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22 novembre 2024
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L’OFFICIALISATION DE LA VICTOIRE DE PASTEF AU MENU DES QUOTIDIENS
Les parutions de ce vendredi annoncent l’officialisation de la victoire de Pastef aux élections législatives anticipées du 17 novembre par la Commission nationale de recensement des votes
Dakar, 22 nov (APS) – L’officialisation de la victoire de Pastef aux élections législatives anticipées du 17 novembre par la Commission nationale de recensement des votes est largement commentée par les quotidiens reçus, vendredi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Les Patriotes, puissance 130’’, titre Le Soleil. ‘’Les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 ont consacré la domination du Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, qui a remporté 130 des 165 sièges de l’Assemblée nationale. Les résultats provisoires de ces joutes ont été rendus publics, hier, par la Commission nationale de recensement des votes dirigée par le magistrat Abdoulaye Bâ, président de la Cour d’appel de Dakar’’, écrit le journal.
La coalition Takku-Wallu décroche 16 sièges, Jamm ak Njérign 7, Samm sa Kaddu, 3, Andu Nawlé, 2 ; huit listes bénéficient d’un siège grâce au système du ‘’plus fort reste’’.
Avec 54, 97% des suffrages, Sonko rafle 130 des 165 sièges de députés, note Vox Populi, précisant que 29 députés sont élus sur la liste nationale, 101 sont issus des 40 départements de l’intérieur et de 7 circonscriptions de l’extérieur.
Les Echos présente ‘’une Assemblée de fortes têtes’’ avec l’élection de Tasfir Thioye (Sopi), Cheikh Oumar Ann (Jamm ak Njérign), Tahirou Sarr (Les Nationalistes), Thierno Alasane Sall (Sénégal Késé)
L’Info y va entre ‘’espoirs’’ et ‘’craintes’’. ‘’(…) Une Assemblée nationale qui en plus de cet écart énorme entre le nombre de députés du pouvoir et de l’opposition, est marquée par le contraste saisissant entre les profils de l’essentiel des députés de l’opposition, des +dinosaures+ de la scène politique, et ceux des députés du pouvoir, en majorité des +novices+’’, note le journal.
‘’Par ailleurs, souligne la publication, la composition de l’Assemblée nationale, les ambitions législatives du régime et les rapports exécrables entre les deux camps risquent fortement de briser le rêve d’une législature de rupture, avec la perpétuation des pratiques qui ont fait détester les législatures précédentes. Sans compter que beaucoup de ténors de l’ancien régime devenus députés pourront être rattrapés par la reddition des comptes, conduisant à un record de levée d’immunité parlementaire’’.
‘’La razzia de Pastef confirmée !’’, s’exclame à la Une Le Témoin, soulignant qu’avec ces résultats, ‘’Pastef-les Patriotes se trouve désormais dans une position de force pour orienter le cap politique et institutionnel du Sénégal. Cette victoire met en lumière une recomposition majeure du paysage politique national, marquée par l’effondrement des anciens partis dominants’’.
Pour Le Quotidien, ‘’un monde s’effondre’’. ‘’Est-ce un nouveau monde politique qui s’ouvre ? Depuis Me Abdoulaye Wade, le démantèlement des blocs idéologiques a été savamment entrepris pour déconstruire le pouvoir socialiste. Même si Macky Sall est venu simplement faire la messe de cette classification politique, en enrôlant les Libéraux, les Gauchistes, les Verts dans le grand ensemble de Beno bokk yaakaar dès le second tour de la Présidentielle de 2012’’, écrit le journal.
‘’Depuis mars 2024, il y a une nouvelle page politique qui s’écrit au Sénégal: l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la Présidence, suivie de la victoire éclatante de Pastef aux Législatives, est un roman pour Ousmane Sonko. Qui a gagné le droit de décider de son destin dans 5 ans, après avoir coloré tout le pays en vert ce dimanche. De Dakar à Ziguinchor, en passant par Kédougou et Fatick, il y a une +Pastéfisation+ du pays, qui a ébranlé plusieurs cadres et leaders politiques’’, souligne la publication.
LES ENSEIGNANTS DE L’ISFAR DE BAMBEY DÉTERRENT LA HACHE DE GUERRE
La section de l’Institut supérieur de formation agricole et rurale (ISFAR) de Bambey (centre) du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur prévoit de décréter à partir de ce mercredi, un mot d’ordre de débrayage de 48 heures...
Bambey, 19 nov (APS) – La section de l’Institut supérieur de formation agricole et rurale (ISFAR) de Bambey (centre) du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur prévoit de décréter à partir de ce mercredi, un mot d’ordre de débrayage de 48 heures pour exiger des autorités compétentes la satisfaction de leurs revendications.
Dans un communiqué transmis à l’APS, les syndicalistes dénoncent le refus des autorités de l’université Alioune Diop (UAD) de remettre à l’ISFAR son matériel de laboratoire actuellement stocké sur le site de Ngoundiane.
Or, renseignent-ils, ce matériel est indispensable pour les travaux pratiques et de recherche du personnel d’enseignement et de recherche (PER) et des étudiants.
Les enseignants de l’Institut supérieur de formation agricole et rurale fustigent le retard du remplacement du personnel administratif, technique et de service (PATS) et du personnel d’enseignement et de recherche (PER) partis à la retraite ainsi que la finalisation du recrutement de l’assistante de la direction des études pour appuyer l’administration dans ses tâches quotidiennes.
Pour la section SAES-ISFAR, les autorités rectorales semblent à travers leur attitude être dans une dynamique de bloquer le fonctionnement de l’institut.
Ils exigent par la même occasion l’audit des fonctions de services de l’ISFAR.
Fort de ce constat, les syndicalistes appellent les militants à se mobiliser autour du plan d’action mis en œuvre pour défendre les intérêts légaux et légitimes de l’institut supérieur de formation agricole et rurale
L'UCAD AU RANG DES MEILLEURS
L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a enregistré ‘’d’excellents résultats’’ au 22ème concours d’agrégation de médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et production animales du CAMES
L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a enregistré ‘’d’excellents résultats’’ au 22ème concours d’agrégation de médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et production animales du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), à l’issue duquel un seul de ses 29 candidats a été recalé.
‘’Ces excellents résultats sont le fruit du travail persévérant de nos candidats et témoignent du dynamisme et de l’excellence de notre université, reconnue à l’échelle internationale’’, indique-t-elle dans un communiqué de transmis à l’APS.
Au total, 41 des 42 candidats du Sénégal ont été déclarés admis au terme des épreuves. L’UCAD avait présenté 29 candidats dont 28 ont subi avec succès les épreuves de ce concours tenu du 3 au 12 novembre 2024, à Conakry, (Guinée), précise le texte.
Onze des candidats de l’UCAD ont été classés majors de leurs jurys respectifs, signale le communiqué.
Il précise que les majors de la section pharmacie et de la section chirurgie dentaire (tous jurys confondus) sont tous deux de l’UCAD.
‘’Cette performance remarquable renforce davantage le positionnement de l’université de Dakar comme pôle d’excellence dans la sous-région ouest-africaine’’, se félicite le communiqué.
Le recteur par intérim de l’UCAD, Professeur Aminata Niang, a adressé ses sincères félicitations à l’ensemble des promus et à l’équipe d’encadrement de la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie, qui honorent le Sénégal.
CES MESURES POUR COMBLER LE DEFICIT D’ENSEIGNANTS
Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a assuré, mardi, que des mesures seront prises pour remédier au déficit d’enseignants, particulièrement dans les zones difficiles comme Louga.
Louga, 24 sept (APS) – Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a assuré, mardi, que des mesures seront prises pour remédier au déficit d’enseignants, particulièrement dans les zones difficiles comme Louga.
“Des solutions ont déjà été proposées pour remédier au déficit d’enseignants, particulièrement dans les zones difficiles comme Louga”, a t-il annoncé devant la presse lors d’un Comité régional de développement (CRD) spécial consacré à la rentée scolaire 2024-2025.
Il a rappelé l’engagement du président de la République à recruter de nouveaux enseignants dans un avenir proche.
”Une nouvelle méthode de gestion des ressources humaines a été mise en place au niveau central, afin de minimiser l’impact des départs massifs d’enseignants dans les académies”, a t-il fait valoir.
Cette stratégie vise à ”éviter que les départs ne créent de vides dans les établissements scolaires, garantissant ainsi la continuité pédagogique”, a-t-il ajouté.
Concernant les infrastructures scolaires, Moustapha Mamba Guirassy a invité “les autorités locales à être plus précises sur le nombre de tables-bancs disponibles et celles susceptibles d’être réparées”.
Il a également exhorté “les maires et les élus locaux à s’impliquer davantage dans la mobilisation des ressources locales pour améliorer les infrastructures”.
Prenant l’exemple de la commune de Koki, le ministre a souligné “l’importance de mobiliser les anciens élèves pour soutenir le développement des écoles, à l’image des Alumni des grandes universités comme Harvard Business School”.
Il a encouragé “les maires à établir des relations solides avec les anciens élèves et à explorer de nouvelles sources de financement, notamment par le biais de partenariats et de bailleurs de fonds”.
Selon lui, ”si les maires parviennent à mobiliser les anciens élèves et à renforcer les partenariats, cela pourrait grandement aider à combler les besoins des écoles”.
”Le gouvernement central travaille à la mise en place d’un système d’information pour suivre et détecter les anciens élèves ayant bénéficié de l’accompagnement de l’État, afin de capitaliser leur expertise et leur engagement envers l’éducation”, a-t-il conclu.
L'ÉDITORIAL DE RENÉ LAKE
DÉCOLONISER LA JUSTICE
EXCLUSIF SENEPLUS - Dans un État démocratique et de droit, la séparation des pouvoirs entre l'exécutif, le législatif et le judiciaire est fondamentale pour assurer le bon fonctionnement et l'indépendance de chaque institution
Aller chercher le savoir jusqu’en…Chine ! Cette recommandation de bon sens est une invite à aller au-delà des frontières de la vieille métropole coloniale pour chercher les meilleures pratiques (best practices), surtout quand, dans un domaine particulier, celle de l’ex-colonisateur n’est pas le meilleur exemple pour la bonne gouvernance à laquelle les Sénégalaises et les Sénégalais aspirent. S’il y a bien un domaine où la France n’est pas une référence à l’échelle mondiale, c’est bien celui de la Justice dans son rapport avec l’Exécutif.
Dans un État démocratique et de droit, la séparation des pouvoirs entre l'exécutif, le législatif et le judiciaire est fondamentale pour assurer le bon fonctionnement et l'indépendance de chaque institution. Au lendemain de la remise au président Diomaye Faye du rapport général des Assises de la justice qui se sont tenues du 15 au 17 juin 2024, ce texte a l’ambition de mettre en lumière l'importance de cette séparation et pourquoi il est critiqué que le président de la République soit également le président du Conseil Supérieur de la Magistrature.
Prévention de l'abus de pouvoir. La séparation des pouvoirs empêche la concentration excessive de pouvoir entre les mains d'une seule personne ou d'un seul organe. Chaque branche agit comme un contrepoids aux autres, ce qui limite les abus potentiels et favorise la responsabilité.
Indépendance judiciaire. En particulier, l'indépendance du pouvoir judiciaire est essentielle pour garantir des décisions impartiales et justes. Les juges doivent être libres de toute influence politique ou pression externe afin de pouvoir appliquer la loi de manière équitable. En de bien nombreuses occasions, tout le contraire de ce que l’on a connu depuis plus de 60 ans au Sénégal et qui a culminé pendant les années Macky Sall avec une instrumentalisation politique outrancière de la justice.
Fonctionnement efficace du législatif. Le pouvoir législatif doit être libre de proposer, examiner et adopter des lois sans interférence de l'exécutif ou du judiciaire. Cela assure la représentation démocratique des intérêts de la population et la formulation de politiques publiques diverses et équilibrées.
Le président de la République et le Conseil Supérieur de la Magistrature -
Le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) est souvent chargé de la nomination, de la promotion et de la discipline des magistrats. Dans de nombreux pays démocratiques, il est critiqué que le président de la République soit également le président de cet organe pour plusieurs raisons notamment celle du conflit d’intérêt potentiel et de la menace pour la séparation des pouvoirs.
En occupant simultanément ces deux fonctions, le président peut influencer directement les décisions judiciaires et les nominations de magistrats, compromettant ainsi l'indépendance judiciaire. Cette perversion n’a été que trop la réalité de la justice sénégalaise depuis les années 60 avec une accélération sur les deux dernières décennies avec les régimes libéraux arrivés au pouvoir après une alternance politique.
Cette situation a fortement affaibli la séparation des pouvoirs au Sénégal en concentrant trop de pouvoir entre les mains de l'exécutif, ce qui a régulièrement mené à des décisions politiquement motivées plutôt qu'à des décisions basées sur le droit.
La crainte d’une République des juges -
Les acteurs sociaux favorables à la présence du chef de l’État dans le CSM invoquent régulièrement la crainte d’une "République des Juges". Cette idée d'une "République des juges" où le pouvoir judiciaire dominerait les autres branches gouvernementales, n'est pas pertinente dans un système démocratique où il existe de multiples recours et des contrepoids aux potentiels abus des juges. Cette idée relève plus du fantasme jacobin que d’un risque réel dans une démocratie bien structurée, où il existe plusieurs niveaux de recours judiciaires permettant de contester les décisions des juges. Ces recours assurent que les décisions judiciaires peuvent être réexaminées et corrigées si nécessaire.
Par ailleurs, le pouvoir législatif a le rôle crucial de créer des lois et de superviser l'exécutif. En dernier ressort, le législatif peut modifier des lois pour contrer toute interprétation judiciaire excessive ou inappropriée, assurant ainsi un équilibre des pouvoirs.
Enfin, l'indépendance judiciaire signifie que les juges sont libres de rendre des décisions impartiales, mais cela ne signifie pas qu'ils sont au-dessus des lois ou qu'ils ne sont pas responsables. Les juges doivent toujours interpréter et appliquer les lois dans le cadre des normes constitutionnelles établies par le législatif.
La crainte d’une République des juges est un chiffon rouge agité en France depuis longtemps pour justifier un système judiciaire bien plus attaché à l’Exécutif que dans les autres démocraties occidentales.
Historiquement, le président de la République française a été le président du Conseil Supérieur de la Magistrature. Cette pratique a été critiquée pour son impact potentiel sur l'indépendance judiciaire. Actuellement, la réforme de 2016 a réduit le rôle direct du président dans le CSM, mais des questions persistent sur l'indépendance réelle.
De son côté, le système américain illustre une stricte séparation des pouvoirs, où le président n'a qu’un rôle indirect dans la nomination des juges fédéraux. Dans ce processus le président est chargé uniquement de nommer et seul le Sénat américain détient le pouvoir de rejet ou de confirmation. Cela vise à maintenir une certaine distance entre l'exécutif et le judiciaire.
L'Allemagne pour sa part maintient également une séparation rigoureuse des pouvoirs avec des organes distincts pour l'exécutif, le législatif et le judiciaire, évitant ainsi toute concentration excessive de pouvoir et préservant l'indépendance du pouvoir judiciaire.
Le modèle progressiste sud-africain -
L'Afrique du Sud offre un cas fascinant de respect de la séparation des pouvoirs, essentielle pour la stabilité démocratique et la protection des droits constitutionnels depuis la fin de l'apartheid. Suit une exploration de la manière dont la séparation des pouvoirs est respectée dans le système judiciaire sud-africain.
La Constitution sud-africaine, adoptée en 1996 après la fin de l'apartheid, établit clairement les pouvoirs et les fonctions de chaque institution de l’État : l'exécutif, le législatif et le judiciaire. Elle garantit également les droits fondamentaux des citoyens et définit les principes de gouvernance démocratique.
La Constitution insiste sur l'indépendance du pouvoir judiciaire, affirmant que les tribunaux sont soumis uniquement à la Constitution et à la loi, et ne doivent pas être influencés par des intérêts politiques ou autres pressions externes. Les juges sont nommés de manière indépendante, et leurs décisions ne peuvent être annulées que par des procédures juridiques appropriées, garantissant ainsi leur autonomie dans l'interprétation et l'application de la loi.
La Cour constitutionnelle est la plus haute autorité judiciaire en matière constitutionnelle en Afrique du Sud. Elle est chargée de vérifier la constitutionnalité des lois et des actions du gouvernement, de protéger les droits fondamentaux des citoyens, et de maintenir l'équilibre entre les pouvoirs. La Cour constitutionnelle a le pouvoir de rendre des décisions contraignantes pour toutes les autres cours, garantissant ainsi l'uniformité et la primauté du droit constitutionnel.
En plus de la Cour constitutionnelle, l'Afrique du Sud dispose d'un système judiciaire complet avec des tribunaux inférieurs qui traitent des affaires civiles, pénales et administratives à différents niveaux. Chaque niveau de tribunal joue un rôle spécifique dans l'administration de la justice selon les lois applicables.
La Cour constitutionnelle a souvent été appelée à vérifier la constitutionnalité des lois adoptées par le Parlement sud-africain. Cela démontre son rôle crucial dans le maintien de la séparation des pouvoirs en s'assurant que les lois respectent les normes constitutionnelles et les droits fondamentaux.
Les juges en Afrique du Sud sont nommés sur la base de leur compétence professionnelle et ne sont pas soumis à des influences politiques directes. Cela garantit que leurs décisions sont prises en fonction du droit et non de considérations partisanes ou externes.
La séparation des pouvoirs renforce la protection des droits fondamentaux des citoyens en permettant au pouvoir judiciaire d'agir comme un contrepoids aux actions potentiellement inconstitutionnelles ou injustes du gouvernement ou du législateur.
En respectant la séparation des pouvoirs, l'Afrique du Sud renforce la confiance du public dans le système judiciaire, crucial pour la stabilité politique, économique et sociale du pays.
Se référer aux bonnes pratiques –
La Fondation Ford a joué un rôle significatif et historique dans le processus d'élaboration de la Constitution sud-africaine de 1996. Franklin Thomas, président de cette institution philanthropique américaine de 1979 à 1996, a été un acteur clé dans ce processus. Avant les négociations constitutionnelles officielles qui ont conduit à la Constitution de 1996, l’institution philanthropique américaine a soutenu financièrement des recherches approfondies et des débats critiques sur les principes et les modèles constitutionnels. Cela a permis de jeter les bases d'une réflexion constructive et informée parmi les diverses parties prenantes en Afrique du Sud.
Des rencontres et des dialogues ont été facilités entre les leaders politiques, les juristes, les universitaires, ainsi que les représentants de la société civile et des communautés marginalisées. Ces forums ont joué un rôle crucial en encourageant la participation démocratique et en favorisant la compréhension mutuelle nécessaire à la construction d'un consensus constitutionnel.
Par ailleurs, plusieurs organisations de la société civile en Afrique du Sud ont joué un rôle actif dans les négociations constitutionnelles. Cela comprenait des groupes de défense des droits humains, des organisations communautaires et des instituts de recherche juridique.
En encourageant des initiatives visant à promouvoir la justice sociale, l'équité raciale et les droits fondamentaux, ces efforts ont contribué à ancrer ces valeurs dans le processus constitutionnel sud-africain. Cela a été essentiel pour contrer les héritages de l'apartheid et pour établir un cadre constitutionnel solide basé sur les principes de l'État de droit et de la démocratie.
Le rôle de ces initiatives dans l'élaboration de la Constitution sud-africaine a laissé un héritage durable de liberté et de justice en Afrique du Sud. La Constitution de 1996 est largement reconnue comme l'une des plus progressistes au monde, protégeant une vaste gamme de droits et établissant des mécanismes forts pour la protection de la démocratie et de l'État de droit.
L'expérience sud-africaine a souvent été citée comme un modèle pour d'autres pays en transition ou confrontés à des défis de consolidation démocratique ou de rupture systémique. Elle démontre l'importance du partenariat entre les acteurs nationaux dans la promotion de la bonne gouvernance et des droits humains.
Nécessité d'une transformation systémique au Sénégal –
Avec l'arrivée au pouvoir du mouvement Pastef, il est crucial pour l’administration Faye-Sonko de ne pas tomber dans le piège des petites réformes qui maintiennent intact le système ancien mais d'envisager une réforme judiciaire qui s'inspire des meilleures pratiques internationales, telles que celles observées en Afrique du Sud.
Décoloniser et émanciper la justice au Sénégal implique de repenser et de réformer le système judiciaire de manière à renforcer l'indépendance, la transparence et l'efficacité. S'inspirer des meilleures pratiques internationales tout en adaptant ces modèles au contexte spécifique du Sénégal est essentiel pour promouvoir une gouvernance démocratique solide et durable, répondant aux aspirations des citoyens pour une justice juste et équitable. L’instrumentation politique de la Justice doit devenir une affaire du passé au Sénégal.
Réformer la Justice pour assurer la Rupture au Sénégal ne peut se concevoir que dans un cadre plus général de refondation des institutions. L’éditorial SenePlus publié sous le titre “Pour une théorie du changement“ développe cet aspect de manière explicite. L’ambition pastéfienne de sortir le Sénégal du système néocolonial est partagée par l’écrasante majorité des Sénégalais et des jeunesses africaines. Cette ambition doit cependant être exprimée dans la présentation d’un cadre général clair, discuté et élaboré avec les citoyens. Le processus doit être réfléchi, inclusif et sérieux. Cela aussi, c’est la Rupture exigée par les Sénégalaises et les Sénégalais le 24 mars 2024.
Par La collectivité de Ouakam
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LA COLLECTIVITE DE OUAKAM ALERTE LES NOUVELLES AUTORITE ET LE SYSTEME JUDICIAIRE SUR LEUR PATRIMOINE PRIVE TF 1751 NGA EX 5007 DG
La « Collectivité de Ouakam » propriétaire du FT 1751/NGA ex 5007/D6, continue de subir des agressions de la part de l'administration et d'autres institutions de la République,
La collectivité de Ouakam |
Publication 08/04/2024
La « Collectivité de Ouakam » propriétaire du FT 1751/NGA ex 5007/D6, continue de subir des agressions de la part de l'administration et d'autres institutions de la République, A cet égard, soucieuse du respect de nos institutions, elle diffuse, depuis l'année 2018, en cas de besoin, par presse écrite des communiqués à l'attention de l'administration et diverses institutions.
Cependant, devant le manque de considération et l'intention ferme par ces dernières de s'approprier leur patrimoine, les populations de Ouakam disent non, à qui veut l'entendre. Autrement dit, leur conduite républicaine ne saurait indéfiniment souffrir de ces agressions dont la dernière frise à la limite un mépris, voire une insulte, tant par sa légèreté que par la tortuosité des actes posés par les parties s'activant autour de la tentative de mainlevée de la prénotation grevant le FT 1751/NGA depuis el 03 juin 2020 en vertu de l'Ordonnance N°352/2020.
En effet, Ouakam a subi :
En premier lieu, une première forfaiture à travers une dation en paiement actée le 07/ juin/2018 au bénéfice de Mr Issa GASSAMA, à notre insu, qui s'approprie un Titre Foncier N° 19481/NGA d'une superficie de 8736 m , issu du TF 1751/NGA (patrimoine de Ouakam) pendant que ce dernier est grevé d'une indivision depuis son immatriculation.
En deuxième lieu, une deuxième forfaiture à travers la signature le 29/avril/2020 à notre insu, suivie de sa notification le 08/avril/2021 à notre insu, d'un lotissement basé sur de faux actes, notamment la fausse déclaration de perte du TF 1751/NGA et la fabrication d'une réunion fictive en date du 21/fév./2019 ayant provoqué la levée de l'indivision, le 06/mars/2019 toujours à notre insu
En troisième lieu une tentative de mainlevée, de la prénotation au niveau des référés, alors qu'un recours devant statuer sur le fond, suit son cours au niveau de la Cour suprême.
Cette tentative de mainlevée, disons cette dernière forfaiture actée par le jugement du 18/mars/2024 Ordonnant la mainlevée de l'inscription de la prénotation sur el TF 1751/NGA ex 5007/DG) mérite une inscription dans la jurisprudence ou dans le GUINNESS des records pour être enseignée dans les écoles de droit.
L'affaire est tellement grossière et grave qu'elle nécessite son affichage dans toutes les chaumières de la république, raison pour laquelle nous sollicitons la presse pour sa large diffusion.
Les parties s'activant autour de la tentative de mainlevée de la prénotation ont posé les actes ci- devant :
.1 Octroie de droits réels de propriété à des personnes ne possédant pas de titre foncier individuel sur le TF 1751/NGA.
2. Tentative de vente d'une parcelle sur le TF 1751/NGA à une personne juriste officiant au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar (TGIHCD), pouvant influencer le verdict de la tentative de mainlevée de la prénotation.
Signé : La collectivité de Ouakam (Récépissé n°0148/GRD/AA/ASO du 10/août/2011)
CHAMPIONNAT DU MONDE FÉMININ DE HANDBALL, LE SÉNÉGAL ET LA CROATIE SE NEUTRALISENT
L’équipe senior féminine de handball du Sénégal et celle de la Croatie ont fait match nul 22 partout, vendredi, lors de la première journée du groupe A du championnat du monde de la catégorie.
Dakar, 1er déc (APS) – L’équipe senior féminine de handball du Sénégal et celle de la Croatie ont fait match nul 22 partout, vendredi, lors de la première journée du groupe A du championnat du monde de la catégorie.
Le Sénégal dominait (19-11), à la mi-temps.
Les autres représentants de l’Afrique, le Cameroun, l’Angola et le Congo ont perdu, jeudi, leur match, respectivement contre Monténégro (11-25), la France (29-30) et la République Tchèque (23-32).
Le Sénégal joue son prochain match de groupe, dimanche à 17h GMT, contre la Suède. Les Lionnes seront opposées à la Chine, mardi à 17h GMT, pour leur dernier match de poule.
KEDOUGOU DANS L'ATTENTE DE L’ARRIVEE DE MACKY
La visite attendue ce lundi du président de la République, Macky Sall, à Kédougou (sud-est) a fait monter l’ambiance dans cette ville dont le maire, Ousmane Sylla, a promis de lui réserver un accueil chaleureux.
Dakar, 13 nov (APS) – La visite attendue ce lundi du président de la République, Macky Sall, à Kédougou (sud-est) a fait monter l’ambiance dans cette ville dont le maire, Ousmane Sylla, a promis de lui réserver un accueil chaleureux.
Cette visite, qui va marquer la première étape d’une tournée économique qui le mènera dans les régions de Kaffrine et Kaolack, est au cœur de toutes les discussions dans la ville.
Du quartier Laawol Tamba en passant par celui de Mosquée jusqu’au rond-point Fongolimbi, c’est déjà l’effervescence avant même l’arrivée du chef de l’Etat, Macky Sall.
‘’On se prépare bien, l’arrivée du président suscite beaucoup d’espoir. On l’attendait depuis très longtemps’’, dit cette habitante de la ville de Kédougou trouvée au rond-point situé à côté de la mairie de Kédougou.
Sur toutes artères, les agents de la Sonaged sont à l’œuvre pour rendre la ville propre.
Des affiches et posters à l’effigie du président de la République et des élus locaux de Kédougou sont visibles le long du tronçon routier du corridor Dakar- Bamako traversant la ville.
Des véhicules munis d’un système de sonorisation font des va-et-vient pour rappeler incessamment en langues locales l’arrivée dans l’après-midi du président de la République, Macky Sall, peu après celle du Premier ministre Amadou Ba.
Sur l’avenue de la gouvernance de Kédougou, le décor est le même avec un dispositif sécuritaire qui commence à se mettre en place pour accueillir le chef de l’Etat.
Kédougou vit au rythme de la tournée économique du président de la République et tous les signaux indiquent que l’ambiance sera au rendez-vous cet après-midi pour l’accueillir avec tous les honneurs.
L’EMIGRATION IRREGULIERE PREOCCUPE
L’ancien directeur de la société nationale de transport en commun Dakar Dem Dikk (DDD), Oumar Khatab Sylla, a appelé toutes les forces vives de la nation, à se saisir de« la question urgent de l’émigration irrégulière pour apporte la meilleure réponse
L’ancien directeur de la société nationale de transport en commun Dakar Dem Dikk (DDD), Oumar Khatab Sylla, a appelé toutes les forces vives de la nation, à se saisir de « la question urgente » de l’émigration irrégulière pour apporter »la meilleure réponse ».
‘’Il faut que toutes les forces vives de la nation se saisissent de cette question urgente afin d’en apporter la meilleure réponse parce que la situation est vraiment alarmante’’, a-t-il lancé dimanche à Louga (nord), lors de l’assemblée générale du mouvement Valeurs dont il est le coordonnateur national.
Oumar Boun Khatab Sylla a profité de cette rencontre pour évoquer »la lancinante question de l’immigration irrégulière qui frappe de plein fouet notre pays », avec son lot »de dommages’’.
»C’est une situation très triste, inquiétante et alarmante qui interpelle tout être humain. Alors, il faut que toutes les forces vives de la nation se saisissent de cette question », a t-il plaidé, non sans reconnaitre que »’l’Etat a fait beaucoup d’efforts dans plusieurs secteurs notamment dans l’emploi des jeunes (…) avec ce que nous sommes en train de voir, c’est comme si nous étions dans une situation surréaliste ».
Selon lui, « la problématique de l’émigration irrégulière persiste parce que tout simplement on ne s’est pas bien posé la question pour réfléchir sur des mesures durables ».
Il a insisté sur « la nécessité d’une réflexion profonde sur la question de l’émigration irrégulière pour que les mesures à prendre ou les solutions qui doivent urgemment apportées, soient efficaces’’.
LA POSITION DE CHEIKH TIDIANE GADIO SUR UNE EVENTUELLE TROISIEME CANDIDATURE DE MACKY SALL A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
Les parutions de ce lundi 22 mai mettent l'accent sur la sortie de l’ancien ministre des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio demandant à Macky Sall de ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle, et la réception des Lionceaux au palais
Dakar, 22 mai (APS) – La sortie de l’ancien ministre des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio, demandant à Macky Sall de ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle, et la réception des Lionceaux, vainqueurs de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), sont entre autres sujets au menu des quotidiens reçus lundi à l’APS.
‘’Invité de l’émission Jury du dimanche JDD sur iTV, Dr Cheikh Tidiane Gadio espère que le président Macky Sall ne va pas écouter les Cassandre du Palais sur la troisième candidature’’, rapporte le quotidien L’As.
‘’Il invite Ousmane Sonko à revenir à de meilleurs sentiments ainsi que toute la classe pour ne pas faire basculer le Sénégal qui est en proie au péril jihadiste’’, ajoute la publication qui parle des ‘’vérités’’ de Cheikh Tidiane Gadio.
Cheikh Tidiane Gadio ‘’avait combattu le 3e mandat de Abdoulaye Wade dont il a été le ministre des Affaires étrangères pendant près de 10 ans. Allié du président Macky Sall, il est convaincu que ce dernier fait son deuxième et dernier mandat’’, rapporte le quotidien Bës Bi.
A propos de l’éventualité d’une troisième candidature, WalfQuotidien constate que Cheikh Tidiane Gadio ‘’lâche’’ Macky Sall.
‘’Le président de la République, Macky Sall, ne doit pas compter sur Cheikh Tidiane Gadio pour briguer un troisième mandat à la tête du Sénégal. Invité de l’émission Jury du dimanche sur les plateformes de e-Medias, il a marqué son désaccord en l’invitant à renoncer à une troisième candidature. Il lui conseille, de la manière la plus sincère et possible, de refuser de toutes ses forces de céder aux sirènes, aux vociférations des gens autour de lui’’, écrit Walf.
Selon Sud Quotidien, ‘’Gadio bloque Macky’’. Cheikh Tidiane Gadio, député de la mouvance présidentielle, invite le chef de l’Etat à ‘’se ressaisir parce qu’il n’a plus rien à prouver’’ et à ‘’refuser de toutes ses forces de céder aux sirènes et aux vociférations des gens qui sont autour de lui’’, souligne Sud.
Cheikh Tidiane Gadio ‘’demande à Macky Sall de sortir par la grande porte’’, se fait écho le quotidien EnQuête. ‘’L’ancien ministre des Affaires étrangères sous Abdoulaye Wade, Cheikh Tidiane Gadio, ‘’demande à Macky Sall de ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle (…). A ses yeux, pour l’honneur du pays et du président de la République, il faudrait renoncer à tout projet de troisième candidature’’, écrit le journal.
Selon Vox Populi, ‘’Gadio conseille à Macky Sall de sortir par la grande porte’.
Au sujet d’une éventuelle candidature à la présidentielle de 2024, le quotidien Bës Bi note que Macky Sall ‘’étoffe sa défense’’.
Le journal rapporte que ‘’dans son édition du week-end, Le Figaro révèle que le chef de l’Etat a consulté l’avis d’un constitutionnaliste français du nom de Guillaume Drago. Le journal français affirme que ce dernier en a déduit que Macky Sall peut se représenter en 2024’’.
‘’Un pas de plus pour Macky Sall dans la volonté qui lui est prêtée de faire un 3e mandat. Après le ‘ni oui ni non’, le ‘c’est juridiquement possible’, le président de la République se tourne vers les constitutionnalistes français pour s’assurer que sa candidature est valable’’, commente la publication.
Pour La Tribune, ‘’Macky Sall décroche un juriste français pour forcer sa 3ème candidature’’.
En sport, Le Soleil souligne que ‘’Macky Sall gâte’’ les Lionceaux, vainqueurs de la CAN U17.
‘’Macky Sall remet ça ! De retour hier après leur sacre à la CAN U17, les Lionceaux ont été récompensés d’une prime spéciale de 10 millions de francs chacun par le chef de l’Etat’’, écrit Le Quotidien.