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9 avril 2025
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CHEIKH ANTA DIOP ETAIT EN AVANCE SUR SON EPOQUE…
Historien et égyptologue sénégalais, le Pr Aboubacry Moussa LAM, également militant pour les langues nationales, revient largement sur la dimension scientifique du célèbre chercheur sénégalais, dont il fut l’assistant à l’Université de Dakar.
Oumar B. NDONGO et Pape Abdoulaye SY (Montage) |
Publication 08/02/2025
Le Sénégal et la communauté scientifique du monde entier commémorent, ce vendredi 6 février, l’anniversaire du décès de Cheikh Anta Diop. Historien et égyptologue sénégalais, le Pr Aboubacry Moussa LAM, également militant pour les langues nationales, revient largement sur la dimension scientifique du célèbre chercheur sénégalais, dont il fut l’assistant à l’Université de Dakar.
« Cheikh Anta Diop était en avance sur son époque… », a notamment déclaré l’auteur du livre Le Triomphe de Maât dans cet entretien.
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LABORATOIRE CARBONE 14, LE LEGS INTEMPOREL DE CHEIKH ANTA DIOP
Au cœur de l’Université éponyme, Cheikh Anta Diop a laissé un héritage qui ne flétrit pas, malgré le temps qui passe. Le laboratoire carbone 14 vibre toujours au rythme des sciences et du savoir, très chers à l’illustre intellectuel disparu il y a 39 ans
Oumar B. Ndongo et Pape Abdoulaye Sy |
Publication 08/02/2025
Au cœur de l’Université éponyme, Cheikh Anta Diop a laissé un héritage qui ne flétrit pas, malgré le temps qui passe. Le laboratoire carbone 14 vibre toujours au rythme des sciences et du savoir, très chers à l’illustre intellectuel disparu il y a aujourd’hui 39 ans. Visite guidée au cœur de ce trésor national avec le Professeur Maurice Ndeye chef du Laboratoire de Carbone 14 de Cheikh Anta Diop.
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil
LE MINISTÈRE DES PÊCHES CONDAMNE FERMEMENT L’AGRESSION D’UN AGENT DE L’ÉTAT
Le ministère a exprimé son indignation après l’agression d’Amadou Kane, un agent en mission de lutte contre la pêche illicite à Joal dans la nuit du 4 au 5 février. Une enquête a été ouverte.
Le ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires a exprimé sa profonde indignation face aux violences survenues dans la nuit du 4 au 5 février 2025 à Joal, lors d’une opération de lutte contre la pêche illicite des juvéniles.
Au cours de cette intervention, Amadou Kane, un agent du ministère, a été violemment agressé alors qu’il exerçait ses fonctions dans le strict respect de la réglementation en vigueur. Dans un communiqué officiel, le ministère a réaffirmé sa solidarité totale envers l’agent et a dénoncé une attaque injustifiée contre un serviteur de l’État engagé dans la préservation des ressources halieutiques.
Face à cet acte grave, le Gouvernement a rappelé sa fermeté dans la lutte contre la pêche illicite, assurant que des mesures strictes seront prises contre les auteurs et complices de ces violences. Le ministère a également salué la réactivité des forces de défense et de sécurité, notamment la Gendarmerie nationale, qui a immédiatement lancé une traque du principal suspect et procède à l’identification des autres personnes impliquées.
Le ministère a rappelé que la protection des ressources halieutiques est une priorité nationale, soulignant que toute personne impliquée dans la capture, le transport, la détention, la transformation ou la commercialisation des juvéniles s’expose à des sanctions sévères conformément aux lois en vigueur.
Dans cette optique, les autorités comptent renforcer les dispositifs de contrôle et de répression pour mettre un terme aux pratiques destructrices qui mettent en péril l’équilibre de l’écosystème maritime et la pérennité des ressources halieutiques.
Le ministère invite tous les acteurs du secteur de la pêche à respecter scrupuleusement les règles établies, rappelant que seule une exploitation durable des ressources maritimes permettra de garantir la survie du secteur et la préservation des moyens de subsistance des communautés de pêcheurs.
PAR ISMAILA DIALLO
S’AFFRANCHIR DE LA DÉPENDANCE
Il y a des moments dans l’histoire d’un peuple où l’épreuve devient l’étincelle du renouveau. La suspension de financements étrangers, notamment ceux décidés par l’administration Trump, sonne pour le Sénégal comme un électrochoc brutal mais nécessaire.
Il y a des moments dans l’histoire d’un peuple où l’épreuve devient l’étincelle du renouveau. La suspension de financements étrangers, notamment ceux décidés par l’administration Trump, sonne pour le Sénégal comme un électrochoc brutal mais nécessaire. Pendant des décennies, nous avons vécu sous perfusion, croyant que l’aide extérieure était une solution alors qu’elle n’était qu’un poison lent, un piège doré qui nous a maintenus dans la soumission et la précarité.
Mais aujourd’hui, l’illusion se dissipe. Nous sommes face à une vérité implacable : personne ne viendra nous sauver. Personne ne construira notre avenir à notre place. La dépendance nous a enfermés dans un cycle vicieux où nous empruntions pour rembourser des dettes, où nos ressources étaient pillées tandis que nous restions spectateurs de notre propre appauvrissement.
Le Premier ministre Ousmane Sonko l’a dit avec force : notre développement doit être endogène. Ce n’est plus une simple option, c’est un impératif vital. Il est temps de rompre avec cette fatalité économique qui nous condamne à tendre la main. Il est temps d’ouvrir les yeux sur nos propres richesses, sur notre potentiel inexploré. L’industrialisation n’est pas un rêve lointain, elle doit être une réalité immédiate. Nos ressources naturelles, notre jeunesse dynamique, notre intelligence collective sont les véritables leviers de notre prospérité.
Mais pour cela, il faut un changement radical. Il faut briser les chaînes de la corruption qui gangrène nos institutions. Il faut traquer l’évasion fiscale, bloquer les fuites de capitaux, récupérer chaque franc volé au peuple sénégalais. Chaque entreprise, chaque citoyen doit comprendre que l’intérêt national prime sur les intérêts personnels. Ce combat est celui de la dignité, de la souveraineté et de la justice.
L’histoire nous observe. Sommes-nous prêts à écrire un nouveau chapitre ? Un chapitre où le Sénégal ne sera plus un mendiant du monde, mais un bâtisseur de son propre destin ? Un chapitre où nous transformerons nos matières premières au lieu de les exporter brutes pour enrichir d’autres nations ?
La réponse ne viendra pas d’ailleurs. Elle est en nous. Le choix nous appartient : subir ou se relever.
Et cette fois, nous avons l’obligation de nous relever.
PAR MANSOUR FAYE
SCANDALEUSE DÉCISION PAR ARROGANCE ET IGNORANCE
La récente conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’OMVG à Banjul continue de faire des vagues. L'ancien ministre dénonce une décision, qui, selon lui, compromet les intérêts stratégiques du Sénégal dans le projet énergétique régional.
La conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’OMVG s’est tenue récemment à Banjul où le Senegal était représenté par son Premier ministre. Pour rappel, cette instance est la plus haute dans l’architecture de la gouvernance du système. Entre autres prérogatives, par résolution, elle peut décider définitivement des points d’échanges ayant connu des blocages, pour diverses raisons, au niveau de l’instance du conseil des Ministres de l’organisme.
Je précise que l’OMVG, comme l’OMVS, fonctionne, par consensus à toutes les échelles et pour tous les sujets. Les projets initiés par les pays membres les engagent sur l’endettement et le partage du productible, selon une clé de répartition définie de commun accord.
L’OMVG a initié un projet Energie qui a deux composantes:
- un réseau de transport (appelé ligne d’interconnexion ou autoroutes de l’électricité) de plus de 1700 km, dont le financement dépasse les 700 millions USD;
- l’aménagement hydroélectrique de Sambangalou pour la production d’énergie d’environ 128 Mégawatts et le régulation du fleuve Gambie avec un financement de près de 400 Millions d’euros.
L’exploitation de la production (comme d’habitude) nécessite la création d’une société d’exploitation et de gestion.
C’est ainsi que la SOGESART a été créée.
Lors du processus de négociations pour sa mise en œuvre, il était clairement défini que le Sénégal se positionnerait pour abriter le Siège (probablement à Kedougou) mais surtout prendre le poste de Directeur Général, tout au moins durant la période de remboursement de l’investissement.
Je rappelle que le Senegal, étant le seul pays membre éligible au niveau des partenaires financiers, s’est porté garant de l’endettement de ce projet.
À Banjul, notre frivole tout Puissant Son Altesse Sérénissime « demi-dieu », faisant fi des conseils et suggestions des experts du secteur, aurait pris la décision catastrophique et incompréhensible de ne se contenter que du poste de SG, laissant ainsi les choix du siège et du DG aux deux autres pays membres.
Il semble ignorer que le SG d’une structure d’exécution n’a aucune influence sur les décisions ou la gestion du DG.
La seule question atone qui l’intéressait, était celle relative à l’exonération ou non sur l’accord de siège, nonobstant tous les autres avantages. Thieyy….la fiscalité, toujours la fiscalité…j’ai encore vraiment peur pour notre pays!
En tout de état de cause, le Sénégal n’aura aucune maîtrise sur la viabilité et la rentabilité de la SOGESART. Le risque réel que la garantie donnée par notre pays soit appelée , n’est pas à écarter. Aujourd'hui, tous les acteurs sénégalais du secteur sont effarés et désolés au plus haut point.
Dommage pour notre pays qui subit les conséquences de cette hérésie qui entraîne d'énormes pertes d'opportunités, notamment des emplois; mais pire encore, des risques inutiles de remboursement de centaines de millions de US dollars.
Ah! Quelle vision limitée et .... patriotique!
PAR DR NGAGNE FALL
PUBLICATION DE LA LISTE DES MÉDIAS RECONNUS, ENTRE CONFUSION ET INCOHÉRENCE
Ce travail de reconnaissance en vue d’une régulation efficace et dynamique des médias aurait gagné en fiabilité et en transparence si le MCTN avait pris le temps d’étudier le secteur en profondeur
La volonté du MCTN de réguler le secteur des médias est à saluer car les reformes ont été menées à un temps record dans un but d’assainir l’écosystème médiatique qui est en souffrance depuis plusieurs années, cependant il convient aussi de relever quelques observations qui pourraient aider à mieux affiner la démarche. Le ministère a publié une liste pour chaque catégorie de médias jugés conforme aux dispositions du code de la presse. La liste telle que publiée donne l’impression que nous disposons de cinq catégories de médias, à savoir les télévisions, les radios généralistes, la presse écrite, les radios communautaires, la presse en ligne et les Webtv. Cette classification semble ignorer la spécificité de chaque média et rend difficile le travail de reconnaissance et de régulation.
D’abord concernant les télévisions, un travail de fond aurait permis de faire la différence entre les types de télévisions, sur la même liste, on mélange les télévisions généralistes (Tfm, Waltv, 2stv…), les télévisions régionales (Saloum tv), les télévisions religieuses (Touba tv Mourchid tv, Médina Baye tv) et les chaînes internationales (F24, China tv). Ces chaînes découlent certes du modèle de flot (programme de flux), mais elles appartiennent à des catégories différentes tant dans le mode de financement que dans la régulation. En les regroupant sur une même liste, on leur attribue des fonctions et des missions similaires.
Pourquoi c’est important, si on applique le code de la presse dans toute sa rigueur, les télévisions religieuses ne devraient jamais figurer sur la liste, car l’article 144 du code la presse précise qu’« aucune licence ne peut être accordée à un parti politique, à une alliance ou groupe de partis politiques, à une ethnie ou à un groupe d'ethnies et à une communauté́ religieuse. » Sur la liste y figurent au moins 7 chaînes religieuses et une chaîne appartenant à un groupe ethnique. Donc, sur le tableau présenté, seulement 7 chaînes sont des télévisions généralistes qui se distinguent des autres de par leur portée générale et leur valeur informationnelle.
Le même constat sur la liste des radios enregistrées ou on mélange les radios généralistes, commerciales (Rfm, Walfm, Sudfm...), les radios musicales(Vibe radio), les radios internationales et quelques stations qui devraient figurer sur la liste des radios communautaires (Zigfm, Alfayda fm). Dans certains cas, on ne fait pas de différence entre groupes de presse et le support appartenant au même groupe de presse. Dans la catégorie radios enregistrée, on cite Emedia, Groupe futurs média Walfadri qui ne sont pas des radios mais des groupes ou entreprises de presse regroupant plusieurs supports médiatiques.
Le même mélange de genre est constaté sur la liste des médias en ligne. La démarche pose problème, vu, les exigences du code la presse, on ne peut pas mesurer la conformité d’un média en ligne par le simple fait d’un dépôt de dossier. Le code précise que le média en ligne doit employer, à titre régulier, au moins trois (3) journalistes, En outre, l’entreprise de presse en ligne doit disposer d’un directeur de publication et d’un rédacteur en chef justifiant respectivement d’au moins dix (10) années et sept (07) années d’expérience professionnelle. Le médias doit mettre, à disposition du public, un contenu original, composé d’informations présentant un lien avec l’actualité et ayant fait l’objet, au sein du service de presse en ligne, d’un traitement à caractère journalistique, notamment dans la recherche, la vérification et la mise en forme de ces informations. Au vu de ces exigences, on ne peut pas définir la conformité de ces médias en ligne sans faire une analyse de contenu des sites concernés pour évaluer la nature et la valeur journalistique des informations diffusées.
Ce travail de reconnaissance en vue d’une régulation efficace et dynamique des médias aurait gagné en fiabilité et en transparence si le MCTN avait pris le temps d’étudier le secteur en profondeur. Avec le bouleversement numérique, le travail de régulation des médias est devenu très complexe, des études sérieuses ou une simple consultation des travaux universitaires en amont auraient pu permettre une bonne compréhension et une meilleure appréhension des enjeux du secteur des médias.
BAISSE DE LA PRÉVALENCE DES MUTILATIONS GÉNITALES FÉMININES AU SÉNÉGAL
Le taux de femmes âgées de 15 à 49 ans ayant subi des mutilations génitales est passé de 25 % en 2019 à 20,1 % en 2023, selon Ndiaga Diouf, secrétaire général du ministère de la Famille et des Solidarités.
Le taux de femmes âgées de 15 à 49 ans ayant subi des mutilations génitales a baissé au Sénégal de 2019 à 2023, passant de 25% à 20%, a t-on appris du Secrétaire général du ministère de la Famille et des Solidarités, Ndiaga Diouf, se basant sur les données d’une étude sur cette question.
‘’Au Sénégal, l’enquête démographique et de santé continue de 2023 a montré une baisse de la prévalence des mutilations génitales, qui est passée de 25% en 2019 à 20,1 % à 2023 chez les femmes âgées de 15-49 ans’’, a-t-il dit.
Le secrétaire général du ministère de la Famille et des Solidarités s’exprimait ainsi, jeudi, lors de la commémoration de la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines/excision (MGF/E), célébrée le 6 février de chaque année.
L’évènement s’est tenu à la Mairie de Grand-Yoff, à Dakar, en collaboration avec UNICEF, UNFPA, ENABEL et ACTIONAID, en présence d’officiels et de notables religieux et coutumiers.
Le thème de cette édition a porté sur: ‘’Accélérer le rythme : renforcer les alliances et créer des mouvements pour mettre fin aux mutilations génitales féminines’’.
La même tendance baissière est également observée s’agissant de la prévalence des MGF/E chez les filles de moins de 15 ans, qui est passée de 16,1% à 12,9%, selon le secrétaire général du ministère de la Famille et des Solidarités.
Toutefois, ‘’dans les grandes villes, qui concentrent des populations venues de divers horizons et tentées par la reproduction, les mutilations continuent à être pratiquées souvent avec l’aide d’exciseuses mobilisées pour la circonstance’’, a-t-il souligné, citant les régions de Sédhiou, Kédougou, Matam et Kolda comme étant des ‘’épicentres des MGF/E’’.
Pour lutter contre cette pratique, le ministère de la Famille et des Solidarités a élaboré une stratégie nationale pour son abandon à l’horizon 2030, avec comme cri de ralliement : ‘’un Sénégal sans MGF, où toutes les femmes et les filles jouissent de leur droit à l’intégrité physique’’, a fait savoir Ndiaga Diouf.
Selon lui, cette ambition cadre avec l’axe 2 de l’Agenda Sénégal 2050, dénommé ‘’Capital humain de qualité et Equité sociale’’, qui met un accent particulier sur le renforcement des droits et la protection des femmes et des filles.
Au Sénégal, l’excision est prohibée et sanctionnée par la loi 99-05 du 29 janvier 1999.
Deux cent trente millions de femmes ont subi des mutilations génitales dans le monde, avec deux millions de cas de mutilations tous les ans, depuis l’institution de la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines/excision (MGF/E) par les Nations unies en 2012.
NICOLAS SARKOZY SOUS BRACELET ÉLECTRONIQUE
Cette mesure inédite pour un ancien président fait suite à sa condamnation définitive pour corruption dans l'affaire des écoutes. Cette surveillance encadre strictement ses horaires de sortie, alors qu'il comparaît dans le dossier du financement libyen
(SenePlus) - L'ex-président de la République Nicolas Sarkozy française est entré vendredi 7 février dans une nouvelle phase judiciaire sans précédent. Comme le rapporte Le Monde, il s'est vu poser un bracelet électronique à son domicile en début d'après-midi, une mesure inédite pour un ancien président.
Cette installation fait suite au rejet, le 18 décembre 2024, de son pourvoi en cassation dans l'affaire dite "des écoutes" ou "Bismuth", rendant définitive sa condamnation à un an de prison ferme aménagé sous bracelet électronique pour corruption et trafic d'influence.
Des restrictions strictes encadrent désormais les déplacements de l'ancien locataire de l'Élysée. Selon Le Monde, il ne peut quitter son domicile qu'entre 8 heures et 20 heures, avec une extension jusqu'à 21h30 les lundis, mercredis et jeudis, jours où il comparaît dans le cadre du procès sur le financement libyen présumé de sa campagne de 2007.
L'affaire qui a conduit à cette situation remonte à 2014. Comme le détaille Le Monde, Nicolas Sarkozy avait été reconnu coupable le 17 mai 2023 d'avoir établi un "pacte de corruption" avec Gilbert Azibert, un haut magistrat de la Cour de cassation. Ce dernier devait transmettre des informations et tenter d'influencer un recours dans l'affaire Bettencourt, en échange d'un "coup de pouce" pour l'obtention d'un poste honorifique à Monaco.
Me Jacqueline Laffont, l'avocate de l'ancien président, a déclaré à l'AFP que son client "continue à contester le bien-fondé de la condamnation" et compte saisir "avant la fin du mois" la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). Cette démarche n'empêchera toutefois pas l'exécution de la peine.
Une porte de sortie existe néanmoins pour l'ancien président. Le Monde précise qu'il peut demander sans délai à bénéficier d'une libération conditionnelle, comme le permet la loi pour les personnes âgées de plus de 70 ans, âge qu'il a atteint le 28 janvier dernier.
Cette affaire a également eu des répercussions pour ses co-accusés. Son avocat historique, Thierry Herzog, et Gilbert Azibert ont reçu des peines similaires, avec pour Me Herzog une interdiction d'exercer pendant trois ans, des sanctions devenues également définitives avec le rejet des pourvois.