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15 novembre 2024
LE DEBUT DE LA SAISON FIXE AU 21 DECEMBRE 2024
Le Comité directeur de la Fédération sénégalaise de basket-ball s’est réuni, ce samedi, afin d’examiner et d’approuver les rapports d’activités et financier de la saison 2022-2023. Il a aussi été décidé de la date de démarrage de la saison 2024- 2025
Le Comité directeur de la Fédération sénégalaise de basket-ball s’est réuni, ce samedi, afin d’examiner et d’approuver les rapports d’activités et financier de la saison 2022-2023. Il a aussi été décidé de la date de démarrage de la saison 2024- 2025 pour le samedi 21 décembre 2024.
Le Comité directeur de la Fédération sénégalaise de basketball s’est réuni ce samedi 28 septembre 2024, informe un communiqué de la Fédération sénégalaise de basket. Plusieurs résolutions ont été prises à l’issue de la réunion. Et cela, après l’adoption des rapports d’activités et financier de la saison 2022-2023 «par acclamation», précise la source. L’Assemblée générale d’information, initialement prévue le 5 octobre, «a été décalée au 19 octobre 2024».
Pour la prochaine saison sportive 2024-2025, il est indiqué que «la première journée du championnat national masculin et féminin D1 est prévue le 28 décembre 2024». Avant de préciser que «le Tournoi d’ouverture des 4 Grands aura lieu le 22 décembre 2024». Sur ce chapitre, précise la source, «une circulaire relative à l’ouverture administrative de la saison sera publiée ultérieurement»
Toutefois, les membres du Comité directeur ont approuvé «un léger changement à la formule du championnat d’élite, notamment en ce qui concerne le nombre d’équipes versées en play-down, qui sera réduit à quatre afin de donner plus d’enjeu sportif à cette phase des compétitions». Concernant le Tournoi national de montée en D1,«il sera fixé dans la deuxième quinzaine du mois d’octobre. Une circulaire sera publiée très prochainement».
Les membres du Cd ont aussi évoqué la Nuit du basket. L’événement est prévu le samedi 21 décembre 2024 et sera l’occasion pour l’instance fédérale de «célébrer les lauréats, ainsi que le cinquantenaire du premier titre continental féminin gagné en 1974».
Sur le plan international, la source rappelle que «le Sénégal a l’honneur d’accueillir l’organisation de la Fenêtre 2 des éliminatoires de l’Afrobasket masculin 2025 pour les groupes A (SudSoudan, Mali, Rd Congo, Mozambique) et B (Sénégal, Gabon, Cameroun, Rwanda), qui aura lieu du 22 au 24 novembre 2024 à Dakar».
Dans la même lancée, elle informe que «l’équipe de l’Asc Ville de Dakar a été également désignée organisatrice de la 28e Coupe d’Afrique des clubs féminins (Africa Women Basketball League), prévue du 6 au 15 décembre 2024».
Avec wiwsport.com
Par Madiambal DIAGNE
L’HEURE DES ADIEUX
Peut-être le temps est venu, pour moi, d’être un bon député. De nombreux lecteurs m’en voudront de devoir arrêter d’animer cette rubrique intitulée «Les Lundis de Madiambal». C’était devenu un rendez-vous régulier, incontournable, depuis bientôt vingt ans
De nombreux lecteurs m’en voudront de devoir arrêter d’animer cette rubrique intitulée «Les Lundis de Madiambal». C’était devenu un rendez-vous régulier, incontournable, depuis bientôt deux décennies. Le public en était devenu si attaché, au point que les protestations fusaient, à chaque fois que, pour une raison ou une autre, la rubrique venait à ne pas paraître. Cet intérêt du public et les demandes insistantes nous avaient poussé à essayer d’adapter cette rubrique à une chronique audiovisuelle en langue wolof, «Yobbal Bi». Le succès a été réel, vu l’enthousiasme du public à la regarder sur la chaîne YouTube de votre journal et ses différents autres supports. En décidant brusquement de changer de cap, pour m’investir désormais dans le champ de la vie politique active, je me refuse de continuer à animer cette rubrique.
C’est le lieu de remercier sincèrement tout ce public, fidèle, auquel je témoigne de ma reconnaissance.
Des compatriotes m’encourageaient depuis longtemps à franchir le pas, de faire de la politique, afin de participer davantage, non seulement à l’éveil des consciences en élevant le débat politique public, mais aussi à participer à la définition ou l’élaboration d’une meilleure gouvernance pour le Sénégal. J’étais resté sourd à ces demandes, considérant que mes alertes, mises en garde et critiques, objectivement formulées, me suffiraient comme contribution à l’édification d’un Sénégal de paix, de démocratie et de prospérité ; en tout cas, pour en faire un pays mieux gouverné par ses élites. Malheureusement, des acteurs politiques, devenant de plus en plus intolérants et réfractaires à la critique, ont instauré un certain manichéisme dans la vie publique ; de sorte que toute personne qui porterait une critique quelconque à propos de leur action est estampillée du bord politique opposé. Ainsi, que vous fassiez de la politique ou non, on finit par vous ranger dans le lot des hommes politiques. Au demeurant, nul ne m’aura vu demander ou chercher une position politique ou un poste quelconque dans l’appareil d’Etat. Bien au contraire, j’ai eu à me détourner de bien d’opportunités pour occuper des fonctions publiques ou politiques. J’avais tenu à rester exclusivement dans le domaine des médias et d’autres activités économiques privées. Je rends grâce à Dieu de m’avoir assisté à éviter de prêter le flanc et de n’avoir pas cédé à la tentation de profiter de certaines opportunités qu’offre souvent la proximité avec les décideurs publics. Ceux qui pouvaient en douter ont été édifiés depuis l’avènement de ce nouveau régime Sonko-Diomaye.
Il reste que j’ai enfin décidé de me lancer en politique par, sans doute, l’un des échelons les plus bas, en demandant un mandat de député à la prochaine législature. Des organisations politiques et citoyennes, des personnalités religieuses et coutumières et des citoyens lambda m’avaient assidûment approché, depuis quelques années, pour me suggérer de tenter le challenge politique. Ils ont estimé que je me devais d’apporter quelque chose de nouveau à mon pays. J’ai décliné ces propositions. En effet, je veux être modeste dans mes ambitions, mais surtout réaliste. J’ai la conviction que l’activité politique en général ne saurait m’apporter une richesse, une renommée ou une belle réputation que je n’ai pas déjà eues dans ma vie. Je touche du bois, mais je peux considérer, sans aucune fausse modestie, avoir déjà eu à réussir quelques petites choses utiles. Je ne convoiterai pas donc pas un mandat de député pour me réaliser.
Mes compatriotes pourront alors comprendre, aisément, l’angélisme de mon engagement politique. Je veux être un bon député qui contrôle rigoureusement l’action gouvernementale, et cela suffira à faire mon bonheur. Ma conviction est d’autant plus forte que le Sénégal est en train d’aller à vau-l’eau, avec des gouvernants manifestement incompétents, sans vertu et veules. Ils ont érigé le mensonge, l’arrogance et l’irrévérence en méthode d’opposition et veulent en faire une méthode de gouvernement. Je ne saurais me résigner, l’accepter, sans me donner les moyens de les combattre. Je ne sais pas si je vais y arriver, mais j’aurai la satisfaction morale d’avoir au moins essayé. Je compte le faire avec des Sénégalais, de tous bords, qui partagent avec moi la même foi pour la République, la démocratie et les valeurs et vertus qui font la gloire de cette Nation et de ses aïeux. Mon objectif est de contribuer à une vie plus digne pour ma communauté, dans un Etat de Droit où règnent l’équité sociale, la transparence et l’intégrité, avec une opposition vigilante pour garantir ces principes.
Pour en revenir au journal Le Quotidien, je dois dire que j’ai transféré à mes collaborateurs, depuis plusieurs années, mes responsabilités éditoriales et managériales. La marche de ce groupe de presse, qui a su imposer un journal de référence, crédible et indépendant, se poursuivra sans encombre. J’aurais pu continuer, sans complexe aucun, à animer ma chronique hebdomadaire à travers ces colonnes, comme c’est une pratique courante dans les grandes démocraties, car elle reste une tribune d’opinion, qui ne constitue donc pas du journalisme de reportage. Seulement, pour la clarification des postures et les exigences de transparence que je tiens particulièrement à m’imposer, j’ai choisi de donner rendez-vous, aux personnes intéressées, à travers d’autres supports plus personnels.
Le rendez-vous est pris d’ores et déjà. Ce n’est qu’un au revoir. A très bientôt donc.
Le mandataire du Parti Ag/Jotna disparaît avec les documents…
Ça commence à devenir une fâcheuse habitude. Des mandataires qui disparaissent avec les documents des investis. La coalition Yewwi Askan wi en était victime lors des élections passées. Aujourd’hui, c’est le Parti AG/Jotna de Me Moussa Diop qui est en train d’en faire les frais. L’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk annonce la disparition de leur mandataire avec les documents pour les investitures aux législatives. Me Moussa Diop alerte que le parti AG/JOTNA, candidat aux élections Législatives, vit depuis ce matin (Ndlr, hier) une situation rocambolesque car son mandataire Boubacar Camara, en contact avec des personnes non identifiées mais dont il fait état et qui devait déposer les listes complètes ce dimanche 29 septembre 2024 a confisqué les documents originaux du parti. « Je lui lance un ultimatum jusqu'à 23h (Ndlr, hier) pour qu'il se manifeste. Passé ce délai de rigueur, j'irai déposer une plainte pénale contre lui auprès du Procureur de la République », prévient Me Moussa Diop.
Démission de Dr Malick Diop, Zator Mbaye et d'autres responsables de l’AFP
Les investitures aux élections législatives sont en train d’imploser des partis politiques. Alors qu’on parle encore du rififi au sein du Parti démocratique sénégalais (Pds), une crise secoue l’Alliance des forces du progrès (AFP). On note une vague de démissions chez les responsables du parti de Moustapha Niass. Nos sources renseignent que plusieurs responsables dont les anciens députés, Dr Malick Diop et Zator Mbaye ont claqué la porte. Nos sources nous soufflent aussi la démission d’Oumar Niass, du responsable des jeunes progressistes et de la responsable des femmes ainsi que d’autres responsables dans les autres régions. Ils ont suivi Dr Malick Diop qui en premier a quitté les progressistes. La raison de la vague de démissions est sans doute les investitures aux législatives puisque l’AFP a intégré la coalition Jam Ak Njariñ d’Amadou Ba. Affaire à suivre !
Le député Guy Marius Sagna attaqué par des nervis au Togo
Le député Guy Marius Sagna, en séjour à Lomé dans le cadre des activités du Parlement de la Cedeao où il siège, a participé ce dimanche après-midi à une réunion publique avec la plateforme d’opposition togolaise DMP (Dynamique pour la Majorité du Peuple). La rencontre n’est pas allée à son terme à cause de perturbations. D’après nos confrères de RFI, la rencontre initialement prévue dans une salle paroissiale avait été annulée à la dernière minute, sous pression des autorités, selon l’opposition, et le rendez-vous avait finalement été donné au siège de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA). La réunion a commencé par une introduction de la député Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson, mais elle n’est pas allée à son terme à cause de perturbations. Guy Marius Sagna a à peine entamé sa prise de parole que du milieu de l’assistance fusent des chaises vers la table d’honneur. Une première… puis une deuxième… et c’est la débandade. Les chaises sont cassées, le matériel de sonorisation et les enregistreurs des journalistes sont jetés dans un puits, les portables arrachés… Les militants se dispersent dans la confusion. Des gros bras ont infiltré la foule et dehors les vitres des véhicules sont pulvérisées à coup de parpaings. Le député Guy Marius Sagna, pris particulièrement à partie, est visiblement blessé à la tête et au bras. Il est transporté à dos d’homme vers une clinique voisine pour y être soigné. On dénombre au moins 7 blessés, parmi lesquels Brigitte Adjamagbo-Johnson, son chauffeur, un journaliste d’une radio locale. Les gros bras sont repartis le visage découvert, à travers les rues du quartier de Bè.
Guirassy appelle à une réaction rigoureuse contre les agresseurs de Guy
Le parti Sénégal en tête du ministre Moustapha Guirassy dit avoir appris avec une profonde tristesse et une grande consternation «l'agression criminelle» du député de la Cedeao et activiste Guy Marius Sagna à Lomé, au Togo. Cette agression barbare perpétrée sur cet ambassadeur de la paix et de la justice est une atteinte aux droits de l'Homme et une violation des principes de libre circulation des hommes en Afrique et dans la zone UEMOA en particulier, a indiqué la formation politique dans un communiqué. Le SET a en outre condamné fermement cet acte inqualifiable et appelé à une réaction rigoureuse des autorités en charge de la protection de nos représentants dans les pays amis. Enfin, le bureau politique de SET a souhaité un prompt rétablissement à notre compatriote.
AfrikaJom Center demande l’ouverture d’une enquête
Le président d’AfrikaJom Center a condamné sans réserve les brutalités exercées sur la personne de l'honorable député de la Cedeao, Guy Marius Sagna, à Lomé où il a rencontré ses collègues de l'opposition togolaise sur invitation de Kafui Adjamagbo Johnson de la Convention des peuples togolais. Le Think tank dirigé par Alioune Tine a appelé, à cet effet, les autorités togolaises à ouvrir immédiatement une enquête judiciaire afin d'identifier et de punir les responsables de ces actes criminels. Il a aussi exprimé son soutien, sa solidarité et sa sympathie au député de la quatorzième législature et à ses collègues togolais. AfrikaJom Center a ainsi invité les citoyens sénégalais à n'exercer aucune forme de représailles auprès des Togolais présents au Sénégal qui ne sont en rien responsables de cet acte ignoble.
Mamadou Diop Decroix dénonce l’agression de Guy Marius Sagna
L’agression du député Guy Marius Sagna continue de susciter des réactions au Sénégal. Mamadou Diop Decroix dénonce l'horrible agression dont Guy Marius Sagna et ses camarades togolais ont été l'objet à Lomé dans le cadre d'une réunion politique panafricaniste. Le leader d’Aj/Pads lui témoigne son empathie et solidarité. Pour lui, Guy est quelqu'un qui ne se suffit pas de proclamer des principes, il les voit sur le terrain de la lutte politique. A l’en croire, la conviction de tout panafricaniste est que partout où l'on se trouve en Afrique, on est chez soi. C'est ce principe, dit-il, que Guy a traduit en acte. «Il savait probablement ce que cela pouvait lui coûter et il a assumé. L'Afrique a besoin de liberté et d'unité. Cela ne s'obtiendra que par la lutte. Vivement des milliers de Guy partout en Afrique !» a-t-il dit.
Les commerçants du marché tirent sur le maire Adama Sarr
Le maire de la commune de Keur Massar Nord Adama Sarr est dans le collimateur des commerçants du marché de l’unité 14 des Parcelles assainies. Ces derniers sont montés au créneau hier, pour dénoncer le silence d’Adama Sarr face à leurs difficultés. «Nous avons beaucoup de difficultés, surtout l’insalubrité. Car le maire encaisse ses taxes municipales mais n’envoie jamais ses agents pour nettoyer le marché. C’est pourquoi nous dénonçons son attitude», a déclaré le délégué général des commerçants dudit marché. Le responsable des jeunes commerçants, Mbaye Ndiaye de poursuivre : «Nous n’avons pas de maire car il n’a aucune utilité pour les commerçants que nous sommes à part envoyer des gens collecter des taxes. En tout cas, si dans les jours à venir, Adama Sarr ne réagit pas par rapport à nos problèmes, nous serons obligés d’entamer un combat contre lui», prévient M. Mbaye. Les commerçants citent d’autres difficultés, notamment la vétusté des bâtiments affectés par l’humidité et le manque de toilettes. Ils se débrouillent aussi pour avoir de l’eau et paient les vigiles pour assurer la sécurité du marché. Les commerçants annoncent un projet de réhabilitation du marché et ils tendent la main au maire pour trouver le financement. Pour le coordonnateur départemental des sages de Pastef de Keur Massar, Ousmane Kébé, le maire Adama Sarr doit réagir face à la santé en jeu de ses administrés. Il interpelle le maire pour qu’il fasse quelque chose pour ce marché.
Litige foncier à Gadaye
Tout le monde avait pensé qu’après le verdict prononcé par la Cour suprême en faveur des 253 victimes de Gadaye Yeumbeul contre le promoteur Mbaye Fall, le litige foncier était terminé. Car les victimes qui avaient commencé à reconstruire sont depuis quelque temps attaquées par des personnes supposées être proches du promoteur. C’est pourquoi ces victimes se sont regroupées en collectif. Face à la presse hier, ils ont crié au scandale avant d’interpeller les autorités étatiques
Un agent commercial vide la caisse pour parier à One Xbet
Agent commercial de profession, O. Diouf en charge de la gestion d’un magasin de transfert d’argent, a puisé dans la caisse pour jouer à One Xbet. Il a pris 1,5 million mille francs pour aller parier à One Xbet. Il a tout perdu. Et étant dans l’incapacité de rembourser, Diouf ferme boutique pour disparaître dans la nature. Son patron T. Niasse qui a constaté le trou a décidé d’entreprendre des recherches pour retrouver son employé O. Diouf. Et marchant dans la rue, Niass tombe net sur son employé O. Diouf. Alors aidé par quelques bonnes volontés, il conduit O. Diouf au Commissariat des Parcelles Assainies. L’agent commercial a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il est placé en garde à vue et déféré au parquet pour abus de confiance.
Clôture du dépôt des candidatures à la DGE
La Direction générale des élections (DGE) a clôturé hier à minuit la réception des dossiers de candidatures des différents partis et coalitions pour les législatives. Les délais de confection des listes étant très courts, cela n’a pas facilité le travail des mandataires. Conséquence, hier, jusqu’à 21h, seuls 18 partis et coalitions avaient déposé leurs dossiers de candidature. C’est vers 23h que les mandataires des grandes coalitions ont débarqué à la Direction générale des élections (DGE), notamment celles d’Amadou Ba et de Pastef. Pourtant, 49 partis, coalitions de partis et entités indépendantes avaient déclaré leur candidature aux législatives. Le mandataire de la coalition « Samm Sa Kaddu », Cheikh Tidiane Youm, annonce une inter coalition dans certains départements avec la coalition Apr-Pds et celle d’Amadou Ba.
Good Luck en prison pour vol de câbles électriques
Good Luck, un ouvrier dans une entreprise chinoise, risque de terminer ses vacances en prison. Il a été alpagué par les éléments de la police des Parcelles assainies pour vol. Les responsables de la société, après avoir constaté la recrudescence des vols de câbles électriques, ont alors invité leurs vigiles à redoubler de vigilance. C’est ainsi que les vigiles ont fouillé Good Luck. Il avait par devers lui des câbles électriques. Les responsables de la société découvrent alors qu’il y avait une section de câbles électriques. Suffisant pour qu’il soit conduit à la police des Parcelles assainies. Toutefois, l’ouvrier a nié les faits en déclarant avoir ramassé les câbles électriques. Ce qui ne va pas convaincre les limiers qui vont le placer en garde à vue avant de le déférer au parquet pour vol.
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L’INVITE D´INFOS MATIN DU 30 SEPTEMBRE 2024 -SERIGNE MBOUP, MAIRE DE KAOLACK, PRESIDENT DE UNCCIAS
JANGÀT ak Daouda MINE - Reddition des comptes : la crainte d´une justice « ciblée" ?
TROIS AFRICAINS EN LICE POUR DIRIGER LE COMMONWEALTH
Vingt-quatre ans après que le Nigérian Emeka Anyaoku a eu cet honneur, c’est au tour de l’Afrique de fournir une fois de plus le prochain secrétaire général du Commonwealth le mois prochain, selon le système de rotation du bloc.
Deux Ouest-africains et un ressortissant de l’Afrique australe sont en compétition pour diriger le Commonwealth.
Vingt-quatre ans après que le Nigérian Emeka Anyaoku a eu cet honneur, c’est au tour de l’Afrique de fournir une fois de plus le prochain secrétaire général du Commonwealth le mois prochain, selon le système de rotation du bloc.
Les trois prétendants à ce prestigieux poste sont Mamadou Tangara, actuel ministre des Affaires étrangères de la Gambie, l’avocate et diplomate ghanéenne Shirley Ayorkor Botchwey et le sénateur Joshua Setipa du Lesotho, qui travaille toujours au Secrétariat du Commonwealth.
Les 56 membres du Commonwealth voteront pour l’un des trois candidats qui devra remplacer la secrétaire générale sortante Patricia Scotland lors de la prochaine réunion des chefs de gouvernement (CHOGM), prévue à Samoa du 21 au 27 octobre 2024.
Un mois avant cet événement fondateur, les enjeux ne pourraient jamais être plus élevés à un moment où le Ghana et ses petits rivaux africains, la Gambie et le Lesotho, sont en quête de cette approbation retentissante pour diriger cette relique organisationnelle qui doit son existence à l’héritage colonial peu flatteur de la Grande-Bretagne, mais qui défie d’une manière ou d’une autre les prédictions antérieures sur sa disparition éventuelle.
Le vainqueur aura l’honneur et le prestige réservés à la direction d’un organisme qui est passé d’un club moribond d’anciennes colonies britanniques à un bloc qui, ces dernières années, a réussi à intégrer dans son giron d’autres nations sans aucun lien colonial avec la Grande-Bretagne.
Tangara, Setipa et Botchwey espèrent suivre les traces de M. Anyaoku, qui est le seul Africain à avoir dirigé le bloc pendant dix ans entre 1990 et 2000.
Alors que la course à la tête de cette organisation composée principalement de pays anglophones et d’une poignée d’autres membres extérieurs au cercle colonial britannique s’intensifie, les parcours stellaires et les riches carrières des trois témoignent de l’exigence rigoureuse de normes élevées que le Commonwealth est venu représenter.
Malgré leurs origines différentes, les trois semblent partager la conviction de rebaptiser le Commonwealth, loin du pillage et de la rapine dont le colonialisme a été témoin, pour en faire un club moderne qui comble les différences culturelles, améliore la compréhension et favorise le progrès économique des citoyens de ses pays membres.
Tangara, un polyglotte à la conquête du Commonwealth
Tangara, qui parle un français impeccable, est l’un des diplomates les plus anciens au monde aujourd’hui, ayant été ministre des Affaires étrangères sous Yahya Jammeh, un poste qu’il occupe toujours sous le successeur immédiat de l’ancien président, Adama Barrow.
Il est titulaire d’un master de l’Université de Limoges en France et de l’Université de Louvain (UCLouvain) en Belgique. Ancien professeur à l’Université de Gambie, il est titulaire d’un doctorat en sciences sociales.
Né la même année que l’indépendance de son pays en 1965, Tangara voit dans cette coïncidence le symbole de la main du destin qui le lie à l’un des vestiges vivants d’un passé auquel son pays doit son existence en tant qu’entité et, par extension, à la famille plus large du Commonwealth qui partage cette histoire commune.
Etroite bande de terre enclavée par le Sénégal francophone à l’exception d’un court littoral s’ouvrant sur l’océan Atlantique, la Gambie, dans un acte d’auto-préservation pour une nation improbable, a demandé à adhérer au Commonwealth qu’elle a rejoint le jour même de son indépendance, le 18 février 1965, et est devenue membre de l’Onu en septembre de la même année.
Selon M. Tangara, la pertinence de l’organisation dans le monde d’aujourd’hui est devenue plus évidente au cours des décennies qui ont suivi grâce à l’importance culturelle et historique du Commonwealth pour ses membres qui ont augmenté en nombre, à sa diversité grâce à l’inclusion de pays comme le Gabon, le Togo, le Rwanda et le Mozambique, considérés comme sa force. Ces derniers membres ont peu ou pas de liens coloniaux avec la Grande-Bretagne et sa sphère d’influence diplomatique immédiate, mais ont peut-être trouvé que c’était un club suffisamment bon pour y adhérer.
Pour bien servir sa campagne, Tangara a naturellement gardé la même feuille de route en chantant des louanges au Commonwealth malgré l’ironie curieuse d’être le ministre des Affaires étrangères de son pays lorsqu’il s’est retiré du bloc il y a onze ans.
« Du témoignage de l’histoire du rôle du Commonwealth dans l’effondrement du système d’apartheid en Afrique du Sud, qui est considéré comme l’une des réalisations les plus remarquables du Commonwealth, à l’affirmation retentissante du rôle formidable que l’organisation a joué dans la promotion des aspirations de développement post-indépendance de la Gambie. Cela s’est manifesté dans les domaines de l’éducation, de la démocratisation et de la promotion des droits fondamentaux de l’homme », a déclaré Tangara à un journal du Commonwealth qui publie un profil des candidats.
« Un exemple clé est l’amélioration de l’administration de la justice en Gambie grâce à la fourniture d’une assistance technique aux juges et au système judiciaire, rappelant la crédibilité du Commonwealth en tant qu’organisation de principes ancrés dans l’amélioration de la vie de l’humanité dans son ensemble », ajoute-t-il.
Il ne manque pas d’admirateurs à l’étranger. Dans un article publié dans la revue en ligne ModernDiplomacy, le Dr Mathew Pajares Yngson décrit Tangara comme un outsider dans la course qui « ne correspond pas au profil des meilleurs diplomates du monde qui attirent généralement l’attention des médias grand public… Contrairement au comportement poli du secrétaire d’Etat américain Anthony Blinken, à la personnalité vibrante du ministre britannique des Affaires étrangères David Lammy ou au charisme et à l’humour de l’ancien ministre nigérian des Affaires étrangères Geoffrey Onyeama, le Dr Tangara se présente comme un individu très sérieux, ce qui reflète son caractère ».
Le Dr Yngson, membre du Conseil des Caraïbes de l’ASEAN et envoyé des affaires diplomatiques de la Chambre des Caraïbes orientales et de l’Asie du Sud-Est, estime que les vertus et les qualités de Tangara « correspondent parfaitement aux besoins du Commonwealth d’avoir un impact mondial ».
Il affirme que ces qualités comprennent un sens aigu du réalisme et un esprit irrépressible.
« Tangara a une compréhension profonde des problèmes qui entravent la croissance et l’influence du Commonwealth et s’est engagé à collaborer avec son équipe dès le début pour trouver des solutions efficaces », souligne-t-il, concluant que l’organisation devrait s’estimer heureuse d’avoir quelqu’un de la trempe du diplomate gambien pour la diriger.
Cependant, M. Tangara fait face à une réaction violente sous la forme d’une opposition véhémente de la part des militants des droits de l’homme dans son pays, qui ont évoqué son passé mouvementé sous Jammeh, l’ancien dirigeant gambien en exil accusé de violations flagrantes des droits de l’homme pendant ses 22 ans de règne.
En tant que ministre des Affaires étrangères, Tangara était à la tête de la diplomatie gambienne lorsque Jammeh, dans un élan d’énergie fantaisiste, a ordonné à la Gambie de quitter le Commonwealth le 2 octobre 2013. Des critiques ont utilisé cet argument contre la tentative de Tangara de diriger l’organisation. Les pétitionnaires gambiens ont recueilli des signatures pour une pétition destinée à l’actuel président du Commonwealth, Paul Kagamé, au sujet de son rôle présumé dans l’aide et l’encouragement de la « dictature de Jammeh » à une époque de violations flagrantes, notamment des meurtres, des arrestations arbitraires, des incarcérations, des disparitions, des tortures et des viols.
Il est surtout connu par ses détracteurs pour s’être battu avec ses compatriotes lors du piquetage de Jammeh et de son entourage devant le hall d’un hôtel de New York lors d’un voyage à l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre 2013. L’un de ses adversaires s’en est sorti avec une chemise déchirée alors que Jammeh était emmené à la hâte par ses gardes du corps américains. Beaucoup de choses se sont passées sous la proverbiale époque depuis lors, mais cela continue de ternir la carrière par ailleurs illustre de Tangara aux yeux de beaucoup de ses compatriotes. « C’est un cas d’actes impies qui reviennent vous hanter au moment où vous vous y attendez le moins », déclare un observateur neutre qui estime par ailleurs que Tangara devrait avoir la chance de porter haut le drapeau de son pays au sein d’une organisation mondiale qui devrait donner aux petits Etats membres comme la Gambie une grande chance de refléter la diversité et l’égalité au sein du groupe.
Bien qu’il doive lutter contre Mme Botchwey, une autre Africaine de l’Ouest pour les votes dans la région, obtenir des soutiens ailleurs pourrait avoir plus de poids en termes de nombre, notamment en Afrique de l’Est où les membres du Commonwealth (8) sont plus nombreux que ceux d’Afrique de l’Ouest (4). Il reste à voir si les membres du Commonwealth d’Asie, des Caraïbes et du Pacifique, qui recueillent la majeure partie des votes, apprécieront sa personnalité. Tangara a peut-être reconnu qu’il n’a pas grand-chose à jouer dans la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) dont le Lesotho Joshua Setipa a récolté les votes tout en jetant son proverbial filet de pêche au-delà de sa région d’origine. La SADC compte onze membres du Commonwealth.
Considéré comme une figure de proue dans son pays, cet homme politique érudit incarne l’espoir et les aspirations de toute la région de la SADC dans sa tentative de diriger le Commonwealth, un bloc qui, selon lui, a été fondé sur les principes d’unité dans la diversité culturelle, la compréhension, la tolérance et les droits humains universels.
Setipa, le candidat de l’Afrique australe
Setipa a servi le Lesotho à divers titres, notamment en tant que ministre du Commerce, et est un vétéran respecté des organismes internationaux, dont la Banque mondiale. Ses partisans, dont le gouvernement du Premier ministre du Lesotho, Sam Matekane, estiment qu’il correspond au profil requis par le poste.
Il est titulaire d’une licence en administration publique et en sciences politiques de l’Université nationale du Lesotho et d’un diplôme en relations internationales et en commerce de l’Université nationale australienne. Il est également titulaire d’un MBA de l’Université de Bradford.
Son pays et la SADC estiment que l’efficacité et l’intégrité dont Setipa a fait preuve lors de son travail avec les Nations Unies et l’Organisation mondiale du commerce font de lui un candidat naturel pour ce poste.
Le Sud-Africain est déjà une valeur sûre au sein du Secrétariat du Commonwealth où il occupe toujours le poste de directeur principal de la stratégie, du portefeuille, des partenariats et de la division numérique. Ceux qui le soutiennent estiment que ses collègues sauront à quoi s’attendre de lui en termes de passion, de compétence et d’accessibilité.
En avril dernier, le Premier ministre Mpotjoane a décrit la candidature de Setipa, âgé de 55 ans, comme une étape importante pour le Lesotho, annonçant l’influence croissante de sa nation sur la scène internationale et donnant au candidat un avantage stratégique sur ses rivaux d’Afrique de l’Ouest.
La course aux voix est un jeu d’échecs diplomatique, généralement impitoyable envers les personnes peu méticuleuses et timides.
La SADC espère également que sa candidature initiera un changement d’orientation vers la région en tant que domaine prioritaire du futur programme du Commonwealth.
Étant donné que l’Afrique australe compte plus de pays dans le Commonwealth que l’Afrique de l’Ouest, qui n’en compte que quatre, qui seraient divisés en deux en raison des deux candidats de la Gambie et du Ghana, Setipa peut facilement remporter la majorité des voix en Afrique et entrer dans la course pour l’approbation des membres d’Asie et des Caraïbes. Sa candidature est considérée comme la bonne réponse aux défis du Commonwealth en matière d’équité entre les États membres, grands ou petits, riches ou pauvres, puissants ou faibles.
L’homme qui a commencé sa vie dans le service extérieur du Lesotho en tant qu’officier du protocole il y a de nombreuses années s’est engagé auprès du Commonwealth et en son nom est l’acte de signature de la rédaction de la proposition défendant la cause de 41 pays en développement, dont 33 sont membres du Commonwealth.
« Cette proposition a joué un rôle déterminant dans la création d’un nouveau groupe reconnu de pays connus aujourd’hui sous le nom de PEV, mettant en valeur la capacité du Commonwealth à apporter des changements significatifs », a-t-il déclaré au journal en ligne du Commonwealth.
« Lorsque j’étais au service de l’Organisation mondiale du commerce, j’ai facilité la coopération entre le Commonwealth et les États membres en développement pour leur fournir un soutien technique lié au commerce, leur permettant de s’engager efficacement dans l’économie mondiale dans le cadre du Programme de développement de Doha », a-t-il ajouté.
Comme son rival Tangara qui vient d’un petit pays, Setipa dit que la géographie de son Lesotho natal présente des défis pour ses citoyens qui s’efforcent de percer sur la scène mondiale.
« Lorsque les gens regardent une carte, ils nous oublient souvent et ne voient que l’Afrique du Sud », a-t-il ironisé.
Setipa dit qu’il apportera à ce poste des décennies d’expérience dans la gestion d’organisations internationales, de solides compétences politiques acquises en tant que ministre et une profonde compréhension du Commonwealth et de ses réalités tout en défendant ses valeurs et ses principes.
Il cherchera également à « renforcer les capacités du Secrétariat, à travailler avec des organisations accréditées par le Commonwealth et à développer un capital humain qualitatif doté des compétences nécessaires aux réalités d’aujourd’hui ».
Shirley Botchwey, l’autre candidate de l’Afrique de l’ouest
Aucun autre candidat n’a peut-être une relation plus personnelle avec le Commonwealth que Shirley Ayorkor Botchwey, la diplomate et politicienne qui a bénéficié d’un programme de bourses qui a renforcé sa compréhension du développement des ressources humaines « comme condition essentielle pour renforcer la résilience ». Elle a suivi une formation universitaire au Ghana et au Royaume-Uni.
Mme Botchwey, 61 ans, est ministre des Affaires étrangères du Ghana depuis 2017 et parle d’une affinité personnelle avec le Commonwealth, une organisation qu’elle espère diriger avec une conviction farouche qui laisserait un héritage profond sous la forme d’échanges éducatifs, unissant les peuples et ouvrant de nouvelles voies dans le développement socio-économique de ses 2,4 milliards d’habitants, représentant un tiers de la population mondiale.
La diplomatie ghanéenne est l’une des plus redoutables d’Afrique et elle est déployée à plein régime pour aider Botchwey, la seule femme en lice pour remporter la direction de l’une des organisations les plus durables au monde.
La gagnante se prélasserait dans l’honneur et le prestige réservés à la direction d’un organisme qui est passé d’un club moribond d’anciennes colonies britanniques à un bloc qui, ces dernières années, a réussi à intégrer dans son giron d’autres nations sans aucun bagage colonial lié à la Grande-Bretagne.
Beaucoup la voient comme une sorte de dame de fer, n’étant pas du genre à hésiter à prendre des décisions difficiles tant que la fin les rend justifiables. Les Ghanéens en ont eu un aperçu l’année dernière, lorsqu’elle a démontré son talent pour la dureté, en limogeant un groupe d’agents du bureau des passeports d’Accra accusés de corruption. C’est cette apparence dure que ses partisans espèrent voir se renforcer tout au long de son mandat à la tête du Commonwealth. Ils estiment que si le Commonwealth réclame un leadership fort, il est inconcevable de regarder au-delà d’elle.
Mère célibataire de deux enfants, Mme Botchwey apporte une touche d’énergie féminine dans la mêlée, compte tenu de son expérience en tant que membre des comités du genre et de l’enfance du parlement ghanéen. Largement respectée dans certains cercles pour avoir joué un rôle déterminant dans l’élaboration des politiques sur le genre et l’enfance, qui ont abouti à une législation protectrice, Botchwey portera cet activisme dans les cercles du pouvoir du Commonwealth, où ces questions ont gagné en importance sous la direction des anciens secrétaires généraux depuis le début du siècle, à commencer par le Néo-Zélandais Sir Don McKinnon (2000-2008).
Ses chances de se classer devant ses rivaux masculins ne sont pas évidentes, mais elle profiterait du pedigree diplomatique du Ghana, façonné par les années de formation de Kwame Nkrumah, dont le prestige a brillé au-delà des frontières immédiates de son pays et du continent. Botchwey devra faire face à une rude concurrence en Afrique de l’Ouest, où son adversaire gambien Mamadou Tangara a également fait campagne avec vigueur pour le soutien du Nigeria et de la Sierra Leone.
Bien que les quatre bulletins de vote de la région ne constituent peut-être pas un décompte décisif dans le décompte global couvrant l’Afrique de l’Est et du Sud et d’autres pays dans des coins reculés du monde, la tendance à ne rien laisser au hasard témoigne de la sensation de vie ou de mort qui règne autour de la course à la direction.
Le gouvernement ghanéen, grâce à son influence diplomatique bien supérieure sur tout ce que la Gambie et le Lesotho pourraient rassembler, pourrait donner à Botchwey un avantage, même marginal. La course aux voix est un jeu d’échecs diplomatique, généralement impitoyable pour les personnes peu méticuleuses et pusillanimes. Botchwey, qui a le nez dur, doit se méfier des pièges inhérents à la pêche aux voix dans les terrains inconnus de l’Asie, de l’Amérique du Nord, des Caraïbes et du Pacifique.
En marge de la 79ème Assemblée générale des Nations Unies à New York, Botchwey a couru d’un engagement diplomatique à l’autre avec ses homologues d’autres pays membres, y compris le ministre des Affaires étrangères de Singapour, pour revendiquer le siège chaud du Commonwealth et approfondir les liens avec son propre pays – tout cela fait d’un seul coup.
Bien que l’Afrique soit peut-être la seule gagnante de tout cela, quel que soit le résultat, les jeux d’échecs diplomatiques de Botchwey avec ses deux rivaux masculins remettent déjà le poids des attentes sur le continent qui a parcouru un long chemin depuis le début des années 2000, lorsque l’un de ses citoyens dirigeait le Commonwealth.
AES-CEDEAO : LE PRESIDENT FAYE TRAVAILLE A UNE SOLUTION
Bassirou Diomaye Faye a été désigné médiateur par le président de la Conférence des chefs d’Etats de la Cédéao dans les discussions avec les pays de l’AES. Il continue d’y travailler bien que les trois pays maintiennent encore leur décision de rupture.
Bassirou Diomaye Faye a été désigné médiateur par le président de la Conférence des chefs d’Etats de la Cédéao dans les discussions avec les pays de l’AES. Il continue d’y travailler bien que les trois pays maintiennent encore leur décision de rupture.
Dans un entretien avec Al Jazeera, le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a évoqué sa médiation pour que le Mali, le Burkina Faso et le Niger renoncent à leur décision de quitter la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Ces trois pays avaient annoncé en janvier 2024 leur intention de quitter l’organisation, lui reprochant d’être instrumentalisée par des puissances étrangères.
Interrogé sur les conséquences de cette décision pour la stabilité du Sahel, Faye a souligné que leur départ n’était pas encore acté, le préavis prenant fin en janvier 2025. Il a précisé que son objectif était d’empêcher leur départ définitif, déclarant : « Ce que nous demandons, c’est plutôt qu’ils restent, pas qu’ils reviennent », a précisé le chef de l’Etat sénégalais, soulignant cependant qu’il respectera leur décision quelle qu’elle soit.
En tant que médiateur, Faye s’est engagé à promouvoir le dialogue « pour aboutir à une solution la moins conflictuelle possible ».
Tout en reconnaissant la souveraineté des pays concernés, il a estimé que leur réintégration est cruciale pour la stabilité de la région. « Le Sénégal respecte cette souveraineté et les choix de chaque pays par rapport aux partenaires avec lesquels il entend traiter quel que soit le domaine de coopération qu’ils ont librement choisi. Parce que le Sénégal aussi choisit les pays avec lesquels il coopère et personne ne lui imposera les pays avec lesquels il va coopérer », a-t-il rappelé.
Désigné médiateur, avec Faure Gnassingbé, lors du 65e sommet ordinaire de la Cédéao à Abuja, le président Faye avait déjà entrepris des démarches diplomatiques en se rendant au Mali et au Burkina Faso. La veille, ces deux pays avec le Niger avaient adopté le traité instituant la Confédération des Etats du Sahel (AES), s’éloignant de plus en plus de l’institution communautaire.
Par Khady Gadiaga
LE CIMENT CLIVANT DE LA HAINE EN POLITIQUE
L’action politique, depuis l’héritage des Lumières, a créé un espace public laïc et une façon d’interroger le monde, bien au-delà de la seule question du pouvoir politique. Replacée dans ses contextes, la politisation peut être lue comme un moyen de ...
L’action politique, depuis l’héritage des Lumières, a créé un espace public laïc et une façon d’interroger le monde, bien au-delà de la seule question du pouvoir politique. Replacée dans ses contextes, la politisation peut être lue comme un moyen de transformer progressivement des sujets en citoyens, puis à exprimer en termes électoraux un certain nombre de propositions.
La politique est encore une façon de tenir à distance la violence et d’œuvrer à la construction d’un État modernisé et d’une société apaisée en modifiant le répertoire de l’action politique.
Notre pays a opéré une transition démocratique qui augure d'une nouvelle ère de changement qualitatif et les élections législatives qui se profilent vont consolider ces acquis par le renouvellement des effectifs de délibération tant souhaité par la population.
Enivrés par la soif du pouvoir, aventuriers de la politique et tribuns ambitieux manifestent leur désir de légiférer pour un peuple.
Mais contre toute attente, au lieu de s'armer de véritables projets de société, l'opposition presque toutes obédiences confondues, se soude essentiellement et paradoxalement sur des conflits, des dissensions, de l’aversion. Il y a un ciment clivant qui révèle que la haine a quelque chose de permanent, de constitutif, même si elle n’est pas toujours belle à montrer et à voir.
C’est que la haine, justement, est aussi bien une cause qu’un effet, un ressort, un mécanisme, qu’un signe, un phénomène. Elle est ainsi autant un mobile de l'adversité politique qui pousse à agir que la forme de l’action elle-même : c’est par haine que l’on agit avec haine. C’est ce qui la rend aussi diffuse aujourd’hui. Les sentiments hostiles peuvent alors se déployer ouvertement et parfois laisser libre cours à toutes sortes de rêves vengeurs.
Dans le même temps, rumeurs et fantasmes continuent de courir, prenant parfois prétexte d’un cas attesté contre l'ennemi commun, en l'occurrence, le chef du gouvernement Sonko, pour l’exemplifier et le généraliser.
Il y a une véritable psychologie sociale de l’hostilité en ce sens que quand un groupe se réunit contre un ennemi qu’il hait, il se sent fort mais il est lui-même fissuré, en son sein, par la haine. Comment comprendre alors que la haine soude en fait ceux qu’elle divise ? Les observateurs de la vie politique pourraient y voir une grille de lecture pour comprendre les lignes de force qui traversent la vie politique. Les citoyens bénéficieraient ainsi d’une vision prophétique annonçant la fin d'un système de clientélisme politique et de la République opportuniste.
Par Me François JURAIN
AINSI, LA BM ET LE FMI IGNORAIENT TOUT ?
Et la Banque mondiale, le FMI, qui viennent régulièrement faire des enquêtes et des rapports, demander des comptes, n’étaient pas au courant ? Tout cela ressemble étrangement à une immense magouille internationale, où, entre copains et coquins...
Et la Banque mondiale, le FMI, qui viennent régulièrement faire des enquêtes et des rapports, demander des comptes, n’étaient pas au courant ? Tout cela ressemble étrangement à une immense magouille internationale, où, entre copains et coquins, on se partage les richesses du monde: c'est la fin d'un système usé jusqu'à la corde, et il n'y a pas qu'au SENEGAL que cela se passe comme ça.
Ce que l'on risque de nous faire payer, ce n'est pas le tripatouillage des comptes par un parrain mafieux aux commandes d'un pays pendant douze ans, non, c'est simplement la rupture du silence, de la part d'un premier ministre. Même (et surtout) si son devoir, envers son peuple, était de dire la vérité. La mafia à ses lois, ses règles, mais aussi sa manière, bien à elle, de faire taire ceux qui sont trop bavards...Et lorsqu'il s'agit d'une mafia internationale, si elle a les moyens de vous faire parler, elle a aussi, encore plus radicale, les moyens de vous faire taire!
LE NUMERIQUE COMME LEVIER
Les 28 et 29 novembre 2024 l’Amicale des Ingénieurs informaticiens de l’Administration a tenu à Saly un atelier sur la modernisation de l’Administration avec comme thème « digitalisation des procédures et des services aux usagers ».
Les 28 et 29 novembre 2024 l’Amicale des Ingénieurs informaticiens de l’Administration a tenu à Saly un atelier sur la modernisation de l’Administration avec comme thème « digitalisation des procédures et des services aux usagers ». Ce conclave a pour objectif d’élaborer un document de contribution à une nouvelle stratégie de transformation digitale des services de l’administration.
Le numérique est au cœur de la stratégie nationale de développement. C’est pourquoi, forte de son expérience et de la maîtrise du secteur public par ses membres, l’Amicale des Ingénieurs Informaticiens de l’Administration veut jouer sa partition dans ce projet de transformation systémique.
« Nous voulons accompagner le gouvernement dans sa politique pour mettre le numérique aux services des usagers. Nous sommes les acteurs clés, placés au cœur des processus de digitalisation. Nos réflexions refléteront la marche à suivre vers une transformation digitale réussie de l’administration », a déclaré Zacaria Diallo, le Président de l’Amicale des Ingénieurs Informaticiens de l’Administration.
Pour le conseiller technique du ministre de la Communication et du numérique Alioune Sall, il y a beaucoup de défis à relever. « Notre niveau de digitalisation des services aux usagers reste insuffisant. Les secteurs comme le tourisme, le sport, l’agriculture, sont laissés en rade. Le cadre juridique et la confiance numérique sont à améliorer », déplore Źacharia Diallo.
« Le président de la République et son Premier ministre ont décliné les axes stratégiques de la Vision 2050 dont le numérique. Nous sommes ici dans une posture d’écoute. Vous êtes des parties prenantes dans la consolidation de cette nouvelle stratégie. Le numérique est un levier fort du développement économique et social de notre pays. Nous avons beaucoup de nos compatriotes experts qui sont à l’extérieur. Il est important qu’ils rentrent au pays pour le servir », a déclaré l’ingénieur Informaticien Idy Thiam, représentant le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique. « Nous avons beaucoup de défis dans les domaines des infrastructures, de la connectivité universelle, de la gouvernance du numérique, de l’écosystème startup…
Les régimes précédents ont fait des réformes. Notre problème n’a jamais été le manque de volonté. Le principal problème est celui de la mise en œuvre des stratégies mises en place », ajoute Idy Thiam.
Créée en 1998, l’Amicale des Ingénieurs informaticiens veut aider à la promotion et au développement des Technologies de l’Information et de la Communication, de contribuer à la coopération nationale et internationale en matière de T.I.C, de participer à l’effort de développement national…