Platinum-selling Barbados band, Cover Drive are back with brand new song 'Breakdown.' It's a reggae-infused pop dream, written by front-woman Amanda Reifer, whose rich velvety vocals soar over the uptempo track. Today, the group invite us into the warmth of their jam session via their new lyric video.
"Breakdown, which is the final single we will release before our sophomore album drops in April, shows a more mature Cover Drive. We have spent the last several years touring in the US and "adulting", and from all of this comes a song that reflects the band's growth without compromising the feel-good vibe we like our music to have," Amanda says.
While we look forward to the forthcoming release of their sophomore album, listen to 'Breakdown' above.
Suède: Ibrahimovic parfois "sympa", parfois "idiot", selon Svensson
La star du football suédois Zlatan Ibrahimovic est parfois "sympa" et peut devenir soudain "idiot" en s'en prenant à ses coéquipiers, a raconté lundi le recordman des sélections avec la Suède, Anders Svensson.
"Il peut être sympa comme tout, puis la seconde d'après se conduire comme un parfait idiot. De temps à autre il s'est si mal comporté avec certains joueurs qu'on se demandait ce qui se passait vraiment", a déclaré le milieu de terrain à un journal régional, le Vetlanda-Posten.
"Je pense qu'il veut tester les nouveaux joueurs. C'est comme s'il voulait les casser pour voir ce qu'ils encaissent, et c'est peut-être comme ça que lui-même est devenu aussi bon", a-t-il avancé.
Svensson, qui a pris sa retraite internationale en 2013 après 148 sélections, a dit n'avoir jamais eu aucun contentieux avec Ibrahimovic, qui a arrêté en juin 2016 après 116 sélections et un record de 62 buts.
"Je pense qu'il a toujours eu une sorte de respect pour nous qui étions un peu plus âgés", a-t-il avancé.
MULTIPLE PHOTOS
KARIM, WADE, MACKY ET MOI !
Dr. Cheikh Omar Diallo : Ancien Conseiller des Wade, l'ancien chef du service politique du Quotidien "Le Soleil" a accepté, pour la première fois depuis quatre ans de commenter pour l'Observateur, l'actualité politique nationale
L'OBS |
Pape Sambaré NDOUR |
Publication 13/03/2017
Spécialiste en Sciences politiques, Dr Cheikh Omar Diallo est Enseignant et Expert en communication. Ancien Conseiller des Wade, l'ancien chef du service politique du Quotidien "Le Soleil" a accepté, pour la première fois depuis quatre ans de commenter pour l'Observateur, l'actualité politique nationale. Législatives et présidentielles, débat sur l'indépendance de la Justice, suppression de la caution présidentielle, financement public des partis politiques, statut du chef de l'opposition etc. Sans faux-fuyant !
Vous avez disparu de l'espace public depuis quatre ans. Pourquoi ?
La raison est simple : vous savez, la concentration académique est contraire au bruit médiatique. Après l'obtention du Diplôme d'études approfondies (Dea) en Sciences politiques en 2009, les charges professionnelles ne me permettaient plus de continuer la thèse de Doctorat. Et "à quelque chose malheur est bon" : les six mois de détention et les six autres mois sous contrôle judiciaire m'ont permis de prendre une option irréversible dans la préparation du Doctorat. Aujourd'hui, je me consacre à l'écriture, à la formation et à la consultance, à travers mon cabinet-conseil. J'effectue régulièrement des missions en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale.
Quelles sont aujourd'hui vos relations avec votre grand ami Karim Wade ?
Je n'ai ni contact physique ni relation téléphonique avec Karim Wade depuis le procès. Aucun rapport direct ou indirect !
Pendant le procès, vous étiez cité comme témoin. Il s'est rapproché de vous et a soufflé à votre l'oreille. Il tenait à vous remettre un cadeau. Mais le président du tribunal vous a interrompu. De quoi s'agissait-il ?
Très honnêtement je ne sais pas. C'était notre dernier contact. Après le feuilleton judiciaire, chacun est parti de son côté. Pour ma part, j'ai fait savoir dans une lettre publique, après ma libération et mon non-lieu que je tournais la page. Avant de tourner une page, il faut prendre le temps de la lire. C'est ce que j'ai fait. Alors n'insistez pas davantage. Vous ne m'entendrez plus jamais sur ça.
Mais…
N'insistez pas Svp. J'ai tourné la page et je n'en parlerai plus.
Ok mais, Après les nombreux mandats de dépôt servis ces derniers temps contre des hommes politiques, le débat sur l'indépendance de la Justice refait surface. Qu'en pensez-vous ?
Tant que les Procureurs de la République, maîtres des poursuites, resteront sous la subordination hiérarchique du Ministre de la Justice, tant que le Csm (Conseil Supérieur de la Magistrature) restera sous la présidence du Chef de l'État, tant que la Justice n'aura pas une autonomie budgétaire, elle ne sera jamais véritablement indépendante, même s'il restera toujours des magistrats indépendants. Savez-vous qu'en France, le Csm n'est plus présidé par le Chef de l'État depuis 10 ans ? Mieux, la nomination d'un Procureur ne peut se faire sans l'aval dudit Conseil a fortiori, celle d'un juge.
Au fond, à la base, il y a un malentendu entre l'Exécutif et le Judiciaire. Nous avons hérité d'une tradition juridique française. Or en France, la Justice est une Autorité. Au Sénégal, la Justice est un pouvoir, à côté de l'Exécutif et du législatif. Et au contraire du Chef de l'État et des députés, les juges ne sont pas élus par le peuple. Et pourtant, c'est au nom du peuple qu'ils rendent la Justice. C'est pourquoi, un Président qui tire sa légitimité populaire du suffrage universel n'acceptera pas de coexistence avec une Justice incontrôlable. Mais cet état de fait, n'entame en rien la crédibilité de notre pouvoir judiciaire dans son ensemble.
Législatives se profilent à l'horizon. Vous êtes aujourd'hui Docteur en Sciences politiques. Quels sont les enjeux de cette élection ?
Je retiens deux choses. Premièrement, la treizième législature comptera 165 députés au lieu de 150. La majorité absolue sera de 83 députés. Il y aura donc des modifications aussi bien dans le fonctionnement du bureau de l'Assemblée nationale que dans la composition des groupes parlementaires. Deuxièmement, la création de huit circonscriptions électorales extra-territoriales et l'arrivée des 15 députés de la Diaspora entraîneront des changements dans la nomenklature institutionnelle et budgétaire.
Alors concrètement comment l'élu de la Diaspora sera en contact avec à sa base, si l'on sait qu'une circonscription peut regrouper plusieurs États ?
Lorsqu'un député de l'Etranger retourne à la base, il doit faire des déplacements dans 5 à 10 pays que peut compter son fief électoral. Soit pour chaque élu, en moyenne une vingtaine de missions chaque année. Faites le total en multipliant à la fin par cinq années de législature !
Cela va donc occasionner des changements de forme et de fond, des dépenses supplémentaires...
… Oui mais comme dans les démocraties avancées, il faudra assurer l'intendance, les remboursements de frais de mission, de téléphone, etc. En même temps, nous devons intégrer une autre dimension : la Diaspora c'est plus de trois millions de Sénégalais et plus de 900 milliards injectés dans notre économie. Ce qui fait environ un tiers du budget national.
D'ailleurs, logique pour logique, après l'Assemblée nationale, la Diaspora devra être représentée dans le prochain gouvernement qui sera formé après le 30 juillet. C'est pourquoi, elle doit faire elle-même son plaidoyer pour le retour du Ministère délégué des Sénégalais de l'Extérieur. Ce qui ouvrira une fenêtre de respiration pour le Ministère des Affaires étrangères.
Alors comment se déroulera concrètement cette campagne à l'étranger ?
C'est simple ! Durant 21 jours, les locaux des représentations diplomatiques et consulaires, les espaces culturels et nos institutions scolaires à l'étranger pourront être mis à la disposition des candidats pour les réunions électorales, s'ils en font la demande écrite à l'autorité compétente. Er c'est dans ces locaux, - considérés comme lieux de manifestation de notre souveraineté nationale - que les programmes, affiches et slogans des candidats seront visibles. Mais attention, l'ambassadeur et le consul général peuvent motiver leur refus pour nécessité de service.
Mais pour la plupart des Sénégalais, l'Assemblée nationale est perçue comme une chambre d'applaudissements.
C'est ce qui explique en autres le fort taux d'abstention. Vous savez l'abstention est à la démocratie, ce que le diabète, tueur silencieux et délicieux, est au malade. Pour rappel, après le bon taux de participation des législatives de 2001 qui était de 68%, la modeste barre des 37% n'a jamais été franchie aussi bien en 2007 qu'en 2012. Le 30 juillet prochain, l'abstention sera incontestablement le vainqueur silencieux des urnes. Espérons vivement que le Parlement cessera d'être "une annexe de l'Exécutif", selon la courageuse formule d'un honorable député. Surtout qu'avec l'adoption du référendum, le rôle du Parlement ne s'arrêtera plus au contrôle classique de l'action gouvernementale mais il s'étendra à l'évaluation des politiques publiques. D'où la création probable des Offices Parlementaires d'Evaluation des Politiques Publiques (Opepp), comme c'est le cas en Grande-Bretagne, en Italie, etc. J'ai développé amplement ce volet dans ma thèse que vous pourrez consulter sur le site de la bibliothèque numérique de l'Ucad.
Et si l'opposition sortait victorieuse des urnes, il y aurait une cohabitation politique. Un cas de figure que vous théorisé avant 2012.
Exact ! J'ai beaucoup réfléchi sur cette hypothèse d'école. Vous trouvez de larges extraits de mon étude dans le dernier ouvrage de notre confrère Mamoudou Ibra Kane. Il faut rappeler que le Sénégal a toujours été dans le schéma classique d'une concordance entre majorité présidentielle et majorité parlementaire. C'est le fait majoritaire, en Droit constitutionnel. Mais en cas de cohabitation, nous serons en présence de deux majorités différentes, de deux légitimités concurrentes, de deux familles politiques opposées et deux projets différents pour un même exécutif. Et c'est bien là que se situe le problème.
Alors imaginez que le Président n'obtienne pas la majorité à l'Assemblée et se voit imposer un Premier ministre issu de la nouvelle majorité parlementaire. Quelles seront les conséquences ?
Là vous m'invitez dans une hypothèse d'école. Mais dans la réalité la France par exemple a connu trois cohabitations plus ou moins houleuses. Si le Chef de l'État est minoritaire au Parlement, il aura certes des pouvoirs, mais il n'aura pas le pouvoir. Il aura l'illusion du pouvoir tandis que la réalité du pouvoir sera à la Primature et à l'Assemblée. On passera du domaine réservé au domaine partagé. Fatalement ce sera le tremblement de terre institutionnel. Une crise sans précédent. Pourquoi ? Je m'explique.
Mais auparavant, il faut rappeler que nous sommes toujours sous l'empire de la Constitution du 22 janvier 2001. Le référendum n'a pas entraîné l'adoption d'une nouvelle Constitution. Confusion à éviter ! Cela étant précisé, notre charte fondamentale en son article 42 dispose que "le Président de la République détermine la politique de la Nation". Plus loin, l'article 53 dispose que "le gouvernement conduit la politique de la Nation sous la direction du Premier Ministre". Alors allez donc demander à un Premier Ministre issu d'une liste opposée à la politique du Chef de l'État de conduire une politique qu'il combat ? Ce serait un désaccord inédit entre les deux têtes de l'État. L'exemple le plus achevé de la dyarchie au sommet de l'État.
Que faire ?
Du point de vue de l'ingénierie constitutionnelle, il faut impérativement réécrire l'article 42 de la Constitution. Je rappelle que dans la Constitution française, c'est "le gouvernement qui détermine et conduit la politique de la Nation". La France a donc anticipé les choses. Voyez tout mimétisme constitutionnel présente des limites. A l'époque, j'avais attiré l'attention du Président Wade. Il m'avait rétorqué que c'était une hypothèse hautement improbable : "Lorsqu'ils vous donnent le pouvoir, Les Sénégalais vous accordent en même temps une majorité pour gouverner". Il n'a pas tort. Y a qu'à étudier minutieusement le mode de scrutin mixte, une combinaison entre le scrutin majoritaire et le scrutin proportionnel. Ce système est généralement favorable aux grands partis. Sans oublier, la clé de répartition des députés qui est encore en vigueur. A cela il faut ajouter un quota de 15 députés de l'Etranger.
Le statut du chef de l'opposition n'est pas encore une réalité, contrairement aux autres pays de notre espace géographique.
Pour être effectif, le statut de l'opposition a besoin d'une loi organique. Le Président Sall attend peut-être les résultats du scrutin législatif. La bonne pratique commande que le leader du parti d'opposition qui obtient le plus de sièges au Parlement soit d'office le chef de file de l'opposition et l'interlocuteur principal du Président. Avec bien sûr, les droits et devoirs qui sont attachés au statut, c'est-à-dire un budget de fonctionnement, un siège, un cabinet et un personnel, etc. Le Burkina Faso, la Guinée, le Mali, le Niger et le Tchad, entre autres, ont déjà réglé la question.
En filigrane, le statut de l'opposition pose également la question du financement public des partis politiques. Sous Abdou Diouf, le Constitutionnaliste El Hadj Mbodj avait fait un excellent rapport. Il fait autorité en la matière. Il suffit juste de le dépoussiérer et de l'actualiser.
La caution présidentielle est fixée à 65 millions f cfa, une décision du Président Wade. Avec le recul, n'est-ce pas exagéré ?
Je vous le concède. Nous avons jusqu'à présent, la palme de la caution la plus élevée d'Afrique. C'est pourquoi avec le recul, je propose pour le dossier de candidature, la suppression de la caution comme dans les grandes démocraties. Tout en exigeant que tout candidat à la présidentielle qu'il soit indépendant ou non, apporte un minimum de 30.000 signatures. Soit 0,5 % du corps électoral. Le bon sens électoral commande de reconnaître qu'un candidat qui ne peut avoir ce pourcentage en terme d'intentions de vote, ne peut valablement prétendre diriger les Sénégalais.
Une sorte de primaire à la Sénégalaise, vous voulez dire...
Oui une sorte de primaires. En fait c'est aussi un concours de beauté électorale qui peut tonifier notre corps démocratique. En somme, "une démocratie du phénix", pour parler comme le Professeur Alioune Badara Diop, une référence en Science politique. Mieux dans cette proposition, les candidats retenus doivent bénéficier chacun d'une subvention exceptionnelle de 100 millions, par exemple, comme en Côte d'Ivoire. A mon sens, cela pourrait diminuer les mouvements sur les financements extérieurs ou occultes. Savez-vous que les financements étrangers sont interdits. En revanche, en matière de fundraising, la loi ne fixe aucune limite, lorsque les fonds proviennent des privés nationaux. A juste titre ! Parce qu'on craint que le côté obscur de l'argent des lobbys étrangers ne confisque notre souveraineté populaire. Tout le monde sait que la plupart des acteurs politiques sont dans une situation financière précaire et ils ne comptent que sur d'improbables cotisations des membres et sympathisants. Et encore !
Et pourtant, influent conseiller des Wade, vous aviez été l'un des théoriciens de cette caution élevée. Les écrits sont encore là.
C'est vrai ! J'assume ma part de responsabilité et je suis revenu de mes erreurs stratégiques. Nous nous sommes lourdement trompés. Je le dis avec toute la modestie qui entoure mes propos. J'en profite d'ailleurs pour témoigner toute ma reconnaissance à mon Directeur de thèse, le Professeur Ismaïla Madior Fall. On dit souvent que "celui qui ne rend pas hommage à son maître ne sera jamais un maître". Cela dit, l'intention était noble. Il s'agissait de décourager les candidatures fantaisistes. Tenez ! En 20 ans, le fichier est passé d'un à six millions d'inscrits. Je vous fais observer qu'en même temps que le nombre d'électeurs augmente, le nombre de candidats augmente, malgré la caution élevée. Résultat : En 2000, huit candidats ont versé la caution de 6 millions. En 2012, ils étaient quatorze à cautionner 65 millions. Cherchez l'erreur !
Quels sont les enjeux de la présidentielle de 2019 ?
Il y existe maintenant en Afrique, une loi de gravité électorale relative. Le premier mandat présidentiel se gagne généralement au second tour. En revanche, lorsque le Président sortant est candidat à sa propre succession, soit il l'emporte au premier tour, soit il perd au second. Il suffit de faire un monitoring des élections présidentielles des dix dernières années. Par conséquent dans deux ans, le candidat Macky Sall est "condamné" à gagner au premier tour, sinon il pourrait perdre au second. Mais a-t-il vraiment des challengers sérieux ? Je ne sais pas. Je sais seulement que les législatives seront un test grandeur nature. La coalition Benno Bokk Yaakaar n'a plus la vigueur de 2012. Elle a connu des départs de troupes fidèles à Idrissa Seck, Malick Gackou et récemment à Khalifa Sall. A cela s'ajoute l'entrée en scène de néo-opposants tels qu'Abdoul Mbaye et Ousmane Sonko. Dans la même veine, la majorité présidentielle enregistre de nouvelles arrivées. Quant à l'opposition, elle présente de belles individualités, mais elle est profondément divisée, à commencer par le Pds. Il devait être la roche-mère mais il s'effrite de partout.
Il y a un retour de flammes entre la Gambie et le Sénégal. Mais les derniers événements diplomatiques ont démontré que les États membres de la Cedeao entretiennent une unité de façade pour ce qui est du Sénégal. Et puis, nos relations ne sont pas des plus chaleureuses avec la Guinée et la Mauritanie.
Reconnaissons que c'est le leadership démocratique du Sénégal qui dérange tout simplement. Le Président et son Ministre des Affaires étrangères sont les premiers à le savoir. Quelques illustrations : Un, Dakar est le passage obligé des plus grands du monde et ils ne manquent jamais de saluer notre vitalité démocratique. Deux, l'ancrage des relations avec nos alliés historiques que sont la France, le Maroc et l'Arabie Saoudite. Trois, le rôle du Sénégal dans les dernières résolutions du Conseil de Sécurité de l'Onu. Quatre, le poids considérable de Dakar dans la gestion de la crise gambienne. Ça fait un peu beaucoup de points positifs. Et croyez-le, la jalousie fabrique des adversaires silencieux. Je suis bien payé pour le savoir.
Plus loin en Afrique centrale, l'alternance démocratique est bloquée. Chez "le Bantou problématique", la conception du pouvoir est simple : on ne cède pas le passage démocratique.
Et chez nos voisins immédiats ?
Lorsqu'on évoque le voisinage, nous sommes dans "le kilomètre affectif", selon le bon mot de Mame Less Camara, qui a guidé mes premiers pas dans le journalisme, il y a 20 ans. Je disais donc qu'avec nos voisins maliens, mauritaniens et guinéens, il y a une méfiance historique. Ils évoluent dans d'autres logiques géostratégiques. Et ça se comprend ! En vérité, c'est la notion classique de frontière qui est complètement remise en cause, de nos jours. Voyez avec l'entrée du Maroc dans la Cedeao, l'Ouest s'étendra au Nord. Quant au Togo, il sera probablement membre du Commonwealth.
Pour finir, il me vient à l'esprit une anecdote. Lors d'une visite dans une école primaire, Vladimir Poutine demande aux élèves de citer les pays frontaliers de la Russie qui sont au nombre de 14. Quand ils commencent à énumérer. Le Président coupe net : "la Russie n'a pas de frontière !"
La faucheuse a encore frappé. Le grand musicien Cheikh Tidiane Tall a rendu l'âme hier, des suites d'une longue maladie. Instrumentiste, claviériste, la guitare il savait bien la jouer, mais en plus, il était un grand arrangeur. Professionnel de plus de 40 ans d'expérience, il a travaillé avec de nombreux artistes sénégalais. Mais son amitié avec la diva de la musique traditionnelle, Kiné Lam est connue de tous. Le rappel à Dieu de ce "maestro", a plongé dans la tristesse les acteurs de la musique. Ses amis et anciens collaborateurs, ont porté témoignage sur un homme généreux, un monument de la musique, quelqu'un qui maitrisait son art mieux que quiconque.
L'année 2017 s'annonce déjà triste pour les artistes musiciens, après la disparition il y a deux mois à peine, de Abdoulaye Mbaye, c'est au tour de Cheikh Tidiane Tall, le grand instrumentiste et soliste du groupe Xalam 2, de prendre congé.
Il a quitté ce monde hier, suite à une longue maladie qui l'avait retenu au lit depuis son retour de la Mecque. Guitariste, claviériste, arrangeur et producteur à la fois, Cheikh Tidiane a eu à travailler avec pas mal d'artistes, parmi lesquels Kiné Lam, avec qui il a noué un long compagnonnage, dont est né l'album Balla Aïssa Boury.
Il y a aussi Fatou Guewel pour qui il a arrangé Cheikh Ibra Fall, Dial Mbaaye pour Fa Wade Wélé, ou Coumba Gawlo Seck, avec Yomalé, entre autres. Professionnel pendant plus de 40 ans, l'on sentait qu'il aimait vraiment coopérer avec les femmes musiciennes sénégalaises et avait même l'ambition de les aider à chercher à mettre sur pied un concept.
Né en 1946 à Dakar, l'homme a su se faire remarquer de par son talent, qu'il avait inné, mais aussi par ses collaborations avec certains ténors de la musique sénégalaise comme Youssou Ndour, Souleymane Faye, Idrissa Diop, entre autres artistes.
Il s'est très tôt lancé dans la musique. "Quand je jouais le grand Jimmy Hendricks et Eric Clapton, c'était en 1970. Ce que je joue en ce moment, je savais le faire avant 1970", avait-il dit dans un entretien avec un média de Dakar. Ce qui justifierait notamment la maitrise de ce qu'il faisait avec la guitare, il savait bien la jouer et personne n'en a jamais douté.
Cheikh Tidiane Tall ou "le maestro" comme on aimait l'appeler, fut également membre de Xalam 1, un orchestre fondé en 1965 par Pr. Sakhir Thiam, puis du Sahel en 1972. En 1975, avec ses amis, il sort un album de six titres. Mais le groupe éphémère n'aura vécu que trois ans, et en 1978, c'est la scission. Deux ans plus tard, l'opinion apprendra que Cheikh Tidiane Tall et Idrissa Diop étaient emmenés aux EtatsUnis par Jules Sagna de la Radio Sénégal pour enregistrer avec des musiciens cubains, l'album Orchestre Cheikh Tall et Idrissa Diop en 1980, dont une version mbalax/jazz/pop du folklore sénégalais existe.
Après 15 ans, le groupe mythique sénégalais Xalam 2 reprend vie en 2015, avec la sortie de "Waxati", un nouvel album "plus aéré, avec des harmoniques plus longues, mais fidèle à leur style "afro-jazz", fusion de rythmes du terroir sabar, mbalax, musique mandingue, musique peul, bougarabou et sahourouba diols, ndioup sérère…, jazz, rhythm'n blues, funk, jive sud-africain, et sonorités brésiliennes. Deux singles seront extraits de l'opus, "Kombitala" et "Nderaan", assurent les commentateurs.
Témoignages… Témoignages… Témoignages…
Henri Guillabert, claviériste à Xalam 2 : "Un grand dans la musique"
"Un grand homme généreux. Nous au niveau de Xalam, il nous a guidés dans notre progression dans la musique. Cheikh Tidiane a toujours été le grand frère dans la musique, il n'a jamais lésiné pour aider quelqu'un dans la musique. Il a été un grand dans ce qu'il faisait. Tout ce que l'on peut en ce moment, c'est de prier pour lui."
Papis Konate, pianiste :"on a un profond respect"
"Je suis en studio en ce moment, et on vient juste de m'appeler pour m'annoncer la nouvelle. Mais malheureusement ce ne sont pas des blagues, il est décédé des suites d'une longue maladie, depuis son retour de la Mecque. Ce que je peux dire, c'est que je l'ai connu depuis ma jeunesse. En ce moment-là, il jouait avec mon père Madi Konaté. C'était-il y a longtemps ; en tout cas, je n'étais pas encore musicien. Vraiment, nous on ne peut que prendre leur exemple, c'est un très grand musicien. Parce que nous, je veux dire toutes les générations qui ont suivi, on a un profond respect pour des hommes comme lui. Il a fait quelque chose que personne n'a encore fait dans la musique sénégalaise. Mais c'est dommage que les gens attendent souvent la mort de quelqu'un pour savoir ce qu'il valait. Pour moi, il a terminé tout le livre de la musique. Parce que je l'entendais souvent avec Kiné Lam, en ce moment-là je ne l'avais pas encore approché, mais avec les grandes dames de la musique sénégalaise qu'il aidait à travers la musique traditionnelle. Mais il était bien aussi en salsa, piano. C'était extraordinaire. Un grand musicien vit mal quoi, ils ne sont pas très connus. Vraiment c'est un monument qui est parti avec des connaissances."
Guissé Pene, acteur culturel : "il aimait partager son savoir"
"C'est une perte que tout le Sénégal partage par l'œuvre incommensurable et immense que Cheikh Tidiane Tall a laissée. C'est un artiste complet, il joue de la guitare, du clavier et fait des arrangements. On sait qu'il a fait rayonner l'espace musical sénégalais de la contribution des femmes, en commençant par la première femme qui a eu à diriger un groupe, Kiné Lam. De xalam1 à Xalam2, par ses qualités d'arrangeur, Cheikh Tidiane n'a fait que faire rayonner la musique sénégalaise. C'était l'homme disponible, il était généreux, il aimait partager son savoir, il aimait aussi partager avec sa famille. Moi j'en sais quelque chose, parce que, en dehors des collègues on était d'abord des cousins, c'est mon oncle, je lui étais très proche par le lien familial, mais aussi parce que nous partageons le même espace musical. C'est une grosse perte, la musique vient de perdre un grand homme qui était malade. Nous partageons ces moments avec les Sénégalais et les acteurs de la musique."
Zeynoul Sow, président de l'Association des acteurs de l'industrie musicale (Aim) : "C'est une grosse perte pour l'humanité"
"C'est un monument. Durant toute sa carrière, il a fait de superbes productions, et d'arrangements, il a travaillé avec tous les ténors de la musique sénégalaise. C'était aussi le secrétaire chargé à la formation de l'Association des acteurs de l'industrie musicale (Aim). C'est dire que c'est un homme de valeur, un homme de culture qui vient de nous quitter là. Vraiment une grosse perte pour le milieu de la culture sénégalaise, pour l'humanité aussi. C'est vraiment dommage. Nous sommes tous attristés."
L'hommage du ministre Mbagnick Ndiaye
Le ministère de la Culture s'est également joint au concert des lamentations de la grande famille des musiciens sénégalais, pour se lamenter de la mort de Cheikh Tidiane Tall. Le ministre Mbagnick Ndiaye a publié hier un communiqué, dans lequel il dit notamment : "Ceux qui ont connu grand Cheikh se souviennent d'un artiste intransigeant, à la rigueur métronomique, qui ne rechignait pas à reprendre ou faire reprendre, autant de fois que nécessaire une phrase musicale dans la recherche obsessionnelle de la perfection. C'est donc un grand artiste que le Sénégal vient de perdre!"
Après avoir placé le défunt "au panthéon de nos trésors humains", il a présenté au nom du chef de l'Etat, ses condoléances à la famille du défunt.
LE CINÉ MAN
PROFIL - Alain Gomis, réalisateur sénégalais lauréat du grand prix du FESPACO 2017
À 45 ans, il est la nouvelle étoile du cinéma africain et s'impose déjà comme l'un des héritiers des géants que furent Ousmane Sembène et Djibril Diop Mambéty. Coup de projecteurs sur Alain Gomis.
Avouons-le tout de suite, on n'a pas (encore) vu Félicité, le film qui vient de remporter l'Étalon d'or de Yennenga à la 25e édition du Fespaco. Mais on a vu le tout aussi beau Tey, également Yennenga d'or en 2013. On raconte à ce propos que Félicité tiendrait d'ailleurs un peu de Tey. Comme Satché qui s'apprête à mourir, Félicité a ressuscité à l'âge de deux ans.
Alain Gomis a ceci de particulier qu'il aime célébrer la mort. Son talent, néanmoins, n'est pas près de mourir. Au contraire. Il se répand comme une énergie qui irradie un cinéma africain moribond. Qui marche sur une jambe, comme dirait le cinéaste Daouda Coulibaly.
Grand, le cinéaste aux dreadlocks commence à prendre ses habitudes dans les grands rendez-vous du 7e art. Ours d'argent, il y a quelques semaines, à la Berlinale en Allemagne, il est la nouvelle star du Fespaco. À Ouaga comme à Dakar, on ne parle que de lui. La critique est dithyrambique. Alain Gomis est un garçon brillant, l'un des cinéastes africains les plus doués et captivant, entend-on.
Il a commencé sa carrière en réalisant des vidéos et des courts-métrages, dont Petite Lumière (2003), qui raconte l'histoire touchante d'une petite fille qui croit qu'il suffit de fermer ses yeux pour faire disparaître ses tracas. Son premier long-métrage, l'Afrance, présente l'itinéraire d'un jeune étudiant sénégalais parti faire ses études en France et confronté à des problèmes de titres de séjour. Lesquels le conduiront à séjourner dans un centre de rétention. Ce film obtient Léopard d'argent 2001 du meilleur film au festival de Locarno (Suisse). Sept ans plus tard, Andalucia dresse le portrait d'un homme qui vit dans une caravane et cherche un emploi.
Un cinéaste engagé
En 2013, Alain Gomis reçoit l'Étalon d'Or de Yennenga au Fespaco pour Tey (aujourd'hui). Le film retrace le dernier jour d'un homme sur terre, qui sait qu'il va mourir. 2017, Félicité, dresse le portrait d'une chanteuse de Kinshasa (RDC) qui se bat pour faire soigner son fils, victime d'un accident de moto. Suprême bonheur, il décroche à nouveau l'Étalon d'or à la 25e édition du plus grand Festival de cinéma panafricain. En une décennie, il s'impose comme la nouvelle passionaria du cinéma africain.
Né à Paris le 6 mars 1972, d'un père sénégalais et d'une mère française, le diplômé en histoire de l'art à la Sorbonne a grandi entre deux cultures. Il s'intéresse à l'actualité dans le pays de son pater. Dans Tey, il braque la caméra sur les violences électorales de 2012, dénonce le Sénégal de la lutte et du Youza (une danse à la mode à l'époque). Il comprend l'importance de donner les moyens aux jeunes pour se réaliser.
En 2013, il s'engage et participe depuis à "Up Courts-Métrages", qui forme les jeunes cinéastes à Dakar. Il y milite aussi pour la réouverture d'un centre culturel dans la capitale africaine. Ce 4 mars à Ouagadougou, il a d'ailleurs rappelé la nécessité pour les jeunes Africains de se battre, estimant que le cinéma est en danger. "On parle de moins en moins de culture et de plus en plus de commerce", a-t-il dénoncé. Alain Gomis ne le cache pas. Il est un cinéaste engagé. Son vœu : que le cinéma africain ne soit jamais à court.
Le maire de Dakar, Khalifa Sall, concurrent potentiel du président Macky Sall à la présidentielle de 2019, a été arrêté sous l'inculpation de détournement de fonds publics et écroué.
Dakar, 10 mars (APS) - Le guitariste sénégalais Cheikh Tidiane Tall, un ancien du Xalam, un célèbre groupe sénégalais des années 70 et 80, est décédé vendredi à Dakar des suites d’une longue maladie, a-t-on appris de source autorisée.
Cheikh Tidiane Tall était alité depuis la dernière édition du pèlerinage à La Mecque et son retour des lieux saints de l’islam, selon des informations de presse.
Présenté comme un virtuose de la guitare, le défunt fut également chef d’orchestre, concepteur et arrangeur de musique africaine.
A ce titre, après la fin de l’aventure du xalam, cet instrumentiste d’exception - il jouait également de la percussion (tumba), avait accompagné et collaboré avec de nombreux artistes sénégalais, dont la diva sénégalais Kiné Lam.
VIDÉO REPORTAGE DE FODÉ MANGA DE SENEPLUS
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LE COUP DU FIL
EXCLUSIF SENEPLUS - Depuis 8 ans, elle file le bon coton avec les tisserands traditionnels. Rencontre avec la créatrice Johanna Bramble
Originaire des Caraïbes, Johanna Bramble est une créatrice et designer en textile.
Transpercée en plein cœur par un coup de foudre pour le tissage traditionnel Mandjack lors d'une de ses visites au Sénégal, elle finit par y rester et y créer son entrepise.
Depuis maintenant 8 ans, elle file le bon coton avec les tisserands traditionnels au sein de son entreprise basée à la Cité Asecna de Ouakam.
Johanna fait face à la caméra de SenePlus.Com et parke de son parcours au pays de la Téranga.
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JE SUIS FEMME, JE SUIS DJEEG'N
Journée Internationale de la Femme / International Women djeeg'n day 2017
Journée Internationale de la Femme / International Women djeeg...
DJEEG'N inspirée de la femme Sénégalaise, c'est plus qu'une marque, c'est l'expression de la djiguëne alliant féminité et assurance. @Shopdjeegn se veut de rappeler à toutes les femmes qu'elles peuvent être heureuse, belle et forte peu importe la carnation de leur peau, les courbes qui dessinent leur corps et la beauté qui habille leur visage. Avec un peu de confiance en soi on est capable de changer l'impossible en millions de possibilités tout comme beaucoup de talentueuses femmes sénégalaises qui font des miracles à partir de peu.
Cette vidéo rend hommage à toutes les femmes du monde avec une phrase chargée de sens et d'émotions: "je suis femme, je suis djeeg'n"
Aïssata Ba, Créatrice et styliste de la marque Djeeg'n
Instagram @djeegn
Facebook @Shopdjeegn
Site web www.djeegn.com
Instagram perso @africanrefugee
Remerciements aux participantes :
Leslie @cocoon_place (IG) @cocoonplace_sophro (FB), Faty @fatyfame (IG), Cogna @cognadiouf (IG), Anne Joa, Olivia, Houleye D. @djebel12 (IG), Svetlana, Houleye K., Nadine @nadinezvous (IG) Nadinez-vous (FB), Peggy, Mariame @mariamsow (IG) By Mariame Sow (FB), Keiko, Sylvia, Daw @dawmakeup (IG) @l'experte de la beaute (FB), Koumba. Credit Musique: "Who likes the party" Kevin MacLeod Montage: Aïssata Ba et Harouna Ba
Naples-Real Madrid: Koulibaly doit redevenir l'infranchissable K2
A Naples, il est le K2, une montagne infranchissable. Mais un dribble de Ronaldo au match aller face au Real Madrid a montré ce qui séparait encore Kalidou Koulibaly, passé en quelques années de la CFA2 de Saint-Dié-des-Vosges à la Ligue des champions, du plus haut niveau.
Battu 3-1 à Madrid, Naples a peu d'espoir de qualification. Mais mardi, tout le stade San Paolo fera comme si et poussera très fort derrière ses joueurs.
"On y croit. On sait qu'on peut marquer deux buts au San Paolo. Après, on sait aussi qu'il y aura du boulot pour nous les défenseurs", a assuré Koulibaly samedi à l'AFP, après une belle victoire sur le terrain de l'AS Rome.
Défendre, Koulibaly sait faire. En Serie A, où il est arrivé à l'été 2014 en provenance de Belgique, il est même désormais pour cela l'un des meilleurs.
"Chaque année, j'ai progressé. En L2 à Metz, puis à Genk où j'ai connu l'Europa League, puis dans un très grand club à Naples", a résumé le défenseur sénégalais de 25 ans lors d'une interview avec l'AFP en décembre.
Son arrivée à Naples avait surpris, y compris lui, et Rafael Benitez avait dû s'y reprendre à trois fois au téléphone pour que Koulibaly accepte l'idée qu'il ne s'agissait pas d'une plaisanterie.
- Maradona et magasinier -
Il faut dire que cinq ans plus tôt, il jouait encore en CFA2 à Saint-Dié, sa ville natale, après avoir été recalé à l'entrée du centre de formation de Metz.
Quelques lacunes tactiques liées à ce parcours atypique et la différence de rythme entre la Serie A et la L2 ou la Jupiler League ont d'ailleurs compliqué ses débuts italiens.
"C'était difficile en venant de Belgique où le jeu est moins rapide, moins intense. Mais pendant un an avec Benitez, j'ai vraiment beaucoup appris. A un moment, j'ai un peu moins joué mais cela faisait partie de l'apprentissage et il fallait être patient. Et quand Sarri est arrivé, j'ai continué à progresser", assure Koulibaly.
La phase d'apprentissage, facilitée par la connaissance de l'italien étudié à l'école, est désormais terminée et le Sénégalais est parfaitement intégré et adopté à Naples, comme l'ont prouvé deux épisodes la saison dernière.
Il y a d'abord eu l'adoubement par l'idole de toute une ville, Diego Maradona en personne, qui a réclamé l'un de ses maillots.
"Le magasinier est venu me voir pour me demander un maillot à envoyer à Maradona. Moi je lui ai dit +si tu veux mon maillot, je te le donne, pas la peine d'inventer des bêtises+. Et puis j'ai vu la vidéo qu'il avait envoyée, je n'y croyais même pas", raconte le joueur.
- Les masques -
Puis c'est tout le public du San Paolo qui lui a prouvé son affection en portant des masques à son effigie après qu'il a été victime de cris racistes lors d'un match à Rome contre la Lazio.
"Ca a simplement confirmé ce que je pensais de Naples. C'est une ville qui m'a très bien accueilli, qui m'a toujours soutenu. Voir le San Paolo comme ça, tous avec mon masque, ça m'a fait des frissons. Je n'oublierai jamais."
Bien installé à Naples, où il vit avec sa compagne qu'il connaît depuis l'enfance et leur jeune fils, Koulibaly est cependant convoité par de très grands clubs, comme Chelsea.
Il avait aussi attiré l'attention de Didier Deschamps, le sélectionneur de l'équipe de France assurant suivre le joueur alors que celui-ci, qui a disputé une Coupe du monde U20 sous le maillot Bleu, évoluait déjà avec le Sénégal.
"Quand c'est arrivé, j'étais surtout désolé pour lui. De mon côté, je sais que dans la vie, tous les choix que tu fais, c'est le destin. Il ne faut jamais regretter", assure Koulibaly.