(SenePlus) - Dans une décision visant à préserver la sécurité nationale, les autorités françaises ont procédé à l'expulsion d'Omar Ben Laden, fils du tristement célèbre fondateur d'Al-Qaïda, Oussama Ben Laden. Selon France 24 et l'AFP, cette information a été rendue publique le mardi 8 octobre par le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, via un communiqué sur la plateforme X.
D'après ces sources, le ministre a déclaré qu'Omar Ben Laden, âgé de 43 ans, résidait "depuis plusieurs années" dans le département de l'Orne, en Normandie, "en tant que conjoint de ressortissante britannique". Cependant, sa présence sur le territoire français est devenue problématique en 2023 lorsqu'il a "accueilli sur ses réseaux sociaux des propositions pertinentes de l'apologie du terrorisme", rapporte France 24.
Face à cette situation, les autorités ont réagi promptement. France 24 cite Bruno Retailleau : "En conséquence, le préfet de l'Orne a pris une OQTF", faisant référence à une Obligation de Quitter le Territoire Français. Cette mesure administrative a été suivie d'effet, le ministre confirmant avoir "obtenu le départ" d'Omar Ben Laden.
L'AFP rapporte que pour garantir la pérennité de cette décision, une interdiction administrative du territoire a été prononcée, visant à assurer "l'impossibilité pour M. (Ben Laden) de revenir en France pour quelque motif que ce soit". Le ministre souligne que "la justice a confirmé la régularité de cette décision prise pour la sécurité nationale".
Selon l'AFP, il est intéressant de noter qu'Omar Ben Laden avait choisi la France, et plus précisément la Normandie, comme lieu de résidence en 2016. Cette installation faisait suite à un parcours de vie mouvementé, marqué par son départ d' Afghanistan à l'âge de 19 ans, suivi d'une période d'itinérance dans plusieurs pays arabes, comme il l'avait lui-même confié à l'agence de presse en 2022.
France 24 ajoute que cette expulsion intervient dans un contexte où la France renforce sa vigilance en matière d'immigration et de sécurité. Le jour même de l'annonce, Bruno Retailleau a convoqué une réunion avec les préfets des 21 départements les plus concernés par les problématiques d'immigration clandestine, soulignant l'importance accordée à ces questions par le gouvernement français.
UN ANCIEN MANDATAIRE DE KARIM WADE DÉMISSIONNE DU PDS
Abdoulaye Racine Kane a annoncé sa démission du Parti démocratique sénégalais après quinze années de militantisme actif. Il a évoqué des désaccords profonds sur l’alliance entre le PDS et l’APR pour les élections législatives.
Dans un communiqué publié ce jeudi, le responsable libéral à Galoya informe de sa informe de sa démission du Parti démocratique sénégalais (Pds).
Le mandataire de Karim à l’élection présidentielle de 2024 explique : « Après 15 années de militantisme actif au sein du Pds, j’ai pris la décision de quitter le parti pour des raisons d’ordre politique et personnel».
Ainsi, l’ancien maire de Galoya Toucouleur (2009 à 2022) justifie sa décision : «Ma décision est motivée par un désaccord profond de l’alliance conclue entre le Pds et l’Apr dans le cadre des élections législatives de 2024».
Dans le communiqué, l’ancien directeur de cabinet du tout puissant ministre Karim Wade, fait l’historique de son parcours avec le parti de Maître Wade. Il termine en annonçant qu’il se consacre à sa famille et son cabinet conseil.
Le Pds perd l’un des rares responsables libéraux qui a refusé la transhumance durant les 12 ans de pouvoir de Macky Sall.
GROGNE DANS LE PRIVÉ CATHOLIQUE
Le nouvel récent arrêté ministériel autorisant désormais le port de signes religieux dans les établissements scolaires ne fait pas l'unanimité. La décision soulève l'ire du laïcat qui s'apprête à riposter
Le nouvel arrêté portant règlement intérieur dans les établissements publics et privés risque de perturber lourdement l’année scolaire. Les membres du laïcat comptent apporter une réplique à cette nouvelle décision des autorités autorisant désormais le port du voile et des signes religieux. D’ailleurs, d’après une source proche, une rencontre est prévue d’ici ce samedi pour se prononcer sur la question.
Les membres du laïcat ne comptent pas rester les bras croisés suite à la publication de l’arrêté relatif aux règlements intérieurs des établissements publics et privés d’éducation et de formation au Sénégal. D’après une source proche du laïcat, le conseil va se réunir d’ici samedi pour répondre au ministre de l’Éducation nationale. « Je ne peux pas me prononcer sur le sujet mais nous allons attendre la réunion pour apporter une réplique à la décision des nouvelles autorités qui veulent nous imposer un nouveau règlement intérieur », souffle notre interlocuteur au bout du fil.
En tout cas, cet arrêté ne semble pas agréer le conseil du laïcat. D’ailleurs, une école a déjà renvoyé mardi une élève voilée. Cela n’augure rien de bon pour l’année scolaire.
A souligner que le ministère de l’Éducation nationale a pris un arrêté relatif aux principes directeurs des règlements intérieurs des établissements publics et privés d’éducation et de formation du Sénégal, autorisant, entre autres, le port du voile et de la croix dans les écoles. « Les règlements intérieurs doivent garantir un environnement propice aux enseignements et aux apprentissages en assurant : le respect des croyances religieuses », lit-on dans ledit arrêté parvenu à « L’As ».
Le même document renseigne aussi que le respect de ces croyances religieuses inclut « l’acceptation du port des signes religieux, tels que le voile, la croix, les perles sacrées, sans préjudice à une identification nette de l’élève dans l’enceinte de l’école, dans les classes et lors des activités pédagogiques. Ce respect de la différence religieuse ne soustrait pas l’élève, excepté par des dispenses objectivement motivées, de la participation aux activités pédagogiques et sportives obligatoires ». Il souligne aussi que toute contravention aux dispositions du présent arrêté expose son auteur aux sanctions prévues par les lois et règlements.
DOUDOU KÂ RÉFUTE LES ACCUSATIONS DE MALICK NDIAYE SUR LA GESTION DE L’AIBD
L'ancien Directeur général de l’AIBD, a répondu fermement aux accusations portées par l'actuel ministre des Transports. Ce dernier avait dénoncé des irrégularités dans la gestion de l’aéroport. Kâ a qualifié ces accusations de "calomnie".
Face à la presse mardi, le ministre des Transports El Malick Ndiaye avait proféré de graves accusations sur la gestion de l’Aéroport International Blaise Diagne. Doudou Kâ qui en était le Directeur général, est sorti de son mutisme.
«Je tenais à apposer un démenti formel et catégorique en ce qui a trait à une véritable campagne de calomnie orchestrée par le ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens Malick Ndiaye», a réagi ce jeudi, Doudou Kâ.
L’ancien ministre des Transports aériens et ex Directeur général de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) dit n’avoir «jamais signé, ni approuvé de contrat relatif à l’achat de matériel de handling pour les six (6) aéroports internationaux du Sénégal». Il déclare que cela ne relevait nullement de ses prérogatives de Ministre.
Pour lui, le problème avec l’actuel ministre des transports, c’est «qu’il n’a aucune idée de ce qu’il ignore». «Sinon il allait faire l’économie de ses amalgames entre ‘‘contrat militaire’’ par nature secret défense et ‘‘contrat public’’ estampillé secret défense», dit-il.
MULTIPLE PHOTOS
POUR UNE ÉCRITURE RESPECTUEUSE ET CORRECTE DE NOS LANGUES NATIONALES
EXCLUSIF SENEPLUS - Le wolof s'impose comme langue de prédilection pour toucher les électeurs, mais son écriture reste prisonnière des conventions françaises. Voici une liste détaillée des corrections à apporter aux noms des partis et coalitions
La langue est le reflet de l'âme d'un peuple. Au Sénégal, l'usage croissant du wolof dans la sphère politique témoigne d'une volonté de se rapprocher du cœur de la nation. Mais cette belle intention est entachée par une négligence : l'écriture incorrecte de la langue. L'association Fonk Sunuy Làmmiñ lance ci-dessous, un appel dynamique pour restaurer la dignité linguistique du wolof et des autres langues nationales à travers un guide de correction des erreurs courantes sur les noms des partis et coalitions politiques. (voir en illustration du texte).
"JUBBANTI MBIND MI
Il est heureux de constater que de plus en plus les sénégalais adorent écrire en wolof. Et surtout les partis politiques. Les noms de groupes et les slogans des partis, pour les élections précédentes et surtout pour celles de 2024, témoignent de cette tendance. Pourquoi ce choix ? Parce que ces partis veulent parler directement au peuple sénégalais, se rapprocher de lui, gagner son estime et son adhésion. Mais surtout, nos langues nationales, en particulier le wolof, sont puissantes, accrocheuses et bien plus expressives que le français. Les langues nationales révèlent toute leur beauté et leur force lorsqu’elles sont utilisées correctement et sont bien employées.
Cependant, il est préoccupant de voir que, malgré cet engouement, nos langues ne sont pas encore respectées dans leur forme écrite. Beaucoup continuent de les transcrire avec les conventions de l’écriture française, comme si nos langues étaient incomplètes, dénuées de structure propre, et nues sans le soutien du français. Cette pratique perpétue une forme de soumission culturelle, laissant penser que la langue française serait supérieure et que nos langues ne seraient que des variantes imparfaites.
Pourtant, nous disposons de nos propres alphabets, spécifiquement adaptés à la richesse phonétique et aux réalités linguistiques de nos langues. Ne pas respecter les règles établies, c’est renoncer à une partie de notre souveraineté linguistique. Chaque langue possède son essence, son identité. Écrire nos langues avec des règles empruntées, revient à effacer une partie de cette identité, à les dénaturer. Il est impératif de revendiquer cette souveraineté en adoptant nos propres outils d’écriture conçus pour représenter précisément la richesse et les nuances de nos langues.
En ce qui concerne le wolof, il s'écrit avec l'alphabet latin, mais il possède des règles particulières qui le distinguent du français. Par exemple, écrivez « u » au lieu de « ou », « ë » au lieu de « eu », « ñ » au lieu de « gn », ou encore « ŋ » au lieu de « ngue », etc. Et c’est beaucoup plus simple, parce qu’à un son, correspond une lettre et vice-versa. Les accents, le redoublement des consonnes et des voyelles, entre autres, ont tous des valeurs phonétiques et sémantiques. Ainsi la distinction entre a, aa et à est essentielle pour traduire fidèlement la réalité des mots : jam (percer), jaam (esclave) et jàmm (paix), de même que xal (feu) est différent de xaal (melon), et est aussi différent de xall (être blanchâtre) et de xàll (frayer un chemin). Il en est aussi de xel (esprit) et xél (vive allure), de même que rew (vergetures) est différent de reew (être impoli) et est différent de réew (pays) ; gëm (croire) est aussi différent de gëmm (fermer les yeux), etc.
Il est indispensable d'apprendre et de maîtriser cet alphabet si nous croyons véritablement en nous-mêmes et en la valeur de nos langues.
Nous devons comprendre que respecter l'écriture de nos langues avec leur propre alphabet, c’est affirmer notre identité et notre autonomie culturelles. Cela revient à dire que nous n’avons besoin de nous adosser à une quelconque langue pour exister pleinement. En maîtrisant l’écriture correcte de nos langues, nous réaffirmons qu’elles ne sont ni inférieures ni incomplètes, mais au contraire, elles sont souveraines et porteuses de tout un ensemble de valeurs et civilisations.
Nanu fonk te jox gëdda làmmini réew mi !
Respectons et valorisons les langues de notre pays !
Vous pouvez commencer dès aujourd'hui en corrigeant vos écrits selon les règles de l’alphabet propre à nos langues avant les élections du 17 novembre et ainsi participer activement à cette reconquête de notre souveraineté linguistique.
Note : L’association Fonk sunuy Làmmiñ remercie chaleureusement les jeunes journalistes de Lu Defu Waxu du Groupe Ejo Editions et les encourage pour le travail remarquable qu’ils accomplissent dans la promotion des langues nationales, en particulier du wolof. La correction de la graphie des noms de partis et coalitions a été initiée par eux dans le journal Lu Defu Waxu, Seen Yéenekaay ci Kàllaamay Kocc du 07 octobre 2024.
L’association Fonk Sunuy làmmiñ
Jàng, Jubal, Jariñoo"
CES ANCIENS DIGNITAIRES EN QUÊTE D'IMMUNITÉ PARLEMENTAIRE
C'est l'avenir même de la gouvernance du pays qui se joue, opposant volonté de changement et tentatives de préservation du statu quo
Les uns ont eu à occuper des postes ministériels sous le régime du président Macky Sall, les autres étaient des directeurs de sociétés nationales ou hommes d’affaires très influents. Et la plupart d’entre eux furent des gestionnaires de deniers publics et ordonnateurs de dépenses épinglés par les audits des corps de contrôle de l’Etat. Forts d’une puissance financière et politique, beaucoup d’entre eux ont réussi à occuper de très bonnes places sur les listes de l’opposition dans l’espoir de faire élire députés. Autrement dit, ces puissants de l’ancien régime veulent obtenir une immunité parlementaire à tout prix !
Dans ce contexte politique anxiogène que vit le Sénégal, les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain auront de multiples enjeux. Pour l’essentiel, malgré la quarantaine de listes validées par le ministère de l’Intérieur, trois gros blocs s’affronteront à cette occasion pour régler leurs différends sur trois enjeux clés. Le premier bloc est constitué par l’actuelle majorité présidentielle, avec comme locomotive Pastef contrainte à obtenir au moins la majorité absolue des députés pour faire adopter ses textes de loi afin de pouvoir mettre en œuvre ses réformes. Et surtout pour mettre en œuvre les grands projets et politiques de rupture que le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko avaient promis au peuple sénégalais. Le deuxième bloc est constitué par deux coalitions majeures dénommées Takku Wallu Sénégal et Jam Ak Njariñ. Elles sont respectivement dirigées par l’ancien président de la République Macky Sall et l’ex-Premier ministre Amadou Ba dont les listes constituent des lieux de refuge pour de nombreux dignitaires de l’ancien régime et députés sortants. Pour l’opposition c’est-àdire la « défunte » mouvance présidentielle sous la bannière de Bby, le mot d’ordre est d’obtenir au moins les 82 députés qu’elle avait dans la législature sortante sur un total de 165 à élire. Et pourquoi pas obtenir la majorité pour imposer une cohabitation au président de la République Bassirou Diomaye Faye ? Une majorité, une vraie synonyme de victoire de second tour de la présidentielle de 2024 qui leur permettra de dresser des cailloux d’obstruction des projets de loi du « Projet ».
C’est donc au moment où le bloc de la Restauration espère imposer une cohabitation à Pastef durant la prochaine législature que celui de la criminalité financière s’agite ! Un bloc composé d’anciens ministres, dignitaires, directeurs de sociétés nationales et hommes d’affaires du régime du président Macky Sall épinglés par les corps de contrôle de l’Etat pour détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux et enrichissement illicites. Pour tenter d’échapper à la reddition des comptes, ces faux opposants candidats à l’Assemblée nationale er vrais voleurs à col blanc n’ont trouvé mieux que d’aller squatter des places sur les listes de candidats aux élections législatives. Au lieu de s’engager à rembourser les deniers volés au détriment de la Nation ou d’aider le Pool judiciaire financier (Pjf) à attraper d’autres criminels à col blanc en utilisant leur expérience de voleurs professionnels, ils cherchent plutôt, en voulant devenir députés, à obtenir une éventuelle immunité parlementaire en guise de parapluie ou « para-Rebeuss ».
Tous égaux devant la loi !
M. Nd, un ancien magistrat de la Cour des Comptes, dit avoir ri sous cape après avoir débusqué de richissimes anciens ministres et hommes d’affaires de Macky Sall sur des listes nationales — les listes départementales, c’est pas du gâteau ! —aux prochaines législatives « Ils ignorent sans doute que l’immunité parlementaire ne peut pas être un bouclier efficace pour les protéger. Il est vrai que le mandat de député doit être préservé de toute contrainte extérieure à son exercice, et c’est le mandat seul qui est protégé et non le député en personne. Contrairement à ce que l’on croit souvent, il ne s’agit pas d’un privilège qui méconnaîtrait le principe d’égalité devant la loi, auquel l’opinion est si sensible aujourd’hui, car l’élu en tant que personne privée ne bénéficie d’aucune faveur en matière criminelle ou correctionnelle où il est soumis au droit commun comme tout citoyen. En tout cas, les magistrats du Pool judiciaire financier doivent savoir que le temps de la justice n’est pas celui de la politique. Aussi bien avant la campagne électorale, durant celle-ci ou après, ils peuvent déclencher l’action publique ou ouvrir des poursuites contre toute personne devant s’expliquer sur sa gestion » estime ce juge financier à la retraite.
Les élections législatives seront également une étape importante qui va déterminer les rapports de forces entre la mouvance présidentielle et l’opposition pour les cinq années à venir. Leurs résultats pourront aussi être considérés comme une enquête de moralité sur certains voleurs à col blanc désirant être…députés. Et à tout prix !
Par Mbagnick DIOP
Y-A-T-IL LIEU DE FELICITER MAMADOU OUMAR NDIAYE ?
Le journaliste MON aujourd’hui investi de la confiance du président de la République, est de la race des professionnels de l’information qui ont véritablement de la retenue. Une grande et brillante plume au service de l’information
Nommé président du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel, Mamadou Oumar Ndiaye a sans doute eu du mal à répondre aux milliers d’appels qui ont envahi son téléphone. S’il en est ainsi, c’est parce l’homme est d’une grandeur d’esprit qui le lie quasiment à l’ensemble de ses compatriotes.
Abdou Karim Diarra, le rédacteur en chef, a donné le ton du recueil de témoignages qui attestent du respect que les Sénégalais vouent au Directeur de la publication du quotidien Le Témoin. Un vrai homme du monde !
Un autre fidèle collaborateur en l’occurrence Pape Ndiaye, le grand reporter, a eu l’intelligence de me libérer de l’émotion en ces termes : Doyen Mbagnick, Moussa Kamara et toi-même, vous êtes sans doute de ceux qui peuvent témoigner objectivement sur notre directeur de publication. Vous faites partie des membres fondateurs de l’hebdomadaire « Le Témoin » devenu aujourd’hui quotidien.
En réaction à sa demande, je viens un tantinet taquin demander s’il y a lieu de féliciter Mamadou Oumar Ndiaye. Ma question d’essence professionnelle traduit le long cheminement avec l’homme, depuis un après-midi du mois de juillet 1982. Jeunes reporters au quotidien national Le Soleil, sous la direction de l’inoubliable Bara Diouf, nous avons été invités par notre aîné, le talentueux Djib Diedhiou, à une confraternité sans aspérité. Notre relation professionnelle s’est muée en fraternité que nous avons su préserver des épreuves de la vie, en prenant de la hauteur pour respecter la ligne de conduite que nous ont tracée ses parents au quartier Diamaguène, en banlieue de Dakar.
Le journaliste MON aujourd’hui investi de la confiance du président de la République, est de la race des professionnels de l’information qui ont véritablement de la retenue. Comme l’a si bien dit notre aîné Ibrahima Gaye, Mamadou Oumar Ndiaye est un journaliste émérite. Une grande et brillante plume au service de l’information. Désormais, cette plume sera au service de la Nation !
Connaissant l’homme sous la dimension morale et professionnelle, j’affirme que le choix des autorités est judicieux. J’ose même soutenir que rien dans l’exercice de sa mission ne lui fera vendanger sa dignité.
A l’instar des autorités qui l’ont investi de cette mission, Mamadou Oumar Ndiaye est un homme d’honneur qui n’a nullement besoin de courir après les honneurs. Son patriotisme ne souffre d’aucune compromission.
Pour conclure ce témoignage, j’invite les professionnels et les acteurs politiques à entretenir un commerce agréable avec le nouveau président du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel.
BARTH MET EN PERIL ANTA BABACAR, YOUM DU PUR, DETHIE FALL, BOUGANE ET PAPE DJIBRIL
Si la candidature de Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition Sam Sa Kaddu, venait à être invalidée, cela ne serait pas seulement dramatique pour le maire de Dakar.
Si la candidature de Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition Sam Sa Kaddu, venait à être invalidée, cela ne serait pas seulement dramatique pour le maire de Dakar. Car cette disqualification pourrait aussi entraîner la chute de ténors politiques qui ont décidé de l’accompagner notamment Anta Babacar Ngom du parti ARC, Cheikh Tidiane Youm du PUR, Déthié Fall, Pape Djibril Fall, Thierno Bocoum et Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Gueum sa Bopp. Une véritable tragédie politique pour ces leaders. En défaveur de ces derniers, la jurisprudence du Conseil Constitutionnel en mai 2022 qui avait invalidé les listes des titulaires de Yewwi et des suppléants de BBY pour les législatives de novembre 2022 pour des irrégularités notées dans les listes de ces deux coalitions politiques de l’époque.
Le rêve de mettre l’écharpe de député de la 15ème législature pourrait être compromis pour des ténors politiques dont principalement Anta Babacar Ngom du parti ARC, Cheikh Tidiane Youm du PUR, Déthié Fall, Pape Djibril Fall, Thierno Bocoum et Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Gueum sa Bopp. Lesquels se sont alliés à Taxawu Sénégal de Khalifa Sall et Barthélémy Dias pour mettre en place la coalition dénommée Sam Sa Kaddu.
La mayonnaise ayant pu prendre, Khalifa Sall et Barthélémy Dias ayant positionné sur leur liste proportionnelle des leaders aussi médiatiques qu’Anta Babacar Ngom du parti ARC, en deuxième position sur cette liste, Cheikh Tidiane Youm du PUR (3ème ), l’ex-candidat à la présidentielle Déthié Fall (5ème), le député sortant Pape Djibril Fall (7eme). Il y a aussi le leader du mouvement AGIR, Thierno Bocoum, (9e position) et Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Gueum sa Bopp, à la 11e place sur la liste nationale de la coalition Sam sa Kaddu. Seulement ce groupe de leaders semblait mettre en sourdine l’épée de Damoclès qui pesait sur la tête de leur tête de liste Barthélémy Dias qui pourrait se retrouver inéligible à cause de sa condamnation dans l’affaire du meurtre du vigile Ndiaga Diouf pour lequel le maire de Dakar a été définitivement condamné à une peine de 6 mois ferme par la Cour Suprême le 22 décembre 2023.
D’ailleurs, une requête pour empêcher Barthélémy Dias de se présenter aux législatives du 17 novembre a été déposée au greffe du Conseil Constitutionnel parla coalition And Liggey Sunu Rew/A.L.S.R. Dans la foulée, la haute institution judiciaire a saisi le mandataire national de Sam Sa Kaddu, Cheikh Tidiane Youm du Pur, pour le dépôt de mémoires en réponse à la requête contre leur tête de liste.
La requête d’And Liggey Sunu Rew/A.L.S. R devant le Conseil Constitutionnel invoque la confirmation de l’arrêt de la Cour Suprême en date du 22 décembre 2023 de la condamnation définitive du maire de Dakar à une peine de 2 ans dont 6 mois fermes de prison confirmée. La requête ajoute qu’en application de l’art L.29 du Code électoral, Barthélémy Dias est privé par décision judiciaire devenue définitive de son droit d’éligibilité. L’art L.29 dispose que « Ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale : les individus condamnés pour crime, ceux condamnés à plus de trois mois d’emprisonnement sans sursis ou à peine d’emprisonnement d’une durée supérieure à six mois avec sursis… »
La jurisprudence de mai 2022 qui menace les ténors de Samm Sa Kaddu
La coalition And Liggey Sunu Rew/A.L.S. R estime qu’en validant la candidature du maire de Dakar, le ministre de l’Intérieur a violé la décision du Conseil constitutionnel de janvier 2024 qui considérait qu’une personne définitivement condamnée, en vertu des dispositions des art L.29 ou L.30 du Code électoral doit être considérée comme inéligible. Alors Barthélémy Dias qui ne bénéficie pas à ce jour ni d’une loi d’amnistie, ni d’une mesure de grâce présidentielle ne saurait être candidat aux élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Elle demande aux Sept Sages de censurer ce qu’elle considère comme des irrégularités de l’arrêté du ministre en charge des élections sur la validité de la candidature du maire de Dakar.
En outre la requête a soulevé une jurisprudence des législatives de juillet 2022 qui avait vu le Conseil Constitutionnel invalider les listes des titulaires de la coalition Yewwi Askan Wi menée par Ousmane Sonko et des suppléants de Benno Bokk Yakaar. Une jurisprudence qui pourrait faire mal aux ténors Anta Babacar Ngom du parti ARC, Cheikh Tidiane Youm du PUR, Déthié Fall, Pape Djibril Fall, Thierno Bocoum et Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Gueum sa Bopp.
En effet, selon la coalition And Liggey Sunu Reew/A.L.S. R « il est de jurisprudence que l’irrégularité constatée dans une liste entraine l’irrecevabilité de ladite liste.
Considérant qu’à l’occasion des élections législatives du 30 juillet 2022, le Conseil Constitutionnel avait confirmé l’arrêté numéro 13. 389 du 30 mai du ministre de l’Intérieur déclarant irrecevable la liste des titulaires de la coalition Yewwi Askanwi et la liste des suppléants de Benno Bokk Yakar.
Considérant que le Conseil Constitutionnel, dans le cadre de cette jurisprudence, a posé la règle selon laquelle une irrégularité constatée dans une liste des titulaires ou celle des suppléants entraîne l’irrecevabilité de tout ou partie de la liste concernée (liste, titulaire ou suppléant).
Considérant que l’inéligibilité de M. Barthélémy Dias entraîne alors automatiquement l’irrecevabilité de la liste des titulaires de la Coalition SAM SA KADDU pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, il revient au Conseil Constitutionnel de procéder au rejet de la candidature de Barthélémy Dias et d’invalider la liste nationale des titulaires de la coalition SAMM SA KADDU ». Barthélémy Dias et les ténors figurant sur sa liste n’ont donc qu’à croiser les doigts et prier pour que les 7 Sages rejettent la requête de la coalition And Liggey Sunu Reew.
Par Papa Demba Thiam
ET SI LA DEGRADATION DE LA NOTE SOUVERAINE DU SENEGAL ETAIT PLUTOT UNE OPPORTUNITE ?
Le FMI aussi, n’a ni endossé, ni rejeté les résultats de cet audit qui ne sont pas définitifs. La SND devrait être un document de base pour déclencher des concertations nationales pour donner une approche consensuelle de notre développement
Je dois d’abord dire que je suis pour la transparence absolue. Mais que l’exigence de transparence nous instruit aussi de ne publier que des rapports définitifs, donc officiels.
E t cela n’a pas malheureusement pas été le cas avec avec la divulgation des résultats provisoires de l’audit des finances publiques du Sénégal, même si je demeure convaincu que son premier ministre aura agi de bonne foi, en espérant rendre service à son pays, au nom de la doctrine de ses nouveaux dirigeants.
On nous apprend dans les grandes écoles de prise de décision, que le principe premier, quand on apprend une nouvelle, c’est de ne réagir à chaud, que si le fait de ne pas le faire provoque des dommages immédiats.
Ce n’était pas le cas. Il fallait économiser la réaction immédiate. Parce qu il faut quand même admettre que, pour l’instant, le seul résultat tangible de cette sortie publique hyper médiatisée en est la dégradation de notre note souveraine.
Et l’agence de notation qui l’a faite savait bien que les résultats de l’audit annoncés dans la conférence de presse par le premier ministre et son ministre de l’économie, du plan et la coopération étaient et sont toujours provisoires, en attendant le rapport définitif de la Cour des Comptes qui va aussi procéder avec le sacro-saint principe contradictoire en donnant la possibilité aux anciens responsables mis à l’index de s’expliquer, si nécessaire. C’est donc difficile d’être péremptoire à ce stade de la procédure. C’est pourquoi le Fonds Monétaire International (FMI) reste prudent, réservé et pudique, malgré les tentatives de détournements de l’objectif de sa communication au gré des intérêts politiques concurrents.
Par contre, l’agence Mody’s a dégradé la note souveraine du Sénégal parce qu’elle a anticipé des réactions négatives, l’argent n’aimant le bruit. C’est déjà une chance que les deux autres agences de notation ne l’aient pas encore suivi.
C’est pour justement faire des tirs de barrage pour éviter cette occurrence catastrophique, que des experts crédibles font entendre leurs voix en publiant des analyses qui incitent à la prudence.
C’est ce que je fais pour protéger les intérêts de mon pays. Ce n’est pas s’opposer à la politique de nos nouvelles autorités.
Il ne faut donc pas confondre vitesse dans la transparence et précipitation, sans prendre le temps de gérer les risques auxquels on s’expose avec cette précipitation. Le principe est que chaque fois qu’on annonce un risque, on en parle que si on a trouvé un instrument pour mitiger ce risque. Or, au lieu d’adopter cette démarche, le premier ministre et son ministre de l’économie, du plan et de la coopération ont plutôt laissé l’impression que la solution à nos problèmes de déficit budgétaire et d’endettement ne devait dépendre que du FMI.
Une catastrophe avec une balle tirée dans les pieds du Projet qui a prôné le développement économique et social inclusif, endogène et empreint de souveraineté. Me taire n’était pas protéger l’intégrité du Projet ! Par exemple, on aurait pu utiliser le temps entre la remise du rapport provisoire de l’audit des comptes publics et, la publication du rapport final par la Cour des Comptes, pour travailler sur des instruments financiers qui nous permettent d’annoncer les résultats en même temps qu’on démontre qu’on peut annihiler les risques que ces résultats présentent pour notre solvabilité.
Cela s’appelle gérer, ce n’est pas cacher ou mentir
Et le président de la République a d’ailleurs été très sobre, en postant qu’il “salue l’esprit collaboratif du FMI après la divulgation des résultats provisoires” [de cet audit]. Les deux mots que j’ai mis en lettres capitales sont lourds de signification.
Un ouf de soulagement pour moi ! Les autres agences de notation vont peut-être observer le statut quo en attendant.
Parce que le FMI aussi, n’a ni endossé, ni rejeté les résultats de cet audit qui ne sont pas définitifs. Et c’est normal. Il s’est simplement dit disposé à collaborer étroitement avec le gouvernement, dans les prochaines semaines.
Ma culture d’ancien fonctionnaire international, y compris près de 14 ans, dans une institution de financière multilatérale, me suggère que le FMI attendrait d’entrer d’abord en possession du rapport définitif de la Cour des Comptes pour l’étudier, avant d’entrer en matière avec le gouvernement.
Cela prendra donc temps, avant que le FMI ne formule ses éventuelles “recommandations” qui ne pourraient d’ailleurs, de mon point de vue, qu’être drastiques, si les allégations qui ont été faites lors de la conférence de presse du Premier ministre venaient a être étayées.
Parce que ce même FMI poussait déjà ses recommandations drastiques avant la divulgation des résultats provisoires de l’audit des finances publiques.
À mon humble avis, le gouvernement du Sénégal n’aurait alors évidemment pas les moyens politiques d’appliquer de telles recommandations, pour les raisons qui suivent.
Parce que les premières mesures du nouveau gouvernement ont été d’essayer de baisser le coût de la vie. Pourtant, depuis lors, le coût de la vie a pris l’ascenseur et rien ne permet de croire qu’il va baisser.
Or, les seules mesures auxquelles les institutions de Bretton Woods nous ont habituées, ont consisté à réduire les subventions publiques, à appliquer la vérité des prix et à augmenter les ressources fiscales pour rembourser la dette publique contractée auprès d’elles, en priorité
Non seulement de telles mesures vont impacter la compétitivité des entreprises et menacer leur viabilité, mais elles vont aussi accroître le chômage des jeunes, augmenter le coût général de la vie, créer plus de pauvreté, tout ne donnant aucune marge de manœuvre budgétaire au gouvernement, pour s’engager dans des investissements en infrastructures physiques et institutionnelles, autant que dans la recherche, l’éducation et la formation etc. qui sont tous indispensables à la transformation des systèmes et structures économiques qui est la clé de voûte du Projet.
S’il faut ajouter aux éventuels appuis budgétaires du FMI et la Banque, des emprunts encore plus chers sur les marchés financiers, du fait de la dégradation de la note souveraine du Sénégal, je ne crois pas que le gouvernement de rupture devrait perdre trop temps à aller essayer d’emprunter auprès de ces institutions, pour finir par s’entendre “conseillé” (contraint) de ne pas financer son programme de transformation des systèmes et structures avec de l’argent public.
C’est cela, le piège de la dette qui nous a toujours empêché de développer l’industrialisation, par la transformation systématique de nos ressources, pour continuer à exporter nos matières premières [et des emplois] dans les pays où elles sont transformées. Un élément capital de la fabrique de pauvreté ! En repensant à tout cela, la situation actuelle de nos finances publiques et leur divulgation (peut - être maladroite mais probablement de bonne foi, aux fins d’inspirer la confiance dans notre volonté de transparence), pourrait être une chance provoquée par la main de Dieu, un “Deus Ex Machina”. Parce que ces nouvelles contraintes nous mettent le dos au mur et nous obligent à développer notre économie de manière endogène, résiliente et plus souveraine, avec moins de dette publique.
Et c’est parfaitement possible, en congruence avec les objectifs globaux du Projet !
Alors pourquoi ne pas essayer, pour l’amour de notre pays, de ses populations et par la Grâce de Dieu ?
Osons donc nous donner rendez-vous, au lendemain de la présentation officielle de la Stratégie Nationale de Développement (SND), pour en discuter entre membres d’une même et seule nation et, voir ensemble, si on pourrait l’enrichir, y compris avec des modèles de financement qui cadrent avec les objectifs du Projet.
Dans une telle perspective, la SND devrait être un document de base pour déclencher des concertations nationales pour donner une approche consensuelle de notre développement économique et social à laquelle tous les partis politiques et la société civile va adhérer.
Une telle approche aiderait d’ailleurs à mieux organiser et rationaliser l’activité politique comme dans les pays où les partis politiques sont d’accord sur l’essentiel, tout en proposant des voies différentes d’y parvenir.
Pour y arriver, nos nouvelles autorités devraient se décomplexer des liens de leurs promesses de politiciens, alors dans l’opposition, pour ne pas souffrir par orgueil mal placé et, profiter de la diversité d’une nation qui compte beaucoup d’experts, dans beaucoup de domaines qui sont essentiels à la création de richesses partagées.
Il nous faut tous nous rappeler que nul ne naît expert dans tous les domaines et que les dirigeants des nations les plus avancées ont recours à l’expertise, y compris celle qui peut les coacher, en se disant que plus ils sont seniors dans leurs domaines professionnels, plus ils ont besoin de coaching, quand ils viennent à exercer leur leadership dans d’autres domaines qu’ils ne connaissent pas.
Vive la Nation Sénégalaise !
Papa Demba Thiam est entrepreneur-conseil, professeur, specialiste en ingénieurie financière et expert en développement industriel intégré par des chaînes de valeurs.
AMADOU BA A-T-IL SABOTÉ MACKY SALL ?
La disqualification des listes de Takku Wallu Sénégal dans 7 départements a créé un malaise. La coalition Jam Ak Jerin d’Amadou Bâ est mise sur le banc des accusés. Macky Sall a demandé des explications aux responsables.
Le mystère reste entier sur les disqualifications en série de listes de la coalition Takku Wallu Sénégal (TWS) dans des zones pourtant à portée du point de vue de l’ancrage politique de l’Alliance pour la République. Il s’agit de sept départements, dont Bakel, Saraya, Vélingara, Tivaouane, Louga, Guédiawaye et le département de l’Afrique de l’Ouest. La coalition Jam Ak Jerin d’Amadou Ba est mise sur le banc des accusés et soupçonnée d’avoir manœuvré pour faire croire à Takku Wallu Sénégal qu’elle était dans une dynamique unitaire, avant de présenter ses propres listes au dernier moment. Ce qui a faussé les calculs de la coalition Takku Wallu Sénégal. Amadou Ba aurait subi la pression de ses mandataires qui ont fait dans la duplicité, accuse-t-on au niveau de l’APR. “A Dakar, par exemple, il participe à l’inter-coalition en donnant le nom de Bamba Fall pour ensuite déposer sa propre liste”.
De sources proches de l’ancien Premier ministre, on dégage en touche, expliquant que les erreurs des mandataires de la coalition Takku Wallu Sénégal ne doivent pas être imputées à Amadou Ba. Des lacunes, il y en a effectivement eues car, pour Bakel et le département Afrique de l’Ouest, le problème serait dû à des erreurs humaines qui ont rendu les listes déposées incomplètes, même si l’existence de manœuvres politiques comme origine des problèmes ne peuvent pas être écartées facilement. Les dégâts sont déjà là, car pour la coalition Takku Wallu Sénégal (TWS) disqualifiée au scrutin majoritaire dans le département de Bakel, ce sont deux sièges qui sont en jeu et dans le département Afrique de l’Ouest (diaspora) trois sièges
Y a-t-il une main qui a travaillé en douce contre la coalition de Macky Sall ? Certaines sources bien renseignées le disent. Dans ce marigot où les acteurs avancent masqués, on n’écarte pas celle des tenants de l’actuel pouvoir qui aurait tout intérêt à opposer Amadou Ba à Macky Sall, pour ensuite capter les dividendes d’une bataille des tranchées entre les deux camps.
Dans tous les cas, nous dit-on, Macky Sall a demandé des explications aux responsables et le malaise est bien réel. Hier seulement, dans ces colonnes, on évoquait la colère d’Abdou Khafor Touré, Néné Fatoumata Tall et Racine Talla à Guédiawaye. Les réunions se suivent au sein de la coalition Takku Wallu Sénégal. Et sans doute n’a-t-on pas fini de solder les comptes.