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24 novembre 2024
Politique
THIERNO ALASSANE SALL APPELLE À UNE JUSTICE RIGOUREUSE ET RAPIDE
« La justice doit servir la cause commune et non les humeurs hypersensibles des majestés qui règnent sur nous », a écrit le leader de la "République des valeurs".
Thierno Alassane Sall, ancien ministre du pétrole, a exprimé son indignation face aux convocations et gardes à vue de plusieurs personnalités, dont Cheikh Yérim Seck, Bougane Guèye et Kader Dia.
Selon lui, ces mesures ne pouvaient mener qu’à leur relaxe, tant les motifs étaient choquants.
Il a salué le fait que le pouvoir semble avoir compris cette réalité.
Thierno Alassane Sall a souligné l’importance d’une justice rapide et rigoureuse, notamment sur des dossiers touchant aux intérêts fondamentaux du pays.
Il a cité en exemple la gestion de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), qu’il qualifie de calamiteuse, entraînant une dégradation des espaces publics et une pollution des quartiers.
L’ancien ministre a également révélé avoir été entendu par les enquêteurs de la Section de Recherches de la Gendarmerie, un développement qu’il considère comme un signe positif après des années de plaintes restées sans suite.
Il a exprimé l’espoir que les protagonistes de cette affaire, qui se sont échangé des accusations graves par médias interposés, puissent bientôt s’expliquer devant les enquêteurs.
« La justice doit servir la cause commune et non les humeurs hypersensibles des majestés qui règnent sur nous », a-t-il conclu, appelant à une justice équitable et au service de l’intérêt général.
ARRESTATIONS TOUS AZIMUTS, "Y'EN A MARRE" HAUSSE LE TON
Les leaders du mouvement appellent au respect des droits fondamentaux, dénonçant une dérive autoritaire et réclamant une véritable démocratie et justice sociale pour le Sénégal.
Le mouvement « Y’en a Marre » a exprimé son indignation face à ce qu’il considère comme une atteinte à la liberté d’expression suite aux interpellations et convocations tout azimut de voix discordantes au régime de Bassirou Diomaye Faye.
« Nous avons toujours voulu manifester contre le régime de Macky SALL, notamment pour soutenir Pastef, sans tenir compte de l’arrêté Ousmane Ngom. Aujourd’hui, alors qu’un ministre de SONKO peut s’appuyer sur cette loi, il est impératif que ce gouvernement respecte notre démocratie s’il souhaite une paix durable », a déclaré Thiat, l’un des porte-parole du mouvement.
Le cas du commissaire Keita a été particulièrement souligné par le mouvement, qui a qualifié l’enquête le concernant d’injustifiable.
« Dire qu’Ousmane Sonko et le président sont en conflit ne devrait pas justifier une détention prolongée », a-t-il affirmé.
Il a appelé à un traitement équitable de tous les citoyens dans le cadre des lois en vigueur.
Pour sa part, Aliou Sané, a rappelé l’importance du dialogue, notamment lors des assises de la justice.
« Nous avons applaudi à l’ouverture de ce dialogue. Continuons sur cette voie, mais refusons toute forme de piétinement de nos droits », a-t-il conclu, soulignant que leur combat est avant tout pour « une démocratie véritable et une justice sociale au Sénégal ».
Le mouvement « Y’en a Marre », connu pour son engagement en faveur des droits civiques et de la justice sociale, reste déterminé à poursuivre son action pour défendre la liberté d’expression et les droits des citoyens dans un climat politique de plus en plus tendu.
par Mame Lika Sidibé
DEVOIR ACCOMPLI
Le DG Saer Niang est un monument. En une décennie, il a transformé l'institution en un modèle de rigueur et d'innovation dans la commande publique. Les grands qui aident les petits à devenir grands seront éternellement plus grands
Monsieur Saer Niang n’est plus DG de l’ARCOP selon le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi.
J’ai eu l'honneur et le privilège d’avoir travaillé durant deux ans aux côtés d’un homme charismatique et respectable, qui m'a inculqué la rigueur, l’engagement, l’abnégation dans le travail. Une personne avec des connaissances énormes et pointues dans le domaine de la commande publique précisément, mais dans beaucoup d’autres domaines aussi. Discret, très respecté, la foi, l’équité, la transparence et l’éthique en bandoulière dans toutes les décisions qu’il prend, dans tous les actes qu’il pose, dans sa vie de tous les jours. Et ce sont ces vertus qu’il ne cesse d'inculquer à tout le monde, quel que soit son niveau de responsabilité.
DG partez la tête haute.
En moins de 10 ans, vous avez, dans des conditions pas faciles, réussi à hisser l’ARCOP, l’ARMP avant, au sommet des structures les plus respectées, sinon la plus respectée au niveau national et continental.
Votre dernier acquis à la tête de la Direction générale de l’ARCOP, c’est d’avoir obtenu, après deux années d'intense plaidoyer, la signature de l’arrêté sur les marchés réservés. Cette disposition pour laquelle vous vous êtes investi corps et âme, vise à promouvoir une catégorie défavorisée à travers la discrimination positive. Au-delà, vous avez mis en place depuis plusieurs années, le ‘’small business commande publique’’ à l’effet de combiner et impulser une dynamique réelle autour de trois dimensions : la formation, l’appui technique et l’aménagement de dispositions réglementaires favorables à l’accès des acteurs de l’économie sociale et solidaire à la commande publique.
Dans le domaine de la formation, qui vous tient à cœur, vous avez développé et déroulé une offre de formation plurielle comprenant la formation qualifiante, l’accréditation de spécialistes en passation des marchés et la formation diplômante via le Master II professionnel en Management et Régulation des marchés publics. Ce master est le fruit de la coopération tripartite entre l’ARCOP, l’Ecole nationale d’Administration (ENA) et l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
L’ouverture, en janvier 2020, du Master II professionnel en Ingénierie et Régulation de la Commande publique, en partenariat avec l’UFR des Sciences juridiques et politiques de l’université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB), également à votre actif, participe de la volonté de l’ARCOP de renforcer la professionnalisation des acteurs de la commande publique.
Vous avez signé en 2022, une convention avec l’université Iba Der Thiam et l’Agence Régionale de Développement de Thiès pour la création du master en commande publique et gestion des finances publiques. Les enseignements ont déjà démarré.
Vous avez mis en place depuis 2022 un programme de formation des assistants dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de professionnalisation des acteurs du système.
Les résultats de la MAPS II sont éloquents quant au niveau de professionnalisation des acteurs du système. Votre dernier plaidoyer portait sur la création d’un ordre des experts de la commande publique.
Dans votre volonté de hisser le Sénégal au niveau des standards internationaux en termes de commande publique, vous aviez initié le projet de dématérialisation des procédures de passation de la commande publique à travers une plateforme moderne que vous avez dénommée KERMEL.
Il me plaît de transcrire exactement ce que vous disiez le 10 octobre 2024, à l’occasion de la cérémonie de remise des attestations à la 2e promotion des assistants en passation de marchés publics : « Je suis certain que vous avez la capacité d’accompagner les autorités contractantes. Mais n’arrêtez pas d’apprendre. Appliquez ce que vous avez appris ici à l’IRCOP, vous serez remarqué et vous allez bénéficier de la confiance de votre hiérarchie. Bannissez la tricherie, ne donnez pas l’impression de connaitre ou de maitriser des choses alors qu’il n’en est rien. Il n’y a pas de secret. Il faut être éthique, sérieux, engagé, avoir une bonne dose de passion et surtout lire le Code de la commande publique. Ne cessez pas d’interpeller vos enseignants, les séniors qui vous ont procédé, vos encadreurs, sur des questions que vous ne semblez pas maîtriser. On ne finit jamais d’apprendre. La commande publique est aujourd’hui un instrument indispensable pour toutes les administrations, en termes de bonne gouvernance et d’efficacité. Toutes les acquisitions de tous les États se font grâce à la commande publique. Il faut savoir rationaliser les ressources publiques, mettre en place des procédures de bonne gouvernance, des mécanismes de contrôle, pour pousser les administrations à être plus efficaces ».
Voilà résumé ce qu’est Saer Niang.
" Seuls les meilleurs doivent servir l’État". Vous êtes dans le lot de ces meilleurs, à tous points vus, de cette belle race des hauts commis de l'Etat du Sénégal et même au niveau africain.
Au nouveau, qui a grandi sous l’aile protectrice du DG Niang qui savait s’entourer de personnes compétentes et éthiques et détectait très tôt les bonnes graines, nous souhaitons la bienvenue.
Quand je suis arrivée à l’ARCOP le 6 avril 2022, le DG Niang m’a donné le numéro de Moustapha Djitté, me disant qu’il était un excellent expert sur qui je pouvais compter, notamment pour la production de documents scientifiques de qualité.
Le DG Saer Niang est un monument. Les grands qui aident les petits à devenir grands seront éternellement plus grands.
Merci pour tout Saer Niang.
Mame Lika Sidibé est CCRP/ARCOP.
LA FRANCOPHONIE À LA CROISÉE DES CHEMINS
À l'approche du 19e Sommet de la Francophonie, le Dr Bakary Sambe livre une analyse éclairante sur l'avenir du français sur le continent. Entre rejet apparent et réinvention nécessaire, la langue de Molière se trouve au cœur d'un débat complexe
(SenePlus) - À l'aube du 19e Sommet de la Francophonie prévu en France les 4 et 5 octobre 2024, la langue française se trouve au cœur d'un débat complexe en Afrique francophone. Dans un contexte marqué par des tensions croissantes entre Paris et certains pays d'Afrique de l'Ouest, notamment le Mali, le Burkina Faso et le Niger, la question de l'avenir du français sur le continent se pose avec acuité.
Le Dr Bakary Sambe, Directeur régional de l'institut de recherche Tombouctou Institute – Centre africain d'études sur la paix, apporte un éclairage nuancé sur cette situation. Selon lui, le prétendu "sentiment anti-français" est en réalité "un raccourci, un fourre-tout qui ressemblerait à un exutoire permettant d'échapper à un nécessaire exorcisme collectif constamment refoulé". Il s'agirait plutôt d'une "forte exigence de renouvellement du paradigme même de la coopération entre la France et les pays africains".
Paradoxalement, la langue française elle-même ne semble pas souffrir de ces tensions. Le Dr Sambe souligne que "cette langue n'appartient pas à la France ; elle est la propriété malléable de ses locuteurs qui se trouvent majoritairement en Afrique, qui est le cœur battant de la Francophonie". Les jeunes générations africaines s'approprient le français, lui donnant "un nouveau souffle tout en lui imposant leurs marques culturelles qui la fécondent".
Cependant, l’avenir de la Francophonie en Afrique de l’Ouest reste incertain. Le Dr Sambe appelle à "revenir à un nouvel humanisme francophone sincère, fondé sur l'égalité et le respect mutuel et de la diversité". Il met en garde contre une perception de domination de la « Francophonie du Nord » au sein des institutions francophones, soulignant le poids démographique et géographique des pays africains francophones.
Face à l'attrait croissant d'autres alliances linguistiques comme le Commonwealth, le Dr Sambe estime que "si la francophonie renoue avec ses valeurs fondatrices elle retrouvera sa place". Il appelle à une réinvention de la Francophonie, qui doit prendre en compte les nouvelles réalités émergentes, comme la dualité des systèmes éducatifs dans de nombreux pays francophones ou l'importance du français comme langue d'accès au savoir religieux pour de nombreux musulmans francophones.
En conclusion, le Dr Sambe affirme que « les choses sont beaucoup plus complexes que la dialectique autour de l'héritage colonial et de la modernité ». L'avenir de la Francophonie en Afrique dépendra de sa capacité à se réinventer tout en restant fidèle à ses valeurs fondatrices d'égalité et de diversité.
par Cheikh Faye
PROMESSE D’UNE RUPTURE, FLEURS D’UNE DICTATURE RAMPANTE
EXCLUSIF SENEPLUS - Nous sommes en démocratie et chacun a le droit de discuter des comptes publics. La parole du Premier ministre n’est pas celle de l’Évangile ou du Coran. La lecture du PV d’audition de Cheikh Yérim Seck donne des frissons
Dans tous les pays démocratiques du monde, la présentation des grandeurs macroéconomiques par le gouvernement, à l’occasion de la présentation d’un nouveau budget ou lors d’un changement de régime, est toujours suivie de contestation des chiffres. Ces contestations portent sur tout notamment sur l’ampleur des situations décrites (déficits, excédents, etc.), sur les méthodes de calculs utilisés (choix de la période de référence, de la maturité des données, des sources utilisées, etc.), etc.
Dans le cas de la présentation d’un nouveau budget, le gouvernement et son chef sont toujours accusés d’embellir la situation pour montrer notamment leurs soi-disant talents de bons gestionnaires. Par exemple, ici au Québec, les chiffres présentés par le Premier ministre sur le déficit budgétaire à l’occasion de la présentation du nouveau budget ont été vivement contestés par les principaux leaders de l’opposition, qui l’accusent même d’avoir puisé dans le Fonds des générations pour masquer l’ampleur des déficits. Pour autant, en dépit de l’âpreté des débats, aucun leader de l’opposition, ni les différents économistes invités sur les plateaux de télé pour conforter cette thèse, n’a fait l’objet d’une convocation à la police a fortiori accusé de diffusion de fausses nouvelles. Ce scénario (convocation à la police suivie d’arrestations) serait impensable, car nous sommes en démocratie et chacun a le droit de discuter des comptes publics. Chacun est libre de croire ou ne pas croire les chiffres publiés. La parole du Premier ministre n’est pas celle de l’Évangile ou du Coran.
L’autre exemple, en cas de changement de gouvernement, nous vient de la France. Il est récent et vient de se dérouler sous nos yeux : le nouveau Premier ministre, Michel Barnier, a déclaré que les comptes publics dont il avait hérités étaient davantage au rouge beaucoup plus qu’on le pensait notamment avec des déficits budgétaires plus importants qu’annoncés. Il a poussé le bouchon plus loin en qualifiant même la situation budgétaire de la France de « très grave ». Il n’en a pas fallu plus pour que les ténors de la Macronnie montent au créneau pour, d’une part, contredire ce qu’il a avancé et, d’autre part, brandir la menace d’une motion de censure dès la présentation de sa DPG devant l’Assemblée nationale. Il a fini par modérer son langage, rencontrer Gabriel Attal et d’autres leaders de la droite afin de trouver un compromis qui lui a permis de passer, hier, au Palais Bourbon sans subir une censure. Morale de l’histoire : ce que dit le Premier ministre est contestable et il ne détient pas le monopole de la vérité ni de la crédibilité, peu importe le fait qu’il soit revêtu des atours de la République ! Cela participe au jeu de la démocratie.
Ici au Sénégal, la lecture du PV d’audition de Cheikh Yérim Seck, qui circule sur les réseaux sociaux donne des frissons : toutes les questions qui lui ont été posées gravitaient autour de la sacralité des paroles du Premier ministre Ousmane Sonko.
Tout à l’heure, les avocats de Bougane Gueye Dany disent la même chose : leur client a été convoqué pour avoir contesté les chiffres fournis par le Premier ministre relativement à la situation économique du pays en exigeant de lui la preuve de la fausseté des chiffres sortis de la bouche d’Ousmane Sonko. Même dans la République du Gondwana, on ne convoque pas et n’arrête pas les gens sur la base de leurs opinions concernant les comptes publics.
Ces arrestations sont révélatrices de l’intolérance, voire du manque de sens démocratique de nos nouveaux dirigeants. Ils doivent comprendre que personne n’est tenue de les croire. À moins d’introduire dans notre droit positif une nouvelle obligation pour les citoyens(nes) : le devoir d’acquiescement devant la parole primatorale !
LE PROJET EN VISITE À SHENZHEN ET À LA SILICON VALLEY
En visitant coup sur coup la Chine et les États-Unis, Diomaye Faye affiche clairement ses ambitions numériques pour le pays. Du projet "Smart Sénégal" aux rencontres avec les géants de la Silicon Valley, une nouvelle ère technologique se dessine
À un mois d'intervalle, le porteur du Projet, Son Excellence, le président de la République, a visité la Chine et les États-Unis, deux géants de la technologie mondiale.
Sûrement, le terme "Chine populaire" renvoie, au-delà de la démographie, à un effort populaire vers l'essor économique.
Grâce à leurs propres valeurs, et à travers une souveraineté politique souvent incomprise par l'ordre de la mondialisation, cette nation s’est hissée au sommet de la pyramide économique mondiale.
Iba Fall, dans son articulation de l'universel au particulier, dirait sûrement que le particulier, en tant que souveraineté, peut élever une nation.
Un peuple, un but et une foi populaires.
Quand on parle d'intelligence artificielle, une expression linguistique plus liée à l'Occident, nous pensons que le siège de cette prouesse technologique s'y trouve.
Au contraire, en termes de profits et de nombre d'utilisateurs, la Chine est le champion mondial des innovations technologiques.
Au même titre que les FAGAM que nous connaissons mieux, la Chine a les BAT (Baidu, Alibaba, Tencent). Baidu est connu comme moteur de recherche, Tencent dans les réseaux sociaux et Alibaba dans le e-commerce. Ils ont tous intégré l'intelligence artificielle depuis longtemps dans leurs applications.
Ayant copié au départ les initiatives technologiques occidentales, ils se positionnent désormais comme des concurrents sérieux ou challengers grâce à leurs innovations et à leur part de marché.
Par exemple, Tencent s'étend dans l'imagerie médicale et les outils de diagnostic. Des startups comme SenseTime et Face++ ont vu le jour et dominent le domaine de la sécurité publique à travers la reconnaissance faciale. ByteDance est entré dans la danse et a bouleversé les technologies des réseaux sociaux avec son chef-d'œuvre TikTok.
Ce rappel introductif sur la place de la Chine dans le monde de la tech était important pour montrer l'enjeu de la visite du président de la République en Chine, notamment au centre de démonstration de Huawei, connu pour ses fournitures de réseaux de télécommunications. Huawei est implanté au Sénégal depuis 2005 et a collaboré avec l'ADIE pour fournir un accès Internet à haut débit. Il est également important de noter qu'un projet majeur, "Smart Sénégal", a été signé avec la Chine, impactant cinq domaines :
La sécurité publique grâce à l'utilisation d'outils technologiques (Safe City),
La modernisation des infrastructures réseaux,
Le déploiement de plateformes technologiques d'apprentissage pour l'enseignement (Smart Education),
L'assistance aux populations des départements du Sénégal sur les services de l'administration et des entreprises (Smart Territoires),
L'accès à Internet pour les FAI grâce à la bande passante internationale (câble sous-marin), ainsi que la multiplication des points d'accès Wi-Fi sur tout le territoire (Smart Wi-Fi).
En marge de sa participation à l'Assemblée générale des Nations Unies, aux États-Unis, le Président de la République, accompagné du ministère de l’Économie numérique, des directeurs de Synapsys et SENUM, a effectué plusieurs visites dans la Silicon Valley, la mine numérique américaine.
Cette démarche a débuté par une rencontre avec les principaux investisseurs du numérique au Sénégal, comme Optic (Organisation des Professionnels de la TIC), Gaindé 2000, Wave…., ainsi que des acteurs de l'éducation et de la recherche, tels que Seydina Ndiaye du programme FORCE-N et membre de l'instance de réflexion sur l'IA de l'ONU, et le brillant Sénégalais Moustapha Cissé, ancien directeur du centre de recherche en IA de Google en Afrique.
Cette rencontre a permis de lancer le "New Deal technologique".
Dans la vallée de l'or du 21ᵉ siècle, le Président a visité NVIDIA, leader dans le domaine de l'intelligence artificielle grâce à ses produits révolutionnant le calcul de haute performance. Nvidia est reconnu mondialement pour ses puissants cloud et datacenters, ses systèmes embarqués, et surtout ses processeurs graphiques (GPU) pour le calcul d'image.
La délégation sénégalaise a ensuite visité de SpaceX et sa division Starlink, spécialiste mondial de l'Internet à haut débit par satellite. Il faut noter qu'à la même période l'année passée (août 2023), l'ARTP, sous l'égide du régime précédent, l’ARTP avait publié un communiqué interdisant la commercialisation des produits Starlink au Sénégal en raison d'un défaut d'autorisation. Cette visite du Projet chez SpaceX, propriété du créateur de X (anciennement Twitter), pourrait peut-être aboutir à une utilisation autorisée de cette connectivité innovante par les usagers, permettant ainsi un accès universel à Internet plus rapide.
Des séries de rencontres ont également eu lieu avec HP, fournisseur mondial d'équipements informatiques, ainsi qu'avec ARM (Advanced RISC Machine), dont les processeurs sont utilisés par 99 % des smartphones. RISC (ordinateur à jeu d’instructions réduit) est une architecture de microprocesseur qui utilise un ensemble d'instructions optimisées plutôt que des instructions spécialisées comme dans d'autres architectures.
Une rencontre intéressante a également eu lieu avec 500 Global et d'autres investisseurs américains. 500 Global est un leader du capital-risque, ayant favorisé l'innovation et la croissance durable aux niveaux local et mondial, avec plus de 2 900 startups soutenues, 1 000 investisseurs formés, et plus de 2,3 milliards de dollars d'actifs sous gestion.
Les premiers pas du "New Deal technologique", riche en visites et en rencontres d'affaires, sont parfaitement alignés avec le Projet pour un Sénégal Juste, Souverain et Prospère. Le New Deal technologique vise à faire du Sénégal un hub technologique en Afrique, et à garantir sa souveraineté numérique à travers la stratégie de transformation numérique du Sénégal 2035.
Cette dynamique, à travers ses différentes visites et rencontres dirigées par Son Excellence lui-même, montre clairement le cap pris par les nouvelles autorités, déterminées à amener le pays parmi les nations compétitives, en s'appuyant sur les leviers économiques les plus prioritaires pour soulager le peuple sénégalais.
Quelques esquisses ont été ébauchées dans le livre programme du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à savoir :
Une gouvernance apprenante et souveraine du numérique,
Une administration publique digitalisée et performante,
Un capital humain issu d'un système de recherche et d'innovation compétitif,
Un système de cybersécurité et de cyberdéfense aux standards mondiaux,
Un cadre incitatif et sécurisé pour l'entrepreneuriat numérique.
"Nous renforcerons le rôle du Sénégal pour définir une géostratégie africaine de sécurisation et de souveraineté sur les grandes routes numériques internationales, et sur la gouvernance mondiale du secteur numérique", telle est l'ambition derrière ces récentes actions.
Papa Fall est Statisticien-Spécialiste en Intelligence Artificielle & Big Data, Manager de Programme Pays, membre de Pastef les Patriotes.
NOUS N’AVONS PAS LE DROIT DE TRAHIR CE PEUPLE…
Le développement économique du Sénégal ne peut se faire que par l’engagement de tous. Aux yeux du ministre de l’Urbanisme, des collectivités territoriales et de l’aménagement des territoires, un plan stratégique sera présenté aux Sénégalais le 7 octobre
Le développement économique du Sénégal ne peut se faire que par l’engagement de tous. Aux yeux du ministre de l’Urbanisme, des collectivités territoriales et de l’aménagement des territoires, un plan stratégique sera présenté aux Sénégalais le 7 octobre prochain, en vue de résoudre les problèmes économiques actuels. Faisant savoir cela sur la 7Tv, Moussa Bala Fofana a abordé aussi la question sensible des convocations récentes à la Division des investigations criminelles (Dic), en réfutant les accusations de répression.
Le ministre de l’Urbanisme, des collectivités territoriales et de l’aménagement des territoires, Moussa Bala Fofana, a abordé plusieurs points dont l’état de l’économie sénégalaise, la crise actuelle dans le secteur des Btp, mais aussi la question sensible des convocations récentes à la Division des investigations criminelles (Dic). Selon lui, le développement économique du Sénégal ne peut se faire que par l’engagement de tous. Le ministre de l’Urbanisme, qui était l’invité de Maïmouna Ndour Faye sur 7Tv, appelle à un engagement national pour redresser le pays. «Nous n’avons pas le droit de trahir ce Peuple qui nous a fait confiance à 54%…», a-t-il lancé d’emblée.
Attaques contre les libertés, les opposants et les journalistes : L’Atel condamne et appelle les populations à la mobilisation
Aussi, face à la crise économique qui secoue le pays, accentuée par des difficultés dans le secteur des Btp, le ministre a voulu rassurer. «Le gouvernement est pleinement conscient de la gravité de la situation, mais travaille activement à y remédier. Le développement économique du Sénégal ne peut se faire que par l’engagement de tous, gouvernement, secteur privé et pôles territoriaux. Nous avons le devoir de dire la vérité aux Sénégalais et de construire une relation de confiance», a-t-il insisté. Lors de cet entretien, le ministre de l’Urbanisme a dévoilé qu’un plan stratégique sera présenté aux Sénégalais le 7 octobre prochain. Ce plan, selon lui, vise à apporter des solutions concrètes aux défis actuels. S’exprimant sur la gestion financière de l’ancien gouvernement, notamment en ce qui concerne les appels d’offres spontanés sans impact réel sur l’économie du pays, il précise que le gouvernement a pris le temps d’analyser les comptes de l’Etat pour fournir un diagnostic complet et transparent. «La rigueur et la transparence demeurent des priorités pour établir des relations solides avec les partenaires financiers internationaux, notamment le Fmi», a-t-il ajouté.
Interrogé sur la crise dans le secteur des Btp, qui a vu l’arrêt de plusieurs chantiers, Moussa Bala Fofana a tenu à rassurer que cet arrêt momentané ne compromet pas le taux de croissance du pays, malgré les inquiétudes. «Le recul de 2% du taux de croissance économique ne peut pas être attribué uniquement à l’arrêt des travaux dans le secteur des Btp. D’autres facteurs, comme la sous-valorisation du secteur agroalimentaire, sont également à considérer. Pendant une décennie, le Sénégal a négligé cet aspect crucial de son économie en concentrant ses efforts sur les infrastructures, ce qui a réduit l’équilibre des exportations», a-t-il expliqué.
Série d’interpellations : ÉTAT DES POURSUITES
Sur la question sensible des convocations récentes à la Division des investigations criminelles (Dic), le ministre a tenu à lever toute ambiguïté. «Parler de restriction des libertés est un peu fort», a-t-il affirmé, en réfutant les accusations de répression. Selon lui, les réformes engagées visent au contraire à renforcer l’Etat de Droit et à garantir une Justice équitable pour tous. «La Justice sénégalaise a besoin de jouer son rôle pleinement, dans le respect de la légalité et de l’équité, des valeurs fondamentales pour assurer la stabilité de la Nation», a-t-il martelé.
Takku-Wallu Senegaal sur les interpellations d’opposants et de journalistes : «Une pratique d’un autre âge»
Le ministre de l’Urbanisme a également souligné que les actions de son gouvernement en matière de Justice «sont à célébrer, car elles s’inscrivent dans une dynamique de transparence et de renforcement de l’Etat de Droit, essentielle pour maintenir la paix sociale et la stabilité du Sénégal».
BOUGANE GUEYE, CHEIKH YÉRIM SECK ET KADER DIA LIBRES
Ces personnalités étaient accusées, entre autres, de diffusion de fausses nouvelles et de diffamation.
Le leader du mouvement politique Gueum Sa Bopp et président-directeur général du groupe de presse D-Média, Bougane Gueye, ainsi que le journaliste Cheikh Yérim Seck et le chroniqueur Kader Dia, ont été libérés, selon plusieurs médias.
Ces personnalités étaient accusées, entre autres, de diffusion de fausses nouvelles et de diffamation.
Bougane Gueye avait été placé en garde à vue suite à sa convocation, la veille, par la Division spéciale de la cybersécurité. Il lui était reproché des propos injurieux et diffamatoires, ainsi que la diffusion de fausses informations. Bougane Gueye est également candidat aux prochaines élections législatives, prévues pour le 17 novembre prochain.
Quant à Cheikh Yérim Seck, le procureur Ibrahima Ndoye a décidé de classer son dossier sans suite.
par Nioxor Tine
ENTERRER LE SYSTÈME
Il faudra bien que les acteurs politiques de tous bords, y compris les actuels gouvernants, clarifient leur position par rapport aux enjeux décisifs de refondation institutionnelle, de respect des droits et libertés, de souveraineté nationale
Le moins qu’on puisse dire est que l’enfantement d’un nouveau Sénégal souverain se fait dans la douleur et des secousses singulières bien qu’artificielles. Pour neutraliser les provocations des élites déchues, les leaders du camp patriotique pourraient élever le niveau du débat, dans le respect strict des droits et libertés, en fixant le cap et en élaborant une feuille de route très claire, qui prenne en charge de manière holistique, les problématiques liées à la transformation systémique. Dans cette phase de transition cruciale, devant acter l’avènement d’une nouvelle ère de souveraineté pleine et entière, de gestion vertueuse de l’Etat, de redistribution équilibrée des ressources nationales et de justice sociale se dressent des obstacles multiples.
Le premier a trait à la nature même du cours que les tenants de la transformation systémique veulent imprimer à l’évolution politique de notre Nation, empêtrée jusque-là dans le bourbier néocolonial. De fait, la tâche d’anéantissement de la domination impérialiste qui sévit encore dans nos pays, censée faire advenir une nouvelle époque de libération nationale et sociale renvoie au clair-obscur de Gramsci, à un interrègne durant lequel surviennent les phénomènes morbides les plus variés.
Devant la détermination du camp patriotique et des panafricanistes de la sous-région à clore le sinistre chapitre de la Françafrique, (dont un des plus fidèles serviteurs, M. Robert Bourgi, vient de dévoiler les mécanismes les plus pervers), on observe une résistance farouche du camp de la continuité néocoloniale.
On y retrouve, au premier plan, la coalition Takku Wallu, animée, pour l’essentiel, par des héritiers de Wade, ayant montré, le 3 février 2024, leurs vrais visages de putschistes constitutionnels, qui, projetaient de renvoyer aux calendes grecques, la présidentielle initialement prévue le 25 février dernier. Ses liens étroits avec l’ancienne métropole sautent aux yeux, car sa tête de liste, l’ancien président Macky Sall, qui a dirigé notre pays d’une main de fer, pendant douze années, est un collaborateur fidèle du président Macron, son envoyé spécial et président du comité de suivi de son pacte de Paris pour la planète et les peuples. La deuxième personnalité de cette association de « malfaiteurs politiques » est le fils biologique du président Wade, émissaire de Sarkozy, en juin 2011, à Benghazi, où il s’était rendu pour demander à Kadhafi d’abandonner la résistance à l’Occident et de partir.
Quant à l’autre coalition Jamm Ak Njariñ, elle ne rassure pas davantage, car son président, le « fonctionnaire milliardaire » Amadou Bâ, candidat malheureux de Benno Bokk Yakaar à la dernière présidentielle, était allé en France, proposer ses services comme cheval de substitution à Macky Sall, (rattrapé par la limitation des mandats), pour perpétuer le système françafricain. Elle compte, d’ailleurs, en son sein, plusieurs anciens barons du précédent régime, dont d’anciens combattants de la gauche, qui croient pouvoir se créer une nouvelle virginité politique et effacer leurs « délits politiques » antérieurs, en changeant de parti ou coalition, sans faire le plus petit effort d’autocritique. C’est d’ailleurs cette absence de remise en cause, des anciens tenants du pouvoir, de leurs démarches antérieures, qui explique leur manière de s’opposer, leur but ultime étant de restaurer, le plus vite possible, l’ancien ordre rejeté massivement par peuple sénégalais.
S’il faut saluer la distanciation des membres des coalitions Samm Sa Kaddu et Senegal Kese par rapport aux deux premières, qui tenaient les rênes du pouvoir et qui ont été électoralement battues, le 24 mars dernier, on ne peut qu’être perplexes devant leur excès d’agressivité par rapport au nouveau régime et leur réticence farouche à soutenir et/ou accompagner les ruptures annoncées par Pastef.
Au-delà des vicissitudes et péripéties plus ou moins dérisoires de la vie politique, il faudra bien que les acteurs politiques de tous bords, y compris les actuels gouvernants, nous édifient sur leur positionnement par rapport aux enjeux décisifs de refondation institutionnelle, de respect des droits et libertés, de souveraineté nationale, de gestion vertueuse et de justice sociale, autour desquels de larges convergences peuvent être trouvées.
S’agit-il de démanteler le système (néocolonial), en vigueur dans notre pays, depuis son accession à l’indépendance formelle et dont la faillite est devenue manifeste avec le régime quasi-autocratique de Benno Bokk Yakaar ? Ou alors s’agit-il de réanimer ce système désastreux, en se soumettant au diktat des puissances occidentales en général et de la Françafrique, en particulier, ce qui équivaut à la poursuite de la domination économique et politique sur nos pays ?
Voilà les questions de fond auxquelles il faut apporter des réponses claires, au lieu de continuer à louvoyer et de s’adonner à une guérilla politicienne ininterrompue contre le pouvoir en place pour l’amener à abdiquer sur ses orientations progressistes.
Notre souhait le plus ardent est une option résolue vers l’enterrement du système néocolonial honni, par la confirmation du positionnement patriotique lors des prochaines législatives du 17 novembre 2024.
La machine judiciaire s’est emballée pour réprimer les éventuels délits de diffamation ou diffusion de fausses nouvelles qui viseraient à discréditer les institutions de la République.
La machine judiciaire s’est emballée pour réprimer les éventuels délits de diffamation ou diffusion de fausses nouvelles qui viseraient à discréditer les institutions de la République. Après Cheikh Yérim qui a fait l’objet d’un retour de Parquet, Bougane a été placé en garde à vue.
Le Sénégal a changé de régime. Le Parquet, la Division spéciale de la cybercriminalité (Dsc) et la Division des investigations criminelles (Dic) ont aussi de nouveaux visages à leur tête. Mais, les pratiques d’antan subsistent toujours. Ces derniers jours, les convocations à la Dic et la Dsc, qui carburent à plein régime, se sont enchaînées : Cheikh Yérim Seck et Bougane Guèye Dany ont été respectivement déféré (il a fait l’objet d’un retour de Parquet) et placé en garde à vue après avoir mis en doute les propos du Premier ministre sur la falsification des finances publiques par le régime précédent. Les chefs d’inculpation de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles, et diffamation et injures publiques ont été retenus contre eux.
Est-ce la matérialisation des dernières annonces de mise en garde de l’Etat ? Lors de sa conférence sur cet audit controversé, le Premier ministre avait assuré que le débat sur les données économiques du pays devrait relever de «sécurité nationale». Dans un communiqué publié mardi, le porte-parole du gouvernement avait mis en garde, après avoir démenti les révélations du Parti de l’indépendance et du travail (Pit) sur une supposée baisse des salaires dans la Fonction publique.
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Et de faire dans la menace : «La désinformation et la diffusion d’informations fausses, dans le seul but de discréditer les institutions de la République et à des fins électoralistes, ne peuvent pas être acceptées.»
M. Sarré soutient que «tout en encourageant le débat public contradictoire, inclusif et qualitatif sur les politiques publiques, le gouvernement appelle les auteurs de tels propos à plus de sagesse et rappelle que l’Etat saura faire prévaloir le Droit».
Attaques contre les libertés, les opposants et les journalistes : L’Atel condamne et appelle les populations à la mobilisation
Aujourd’hui, les convocations de ces deux personnalités, interrogées sur leurs contestations des chiffres dévoilés par le Premier ministre, montrent que l’Etat et/ou ses démembrements ont décidé d’user de leurs pouvoirs régaliens pour régenter le débat public. C’est une «sorte de chape de plomb» qui inquiète des défenseurs des droits de l’Homme. Coordonnateur du Forum civil, Birahim Seck alerte : «Les autorités devraient plutôt avoir comme priorité, la garde à vue du «marché sous pression». Il ne faut pas se faire dépasser par les critiques et la situation difficile. Les Sénégalais doivent être rassurés.»
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Les autorités ont recours aux lois liberticides que les Assises de la Justice sont censées nettoyer des codes pénal et de procédure pénale. Seydi Gassama s’en désole : «En matière de respect des libertés publiques, la rupture attendue n’a pas encore eu lieu. Les mêmes lois liberticides utilisées par le Président Macky Sall pour persécuter les opposants, les journalistes et les activistes, sont toujours en place et la répression continue. Toutes ces lois, ainsi que les pratiques policières et administratives, doivent être mises en conformité avec les normes et standards internationaux. En attendant, le ministre de la Justice doit instruire le Parquet d’arrêter les poursuites pénales contre ceux qui exercent ces libertés.» Après Bah Diakhaté et imam Ndao, qui ont purgé leur peine, Cheikhna Keïta et Amath Suzanne Camara patientent dans leurs cellules, attendant la fin de l’instruction de leurs dossiers.