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24 novembre 2024
Politique
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L’ASSOCIATION DES JURISTES SENEGALAISES DECLINE SES ATTENTES
Invitée de l’émission Objection de la radio Sudfm, Mme Diouf Marie Bernadette Ndione, a indiqué que son association espère que ce nouveau référentiel va consolider les politiques élaborées et définies par l'ancien régime en matière de correction...
Le lancement du nouveau référentiel des politiques publiques au Sénégal, « Vision Sénégal 2050 » prévu ce lundi, au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio, parle chef de l’Etat Bassirou Diomaye Diakhar Faye ne laisse pas indifférent des organisations comme l’Association des juristes sénégalaises (Ajs).
Invitée de l’émission Objection de la radio Sudfm hier, dimanche 13 octobre, Mme Diouf Marie Bernadette Ndione, Coordinatrice générale de la célébration des 50 ans de l’Ajs, a indiqué que son association espère que ce nouveau référentiel va consolider les politiques élaborées et définies par l'ancien régime en matière de correction des disparités entre hommes et femmes.
« On devrait commencer par corriger les disparités entre hommes et femmes et des lois discriminatoires. Heureusement en 2016, il y a eu un comité qui a été mis en place de révision des normes discriminatoires législatives et réglementaires à l'égard des femmes. Ce travail a été bouclé, c'était à l’époque l’ancien Premier ministre Sidiki Kaba qui avait en charge le ministère de la Justice et Mme Mariam Sarr était le ministre de la Femme. Ajs était membre de ce Comité de même que Mme Aminata Touré. Donc, ça fait vraiment plaisir de savoir que le travail a été déjà fait », a-telle souligné avant de faire remarquer. « Quelquefois, on se met un peu à la place de l'Etat. Je vous donne un exemple, quand vous voulez prendre une disposition qu'elle soit législative ou réglementaire, il faut d'abord vous poser la question de savoir : est-ce qu’elle est techniquement faisable et est-ce qu'elle est socialement acceptable ? Si elle n'est pas techniquement faisable et socialement acceptable, l'Etat ne peut pas avancer ».
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MAME BOYE DIAO SORT DU BOIS
Invité de l’émission «Point de vue » sur la RTS1 hier, dimanche13octobre, El Hadj Mamadou Diao dit Mame Boye Diao est revenu sur Soutien au Pastef, retour de Macky SALL, reddition des comptes, finances publiques
Invité de l’émission «Point de vue » sur la RTS1 hier, dimanche13octobre, l’ancien Directeur de la Caisse des Dépôts et Consignations et candidat malheureux à la présidentielle de 2024, El Hadj Mamadou Diao dit Mame Boye Diao est revenu sur sa décision de soutenir le parti Pastef pour les élections législatives du 17 novembre prochain. Il s’est également prononcé sur le retour de l’ancien Président de la République, Macky Sall dans l’arène politique, la reddition des comptes et la situation des finances publiques dans le pays
« J’appartiens à une instance. Après l’élection présidentielle, nous avons discuté entre nous des orientations à prendre puisque nous sommes dans un cadre d’un processus de formation d’un parti politique où nous sommes à la dernière étape. Naturellement, le débat a été posé au sein de nos instances et dans le cadre du sondage que nous avons fait, les gens ont considéré qu’il fallait soutenir la liste Pastef. D’abord, nous sommes dans un pays avec un régime semi-présidentiel. Il faudrait que ceux qui ont pu avoir le bénéfice du suffrage des Sénégalais à l’élection présidentielle puissent avoir les moyens de gouverner en toute conformité avec les engagements qu’ils ont pris avec les Sénégalais », a fait savoir Mame Boye Diao. Selon lui, il s’agit « d’une décision d’un parti qui a rejoint un « choix affectif, personnel ». Allant plus loin, le maire de Kolda indique que « si on ne parvient pas à avoir une majorité confortable pour Pastef, que personne ne leur demande un bilan en 2029 ».
En effet, l’ancien responsable de l’Alliance pour la République (Apr) estime qu’il ne faut pas négliger le poids de ceux qui sont en face surtout avec la descente dans l’arène politique de l’ancien Président de la République, Macky Sall. « Etre parti en mars et revenir 6 ou 7 mois après, c’est proche. On a la jurisprudence Abdoulaye Wade mais c’est justement l’occasion pour le parti Pastef de clore définitivement ce combat parce qu’une victoire nette à ce scrutin permet de régler définitivement cette question. Mais je dis le danger, il n’est pas que dans la liste de Macky Sall, il est dans le fait qu’ils ont pu créer un ensemble relativement cohérent. C’est une inter-coalition. Cette inter-coalition permet parfois de n’avoir qu’un seul adversaire au niveau des différents départements et ça pourrait être un danger. C’est pour ça que je dis que c’est en ce moment-là que la valeur ajoutée de Ousmane Sonko va aider les investis Pastef dans les différents départements et de la diaspora », a dit Mame Boye Diao. « La Loi d’amnistie est une fausse solution à un vrai problème » A en croire le maire de Kolda, le climat qui règne dans le pays n’est pas lié à reddition des comptes. « La tension dans le pays ne découle pas de la reddition des comptes. Il y a un compte qui est là, qui n’est pas encore soldé. C’est le compte entre Pastef et les autres. Vous êtes dans un pays où des gens ont perdu la vie, ont été mutilés à cause de militantisme, ont perdu la liberté mais ces personnes gardent encore cette rancœur tenace. De l’autre côté, vous en avez aussi ceux qui ont vu leurs maisons saccagées, des forces de l’ordre qui ont été brutalisées etc. Si nous ne passons pas obligatoirement par une vérité autour de ce s’est passé, nous n’allons pas avancer dans ce pays. La loi d’amnistie a consisté à créer une fausse solution à un vrai problème », a-t-il dit. C’est pourquoi il appelle à une réconciliation nationale.
Au sujet du bilan de l’ancien régime, Mame Boye dit assumer sa part. «Quand il fallait défendre ce bilan, je l’ai fait. Quand il fallait aussi dire les manquements, je l’ai fait. J’assume ma part. J’ai défendu avec véhémence le bilan du Président Macky Sall sur toutes les questions liées aux politiques publiques mais sur les questions qui ont trait aux droits de l’homme, à la question des libertés, vous ne m’avez jamais entendu me prononcer parce que pour moi, c’est un glissement dangereux qui allait amener le pays vers une crise. C’est pourquoi aujourd’hui, j’avertis ceux qui sont au pouvoir. S’ils ne gèrent pas cette question de libertés publiques et de cohésion nationale, ils vont avoir les mêmes problèmes », a déclaré Mame Boye Diao.
A propos de la situation des finances publiques évoquée par le Premier ministre Ousmane Sonko, il dira : « J’avais dit qu’il faut qu’on inscrive le budget dans le cadre de la sincérité parce que justement notre budget n’était pas de 7 mille et quelques milliards, il était de 5 mille et quelques milliards (…). Déjà le fait de ne pas respecter les normes constitutionnelles peut nous amener à dire que le budget n’était pas sincère. Deuxièmement, quand un fonctionnaire de l’Etat a la latitude d’ouvrir un compte bancaire au nom de l’Etat du Sénégal et de lever des financements, si ce fonctionnaire ne joue pas le jeu jusqu’au bout, vous pouvez bien savoir qu’il peut y avoir des informations qui ne parviennent pas à l’Etat et c’est ce qui se passe en réalité ».
SELON MACKY SALL, LES PARTENAIRES NE SAVENT PLUS OÙ VA LE SENEGAL
Dans une vidéo dont Sud Quotidien a obtenu copie, l'ex-président s’est exprimée devant des militants regroupés chez Mamadou Talla, pour s’entretenir avec eux sur la situation économique du pays qu’il trouve exsangue
L’ancien président de la République, Macky Sall, engage la bataille du « redressement du Sénégal ». Tête de la liste de la coalition Takku Wallu, Macky Sall a parlé à certains de ses militants ce week-end, dans une retransmission en direct via WhatsApp pour les mobiliser davantage face aux enjeux et surtout un avenir du Sénégal qu’il ne trouve pas radieux. Selon lui, le Sénégal est dans le creux de la vague à cause des partenaires qui lui ont tourné le dos parce que ne sachant plus la ligne directrice que les tenants du pouvoir voudraient impulser.
L ’ancien président de la République battra campagne pour les élections législatives anticipées prévues le 17 novembre prochain. Sera-t-il présent physiquement sur le terrain ? Nous donnons notre langue au chat. En revanche, Macky Sall multiple les appels téléphoniques via WhatsApp pour rester au contact de ses militants. Dans une vidéo dont Sud Quotidien a obtenu copie, la tête de liste de la coalition Takku Wallu, s’est exprimée devant des militants regroupés chez l’ancien ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, pour s’entretenir avec eux sur la situation économique du pays qu’il trouve exsangue depuis l’avènement du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye à la tête de la magistrature suprême.
Vous avez vu tous dans quel état se trouve le Sénégal ? Par conséquent, sachez que les élections législatives dépassent le cadre partisan, elles dépassent le parti (Alliance pour la République), elles dépassent la coalition qui a été faite, elles dépassent l’inter-coalition. La seule chose qui compte (…) », a déclaré l’ancien Président de la République, en langue nationale peul.
Et d’ajouter, « vous avez tous constaté dans quelle situation se trouve le pays en seulement six mois. Six mois, ce n’est pas grand-chose. Toutefois, si nous continuons dans cette dynamique, la descente aux enfers sera inévitable, la pauvreté va s’accentuer, les difficultés aussi ». « Et pour cause, tous les partenaires qui aidaient le pays, se sont arrêtés. Parce qu’ils ne savent plus où va le Sénégal. L’avenir est loin d’être radieux. Ce sera encore pire », prédit-il. Toutefois, s’est-il empressé de dire : « si Dieu nous aide à inverser la tendance lors des prochaines élections, vous verrez que le gouvernement sera obligé de se ressaisir »
Pour rappel, la coalition Takku Wallu qu’il dirige est composée de deux blocs distincts. Le premier, le Bloc des libéraux et démocrates (BLD), regroupe l’Alliance pour la République (APR) de Macky Sall, et plusieurs dizaines de formations libérales, souvent issues des rangs du Parti démocratique sénégalais (PDS) d’Abdoulaye Wade. Le second, Wallu Sénégal, est né du groupe que le PDS avait dirigé au cours de la précédente législature.
NOUS DEVONS ETRE IRREPROCHABLES
Le président Faye a présidé un séminaire gouvernemental dans le but de partager les grandes orientations de ce nouveau document de politique économique et sociale.
A quelques encablures du lancement du référentiel «Sénégal 2050 » qui se tient ce lundi 14 octobre, le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a présidé un séminaire gouvernemental dans le but de partager les grandes orientations de ce nouveau document de politique économique et sociale.
Le président de la république a tenu à sensibiliser son gouvernement sur la nécessité de la transparence. « Nous devons être irréprochables, a-t-il dit. Si nous sommes pris à défaut dans le cadre de la gouvernance, le peuple sera désenchanté et nous ne pourrons plus le mobiliser ».
Et de se faire plus précis à l’endroit des membres du gouvernement : « À partir de maintenant, rappelons-nous des péripéties qui nous ont amenés ici. Le Premier ministre l’a dit un programme, ça se défend. Des actions, ça se vulgarise et un gouvernement, ça doit être solidaire, mais dans la vérité ».
Qui plus est, a dit le président Diomaye Faye : « Si l'un d'entre nous, en toute responsabilité et en toute connaissance de cause, décide dans l'intimité de son bureau de transgresser, il ne peut entraîner personne dans une solidarité gouvernementale. Ce n'est pas notre rôle. Nous devons tous le comprendre ». Pour le chef de l’Etat, « ces choix-là doivent être assumés par leurs auteurs ».
DES MILLIONS POUR UN SIÈGE
Une enquête dévoile les coûts exorbitants de l'élection à l'Assemblée nationale. Un système opaque où l'argent coule à flots, sans aucune traçabilité légale. Dans ce jeu politique, les femmes et les jeunes se retrouvent largement marginalisés
(SenePlus) - Une étude approfondie menée par la Westminster Foundation for Democracy (WFD) révèle les défis financiers considérables auxquels sont confrontés les candidats et les partis politiques dans le système parlementaire sénégalais. Ce rapport, basé sur des entretiens menés entre novembre 2023 et juin 2024, met en lumière les coûts prohibitifs de la participation politique, les sources opaques de financement et les obstacles particuliers auxquels font face les femmes et les jeunes.
Contexte historique et système électoral
Le Sénégal, pays d'Afrique de l'Ouest réputé pour sa stabilité démocratique, a connu une évolution politique notable depuis son indépendance en 1960. Passant d'un système de parti unique à un multipartisme intégral en 1981, le pays a vécu sa première alternance démocratique en 2000 avec l'élection d'Abdoulaye Wade, suivie d'une deuxième en 2012 avec Macky Sall, et plus récemment d'une troisième en 2024 avec la victoire surprise de Bassirou Diomaye Faye.
Le système électoral sénégalais pour les élections législatives est mixte, combinant scrutin majoritaire et proportionnel. Sur les 165 sièges de l'Assemblée nationale, 53 sont pourvus à la proportionnelle sur une liste nationale, tandis que 112 le sont au contrôle majoritaire dans les 46 départements du pays et les circonscriptions de la diaspora. Ce système tend à favoriser les partis et coalitions disposant de ressources importantes et d'une implantation nationale.
Les coûts de la politique parlementaire
L'étude de la WFD conduit par Samba Badji Dialimpa, journaliste, chercheur et doctorant à l'Université d'OsloMet en Norvège et Babacar Ndiaye, analyste politique et sécuritaire et directeur de recherche au think tank WATHI, met en évidence les dépenses considérables associées à une campagne législative au Sénégal. Ces coûts commencent bien avant le jour du contrôle :
Dépôt de caution : Chaque liste de candidats doit verser une caution de 15 millions de francs CFA (environ 22 860 euros), généralement payée par le parti ou la coalition.
Collecte des parrainages : Depuis 2018, les listes doivent recueillir les signatures d'au moins 0,5% des électeurs inscrits, répartis dans au moins sept régions. Cette exigence entraîne des coûts logistiques importants.
Campagne électorale : Les 21 jours de campagne officielle voient des dépenses colossales en logistique (location de véhicules, carburant), communication (affiches, tracts, t-shirts) et organisation d'événements (caravanes, réunions).
Dépenses informelles : Les candidats font souvent face à des demandes de dons en espèces ou en nature de la part d'électeurs, de dignitaires religieux et traditionnels, ou d'associations locales.
Un candidat intégré dans le cadre de l'étude résume ainsi la situation : "Les dépenses de campagne sont élastiques. Tout dépend de ce que vous avez. Cela peut être des milliards ou des millions."
Sources de financement
L’opacité entourant le financement des campagnes électorales au Sénégal est préoccupante. En l'absence de loi réglementant le financement des campagnes, il n'existe aucune traçabilité des dépenses des candidats. Les sources de financement restent largement méconnues, même au sein des partis politiques.
Certains candidats admettent recevoir un soutien financier d'amis ou de sympathisants. D'autres, occupant des postes dans l'appareil d'État, peuvent utiliser leurs salaires pour financer leurs activités politiques. La coalition au pouvoir est souvent accusée d'utiliser des fonds publics pour ses campagnes, tandis que l'opposition est parfois soupçonnée de recevoir des financements étrangers, bien que cela soit théoriquement interdit par la loi de 1981 sur les partis politiques.
Un député de l'opposition impliqué dans le cadre de l'étude souligne : "Nous avons des élections 'guidées par l'argent' qui excluent ceux qui n'en ont pas, et ces élections signifiant que les élus peuvent être redevables à certains lobbies, certains pouvoirs de l'argent, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays".
Obstacles pour les femmes et les jeunes
Malgré l'introduction d'une loi sur la parité en 2010, qui a considérablement augmenté la représentation des femmes à l'Assemblée nationale (44% des sièges dans la législature actuelle), des défis persistent. L'étude révèle que les femmes ont souvent moins accès aux ressources financières que les hommes, ce qui limite leur indépendance politique. De plus, les responsabilités familiales et domestiques constituent un obstacle supplémentaire à leur engagement politique.
Pour les jeunes (définis au Sénégal comme les personnes âgées de 15 à 35 ans), la situation est encore plus difficile. Bien que l'âge minimum pour être élu député soit de 25 ans, aucun membre de la législature actuelle n'a moins de 30 ans. Les jeunes sont souvent marginalisés au sein des structures des partis, occupant des postes périphériques. Leur avancement politique est fréquemment conditionné par le parrainage d'un "parrain" ou d'une "marraine" influent(e).
Impact sur la démocratie sénégalaise
Les coûts élevés de la politique parlementaire au Sénégal ont des répercussions significatives sur la qualité de la démocratie :
Représentation limitée : Le système actuel favorise les partis disposant de ressources financières importantes, limitant la diversité des voix représentées à l'Assemblée nationale.
Risque de corruption : L'opacité du financement des campagnes crée un terrain fertile pour l'influence induite de groupes d'intérêts particuliers.
Exclusion des femmes et des jeunes : Les barrières financières renforcent la marginalisation de ces groupes dans la sphère politique.
Déséquilibre de la compétition électorale : La coalition au pouvoir bénéficie d'un avantage significatif en termes d'accès aux ressources publiques.
Innovations et perspectives
Malgré ces défis, certaines initiatives prometteuses émergent. Le parti Pastef, par exemple, a adopté une approche innovante de mobilisation des ressources, organisant régulièrement des campagnes de collecte de fonds auprès de ses militants et sympathisants au Sénégal et dans la diaspora. Cette méthode, qui met l'accent sur l'engagement des militants, pourrait servir de modèle pour une politique plus participative et transparente.
Recommandations
L'étude de la WFD propose plusieurs recommandations pour améliorer la situation :
Application effective de la loi sur les partis politiques pour rationaliser leur nombre et assurer une plus grande transparence dans l'utilisation de l'argent en politique.
Introduction d'une loi sur le financement des partis politiques par le budget de l'État, accompagnée d'un plafonnement des dépenses de campagne.
Création d'un organe d'audit des comptes de campagne ou attribution de cette tâche à la Cour des comptes.
Promotion de réformes au sein des partis pour favoriser la participation effective des jeunes et des femmes.
Introduction d'une loi garantissant un quota minimum de jeunes sur les listes électorales, à l'instar de la parité hommes-femmes.
Facilitation des candidatures indépendantes aux élections législatives.
Le coût élevé de la politique parlementaire au Sénégal représente un défi majeur pour la démocratie du pays. Alors que le Sénégal est souvent cité comme un modèle de stabilité démocratique en Afrique de l'Ouest, cette étude met en lumière les obstacles financiers qui limitent la participation politique et menacent la représentativité du système. Des réformes significatives sont nécessaires pour garantir une démocratie plus inclusive, transparente et représentative de la diversité de la société sénégalaise.
LE MULTILINGUISME, CLÉ DE L'AVENIR ÉDUCATIF SÉNÉGALAIS
L'intégration des langues nationales dans le système éducatif, couplée à l'alphabétisation et aux numériques avancées, ouvre la voie à une éducation plus inclusive et culturellement pertinente
(SenePlus) - Dans son dernier numéro d'octobre 2024, le magazine Ifan Actu dresse, sous la plume d'Adjaratou O. Sall du Laboratoire de Linguistique, un tableau complet des enjeux linguistiques dans le système éducatif sénégalais. Au cœur d'une réforme ambitieuse, le pays de la Teranga se trouve à la croisée des chemins, jonglant entre tradition et modernité, identité culturelle et mondialisation.
Le Sénégal, riche de ses 25 langues locales reconnues, dont 22 codifiées, s'engage résolument dans la voie du bi-plurilinguisme éducatif. Cette démarche, initiée dès 1977, prend aujourd'hui une nouvelle ampleur avec la validation en 2019 du Modèle Harmonisé de l'Enseignement Bilingue (MOHEBS). Ce cadre national favorise l'utilisation des langues nationales pour les apprentissages clés en début de cycle primaire, avec une transition progressive vers le français.
L'histoire de cette évolution est jalonnée d'initiatives novatrices. Des premières classes télévisées aux projets pilotes d'ONG comme ADLAS et ARED, en passant par le projet ELAN soutenu par la Francophonie, le chemin vers une éducation plurilingue a été long mais constant. Le gouvernement actuel poursuit cette dynamique, soulignant la nécessité de développer des programmes bilingues (L1-L2) pour des apprentissages plus pertinents et efficaces.
Cependant, cette transition ne va pas sans défis. La cartographie linguistique actuelle, base des choix de langues d'enseignement, ne reflète pas toujours fidèlement la diversité linguistique des régions. Des communautés minoritaires comme les Badiaranké ou les Bedik peuvent se voir imposer une langue majoritaire qui n'est pas leur langue maternelle. De plus, le manque de ressources pédagogiques et la formation insuffisante des enseignants constituant des obstacles majeurs.
L'introduction de l'anglais dès le primaire, envisagée par les autorités, soulève également des questions. Si l'intention est louable - préparer les élèves à un monde mondialisé - sa mise en œuvre dans le système public soulève des inquiétudes. Comment assurer une formation adéquate des enseignants ? Comment éviter d'exacerber les inégalités existantes entre zones urbaines et rurales ?
Malgré ces défis, l'intégration des langues nationales dans l'éducation offre de nombreuses opportunités. Elle améliore la compréhension des élèves, favorise de meilleures performances académiques et renforce l'identité culturelle. Le bilinguisme précoce, observé dans de nombreuses localités où les enfants naviguent entre leur langue maternelle, la langue locale et le wolof, enrichit l'expérience d'apprentissage.
Le numérique joue un rôle croissant dans cette évolution linguistique. L'intégration récente du wolof dans Google Traduction, aux côtés de 29 autres langues africaines, marque une avancée significative. Cependant, cette évolution soulève des questions sur la standardisation de la langue et l'intégration des autres langues nationales dans ces nouvelles technologies.
L'alphabétisation en langues nationales apparaît comme un puissant levier de transformation sociale et économique. Lors du lancement du Mois National de l'Alphabétisation en septembre 2024, le ministre de l'Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a réaffirmé l'engagement du gouvernement dans ce domaine. Face à un taux d’analphabétisme de 37%, l’enjeu est de taille.
Le multilinguisme sénégalais est présenté comme un atout pour la paix et la cohésion sociale. Plutôt que d'imposer une langue unique comme officielle, les experts préconisent un développement naturel et une promotion simultanée des langues en fonction de leur géographie. Cette approche favoriserait la pluridisciplinarité en matière de recherche et le plurilinguisme en communication.
Le Sénégal se trouve à un moment charnière de son histoire éducative et linguistique. L'intégration des langues nationales dans le système éducatif, couplée à l'alphabétisation et aux numériques avancées, ouvre la voie à une éducation plus inclusive et culturellement pertinente. Cependant, le succès de cette transition reposera sur la capacité du pays à relever les défis logistiques, pédagogiques et sociaux qui se présentent. Le pari est ambitieux, mais l'enjeu est crucial : forger un Sénégal prospère, équitable et ancré dans sa riche diversité culturelle.
LE PDS CRIE AU VOL D'IDENTITÉ
Abdoulaye Wade accuse ses ex-militants de la coalition coalition Sopi Sénégal, de parasitisme électoral. Le litige porte sur l'utilisation de l'épi de mil et des couleurs jaune et bleue, emblèmes historiques du parti
(SenePlus) - À l'aube des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, une controverse éclate autour des symboles électoraux. Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS), dirigé par Maître Abdoulaye Wade, accuse d'anciens militants d'usurpation d'identité politique.
Dans un communiqué daté du 13 octobre 2024, le PDS dénonce une tentative de « tromper les électeurs » par la coalition Sopi Sénégal, composée d'ex-membres du parti. Le litige porte sur l'utilisation de l'épi de mil et des couleurs jaune et bleue, emblèmes historiques du PDS.
Maître Wade, ancien président de la République et fondateur du parti, a saisi le ministre de l'Intérieur dès le 7 octobre. Dans sa lettre, il exige le retrait des bulletins de vote de la coalition Sopi Sénégal, arguant d'un "procédé de parasitisme" susceptible de "compromettre la sincérité du vote".
Le PDS réfute catégoriquement les accusations de ses anciens membres, qui prétendent que Wade aurait confondu « épi de mil » et « épi de maïs » dans sa requête. Le parti qualifie ces allégations de "tentatives permanentes de mener une campagne de décrédibilisation" de son leader historique.
Face à cette polémique, le PDS appelle ses militants à se concentrer sur la campagne électorale imminente. Il les exhorte à "tout mettre en œuvre pour le triomphe de la très grande coalition Takku Wallu Sénégal et de l'intercoalition avec 'Samm sa Kaddu'".
MON PROPOS
L'empressement collectif face aux provocations et à l'arrogance éprouvante de potentiels mis en cause de délits financiers ou fonciers ne devraient pas pousser à une justice expéditive qui ne serait qu'une répétition des erreurs d'un passé récent
Le Sénégal a connu entre 2021 et 2024, des moments très douloureux qui remémorent des traumatismes de son histoire, de l'esclavagisme du début du 15e siècle par les Français, Portugais et Britanniques (couvrant environ deux (2) siècles de souffrances et de peur), en passant au colonialisme portugais et principalement français du 17E siècle jusqu'en 1890 (environ deux autres siècles de pillages des ressources du pays et de tortures physiques et morales), pour ensuite vivre une lutte multiforme pour l’indépendance qui s’est très vite révélée illusoire, parce que sous le joug de visages travestis de compradores.
Avec des formes de luttes démocratiques multiples et variées, menées par les patriotes Sénégalais sous l’impulsion de divers courants idéologiques dans le contexte des mouvements de lutte contre l'impérialisme et le néocolonialisme inspirés par des penseurs et hommes politiques, le Sénégal avait réussi la prouesse de construire un État, une Nation par la prise en compte de la diversité de son peuplement et l'harmonie trouvée entre toutes les cultures et croyances, une démocratie, un Etat de droit qui garantissait jusqu’en 2012 le pluralisme politique ainsi que le respect de la constitution et des lois.
Ainsi, en marge de coups d’État instrumentalisés par l'extérieur et ayant promu la soldatesque au pouvoir comme des roues de secours pour perpétuer la domination coloniale, ou bien menés par des officiers qui revendiquent par la force armée une légitimité populaire, le Sénégal a connu des transitions démocratiques plus ou moins paisibles avant 2024.
Malheureusement, la machine d’État a commencé à se manifester avec violence et arrogance, lorsqu'elle a considéré qu'un jeune fonctionnaire avait commis un péché en critiquant la mauvaise gouvernance et le mauvais fonctionnement des institutions, dénonçant la rupture de l'égalité des citoyens face aux charges publiques et par conséquent un favoritisme d’Etat qui violait la constitution.
L'actuel premier ministre Ousmane Sonko avait simplement fait comprendre que derrière l'apparence d'un gouvernement responsable qui s'affairait pour l'émergence économique, il s'était mis en place sous le régime politique déchu, tout un système organisé de prédation des deniers publics, de spoliation foncière, de fraude fiscale, de corruption qui impose un changement radical.
La force pantagruélique de la machine d’Etat dont les rouages rivalisaient d'ardeur pour le prolongement du système, le courage, la détermination, la résilience, l'endurance dont a fait preuve le jeune fonctionnaire, ont fini par sublimer un être qui finalement sera adoubé par un peuple dorénavant prêt au sacrifice ultime pour prendre en main son propre et entier devenir.
Ainsi, les actes attentatoires à l'exercice des droits civiques, à la liberté consécutifs entre autres de séquestration et d'arrestations arbitraires, les violences policières, les qualifications abusive du parquet, les emprisonnements massifs et systématiques par certains procureurs et juges, les mauvais traitements et tortures, les meurtres pour ne citer que des exemples de surenchère de la répression d'Etat, ne faisaient que renforcer la détermination du peuple à en finir.
Et le 24 mars 2024, le peuple sénégalais concrétisa cette aspiration légitime à la liberté et à la souveraineté. C’est l’expression d’une rupture et d’un nouvel espoir. Pour cela, tous les Sénégalais sont astreints à une seconde obligation majeure qui est celle d'assurer sa protection et la garantie de sa sécurité contre toute intrusion ou attaque illégitime exécutée ou commanditée de l'intérieur comme de l'extérieur. Sous chapitre, tous les potentiels chevaux de Troie doivent être débusqués au plus vite et neutralisés, dans le respect des règles de procédures et du droit à un procès équitable.
L'espoir enfanté dans la solidarité, les privations, les violences subies, est confié à chaque Sénégalais qui ne le laissera se faire noyer. Il est né, il est devenu ce patrimoine commun qui n'a qu'une seule obligation, celle de la réussite du Projet. Le passage obligé est l'établissement de l'état des lieux, la lutte contre les rétrocommissions, trafiquants d'influence et toute chose constituant un terreau fertile pour la corruption ; la reddition des comptes, la refonte intégrale de toutes les institutions, le bon choix des hommes dans le respect du droit et l'égalité de chaque citoyen à compétir pour l'exercice d'une charge publique ou d'une fonction élective,
L'empressement collectif face aux provocations et à l'arrogance éprouvante de potentiels mis en cause de délits financiers ou fonciers ne devraient pas pousser à une justice expéditive qui ne serait qu'une répétition des erreurs d'un passé récent. Les audits et les enquêtes doivent être profonds et exécutés avec expertise, prendre le temps nécessaire pour apporter les résultats attendus. Ils doivent nous permettre de rendre nos institutions crédibles et intangibles.
Nulle immunité, nul privilège, nul ordre hiérarchique ne devrait faire obstacle au châtiment. L’amnistie ne couvre ni les actes de tortures encore moins les crimes allégués que ne peuvent justifier le seul maintien de l'ordre. Les enquêtes doivent être menées à terme, toutes les responsabilités situées sur la chaine de commandement, pour que chaque mis en cause soit jugé selon les règles de procédures adéquates. Toute personne convaincue de crime de sang ou de Haute trahison soit traduite devant la juridiction (d’enquête et de jugement) compétente et habitée à cet effet. Chaque centime détourné ou escroqué doit être restitué spontanément ou recouvré. Les condamnations prononcées devront être assorties de la peine complémentaire de la dégradation civique qui sera pédagogique et dissuasive pour la postérité.
La justice est la moelle épinière de toute société dont l’affaissement entraine la perte de tous les droits, empêche tout progrès socio-économique facteur épanouisse.
La prochaine Assemblée nationale pour laquelle les Sénégalais sont appelés à voter le 17 novembre pour confirmer leurs encrages sur la rupture et leurs déterminations au triomphe du projet, doit garantir aux autorités une majorité qualifiée très confortable sans laquelle Diomaye et Ousmane ne pourront pas impulser les lois qui remettront en cause les accords et traités qui ont plongé le Sénégal dans l’abîme. La poursuite de la réédition des comptes ainsi que l’aspiration à la justice pour tous les morts, tous ce qui ont subis des injustices et brimades, risquent d’être entravées par une assemblée sans la majorité qualifiée favorable à la rupture et au changement radical.
Pour finir, quelques suggestions qui paraissent être appropriées et peuvent être mises en œuvre sans attendre les réformes, pour améliorer la justice pénale et le sort des détenus :
1.Pour les peines définitivement prononcées :
a) Accorder la grâce pour toutes les personnes condamnées à des peines définitives inférieures ou égales à deux années de prison ;
b) La commutation de peine pour tous ceux qui ont été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité ;
c) Permettre la capitalisation pour chaque condamné définitif de la durée légale totale, pour la réduction de la peine ;
d) Accorder la libération conditionnelle de tous ceux qui ont déjà purgés la moitié de leur peine, la réduction légale de la peine capitalisée dont ils bénéficieraient devant être prise en compte ;
e) Accélérer de la construction de nouvelles prisons modernes sur de très grandes surfaces pour permettre la formation et / ou le perfectionnement à des métiers, en vue d'une réinsertion des détenus libérés,
2. Pour les lieux de privations de liberté :
a) L’aménagement de surfaces agricoles, de vergers, d'ateliers, de centres d’élevages pour la constitution de pécules pour les détenus, mais aussi pour l'apport et la participation du milieu carcérale au développement de l’économie nationale ;
b) La désinfection, régulière de toutes les prisons et des lieux de garde à vue pour permettre une prise en charge qui respect la dignité humaine ;
c) Le respect du ratio de prisonniers par cellules comme par exemple deux lits superposés au maximum avec un détenu par lit, un coin de toilette et de douche, une aération suffisante et plus généralement, toutes les conditions respectant « l’ensemble des réglés minima des Nations unies pour le traitement des détenues (règles Nelson Mandela) » adopté par l'assemblée générale de L’ONU le 17 décembre 2015 ;
d) La mise en pratique de la déclaration de Kampala des 19-21 septembre 1996 sur les conditions de détention en Afrique en ayant à l'esprit les recommandations des peines de substitution de l’emprisonnement, par la mise en œuvre effectives de toutes les dispositions du titre 4 du code de procédure pénal et notamment de la loi 2000-29 du 29 décembre 2000 ;
3. l’encouragement d'une politique pénale du parquet par :
a) l'utilisation maximale de la citation directe ou convocation à l'audience, pour tout ce qui est enquête préliminaire et n'épouse pas les contours du flagrant délit tel que défini par l'article 45 du code de procédure pénale ;
b) Favoriser un décret d'application de l'article 45 du code de procédure pénal pour le crime flagrant ;
c) Mettre fin aux abus de qualification et qualifications abusives pour ne poursuivre les personnes mises en cause que pour les crimes ou délits présumés avoir été commis par ces derniers ;
d) Pour la morale publique, poursuivre systématiquement lorsque la loi le permet, les dérives et provocations de personnes agissant sous le couvert d’entités ou de personnes politiques ou de la société civile ou encore d’organisations de droits de l’homme, portent le discrédit et atteinte aux institutions, incitent à la provocation de crimes ou de délits et de trouble à l’ordre public, ou portent atteinte à la vie privée et à l’intimité des personnes, le droit international des droits de l’homme toujours invoqué comme bouclier de protection étant soumis au respect des droits ou à la réputation d’autrui, à la sauvegarde de la sécurité nationale, de l’ordre public, de la santé ou de la moralité publique ;
4- l’impulsion d'une politique pénale des juridictions d'instructions et de jugements en attendant la réforme judiciaire par :
a) la limitation des mandats de dépôt à deux (2) mois renouvelables une seule fois pour les délits et pour les crimes, à six (6) mois renouvelable deux (2) fois seulement pour des durées de trois (3) mois chacune.
b) La limitation des mandats de dépôt à un (1) an renouvelable deux (2) fois pour les crimes contre l'humanité commis sur le territoire national et les crimes transnationaux ;
5- Sur les poursuites :
a) La loi d'amnistie votée le 6 mars 2024 ne couvre pas les crimes de sang, les actes de tortures, les souffrances et atteintes graves à la santé physique ou mentale de personnes, la disparition de personnes entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024.
b) Toutes les prétendues victimes devraient d'ores et déjà bénéficier d'une assistance judiciaire et d'une protection spéciale gratuite ;
c)Tous les prétendus témoins devraient d'ores et déjà bénéficier d'un programme de protection pris en charge par l’état ;
d)Tous les éléments de preuves doivent être renforcés, vérifiés et authentifiés ;
e) Il est souhaitable de procéder à la saisie conservatoire des biens appartenant sans aucun doute à des personnes mises en cause dans le cadre d'une enquêtes et visées par des procédures judiciaires, pour espérer une indemnisation des présumées victimes , ou pour avoir les moyens en fin de procédure, de mettre en œuvre un programme de réinsertion financé avec les avoirs recouvrés sur les personnes dont la responsabilité pénale aura été définitivement établie, à la suite d'un procès équitable au cours duquel tous les droits auraient été respectés,
6- Sur les gardes à vue :
a) En relation avec le barreau, promouvoir la mise en place d'équipes d'avocats commis d'office pour assister les personnes mises en cause dès leurs interpellations ;
b) Filmer et enregistrer, toutes les auditions et confrontations des personnes gardées à vue ainsi que tous les actes de police judiciaire dès l'entame des actes tendant à une interpellation ;
c) Instaurer une permanence tournante et journalière du parquet dans tous les commissariats de polices, les brigades de gendarmeries, postes de polices et set tous lieux utiliser pour une garde à vue, pour le contrôle et la vérification des lieux et des conditions de privation de liberté de personnes interpellées.
7- Sur la protection de la présomption d’innocence et l'efficacité de la poursuite des enquêtes :
a) Poursuivre systématiquement et sanctionner la violation du secret de l'enquête de police ou de l’enquête judiciaire publication, des documents administratifs internes non destinés au public ou non encore officiellement rendus public, en attendant la réforme judiciaire et une réécriture de l'article 363 du code pénal qui doit être rendu plus compréhensive ;
b) Favoriser une politique du parquet pour que soit poursuivi toute violation du secret de l'enquête de police ou judiciaire qui porte atteinte à la présomption d'innocence et prématurément à l'honorabilité et la dignité humaine, est de nature à détruire moralement et économiquement la personne, et à être facteur de dislocation de familles et de pertes d'emploi.
8- Sur la récidive correctionnelle et criminelle :
Mettre à jour, moderniser, informatiser et interconnecter les casiers judiciaires tenus dans tous les tribunaux des règles avec, le ministère de la justice, le ministère de l'intérieur et le ministère des forces armées, pour assurer une application sans faille par les tribunaux les règles relatives à la récidive correctionnelle et à la récidive criminelle. La mise en œuvre nécessite des moyens financiers et il existe des personnes physiques et morales prêtes à subventionner les ministères pour la réussite de ce type de programme.
Pour finir, la justice au Sénégal doit être une justice de développement et l’un des moyens d’y parvenir pourrait être une réflexion sur des réformes portant « sur la transaction sur l'action publique et la peine », la possibilité d’ « une transaction sur la réparation »,le renforcement de maison de justice pénal pour les infractions mineurs ou de faibles intérêts financiers.
par Ousseynou Nar Gueye
INVESTISSEMENTS DIRECTS ÉTRANGERS : OUSMANE SONKO A TORT SUR TOUTE LA LIGNE
Le Sénégal a bel et bien besoin des financements internationaux pour se développe. Ce ne sont pas de la charité de la part de l'Occident. N'en ayons pas honte : c'est win-win
Ousmane Sonko, Premier des ministres du GOS (Gouvernement Ousmane Sonko = Gouvernement Ouvriers Spécialisés) a tort sur toute la ligne : le Sénégal a bel et bien besoin des financements internationaux pour se développer. Il ne faut pas que Sonko cherche des échappatoires pour faire diversion après avoir dégradé la signature financière de l'État du Sénégal.
Les investissements directs étrangers ne sont pas de la charité de la part de l'Occident et des pays émergents et des BRICS : eux aussi ont intérêt à ce que tous les pays du Sud global se développent économiquement : pour la stabilité socio-politique mondiale, pour la paix universelle, pour l'annihilation de la crise migratoire créée par les pays du Sud, pour leur créer de nouveaux marchés, pour ne pas faire peser le Sud sur leurs systèmes de sécurité sociale et leur modèle social par la pression migratoire venue du Sud.
Et nous, Sud et Sénégal y gagnons : investissements financiers bienvenus + indispensables transferts de technologie qui viennent avec cet argent, + et enfin accès aux marchés du Nord avec des produits transformés à valeur ajoutée décuplée.
N'en ayons pas honte : c'est win-win.
Ousmane Sonko, vous avez le tort d'avoir souvent tort, avec votre GOS adepte de polémiques stériles et de "#clivantéisme".
Ousseynou Nar Gueye est premier suppléant- liste nationale, coalition Pôle Alternatif Kiraay ak Naatangué 3ème Voie, Directeur Général d'Axes et Cibles Com, de Global Com International, de Tract.sn et de Tract Hebdo
DAOUDA NGOM SE PRONONCE SUR LA NOMINATION DE 40 CHARGÉS DE MISSIONS PAR DIOMAYE
Le ministre de l’Environnement qui était l’invité du grand jury de la Rfm ce dimanche, a défendu le chef de l’exécutif. Il trouve parfaitement normales ces dizaines de nominations.
La nomination de 40 chargés de missions par le président Diomaye Faye fait couler de l’encre. Ministre de l’Environnement, Daouda Ngom, qui était l’invité du grand jury de la Rfm ce dimanche, a défendu le chef de l’exécutif. Il trouve parfaitement normales ces dizaines de nominations.