Le Khalife général des mourides, Serigne Sidy Makhtar Mbacké a, dans sa grande sagesse, obtenu l’apaisement de l’arène politique en recommandant à Me Abdoulaye Wade de surseoir à son meeting initialement prévu demain.
Le grand rassemblement que le secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (Pds), Me Abdoulaye Wade, envisageait d’organiser à la place de L’Obélisque n’aura pas lieu. Pour cause, le Khalife général des mourides, Serigne Sidy Makhtar, lui a donné un ndigël allant dans le sens d’un apaisement de la tension ambiante consécutive à la condamnation de Karim Wade, par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei).
Présidant la réunion du Comité directeur de sa formation politique, hier, le leader des libéraux a expliqué à ses hommes, les motifs de cette reculade. «Un mouride ne fonctionne que sur la base du ndigël. C’est sur cette base que notre guide, le Khalife général des mourides, m’a demandé de ne pas organiser ce meeting de la place de L’Obélisque.
En tant que talibé mouride, je ne peux que me plier à son ndigël», a expliqué l’ancien président de la Ré- publique, Abdoulaye Wade. Selon certaines informations concordantes, les explications ainsi avancées par Me Abdoulaye Wade, ont été confirmées par des membres très proches de l’entourage du Khalife général des mourides.
Quelques heures seulement après la publication du verdict condamnant son fils, Karim Wade, à 6 ans de prison pour enrichissement illicite, le secrétaire général national du Pds, Me Abdoulaye Wade, avait, depuis sa résidence de Fann, annoncé le rassemblement de la place de L’Obélisque.
Un mot d’ordre qui, depuis lors, a été pris très au sérieux par les plus hautes autorités du pays. Toutes les forces de sécurité du Séné- gal, allant des Rg (Renseignements généraux), aux unités d’élite d’intervention comme le Gign, la Bip en passant par les éléments du Gmi, cette rencontre de l’opposition allait être surveillée comme du lait sur le feu.
UN SCANDALE DE PLUS DE 80 MILLIARDS AU PORT
LES PROCHES DE CHEIKH KANTÉ ANNONCENT DES POURSUITES DEVANT LA CREI
Le ministre de la justice, Me Sidiki Kaba, a annoncé, lundi passé, la poursuite de la traque des biens mal acquis. Hier, dans une déclaration rendue publique, des proches du Directeur général du Port de Dakar, qui s’érigent en bouclier autour du Dr Cheikh Kanté, ont fait des révélations fracassantes qui confirment le Garde des sceaux.
«Ceux qui l’attaquent en faisant allusion à de prétendues révélations fracassantes pour jouer sur le sensationnel n’ont en réalité, aucun argument. Les vrais scandales du Port de Dakar viennent d’être découverts par la nouvelle équipe dirigeante sous la direction du Dr Cheikh Kanté.
Le Dr Cheikh Kanté a trouvé une somme faramineuse de 271 millions disparus et partagés entre d’anciens dignitaires du défunt régime libéral, qui étaient en service au plus haut niveau de l’Etat. L’autre scandale réside dans un trou béant de 80 milliards découvert dans la gestion antérieure du Port de Dakar.
Une affaire qui a mené certaines personnalités de ce régime, vomi par le peuple Sénégalais, en prison et qui va encore envoyer d’autres en détention. La véritable révélation est la suivante: les preuves de ces deux affaires de 271 millions et des 80 milliards ont été débusquées dans les documents comptables du Port de Dakar.
Et le Directeur général, le Dr Cheikh Kanté, compte engager une procédure qui aboutira dans les prochains jours, à des poursuites judiciaires devant l’Ofnac, devant la Crei ou encore devant les autres Cours et tribunaux».
Cette révélation bouleversante émane des lieutenants du Directeur général du Port de Dakar, sous la houlette du jeune Abdoulaye Khouma, responsable de la Convergence des jeunesses républicaines (Cojer) du département de Kaolack.
Rappelant que son mentor n’est pas un transhumant «mais un membre fondateur de l’Alliance pour la République (Apr)», Abdoulaye Khouma et Cie préviennent: «Il n’est plus question que le staff du Directeur général du Port de Dakar, le Dr Cheikh Kanté, laisse prospérer toutes sortes d’accusations fantaisistes, non fondées et diffamatoires à l’endroit de notre mentor dont la probité n’est plus à démonter.
Ce ne sont pas ses proches qui le disent, mais l’organe chargé de veiller sur la transparence de la gestion des marchés publics lui a décerné un satisfecit officiel. Nous voulons parler de l’Armp. C’est pour sa bonne gestion de cet important bijou du patrimoine national qu’est le Port de Dakar. Cette information est vérifiable».
Apportant une réplique aux détracteurs de leur leader, Abdoulaye Khouma et ses camarades tiennent à expliquer la générosité avec laquelle le Directeur général du Port participe à l’accompagnement des couches les plus vulnérables.
Relativement aux actions sociales que Cheikh Kanté dé- roule, selon le jeune «apériste», conformément aux recommandations du président de la République, Macky Sall, qui demande qu’on assiste les populations. «Il convient de souligner à l’endroit de ses détracteurs, qui ne comprennent visiblement pas les règles élémentaires de la gestion publique, que, comme dans les grandes sociétés de la place, le Port de Dakar, a des fonds sociaux.
Contrairement à ceux qui se partageaient ces ressources destinées aux populations dans des bureaux, le Dr Cheikh Kanté a choisi, en toute transparence, parce qu’il le fait en public, de retourner ces fonds sociaux aux nécessiteux, aux imams, aux femmes et aux jeunes pour le financement de leurs activités génératrices de revenus».
VÉRIFICATION DE PIÈCES D’IDENTITE, FOUILLE, RENFORCEMENT DE LA SÉCURITÉ…
DU CHECK POINT A DAKAR COMME EN GAMBIE
Binta G. DIATTA & Fatou Mbacké BOYE |
Publication 26/03/2015
Qu’est-ce qui se cache derrière les nombreuses vérifications de pièces d’identité dans les transports en commun? Que cherche l’Etat? Pourquoi? Ces questions restent suspendues sur toutes les lèvres face à une situation que d’aucuns qualifient «d’Etat de siège». Plusieurs raisons sont évoquées. On parle de la «traque des complices de Toussaint Manga» et des potentiels fauteurs de trouble à l’ordre public. Vrai ou faux ? Grand-Place a tenté de trouver les explications.
Des vérifications de pièces d’identité en plein jour, une première au Sénégal. La tension devient intenable pour les dakarois qui n’en peuvent plus de supporter la méfiance des autorités.
Après la traque des pneus, les écoutes téléphoniques, les caméras de surveillance, les forces de l’ordre procèdent, dernièrement, à une fouille et une vérification de cartes d’identité en plein jour. Comme cela se fait chez nos voisins de la Gambie où la police procède à des check point quotidiennement dans la circulation. Le modus operandi est presque similaire.
Les policiers arrêtent les transports en commun (car rapide, taxi, Tata, «Ndiaga Ndiaye» notamment) pour interpeller directement chauffeurs et passagers. De la Vdn jusqu’à la poste Médine, les dakarois devront se munir d’une carte d’identité au risque de se faire arrêter par les limiers. Ce geste, inhabituel, importune certains passagers.
Pis la police ne donne aucune raison. On fouille bon gré ou malgré. Un tour à la gare routière Lat Dior, certains rabatteurs et chauffeurs profitent pleinement de leur pause tandis que d’autres commencent la crié des clients qui rebroussent chemin.
En petit groupe, le sommeil guette certains et d’autre discutent entre eux. Interpellé sur le sujet, des vieux se mettent sur la défensive et nous crient déçu: «Allez dire à celui qui vous a envoyé que vous n’étiez pas nés quand la police fait des rafles !».
Un taximan, assit à ses cotés, lui coupe cour et précise que cette fois c’est différent parce qu’il a été témoin de l’opération de ces derniers jours qui lui ont, d’ailleurs, beaucoup éreinté. «Un de mes clients s’est fait embarquer par les policiers car n’ayant sa pièce d’identité. J’ai même eu des problèmes avec les agents car je ne comprenais rien de ce qui se passait sous mes yeux», dit-il.
Sur le même lieu, une jeune fille, habillée en vert fluo, nous dit ne pas avoir été victime de cela mais confirme qu’une de ses parentes l’a vécu hier: «Ma tante est rentrée, hier, à la maison à bord d’un taxi et nous a dit qu’un policier les a arrêtés pour vérifier les pièces d’identité».
Trouvé au niveau du cimetière Saint Lazard, une dame au volant d’un 4X4 noir, élégamment habillée d’un grand boubou blanc au fil dorée, a été arrêtée par les forces de l’ordre, non pas pour contrôle habituel de permis de conduite, carte grise ou assurance, mais pour vérification de carte d’identité.
«En rentrant du bureau lundi je me suis fait arrêter par un policier vers 20h 30mn pour me demander ma pièce d’identité», a indiqué Mme Fall visiblement surprise. Sans autre précision, notre interlocutrice dit avoir pris peur.
Suffisant pour suggérer à ses enfants de se munir de leur carte d’identité. Des sources concordantes et proches des forces de sécurité évoquent d’autres raisons. «C’est une opération de sécurisation des personnes et des biens.
Il y a, d’abord, les 4 complices du secrétaire général de l’Ujtl, Toussaint Manga, activement recherchés. S’y ajoute les menaces des libéraux de mettre le feu dans le pays. L’Etat est, juste, en train de prendre des mesures pour ne pas surpris par la mise en exécution de ces menaces», a informé nos interlocuteurs.
«J’AI ÉTÉ MENACÉ DE MORT, MAIS…»
MODOU FALL, PRÉSIDENT DE LA LUTTE CONTRE L'INSALUBRITÉ
Fatou Mbacké BOYE et Binta G. DIATTA |
Publication 26/03/2015
Protecteur de l’environnement, Modou Fall mène son combat pour rendre la capitale dakaroise propre. Il a sensibilise la population sur la nécessité d’arrêter d’utiliser des sachets plastiques. Malgré ses efforts, il reçoit des menaces de mort de la part de ses concurrents. « Les Libanais», dit-il. Mais, le défenseur de la nature n’a pas cédé à la menace. Mieux, il a porté plainte contre ses «adversaires» au cas où il lui arriverait malheur. Par ailleurs, Modou Fall a affirmé qu’il n’attend rien du gouvernement, juste que le président respecte sa parole sur la loi interdisant l’utilisation de sachet plastique.
Modou Fall, depuis quand vous vous êtes engagé dans ce combat contre les déchets plastiques ?
C’est depuis 2006. En fait, on a mis en place l’association contre les déchets plastiques au niveau des marchés. Car, on a constaté que quand les marchés sont sales, il ne faut pas attendre que les autorités. C’est à nous qui y travaillons de nous engager pour lutter contre l’insalubrité. C’est une initiative que nous avions pris tout seul. J’avais commencé à sensibiliser les marchands pour qu’ils viennent nous accompagner dans ce projet de faire de Sandaga et les autres marchés des espaces propres et j’ai même reçu des menaces en prenant cette initiative. J’ai fermé ma place pour m’occuper intégralement de la collecte des ordures et durant 13 jours, j’ai eu à faire ce travail. Les gens disaient qu’il y a trop de risques mais, je ne les ai pas écoutés.
Pourquoi seulement les sachets plastiques ?
C’est parce que la majeur partie des ordures que nous ramassons au niveau des maisons et des marchés sont constituées de sachets en plastique. Plus de 5 millions de déchets plastiques sont amassés au niveau de Dakar chaque jour. Cela constitue un frein à rendre notre environnement propre. Nous devons donner le bon exemple pour les générations à venir. Les déchets plastiques participent à la dégradation de notre environnement et participent à boucher nos canalisations. Pis, la mer est dé- truite. Il faut lutter contre ce problème. Tous les pays en voie de développement luttent contre le phénomène des déchets plastiques pourquoi pas nous? Il faut que l’Etat du Sénégal prenne des mesures sur ce cas. Même en Mauritanie, on interdit de jeter des matières plastiques dans les rues. Nous, on laisse nos frontières sans sécurité et exposés aux déchets plastiques. Le 23 avril 2014, Macky Sall avait émis son souhait de créer une loi pour lutter contre les déchets plastiques, raison pour laquelle je suis paré de plastiques pour monter aux populations l’effet négatif de jeter les plastiques qui sont nuisibles pour l’environnement. Je veux inciter les gens et les sensibiliser sur les méfaits des déchets plastiques.
Vous échangez les sachets plastiques avec des sachets en papier, où trouvez-vous ce financement ?
On fonctionne avec nos propres moyens. Il n y a aucune autorité qui est derrière nous pour nous soutenir ou nous financer dans cette cause. On prend nos propres fonds pour acheter les sacs dans les industries. Au Séné- gal, il est difficile d’expliquer aux gens de laisser tomber quelque chose sans pour autant leur donner un substituant. On veut que les populations adhèrent au projet des sachets en carton que nous fabriquons nous même. C’est un sacrifice que nous faisons pour s’en sortir. Il y a d’autres gens comme moi qui sont impliqués dans cette dynamique et qui vendent des sachets en carton, c’est une bonne initiative qu’on doit plus soutenir.
Vous arrive-t-il de rencontrer des problèmes dans votre engagement ?
Je suis allé à la police déposer une plainte contre des Libanais parce que je suis leur cible de menace de leurs entreprises qui fabriquent les sachets en plastique. Ce n’est pas sûr, je m’inquiète pour ma vie. Certains croient que nous sommes motivés par l’argent ou que les entreprises qui fabriquent les papiers cartonnés nous utilisent pour faire la promotion de leurs produits en nous payant. Moi, je ne travaille pour aucune entreprise ou pour l’Etat. Mais, seulement pour mon pays. Il y a trop de laisser aller au Sénégal et je pense que c’est ce qui retarde notre émergence. On m’a interpellé deux fois (mercredi et samedi derniers) pour me menacer à la Gueule Tapée. Je ne veux pas que cela se reproduise. C’est devenu un cas sérieux. Ils disent employer 300 000 personnes, nourrissent des familles et disent qu’ils ne vont pas me laisser tranquille. Mais, ils oublient qu’ils ne valent pas mieux que la population sénégalaise. Vous avez vu Dakar et la sous région encombrés par ces déchets plastiques, c’est nous qui devons être plus solidaires et plus impliqués pour la cause nationale. Les Libanais ne sont pas propriétaires du Sénégal, je n’ai pas peur de leurs menaces. Je continuerai à lutter pour la loi contre les déchets plastiques. Je suis plus que jamais déterminé à lutter contre ce fléau. Je n’arrêterai pas jusqu’à ce que la loi soit votée. Mon pays vaut plus que tout, je suis prêt à y laisser ma vie. Plus de 9 ans, je me bats pour cette cause ce n’est pas pour l’argent ni pour la célébrité
Pensez-vous que la population Sénégalaise a compris votre combat ?
J’ai fait pas mal d’émission à la radio comme à la télé mais rien. Pisser dans les rues, jeter des ordures dans les rues, ce n’est pas possible de vivre dans cette anarchie. On ne peut plus laisser ces Libanais détruire notre environnement. En Gambie ou en Mauritanie, on respecte l’environnement mais au Sénégal chacun fait ce qu’il veut. On doit changer de comportement et œuvrer pour le bien être de tout le monde. L’Etat doit sortir de son mutisme. On est exposé aux maladies à cause de ces déchets plastiques. Ils vont finir par tuer toute notre population. Il faut changer les mentalités. Les produits qu’on mange sont exposés dans des sachets en plastique mais on ne se rend pas compte du danger. Ils nous leurrent (ces Libanais) en disant qu’ils vont aider l’Etat du Sénégal avec l’octroi de poubelles, un financement vert, selon eux. Cela fait des années qu’ils nous tuent à petit feu. Ils rachètent les déchets plastiques à 50 FCfa le kilogramme. Il faut qu’on retourne à nos valeurs et le respect de notre environnement. Aujourd’hui les gens commencent à comprendre petit à petit l’enjeu de mon combat. Au marché Sandaga, les déchets plastiques ont considérablement diminué. Il faut que les autorités jouent leur rôle dans la sensibilisation des populations.`
Gagnez-vous confortablement votre vie en tant que père de famille ?
Je suis père de famille, je paie la location et je m’acquitte de mes devoirs de responsable. Je ne gagne pas beaucoup, malgré les efforts qu’on fait pour vendre nos produits en marchant toute une journée dans Dakar. Mais, c’est honnête et on rend grâce à Dieu. On parvient quand même à avoir la dépense quotidienne. Il faut vendre 200 sacs pour avoir 5000 FCfa. Dans ce travail ce n’est pas l’argent qui nous motive, parce qu’on y gagne que des miettes. On veut avoir une ville propre, un bon environnement pour un bien être social. La population a une part de responsabilité de même que l’Etat du Sénégal. Les étrangers étaient surtout attirés par la plage mais aujourd’hui, elle est très sale.
On n’arrive même plus à avoir de bon poisson. Faites-vous du porte à porte pour la sensibilisation de la population ?
Je descends sur le terrain avec mon micro et je conscientise la population sur les méfaits de ces produits. Pour conscientiser la population, il faut aller vers eux, et surtout leur dire la réalité. Les sacs en plastique sont faits à base d’ordure recyclée. Le plastique doit être définitivement interdit au Sénégal. Les techniciens de surface sont des personnes qui méritent beaucoup de respect et cela passe par la conservation des rues nettoyées propres. Quelle est la contribution de l’état par rapport à votre combat ? La loi du 23 avril 2014 doit être appliquée. L’Etat ne doit pas négocier avec les Libanais sur les décisions à prendre par rapport à ces déchets. Les sachets sont très fructifiant, on ne dépense pas beaucoup. Je sais que je dé- range et tant que je ne gagne pas ce combat je ne me lasserai pas. Et comme j’ai l’habitude de le dire, le Sénégal est devenu une véritable poubelle. Ces Libanais peuvent faire d’autres choses et abandonner le marché du plastique. Les sacs que je vende supporte jusqu’à 20 kilos.
REPORT SINE DIE DU MEETING DU PDS : Les raisons d’une reculade
L’intervention du Khalife général des Mourides dans le report du meeting du Parti démocratique sénégalais (Pds) a tout l’air d’une aubaine pour Me Wade et sa formation qui semblent perdre le contrôle de la situation. La détermination des autorités étatiques à faire face aux troubles à l’ordre public, les divisions au sein du Pds, l’annonce de la poursuite de la traque des biens supposés mal acquis et le soutien de la France et des Etats-Unis à l’Etat du Sénégal dans sa lutte pour la bonne gouvernance, sont autant de raisons qui expliquent la reculade du Pds. Wade semble de plus en plus seul. Il n’a d’autres choix…
C O N T R E - P I E D : Tout ça, pour ça !
En plus de la baisse de l’impôt sur les revenus des travailleurs, la Couverture maladie universelle (Cmu), la baisse du prix des loyers, effective depuis fin janvier 2014, aura été la mesure sociale la plus révolutionnaire, prise par le régime de Macky Sall en place depuis le 25 mars 2012, en faveur des «gorgorlou » coincés entre le marteau des agences immobilières «cupides» et l’enclume de promoteurs et propriétaires «véreux».
TROIS ANS DE MACKY SALL AU POUVOIR : Un bilan apprécié différemment
Pour cette troisième année d’exercice du pouvoir, les avis sont partagés, quelques fois même contradictoires, sur le bilan à mi-parcours du mandat du président de la République Macky Sall. Si pour l’opposition, comme l’a fait remarquer Bamba Ndiaye, ancien ministre des affaires religieuses sous Abdoulaye Wade, le bilan est négatif et qu’on est toujours dans une phase de tâtonnement, le pouvoir par contre le trouve honorable. Pour le ministre de la gouvernance locale, El Hadj Oumar Youm, il faut être atteint de cécité pour ne pas reconnaitre que le Sénégal renoue avec la croissance. Pour couper la poire en deux, Amadou Diallo, président de l’Asedc, a estimé que le bilan est mitigé.
BAISSE DU LOYER : Stratégies de contournement de la loi par les propriétaires
Un des actes posés par le Président de la République, Macky Sall pendant ces 3 années de gouvernance est la baisse du loyer. Cependant depuis sa mise en oeuvre, cette loi sur la baisse du loyer rencontre des difficultés dans son application du fait de la réticence de certains propriétaires. Ces derniers utilisent plusieurs stratégies pour contourner la loi.
PROCES DE COMPLICES D’HISSENE HABRE : Sept condamnations à Perpétuité
Le verdict dans le procès des anciens responsables de la DDS, la police politique du régime de l’ex-président Hissène Habré, est tombé hier, matin. La cour criminelle spéciale de Ndjamena a prononcé sept condamnations à perpétuité pour «assassinats» et «tortures».
VERIFICATION DE PIECES D’IDENTITE, FOUILLE, RENFORCEMENT DE LA SECURITE… : Du check point à Dakar comme en Gambie
Qu’est-ce qui se cache derrière les nombreuses vérifications de pièces d’identité dans les transports en commun? Que cherche l’Etat? Pourquoi? Ces questions restent suspendues sur toutes les lèvres face à une situation que d’aucuns qualifient «d’Etat de siège». Plusieurs raisons sont évoquées. On parle de la «traque des complices de Toussaint Manga» et des potentiels fauteurs de trouble à l’ordre public. Vrai ou faux ? Grand-Place a tenté de trouver les explications.
ENCORE UN SCANDALE DE PLUS DE 80 MILLIARDS AU PORT : Les proches de Cheikh Kanté annoncent des poursuites devant la Crei
Le ministre de la justice, Me Sidiki Kaba, a annoncé, lundi passé, la poursuite de la traque des biens mal acquis. Hier, dans une déclaration rendue publique, des proches du Directeur général du Port de Dakar, qui s’érigent en bouclier autour du Dr Cheikh Kanté, ont fait des révélations fracassantes qui confirment le Garde des sceaux.
ANNULATION DU MEETING DU PDS – APAISEMENT DU PAYS : Serigne Sidy Makhtar calme le jeu politique
Le Khalife général des mourides, Serigne Sidy Makhtar Mbacké a, dans sa grande sagesse, obtenu l’apaisement de l’arène politique en recommandant à Me Abdoulaye Wade de surseoir à son meeting initialement prévu demain
GALOPS DES LIONS HIER AU HAVRE : Séance de mise en place tactique
Atrois jours de son match amical face au Ghana, les choses sérieuses commencent pour l’équipe du Sénégal. La Tanière affiche le plein et le sélectionneur Aliou Cissé travaille la cohésion du groupe.
Aliou Cissé et ses hommes étaient hier sur la pelouse du parc de loisirs de Dauville. Au programme du matin, une séance intense à base de jeu essentiellement. L’objectif pour tous, c’est bien évidemment le rendez- vous de samedi face au Black Star. Les Lions ont ainsi conclu leur troisième jour de préparation par une séance physique, ponctuée par une mise en place tactique. Aucun programme n’a été adapté spécifiquement pour un joueur. Ils étaient tous dans la masse. Dans l’après midi, Aliou Cissé a procédé à une mise en place tactique.
Plusieurs schémas ont été ainsi testés, particulièrement le 4- 4-2. Dans l’opposition entre deux équipes, un joueur occupait la pointe de l’attaque soutenu par des hommes de couloir. Exigence d’Aliou Cissé, ces derniers devaient se montrer capables de revenir vers l’intérieur pour combiner avec les attaquants de pointe. et derrière, les arrières latéraux étaient chargés de s’occuper des espaces.
CONVOQUÉ POUR AUDITION PAR LA LFP : Papy Djilobodji quitte la Tanière
Hier, en fin de matinée, Papy Djilobodji a quitté le camp de base des Lions du Sénégal pour se rendre à Paris où il était attendu par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel de la France Après son carton rouge écopé lors de la 27ème journée contre Guingamp, Papy Djilobodji était convoqué par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel de la France. Coupable d’un acte d’antijeu sur le Guingampais Jérémy Pied, Papy a fait face à la commission de discipline de la Ligue. Hier, le Kaolackois était obligé de quitter la Tanière pour aller répondre à l’audition de l’instance dirigeante du football. Il y était attendu à 14h00 GMT.
Le Sénégalais ne s’est pas fait accompagner par un dirigeant sénégalais encore moins par un membre du staff technique. «C’est une question qui est exclusivement reservée à son club, Nantes. Il doit en principe y être avec l’avocat de leur club ainsi qu’un dirigeant du FC Nantes», indique- t-on. «Djilo» a bien pris part à l’entraînement matinal qui était au programme de l’équipe. C’est après la séance qu’il a quitté la Tanière avec l’autorisation de l’entraîneur. Si tout va bien, le Nantais doit regagner ses coéquipiers à l’hôtel Le M de Honfleur situé dans la périphérie du Havre. Il a manqué l’entraînement d’hier soir, mais sera dans le groupe aujourd’hui.
Gris 2 relax sur sa chaise
Comme s’il était dans son salon, Gris 2, confortablement assis sur sa chaise, était très relax. Lors de sa préparation mystique avant son duel contre Alame Dare, le jeune tigre de Fass s’est permis d’observer une p etite pause. Un repos qui a porté ses fruits puisque Gris 2 a pris le meilleur sur son adversaire.
Cobra cherche adversaire
Après sa récente victoire sur Alioune Diop 2, Cobra a effectué le déplacement au stadium Iba Mar Diop, dimanche passé lors du combat Gris 2 / Alma Dare. Le pensionnaire de Pikine Mbollo défie et cherche un adversaire avant la fin de la saison.
Condoléances d’Adrien Senghor à Boy Kaïré
Suite au décès, lundi dernier, du père de Boy Kaïré, l’Association de l’arène Ad rien Senghor, par la voix de son secrétaire général Mody Senghor, présente ses sincères condoléances à l’ancien président des lutteurs en activité et prie pour le repos de l’âme du défunt.
Adrien Senghor s’ouvre à Sunu Lamb…
Les journalistes de Sunu Lamb ont profité de la réunion hebdomadaire de l’Association de l’arène Adrien Senghor, lundi dernier, pour tenir une petite rencontre avec ses membres. Une rencontre qui a permis de s’imprégner des modalités de fonctionnement de cette structure, notamment pour l’organisation des galas de lutte.
…Qui a été invité par Saphir Fm
C’est dans les locaux flambant neuf de la radio Saphir Fm que le présentateur de la lutte, le maestro El Hadj Sène, a reçu un journaliste de Sunu Lamb, Abou Ndour, dans son émission de mardi dernier. Cette émission très suivie partout au Sénégal a permis aux nombreux amateurs de téléphoner pour encourager et féliciter le quotidien des arènes de cette belle initiative. Chapeau à Saphir Fm.
Le CNG félicite Boy Niang…
«Le bureau s’est félicité de l’initiative du lutteur Boy Niang d’organiser, avec le Groupe Bakh, l’ARREL et d’autres partenaires, une conférence de presse pour appeler ses collègues lutteurs à éviter de se laisser impliquer dans des actes de violence», peut-on lire dans le communiqué du CNG envoyé par Thierno Kâ au lendemain de la réunion de lundi dernier.
…Qui veut zéro violence pour le gala de la RDV
L’ambassadeur de la non violence était sur le plateau de la TFM dans l’émission Yeewuleen, hier matin. Boy Niang en a profité pour adresser un message de paix et de fair-play aux supporters des lutteurs devant s’affronter les 4 et 5 avril prochain.
Boy Baol et Trompeur se croisent
Avant leur confrontation organisée par la structure Diak’s Production, les deux adversaires se sont croisés au stadium Iba Mar Diop. C’était à l’occasion du combat entre Gris 2 et Alam Dare. Les deux lutteurs étaient au stade pour accompagner leurs poulains (Niakh Diarignou et Maguette) qui ont finalement perdu.
Sawrou Fall au service de la presse
Le travail qu’abat Sawrou Fall lors des combats de lutte au stadium Iba Mar Diop est loué par beaucou p de journalistes de la place. Dimanche dernier, il était encore au service de la presse pour permet tre aux pisse-copie de bien faire leur boulot. C’est l ui qui est allé chercher les p rogrammes pour les journalistes. Chapeau Sawrou Fall !
LE MEETING DU PDS DE DEMAIN ANNULÉ : Me Madické Niang pris à partie
L a confrontation tant redoutée entre d’une part les libéraux et les forces de l’Ordre et d’autre part entre les sympathisants de Karim Wade et les riverains de la place de l’Obélisque n’aura pas finalement lieu. Et pour cause, le Pape du sopi a décidé hier de surseoir à sa manifestation de demain suite, dit-il, à un Ndigueul de son marabout le Khalife général des mourides. Mais Cette décision du Secrétaire général national du Pds de renoncer à la tenue du meeting n’est pas du goût de tous les militants, et certains n’ont pas manqué de le manifester. Il nous revient de sources ayant pris part au comité directeur d’hier, qu’un militant libéral s’en est violemment pris à Me Madické Niang. A ce dernier, il est reproché d’avoir travesti la teneur de sa conversation avec le porte-parole du Khalife général des mourides, en l’occurrence Serigne Bass Abdou Khadre Mbacké. C’est dire que certains “disciples” de Wade ne croient pas à ce Ndiguel, même s’ils se sont gardés de manifester leur désaccord. D’ailleurs, certains ont vite fait de franchir le Rubicon en y voyant la main du régime qui, pensent-ils, aurait peur de la confrontation. En tout cas, pour le porte-parole du Pds, Me Abdoulaye Wade a reçu, en revenant de la prison où il était parti rencontrer Karim Wade, un appel du Khalife général des Mourides. “Serigne Cheikh Sidy Makhtar Mbacké lui a demandé de surseoir au meeting de vendredi, le temps de voir comment négocier avec Macky Sall. Me Abdoulaye Wade, en bon mouride, a demandé au Comité directeur de donner acte à cette demande en renonçant à cette manifestation”, a révélé Babacar Gaye selon qui, “tous les chefs religieux se battent pour que Karim Wade soit libéré”.
GORGUI À REBEUSS
On ne sait pas trop ce qui se passe, mais Me Wade joue de plus en plus…le jeu. Hier, sans aviser ses proches, il s’est rendu à la Maison centrale et de correction de Rebeuss, pour rendre visite à son fils, Karim Wade. Il s’y est rendu de façon si discrète que personne ou presque n’a aperçu son ombre. Y est-il allé pour booster le moral des troupes ou pour prendre des instructions chez Karim Wade qui, en vérité, tire plus de ficelles qu’on ne le croit ? En tout cas, il n’a pas trop duré sur les lieux, avant de s’engouffrer dans une voiture noire, bien ceinturée d’autres véhicules de Police.
MACKY SALL
La décision du président de la République Macky Sall de réduire de 7 à 5 ans son mandat est bien appréciée Outre-manche. Le président du Parlement européen a loué cette décision du chef de l’Etat, lors d’un entretien qu’il a eu avec ce dernier. “Monsieur Schulz a tenu à préciser à l’endroit du président Macky Sall : “Vous êtes un exemple ; dans ma vie politique, c’est la première fois que je vois un homme élu réduire de sa propre initiative son mandat”, rapporte un communiqué de la Présidence de la République. Le chef de l’Etat qui est de retour à Dakar, s’était rendu, mardi, à Bruxelles pour participer à la Conférence internationale des donateurs pour la Guinée Bissau qui s’est tenue, hier, dans la capitale Belge. Macky Sall a profité de ce voyage pour accorder quelques audiences. Il a reçu, tour à tour, SEM Patrick Gomes, Secrétaire Général du Groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), le Commissaire Européen au développement et à la coopération internationale
Monsieur Neven Mimica et Monsieur Jean Claude Juncker, Président de la Commission de l’Union Européenne, rapporte le communiqué.
ALBOURY NDAO VS KARIM WADE
Le procès pour faux et usage de faux en écriture privée et tentative d’escroquerie au jugement opposant Karim Wade à Alboury Ndao prend une toute autre tournure. Après que les 47 milliards du compte de Singapour ont été écartés des éléments à charge, dans le verdict du procès de la Crei, l’audience d’aujourd’hui risque d’être embarrassante pour l’expert- financier. Les avocats du fils de l’ex-président ne lui réclament rien de moins que la somme mirifique de… 47 milliards pour le préjudice causé à leur client. Le 13 mars passé, le procureur avait demandé le renvoi pour le 26 mars, pour mieux s’imprégner du dossier. Alboury Ndao qui dit avoir travaillé avec des sapiteurs à Singapour qui l’ont aidé à débusquer cette somme a soutenu “n’avoir aucune preuve de ces virements”.
RADDHO
La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho) compte mener le combat pour les victimes de violences préélectorales de 2012. En partenariat avec Amnesty international/ Sénégal, la Ligue sénégalaise des droits de l’Homme (LSDH) et le Collectif des victimes de violences préélectorales de 2012, la Raddho fera face à la presse, aujourd’hui, pour se pencher sur “l'état de mise en oeuvre des différentes procédures internes en cours dans le cadre du règlement des questions liées aux violences préélectorales de 2012 au Sénégal”, “l'évaluation des procédures pénales et d'indemnisation des victimes des dites violences” et “l'examen de la procédure pendante devant la Cour commune de Justice de la CEDEAO”, rapporte un communiqué dont EnQuête détient copie.
UNAPEES
L’Union Nationale des Parents ’Elèves et d’Etudiants du Sénégal (UNAPEES) invite le président de la République Macky Sall à “réunir le plus vite possible les syndicats, les ministères concernés, le comité du dialogue social et l’UNAPEES” pour résoudre la crise scolaire. Cette rencontre multipartite permettra au gouvernement “de prendre connaissance des points essentiels, sources du blocage” de notre système éducatif, estime l’UNAPEES dans un communiqué. Toutefois, l’UNAPEES salue “l’esprit d’ouverture du CUSEMS qui, dès octobre 2014, a produit un document relatif aux prémices d’une crise scolaire rampante”.
HUILERIE DE FAMILLE
L’académie Diplomatique Africaine “ADA” va lancer aujourd’hui le projet “huilerie de famille”. Celui-ci a pour objectif de favoriser le transfert de technologie, du savoir-faire d’extraction d’huiles végétales, notamment l’arachide, en vue de créer des emplois durables pour les femmes et les jeunes. Ce projet permettra de créer la croissance et d’alléger les travaux domestiques des femmes. L’atelier de lancement vise à partager, avec les différents intervenants de la filière arachidière du Sénégal, les innovations et opportunités socio-économiques offertes par les actions concertées des principaux partenaires. Ce nouveau projet est la première composante d’un programme national dénommé “Programme d’autonomisation des entrepreneurs femmes et jeunes” d’une durée de cinq ans. Il regroupe une dizaine de projets de solutions intégrées pour la valorisation de produits agricoles dans les filières horticoles et oléagineuses, céréalières, fruitières et halieutiques.
MARIAGES PRÉCOCES
Le lycée d’excellence Seydina Limamoulaye de Guédiawaye (qui compte 5624 élèves dont les 3000 sont des filles) a abrité hier, dans le cadre de la quinzaine de la francophonie, un panel qui portait sur le thème : “les mariages et grossesses précoces : obstacles à l’éducation et à l’autonomisation des filles”, sous la houlette de l’ambassade du Canada, de l’ONG Plan international, de l’UNFPA, entre autres. Durant cette manifestation qui a enregistré une kyrielle d’élèves, au premier rang des filles, Vizina Daniel, le chargé d’affaire au niveau de l’ambassade du Canada à Dakar, a confié que dans le monde, 14 millions de filles sont mariées chaque année, avant l’âge de 18 ans. “Cela signifie qu’une fille sur trois dans les pays en voie de développement se marie avant qu’elle ne soit majeure et qu’une fille sur neuf se marie avant l’âge de 15 ans. Au Sénégal, plus de 33% des filles se marient avant d’atteindre 18 ans. C’est trop”, a tonné M. Vizina. Pour qui, les conséquences des mariages précoces et ou forcés sont immenses. Elles varient entre la mise en danger de l’avenir des filles, l’entrave de leur accès à l’éducation et à l’autonomisation, sans parler des aspects sanitaires.
GREEN TALKS
Green Talks, un débat public autour des questions environnementales, est revenu hier, avec la problématique de Hann. Cette baie qui, il y a quelques années, faisait partie des plus belles baies du monde, est aujourd’hui menacée par une forte pollution, avec le déversement d’ordures ménagères et industrielles. Ce green talks est le deuxième d’une série de débats publics sur les questions liées à notre environnement. Le premier débat a été tenu le 25 février dans les jardins de l’Institut des métiers de l’environnement et de la métrologie (IMEM) sur le thème : “Sac en plastique ou sac en papier ? Pas si simple”. D’après un communiqué de l’IMEM, cette rencontre a vu la participation d’un nombreux public intéressé par la question du jour.
Schulz tresse…
Quand le Président du Parlement européen tresse des lauriers à SMS : ça s’est passé à Bruxelles hier 25 mars. Le prési sunugaalien qui avait quitté Ndakaaru le mardi 24 mars pour prendre part à la Conférence internationale des donateurs pour la Guinée Bissau, a eu hier, un entretien avec Martin Schulz, selon un communiqué du Palais qui renseigne que les échanges ont porté sur la coopération économique, la paix, la démocratie et la sécurité. Selon la même source, «saluant à sa juste valeur la décision (de SMS) de réduire son mandat de sept à cinq ans, Monsieur Schulz a tenu à préciser à l’endroit du président (SMS) : ‘vous êtes un exemple ; dans ma vie politique, c’est la première fois que je vois un homme élu réduire de sa propre initiative son mandat». Le prési du Parlement européen n’a pas manqué de vanter l’image du Sunugaal qui, dit-il «est un pilier de la démocratie en Afrique et dans le monde». Pour sa part, SMS a plaidé pour un plus grand soutien de l’Union européenne dans la lutte contre le terrorisme en Afrique.
…Des lauriers à SMS
Il faut aussi noter que SMS a reçu le Commissaire européen au développement et à la coopération internationale Neven Mimica et Jean Claude Juncker, Président de la Commission de l’Union européenne. Les échanges ont porté sur trois axes: l’économie, la politique et la sécurité. Auparavant, SMS qui a été invité par les autorités bissau-guinéennes à les accompagner dans la présentation de leur Plan Stratégique de développement économique et social devant les partenaires européens, avait pris part à la cérémonie d’ouverture de la Conférence internationale des donateurs pour la Guinée Bissau. Dans son discours, il a rappelé les liens multiples qui unissent le Sunugaal et la Guinée-Bissau et précisé que «quand un moment est important pour la Guinée-Bissau, il est aussi important pour le Sénégal». La veille, alors qu’il venait de débarquer à Bruxelles, SMS avait reçu en audience Patrick Gomes, Secrétaire général du Groupe des Etats d’Afrique, des Caraïbes et des Pacifique (Acp).
3W chez Rimka
3W était certainement décidé à parodier Mimi Touré. Vous savez, le pape du Sopi a subitement décidé d’accélérer la cadence de ses visites à son fils. Après y être allé à quelques jours du délibéré (mardi 17 mars 2015) pour certainement le doper dans l’attente du verdict qui n’était pas tombé, 3W est retourné au chevet de son fils hier. Mais comme lors de sa précédente visite, 3W est sorti comme il est entré : muet.
Amina Sakho
Les Rimkaistes digèrent mal la condamnation de leur leader. Pour eux, le verdict est politique et va être cassé pour la Cour suprême. La présidente du Mouvement Rimka Président (Mkp), Amina Sakho, a déclaré que la condamnation de Rimka est la conséquence d’une «justice téléguidée». Selon elle, «cette parodie de sentence qui condamne Rimka à 6 ans d’emprisonnement et une amende de 138 milliards de francs Cfa, tout en avouant que Rimka n’est pas coupable de corruption est une contradiction». Et cette contradiction «suffit à elle seule, pour convaincre les juges de la Cour Suprême que le verdict du 23 mars 2015 mérite d’être cassé», dit-elle. «Nous sommes convaincus que d’autres magistrats, ceux de la Cour Suprême, marcheront bientôt sur le sillage d’Ousmane Goundiame, Kéba Mbaye…
Des agents du…
Vingt agents de l’appareil répressif du régime de Hissène Habré (1982-1990) ont été condamnés, hier 25 mars au Tchad où ils étaient jugés pour meurtres, tortures, enlèvements, détentions arbitraires, coups et blessures et actes de barbarie après qu’une plainte avait été déposée par des survivants en 2000 au Tchad. Beaucoup parmi les accusés occupaient des postes clés de l’administration tchadienne jusqu’à leur arrestation en 2013-2014. Cinq accusés ont été condamnés aux travaux forcés à perpétuité. Parmi les personnes condamnées à perpétuité figurent Saleh Younous, ancien directeur de la Direction de la documentation et de la Sécurité (DDS), la police politique de Habré, et Mahamat Djibrine dit « El-Djonto » qui était, selon la Commission nationale d’enquête de 1992, l’un des « tortionnaires les plus redoutés » du Tchad.
…Régime Habré …
Ils étaient également visés par les Chambres africaines extraordinaires basées à Dakar, mais les autorités tchadiennes avaient refusé de les transférer. Parmi les condamnés figurent aussi Nodjigoto Haunan, ancien directeur de la Sûreté nationale, mis en cause dans la répression contre les membres de l’ethnie Zaghawa et Khalil Djibrine, ancien chef de service de la DDS dans le sud du Tchad en 1983-1984. La Cour criminelle a acquitté quatre des inculpés et a reconnu civilement responsable l'État tchadien. Les condamnés et l'État devront verser 75 milliards de francs CFA (environ 125 millions de dollars ou 114 millions d’euros) en réparation aux 7 000 parties civiles. La moitié de cette somme doit être payée par la vente des biens des personnes condamnées et l’autre moitié doit être payée par l’Etat tchadien, déclaré civilement responsable.
…Condamnés…
La Cour a également ordonné que le gouvernement édifie un monument pour les victimes du régime Habré et que l’ancien siège de la Dds soit transformé en musée. Ces deux mesures faisaient partie des revendications de longues dates des associations de victimes. «Vingt-quatre ans après la fin de la dictature de Habré, et 14 ans après que les survivants aient déposé leur plainte, le verdict d’aujourd’hui et l’ordre de réparation sont des victoires éclatantes pour les victimes de Hissène Habré. (Cela) constitue non seulement un hommage à la persévérance et à la ténacité des victimes, mais aussi un événement notable dans un pays ou les atrocités restent trop souvent impunies», a déclaré Reed Brody, conseiller juridique à Human Rights Watch qui travaille auprès des victimes depuis 1999 et qui a assisté au procès.
…Au Tchad
«Enfin, enfin, les hommes qui nous ont brutalisés et qui ont ri de nous pendant des décennies ont eu ce qu’ils méritaient » a déclaré Clément Abaifouta, président de l’Association des victimes des crimes du régime de Hissène Habré (Avcrhh), qui en tant que prisonnier sous le régime de Habré a été forcé de creuser des charniers et d’enterrer de nombreux codétenus. Il faut noter que le procès au Tchad se termine au moment où les Chambres africaines extraordinaires, une juridiction spéciale créée par l’Union africaine et par le Sunugaal au sein de la Cour d’appel de Ndakaaru organisent les audiences pour le procès de Hissène Habré. Ce tribunal a inculpé et arrêté Habré en juillet 2013 et le 13 février 2015, quatre juges d’instruction ont conclu qu’il y avait suffisamment de preuves pour que Habré soit jugé. Le procès devrait commencer dans quelques mois au Sunugaal.
SMS interpellé
L’Union nationale des parents d’élèves et d’étudiants du Sunugaal (Unapees) s’inquiète de «l’impasse que connaissent les négociations» entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants. Après avoir eu une séance de travail, le vendredi 20 mars 2015, avec le Cadre unitaire des syndicats de l’enseignement du moyen et du secondaire (Cusems), le Bureau exécutif national de l’Unapees qui a pu «prendre connaissance du protocole d’accord signé par le gouvernement et les syndicats» appelle SMS à «réunir le plus vite possible les syndicats, les ministères concernés, le comité du dialogue social et l’Unapees afin de prendre connaissances des points essentiels sources du blocage». Les parents d’élèves demandent, dans le même temps, aux syndicats d’«observer une pause au cas où les négociations reprenaient». Considérant en outre «la volonté exprimée par les deux parties à s’entendre pour mettre un terme aux conflits», l’Unapees a salué «l’esprit d’ouverture du Cusems qui dès octobre 2014 a produit un document relatif aux prémisses d’une crise scolaire rampante».
Impertinence
Les cadres de l’Apr et ceux d’Aj/Pads authentiques qui se sont réunis mardi dernier ont pris acte du verdict rendu par la Crei condamnant Rimka. Les délégations conduites par les deux coordinateurs Thierno Alassane Sall (Apr) et Pape Mamadou Touré (Aj/Pads Authentique) ont salué la maturité du peuple sunugaalien, rendu un «vibrant hommage aux forces de sécurité et de défense» avant de lancer «un appel à la poursuite de la traque des biens mal acquis et à la reddition des comptes». Mais les cadres des deux partis ont tenu à attirer l’attention de l’opinion sur «l’impertinence du débat relatif à la recevabilité de la candidature de (Rimka)», rappelant qu’«en la matière, cette question est régie par les dispositions du Code électoral».
«Des rewmistes…»
C’est la saignée dans les rangs du parti Rewmi dans le Djoloff. En effet, suite à une Assemblée générale tenue ce 22 mars à Mboula par les militants de Rewmi de la commune, El Hadji Cheikh Mbengue, 1er adjoint au maire, par ailleurs porte-parole de la famille du vénéré El Hadji Abdoulaye Mbengue, Moukhadam de Cheikh El Hadji Malick Sy (Rta), a décidé de mettre un terme à un compagnonnage de 9 ans avec Ngorsi Seck. Et c’est pour aller rejoindre l’Apr de SMS. Son départ de Rewmi est motivé par son ambition de participer à la réélection de SMS, a-t-il dit. Ce, afin de lui permettre de réaliser ses grands chantiers dans le cadre du Plan Sunugaal émergent.
…De Mboula à l’Apr
La décision de SMS de revaloriser la vallée du Ferlo et le soutien conséquent et constant du ministre Aly Ngouille Ndiaye et enfin l’absence d’espoir et de perspectives dans l’accompagnement de Ngorsi, l’ont motivé, à l’en croire. Cet ex-responsable «rewmiste» dans le département de Linguère est accompagné dans sa décision par les cinq conseillers de Rewmi dans la commune (meilleur résultat dans le département lors des dernières élections locales) et la famille du vénéré Cheikh. Ils vont officialiser leur départ du parti de Mara lors d’un meeting prévu dans les prochains jours.
Précision
Suite au off «Awa Guèye et ses 3000 F», publié dans notre édition d’avant-hier mardi 24 décembre, le chargé de la communication de la Vice-présidente de l'Assemblée nationale a joint nos capteurs pour démentir l'information. Selon lui, Awa Guèye est hors du territoire national et n'était pas présente au tribunal, lors du délibéré de l'affaire Karim Wade.
Retour de parquet
Toussaint Manga & Cie devront ronger leur frein. Interpellés depuis lundi après les mini-émeutes qu’ils ont créées à Fann après le verdict de la Crei contre Rimka, ils devaient être entendus par le Procureur. Ce qui n’a pu finalement se faire. De la cave du tribunal, ils ont bénéficié d’un retour de parquet et sont remis à la disposition de la police qui va les garder jusqu’aujourd’hui avant de les ré-acheminer à la cave du tribunal en attendant qu’un Procureur veuille bien décider de leur sort.