130- Lamine SOW,Ingénieur Aéronautique
1131- Dr Astou NIANE,Docteur en Pharmacie
1132- Abdoulaye TINE,Cadre Administratif
1133- Déthié AW,Président Administrateur de Société
1134- Dr Ndeye Yacine GUEYE,Economiste
1135- Massamba THIAM,journalise
1136- Papa KANDJI,Inspecteur d'Enseignement
1137- Tenguella BA,Inspecteur de l'Education
1138- Racky SY,Inspecteur de l'Education
1139- Ibrahima DIAGNE,Inspecteur de vie Scolaire
1140- Dr Souleymane DEME, Docteur en pharmacie
1141- Dr SambaKA,Economiste
1142- Amadou NIANG,Inspecteur des Impôts et domaines
1143- Dr Mamadou Amadou SOW,Enseignant SVT
1144- Mountaga ,SALL,Ingénieur
1145- Cheikh OumarNIANG,Imam RATIB
1146- El hadj Zackaria THIIOUNE,Islamologue
1147- Pr Mamadou NIANG,Professeur d'Université Orléan
1148- Daouda NIANG,Expert Fiscal
1149- Dr Abdourakhmane ,TALLFASTEG UCAD
1150- Cheikh TidianeLY,Doctorant en Sociologie
1151- Dr Souleymane DEME,Docteur en Pharmacien
1152- Dieynaba TALL,informaticienne
1153- Doro Sidy BA,enseignant ÉCRIVAIN
1154- Mamadou BA,enseignant
1155- Aliya DJIGO,inspecteur de l'éducation et de la formation
1156- Aliou BA,Professeur de Français
1157- Ibrahima DIONGUE,Professeur de l'enseignement Secondaire
1158- Ndeye Fatou NDIAYE,ENSEIGNANT
1159- Mamadou Lamine DEME, Proviseur de Lycée
1160- Mamoudou COULIBALY,Directeur d'ecole
1161- Djibril LY,inspecteur de l'éducation et la formation
1162- Mamadou Lamine BA,Agent de l'agriculture
1163- Saliou DIA,ingénieur agronome
1164- Ibrahima BA,Economiste
1165- Mansour DIA,Formateur CONSULTANT
1166- Maïmouna DIA,professeur en Enseignement Moyen en Histoire-Géo
1167- Elhadj BoubacarBALL,Management
1168- Abdoulaye SALL,Cadre Ressources Humaines
1169- Ibrahima LEGNANE,Auditeur
1170- Amadou Tidiane LY,Socialiste
1171- Mamadou Oumar FALL,Enseignant Histoire et Géographie
1172- Doro NIANE,Doctorant en Droit
1173- Amadou TidianeMBAYE,Ingénieur
1174- Amadou THIAM,Manager de projet
1175- Mor ngoné NDOYE,SG Association islamique
1176- Ahmad Boucar NIANG,Responsable Conseil des Maîtres coraniques
1177- Dr Souleymane BOUSSO,Professeur d'Université
1178- Dr Souleymane DEME, Pharmacien
1179- Dr Ibrahima DEME, Pharmacien
1180- Dr Issa SAKHO,Professeur d'université
1181- Dr cheikh Oumar BA,Sociologue
1182- Chérif Daha BA,Professeur d'Université
1183- Fatimata KANE,Journaliste
1184- Dr Bachirou NIANG,Professeur d'université
1185- HamidouSOKOMO,Journaliste
1186- Ibrahima KANE,Inspecteur du travail
1187- Amadou seydiBALL,Financier
1188- Dieynaba WANE,Pharmacien
1189- Dr Mountaga DIA,Professeur d'université
1190- Dr Oumar BASSOUM,Docteur en Pharmacie
1191- Dr Abda WONE,Journaliste
1192- Dr Hueissin BA,Sociologue
1193- Cheich Tidiane BA,professeur
1194- Maty KHOULE,Enseignante
1195- Aliou KANDJI,Chef d'entreprise
1196- Mary SIBY,Professeur
1197- CheikhnaLAM,Inspecteur d'Enseignement
1198- Serigne Souhaibou BADIANE,Inspecteur d'Enseignement
1199- Aissata NDIATH,Enseignante
1200- Mamahamadou Lamine BARRO,Enseignant
1201- Ndeye NdackMBODJ,Enseignante
1202- Nafi CISSE,Enseignante
1203- Aldiouma BA,Gestionnaire
1204- Serigne OumarGAYE, Enseignante
1205- Amadou AliouBA,Enseignant
1206- Mamadou DIAW, Directeur d'Ecole
1207- Abdou THIAO,Inspecteur de l'Enseignement
1208- Moussa DIA,Enseignant
1209- Mamadou KANDJI,Infirmier
1210- Amadou GANGUE,Professeur d'université
1211- Cheikh SY,Enseignant
1212- Ousmane BA,Inspecteur de l'Enseignement
1213- Souleymane DIALLO,Enseignant
1214- Tinguela BA,Inspecteur de l'Enseignement
1215- AbdoulayeSYProfesseur d'Université
1216- Papa Abdou DIA,Ingénieur Génie Civil
1217- Ibrahima AbdoulayeWATT,Professeur
1218- Amadou Lamine DIENG,Ingénieur, Consultant International en proprieté intellectuelle
1219- Amadou Thiam, Ingénieur polytechnicien
1220- Hassan El Karim Ndiaye, Spécialiste en gestion des Infrastructure
par Ibrahima Silla
SATAN VOUS DIRA BRAVO
Après avoir capturé la démocratie, poignardé le droit, étranglé la citoyenneté, démembré l’opposition, il ne leur reste plus qu’à laisser mourir des hommes qui n’ont plus rien à perdre
Laisser mourir, c’est tuer. La méchanceté jusqu’à la tombe. Et le cadavre sera la macabre recette du bourreau sans humanité. Un bourreau au cœur habité par les cyniques démons du pouvoir. Les séquelles physiques et psychologiques sont déjà profondes et irréversibles pour certains. Elles seront fatales pour d’autres. Est-il encore nécessaire de garder Ousmane Sonko et tous les autres détenus politiques en prison ? Vous ne gagnerez absolument rien à les voir agoniser et se dégrader physiquement en réanimation. Libérez-les tous ! sans protocole, ni délai, ni bracelet.
Jadis terre d’hospitalité et d’exil pour tous les opprimés politiques d’Afrique ? Le Sénégal, « pays de la Téranga » est devenu le « pays des hospitalisations d’opposants et manifestants ». Victimes des forfaitures d’un système qui les a privés de tous leurs droits, les dignes et fiers combattants de la liberté en sont arrivés finalement à se voir priver de tout. Ils ne se laissent pas mourir. Vous les laissez mourir pour que survive le règne tyrannique d’un système boulimique au service de ses propres aspirations oligarchiques, égoïstes et opportunistes. Chers compatriotes, les maintenir au pouvoir, ce n’est pas une histoire de mauvais goût, mais de péril constant, avec en prime une misère politique et sociale à perpétuité.
L’arbitraire a fini par plonger le Sénégal dans la misère des cœurs. Des compatriotes ont été lâchement tués, victimes de la politique des nervis et des usages disproportionnés de la puissance publique. La force restant « hors-la-loi » et « à l’ouest de toute humanité ». Les droits fondamentaux de l’homme sont anéantis abus après abus, tortures après tortures, victimes après victimes, emprisonnements après emprisonnements, réanimations après réanimations.
Ils emprisonnent comme ils respirent. Emprisonner jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de respiration pour cette opposition presque sous-assistance respiratoire, depuis qu’ils ont entrepris de la réduire à sa plus simple expression. Celle-ci est désormais réduite à plus simple respiration. Elle ne retrouvera le souffle politique, pour se hisser au pouvoir et rétablir l’ordre juste, que si et seulement si elle procède à une meilleure canalisation de ses énergies combattantes.
Je connaissais les hommes assez méchants pour perpétrer les pires cruautés, mais je ne pouvais pas soupçonner que le mal avait élu domicile au cœur du pouvoir et chez certains de nos concitoyens se félicitant lâchement du malheur de leurs semblables ; niant les évidences et allant même jusqu’à initier un semblant de manifeste ridicule commandité par ce pouvoir tyrannique pour contrer ridiculement d’autres manifestes. Ce n’est que supercherie.
Magal et Gamou, Korité et Tabaski, Coran et Bible, pèlerinages et prières n’ont apparemment pas tué les démons et monstres qui ont solidement dressé leurs barbelés dans leurs âmes saignantes de cruauté. Un peu de dignité et moins d’indécence face aux malheurs du peuple !
Libérez les monstres qui vous barricadent le cœur devenu hermétique à la souffrance des parents de tous ces détenus politiques. Ces monstres hystériques téléguidant vos décisions radicales et vos complicités coupables, incapables de compassion et d’empathie. Une radicalité et une complicité au service de l’injustice et une injustice au service de la radicalité. L’une mène toujours à l’autre. Peu importe le bout par lequel vous le prenez.
Après avoir capturé la démocratie, poignardé le droit, étranglé la citoyenneté, démembré l’opposition, il ne leur reste plus qu’à laisser mourir des hommes qui n’ont plus rien à perdre, mais tout à gagner dans une grève de la faim pour que se goinfrer d’autoritarisme ne soit plus une chose aisée. Se salir les mains de sang ne nécessite pas forcément de porter personnellement le coup fatal. Il suffit juste de laisser mourir.
Ravi de voir que votre chorégraphie avec le mal est impeccable et le duo avec la cruauté parfait, Satan vous dira bravo !
par Pathé Diop
YORO DIA, UN PIÈTRE POLITOLOGUE
Tout ce que vous attribuez à Max Weber, celui-ci ne l’a jamais tenu nulle part, et encore moins dans Le savant et le politique auquel vous vous référez. Vous faites du bricolage
Il y a quelques semaines, j’avais lu un article publié par Yoro Dia, ministre conseiller, politologue qui plus est. Ce qui avait principalement retenu mon attention à la lecture de cet article était moins les attaques très dures, et par ailleurs capillotractées, contre le parti Pastef, notamment ses prétendues liaisons avec l’islam radical et avec le MFDC, que ses références à la science politique, notamment et surtout son approche plus qu’approximative de la science politique. Surtout pour quelqu’un se présentant comme un politologue.
En effet, dans la plupart de ses contributions, il n’hésite pas à brandir la casquette du politologue. J’avais quand même trouvé curieux que Yoro Dia, qui convoquait le politologue, titre qui accorde tout de même une certaine autorité en la matière, était foncièrement médiocre en matière de science politique. Seulement, ma remarque s’arrêtait là. L’algorithme combinatoire de Facebook, qui a le don de te proposer des choses que tu n’as expressément pas demandées, me suggère par la suite un autre article écrit par ce même Yoro Dia, ce même ministre conseiller, politologue de surcroît et surtout, réagissant à une publication de Felwine Sarr (« Nous tenir éveillés », in Seneplus, le 20/08/2023). Après avoir pris encore le temps de lire le texte de Yoro Dia (« Dommage qu’un si grand esprit comme Felwine Sarr ait dégénéré en nervi intellectuel », in Senego, le 22/08/2023), ma curiosité a été plus qu’agitée, tellement je me suis aperçu de sa propension à se tourner vers la science politique afin d’investir ses attaques de l’autorité de la science.
Alors, je me suis décidé à effectuer quelques recherches sur Yoro Dia, sur ce politologue qui ne cesse de convoquer la science politique, mais j’avais quelques doutes sur sa connaissance du domaine. Donc, des recherches pour en savoir davantage sur le personnage, et éventuellement sur ce qu’il aurait écrit. Ainsi, dans les quelques articles publiés sur quelques colonnes de la presse sénégalaise dont les recherches que j’ai effectuées m’ont permis de mettre la main, je remarque quelqu’un de plus qu’hyperactif, ayant une propension à recourir à la science politique, à citer des auteurs tels que Max Weber, Hannah Arendt, Karl Popper, Henry Kissinger, Martin Heidegger, Alain Peyrefitte, Alexis de Tocqueville, Cicéron Gérard Grunberg, Georges Vedel, Henrich Heine, Talleyrand, Christophe Jaffrelot, et j’en passe.
Toute de suite, il me vient à l’esprit ce propos qu’on prête à Françoise Sagan, « la culture c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale », tellement la brochette d’auteurs et de politistes que cite Yoro Dia dans un même article me semble une stratégie, celle d’en citer autant pour dissimuler la portion congrue caractéristique de son niveau de culture politologique.
Dans sa réaction à la contribution de Felwine Sarr du 22 août, Yoro Dia le rappelle à l’ordre en le renvoyant à Max Weber. Il dit : « dans son classique Le Savant et le politique, Max Weber nous dit de façon fort sage qu’en prenant une position politique, on cesse d’être savant » parce qu’en le faisant, on s’éloigne de ce qu’il appelle la « neutralité axiologique qui doit être consubstantielle à la démarche de l’intellectuel ». Dans sa réaction au texte écrit par Felwine Sarr, Boubacar Boris Diop et Mohamed Mbougar Sarr (« Cette vérité que l’on ne saurait cacher », in Seneplus, le 4/05/2023), Yoro Dia soutient que non seulement leur texte est « éminemment politique pour ne pas dire fondamentalement partisan », mais encore Felwine, Boris et Mbougar « confirment ainsi Max Weber qui disait : « les associations de savants dès qu’elles discutent de la paix et de guerre, sont des associations politiques non scientifiques » parce que « prenant une position politique, on cesse d’être savant » car on n’est plus dans la « neutralité axiologique » qui faut-il le rappeler doit être consubstantielle à la démarche de l’intellectuel ou du savant. » Concernant la réplique qu’il apporte à la tribune de 104 intellectuels, il cite encore Max Weber : « dans son Savant et le politique, un ouvrage devenu célèbre, Max Weber nous dit de façon fort sage qu’en « prenant une position politique, on cesse d’être savant » parce que on s’éloigne alors de ce qu’il appelle la « neutralité axiologique » laquelle doit être consubstantielle à la démarche de l’intellectuel ou du savant. C’est pourquoi, ajoute le célèbre sociologue [Max Weber faut-il entendre], « les associations de savants, dès qu’elles discutent de la paix et de guerre, sont des associations politiques non scientifiques » (Yoro Dia, « Le Sénégal, entre populisme et Etat de droit », in Jeune Afrique, le 7/04/2023). Je précise que les fautes dans les « citations » ne sont pas miennes, mais bien de Yoro Dia.
Je n’y vais pas par quatre chemins Yoro Dia, le politologue : tout ce que vous attribuez à Max Weber, celui-ci ne l’a jamais tenu nulle part, et encore moins dans Lesavant et le politique auquel vous vous référez. C’est très malhonnête de la part de quelqu’un, d’un politologue de surcroît, qui devait au moins connaître sur le bout des doigts Le savant et le politique dont il rappelle, à juste titre par ailleurs, qu’il est devenu un classique. Oui, vous êtes malhonnête parce que, tactiquement, vous prenez la précaution d’entourer de guillemets des propos que vous forgez vous-même et que vous attribuez à Max Weber. Permettez-moi d’en apporter la preuve, le texte à l’appui : dans Le savant et le politique, à aucun moment, Max Weber ne dit, je vous cite, citant vous-même et faussement Max Weber, « qu’en prenant une position, on cesse d’être savant » car on n’est plus dans la « neutralité axiologique ». Vous faites du bricolage ! Non seulement, de prime abord, on remarque une phrase très laborieuse, construite par vos soins qui ne peut et ne provient ni de Weber, ni imputer à une quelconque mauvaise traduction du texte original, mais de vous-même.
Dans Le savant et le politique, notamment dans la première partie où il est question de neutralité axiologique, mieux de probité intellectuelle, à savoir « le métier et la vocation de savant », Max Weber s’adresse au savant, à l’universitaire, au professeur dans l’amphithéâtre, oui je dis bien dans l’amphithéâtre : « la politique n’a pas sa place dans la salle de cours d’une université. Elle n’y a pas sa place, tout d’abord du côté des étudiants (…) Mais la politique n’a pas non plus sa place du côté des enseignants. Et tout particulièrement lorsqu’ils traitent scientifiquement les problèmes politiques. Moins que jamais alors, elle n’y a pas sa place.
En effet, prendre une position politique est une chose, analyser scientifiquement des structures politiques et des doctrines de partis en est une autre. Lorsqu’au cours d’une réunion publique on parle de démocratie, on ne fait pas un secret de la position personnelle que l’on prend, et même la nécessité de prendre parti de façon claire s’impose comme un devoir maudit. Les mots qu’on utilise en cette occasion ne sont plus les moyens d’une analyse scientifique, mais ils constituent un appel politique en vue de solliciter les prises de position chez les autres. » (cf. Le savant et le politique, traduit par Julien Freund et introduit par Raymond Aron, Plon, 1959, . pp. 78-79). Je cite encore Max Weber, parlant de l’éventuelle position politique du professeur ou de l’universitaire (tenez, Weber ne parle jamais de l’intellectuel, les rares fois qu’il fait usage de ce terme, ce n’est jamais en tant que catégorie nominale, mais en tant qu’adjectif) : « s’il [le professeur] se sent appelé à participer aux luttes entre les conceptions du monde et les opinions des partis, il lui est loisible de le faire hors de la salle de cours, sur la place publique, c’est-à-dire dans la presse, dans les réunions publiques, dans les associations, bref partout où il voudra. » (p. 88) Voyez-vous, Yoro Dia, que Weber ne refuse aucunement à l’universitaire d’avoir une position politique : « [o]n ne peut jamais exiger de lui [au professeur s’entend] que la probité intellectuelle ». (p.81)
Alors comment pouvez-vous ignorer, et surtout le leur reprocher, qu’en commettant un texte sur la situation politique, Felwine Sarr, Mohamed Mbougar Sarr et Boubacar Boris Diop aient pris une position politique ? que leur texte, comme vous le qualifier soit « éminemment politique » ? Cela va de soi. Leur opposer la neutralité axiologique en tant qu’universitaires ou scientifiques, c’est tout ignorer de Weber, et en tant qu’intellectuels, c’est tout ignorer de la figure de l’intellectuel : l’intellectuel se caractérise par son engagement, autrement dit par ses prises de position. Ne le savez-vous pas ? Puisque vous aimez tant citer des auteurs pour essayer de donner de la valeur à votre propos, je vous en cite volontiers des figures qui sont à la fois des universitaires et des intellectuels : Pierre Bourdieu, Malick Ndiaye, Michel Foucault, Cheikh Anta Diop, Noam Chomsky. Alors, dire que « Felwine Sarr n’est plus dans la science, il est dans la politique » passe de commentaire au regard de l’éclairage de Weber.
Vous confondez par ailleurs l’intellectuel et l’universitaire : un intellectuel n’est pas nécessairement un universitaire (Jean-Paul Sartre, Naomi Klein), un universitaire n’est pas non plus nécessairement un intellectuel (Momar-Coumba Diop). Cependant, un universitaire peut être aussi un intellectuel, seulement il faut savoir distinguer ces deux figures selon les espaces dans lesquels elles s’expriment. Votre méconnaissance de ces deux figures, que vous cristalliser confusément en la personne de Felwine Sarr, vous incline à rater votre cible et à vous engluer dans des contradictions. En effet, quand vous dites que Felwine Sarr « n’est plus dans la science [mais qu’]il est dans la politique » et toute suite après, et dans une même phrase, vous lui contestez son éveil politique mais lui reconnaissez, curieusement, cet éveil dans le domaine de l’économie, vous êtes coupable de contradiction, contradiction qui peut légitimement faire l’objet de requalification en mauvaise foi : Yoro Dia, vous êtes définitivement de mauvaise foi, ceci est un jugement sans appel.
Non seulement vous êtes malhonnête, intellectuellement je me serais laisser gagner par le désir d’ajouter, seulement je doute que l’intellect ne soit déjà tout entamé par un accommodement trop excessif avec le pouvoir, mais faussaire vous l’êtes également, et absolument, Yoro Dia. Parce que vous subtilisez, sans scrupule aucun, les propos de Raymond Aron, tenus dans son introduction au Savant et le politique, que vous attribuez, avec assurance en plus, à Weber. C’est bien Raymond Aron qui, dans son introduction au savant et le politique de Weber, à la page 15, dit, je cite en vous corrigeant bien sûr (prenez au moins le temps de citer correctement, sans fautes. Il est curieux que toutes les fois que vous avez cité le propos de Raymond Aron, et dans des publications différentes, vous commettez toujours la même faute), « [l]es associations de savants, dès qu’elles discutent de la paix ou de la guerre, sont des associations politiques et non scientifiques ». Voyez-vous que Max Weber n’a jamais tenu ce propos, mais bien Raymond Aron.
Venons-en maintenant à Carl Von Clausewitz dont vous, Yoro Dia, ne vous contentez pas seulement de citer, mais paraphraser par deux fois : « la guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens, nous dit Clausewitz », dites-vous, Yoro Dia. Et tout de suite après, vous ajoutez, « [l]a politique de profanation et de désacralisation de l’Etat et de nos institutions n’est rien d’autre que la continuation de la guerre de MFDC par d’autres moyens politiques » (« Indignation illégitime », publié le 14 septembre 2022 sur Jotali Xibar. Le 9 juillet 2023, dans le jury du dimanche, vous dites, « je suis de ceux qui pensent que l’un des projets dans le projet de Pastef est la continuation de la guerre perdue par le MFDC par d’autres moyens, notamment la politique. Là, on assiste à un procédé consistant à convoquer une des formules les plus connues, la formule de Clausewitz en l’occurrence, en la dévoyant pour s’octroyer le sens de la formule : c’est du sophisme très vulgaire. Il est d’autant vulgaire que vos deux formules n’ont aucun sens, aussi bien en les considérant en eux-mêmes qu’en les plaçant dans leur contexte d’énonciation.
Alors, en vous levant en bouclier contre quiconque émet son opinion sur le dévoiement de la démocratie, de l’Etat de droit, sur la mauvaise gouvernance, vous vous engagez résolument sur des chemins qui ne mènent nulle part, si ne sont ceux qui révèlent la platitude de votre culture et le piètre politologue que vous êtes. Pour preuve, intéressons-nous d’ailleurs à l’auteur des chemins qui ne mènent nulle part que vous convoquez à longueur d’articles, à savoir Martin Heidegger. A propos de ce dernier, vous dites : « parier sur les nazis n'était [pour lui] qu’une hypothèse de travail qui ne l’empêchera pas de continuer à faire d’autres hypothèses après la chute des nazis. » Sacré Yoro Dia !
Je suis surpris que vous ne sachiez pas que Heidegger n’était pas un scientifique qui, sur le plan de la démarche, procédait par poser des hypothèses qu’il confrontait aux faits afin de les corroborer ou les infirmer : Heidegger était un philosophe dont la réflexion le conduisait à formuler plutôt des thèses. Ce que vous appelez maladroitement « parier sur les nazis » de la part de Heidegger n’était pas une hypothèse : Heidegger était engagé dans le nazisme. Engagement qui résulte de l’affinité effective, tenez, concept que j’emprunte à Max Weber, entre le nazisme et les valeurs de la décadence découlant de son excès de pensée métaphysique, à savoir le libéralisme, l’individualisme, la société de masse, le relativisme des valeurs, la technique, etc. C’est certainement parce que vous ignorez tout du débat engagé depuis 1987 par Victor Farias sur le rapport de Heidegger au nazisme, débat auquel ont pris part, en France, Jacques Derrida, Jean-Pierre Faye, Philippe Lacoue-Labarthe Emmanuel Faye, Sidonie Kellerer, Roger-Pol Droit, etc. que vous vous laissez entrainer dans des considérations aussi erratiques. Puisque Heidegger vous intéresse tant, une petite information qui vous intéressera certainement : Roger-Pol droit a publié un article dans Le monde, le 11 août 2023, portant sur l’engagement de Heidegger au nazisme, article intitulé « Heidegger, hitlérien sans remords ».
Tellement vous ne savez pas où donner de la tête que vous faites feu de tout bois, hélas certains bois sont bien ignifugés pour éviter les pires malheurs.
PAR THIERNO MONÉNEMBO
NON AU CARTEL DES PUTSCHISTES !
Ce putsch au Niger est une provocation et l’arrogance dont fait montre le quarteron de colonels qui sévit à Bamako, Conakry, Ouagadougou et Niamey, un pied de nez à la Communauté Internationale. La Cedeao doit prendre ses responsabilités.
Si ces mauvais plaisantins de Niamey réussissent leur coup, s’ils destituent le président Bazoum, s’ils le tuent, s’ils le jettent en exil ou en prison, c’en serait fini de la démocratie en Afrique. Ce serait la mort de la chose instituée, la réactualisation des coups de force, la porte ouverte aux médiocraties : les politiciens véreux, les caporaux avides de diamant et de gloire, etc.
Cette évidence doit sauter aux yeux de nos élites les mieux averties autant qu’à ceux de la Communauté Internationale. C’est au Niger et maintenant que se joue l’avenir démocratique de l’Afrique. Son président légitime revêt depuis le 26 juillet une dimension hautement symbolique. Bazoum dans les mains de Tchiani, c’est Mandela à Robben Island, c’est Allende au palais de la Moneda ! La Cedeao est en droit, la Cedeao est en devoir d’agir le plus vite et par tous les moyens pour le libérer des mains de ses ravisseurs et le rétablir dans ses droits.
Nous avons soutenu ici en nous bouchant le nez, les coups d’Etat au Mali, en Guinée et au Burkina parce que dans une certaine mesure, ils se justifiaient. IBK et Kaboré ne maîtrisaient plus rien. Sous leur égide, le Mali et le Burkina partaient en lambeaux. Dans l’un comme dans l’autre pays, le djihadisme se répandait avec la facilité d’une épidémie et pour ce qui est du premier tout au moins, l’impopularité du pouvoir menaçait de saper les fondements du pays.
D’ailleurs, si Assimi Goïta a joui un certain temps d’un semblant de légitimité, c’est bien parce qu’il a bénéficié alors du soutien des forces sociales et religieuses organisées au sein du Mouvement du 5 Juin. Quant à la Guinée, nul n’ignore que sans les errements d’Alpha Condé (son idée d’un troisième mandat ne fut pas simplement un parjure, ce fut une véritable folie !), la Guinée n’aurait pas connu le règne catastrophique des militaires.
En revanche, rien mais alors rien ne justifie l’énorme bourde qui vient de se produire à Niamey. L’alternance dans ce pays s’est déroulée de manière exemplaire. Après ses deux mandats réglementaires, le président Mahamadou Issoufou s’est retiré comme le lui ordonnait la Constitution, laissant à la postérité un bilan que l’Histoire lui reconnaîtra. Alors qu’il est menacé de partout (toutes ses frontières se trouvent infestées de foyers de djihadistes), le Niger est de tous les pays sahéliens, celui qui a contenu, le mieux, l’expansion des terroristes. Mais ce n’est pas tout : le président Bazoum a hérité aussi une économie en bonne santé et il s’est bien gardé de dilapider le legs de son prédécesseur. Contrairement aux affirmations fallacieuses de ses tortionnaires, le bilan sécuritaire s’est légèrement amélioré et selon la Banque mondiale, l’économie a fortement rebondi en 2022.
Tchiani a pris le pouvoir uniquement pour des raisons personnelles, probablement pour échapper à une destitution. Il nous parle de « dégradation continuelle » de la sécurité mais à qui la faute si les terroristes gagnent à tous les coups : aux civils ou aux militaires ? Des troupes vaincues au front peuvent-elles gagner la bataille économique et sociale ? Non, les Africains savent ce que pouvoir militaire veut dire : il est synonyme de corruption et de répression, il n’a rien d’autre à donner même pas le gîte le couvert.
Ce putsch est une provocation et l’arrogance dont fait montre le quarteron de colonels qui sévit à Bamako, Conakry, Ouagadougou et Niamey, un pied de nez à la Communauté Internationale. Laisser faire ces dangereux usurpateurs reviendrait à légitimer pour de bon le pouvoir kaki. La Cedeao doit prendre ses responsabilités. Elle doit tout faire pour que les générations futures ne la condamnent pas pour non-assistance à démocratie en danger.
par Noxor Tine
DE LA GLACIATION SENGHORIENNE AU PUTSCH ANTI-PASTEF
Macky Sall a entrepris la destruction systématique de nos fondamentaux démocratiques. Cela nous vaut l’avènement d’un Etat qui taxe les opposants d’être des terroristes, confond liberté d’expression à des appels à l’insurrection…etc.
« Tous les grands évènements et personnages de l’histoire du monde se produisent pour ainsi dire deux fois…, la première fois comme une grande tragédie, la seconde fois comme une farce sordide … » Karl Marx (Le Dix-huit Brumaire de Louis Bonaparte).
L’histoire retiendra que l’espoir suscité par la deuxième alternance survenue en mars 2012 s’est mué en un affreux cauchemar, dont le peuple sénégalais peine à se réveiller.
Personne n’aurait pu imaginer qu’au 21ième siècle, le peuple sénégalais devrait encore se battre pour le respect des normes minimales de la démocratie représentative bourgeoise, décriées un peu partout et qui sont loin de satisfaire aux exigences de respect des droits et libertés pour tous, de justice sociale et de répartition équitable des ressources nationales.
Et pourtant, la bataille fut longue depuis la dictature du Parti-Etat senghorien jusqu’à la première alternance de 2000, puis la deuxième de 2012.
Soixante-trois ans après notre accession à l’indépendance, on en est presque revenu au modèle de pensée unique initiée par les pères fondateurs en complicité avec leurs mentors de la Françafrique, qui n’étaient pas loin de penser, que les peuples africains n’étaient pas encore outillés pour gérer ni une souveraineté pleine et entière, encore moins une démocratie multipartisane.
Il s’agissait pour les ténors de la Françafrique de veiller jalousement, par divers subterfuges, à la préservation de leurs intérêts égoïstes d’ancienne métropole, ce qui passait par la neutralisation de toutes les forces sociales et politiques prônant une indépendance véritable. Cet état de fait allait se traduire au Sénégal, lors des municipales de 1960, par la dissolution d’un parti, comme le PAI, qui dès sa création, le 15 septembre 1957, avait clairement affiché son option anti-impérialiste.
Cela lui valut d’être diabolisé à souhait et d’être présenté, à l’instar de toutes les organisations similaires, à travers le continent, comme un nid d’agents patentés de l’Internationale communiste, péché capital à cette époque de guerre froide.
On ne peut manquer de faire le rapprochement entre ce parti-Etat unifié au service de la bourgeoisie bureaucratique et des puissances impérialistes et la Coalition Benno Bokk Yakaar, en voie d’implosion, où un unanimisme grégaire, a jusque-là prévalu.
Cette stratégie de « l’épouvantail communiste » doublée d’une répression féroce (similaire en tous points à la campagne anti-Pastef en cours), a pu réussir, pendant un certain temps, à favoriser la stratégie de fusion-absorption par l’UPS de certains partis réformistes et à empêcher la mise en place de larges alliances politiques pour aller vers des conquêtes démocratiques et le parachèvement de notre souveraineté nationale.
Mais, dès 1967, lors de sa conférence rectificative, le PAI s’engageait résolument, malgré la persécution et la stigmatisation dont il faisait l’objet, à œuvrer pour l’unité des forces patriotiques et démocratiques. Une année après, survint la grave crise sociopolitique de mai 1968, qui donna le signal d’entrée dans un nouveau cycle de gouvernance moins directe, plus médiate, caractérisée par la nomination d’un Premier ministre. Par ailleurs, le poète-président fut contraint de lâcher du lest devant la montée des luttes syndicales et populaires portées essentiellement par certains pans de la classe ouvrière, mais surtout les mouvements enseignant, étudiant et élève.
Parallèlement se firent jour, avec acuité, les problématiques du pluralisme politique et de l’autonomisation syndicale. C’est ainsi qu’on peut prendre comme évènement-repère, la pétition publiée en juin 1977, signée par des centaines d’intellectuels sénégalais, réclamant le retour à un pluralisme véritable, y compris la reconnaissance du Rassemblement National Démocratique du Professeur Cheikh Anta Diop.
Pour leur barrer la route, sans compromettre ses démarches pour intégrer l’Internationale socialiste, le régime UPS-PS fit alors modifier la Constitution par son Assemblée nationale monocolore de l’époque, en adoptant la loi des trois courants, (qui nous fait penser à la triade Benno – Wallu – Taxawu). L’Union progressiste sénégalaise se rebaptisa « parti socialiste », tout en s’accaparant du courant « socialiste démocratique ». Elle allait imposer l’étiquette « libéral-démocratique » à Me Abdoulaye Wade, qui se réclamait pourtant du travaillisme. Quant au courant « communiste », il fut décliné, de manière ferme par Cheikh Anta Diop, non seulement, parce que tous les membres de son parti, à commencer par lui-même n’étaient marxistes, mais aussi et surtout parce que leur ambition était plutôt de fédérer les divers courants de pensée, comme l’indique le nom de leur formation politique (Rassemblement). Le président Senghor décida, alors de confier le label communiste à l’ancien secrétaire général du PAI, pourtant suspendu des instances de son parti, depuis la conférence rectificative de 1967, mais que le pouvoir néocolonial cherchait à remettre en selle, au détriment de sa direction légitime incarnée par Seydou Cissokho.
Il s’en suivit alors des années de combats exaltants pour les libertés démocratiques, dans lesquels, d’autres partis comme AJ/MRDN, la LD/MPT et toutes les composantes ce qu’il était alors convenu d’appeler mouvement national démocratique jouèrent aussi un grand rôle et qui aboutiront au départ anticipé de Senghor et à sa dévolution illégale du pouvoir à son dauphin, Abdou Diouf, par la grâce de l’article 35 honni.
Ce dernier fut contraint, pour asseoir une légitimité contestée aussi bien par l’opposition que certains de ses propres camarades de parti, d’instaurer le multipartisme intégral et de tenter d’amadouer les secteurs les plus contestataires, notamment les enseignants et les étudiants, avec l’organisation des Etats Généraux de l’Education et de la Formation et de la concertation nationale sur l’Enseignement Supérieur.
Mais ce fut bientôt le désenchantement, non seulement à cause de la poursuite de la culture de fraude électorale, datant du bon vieux temps du Parti unique mais aussi en raison des conséquences sociales catastrophiques des plans d’ajustement structurel des officines financières impérialistes (FMI, BM).
Les luttes menées par le mouvement national démocratique aboutirent à plusieurs victoires sur les questions des libertés et de fiabilisation progressive du processus électoral (code consensuel de 1992), permettant la survenue de la première alternance en mars 2000.
Le refus du parti démocratique sénégalais et surtout de son leader historique d’opérer les ruptures nécessaires, le fait de privilégier la continuité des grandes orientations néfastes mises en œuvre par les socialistes, dont la plupart l’avaient d’ailleurs rejoint, montraient à l’évidence que son seul souci était d’être calife à la place du calife et de faire de son fils un calife.
Son successeur Macky Sall, quant à lui, enivré sans doute par le nouveau statut de pays pétrolier et gazier de notre pays et bénéficiant, très certainement, de l’expertise de certains autocrates d’Afrique centrale et de barbouzes sionistes, il a entrepris la destruction systématique de nos fondamentaux démocratiques.
Cela nous vaut l’avènement d’un Etat qui, non content de terroriser ses citoyens, taxe tous les opposants véritables d’être des terroristes, assimile toutes les manifestations publiques pacifiques à des troubles à l’ordre public, confond liberté d’expression à des appels à l’insurrection…etc.
Faute d’avoir respecté les engagements tenus devant le peuple des Assises en vue de mettre en œuvre les orientations majeures retenues dans la Charte de gouvernance démocratique, le président Macky Sall a fini par infliger une régression majeure à notre système démocratique, dont l’exemple le plus emblématique se trouve être le récent arrêté de dissolution du Pastef.
Le Sénégal se trouve donc, bien loin des enjeux dérisoires de la bataille effrénée pour la station tant convoitée d’hyper-président, dans un État d’urgence démocratique, que l’opposition dans son ensemble, au-delà de ses divergences tactiques doit lever, pour nous épargner la nuit noire du fascisme rampant.
Notre Sénégal vit en ce moment une situation politique inédite, que la majorité des compatriotes vivent ou subissent avec son lot de souffrances. Cette situation mérite un questionnement individuel en tant qu’être humain vivant au Sénégal : quelle serait alors notre responsabilité sur ce qui nous arrive et nous arriverait ?
Notre voix n’est pas aussi audible que certaines, mais le cri de plusieurs de nos petites voix pourrait l’être. En effet, du point de vue de la morale, notre vécu de croyant et d’Africain vivant au Sénégal ne nous aurait pas permis de rester silencieux devant l’injustice – même si certains compatriotes continuent de vociférer, si le climat social le permet, qu’il faut laisser cette « justice » faire son travail !
La justice qui est un des principes de l’éthique, dans toutes ses applications, ne pourrait se valoir d’être juste dans le contexte politique actuel du Sénégal…Où est la morale religieuse qui nous rappelait le bien et le mal, de façon dogmatique, au moment où des concitoyens se réjouissent de la souffrance d’autrui?! Où est le respect de l’Humanité dans les prisons au moment où des prisonniers sont en grève de la faim dans l’indifférence des geôliers qui doivent y préserver leur capital santé ? Quelle est la part de la bienfaisance et de la non malfaisance, dans les décisions politiques « politiciennes » actuellement validées par une Assemblée nationale censée protéger nos valeurs communes et non quelques intérêts individuels ? Nous reste-t-il encore une once d’autonomie, d’indépendance, lorsque le garant en chef de la somme des autonomies individuelles semble nous demander de le supplier juste pour faire valoir ou appliquer des acquis constitutionnels basiques ?
Ainsi, devons- nous continuer à nous taire et à regarder ce spectacle désolant de décadence de nos valeurs éthiques, et même morales, pour juste quelques « privilèges » de ce bas monde finissant ? L’on ne peut alors espérer avoir de l’éthique dans cette démarche «politico-juridico-administrative » voulant faire taire par des moyens non conventionnels, voire illégaux, des voix de femmes, d’hommes, jeunes et moins jeunes, qui aspirent avoir une vie meilleure sur une petite partie de la Terre qu’est le Sénégal - qui n’est point un royaume ! Faudrait-il donc rappeler aux croyants que nous sommes, ou censés être, qu’une vie humaine reste sacrée même si elle est très courte à l’échelle de l’existant et des existences possibles, et que nous ne sommes que de pauvres mortels appelés à répondre de nos actes.
Par Amadou Lamine SALL
PATHÉ DIAGNE S’EST ÉLOIGNÉ !
La disparition du professeur Pathé Diagne me touche profondément ! C’est avec lui qu’est né le concept du projet Mémorial Gorée Almadies !
La disparition du professeur Pathé Diagne me touche profondément ! C’est avec lui qu’est né le concept du projet Mémorial Gorée Almadies !
Nous lui y construirons sa stèle si le Président Macky Sall, chantre de ce projet, lancera le chantier. Le Mémorial sur la corniche cohabitera avec tout ce qui l’entoure !
Puissant penseur, chercheur aiguisé, rebelle, libre et patriote, il était le verbe ! Je l’ai beaucoup aimé ! Le Sénégal se vide. Les abeilles meurent. Les ruches s’assèchent. L’avenir porte des enfants que l’échographie refuse de nous montrer le visage. Pourquoi ?
Pathé Diagne comme son ami et frère l’inoubliable savant Cheikh Anta Diop dont il essaimait les idées, resteront des phares ! Des lampes sont allumées qui n’éclairent plus rien ! Il faut que la soif de savoir, les livres et l’éthique soient de nouveau leur uranium.
Puisse le Président de la République qui a envoyé son Premier ministre Amadou Ba se recueillir devant son cercueil ce jeudi 24 août 2023 a l’hôpital Principal de Dakar, lui trouver vite une adresse où les générations futures se hâteront d’aller pour apprendre à s’élever vers les étoiles. Bien sûr, celui qui nous a quittés n’est demandeur de rien, pour ceux qui connaissent l’homme !
En sortant de l’hôpital à la levée du corps de Pathé Diagne, j’ai mesuré le nombre de fois que le chemin qui y mène est hérissé de peine et de douleur. On rentre à la maison, comme pour aller y mourir, en silence.
Mon Seigneur, recevez donc ce corps et cette âme dans Vos Jardins de jasmin et laissez longtemps, longtemps chanter les oiseaux verts et bleus du Paradis. Pathé ôtera sa casquette légendaire pour les inviter à venir y faire leur nid. Alioune Sall « Paloma », mon Grand, merci. Merci pour tes mots de ce jour devant le cercueil de celui qui était ton idole et ton inspirateur. Ton éloge de l’esprit et de la recherche de connaissance repris par le Premier ministre Amadou Ba, a tout résumé.
Oui, Pathé Diagne était un brasier de l’esprit !
Par Amadou Lamine SALL
* Poète
* Lauréat des Grands Prix de l’Académie française
* Lauréat 2023 du Grand Prix de Poésie africaine