Ouagadougou, 17 avr 2015 (AFP) - Des manifestations se tiendront le 25 avril au Burkina Faso en faveur du nouveau code électoral, qui exclut des prochaines élections d'octobre les partisans de Blaise Compaoré, ont annoncé vendredi soir l'ex-opposition au président déchu et la société civile burkinabè.
"Nous (...) renouvelons notre approbation au code électoral modifié", a déclaré Bénéwendé Sankara, porte-parole du mouvement, qui a également affirmé s'exprimer au nom de l'armée et des autorités religieuses et coutumières.
Des marches accompagnées de meetings se tiendront à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso, la deuxième ville du Burkina, a indiqué M. Sankara lors d'une conférence de presse.
Les députés du Conseil national de transition (CNT), l'assemblée intérimaire, ont voté la semaine dernière une révision du code électoral rendant "inéligibles" les personnes ayant "soutenu un changement inconstitutionnel portant atteinte au principe de l'alternance politique".
Cette loi, promulguée vendredi par le président Michel Kafando, fait référence à la tentative de révision de la Constitution de la fin octobre 2014, destinée à permettre à M. Compaoré de se maintenir au pouvoir, et qui avait finalement causé sa chute à l'issue d'une insurrection populaire.
Le texte a été condamné par les partenaires du Burkina. Lundi, l'ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso avait notamment appelé à ce que tous les courants politiques, dont les pro-Compaoré, participent aux élections d'octobre.
"C'est aux électeurs de décider qui seront leurs élus", avait-il argumenté. L'Union européenne avait de son côté réclamé des élections "inclusives".
"Le code électoral est légitime et légal et nous nous engageons fermement et définitivement à l'appliquer et à le défendre", a commenté Bénéwendé Sankara, qui a tenu à "rassurer la communauté internationale" et les partenaires du Burkina quant à sa légalité.
"Notre lutte et nos réformes se font en totale adéquation avec les lois et textes nationaux et internationaux", a-t-il ajouté.
La tournée économique du président de la République, Macky Sall dans le bassin s’est déroulée sans aucune forme de protestation. C’est le principal constat fait par nombre d’observateurs. Un apaisement exceptionnel, fruit de profondes manœuvres nocturnes.
Aucune huée, aucun brassard rouge, aucune banderole ou pancarte portant des messages hostiles au président de la République, Macky Sall. Rien ! Le Chef de l’Etat a déroulé comme il voulait. Allant même jusqu’à animer une conférence de presse de clôture.
Une situation d’apaisement extraordinaire qui résulte, selon des sources proches du pouvoir, d’un profond travail de manœuvres souterraines de longue haleine. «Le terrain a étépréparé depuis le cabinet du président de la République où il a reçuen audience de grands leaders politiques qui ont une base solide dans la zone de Kaolack et environs.
Si personne n’a entendu les acteurs du monde rural, du bassin arachidier qui avaient l’habitude d’envahir les médias pour protester et crier leur ras-le-bol de vivre des conditions extrêmement difficiles, c’est parce que des responsables politiques locaux, des dirigeants de mouvement comme celui dénommé Suxali Saloum, ont sillonné les localités les plus reculées de la zone, pour pacifier les esprits.
Il fallait simplement leur faire comprendre que cette tournée économique du Chef de l’Etat, a été programmée et effectuée dans l’unique intérêt des populations du Saloum», explique notre source qui ajoute que l’ancien député libéral, El Hadji Malick Guèye de Lat-Mbengué y a joué pleinement sa partition.
De la même manière, du côté des familles religieuses de Kaolack, un travail préalable a été effectué pour vulgariser le sens de la tournée économique du président de la République. Une révélation, confirmée par Alioune Badiane, l’un des plus virulents défenseurs des producteurs d’arachides qui, du fait de ses positions dure et de sa capacité de mobilisation et de nuisance, était surveillé comme du lait sur le feu par les éléments de la Bms (Brigade mobile de sureté) de la police.
«C’est à cause de MalickGuèye qui est venu me voir à 3heures du matin pour m’enrôler dans l’apaisement, pour qu’on soutiennent les initiatives du président de la République, dans l’intérêt exclusif des Saloum-Saloum. C’est mon leader. C’est pourquoi personne ne nous a entendu. Et nous saluons les efforts consentis par le président, Macky Sall dans la motorisation et la modernisation du secteur agricole de Kaolack, pour avoir rééquiper le bassin arachidier avec des machines agricoles, même s’il reste des choses à faire», explique M. Badiane.
Hier, un grand meeting de remerciement a été tenu dans la zone périphérique de Kaolack et retransmis en direct sur la radio «Al Fayda». Une manière pour les Saloum-Saloum, soucieux du développement de leur terroir de dire : «Merci au président, Macky Sall.»
ACCORD CHAHUTÉ
Négociations avec le gouvernement : Les syndicats ne parlent pas le même langage
Le gouvernement du Sénégal et l’Union syndicale pour une éducation de qualité composée de SNEEL/CNTS, SUDES, SYPROS et l’UDEN sont parvenus hier, vendredi 17 avril, à stabiliser et valider le procès-verbal qui retrace l’état d’exécution du protocole d’accords. Une signature qui a conduit les syndicats de l’Useq de prononcer la suspension de leur mot d’ordre de grèves.
Par contre le Grand cadre, fort de 34 syndicats, estimant que le gouvernement est évasif sur les réponses que les ministres ont apportées sur les différents points de revendications, poursuit la deuxième phase du cinquième plan d’actions avec un débrayage le mardi 21 avril à 9 heures qui sera suivi d’une Assemblée générale pour évaluer la rencontre avec le gouvernement. Les mercredi 22 et jeudi et 23 avril seront consacrées à des grèves totales.
L’école sénégalaise est loin pour le moment de connaitre une période d’accalmie. En effet, les réponses apportées jusqu’ici par les autorités étatiques sur les différents points inscrits dans le protocole d’accords « réalistes et réalisables » signé le 17 février 2014 ne satisfont pas les organisations syndicales de l’enseignement. Si l’Union syndicale pour une éducation de qualité composée de SNEEL/CNTS, SUDES, SYPROS et l’UDEN a décidé de suspendre le mot d’ordre de grève avec la signature du procès-verbal avec le gouvernement hier, vendredi 17 avril, il n’en demeure pas moins que le Grand Cadre des 34 syndicats d’enseignants poursuit sa radicalisation. Les camarades de Mamadou Lamine Dianté, coordonnateur du grand cadre et Cie engage dès la semaine prochaine la deuxième phase du cinquième plan d’actions. Les enseignants affiliés à ce Cadre entendent observer un débrayage à 9 heures ce mardi 21 avril, suivi d’une assemblée générale pour évaluer la rencontre avec le gouvernement. Les mercredi 22 et jeudi et 23 avril seront consacrés à des grèves totales.
« Aucune rencontre entre le gouvernement le Grand cadre n’est en perspective. La seule promulgation de la loi sur la validation des années de vacation, de volontariat et de contractualisation ne saurait suffire. Sur les autres points, le gouvernement est resté évasif. Il s’agit de la formation diplômante, les lenteurs administratives dont les actes ne sont pas encore disponibles, la gestion démocratique du personnel, l’habitat social où des questions sont en suspens », a souligné Mamadou Lamine Dianté.
Toujours est-il que le gouvernement se réjouit d’ores et déjà de la suspension du mot de grève d’une catégorie des syndicats de l’enseignement et appelle les autres syndicats à entrer dans cette dynamique pour restaurer le système éducatif et donner la chance aux enfants de terminer leur année scolaire. Pour Viviane Laure Elisabeth Bampassy, « nous avons stabilisé et validé avec l’Useq le procès-verbal qui retrace l’état d’exécution du protocole d’accords et montre à suffisance toutes les avancées faites dans la prise en charge des différents points inscrits à l’ordre du jour ».
Le ministre de la Fonction publique de la Rationalisation des effectifs et du Renouveau du service public a relevé toutefois que le Cusems dans un cycle d’évaluation des échanges des réponses du gouvernement entend consulter sa base avant de prendre une quelconque décision.
« Le procès-verbal nous permet d’acter les échanges. L’élément essentiel du procès-verbal est la revue du protocole d’accords et sa mise en œuvre qui restent une préoccupation majeure des syndicats », a souligné Mme Bampassy.
L’Union démocratique des enseignants du Sénégal a préféré jouer la carte de la prudence en se démarquant de la décision prise par l’Useq et entend poursuivre la lutte pour obtenir gain de cause.
Le syndicat du personnel de l’agence Pamecas de Sicap Baobab (quartier de Dakar) est monté au créneau hier, vendredi 17 avril, pour fustiger le «parachutage» par la Direction de la réglementation et de la supervision (Drs), d’un directeur général externe. En sit-in devant ladite agence, Pape Momar Guèye et cie ont dénoncé le forcing de leur Drs, non sans appeler à la promotion interne des cadres tel que souhaitée par la majorité du conseil d’administration.
Ça sent vraiment le roussi à la Pamecas. En tout cas, tout porte à le croire, vu le mouvement d’humeur noté hier, vendredi 17 avril, à l’agence sise à Baobab (Sacré Cœur). En effet, le syndicat du personnel de ladite boite, en sit-in devant l’agence, a fustigé l’attitude de leur Direction de la réglementation et de la supervision (Drs). De l’avis du coordinateur du syndicat du personnel de Pamecas, Pape Momar Guèye, «depuis plus de 2 semaines, il y avait un appel à candidature pour le poste d’un nouveau directeur général. Mais le processus, nous le condamnons parce que nous avons vu à la fin un hold-up orchestré par la directrice de la Réglementation du système financier décentralisé».
Selon le syndicaliste, «ils nous ont imposé un directeur général externe, qui n’a pas les qualités requises et l’expérience dans le secteur de la micro finance».
Une attitude incompréhensible de la Drs pour le personnel qui se dit outré par le «forcing» dont a fait preuve ladite direction. Cela, nonobstant le fait que «lors du conseil d’administration du 9 avril, la majorité des dirigeants ont voté pour la promotion interne», a indiqué Pape Momar Guèye. Pour le Sg du Syndicat de la micro-finance du Sénégal, «la Drs leur a tordu le bras en les convoquant le lendemain et en leur menaçant de leur envoyer une délégation spéciale, s’ils n’élisent pas une personne externe». Un hold-up qu’il a dénoncé avec la dernière énergie, estimant que cela prouve que le Conseil d’administration manque de souveraineté.
Pour ce faire, Pape Momar Gueye et compagnie disent «non au dictat de la Drs». Le nouveau directeur nommé par la Drs, issu de la Bicis, à savoir Malick Diop, est considéré par le personnel comme «persona non grata». Le personnel compte saisir d’ailleurs les autorités du pays pour dénoncer cette situation et promettent de dérouler un plan d’action pour obliger la Drs à revenir sur sa décision, notamment de procéder à la promotion interne car la boite regorge de cadres.
"UN HOMME QUI SE RENIE..."
Pluie de critiques contre Macky Sall après son apologie de la transhumance
Nando Cabral GOMIS & Jean Michel DIATTA |
Publication 18/04/2015
La sortie du chef l'État, Macky Sall, pour défendre le phénomène de la transhumance politique au Sénégal, lors de sa conférence de presse du jeudi 16 avril dernier, à Kaffrine, est loin de faire l'unanimité chez certains acteurs et observateurs de la scène politique sénégalaise. Interpellé sur ce phénomène, Abdoulaye Wilane, secrétaire national à la communication et porte-parole du Parti socialiste (Ps) et Birahim Seck du Forum civil ont tous deux pris le contrepied de Macky Sall. Si pour Abdoulaye Wilane "un homme qui se renie, un homme qui n'a pas de parole, n'atteint même pas le rang d'un animal ou de la bête sauvage", Birahim Seck du Forum civil estime pour sa part que les propos du président de la République sur la transhumance constituent un facteur prédisposant à corruption.
Le secrétaire national à la communication et porte-parole du Parti socialiste (Ps) ne partage pas le même avis que le chef de l'État, Macky Sall concernant la transhumance politique. Interpellé sur le sujet hier, Abdoulaye Wilane n'est pas allé par quatre chemins pour dénoncer cette pratique aux antipodes, dit-il, de nos valeurs et principes.
Pour lui, en politique, la fin ne justifie pas les moyens et ceux qui s'adonnent à cette pratique ne doivent même pas être comparés à des animaux. "Le jeu de changement de camp à la faveur de la transhumance est l'illustration même du caractère répugnant de la manière dont on fait de la politique au Sénégal. Maintenant, les gens sont libres de chanter les vertus de la transhumance mais moi, je ne veux pas faire la promotion de ce phénomène", s'est démarqué le porte-parole du Ps.
Et d'ajouter dans la foulée : "Au Sénégal, nous avons des valeurs et des principes qui font qu'un homme qui se renie, un homme qui n'a pas de parole n'atteint même pas le rang d'un animal ou de la bête sauvage. C'est pourquoi, je ne souhaite pas que le vocabulaire animalier s'applique à ces hommes".
Poursuivant son réquisitoire contre la transhumance, Abdoulaye Wilane, rappelant par ailleurs qu'en politique "la fin ne doit pas justifier les moyens", a tenu tout de même tenu à attirer l'attention sur l'intérêt effréné de massification à tout prix.
"Je ne vous dirais pas qu'un nouveau militant, je dis bien un nouveau militant, on en a besoin. Mais quelqu'un qui n'est pas capable de militer, qui n'est pas capable d'avoir des convictions et qui fonctionne au désir de ses intérêts, on en n'a pas besoin. La politique, c'est tellement noble qu'il serait ridicule que de vouloir à tout prix en tirer profit. En politique, la fin ne doit pas justifier les moyens", déclare-il.
"S'il y a cinq millions d'électeurs inscrits sur le fichier électoral, il y a moins d'un million qui sont des partis avec leurs cartes de membres et qu'ils animent par choix et par idéologie. Le reste de ces cinq millions tout comme le reste des quatorze millions de Sénégalais, c'est ceux-là qu'on cherche à convaincre pour qu'ils votent ".
Toutefois, Abdoulaye Wilane n'est pas le seul à prendre le contrepied du président de l'Alliance pour la République (Apr), Macky Sall, et non moins président de la République. Abondant dans le même sens que le porte-parole du Ps, Birahim Seck du Forum civil estime pour sa part que les propos du président de la République sur la transhumance constituent un facteur incitateur à la corruption.
"Nous pouvons dire que ces propos du président de la République sur la transhumance constituent un facteur prédisposant à corruption et promeut la paresse et la culture du raccourci. En somme, ils élèvent vers la tortuosité au rang des partis politiques qui proposent le contraire à tout son discours au travail", s'offusque Birahim Seck.
Estimant que ces propos du président de la République sur la gouvernance politique détonnent, le membre du Forum civil n'a pas manqué par ailleurs d'inviter les Sénégalais à la vigilance.
"C'est lui-même qui disait que l'engagement politique peut bien s'accommoder de l'éthique, de la morale et de la loyauté. Ce discours sur la transhumance remet totalement en cause cette invite d'éthique politique. Si on prend au mot ces propos du président de la République, il pourra demain revenir sur tous ses engagements faits devant le peuple sénégalais, y compris sur la réduction de son présent mandat. C'est une sorte de défiance au peuple sénégalais qui a fini de vomir ces pratiques politiques qui sont aux antidotes de la gouvernance vertueuse. Car la vertu impute indubitablement l'éthique et la morale politique".
Enfin conclut-il, "seul le président de la République est convaincu à terme que la transhumance est bénéfique pour lui. L'histoire récente du Sénégal a montré de Diouf à Wade, que cette usage n'a jamais payé pour un président au pouvoir. Et même dans son parti, il y a des membres qui ne sont pas d'accord avec ce phénomène nocif à la démocratie et la moralisation de la vie publique".
LES AVOCATS DE CHEIKH SIDATY MANE DEMANDENT LA COMPARUTION DU GENDARME ENQUETEUR
A travers une lettre adressée au président de la première composition du tribunal des flagrants délits de Dakar, les avocats de Cheikh Sidaty Mane sollicitent le rabat de délibéré et la réouverture des débats dans le dossier d’Arame Sow alias Ndèye Sokhna Diouf poursuivie pour tentative d’escroquerie. Ce, en vue de la convocation de l’agent enquêteur, Ibrahima Sène que la prévenue a présenté comme étant son ex-copain. De plus, une plainte pour faux et usage de faux, escroquerie à jugement et usurpation d’identité a été déposé sur la table du procureur de la République contre la prévenue
«C’est mon ex-copain, Ibrahima Sène qui m’a entendue à la gendarmerie. Il ne m’a pas demandé de décliner mon identité. C’est ma mère qui s’appelle Ndèye Sokhna Diouf. De plus, un des conseils des prisonniers pour le meurtre du policier Fodé Ndiaye a voulu me faire payer mon témoignage lors de la dernière session de Cour d’assises de Dakar».
Ces propos sont de la prévenue Arame Sow devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, jeudi dernier, lors de son procès pour tentative d’escroquerie portant sur la somme de 10000 FCfa. Ce qui crée l’ire des avocats de Cheikh Sidaty Mané, absents à cette audience. Me Mbaye Jacques Ndiaye s’est dit outré «desgraves déclarations de la prévenue ».
Elle a indiqué, note la robe noire, que «l’agent enquêteur aurait été son ex-amant et que celuici aurait été à l’origine de l’usurpation d’identité. Mieux qu’un des avocats de Cheikh Sidaty Mané condamné à 20 ans de travaux forcés aurait été présent au moment de la commission des faits pour lesquels elle a été jugée et que précisément cet avocat serait à l’origine des poursuites».
Selon lui, «de telles imputations inadmissibles et invraisemblables doivent faire l’objet d’investigations afin que nul n’en ignore». Rappelant que le rôle de la justice est de faire éclater la vérité sur la base d’éléments «sérieux et objectifs», les avocats de Cheikh Sidaty Mané alias «Gattuso» ont sollicité, hier, du tribunal des flagrants délits de Dakar d’ordonner le rabat du délibéré et la réouverture des débats d’audience. Ce, en vue également de convoquer à la barre l’agent enquêteur que la prévenue a présenté comme son ex-copain.
Une autre plainte pour faux et usage de faux, escroquerie à jugement et usurpation d’identité
En outre, sur la requête adressée au procureur de la République près le tribunal régional hors classe de Dakar, les conseils du détenu font savoir qu’en lieu et place de la régulation du procèsverbal d’enquête, la dame Arame Sow alias Ndèye Sokhna Diouf doit être poursuivie pour faux et usage de faux, escroquerie à jugement et usurpation d’identité. Ce
faisant, ils ont porté plainte.
A les en croire, la filiation que la prévenue a fournie aux enquêteurs est fausse, de même que celle dont celle donnée au tribunal. Pra ailleurs, en détention préventive à la Maison d’arrêt des Femmes (Maf) de Liberté 6, Arame Sow dit « Arame bandit» a toujours contesté les faits de tentative d’escroquerie.
«Je me nomme Arame Sow. Je suis allée àla boutique qui se trouve au Rondpoint de Yoff pour acheter du jus. J’ai donné 10000 FCfa au boutiquier et il a refusé de me rendre ma monnaie. C’est, moi-même qui lui ai suggéré qu’on aille à la police pour régler ce problème. J’ai été témoin dans l’affaire du policier Fodé Ndiaye. Je suis traumatisée. A Fass-Colobane, j’ai reçu des menaces de mort après mon témoignage devant la Cour d’assises. C’est pourquoi, j’ai déménagé à Yoff», s’est-elle défendu.
Pour son avocat Me Issa Diop, la Cour d’assises ne peut pas condamner juste par témoignage alors qu’elle a un procès verbal. « Si cela continue, la Cour d’assises va se retrouver un jour avec zéro témoin. Cela doit cesser. Ma cliente a le droit d’aller témoigner. Aux Etats-Unis, on l’aurait protégée ou l’emmenée dansun autre Etat », laisse entendre, Me Issa Diop.
Avant de lancer : « Je ne comprends pas pourquoi, on vient greffer un autre dossier qui n’a rien à voir dans la cause. Au Sénégal, on n’entre pas dans une boutique et décliner son identité. Donc, l’histoire de faux nom n’intéresse pas ce dossier». La où, le parquet s’est rapporté. En tout état de cause, ce dossier de tentative d’escroquerie a été plaidée et mise en délibérée pour jugement être rendu au 23 avril prochain. Reste à savoir si le juge va accéder à la demande des conseils de «Gattuso».
PASSE-PRESENT - APOLOGIE DE LA TRANSHUMANCE : Quand Macky Sall prônait l’éthique en politique
Le chef de l’Etat a fait l’apologie de la transhumance, jeudi, face à la presse à Kaffrine. Pourtant, candidat de Macky2012, il avait invité, sur Walf Tv, à mettre de l’éthique dans la politique. Sa position sur la question a changé parce qu’il se trouve dans une autre position.
POURVOI EN CASSATION : Les avocats de Karim Wade ont reçu l’arrêt de la Crei hier
Les avocats de Karim Wade ont finalement reçu hier l’arrêt de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) condamnant leur client à 6 ans de prison de ferme et à une amende de 138 milliards de FCfa, selon dakaractu. com. «Le document a été remis par le Juge à Me Seydou Diagne», précise le site.
ETUDE - DROIT DES FEMMES : Le Sénégal, terre de discrimination
Malgré les avancées notées dans le pays, le Sénégal reste une terre de discrimination à l’égard des femmes. A l’issue de sa visite dans le pays, la présidente du Groupe
de travail du conseil des droits de l’Homme sur la question de la discrimination à l’égard des femmes dans la législation et dans la pratique, Emna Aouij, a invité les
autorités à redoubler d’efforts afin d’assurer l’application effective des droits des femmes.
BABA MAAL, LEAD-VOCAL DU DANDE LEÑOL : «J’ai refusé d’arrêter après le décès de mon fils»
Il a 30 ans. Le groupe Dande Leñol a acquis cette maturité après des années d’histoire et d’abnégation. Que d’obstacles surmontés ! Que de défis relevés ! Et l’avenir reste toujours une étape à conquérir pour ce groupe.
Aujourd’hui, Baba Maal retourne sur les terres de ses heureux souvenirs. En tournée dans les contrées les plus reculées du Fouta, l’enfant de Podor revient pour retrouver la chaleur du Sénégal des profondeurs. Ici, il a participé à l’érection d’infrastructures de base pour l’épanouissement social des populations. Les concerts gratuits ont financé des écoles, des dispensaires pour participer aux efforts de développement de son pays. C’est la destinée de son groupe qui n’a jamais privilégié la scène internationale au détriment des prestations nationales. A 62 ans, il a toujours cette fièvre musicale. Pendant plusieurs jours, il a sillonné les patelins les plus enclavés de la région de Matam pour la célébration des 30 ans de Dande Leñol. Croisé dans un hôtel à Ouro Sogui, Baba Maal parle dans cet entretien de sa lutte contre la pauvreté, de ses relations avec la famille de Tidiane Anne et des projets de son groupe. Et aussi, il raconte le dernier drame qu’il a vécu avec la disparition de son unique enfant. Mais il l’a surmontée pour continuer à relever les défis. Comme toujours.
EDUCATION - PONCTION SUR LES SALAIRES DES GREVISTES : Un autre obstacle à la sortie de crise
Les parents d’élèves vont devoir garder leur mal en patience. La sortie de crise qu’ils espéraient à l’issue de la rencontre du jeudi entre le Grand cadre et le gouvernement n’a pas eu lieu. Pis, les ponctions sur les salaires des grévistes viennent «mettre de l’huile sur le feu».
CAN-2017 (ELIMINATOIRES) : SENEGAL / BURUNDI : la FSF met en place une cellule de coordination
A moins de deux mois de l’échéance, la FSF a mis en place une cellule de coordination pour le match Sénégal contre le Burundi le 13 juin prochain à Dakar
Lors de la réunion de son Comité exécutif (COMEx) qui a eu lieu dans ses locaux hier vendredi, la FSF ne veut rien laisser au hasard. Elle a réservé une place de choix aux prochaines éliminatoires de la CAN-2017. Si tous les détails ont été couchés lors de ce conclave, au sortir de la réunion, une décision importante a été prise. Dans un communiqué de presse, l’instance dirigeante a indiqué qu’une «cellule de coordination de l’organisation des matchs éliminatoires Sénégal / Burundi de la 1ère journée a été mise en place». Le match Sénégal / Gambie qui se jouera le 20 juin comptant pour les éliminatoires du CHAN 2016 n’a pas été occulté. Dans leurs discussions, les Fédéraux sont allés au-delà de cette première journée des éliminatoires, mais ils ne veulent pas mettre la charrue avant les boeufs. «Ce qui est important, c’est de prendre les matchs, les uns après les autres. Nous avons en place une stratégie pouvant nous permettre d’aborder sous de bons auspices tous les autres rencontres. Mais, puisque le plus urgent reste le duel face au Burundi, nous avons jugé nécessaire de mettre tous les atouts de notre côté afin d’entrer dans la compétition par la plus belle des manières», nous a dit un membre du Comité exécutif
CHARTE DES SELECTIONS NATIONALES : la FSF en croisade contre les récalcitrants
Hier, en réunion de Comité exécutif, la FSF a adopté la nouvelle charte des équipes et sélections nationales, pour «discipliner les acteurs dans leur ensemble».
En procédant ainsi, l’instance faîtière du football sénégalais veut aller en croisade contre les joueurs qui n’auront pas un comportement idéal lors des rassemblements et même en dehors de ceux-ci. «On n’a pas dit que les récalcitrants ne seront plus convoqués, mais ils seront traduits devant le conseil de discipline.
Ils se condamneront eux-mêmes», a précisé une source ayant pris part à cette rencontre. Pour les fédéraux, on a récemment assisté à beaucoup de dérapages d’acteurs du football. Ainsi, «il faut désormais donner de la place à la fermeté, à l’autorité mais surtout au respect. Souhaitant ardemment que tout le monde ait une attitude et un comportement idéal. Nous ne jouons pas aux gendarmes, mais la charte va englober tout», a soutenu notre interlocuteur
BOUBACAR DIALIBA DIABANG : «Mon plus grand regret de footballeur»
A26 ans, Boubacar Dialiba Diabang, sociétaire de Cracovia (D1 Pologne), rêve toujours de la sélection qu’il n’a fréquentée qu’une seule fois, lors d’un match amical Afrique du Sud / Sénégal, en février 2012 à Durban.
Il n’a fait qu’une seule apparition sous les couleurs du Sénégal, le 27 février 2012. Depuis lors, Boubacar Dialiba Diabang a disparu. éloigné des pelouses par des blessures récurrentes, l’ancien sociétaire de Malines (D1 Belgique) évolue présentement à Cracovia, dans l’élite polonaise. «Dans la vie, il faut savoir faire ses choix. J’ai porté les couleurs de mon pays et j’en suis fier. Même si je regrette la brièveté de mon passage en équipe nationale, l’histoire retiendra que j’ai au moins porté ce maillot. Ce qui n’est pas le cas pour beaucoup de joueurs», se console l’attaquant sénégalais de 26 ans. S’il regrette cette unique sélection qu’il a eue avec le Sénégal, Dianbang se la remémore avec nostalgie. «Ma première convocation remonte au mois de février 2012, lors du match amical contre l’Afrique du Sud à Durban (amical 0-0, ndlr). Ces moments m’ont beaucoup marqué. Après, j’ai eu des blessures à répétition. Cela a beaucoup plombé ma carrière. Mais, aujourd’hui, je me sens bien dans mon club et je continue de travailler davantage», a-t-il dit. Pour rappel, Dialiba Diabang a joué en sélection Espoirs et B de la Bosnie- Herzégonive. Il a par la suite décliné la sélection A de ce pays au profit de celle du Sénégal.
Macky Sall puise dans le vocabulaire de l’arène
Le Président Macky Sall faisait face à la presse jeudi à Kaolack. Les téléspectateurs et les auditeurs ont été surpris d’entendre le chef de l’État utiliser certains mots du jargon de la lutte comme mbappatt, gal-gal, entre autres. Normal puisque que le Président a grandi à Fatick, une région qui a vu naître de grands champions de la lutte.
Eumeu Sène chez le coiffeur…
Avant d’aller rencontrer le Président Jammeh après la prière d’Al Juma, Eumeu a fait un tour chez le coiffeur. Ce dernier, installé devant sa chambre avec son matériel, l’a minutieusement et soigneusement rasé de façon à le changer définitivement. Le chef de file de Tay Shinger, en guise de remerciement, lui a offert 200 Dalasis (3600 FCFA). Il y a de quoi être un coiffeur quand Eumeu passe en Gambie.
…Mister Bantamba aussi
L’ami des lutteurs n’était pas en reste. Bécaye Mbaye a aussitôt succédé à Eumeu sur la chaise du coiffeur pour se faire lui aussi beau. Très nice, tonton Bekson avait un visage radieux et rayonnant quand il quittait le coiffeur. Mais là où Eumeu a laissé 200 Dalasis, «Bantamba Man» a donné 25 Dalasis (500 FCFA). C’est exactement le prix à Dakar
Lamine Samba, le glouton
Partout où il passe, il laisse des traces. Il s’agit de l’homme qui contrôle Jonganté. En Gambie, Lamine Samba a raté la prière du vendredi. Pour cause, l’animateur était occupé à se remplir la panse. Au restaurant de l’hotel Ocean Bay, Lamine a tout mis dans son assiette. Pizza, cuisses de poulet, viande, sauce, salade … Ouf ! La liste est longue. Vraiment la gloutonnerie de Lamine Samba a inquiété les cuisiniers gambiens. «Wa mais ki moom ni rek ngueen koy bayee
Gris Bordeaux convoqué à 19h00…
Pour son face-à-face avec Tyson prévu ce dimanche à Kaolack, Gris Bordeaux est convoqué à 19h00 pour honorer son contrat avec la structure Aziz Productions. Il sera d’ailleurs le premier sur les lieux. Mais espérons qu’il saura se pointer à l’heure pour éviter de faire attendre encore plus longtemps le public.
…Tyson à 19h30
Si le Tigre de Fass doit se pointer à 19h00, Tyson, lui, devra arriver trente minutes plus tard. D’habitude très ponctuel, le chef de file de Boul Faalé est certainement très impatient de faire son apparition dans son fief, pour communier avec ses supporters. Un moment qui sera très fort pour l’enfant de Kaolack.
Ama Baldé très correct
Le fils de Falaye Baldé est très correct envers les acteurs de la lutte. Arrivé à la Place du Souvenir, mardi dernier à l’occasion du fac e-à-face de la R D V, Ama Baldé a salué pratiquement tout le monde avant de prendre place sur le plateau.
Bruce Lee à Kaolack ce vendredi?
Pour son combat contre Baye Mandione, Bruce Lee devait être à Kaolack depuis hier. C’est lui qui disait dans nos colonnes qu’il devait partir dès vendredi pour avoir, au moins, une séance d’entraînement avant le combat. Histoire de s’acclimater.
Tapha Tine très prudent
Après sa première victoire sur Gouye-Gui, le 4 avril dernier, Tapha Tine reste concentré pour son prochain duel avec Ama Baldé, le 10 mai. Lors de sa séance d’entraînement de jeudi dernier, l’équipe de Sunu Lamb s’est rendu compte que la prudence est de mise du côté de Baol Mbollo.
LES CHOSES SE CORSENT POUR ARAME SOW ALIAS «NDEYE SOKHNA DIOUF» : Les avocats de Cheikh Sidaty Mane demandent la comparution du gendarme enquêteur
A travers une lettre adressée au président de la première composition du tribunal des flagrants délits de Dakar, les avocats de Cheikh Sidaty Mane sollicitent le rabat de délibéré et la réouverture des débats dans le dossier d’Arame Sow alias Ndèye Sokhna Diouf poursuivie pour tentative d’escroquerie. Ce, en vue de la convocation de l’agent enquêteur, Ibrahima Sène que la prévenue a présenté comme étant son ex-copain. De plus, une plainte pour faux et usage de faux, escroquerie à jugement et usurpation d’identité a été déposé sur la table du procureur de la République contre la prévenue.
DEVALUEE, DEVALORISEE, RARE, INEXISTANCE DE PRODUIT CORRESPONDANT A LA VALEUR… :La pièce de 5 fcfa, en voie de disparition
La pièce de 5 fcfa, perdant sa valeur marchande, devient de plus en plus rare sur le marché. Difficile de trouver cette monnaie dans les échanges commerciaux. Si besoin en est, les vendeurs de produits proposent à la place de la pièce des bonbons équivalant à sa valeur. Une façon, pour eux, de ne pas chercher à vous rendre une pièce qu’ils ne disposent pas. Un petit tour dans différents lieux de la capitale permet d’avoir une idée sur la rareté de cette pièce et des motivations de certains qui, au lieu de reverser cette pièce dans la circulation monétaire, en font des pièces de collection.
TOURNEE ECONOMIQUE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE : Comment les cultivateurs frustrés ont été calmés
La tournée économique du président de la République, Macky Sall dans le bassin s’est déroulée sans aucune forme de protestation. C’est le principal constat fait par nombre d’observateurs. Un apaisement exceptionnel, fruit de profondes manœuvres nocturnes.
LES HEMOPHILES CRIENT LEUR DETRESSE : « On se bat tous les jours contre la mort…»
La célébration, hier, de la journée mondiale de l’hémophilie a été l’occasion pour les malades hémophiles de se faire à nouveau entendre. Leur cri de coeur porté par le président de leur association, est révélateur de la situation de détresse qu’ils vivent au quotidien. Souvent confrontés à des saignements, voire de graves hémorragies, les hémophiles ne peuvent pas se soigner faute de traitement vendu au Sénégal.