SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
23 novembre 2024
Politique
HARO CONTRE L’IMPUNITE AMNISTIANTE
SENEGAAL KESE promet non seulement d'abroger la récente loi d'amnistie, mais aussi de révolutionner le processus d'adoption des futures amnisties. Un double verrou serait instauré : cinq ans d'attente minimum et l'obligation d'un référendum populaire
Le programme législatif de la coalition SENEGAAL KESE prévoit l'abrogation pure et simple de la loi d'amnistie adoptée en mars 2024, considérée comme une entrave à la justice pour les victimes des troubles politiques. Au-delà de cette abrogation, le mouvement propose une réforme constitutionnelle majeure sur les modalités d'adoption des lois d'amnistie. Un délai minimal de cinq ans et l'obligation d'un référendum populaire seraient désormais requis pour toute nouvelle amnistie. Lisez son communiqué ci-dessous :
"La coalition SENEGAAL KESE se dirige vers ses électeurs avec des propositions claires en faveur de la justice, de la transparence et de l’intégrité des institutions. Dans un contexte où la loi d’amnistie continue de susciter de vives réactions, SENEGAAL KESE a prévu dans son programme de législature, disponible en ligne, d’abroger l’amnistie de 2024 et de réformer les modalités d’adoption d’une loi d’amnistie. SENEGAAL KESE met en avant la nécessité d’une justice équitable qui ne laisse aucune place à l’impunité.
L’abrogation de l’amnistie de 2024
La loi portant amnistie adoptée par l’Assemblée nationale le 6 mars 2024 constitue une négation de l’Etat de droit et un obstacle pour les familles des dizaines de sénégalais(es) ayant perdu la vie dans les troubles politiques entre février 2021 et février 2024 d’obtenir justice. Le principe de la responsabilité exige que les décideurs publics rendent compte de leurs actes, tout le contraire de ce que suggère la loi d’amnistie. Nous introduirons une proposition de loi portant son abrogation afin que la justice promptement rendue. Les éventuels obstacles juridiques évoqués par certains ne sont qu’imaginaires. Un juriste genevois disait à juste titre que « le parlement […] peut tout faire, sauf changer un homme en femme ». L’effacement des faits couverts par l’amnistie n’est qu’une simple fiction juridique. Une autre loi viendra les restaurer fictivement en abrogeant l’amnistie de 2024.
La réforme des modalités d’adoption d’une loi d’amnistie
Une loi d’amnistie est considérée comme une loi ordinaire, elle est adoptée selon la procédure législative. La souplesse de cette modalité d’adoption a sans doute encouragé le recours abusif à la loi d’amnistie qui a toujours empêché la justice de faire la lumière sur des faits présumés extrêmement graves. La coalition SENEGAAL KESE engagera une réforme de la Constitution pour introduire des modalités spécifiques d’adoption d’une loi d’amnistie qui se présenteront comme suit :
Une loi d’amnistie ne pourra plus être adoptée avant l’écoulement d’un délai de cinq (5) ans après la commission des faits ou le prononcé des condamnations visées. Ainsi, aucune loi d’amnistie ne pourra être votée dans les cinq ans suivant les faits, garantissant ainsi que les victimes ne soient pas oubliées et que les responsabilités soient clairement établies
Une loi d’amnistie ne pourra être adoptée que par référendum. Par le biais d’un référendum, les Sénégalais auront non seulement leur mot à dire, mais pourront aussi exprimer clairement leur volonté sur les mesures d’amnistie, surtout concernant des faits aussi graves que ceux qui ont marqué notre histoire récente.
La coalition SENEGAAL KESE invite les Sénégalais à s’engager activement pour un avenir où les décisions politiques seront prises dans un cadre de transparence et de responsabilité. La victoire de la coalition SENEGAAL KESE aux législatives serait non seulement un pas vers un renouveau politique, mais aussi un symbole fort de la résilience et de la détermination d’un peuple qui refuse d’accepter l’injustice et l’impunité."
BRAS DE FER MÉMORIEL AUTOUR DE THIAROYE 44
Le nouveau pouvoir sénégalais exige l'accès total aux archives. Une demande qui se heurte aux affirmations de Paris, assurant avoir déjà tout transmis en 2014. La vérité sur ce drame colonial cristallise désormais les tensions entre Paris et Dakar
(SenePlus) - Un contentieux mémoriel vieux de près de 80 ans refait surface dans les relations franco-sénégalaises. Le massacre de Thiaroye, perpétré en décembre 1944 par l'armée française contre des tirailleurs sénégalais réclamant leurs primes de démobilisation, cristallise les tensions depuis l'arrivée au pouvoir du président Bassirou Diomaye Faye en mars dernier.
Le premier ministre Ousmane Sonko a fait de cette question un axe majeur de sa politique. Lors de sa campagne pour les législatives du 17 novembre, il a notamment exigé, depuis Ziguinchor, l'accès aux archives françaises : "La France n'a qu'à nous donner les archives de ses exécutions sommaires au Sénégal pendant la colonisation, des guerres qu'elle a menées ici, des tortures".
Cette posture offensive marque une rupture historique, comme le souligne dans les colonnes du journal Le Monde Mamadou Diouf, historien à l'université Columbia et président du comité du 80e anniversaire des commémorations : "Il y a eu un embargo politique français autour de Thiaroye durant des décennies. Depuis l'indépendance, les présidents sénégalais l'ont passé sous silence pour ne pas mécontenter leurs partenaires français." L'historien rappelle même que Léopold Sédar Senghor, malgré sa dénonciation initiale du massacre dans un poème, n'a jamais réclamé de comptes durant ses vingt années de présidence.
D'après Le Monde, la France maintient avoir transmis l'intégralité de ses archives en 2014, lors de la visite officielle de François Hollande au Sénégal. Cependant, les autorités sénégalaises contestent cette version. Abdoulaye Koundoul, coordinateur du comité et conseiller d'Ousmane Sonko, affirme dans le journal français : "Il manque toujours des informations capitales qui ne peuvent se trouver que dans des archives détenues en France." Les questions sur le nombre exact de victimes, leur lieu d'ensevelissement et les sommes dues par l'État français restent sans réponse.
Le Monde révèle qu'une avancée diplomatique s'est produite mi-octobre, après un échange téléphonique entre les présidents Faye et Macron. Le Sénégal a soumis une demande précise de restitution d'archives, et une délégation d'historiens et d'archivistes sénégalais doit se rendre prochainement en France.
Sur le plan politique français, le quotidien du soir indique que La France insoumise (LFI) soutient activement les revendications sénégalaises. Une résolution parlementaire est en préparation, et le parti envisage la création d'une commission d'enquête pour établir les responsabilités dans ce qui est qualifié d'"omerta sur Thiaroye."
Les commémorations prévues le 1er décembre prochain s'annoncent cruciales, selon Le Monde. Une quinzaine de chefs d'État africains sont attendus à Dakar, donnant une dimension panafricaine à l'événement. La présence d'Emmanuel Macron reste incertaine, la France cherchant à maintenir un équilibre délicat dans ce dossier sensible.
Le journal parisien rapporte également que la récente décision française d'accorder la mention "Mort pour la France" à seulement six tirailleurs sénégalais en juin dernier a été vivement critiquée par Ousmane Sonko, illustrant la persistance des tensions autour de ce drame historique.
Selon Le Monde, la position française reste prudente. Un représentant français cité anonymement par le journal souligne la complexité de la situation : "Une reconnaissance officielle des torts de la France, cela se discute aussi avec eux [les Sénégalais]." Cette approche témoigne des enjeux diplomatiques considérables autour de ce chapitre douloureux de l'histoire coloniale française.
Le quotidien rappelle enfin que le film "Camp de Thiaroye" d'Ousmane Sembène, témoignage cinématographique majeur sur ces événements, a été interdit de diffusion en France jusqu'en mai dernier, illustrant la sensibilité persistante de ce dossier mémoriel.
LA CAMPAGNE BAT SON PLEIN
Au onzième jour de la campagne électorale au Sénégal, les candidats et leurs coalitions redoublent d’efforts pour rallier les électeurs, malgré une baisse temporaire de rythme due à la suspension de certaines caravanes.
Au onzième jour de la campagne électorale au Sénégal, les candidats et leurs coalitions redoublent d’efforts pour rallier les électeurs, malgré une baisse temporaire de rythme due à la suspension de certaines caravanes. La mobilisation a repris avec force, combinant démonstrations de popularité et approches de proximité pour séduire l’électorat.
Un moment fort de cette journée a été l’exemple de fair-play donné par les militants de PASTEF et de Bess Du Niakk lors de leurs meetings respectifs à Yarack Hann. Les deux partis se sont côtoyés en bonne harmonie, échangeant des flyers et des spécimens tout en dansant et chantant ensemble. Cette attitude exemplaire illustre la possibilité d’une compétition électorale sereine et respectueuse, même entre adversaires politiques.
La caravane de PASTEF, dirigée par Ousmane Sonko, poursuit son avancée dans le nord du pays. Après des étapes à Agnam, Oré Fondé et Mbolo Birane, la caravane se dirige vers Saint-Louis, avec un arrêt à Taredji pour communier avec les militants et sympathisants. Le meeting principal de la journée est attendu à Saint-Louis, où Sonko espère galvaniser davantage de partisans pour sa cause.
La coalition Jàmm Ak Njariñ, menée par Amadou Ba, a connu un accueil enthousiaste à Passy. Ce onzième jour de campagne a été l’occasion pour Amadou Ba et ses partisans de présenter leur vision de paix et de prospérité, prônant l’unité pour un Sénégal prometteur. L’engagement des électeurs présents témoigne d’un soutien croissant autour de cette coalition.
La coalition républicaine Samm Sunu Rew Jotali Kadou Askan Wi, sous la direction de Pape Modou Fall, a consacré cette journée aux visites de courtoisie chez les marabouts mourides et Baye Fall. À Keury Kaw, la coalition a réaffirmé son engagement à représenter les populations et à œuvrer pour leur bien-être. À Diamniadio, Modou Fall a également sollicité le soutien spirituel des chefs religieux, espérant un succès lors des élections du 17 novembre.
Les autres coalitions poursuivent leurs tournées à travers le pays. La coalition Dekkal Téranga, dirigée par Abdoulaye Niane, a multiplié les visites dans les régions de Gossas, Kaolack, Nioro, Porokhane et Sédhiou. L’Union Citoyenne Buntu Bi a rencontré le khalife Thierno Amadou Dème à Sokone, tandis que la coalition RV Naataangue continue de mobiliser dans le Sinthiou Bamambé, avec des étapes à Banadji, Ogo, Ourossidy et Kanel.
Plusieurs coalitions, comme DEFAR SA GOKH, DUNDE avec Madana Kane, et Farlu, privilégient une approche de proximité, se mêlant à la population et partageant des moments de convivialité avec les électeurs. La coalition Wareef, avec Amadou Ly Akylee, parcourt la région de la Casamance, répondant aux attentes des populations locales. And Bessal Sénégal, représentée par Abdoulaye Sylla, a démarré sa journée à Sokone avant de se rendre à Karang, à la frontière sénégambienne.
Ce onzième jour de campagne a mis en lumière l’énergie et la diversité des approches de chaque coalition, entre grandes mobilisations, visites de proximité et gestion des liens avec les autorités religieuses. L’exemple de fair-play entre PASTEF et Bess Du Niakk pourrait inspirer un climat apaisé pour la suite de la campagne. Avec l’approche du scrutin, l’engagement des électeurs ne fait que se renforcer, créant une ambiance électorale intense et déterminée dans tout le pays.
ÉPINGLÉS PAR LES AUDITS, ILS MIGRENT VERS LE…MASAÏ MARA
D'anciens cadres du régime déchu, des hommes d'affaires et des politiciens aux parcours troubles se pressent aux portes du Pastef. Tel un aimant irrésistible, le parti de Diomaye-Sonko attire désormais ceux qui le combattaient férocement hier
Les uns sont des opportunistes ou des hommes d’affaires qui cherchent partout des privilèges et avantages personnels qu’offre le sommet de l’Etat. Les autres, d’anciens dignitaires, hauts fonctionnaires et autres politiciens aux mains sales épinglés par les audits des corps de contrôle de l’Etat. Un à un, ces drôles de politiciens migrent honteusement vers les prairies Diomaye-Sonko où pousse l’herbe d’Etat. Des paturages où l’eau, le pétrole et le gaz coulent aussi à flots ! Ce triste phénomène nous renvoie à la grande migration des zèbres, gnous et gazelles de la savane de Serengeti (Tanzanie). Traqués par les félins du Pool judiciaire financier (Pjf) et assoiffés par la perte du pouvoir, ils cherchent refuge dans les prairies luxuriantes du Masaï Mara.
Ils ont pour noms : Mame Boye Diao, Samba Ndiaye, Doura Baldé, Déthié Fall, Elhadj Malick Gaye et autres, car la liste est longue. Et elle sera encore beaucoup plus longue. Ces drôles de politiciens, hommes d’affaires, anciens dignitaires et hauts fonctionnaires ont choisi la bonne période des pluies électorales pour migrer vers les abondantes prairies de Pastef. Un environnement politique riche et prospère où pousse l’herbe d’Etat. Sans oublier l’eau, le pétrole et le gaz qui coulent à flots ! A l’image des oiseaux migrateurs, ces politiciens d’un genre particulier ont le sens incroyable de l’orientation financière et de l’impunité.
Et si le terme « transhumance » appartient au lexique pastoral, c’est parce qu’il est lié aux animaux. Car il désigne la migration des troupeaux de bétail d’un endroit à un autre à la recherche de pâturages offrant plus d’herbes et plus de chances de vie. Ou alors de survie ! En sciences politiques, enseignants et étudiants entendent par là c’est-à-dire « Transhumance », le comportement de l’homme politique qui quitte son parti ou son groupe pour rejoindre un autre pour des intérêts purement personnels. La preuve par l’immense parc sauvage de Serengeti situé en Tanzanie où se déroule la plus grande et spectaculaire migration animale au monde. En effet pour échapper à l’enfer des félins (lions et tigres), zèbres, buffles et antilopes font la périlleuse traversée de la rivière « Mara » infectée de crocodiles pour rallier les réserves naturelles du « Masaï Mara » (Kenya).
Au Sénégal, il s’agit des points d’eau du Pastef où d’anciens dignitaires assoiffés et affamés par la perte du pouvoir et épinglés parles audits des corps de contrôle de l’Etat commencent à rejoindre le Pastef.
Selon Dr Momar Thiam, expert en communication politique, il est vrai que Ousmane Sonko, hier opposant farouche au régime de Macky Sall, était un pourfendeur strict du phénomène de transhumance politique. « Devenu tout puissant Premier ministre et tête de liste de Pastef, il fait face à des ralliements et soutiens de tous bords. Et parmi ceux-là, il y a des personnalités de la majorité sortante. Ce qui contribue à s’interrogersur le rejet d’alors de la transhumance politique par le Pastef dans l’opposition. C’est peut-être problématique sur le principe, mais compréhensible dans sa dynamique actuelle compte tenu des enjeux de ces législatives » a-t-il expliqué. Spécialiste en communication politique, Dr Thiam semble relativiser le phénomène de la transhumance qui intervient dans un contexte électoral « Une période cruciale où le Pastef a besoin d’une bonne majorité écrasante à l’Assemblée nationale afin de dérouler son projet de gouvernement sans obstacle. Donc la formation Diomaye-Sonko ne peut se permettre de refuser des soutiens de tous bords, même ceux émanant d’anciens tenants du régime déchu. On est en politique, Ousmane Sonko et son bureau politique ne peuvent refuser des voix etse détourner de mains tendues. L’essentiel est de rassembler et de multiplier ses chances de victoire éclatante. Cela dit, c’est après les élections que toute cette problématique sur le principe de rejet de cette transhumance pourrait connaître une nouvelle tournure autour de deux questions essentielles. Quel sera l’apport de ces soutiens et ralliements et pour quels résultats attendus ? Ensuite, quel sort (politiquement parlant) leur sera réservé (gains politiques et disgrâce latente)? » s’interroge Dr Momar Thiam qui fut le premier conseiller politique du Président de la République Me Abdoulaye Wade.
Ces nomades aux « troupeaux » mal acquis…
Notre éminent professeur de communication semble oublier de préciser que le phénomène ne peut point être analysé du seul point de vue du rapport entre électeurs et élus. Parce que la transhumance politique est avant tout un désastre susceptible d’éroder tout le système démocratique en ce qu’elle dénature la tache initiale de l’élu et dénude la confiance de ses militants et sympathisants. En quittant honteusement les partis et coalitions de l’opposition pour le parti au pouvoir (Pastef), les équilibres politiques nécessaires pour le bon déroulement de la vie démocratique se trouvent ainsi sacrifiés en faveur de quelque acquis matériels et sociaux. Et surtout, surtout au détriment de la politique de la reddition des comptes où certains nomades aux « troupeaux » mal acquis cherchent à faire émousser l’arme du Pool judiciaire financier (Pjf).
Pour Serigne Fallou Dieng, Président du Cercle des intellectuels soufis du Sénégal, les Sénégalais attendent la reddition des comptes pour voir le sort réservé à ces transhumants aux mains sales. « Mais quoi qu’il en soit, la transhumance est un fléau politique des années fâcheuses dont les fruits n’ont jamais tenu la promesse d’un parti constant et dynamique. Avec Pastef, personne ne croyait à un retour en force de la transhumance. Ce n’est pas seulement la honte mais le reniement. C’est abjurer les principes d’antan et transiger avec les principes sacro-saints. Mais dans cette optique il me paraît nécessaire de dissocier la mise à contribution des compétences techniques et intellectuelles de la transhumance politique opportuniste. Plus clairement, c’est un terrain favorable pour le développement de la corruption et de l’immoralisme politique » se désole notre guide religieux et fervent défenseur d’Ousmane Sonko.
Oui à des technocrates !
Mouhamed Togola, membre très influent de Pastef/Washington Dc abonde dans le même sens que Serigne Fallou Dieng là où il invite à dissocier la mise à contribution des compétences techniques et intellectuelles de la transhumance politique opportuniste « D’abord, permettez moi de rappeler que le Pastef incarné par notre leader charismatique Ousmane Sonko est un phénomène qui dépasse les frontières sénégalaises. Même ici aux Etats Unis d’Amérique (Usa), les autorités politiques et professeurs-chercheurs en sciences politiques s’intéressent au Sénégal grâce à Ousmane Sonko. Donc en matière de détermination politique, de mobilisation de masse, de cotisation financière et de courage politique, les Patriotes d’Ousmane Sonko n’ont plus à rien à prouver. Dans tous les domaines, le Pastef a déjà fait ses preuves. Justement pour vous dire que ces transhumants ne peuvent rien apporter à Pastef. Je ne les considére pas comme des transhumants puisqu’ils sont venus après les investitures. En effet, je suis convaincu que le Président Diomaye et son premier ministre sachent qu’ils ont plus besoin de brillants cadres apolitiques voire des technocrates que des politiciens obsolètes » explique ce patriote joint au Maryland (Usa).
Alors que nous sommes encore à une semaine du scrutin, un vent de recrutement politique continue encore de souffler sur le paysage politique sénégalais. Il ne se passe pratiquement pas un jour sans qu’on n’apprenne des « défections » de militants de tel ou tel parti au profit de Pastef la principale formation politique au pouvoir. Mais pour de nombreux cadres de Pastef, c’est peine perdue puisque le Pastef tout seul peut soulever la montagne du 17 novembre prochain.
LES COALITIONS FONT FOCUS SUR LES PORTES A PORTES ET LES CARAVANES ...
Campagne électorale à Saint-Louis - Dans le département de Saint-Louis, ce sont les caravanes, les portes à porte, les visites à domicile, les conférences de presse et les temps d’antenne dans les radios de la place qui sont privilégiés.
Baye DIAGNE Correspondant permanent à St-Louis |
Publication 07/11/2024
Depuis le début de la campagne électorale, Saint – Louis n’a reçu que deux têtes de liste nationale. Amath Diallo de Gox Yu Bess rendait visite à Fama Sarr, une femme transformatrice habitant à Guet Ndar et investie en deuxième position au niveau national et qui compte porter la toge d’avocate pour défendre la cause des pêcheurs de la langue de barbarie. Quant à Abdoulaye Sylla de la coalition And Bessal Sénégal, il a présidé un grand meeting organisé par sa tête de liste départementale, Amadou Niang, à la place Abdoulaye Wade de Saint-Louis.
Le leader de Pastef, Ousmane Sonko, sera la troisième tête de liste à fouler le sol de la capitale du nord. Le Premier ministre est attendu ce mercredi soir à Saint-Louis où il sera accueilli en grande pompe par les Patriotes de la vieille ville. Il faut également signaler le passage de la coalition Takku Wallu Sénégal Sam Sa Kaddu avec une délégation conduite par l’ex-président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop. Il était accompagné des investis départementaux, Oumar Sarr (Dagana) Mansour Faye (Saint-Louis) , Aissata Tall Sall (liste nationale) etc... Ils ont sillonné les trois départements pour faire passer le message de leur tête de liste nationale, l’ancien président de la République Macky Sall qui a même appelé au téléphone pour encourager ses troupes. Maitre Moustapha Mbaye, qui dirige la liste de Jam ak Ndierign , multiplie les sorties dans les médias mais également dans les quartiers comme Pikine, Guet Ndar et Goxu Mbathie.
Dans le département de Saint-Louis, ce sont les caravanes, les portes à porte, les visites à domicile, les conférences de presse et les temps d’antenne dans les radios de la place qui sont privilégiés. Les messages véhiculés par les investis et responsables de ces coalitions, inter-coalitions ou partis politiques portent sur le problème de la brèche, la redynamisation du secteur de la pêche, le chômage des jeunes qui a engendré la recrudescence du phénomène de l’émigration clandestine et la cherté de la vie. Avec l’exploitation du gaz pour le Sénégal dans les mois à venir, ces chasseurs de voix ont tous pris l’engagement, une fois à l’hémicycle, d’accompagner la communauté des pêcheurs pour une transparence dans l’exploitation et la distribution de ces ressources. Les candidats semblent bien comprendre que le 17 novembre prochain, la coalition la plus proche de la population sera le mieux représentée à l’Assemblée nationale.
DIOMAYE REITERE SON APPEL AU CALME
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a réitéré son appel au calme en invitant les acteurs politiques et la population à la retenue pour une campagne électoral apaisée.
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a réitéré son appel au calme en invitant les acteurs politiques et la population à la retenue pour une campagne électoral apaisée. C’était hier, mercredi 6 novembre 2024, en conseil des ministres.
En conseil des ministres d’hier, mercredi 6 novembre, le chef de l’État a réitéré son appel aux acteurs politiques et aux populations pour le déroulement dans le calme, la sérénité et le respect des règles démocratiques de la campagne pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Il a demandé au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique (le General Jean Baptiste Tine Ndlr) et au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice (Ousmane Diagne, Ndlr) de prendre, conformément aux lois et règlements, toutes les mesures et dispositions qui s’imposent pour une campagne électorale apaisée sur l’étendue du territoire national. Le Président de la République a ensuite évoqué la question de la formalisation du secteur informel. Il a, dans ce sens, demandé au Gouvernement de définir avec toutes les parties prenantes, une doctrine nationale de formalisation du secteur informel autour d’une meilleure structuration des activités et des acteurs, mais également d’une réorganisation optimale de l’encadrement des différentes entités de l’État dans les domaines de la formation, du financement, de la fiscalité et de l’installation dans des zones spéciales, sites et espaces dédiés. Dans cet élan, il a indiqué au Premier Ministre l’importance de la tenue de concertations avec les Chambres consulaires du Sénégal pour accélérer la transformation systémique de l’économie informelle.
LA MISE EN VALEUR DU SAVOIR-FAIRE LOCAL DANS LES COMMANDES PUBLIQUES PRÔNÉE
Le Chef de l’État a, par ailleurs, rappelé son attachement particulier à la modernisation de l’Artisanat national. Il a souligné l’urgence pour les structures publiques d’encadrement et de financement (DER/FJ, 3FPT) d’accentuer leurs efforts aux côtés des interventions de l’Agence de Promotion et de Développement de l’Artisanat (APDA) et des Chambres des métiers pour soutenir davantage les unités de production des artisans du Sénégal qui doivent évoluer rapidement en véritables PME ou PMI. Il a, d’ores et déjà, demandé au Premier ministre de saisir l’opportunité de la création prochaine de l’entité de mutualisation et de centralisation des achats publics, pour accentuer la responsabilisation des artisans locaux dans l’exécution de la commande publique. Dès lors, il convient, pour toutes les filières de promouvoir le « made in Sénégal » et la consommation des produits locaux à travers les espaces commerciaux, sites d’expositions et foires. Le Président de la République s’est félicité de l’organisation régulière du mois du « Consommer local ». Il a signalé l’impératif de la modernisation et de la réorientation de la Foire internationale de Dakar vers la promotion et la valorisation de la production nationale. Parlant de la culture, il a invité le ministre de la Culture à davantage travailler à la vulgarisation de notre patrimoine culturel et historique et de veiller à la préservation du patrimoine historique classé notamment Gorée, île-mémoire, qui doit bénéficier d’une attention spéciale. Pour clore ce chapitre, il a informé le Conseil qu’il présidera, ce jeudi 07 novembre 2024 au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose, la cérémonie d’ouverture de la 15ème édition de la Biennale de l’Art africain contemporain.
REDYNAMISER LA DESTINATION SÉNÉGAL
Le président Bassirou Diomaye Faye a aussi demandé au ministre du Tourisme et de l’Artisanat de redynamiser l’ensemble des organismes de promotion de la « destination Sénégal » en parfaite synergie avec les acteurs locaux, les opérateurs de circuits touristiques et autres professionnels du secteur. Il a indiqué l’impératif d’une maitrise stratégique des aménagements et des constructions d’établissements hôteliers et touristiques sur le littoral national et les sites placés sous la gestion de la Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et zones touristiques du Sénégal (SAPCO). Dans le même sillage, il a souligné l’urgence d’améliorer significativement le cadre de vie et la sécurité dans les zones et sites touristiques mais également de veiller au renforcement permanent de la police touristique pour mieux sécuriser les activités. Dans la dynamique de développement de l’emploi des jeunes, le Président de la République a demandé au Gouvernement de positionner en priorité le tourisme dans les dispositifs du 3FPT et de la convention nationale État-Employeur. Il s’agit aussi de soutenir l’École nationale de Formation hôtelière et touristique ainsi que les centres de formation aux métiers du tourisme. Il a demandé au Ministre du Tourisme et de l’Artisanat et au Ministre des Finances et du Budget d’évaluer, de restructurer et de renforcer le financement du tourisme à travers le réajustement des interventions du crédit hôtelier, mécanisme qui doit asseoir la relance rapide et le développement durable du secteur. Il a, par ailleurs, indiqué au Ministre du Tourisme de travailler en relation avec le Ministre des Transports aériens, le secteur privé et les compagnies aériennes, à l’organisation annuelle au Sénégal, d’un grand salon international du tourisme afin de promouvoir la « destination Sénégal » mais aussi développer le tourisme intérieur.
Le Chef de l’État est enfin revenu sur le cinquantenaire de l’Institut sénégalais de Recherches agricoles. Il a saisi cette occasion pour adresser ses « chaleureuses félicitations et ses encouragements » à l’ensemble des personnels scientifique, technique et administratif de l’ISRA. Il a demandé au Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage et au Ministre des Finances et du Budget d’accentuer le renforcement des moyens d’intervention et la transformation de l’ISRA en vue de consolider la place stratégique de l’établissement public dans la recherche sur les productions végétales, animales et halieutiques, la reconstitution du capital semencier et l’accélération de la mise en œuvre des politiques et programmes de souveraineté alimentaire.
LE CONTRAT DE LÉGISLATURE AUX OUBLIETTES
Les 41 listes en lice rivalisent de promesses dignes d'un programme gouvernemental, éclipsant le véritable rôle du parlement. Entre création d'emplois, développement d'infrastructures et lutte anti-pauvreté, les candidats semblent oublier leur mission
Démarrée le 27 octobre dernier, la campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain va prendre fin dans neuf jours. Cependant, l’analyse des engagements électoralistes formulés par les 41 têtes de listes à l’intention des 7 371 890 électeurs depuis 11 jours, laisse transparaitre plutôt des promesses aux allures d’offres programmatiques d’une élection présidentielle en lieu et place des contrats de législatures.
Les 41 listes de partis politiques, coalitions de partis et entités indépendantes engagées dans la course aux législatives anticipées du 17 novembre prochain ont bouclé hier, mercredi 6 novembre leur onzième (11e) jour de campagne électorale. A neuf (09) jours de la fin pour ces premières législatives anticipées de l’histoire politique du Sénégal, l’analyse des engagements électoralistes formulés par les 41 listes à l’intention des 7 371 890 électeurs, laisse transparaitre plutôt des promesses aux allures d’offres programmatiques d’une élection présidentielle en lieu et place des contrats de législatures.
En effet, tout comme la tête de liste du parti au pouvoir, en l’occurrence l’actuel Premier ministre qui a axé sa campagne sur le programme de gouvernance du président de la République pour lequel, il cherche une majorité devant l’accompagner dans sa mise en œuvre, la plupart des autres candidats de l’oppositions ont également choisi de placer au centre de leur communication durant cette campagne les préoccupations des populations. De la construction des infrastructures à la création des emplois par le financement des secteurs tels que : l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’artisanat, la santé, l’accompagnement des femmes ou encore la lutte contre la pauvreté, les candidats à la députation n’ont vraiment rien laissé en rade. Pendant ce temps, la mission de l’Assemblée nationale qui est de voter les lois, de contrôler l'action du gouvernement et d'évaluer les politiques publiques est quasiment passé sous silence.
Il en est de même de la question de la mise en œuvre des réformes institutionnelles qui cristallisent pourtant le débat politique depuis la fin des Assises nationales en 2009. Très peu des candidats ont communiqué sur des propositions de lois qu’ils envisagent de poser sur la table de la future Assemblée nationale pour aider l’institution parlementaire à jouer véritablement à ne plus être « une caisse de résonnance du pouvoir exécutif ».
VIDEO
SONKO DÉBALLE
Des marchés publics classés "secret défense" pour un hôpital et des logements universitaires facturés à 1,6 milliard chacun : la tête de liste de Pastef a fait des révélations explosives à Matam
Lors d’un meeting tenu au niveau du stade régional de Matam, Ousmane Sonko, tête de liste nationale du parti Pastef a annoncé les ambitions du Projet, concourant à une relance et une modernisation de l’agriculture et de l’élevage prenant en compte une bonne organisation des producteurs, l’accès au financement, à travers une grande banque de développement avec un capital financier adéquat. A l’occasion, le candidat à la députation, a traduit la volonté du régime actuel de faire de la région de Matam un « hub industriel », qui va permettre de transformer en engrais tout le phosphate qui y sera extrait. Un projet de haute portée de l’avis du responsable politique, qui soutient que « rien que la phase d’installation et de développement d’usines de transformation va générer 10 000 emplois directs, sans compter ceux indirects ». Face aux populations, Ousmane Sonko s’est appesanti sur la démarche adoptée par le parti Pastef pour mener une campagne fondée sur des propositions concrètes. Contrairement à un candidat de l’ancien régime qui, selon lui, circule dans la région avec une fourgonnette remplie de mallettes d’argent en pensant acheter les consciences. En verve, la tête de liste du parti Pastef a fait état de graves irrégularités sur les marchés de construction des infrastructures de haute importance pour la région à savoir, l’hôpital d’Ourossogui et l’université Souleymane Niang de Matam.
La tête de liste nationale de Pastef a décliné devant les populations de la région de la Matam, les grandes lignes des ambitions du Projet pour le développement. « Nous voulons que la campagne que nous faisons ait de l’utilité pour les populations, une campagne axée sur le développement économique, le développement social et culturel, et aussi le développement sportif, enfin tous les secteurs du développement. C’est pour cela, que nous avons changé la façon de faire la campagne », a déclaré Ousmane Sonko durant un meeting tenu à Matam. Expliquant la logique de fonctionnement d’un Etat, l’homme politique a notifié, à l’endroit des militants, que celle-ci ne peut souffrir aucunement d’un quelconque sentiment autre que celui fondé sur l’intérêt général de tous les citoyens. « Tout politicien qui viendra vers vous en s’appuyant sur des liens de sang ou d’ethnie, ou d’appartenance régionale, appelant à ce que vous votez pour lui, pour changer votre localité, ne dit que ce qu’il veut. Car l’Etat est là pour tout le monde. Jamais on n’élira quelqu’un pour qu’il prenne tout le budget du Sénégal pour son terroir ». « Si cela était, Joal, aurait été plus développé que tout le pays, car le premier président de la république est de là-bas. De même, Louga, à cause du deuxième président de la République (Abdou Diouf, Ndlr) voire aussi Kébémer à cause du troisième président (Abdoulaye Wade, Ndlr), tout comme Matam et Fatick l’auraient été à cause du quatrième président (Macky Sall, Ndlr)», avertit-il . A voir de près, selon lui, c’est comme si ces zones étaient les plus fatiguées et les moins nanties. « Quand on élit quelqu’un, on l’élit à cause de son programme, de sa vision, de sa probité et son amour au pays. Tout cela réunit, il va travailler pour l’intérêt de tout le monde ». Sur ce sujet, la tête de liste nationale de Pastef a mis en garde contre le vote pour des candidats qui, selon lui, n’auront pas l’envergure pour représenter les intérêts des populations à l’assemblée nationale.
Un candidat de l’opposition circule dans la région avec une fourgonnette pleine d’argent
«J’ai entendu qu’une personne sillonne le département, mallette à la main , distribuant entre 50 et 80 millions. Mais, je vous garantis que c’est la dernière élection à laquelle il prend part en tant que candidat et a fortiori en tant que distributeur automatique d’argent. C’est la dernière fois !. C’est quelqu’un qui n’a ni la compétence, ni le niveau d’études, mais par la volonté d’un Chef d’Etat (Macky Sall, Ndlr), il est au cœur de la République. Il est mis dans les toutes les mafias. Mafia foncière. Mafia financière. Il a été placé dans toutes les choses qui peuvent détruire le pays. Agnam ne mérite pas ça. Agnam est composé de gens dignes et honnêtes. L’heure est venue d’y mettre un terme», a déclaré Ousmane Sonko.
« Il y a donc des candidats, quand vous votez pour eux, vous avez gâché votre choix. [D’autant plus] qu’à l’Assemblée nationale, ces gens ne vont pas durer là-bas et ils ne pourront pas avoir d’immunité pour ne pas répondre de leurs actes. En le faisant, vous avez perdu deux fois, parce que vous n’avez pas voté pour des députés de qualité ». A ce titre, « face à la décision de donner le titre foncier, [il est important] de se rappeler que leur 12 années de règne, dans ces trois départements que compte la région, n’ont conduit qu’à la fatigue », renchérit-il. Pour lister, le manque d’infrastructures, d’emplois des jeunes, le non-financement des femmes, les problèmes liés à la santé, l’éducation. Devant les militants fortement mobilisés au niveau du stade régional de Matam, Ousmane Sonko a assuré de l’effectivité d’un programme structuré autour d’un pôle de développement, axé sur les priorités locales. Le leader politique qui entend faire de la région un hub industriel grâce à ses phosphates, annonce une relance et une modernisation de l’agriculture et de l’élevage prenant en compte une bonne organisation des producteurs, l’accès au financement, à travers une grande banque de développement avec un capital financier adéquat.
Construction de l’hôpital de Ourossogui et de l’université Souleymane Niang : le grand déballage de Sonko
La tête de liste du parti Pastef en campagne dans le nord du Sénégal a fait état de graves irrégularités sur les marchés de construction de l’hôpital d’Ourossogui et de l’université Souleymane Niang de Matam. Au niveau du stade régional de Matam qui lui a servi de tribune pour s’adresser à ses militants, le responsable politique, qui s’est épanché sur « la négligence » de la région en termes d’infrastructures, s’est désolé des nombreux chantiers abandonnés ou mal gérés. En l’occurrence le projet de la construction de la route du Dandé Mayo assurant la desserte le long des villages riverains du fleuve Sénégal, du Nord au Sud, le désenclavement du Ferlo, l’aérodrome inachevé d’Ourossogui et l’université Souleymane Niang de Matam. Dans la foulée, le président du parti Pastef dont il dirige la liste nationale, a fait des révélations sur le projet de construction de l’hôpital d’Ourossogui, annonçant que ce dernier avait été placé sous le statut de « marché secret défense ». « Depuis quand la construction d’un hôpital relève-t-elle du secret défense », s’interroge t-il ?. Avant de répondre à sa question pour dire que « à chaque fois qu’il y a une volonté de malversation, [ils] parlent de secret défense pour éviter les appels d’offre et contourner les règles des marchés publics. Le comble est que le budget de construction de cet hôpital a été alloué au ministère de la Justice. Nous menons donc des audits pour y voir plus clair». Ce qui a été fait en ce qui concerne, les travaux de construction de l’université de Matam, où « de graves irrégularités ont été enregistrées ».
« Des logements de professeurs, construits sur moins de 150 m² en r+1, ont été facturés à 1,6 milliard »
« Dès mon arrivée, j’ai demandé un audit, et il s’avère que le budget aurait permis de construire deux à trois universités. Des logements de professeurs, construits sur moins de 150 m² en R+1, ont été facturés à 1,6 milliard de francs CFA chacun. En poussant plus loin les investigations, l’entrepreneur a lui-même reconnu la surfacturation et a proposé de construire une digue pour protéger l’université des inondations. Je lui ai dit que nous le recontacterions après l’audit pour établir les responsabilités», a soutenu la tête de liste nationale du parti Pastef.
DES CARTES D'ÉLECTEURS TOUJOURS EN SOUFFRANCE
Plus de 260 000 cartes d'électeurs attendent toujours leurs propriétaires dans les bureaux de vote, malgré les efforts de sensibilisation. Cette situation, bien que moins critique que par le passé, soulève des questions sur la mobilisation des électeurs
(SenePlus) - À l'approche des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, un défi logistique préoccupe la société civile : 264 340 cartes d'électeurs n'ont toujours pas été récupérées dans les bureaux de vote.
Ce scrutin, convoqué suite à la dissolution du Parlement par le nouveau président Bassirou Diomaye Faye le 12 septembre dernier, doit renouveler une assemblée encore dominée par l'ancien camp au pouvoir.
Malgré les efforts de la Direction générale des élections, qui multiplie la diffusion de messages pour encourager le retrait des cartes, la situation ne semble pas alarmante selon les experts.
"Par le passé, on a quand même eu un niveau plus important de cartes non retirées, autour de pratiquement un million", relativise Ababacar Fall, directeur du Groupe de recherche et d'appui-conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (Gradec), auprès de RFI. Il ajoute que ce chiffre ne devrait pas "impacter le taux de participation" compte tenu d'un "fichier qui fait autour de 7,4 millions d'électeurs."
Le taux de participation constitue l'une des principales inconnues de ces élections législatives, traditionnellement moins mobilisatrices que la présidentielle.
Face à cette situation, la Direction générale des élections poursuit sa campagne de sensibilisation à travers des messages radios et télévisés diffusés en six langues. Les électeurs disposent encore jusqu'au 16 novembre pour retirer leur carte.
LE COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 06 NOVEMBRE 2024
Le chef de l'Etat a évoqué la question de la formalisation du secteur informel. Il a, dans ce sens, demandé au Gouvernement de définir avec toutes les parties prenantes, une doctrine nationale de formalisation du secteur.
Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 06 novembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.
Le Président de la République s’est incliné, à l’entame du Conseil des Ministres, devant la mémoire de Monsieur Mamadou Moustapha BA, ancien Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, rappelé à Dieu le lundi 04 octobre 2024. Il a présenté les condoléances de la Nation à sa famille et au personnel du Ministère.
Le Chef de l’Etat a ensuite réitéré son appel aux acteurs politiques et aux populations pour le déroulement dans le calme, la sérénité et le respect des règles démocratiques de la campagne pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Il a demandé au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique et au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice de prendre, conformément aux lois et règlements, toutes les mesures et dispositions qui s’imposent pour une campagne électorale apaisée sur l’étendue du territoire national.
Le Président de la République a évoqué la question de la formalisation du secteur informel. Il a, dans ce sens, demandé au Gouvernement de définir avec toutes les parties prenantes, une doctrine nationale de formalisation du secteur informel autour d’une meilleure structuration des activités et des acteurs, mais également d’une réorganisation optimale de l’encadrement des différentes entités de l’Etat dans les domaines de la formation, du financement, de la fiscalité et de l’installation dans des zones spéciales, sites et espaces dédiés. Dans cet élan, il a indiqué au Premier Ministre l’importance de la tenue de concertations avec les Chambres consulaires du Sénégal pour accélérer la transformation systémique de l’économie informelle.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, rappelé son attachement particulier à la modernisation de l’Artisanat national, secteur stratégique dans la transformation de l’économie informelle et l’amélioration globale de la productivité nationale. Il a souligné l’urgence pour les structures publiques d’encadrement et de financement (DER/FJ, 3FPT) d’accentuer leurs efforts aux côtés des interventions de l’Agence de Promotion et de Développement de l’Artisanat (APDA) et des Chambres des métiers pour soutenir davantage les unités de production des artisans du Sénégal qui doivent évoluer rapidement en véritables PME ou PMI. Il a, d’ores et déjà, demandé au Premier Ministre de saisir l’opportunité de la création prochaine de l’entité de mutualisation et de centralisation des achats publics, pour accentuer la responsabilisation des artisans locaux dans l’exécution de la commande publique. Dès lors, il convient, pour toutes les filières de promouvoir le « made in Sénégal » et la consommation des produits locaux à travers les espaces commerciaux, sites d’expositions et foires.
Le Président de la République s’est félicité de l’organisation régulière du mois du « Consommer local ». Il a signalé l’impératif de la modernisation et de la réorientation de la Foire internationale de Dakar vers la promotion et la valorisation de la production nationale.
Evoquant le rôle fondamental de la culture dans l’agenda national de transformation, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement la place primordiale de la culture dans la « Vision Sénégal 2050 ». Il a adressé ses félicitations et encouragements aux acteurs culturels pour leur rôle majeur dans le rayonnement du Sénégal, la préservation de la stabilité sociale et du vivre ensemble dans le respect de nos valeurs et traditions. Il a exhorté le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture et le Secrétaire d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique à veiller à la décentralisation soutenue des actions, auprès des populations, dans l’élaboration inclusive et l’exécution consensuelle de l’agenda culturel du Sénégal. Il a également demandé au Gouvernement de lui proposer un programme national de réalisation d’infrastructures culturelles intégrant les Pôles et prenant en compte les spécificités et potentialités de nos terroirs.
Le Président de la République a invité le Ministre de la Culture à davantage travailler à la vulgarisation de notre patrimoine culturel et historique et de veiller à la préservation du patrimoine historique classé notamment Gorée, île-mémoire, qui doit bénéficier d’une attention spéciale. Pour clore ce chapitre, il a informé le Conseil qu’il présidera, le jeudi 07 novembre 2024 au Grand Théâtre national Doudou Ndiaye Coumba Rose, la cérémonie d’ouverture de la 15ème édition de la Biennale de l’Art africain contemporain.
Parlant du tourisme qui demeure un secteur moteur de croissance et de création d’emplois, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre du Tourisme et de l’Artisanat de redynamiser l’ensemble des organismes de promotion de la « destination Sénégal » en parfaite synergie avec les acteurs locaux, les opérateurs de circuits touristiques et autres professionnels du secteur. Il a indiqué l’impératif d’une maitrise stratégique des aménagements et des constructions d’établissements hôteliers et touristiques sur le littoral national et les sites placés sous la gestion de la Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et zones touristiques du Sénégal (SAPCO). Dans le même sillage, il a souligné l’urgence d’améliorer significativement le cadre de vie et la sécurité dans les zones et sites touristiques mais également de veiller au renforcement permanent de la police touristique pour mieux sécuriser les activités.
Dans la dynamique de développement de l’emploi des jeunes, le Président de la République a demandé au Gouvernement de positionner en priorité le tourisme dans les dispositifs du 3FPT et de la convention nationale Etat-Employeur. Il s’agit aussi de soutenir l’Ecole nationale de Formation hôtelière et touristique ainsi que les centres de formation aux métiers du tourisme. Il a demandé au Ministre du Tourisme et de l’Artisanat et au Ministre des Finances et du Budget d’évaluer, de restructurer et de renforcer le financement du tourisme à travers le réajustement des interventions du crédit hôtelier, mécanisme qui doit asseoir la relance rapide et le développement durable du secteur. Il a, par ailleurs, indiqué au Ministre du Tourisme de travailler en relation avec le Ministre des Transports aériens, le secteur privé et les compagnies aériennes, à l’organisation annuelle au Sénégal, d’un grand salon international du tourisme afin de promouvoir la « destination Sénégal » mais aussi développer le tourisme intérieur.
Le Chef de l’Etat est enfin revenu sur le cinquantenaire de l’Institut sénégalais de Recherches agricoles. Il a saisi cette occasion pour adresser ses chaleureuses félicitations et ses encouragements à l’ensemble des personnels scientifique, technique et administratif de l’ISRA. Il a demandé au Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage et au Ministre des Finances et du Budget d’accentuer le renforcement des moyens d’intervention et la transformation de l’ISRA en vue de consolider la place stratégique de l’établissement public dans la recherche sur les productions végétales, animales et halieutiques, la reconstitution du capital semencier et l’accélération de la mise en œuvre des politiques et programmes de souveraineté alimentaire.
Le Président de la République a félicité l’équipe nationale de « Beach soccer » pour avoir brillamment remporté son huitième titre continental et l’équipe nationale de football U17 qui a assuré sa qualification à la CAN 2025 et remporté le trophée UFOA/A.
Le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il présidera la journée des Armées au Camp Dial DIOP le vendredi 08 novembre 2024.
Enfin, le Président de la République est revenu sur ses séjours au Royaume d’Arabie saoudite et en République de Türkiye marqués par des échanges fructueux et l’engagement de leurs dirigeants respectifs, Son Altesse Royale Mohamed Ben Salman et le Président Recep Tayyip Erdoğan, à soutenir notre pays dans la mise en œuvre de la « Vision Sénégal 2050 ».
En marge de son séjour en Arabie saoudite, le Président de la République a effectué la Oumra à la Mecque et la Ziara au Prophète Mouhammad (SAS) à Médine. A cette occasion, le Gardien des deux Saintes Mosquées, le Roi Salman Ben Abdelaziz AL SAOUD lui a fait une faveur exceptionnelle en ordonnant l’ouverture de la Kaaba. Cela témoigne des liens privilégiés qui unissent nos deux pays et de la haute estime ainsi que de l’attachement des Autorités saoudiennes pour le Sénégal.
Le Président de la République a aussi apprécié la chaleur et les marques d’attention du Président Erdogan, ainsi que la qualité de leurs échanges qui ont porté, entre autres, sur les voies et moyens d’approfondir le partenariat qui lie le Sénégal et la Türkiye.
AU TITRE DES COMUNICATIONS DES MINISTRES :
· Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a fait le point sur le processus électoral et sur les crues des fleuves Sénégal, Gambie et Casamance ;
· Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait la situation hebdomadaire de la gestion des inondations ;
· Le Ministre de la Famille et des Solidarités a fait une communication sur le système de Protection sociale au Sénégal.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique :
· Monsieur Oumar Ngalla NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde n°722 189/E, précédemment Adjoint au Gouverneur de la région de Sédhiou chargé des Affaires administratives, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Dakar chargé des Affaires administratives, poste vacant ;
Monsieur Georges Samba FAYE, Administrateur civil, matricule de solde n°722 161/K, précédemment Adjoint au Gouverneur de la région de Kédougou chargé des Affaires administratives, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Thiès chargé des Affaires administratives, poste vacant ;
· Monsieur Sidy Guissé DIONGUE, Administrateur civil, matricule de solde n°516 355/G, précédemment Adjoint au Gouverneur de la région de Ziguinchor chargé des Affaires administratives, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Saint-Louis chargé des Affaires administratives, poste vacant ;
· Madame Digou Yala Mathilde SADIO, Administrateur civil, matricule de solde n°744 879/C, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommée Adjoint au Gouverneur de la région de Dakar chargé du développement, poste vacant ;
· Monsieur Ababacar Sadikh NIANG, Administrateur civil, matricule de solde n°744 900/B, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Thiès chargé du développement, poste vacant ;
· Monsieur Dominique Coumba Ndoffène Diouf, Administrateur civil, matricule de solde n°744 970/E, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Fatick chargé du développement, poste vacant ;
· Monsieur Mamadou Habib KAMARA, Administrateur civil, matricule de solde n°716 358/F, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Kaolack chargé du développement, poste vacant ;
· Monsieur Alsény BANGOURA, Administrateur civil, matricule de solde n°653 091/L, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Ziguinchor chargé du développement, poste vacant ;
· Monsieur El Hadji Mouhamadoul Moustapha GAYE, Administrateur civil, matricule de solde n°744 927/G, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Kédougou chargé du développement, poste vacant ;
· Madame Diarryatou NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde n°737 811/C, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommée Adjoint au Gouverneur de la région de Tambacounda chargé du développement, poste vacant ;
· Monsieur Papa Laïty MAR, Administrateur civil, matricule de solde n°650 042/C, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Louga chargé du développement, poste vacant ;
· Monsieur Djibril DIOP, Administrateur civil, matricule de solde n°718 238/G, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Diourbel chargé du développement, poste vacant ;
· Madame Lala CAMARA, Administrateur civil, matricule de solde n°744 941/A, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommée Adjoint au Gouverneur de la région de Kaffrine chargé du développement, poste vacant ;
· Monsieur Tafsir Baba ANNE, Administrateur civil, matricule de solde n°744 939/H, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Matam chargé du développement, poste vacant ;
· Monsieur Bonaventure KALAMO, Administrateur civil, matricule de solde n°683 111/Z, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Kolda chargé du développement, poste vacant ;
· Monsieur Ba Ousmane DANFAKHA, Administrateur civil, matricule de solde n°746 039/C, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Sédhiou chargé du développement, poste vacant ;
· Monsieur Cheikh NDIAYE, Instituteur, matricule de solde n° 609 092/V, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Taïf, Département de Mbacké, poste vacant ;
· Monsieur Bernard THIOMBANE, Assistant social, matricule de solde n° 631 714/F, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Kael, Département de Mbacké, poste vacant ;
· Monsieur Oumar DIOP, Instituteur, matricule de solde n° 627 373/L, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndorna, Département de Médina Yoro Foulah, poste vacant ;
· Monsieur Abdoulaye NDAO, Instituteur, matricule de solde n° 635 917/G, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Mampatim, Département de Kolda, poste vacant ;
· Monsieur Papa Oumar SALL, Instituteur, matricule de solde n° 629 049/H, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Thillé Boubacar, Département de Podor, poste vacant ;
· Monsieur Brino Alouise TOUPANE, Instituteur, matricule de solde n° 626 790/L, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Boynguel Bamba, Département de Goudiry, poste vacant ;
· Monsieur Damien DIEDHIOU, Instituteur, matricule de solde n° 669 342/H, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Tendouck, Département de Bignona, poste vacant ;
· Monsieur Joseph DIATTA, Professeur d’Enseignement moyen, matricule de solde n° 626 809/G, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Cabrousse, Département d’Oussouye, poste vacant ;
· Monsieur Ndiaw GNINGUE, Instituteur, matricule de solde n° 639 458/E, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Niakhène, Département de Tivaouane, poste vacant ;
· Monsieur Kamire Arnaud MANEL, Instituteur, matricule de solde n° 677 251/H, est nommé Adjoint au Sous-préfet de l’Arrondissement de Loudia Ouoloff, Département d’Oussouye, poste vacant ;
· Monsieur Lamine MANE, Maître d’enseignement Technique professionnel, matricule de solde 641 238/D, est nommé Adjoint au Sous-préfet de Agnam Civol, Département de Matam, en remplacement de Monsieur Mor Dior GUEYE, appelé à d’autres fonctions.
Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE