SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
15 novembre 2024
LE DEPARTEMENT DE KANEL SOUS L'EAU
Quarante-trois maisons et plusieurs plantations de riz d’une superficie totale de 239 hectares du département de Kanel (centre) ont été victimes des inondations causées par la montée des eaux du fleuve Sénégal, a-t-on appris mercredi de la préfecture.
Quarante-trois maisons et plusieurs plantations de riz d’une superficie totale de 239 hectares du département de Kanel (centre) ont été victimes des inondations causées par la montée des eaux du fleuve Sénégal, a-t-on appris mercredi de la préfecture.
Le village de Lobaly est le plus touché. Seize de ses maisons ont été envahies par les eaux, selon un document reçu du préfet de Kanel, Cheikh Ahmadou Ndoye.
Neuf habitations ont été inondées à Gouriki Coliabé, cinq à Wendou Bosséabé, quatre à Lao Hola, et trois à Thialy Maka.
Sept maisons ont été victimes des inondations engendrées par la crue du fleuve à Madina Thiélol, Thialy Soubalo, Diolol, Fété Fowrou, Djingué et Odobéré.
Onze villages situés dans le Dandé Mayo Sud ont été envahies par les eaux, selon la préfecture de Kanel.
‘’La plupart des sinistrés sont logés par des proches, sauf à Hamady Hounaré’’, indique le document, ajoutant que les victimes de ce village ont été hébergés dans une école élémentaire.
Le groupement d’intérêt économique Bamtaré Haouré est propriétaire de 45 des 239 hectares de plantations de riz, selon la préfecture.
Des rizières ont également été inondées à Polel Diaobé, Gouriki Coliabé, Diamouguel et Wendou Bosséabé.
Seules sept des plantations de riz sinistrées ont fait l’objet d’une souscription à une assurance, indique le document.
Selon le préfet de Kanel, l’administration territoriale a mis 80 sacs de sable à la disposition des victimes des inondations pour les aider à protéger leurs habitations ou leurs rizières de la crue.
ALIOU CISSÉ ÉJECTÉ DU BANC
Dans une décision sans appel, le ministère des Sports a refusé de reconduire le sélectionneur national, citant un triple échec : objectifs manqués, recul au classement FIFA et risque de perte de soutien populaire
Le couperet est tombé sur Aliou Cissé : la ministre des Sports Khady Diéne Gaye a dit non à son maintien à la tête des Lions. Un communiqué de la Fédération Sénégalaise de Football publié ce mercredi 2 octobre, a dévoile les motifs de cette décision : objectifs non atteints, dégringolade au classement FIFA et menace d'une désaffection du public.
"Communiqué de la Fédération sénégalaise du football
La Fédération Sénégalaise de Football informe l'opinion publique qu'elle a reçu ce lundi 30 septembre 2024 une lettre confidentielle de Madame la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Madame Khady Diéne Gaye portant non approbation de l'avenant de renouvellement pour une année du contrat de l'entraineur de l'équipe nationale A, Aliou Cissé pour les motifs suivants: la non atteinte des objectifs assignés dans le cadre de l'avenant du 07 novembre 2022 arrivé à terme le 31 aout 2024 (victoire à la CAN 2023 et qualification en quart de finale à la coupe du monde 2022), la régression de notre équipe nationale au classement FIFA et le risque de désaffection entre notre sélection nationale et les sénégalais en général.
L'autorité a déduit comme conséquence de sa décision que Monsieur Cissé n'était plus couvert par un contrat dûment approuvé par l'Etat du Sénégal et ne pouvait plus diriger la sélection nationale à compter de cet instant.
Madame le ministre a in fine invité la FSF à prendre les dispositions utiles pour assurer la participation du Sénégal à la phase de qualification à la CAN 2025.
Le Comité d'Urgence de la FSF élargi aux membres du Comité Exécutif s'est réuni ce jour, mardi 1er octobre 2024 à 16H30 pour analyser la situation découlant de ladite correspondance et a pris les décisions suivantes :
1) Prend acte de la décision de Madame le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture de ne pas approuver le renouvellement du contrat de l'Entraineur de l'Equipe Nationale A du Sénégal, Monsieur Aliou Cissé ;
2) Donne mandat au président de la FSF et au Directeur Technique National pour mettre en place un staff intérimaire pour la continuité de la participation de l'équipe à la phase de qualification à la "CAN 2025", compte tenu du caractère urgent de la situation ;
3) Annule la conférence de presse de publication de la liste des joueurs pour les matches des 3e et 4e journées contre le Malawi prévue le vendredi 4 octobre 2024 ;
4) Décide de faire publier par le service de Communication de la FSF ladite liste le même jour à 10H sur son site web et sur ses plateformes digitales;
La FSF tient à remercier Monsieur Aliou Cissé pour sa bonne collaboration et ses brillants résultats à la tête des différentes sélections nationales qu'il a eu à diriger depuis son arrivée en 2011 et lui souhaite pleins succès pour l'aven
NATURAL JUSTICE ET LA FONDATION HEINRICH BÖLL PLAIDENT POUR UNE TRANSITION ÉNERGÉTIQUE JUSTE
Ces deux organisations ont identifié plusieurs axes de plaidoyer pour réformer le cadre juridique et institutionnel du Sénégal, afin d'assurer une meilleure intégration des préoccupations sociales et environnementales dans la transition énergétique.
Face aux conséquences dévastatrices des énergies fossiles sur l'environnement et la santé publique, la transition énergétique au Sénégal s’impose comme une priorité urgente. Ce processus, impliquant un passage des énergies fossiles à des sources renouvelables telles que le solaire, l'éolien et la biomasse, est crucial non seulement pour l’économie nationale, mais aussi pour le bien-être social et environnemental. Lamine Diagne, chargé de programmes chez Natural Justice, a souligné cette nécessité lors d’un atelier de partage sur la transition énergétique.
Organisé par Natural Justice en partenariat avec la Fondation Heinrich Böll Dakar, cet atelier a réuni des acteurs publics, privés, communautaires et de la société civile pour promouvoir une transition énergétique juste, axée sur l’équité sociale. Mme Sokhna Dié Ka, directrice du Hub Dakar de Natural Justice, a insisté sur l’importance de placer la justice au cœur de cette transition pour éviter l’aggravation des inégalités socio-économiques. « La justice ne doit pas se limiter aux aspects économiques, elle doit également englober les dimensions juridiques, sociales et environnementales », a-t-elle déclaré.
Elle a également plaidé pour une approche pluridisciplinaire, intégrant les contributions des juristes, économistes et scientifiques, afin de garantir une transition énergétique véritablement inclusive et équitable. « Réunir ces expertises est essentiel pour croiser les perspectives et concevoir une transition énergétique qui ne laisse personne de côté », a ajouté Mme Dié Ka.
M. Fabien Heppe, directeur de la Fondation Heinrich Böll Dakar, a présenté la transition énergétique comme une opportunité unique pour le Sénégal. En plus d'améliorer l'accès à l’énergie et la sécurité énergétique, elle favorisera la création d'emplois, en particulier pour les jeunes, et encouragera la décentralisation de la production énergétique.
Il a également rappelé les objectifs du "Partenariat pour une transition énergétique juste", qui vise à porter la part des énergies renouvelables à 40 % d'ici 2030. « Cet accord permettra de financer des projets pertinents améliorant concrètement les conditions de vie des populations. Les 2,5 milliards d'euros alloués doivent être utilisés efficacement pour créer des emplois, étendre l'accès à l'électricité, et ouvrir des programmes de formation pour les jeunes », a-t-il expliqué.
L’atelier a identifié plusieurs axes de plaidoyer pour réformer le cadre juridique et institutionnel du Sénégal, afin d'assurer une meilleure intégration des préoccupations sociales et environnementales dans la transition énergétique.
L'ABSENCE INQUIETANTE
L’inquiétude grandit au sommet du gouvernement malien face à des divergences et à une nouvelle absence prolongée du Premier ministre, Choguel Maïga qui a remplacé Moctar Ouane après la « rectification » de la transition en mai 2021.
L’inquiétude grandit au sommet du gouvernement malien face à des divergences et à une nouvelle absence prolongée du Premier ministre, Choguel Maïga qui a remplacé Moctar Ouane après la « rectification » de la transition en mai 2021.
Depuis plusieurs jours, l’absence du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, des sources rapportent son départ en Turquie pour un contrôle médical. Ce qui suscite de nombreuses spéculations. En son absence, le Colonel Abdoulaye Maïga, ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, porte-parole du gouvernement, assure de nouveau l’intérim à la Primature. C’est également lui qui a prononcé le discours du Mali lors de la 79e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, le 28 septembre 2024.
Ce n’est pas la première fois que le Colonel Abdoulaye Maïga remplace Choguel Maïga dans cette fonction. En 2022, le Premier ministre avait déjà été écarté pendant plusieurs mois à la suite d’un accident vasculaire cérébral (AVC) et c’est le Colonel Abdoulaye Maïga qui l’avait remplacé à l’Assemblée générale de l’ONU. À l’époque, cette absence prolongée avait déjà soulevé des interrogations quant à la capacité de Choguel Maïga à reprendre pleinement ses fonctions. Cette situation similaire en 2024 pousse certains observateurs à se demander si cette fois-ci, le changement à la Primature pourrait être définitif.
La dernière apparition publique de Choguel Maïga remonte au samedi 21 septembre 2024, lorsqu’il a présidé une journée de sensibilisation organisée par le Centre de médecine sportive, en collaboration avec le Haut Conseil national de lutte contre le Sida. Depuis, il n’a pas participé à plusieurs événements clés, notamment la rencontre du 26 septembre 2024 entre le gouvernement et la commission de rédaction de l’avant-projet de la Charte nationale pour la paix et la réconciliation. Cette absence répétée a ravivé les spéculations sur son état de santé, mais aussi sur ses divergences politiques avec les militaires au pouvoir.
Choguel Maïga ne souffle en effet plus sur la même trompette que les autorités militaires depuis plusieurs mois. Il avait publiquement appelé à mettre fin à la transition, qu’il jugeait trop longue. Par ailleurs, lors de son éviction du comité stratégique du M5-RFP, il avait insinué que des militaires étaient responsables de cette décision. Son lieutenant, Kader Maïga, avait même directement accusé des officiers, ce qui lui avait valu un séjour en prison, en plus d’autres chefs d’accusation.
Le malaise au sommet de l’exécutif s’est encore aggravé en mai 2024 avec la publication d’un mémorandum par les proches de Choguel Maïga, critiquant ouvertement la gestion du pays par les militaires. Ce document avait provoqué des remous au sein du gouvernement et relancé les spéculations sur une rupture entre Choguel Maïga et la junte.
C’est au lendemain de la « rectification » de la transition alors dirigée par Bah N’daw et Moctar Ouane, en mai 2021, soit neuf mois après un coup d’Etat contre Ibrahim Boubacar Keita que les colonels ont placé Choguel Maiga à la tête du gouvernement.
LES PARTISANS D'ALIOUNE NDOYE MENACENT DE BOYCOTTER LES ACTIVITÉS DU PS
Le collectif des populations de Dakar-Plateau est très remonté contre le leader de la coalition «Jamm ak Njariñ», Amadou Ba et le parti socialiste
Le maire socialiste de Dakar-Plateau est zappé des listes de la coalition dirigée par Amadou Ba, «Jamm ak njariñ». Ses partisans et sympathisants regroupés autour du collectif des populations de Dakar-Plateau dénoncent l’absence de leur maire Alioune Ndoye sur les listes et exigent des explications. Ils menacent de boycotter les activités du parti socialiste.
Le collectif des populations de Dakar-Plateau est très remonté contre le leader de la coalition «Jamm ak Njariñ», Amadou Ba etle parti socialiste. Pour cause, leur Alioune Ndoye ne figure pas sur les listes de la coalition aux législatives. Ainsi le Collectif des populations de Dakar-Plateau exige des explications sur cette affaire. «Il nous est revenu par certains canaux que notre responsable, le ministre/maire de la commune de Dakar-Plateau Alioune Ndoye ne figure pas sur les listes de ladite coalition Jamm ak Njariñ dirigée par Amadou Ba. Nous exigeons une lumière sur cette affaire que la presse nationale a traitée», a fait savoir le collectif dans un communiqué parvenu à notre rédaction.
Cette même source renseigne que les populations de Dakar-Plateau demandent respect et considération à l'endroit de leur édile en le mettant dans une position qui sied à son rang et sa dignité.
Les partisans de Alioune Ndoye «n'excluent aucun moyen de lutte, notamment le vote sanction, le boycott des activités du Parti socialiste, si le maire de Dakar-Plateau Alioune Ndoye n'est pas investi dans une position respectueuse», ont menacé les responsables des Jeunes du collectif, Seydou Kamara et Salif Thiam.
Pour rappel, le parti socialiste fait partie des premières formations politiques à s’allier avec le mouvement de Amadou Ba, la Nouvelle Responsabilité qui a donné naissance à la coalition «JAMM AK NJARIÑ». Cette coalition regroupe une trentaine partis de la Gauche dont la LD et le PIT ainsi que des partis comme l'AFP, le PS dont le maire de la commune de Dakar-Plateau, Alioune Ndoye, est membre.
Par Ahmed Rouadjia
LA FORCE LEUR TIENT LIEU DE DROIT
Israël et ses soutiens américains privilégient la force sur le droit, même s'ils prétendent le contraire, a déclaré à Sputnik Afrique Ahmed Rouadjia, professeur d'histoire et de sociologie à l'université algérienne Mohamed Boudiaf de M'Sila.
Israël et ses soutiens américains privilégient la force sur le droit, même s'ils prétendent le contraire, a déclaré à Sputnik Afrique Ahmed Rouadjia, professeur d'histoire et de sociologie à l'université algérienne Mohamed Boudiaf de M'Sila.
Le Moyen-Orient se dirige vers une « conflagration généralisée » car les problèmes posés depuis la création d'Israël n'ont pas été réglés et parce que Tel Aviv et ses alliés de Washington misent sur la force, a déclaré à Sputnik Afrique Ahmed Rouadjia, de l'université algérienne Mohamed Boudiaf de M'Sila.
« Les Israéliens comme les Américains, tout en parlant du droit, misent sur la force et la force leur tient lieu de droit. Ils ne connaissent que la force et le droit n'est qu'un discours purement formel », affirme-t-il.
Washington continue pour sa part à attiser le feu, par sa présence militaire au Moyen-Orient, selon l'expert. Une stratégie qui vise à faire échec à la montée en puissance de la Chine et de la Russie, assure-t-il.
« Les Américains ont au moins la franchise de dire ce qu'ils veulent faire: empêcher la montée en flèche de la Chine, dominer le Moyen-Orient et le maintenir sous leur dépendance. Cela fait aussi partie de la stratégie américaine antirusse. En dominant le Moyen-Orient, ils peuvent faire pièce à la Russie », selon l'historien.
L'Onu reste pour sa part « complétement inféodé » aux États-Unis, ce qui rend peu probables des changements dans la "politique de guerre menée par Israël".
LE DILEMME CORNELIEN D'OUSMANE SONKO
Avec plus de 100 candidats initiaux et une vingtaine de dossiers retenus, les investitures pour les législatives cristallisent les ambitions et les tensions internes à Keur Massar, fief incontesté du Pastef
Le président Ousmane Sonko devra trancher pour ce qui concerne le département de Keur Massar. En effet, dans cette localité qui constitue un bastion du Pastef, les investitures pour les élections législatives ont été tout sauf une sinécure avec plus d'une vingtaine de dossiers de candidatures retenus par le parti dans le département.
C'est connu. Le département de Keur Massar a joué un rôle prépondérant pour le Pastef dans sa lutte pour la conquête finalement réussie du pouvoir. Emprisonnement de militants, manifestations incessantes, saccages, cette grande localité de la banlieue dakaroise a été sous le feu des projecteurs durant les remous politiques qui ont précédé l'élection présidentielle très disputée de 2024. C'est pourquoi Keur Massar reste une zone à enjeu pour les élections législatives qui se profilent à l'horizon. Et le moins qu'on puisse dire est que les investitures n'ont pas été de tout repos dans le département. Loin s'en faut. Les deux postes de député dévolus au département font manifestement l'objet de convoitises. Ainsi, il a eu plus de 100 candidats et plus d'une vingtaine de dossiers de candidatures retenus par la coordination du Pastef à Keur Massar. Et avec toutes ces velléités, le consensus n'a pas été trouvé dans le choix des députés qui, éventuellement, représenteront les Massarois à l'hémicycle si le Pastef gagne les législatives.
Waly Bodian diouf, Ousmane Kebe, Ousmane Diop... Ces candidats connus
Par ailleurs, il faut dire que plusieurs ténors du département veulent effectivement faire partie de la prochaine législature, c'est le cas notamment de l'actuel directeur du Port Autonome de Dakar Waly Diouf Bodian. Membre du cabinet du président du Pastef Ousmane Sonko, l'inspecteur des Impôts est à la surprise générale sur la liste des candidats à la candidature, bien qu'il dirige un secteur aussi important que le Port de Dakar. Parfois très critiqué dans le département pour sa propension, selon certains militants, à vouloir faire cavalier seul au détriment du groupe, Waly Bodian Diouf n'a pas déposé néanmoins sa candidature de manière fortuite. Et il est fort probable, vu sa proximité avec le leader du Pastef, que cette candidature soit une candidature ''bénie''.
L'absence remarquée de Marie Angelique Diouf et du maire Bilal Diatta sur les listes
Parmi les candidats, il y a aussi le professeur Ousmane Kébé. Membre fondateur du Pastef à Keur Massar et récemment de Maggi Pastef, l'enseignant compte sur la députation pour étendre ses tentacules dans cette localité. Même son de cloche pour l'adjoint au maire de Keur Massar Sud, doyen Diop. Ce dernier a semé les premières graines du Pastef à Keur Massar en installant les premières cellules de cette formation politique. Il est à ce titre une voix autorisée pour parler au nom du Pastef dans le département. Force est de constater aussi que sur les candidats retenus, il y a l'absence du bouillant maire de Keur Massar Sud Bilal Diatta.
Emprisonné plus d'une année pour ses positions politiques, celui qui est appelé le «capitaine» du Projet n'a pas déposé sa candidature. Interpellé sur la question, il a affirmé qu'il veut se concentrer sur ses projets au niveau de la commune de Keur Massar Sud tout en réaffirmant son ancrage au sein du Pastef et promet de battre campagne aux côtés de ceux qui seront choisis. Parmi les absences remarquées il y a aussi la très connue Marie Angélique Diouf. Camarade de promotion du président Bassirou Diomaye Faye à l'Ucad et cadre du Pastef, Marie Angélique Diouf n'a pas souhaité déposer sa candidature au niveau du département. Néanmoins, beaucoup de militants du Pastef du département sont convaincus qu'elle sera sur la liste nationale eu égard à son influence au niveau du département.
LA COALITION SAM KADDU EN COURROUX
La coalition Sam Kaddu, regroupant plusieurs entités politiques opposées au pouvoir, s’est élevée contre la convocation à la police de Bougane Guèye Dany, un de ses membres, dénonçant “une insulte et une provocation à la démocratie”.
Dakar, 2 oct (APS) – La coalition Sam Kaddu, regroupant plusieurs entités politiques opposées au pouvoir, s’est élevée contre la convocation à la police de Bougane Guèye Dany, un de ses membres, dénonçant “une insulte et une provocation à la démocratie”.
M. Guèye, un homme d’affaires et opposant, doit déférer ce mardi à la convocation des services policières en charge de la cybercriminalité.
La raison de sa convocation n’a pas été précisée.
“La convocation de Bougane Guèye Dany à la veille des élections législatives est une insulte à la démocratie”, a réagi la conférence des leaders de la coalition dans un communiqué.
Ils considèrent qu’en convoquant un candidat de leur liste aux élections législatives du 17 novembre prochain, “c’est toute une coalition que l’on cherche à déstabiliser”.
BIRAHIM SECK APPELLE LES AUTORITÉS À PRIORISER LA LUTTE CONTRE LA FLAMBÉE DES PRIX
Suite aux arrestations de personnalités publiques, le coordonnateur du Forum civil a invité les autorités sénégalaises dans une publication sur X à «plutôt avoir comme priorité, la garde à vue "du marché sous pression"».
iGFM - (Dakar) Depuis quelques jours, plusieurs personnalités publiques sont convoquées par la Brigade de Recherche et parfois placées en garde à vue. Une situation que dénoncent des acteurs de la société civile dont Birahim Seck.
Reprenant la Une du quotidien d’information Sud Quotidien qui évoque une flambée générale des produits de consommation courante, Birahim Seck, a invité les autorités sénégalaises dans une publication sur X à «plutôt avoir comme priorité, la garde à vue "du marché sous pression"».
Selon M. Seck, le régime devrait rassurer les Sénégalais et ne pas «se faire dépasser par les critiques et la situation difficile ».
LÉGISLATIVES, LA DGE EXAMINE LA RECEVABILITÉ DES 45 DOSSIERS DE CANDIDATURES
La Direction générale des élections a entamé lundi l’examen des listes déposées pour les législatives anticipées du 17 novembre. D’ici le 7 octobre, elle dévoilera les candidats retenus, tandis que les listes rejetées pourront déposer un recours.
La Direction générale des élections (DGE) planche depuis lundi sur la recevabilité des quarante-cinq listes des partis politiques et coalitions de partis et entités indépendantes pour les élections législatives anticipées du 17 novembre.
‘’Au total, 45 listes de partis politiques, coalitions de partis et entités indépendantes ont été déposées auprès de la Direction générale des élections (DGE) en vue des prochaines élections législatives anticipées’’, rapporte le journal, Le Soleil.
Après cette étape de vérification qui prend fin vendredi, l’organe chargé de l’organisation des élections nationales va publier le 7 octobre prochain la liste des candidats retenus pour ce scrutin.
Les listes faisant l’objet de rejet vont bénéficier de 24 heures pour introduire un recours auprès du Conseil constitutionnel qui va publier, une semaine plus tard, la liste définitive des candidats en lice pour le scrutin du 17 novembre.
Du jeudi 10 octobre au samedi 12 octobre les candidats retenus vont désigner leurs plénipotentiaires (les représentants) pour le reste du processus électoral pour la conquête des 165 sièges à pourvoir.
Les opérations de dépôt des listes ont été clôturées dimanche à minuit. Jeudi, la commission de réception des dossiers de candidature de la DGE avait organisé un tirage au sort effectué pour déterminer l’ordre de passage des différentes formations politiques.
Dans cette course, plusieurs alliances électorales se sont formées pour imposer une cohabitation parlementaire au régime du Président Bassirou Diomaye Faye.
Le quotidien national rappelle que la répartition des députés de la 15ème législature se fera à travers un ‘’scrutin parallèle combinant un scrutin majoritaire à un tour et un scrutin proportionnel’’.