La Journée internationale de l’eau est célébrée à Sédhiou hier, dimanche 22 mars, sous l’autorité des chefs de service de l’hydraulique et de l’assainissement. Tous deux ont souligné les efforts de l’Etat mais notent une insuffisance manifeste des réponses à la forte demande sociale: 37,1% pour l’eau de qualité et 14% le niveau actuel de l’assainissement dans la région de Sédhiou.
L’eau, source de vie, est célébrée ici à Sédhiou en cette journée du 22 mars qui lui est dédiée. Les Services de l’hydraulique et de l’assainissement ont organisé à cet effet une procession à travers les grandes artères de la ville pour sensibiliser les communautés sur la potabilité de l’eau, indispensable à une bonne santé. Très massivement, avec en ligne de mire les chefs de Services régionaux et départementaux, les populations ont grossi les rangs pour aider à porter haut le message.
«Nous nous réjouissons de la grande mobilisation des populations de Sédhiou et des chefs de Services techniques pour faire de cette Journée mondiale de l’eau une parfaite réussite dans la région. Le taux d’accès à l’eau dans la région de Sédhiou est de 37,1% contre 89% au niveau national. Sédhiou a bénéficié de 53 forages dont deux à l’arrêt. 16 forages sont en projets et 3 en cours de démarrage. Des efforts sont certes faits par l’Etat du Sénégal et ses partenaires, mais il y a toujours un grand besoin», a déclaré Yaya Souané, le chef du Service départemental de l’hydraulique de Sédhiou.
Toutefois, le suivi des ouvrages se pose dans bien des localités, a attesté Yaya Souané. «Il y’a des forages qui sont tombés en panne pour défectuosité de certaines pièces comme les tuyaux, les batteries. Mais malheureusement les réparations tardent très souvent aussi».
La contamination des nappes inquiète
Le Service de l’assainissement était également dans les rangs pour appeler à veiller à une meilleure qualité de l’eau. «En 2014, le taux d’assainissement était de 14%. A la création du service en 2010, l’Etat a fait d’énormes efforts dans le domaine de l’assainissement dan la région de Sédhiou. Globalement nous avons environs 5.000 latrines qui sont réalisées et 123.000 édifices publics. Ici, la demande est très forte», a indiqué le Lieutenant Emanuel Diatta, chef du Service régional de l’assainissement de Sédhiou.
L’appel est d’autant plus urgent que la contamination au coliforme est réelle avec des conséquences sanitaires graves, a ajouté Emanuel Diatta. «Le Service d’hygiène a fait des prélèvements et a constaté que la plus part des puits de Sédhiou sont contaminés au coliforme (une grosse entérobactérie fermentant le lactose avec production de gaz dont la résence dans l’eau indique une pollution fécale. Ce sont donc des organismes indicateurs de la -ndlr). Or ces substances sont négatives pour la santé des populations. Il y’a lieu de faire attention sur la proximité des ouvrages de l’hydraulique et d’assainissement. Entre le fonds d’une latrine et le toit de la latrine il faut au moins trois mètres de différence. Car les excrétât qui sont déposés dans les fonds ont une infiltration verticale qui n’excède pas les trois mètres et une infiltration horizontale qui n’excède pas les deux mètres», renseigne-t-il.
Reste à renforcer le dispositif des ouvrages à Sédhiou et, d’autre part, veiller à leur entretien pour une gestion durable des ressources en eau comme le recommande le thème de cette année: «Eau et développement durable».
MULTIPLE PHOTOS
JOUR J
EN DIRECT – Verdict du procès de Karim Wade – Dakar, surtout les abords du palais de justice, sous très haute surveillance - Reportage photos
(SenePlus.Com, Dakar) - Près de huit mois après son ouverture, le 31 juillet dernier, le procès de Karim Wade et ses co-accusés sera vidé ce lundi 23 mars. On saura si l’ancien ministre d’État recouvre la liberté, après environ deux ans de détention, ou s’il reste en prison.
À quelques heures du verdict tant attendu, ce matin, les abords du palais de justice, ainsi que certains points sensibles de Dakar sont sous haute surveillance. Les reporters de www.SenePlus.Com sur place ont noté un impressionnant déploiement de policiers et de gendarmes.
Coupable ou Innocent ? Retour à la maison ou retour à Rebeuss ? Karim Wade, accusé d’enrichissement illicite, sera fixé sur son sort. Le procureur spécial a requis à son encontre 7 ans de prison, 250 milliards de francs Cfa d’amende et la perte de ses droits civiques.
Dans un sondage SenePlus, réalisé il y a deux semaines, 60% des votants juge le fils de Wade coupable d'enrichissement. 32% ont une opinion contraire tandis que 9% se sont déclarés sans avis.
Inscrit dans le lot des procès les plus médiatisés de l’histoire du Sénégal, l’affaire Karim Wade aura mobilisé près d’une centaine de témoins, à charge et à décharge, et nécessité des dizaines de commissions rogatoires.
Elle aura aussi été marquée par de nombreux incidents : limogeage du premier procureur spécial, démission de l’un des assesseurs en plein débat, expulsion de l’un des avocats de la défense, El Hadji Amadou Sall, et boycott des dernières audiences par Karim Wade et ses avocats…
Comme le furent les affaires Mamadou Dia, en 1962, Abdoulaye Wade, à la fin des années 80, et Idrissa Seck, au milieu des années 2000, l’affaire Karim Wade comporte un fort cachet politique. Le profil des acteurs y est pour beaucoup, mais cela est surtout dû au contexte dans lequel elle se déroule. Le procès du fils de Wade se tenant à proximité de la prochaine présidentielle, en 2017 ou 2019.
Ce n’est pas pour rien que le principal accusé dans cette affaire a été désigné, samedi, candidat du Pds pour la course à la magistrature suprême. Une façon de mettre la pression sur la justice, diront d’aucuns. Juste une étape normale de l’évolution du parti de Wade vers cette échéance, répliquent les libéraux.
Par Vieux SAVANE
NON A LA CHIENLIT !
Il souffle un vent de folie, comme si beaucoup ont encore du mal à se faire à l’élection de Macky Sall. Il importe de revenir à de meilleurs sentiments car lorsque le désordre s’installe, c’est la porte ouverte à la tentation militaire
Samedi dernier, après que le Bureau politique du Parti démocratique sénégalais (Pds) transformé en congrès extraordinaire a fait de Karim Wade son candidat à la prochaine élection présidentielle, voilà que son Secrétaire général, connu pour ses coups de bluff (il s'est porté candidat à la candidature tout en se sachant forclos), souffle le chaud et le froid après que son parti a promis de brûler le Sénégal, voire de le rendre ingouvernable aujourd'hui, lundi 23 mars 2015, si le verdict rendu par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) venait à condamner ce dernier.
Abdoulaye Wade demande désormais à ses militants de déferler massivement au tribunal et de rentrer ensuite tranquillement au bercail. Il y a là un rétropédalage explicable par plusieurs facteurs, dont la démarcation de larges segments de la population et des grandes familles religieuses de tout acte de violence. Ainsi, jeudi 19 mars, à l'occasion de la cérémonie officielle du magal de Mbacké Kadjor, le porte-parole de Gouye-Bind, Serigne Cheikh Thioro Mbacké, a-t-il rapporté que le khalife général des mourides, Serigne Sidi Mokhtar, a fustigé le "bavardage qui pollue la vie politique au Sénégal et auquel bavardage participent des petits-fils de Serigne Touba“.
En direction des jeunes Mbacké-Mbacké, il dira : “Remettez-vous à l’apprentissage du Coran, retournez dans les daaras, regagnez les champs et fréquentez davantage les mosquées. C’est cela l’héritage de votre grand-père.” Tout en souhaitant que soient oubliées à jamais les récentes déclarations formulées par un homme politique (Ndlr, Abdoulaye Wade), Serigne Cheikh Thioro a par ailleurs rappelé que “seul le travail est en mesure de développer un État”.
C’est dire que Touba n’est pas dans la dynamique d’encourager la chienlit qui menace de s’installer, encore moins les dérapages verbaux de l’ancien chef de l’Etat qui continue de se la jouer, affirmant à qui veut l’entendre, qu’il lui suffit de lever le doigt pour que les Sénégalais déferlent sur le Palais de la République pour en déloger son locataire.
Aveuglé par un ego surdimensionné, Abdoulaye Wade a décidément du mal à se faire à la réalité. En attendant de trouver réponse aux interrogations qui le taraudent, lui qui affirmait ne pas savoir par quel tour de passe-passe Macky Sall l’a remplacé à la tête de l’Etat (Xamouma fan lama Macky diare), devrait pourtant se rendre à l’évidence. Il se trouve que les Sénégalais n’ont pas été maraboutés encore moins drogués.
Bien au contraire, ce sont des citoyens conscients et déterminés qui, malgré les tentatives d’achat de conscience, à coup de sommes d’argent substantielles, se sont mobilisés pour exprimer dans les urnes la mise en berne d’une mandature de 12 ans qui, en dehors des infrastructures et de certaines réalisations, s’est caractérisée par une déstructuration de la fonction publique et des institutions, une corruption et une impunité portées à un niveau jamais atteint.
Si malgré tout, l’ancien chef de l’Etat et ses camarades pensent que le vent a tourné et que leurs compatriotes sont nostalgiques de l’ancien régime, ils n’ont qu’à prendre leur mal en patience, faire confiance à l’expression du suffrage universel et attendre dans moins de deux ans, en février 2017, l’élection présidentielle si, toutefois la durée du mandat du président de la République est réduite à cinq ans.
En attendant de voir ce que cette nouvelle candidature du Pds va devenir à cette occasion, si elle arrive à se positionner, au regard des potentiels obstacles qu‘elle aura à franchir, la renonciation à la nationalité française par Karim Wade, le risque d’inéligibilité en cas de condamnation pénale, les possibilités de division dans son propre camp avec des candidatures attendues comme celle probable de l’ancien Premier ministre Souleymane Néné Ndiaye, il y a à ne pas se laisser divertir et à se recentrer sur l’actualité brûlante.
Il est en effet quelque chose de surréaliste à vouloir ériger Karim Wade en icône intouchable. Des 12 millions de Sénégalais dont la loi fondamentale stipule qu’ils naissent libres et égaux, le Pds et ses affidés agitent de façon péremptoire une exception instaurée par Dieu le père Abdoulaye Wade et à laquelle tout le monde doit se résoudre, à savoir que Karim Wade “ne peut être condamné”.
Sans préjuger de rien, on peut tout de même s’étonner, d’une telle posture qui dénote un souverain mépris à l’endroit de Dame justice à qui il revient de vider son délibéré et de se prononcer en toute indépendance, suivant son intime conviction, et des Sénégalais eux -mêmes.
Pour preuve, ces derniers ne sont pas appelés à se dresser contre la corruption et la concussion qui gangrènent leur pays depuis son accession à l’indépendance, ni à lutter contre le chômage des jeunes ,encore moins à défendre l’école. Bien loin de ces enjeux nationaux, ils sont appelés à servir de boucliers à un homme qui selon son père ne peut souffrir l’indignité d’ une condamnation à une peine de prison.
Que le père Wade soit revenu à la raison repose de façon centrale une évidence : lorsque dans un pays l’Etat n’est pas assez fort pour faire respecter la loi, il y a à craindre toutes sortes de bravades. On peut en trouver une illustration avec la voiture de Wade forçant le barrage policier au niveau de la place de l’Obélisque sans que cela ne porte à conséquence. Il ne s’agissait pas de s’emparer du vieil homme car là n’est pas le sujet pour la simple raison que lorsqu’une voiture fait un accident, ce n’est ni le passager ni le chef de convoi qui est interpellé mais bel et bien le chauffeur. L’Etat a certainement failli ce jour là en n’interpellant pas le chauffeur coupable de cette défiance qui aurait pu avoir de graves conséquences, en fauchant mortellement au passage les policiers en fonction.
Et parce qu’il y a cette faiblesse, on entend de plus en plus n’importe qui faire n’importe quoi et dire n’importe quoi, jusqu’à proférer les pires insanités au risque de déstabiliser le vivre ensemble.
Il souffle comme un vent de folie, comme si beaucoup ont encore du mal à se faire à l’élection du président Macky Sall. Il importe donc de revenir à de meilleurs sentiments car lorsque le désordre s’installe, balayant toutes les digues et tous les garde-fous, affichant une défiance vis-à-vis de la justice, c’est la porte ouverte à la chienlit et à la tentation militaire.
Ce qu’il est attendu de l’opposition c’est qu’elle s’oppose autour d’un programme alternatif, qu’elle s’organise et qu’elle bataille pied à pied contre les errements. En un mot qu’elle soit un contre-pouvoir mais non qu’elle nous dise qu’elle est là au service d’un homme qui ne doit pas aller en prison. Si nul ne sait ce que décidera la justice, il reste que la constitution garantit l’égalité de tous les citoyens devant la loi. Et c’est la République souveraine qu’il conviendra de défendre ce 23 mars. Comme ce fut le cas un certain 23 juin de l’an 2011.
ABDOU LATIF COULIBALY, RESPONSABLE DE L’APR : «Si Karim est condamné, ils n’auront aucun moyen de le libérer»
Aux libéraux qui bandent les muscles en déclarant que «si Karim est condamné, ils vont le libérer. Et que le président de la République ne passera pas la nuit au palais», le responsable «apériste», Abdou Latif Coulibaly, par ailleurs, secrétaire général du gouvernement rétorque: «s’il (Karim, ndrl) est condamné, ils n’auront aucun moyen de le libérer ». Dans cet entretien, il revient sur le sens de la traque des biens mal acquis en l’illustrant par le pillage systématique de la Sonacos et les décrets d’avance d’un montant de 26 milliards de F Cfa sortis du trésor public sénégalais pour construire des villas présidentielles qui ne sont pas encore sorties de terre.
COMMENTAIRE DU JOUR : Non à la chienlit !
Samedi dernier, après que le Bureau politique du Parti démocratique sénégalais (Pds) transformé en congrès extraordinaire a fait de Karim Wade son candidat à la prochaine élection présidentielle, voilà que son Secrétaire général connu pour ses coups de bluff (il s'est porté candidat à la candidature tout en se sachant forclos) souffle le chaud et le froid après que son parti a promis de brûler le Sénégal voire de le rendre ingouvernable aujourd'hui, lundi 23 mars 2015, si le verdict rendu par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) venait à condamner ce dernier. Abdoulaye Wade demande désormais à ses militants de déferler massivement au tribunal et de rentrer ensuite tranquillement au bercail. Il y a là un rétropédalage explicable par plusieurs facteurs, dont la démarcation de larges segments de la population et des grandes familles religieuses de tout acte de violence. Ainsi, jeudi 19 mars, à l'occasion de la cérémonie officielle du magal de Mbacké Kadjor, le porte-parole de Gouye -Bind, Serigne Cheikh Thioro Mbacké, a-t-il rapporté que le khalife général des mourides, Serigne Sidi Mokhtar, a fustigé le " bavardage qui pollue la vie politique au Sénégal et auquel bavardage participent des petits-fils de Serigne Touba “.
SedHioU: FAIBLE COUVERTURE EN EAU ET ASSAINISSEMENT : 37,1% pour l’accès à l’eau de qualité et 14% pour l’assainissement
La Journée internationale de l’eau est célébrée à Sédhiou hier, dimanche 22 mars, sous l’autorité des chefs de service de l’hydraulique et de l’assainissement. Tous deux ont souligné les efforts de l’etat mais notent une insuffisance manifeste des réponses à la forte demande sociale: 37,1% pour l’eau de qualité et 14% le niveau actuel de l’assainissement dans la région de Sédhiou
FINALE CHAN 2015 - NIGERIA 6 SENEGAL (1-0) : Les Flying Eagles au 7ème ciel
Le nigéria a confirmé hier, dimanche 22 mars, sa suprématie dans cette catégorie des u- 20 en remportant son 7ème trophée. Les Flyings eagles ont battu le Sénégal par 1 but à 0. C’est Bulbwa Bernard qui a inscrit, à la 19ème minute, d’une reprise acrobatique, le but victorieux.
FONCIER – BIENS MAL ACQUIS : Mme Viviane Wade bientôt dépossédée de 3,5 hectares à Hann
Ce n’est pas encore le bout du tunnel pour la famille Wade. Au moment où Karim Wade passe ses nuits à Rebeuss, loin du cocon familial, l’appareil d’Etat s’active à reprendre les terrains octroyés à sa mère Mme Viviane Wade. La fondation de Mme Wade “Education santé” et une société qui lui appartiendrait ont eu à bénéficier sous le régime d’Abdoulaye Wade d’un octroi de 3,5 ha de terres au moment où Abdoulaye Diop était l’argentier de l’Etat. Ces hectares de terres sont situés, selon nos sources, à Hann, précisément au niveau du centre de contrôle technique. Un mur a été construit autour du périmètre où sont stationnés des véhicules, mais l’espace n’est pas utilisé. En réclamant la restitution de ces terrains, l’Etat projette de les réaffecter au ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement pour des projets tels que l’extension du centre technique, la construction d’un centre de sécurisation des permis, d’identification des véhicules importés, de sécurisation des plaques et la mise en place d’une fourrière. Dans la lettre datée du 02 janvier 2015 et adressée au ministre de l’Economie des Finances et du Plan Amadou Ba, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Elimane Kane lui signifie clairement qu’il a reçu des “instructions fermes pour la récupération de terrains sis à l’ex TP Som de Hann, qui seront réaffectés à mon département pour abriter des projets structurants d’infrastructures et de service de transport”. Poursuivant, M. Kane énumère les lots concernés à savoir «lots B1 et B2 d’une superficie totale de 22 385 m², lot non identifié d’une superficie calculée selon l’échelle 1/2000, lot A2 de 4000 m² déjà occupé par le centre de contrôle technique des véhicules automobiles”.
Me Wade, Bara Sady et d’autres gros calibres dans le viseur de l’Etat
Il faut noter toutefois que cette décision émanant du président de la République Macky Sall ne vise pas seulement ces terrains de Mme Viviane. Nos sources nous révèlent que son mari également qui aurait une assiette foncière derrière la Clinique du cap sera dépossédé de ces terrains sous peu. Il en sera de même des terrains situés près des cimetières Saint-Lazare de Béthanie. On ignore encore le niveau d’implication de Bara Sady ou encore de Goudiaby Atépa, mais toujours estil que leurs noms ont été cités dans cette affaire. Ce dernier dégage cependant en touche, déclarant qu’il n’a pas bénéficié des largesses de Wade, qu’il travaille depuis 40 ans et que rien qui sorte du cadre de la loi ne peut lui être opposé. Un audit foncier a d’ailleurs été engagé et fera certainement tomber de gros bonnets de la République. Dossier à suivre.
ABSENTS
Les primaires du Pds pour la désignation du futur candidat dudit parti pour la prochaine élection présidentielle ont vu la participation de tous les militants du Pds, notamment Oumar Sarr, Modou Diagne Fada, Babacar Gaye, Pape Samba Mboup… Mais les absences de Souleymane Ndéné Ndiaye, Aïda Mbodj et Habib Sy ne sont pas passées inaperçues. Pour le dernier cité, on annonce que son fils serait malade. Même si Babacar Gaye minimise les absences de ces grandes figures du Pds, beaucoup se sont posé la question de savoir “pourquoi Aïda Mbodj et Souleymane Ndéné ne sont pas là.” Sans doute que les prochains jours nous édifieront…
PRIMAIRES
C’est par des primaires que le Pds a choisi son candidat qui doit se présenter à la prochaine élection présidentielle. Le vote s’est déroulé en présence de tous les militants, de la presse. Selon Me Abdoulaye Wade, choix ne peut être plus démocratique. “Jamais au plus grand jamais le choix d’un candidat par un parti ne s’est déroulé de façon démocratique. C’est un acquis non pas du Pds mais du peuple sénégalais. Ça n’a jamais existé dans aucun pays au monde”, s’est réjoui le secrétaire général du Pds. Ces primaires sont un exemple pour toute l’Afrique, a ajouté Me Abdoulaye Wade avant d’inviter les autres partis, l’Apr, l’Afp ou le Parti socialiste à en faire de même. “Notre parti vient de montrer aux Sénégalais que le choix d’un candidat pour une élection présidentielle exige le respect de certaines normes. Nous invitons les autres à faire comme nous ; s’ils ne le font pas, on saura que leur candidat a été choisi par la direction du parti et non pas par les militants”, dit-il.
VIOLATIONS
Mais ce que ne dit pas Gorgui, c’est que les textes qui organisent la tenue de congrès au Pds disent clairement que le corps électoral doit être constitué des délégués des Fédérations au nombre de 268 (démocratiquement désignés et non cooptés) mais aussi des 460 membres du Comité directeur. C’est l’ensemble qui fait le corps électoral. Or, seuls les délégués, niveau départemental, ont voté. Et pour comprendre jusqu’à quel niveau cela pose problème, il faut juste savoir que certains candidats, membres du Comité directeur, auraient pu se retrouver avec zéro voix car aucun membre de cette instance du Bureau politique n’a voté en tant que tel. Le choix des délégués est discutable, la plupart n’ayant pas été choisis de façon démocratique, mais triés au volet. Dans les normes, c’est une assemblée générale au niveau local qui doit décider de leur choix.
ENIGMES
Si certains responsables du PDS ne bougent pas encore, malgré l’intronisation de Karim Wade comme candidat des “bleus” à la prochaine présidentielle, c’est que tout le monde s’économise en attendant le verdict de ce lundi. C’est dire que les choses se passeront à partir de ce lundi. Pour beaucoup de responsables, on veut comprendre que le choix de Karim Wade vise davantage à installer la pression dans le camp de la CREI. C’est pourquoi, estime-t-on, la vraie opération va démarrer après le verdict. La peine infligée à Karim Wade sera déjà le premier indice de la direction du vent. Pour le moment, on s’étonne que le Vieux n’élève plus le ton pour réclamer la libération de son fils. Ce qui, de l’avis de fins observateurs, veut dire deux choses : où il est sûr de son fait et a reçu des garanties, ou il est manipulé dans le but de l’endormir….
DIPLOMATE
Me Abdoulaye Wade n’a pas apprécié la dernière sortie, dans la presse, de l’ambassadeur de France au Sénégal Jean-Félix Paganon. Même s’il ne l’a pas cité nommément, Abdoulaye Wade souligne que cet ambassadeur a fait une déformation de ses propos en l’accusant de vouloir faire un appel à l’insurrection armée. “C’est honteux qu’un diplomate mente commence ça. Cet ambassadeur ne me connaît pas. Il est en marge de notre culture”, cogne Me Wade. Dans ses rencontres privées, Gorgui ne cesse de se plaindre, signe sans doute que les propos de Paganon l’ont bien touché. Mais à EnQuête, on continue à penser - position de principe - que l’ambassadeur de France n’a rien à voir avec la politique intérieure sénégalaise. Même s’il y est invité par…Gorgui.
BARTHÉLEMY DIAS
Va-t-on assister à un nouveau Far West à la commune de Mermoz- Sacré Coeur. En tout cas le maire socialiste Barthélemy Dias bande les muscles et se dit prêt à dégainer si sa localité est à nouveau attaquée comme ce fut le cas en décembre 2011. “Me Wade a dit qu’il n’accepterait pas que son fils soit condamné. Et qu’en cas de condamnation de Karim, on verrait au Sénégal ce qu’on n’a jamais vu. D’après des informations qui me sont parvenues et qui se confirment, parmi les plans qui ont été retenus, il est question d’attaquer la mairie de Mermoz Sacré Coeur. Une dame, responsable du Pds, qui fut ancien mairesse d’une commune, a recruté des jeunes de Niary Tally et Grand- Dakar pour cela. Je le dis et je le épète : je défendrai cette mairie au prix de ma vie et de mon sang, quel que soit ce qui adviendra”, a soutenu le maire socialiste avant-hier, à l’occasion d’un point de presse. Et pour montrer sa détermination à apporter une réplique en cas d’attaque, Barthelemy Dias ne s’est pas empêché de tacler Me Abdoulaye Wade. “Le président Macky Sall a dit qu’il ne savait pas quoi faire avec Wade. Mais moi, je saurai quoi faire avec lui. Si la mairie est attaquée, Wade comprendra qu’il n’y a aucune immunité pour un ancien chef d’Etat.”
COUMBA GAWLO
En marge de l'anniversaire de ses 25 ans de carrière, célébré dans la mythique place du Grand théâtre, la diva de la musique sénégalaise, Coumba Gawlo, a lancé un appel au calme à l’endroit de la classe politique pour une paix durable au sein du pays à la veille du verdict de l’affaire Karim Wade, dans le cadre de la traque des biens supposés mal acquis, prévu ce lundi. “Je lance un appel à son excellence Me Abdoulaye Wade pour qu'il aille rendre visite à son fils Macky Sall. Et je demande aussi aux deux entourages de faciliter cette rencontre. Le Sénégal nous appartient tous, et nous devrons travailler pour y faire régner la stabilité et la paix. C'est cela notre force et c'est ainsi qu'on peint notre pays dans le monde. Et c'est cela notre force dans le monde”, a souhaité l’auteur de “Sénégal”. D’ailleurs avant de chanter ce morceau, la fille de Laye Bamba Seck a appelé toute la classe politique présente lors de cette soirée à la rejoindre sur scène et de se faire en sus des accolades.
RDC/ÉTATS-UNIS
Le président de la RD Congo Joseph Kabila voit en l’opération de sensibilisation de “Y’en a Marre” et du “Balai citoyen” dans son pays la main américaine. Selon Jeune Afrique qui a tendu son micro à
l’ambassadeur Séraphin Ngwej, un conseiller diplomatique très écouté par Kabila accuse Tulinabo Mushingi, l’ambassadeur des Etats- Unis à Ouagadougou, d’avoir “planifié et financé” le déplacement de “Y’en a marre” et du “Balai citoyen” dans la capitale congolaise. Jugeant cet acharnement des Américains incompréhensible, M. Ngwej affirme détenir toutes les preuves de ses allégations. Mais la bombe a été finalement désamorcée, car la diplomatie dont a fait montre le président de la République Macky Sall en refusant de juger l’acte posé par Kabila a fini par apaiser ce dernier qui a non seulement relâché les activistes, mais a acheté leurs billets de retour au bercail !
DÉPARTEMENTALES FRANÇAISES
Marine Le Pen n’aura pas remporté son pari. Non, au soir du premier tour des élections départementales, le Front national ne s’installe pas comme le premier parti de France. Avec un score situé entre 23 % et 26 % des suffrages exprimés, selon les premières estimations, le parti d’extrême droite se classe troisième au niveau national, derrière les blocs UMP-UDI et PSPRG, qui totalisent respectivement autour de 38 % et 27 % des voix. Ces résultats sont donc loin de l’objectif – non avoué mais qui courait au sein du parti d’extrême droite – d’atteindre la barre des 30 % et d’être “le premier parti de France”, que Mme Le Pen revendiquait depuis les élections européennes de mai 2014, où elle avait rassemblé un peu moins de 25 % des voix.Toutefois, la présidente du parti n’a pas hésité à parler d’”exploit”, en commentant les résultats dans la soirée. “Le FN réussit l’exploit de dépasser son score des européennes. Ce vote qui s’enracine montre que les Français veulent retrouver leur liberté et ont compris qu’une autre politique est possible”, a-t-elle déclaré depuis le siège du parti à Nanterre.
DELIBERE AUJOURD’HUI DU PROCES KARIM WADE : L’instant Grégoire
Karim Wade sera fixé sur son sort aujourd’hui par la Crei dont la lecture du verdict, après plusieurs mois de bataille judicaire, lui permettra de savoir de quoi son demain sera fait. C’est l’instant Grégoire.
KEDOUGOU - ACCIDENT DE CIRCULATION : 4 agents de santé et leur chauffeur périssent
Un véhicule 4x4 de marque Mitsubishi, qui avait à son bord les membres de l’équipe cadre du district sanitaire de Kédougou en mission de supervision de stratégie
avancée à Saraya, a été violemment heurté par un camion appartenant à une structure minière dénommée Afrik Gold, samedi dernier. Le bilan fait état de 5 morts. C’est toute l’équipe médicale qui est décimée.
LE BP TRANSFORME EN CONGRES : Karim Wade plébiscité pour 2017
Sans surprise. Le Pds a choisi Karim Wade pour porter les couleurs libérales à la prochaine élection présidentielle. A l’issue d’un scrutin devant les militants et la presse, le fils de Abdoulaye Wade, qui doit être fixé sur son sort aujourd’hui par la Crei, s’est adjugé 257 voix sur 268.
SACRE - LES LIONCEAUX BATTUS EN FINALE PAR LE NIGERIA (0-1) : Rêve brisé !
L’équipe nationale junior du Sénégal a perdu (0-1) hier devant le Nigeria en finale du Chan U20. Pays hôte de la compétition, les Lionceaux voient leur rêve de brandir leur premier trophée continental s’envoler devant l’une des meilleures équipes d’Afrique.
POUR LA REELECTION DE MACKY SALL EN 2017 : Cheikh Kanté et El Hadji Malick Guèye mutualisent leurs forces
Pour une éclatante victoire du président, Macky Sall, à la présidentielle de 2017, El Hadji Malick Guèye et Cheikh Kanté ont lancé la mutualisation de leurs forces dans la zone du Saloum.
CANDIDAT DU PDS A LA PRESIDENTIELLE DE 2017 : Karim Wade plébiscité avec 257 voix
C’est fait. Le Parti démocratique sénégalais (Pds) a plébiscité Karim Wade. En attendant le verdict de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), le «prisonnier le plus célèbre du Sénégal» a été désigné par le bureau politique comme candidat officiel de la formation politique de Me Abdoulaye Wade pour la présidentielle de 2017.
JOSPEH KOTO, COACH DES LIONCEAUX : «S’améliorer pour le mondial en Nouvelle Zélande»
L’équipe du Sénégal n’a pas réussi l’exploit de remporter son premier titre africain de l’histoire dans cette catégorie des U20. Qualifiés pour le prochain championnat du monde, les lionceaux projettent, toutefois, de faire mieux en Nouvelle Zélande.
THÉRÈSE FAYE DIOUF VEUT ACCÉLÉRER LES INSCRIPTIONS ÉLECTORALES
La coordonnatrice nationale de la convergence des jeunesses républicaines (Cojer), Thérèse Faye Diouf, par ailleurs, directrice générale de la case des tout-petits, semble disposée à accélérer les inscriptions sur les listes électorales à Dakar et sa banlieue. Elle a fait la déclaration en marge d’une rencontre avec la Cojer départementale de Pikine à la salle de délibération de la mairie de la ville.
La patronne nationale des jeunes républicains explique sa démarche par l’important vivier électoral que constitue la région de Dakar avec plus d’1 million d’électeurs. «On doit travailler à accélérer les inscriptions sur les listes électorales. Car la région de Dakar compte plus d’1 million 500 d’électeurs.
Quiconque veut gagner la prochaine échéance présidentielle au premier tour doit impérativement rempoter la ré- gion de Dakar. D’où le sens de notre combat», a-t-elle déclaré.
Mais, pour réussir le pari, Thérèse Faye Diouf en appelle à l’unité des cœurs de ses camarades de parti du pays et de la diaspora, en particulier, de ceux de la banlieue dakaroise. Elle indique toutefois avoir bon espoir et être rassurée sur l’engagement et la ferme détermination de ses frères et sœurs des deux départements.
«Nous avons trouvé une jeunesse qui a le sens du combat et de la solidarité. Ce que j’ai vu à Pikine me rassure. Y compris même le parti. La force de l’Alliance pour la République, c’est sa jeunesse, et le niveau d’engagement de celle-ci.
Le mot d’ordre du président de la république a été bien entendu et sous peu nous serons sur le terrain pour l’appliquer», a souligné la coordonnatrice nationale de la Cojer.
Elle a exhorté ses camarades à se remobiliser et intensifier le combat de la massification ainsi que l’animation de leur parti, à travers des activités politiques. Elle a suggéré également la définition d’un plan d’actions et de système de solidarité aux fins de gérer les questions relatives à l’emploi des jeunes et des financements des femmes.
«On va s’organiser pour satisfaire certaines préoccupations. La Cojer n’est pas habilitée à s’occuper de ces questions-là. Elle joue plutôt le rôle de facilitateur entre les jeunes et le président de la République ainsi que les structures du parti censées résoudre leurs doléances», indique M. Diouf.
«C’EST LE DROIT QUI SERA DIT SUR CETTE AFFAIRE»
OUSMANE TANOR DIENG DU PS SUR LE VERDICT DE KARIM WADE
Le Parti socialiste (Ps) affute ses armes. Ousmane Tanor Dieng et ses camarades, lors de la session du comité centrale du parti, s’engagent ce week-end, à définir les orientations de leur formation pour réussir la conquête des suffrages en 2017. Et, le secrétaire général a profité de cette rencontre pour se prononcer sur la situation tendue, liée au procès de Karim Wade, dont le libéré est prévu aujourd’hui.
Les socialistes ne veulent point rester dans un jeu d’alliance. Ils affutent les armes pour aller à la conquête du pouvoir en 2017. Ainsi, le secrétaire général du parti, qui veut éviter les erreurs du passé, appelle à une mobilisation des troupes, à une unification pour massifier davantage les militants.
Très prudent dans la démarche, les socialistes n’ont pas évoqué la question du candidat à désigner pour conduire le parti aux élections présidentielles de 2017. Mais aussi, rester le principal challenger du Président, Macky Sall.
« Il est indispensable de restaurer la discipline du parti avant les échéances présidentielle de 2017. Le problème de tous les grands partis reste l’instauration de l’unité et de la cohésion. Il y’a une ligne de communication à partager.
Tout un chacun peut communiquer, mais en restant dans la ligne définie par le parti », exige le secrétaire général du parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng, qui prévoit de vider les contentieux existants de sa formation lors des prochaines réunions. Et, le bureau politique, réaffirmant son attachement à l’Etat de droit qui caractérise le pays, s’est prononcé sur la situation tendue.
Cette situation liée à l’affaire Karim Wade, poursuivi pour enrichissement illicite, dont le délibéré est attendu aujourd’hui. « C’est le droit qui sera dit sur cette affaire. Ce qui se fait, se passe dans toutes démocraties du monde.
Ce qui n’est pas normal, c’est que la reddition des comptes qui est une exigence de toute gouvernance moderne pose un problème », précise Tanor, qui évoque le principe de la séparation des pouvoirs et la confiance accordée aux juges de la Crei pour justifier ses convictions. Et, d’après le secrétaire général des socialistes, la volonté de l’opposition qui veut installer le Sénégal dans une tension est regrettable.
«Tous les républicains et démocrates doivent défendre la république et la démocratie », invite-t-il. Les socialistes entreprennent de se rendre à l’avenir vers l’intérieur du pays pour conquérir les masses. Un idéal de positionnement qu’ils comptent plus né- gliger pour revenir en force et occuper la place appropriée dans l’espace politique sénégalais.
La vive tension ambiante dans l’arène politique, interpelle au plus haut niveau le leader du Mouvement citoyenneté et développement durable (Cdd) quant à l’impérieuse nécessité de sauvegarder la paix dans le pays. Dans une déclaration publiée hier.
«Je lance un appel au calme, à la sérénité et à la retenue. Parce que les parties prenantes partagent le même idéal. Et cet idéal, c’est le Sénégal. Un pays que nous aimons tous, que nous devons construire. Nous devons veiller à le sécuriser, le préserver et le stabiliser, pour que les populations se mettent au travail dans la quiétude. Nous comprenons les enjeux politiques de part et d’autre. Mais, nous devons respecter la loi. C’est la raison pour laquelle, j’appelle tout le monde à rester calme. C’est extrêmement important», mentionne le document.
Revenant sur l’esprit d’ouverture dont fait montre certaines autorités étatiques, Serigne Mboup ajoute : «Je voudrais réitérer l’appel au dialogue que j’avais eu à lancer, il y a de cela quelque temps. Je salue l’esprit démocratique noté dans les collectivités locales et perpétué par le Premier ministre qui a eu un débat sain avec les parlementaires qui représentent le peuple. Il faut créer les conditions d’un dialogue politique. C’est dans le dialogue politique qu’on peut trouver des solutions à toutes les problématiques. C’est une responsabilité collective que nous avons par rapport à notre génération et celles qui vont venir.»
Relativement à l’urgence d’engager un dialogue sincère, le responsable de Cdd souligne que «le gouvernement a le pouvoir régalien de préserver la sécurité des personnes et des biens. L’opposition politique a aussi des prérogatives.
Partout dans le monde, quand il y a des problèmes, les gens se parlent. Il faut bâtir un dialogue politique fort et désintéressé, pour le seul intérêt du pays. Sans paix sociale, il ne peut y avoir de développement».