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18 novembre 2024
YAKAAR-TERANGA SE CONCRÉTISE
Malgré le départ de BP, Petrosen et Kosmos Energy maintiennent le cap vers une décision finale d'investissement en 2025. Le projet, estimé à 6 milliards de dollars, promet une production annuelle de trois millions de tonnes de gaz
(SenePlus) - Selon des informations rapportées par Reuters ce mardi, le projet gazier Yakaar-Teranga au Sénégal franchira une étape décisive à la mi-2025 avec la décision finale d'investissement (FID), comme l'a confirmé le directeur général de Petrosen, Thierno Ly.
Ce projet d'envergure, développé conjointement par la société nationale pétrolière sénégalaise Petrosen et l'américaine Kosmos Energy, représente un potentiel considérable avec environ 25 billions de pieds cubes de gaz récupérable.
La première phase du projet, estimée entre 5 et 6 milliards de dollars, prévoit une production annuelle de trois millions de tonnes destinée à l'exportation. Le plan inclut également une provision de 150 millions de pieds cubes standard pour alimenter le réseau électrique national et d'autres projets domestiques.
Suite au retrait inattendu de BP fin 2023, Petrosen intensifie sa recherche de nouveaux partenaires. "Nous ciblons les compagnies pétrolières internationales, les sociétés nationales du Moyen-Orient et d'Algérie. Nous sommes également ouverts aux discussions avec les sociétés de trading", a déclaré Thierno Ly à Reuters.
Cette quête de nouveaux investisseurs survient à un moment crucial pour ce projet stratégique qui pourrait transformer le paysage énergétique du Sénégal et de la région ouest-africaine.
LE CUDIS APPELLE AU JUBOO POUR RENFORCER LE VIVRE-ENSEMBLE
Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) s’inquiète des violences qui émaillent le début de la campagne pour les législatives anticipées du 17 novembre 2024. À travers un communiqué, le CUDIS déplore l’escalade de violences verbales et physiques...
Le Cadre Unitaire de l’Islam au Sénégal (CUDIS) s’inquiète des violences qui émaillent le début de la campagne pour les législatives anticipées du 17 novembre 2024. À travers un communiqué, le CUDIS, fidèle à sa mission de préservation de la paix et de promotion de la tolérance, déplore l’escalade de violences verbales et physiques observée dans le paysage politique sénégalais et invite à une trêve pour préserver les fondements de la société sénégalaise.
Face à cette situation préoccupante, le CUDIS rappelle aux acteurs politiques, aux militants et à l’ensemble des sympathisants leur devoir de responsabilité, surtout après trois années marquées par des tensions politico-judiciaires. Il appelle à bannir tout discours de haine et à rompre avec les comportements violents. Selon le CUDIS, “cette rupture est indispensable pour sauvegarder les piliers de la paix et du vivre-ensemble au Sénégal.”
Le CUDIS souligne par ailleurs les valeurs d’unité qui ont toujours fondé la nation sénégalaise, mettant en exergue la parenté, le métissage et la tolérance religieuse comme des héritages inestimables. “La convivialité entre les différentes composantes du peuple sénégalais est un trésor qu’il faut chérir, bien plus que les richesses matérielles”, précise le communiqué.
En ce sens, l’organisation appelle les citoyens à se mobiliser pour assurer une participation électorale forte et donner une légitimité accrue aux futurs élus. Le CUDIS réitère le credo “JUB, JUBAL, JUBANTI” des mots signifiant transparence, mobilisation et renouvellement et propose un nouveau concept : le “JUBOO”. Ce dernier, selon le CUDIS, invite à un dialogue social élargi, visant à renforcer le contrat social autour des priorités nationales, garantissant ainsi la paix et la stabilité du pays.
En adoptant le “Juboo”, le CUDIS encourage les acteurs politiques à privilégier la voie du dialogue, à œuvrer pour une campagne pacifique et à rappeler que l’amour de la patrie est un devoir religieux. Le CUDIS conclut son message en espérant que ces valeurs guideront les acteurs durant cette période électorale pour un Sénégal paisible et harmonieux.
LE ROI SONKO FAIT SA LOI
Thierno Alasssane Sall relate comment sa caravane a été brutalement stoppée par des gendarmes aux ordres pour laisser passer un cortège démesuré du chef de Pastef. Il dénonce un étalage indécent de luxe et une utilisation partisane des forces de l'ordre
Dans le communiqué ci-dessous parvenu à notre rédaction, le chef de file de Senegaal Kese relate comment sa caravane a été brutalement stoppée à Ourossogui par des gendarmes aux ordres, le 3 novembre dernier. Face à cette démonstration de force qu'il juge indécente, l'ancien ministre dénonce l'utilisation abusive des moyens de l'État. Il appelle les Sénégalais à sanctionner ces dérives dans les urnes le 17 novembre.
"Ce 3 novembre, un peu après 23 h, la caravane de la Coalition Senegaal Kese dans laquelle je me trouvais, défilait sur l'artère principale d'Ourossogui, en direction de Kanel. Quelques militants de Pastef, que nous croyions être dans un des nombreux rassemblements que l'on croise chaque jour depuis le début de la campagne, ont tenté de nous intimider.
Quelques instants plus tard, une demi-douzaine de véhicules de la gendarmerie, sont arrivés à notre rencontre. Alors que l'on les croyait venus pour assurer la sécurité, voilà qu'ils nous intiment l'ordre de nous mettre sur le bas-côté.
Nous apprîmes que la caravane du candidat Sonko arrivait dans le sens opposé, et la gendarmerie ne nous demandait rien moins que de lui céder le passage. Un des gendarmes lance un ordre au chauffeur de notre voiture de tête de cortège avec une bordée d'injures.
Naturellement, refus d'obtempérer devant un ordre illégal et révoltant.
Alors les gendarmes mettent l’un de leurs véhicules en travers de notre voie, nous obligeant à assister au passage du Roi de Ndoumbelane. Car ce n'est pas une simple caravane de campagne qui passe, mais une cour royale.
Tout y passe, depuis la Hummer blanche de sa majesté, ses deux ambulances (dont une marquée ministère de la Santé, une autre luxueuse), l'indécente orgie de 4x4 rutilantes, des bus de location, une cour importée depuis Dakar. Des éléments de la BIP (et apparemment du GIGN), des véhicules sans plaque minéralogique. Ce manège, défilant à travers le Sénégal, frôlant les cases de chaume et les abris précaires des populations, est d’une violence symbolique inouïe envers nos concitoyens.
Un régime incapable de payer à date échue les bourses des étudiants sans s'endetter sur le marché financier international, devrait avoir la décence de ne pas faire étalage d'une aussi tapageuse armada. Traverser les savanes misérables du Sénégal avec un étalage de luxe comme argument électoral est immoral.
Sonko et Diomaye sont sans doute trop jeunes et trop imbus de leur nouveau pouvoir pour savoir qu'en 1988, pour avoir voulu empêcher l'opposant d'alors, Abdoulaye Wade, de tenir un meeting sur la place de France parce que le président Diouf devait y organiser un meeting le lendemain, tout Thiès s'était soulevé contre la tenue du meeting de Diouf, suivant l'exemple de Boubacar Sall qui, le jour du meeting de Wade, avait foncé sur les véhicules de Police, suivi de milliers de jeunes. No pasaran, la dictature ne passera pas. Si Sonko et Diomaye persistent dans leurs lubies, un jour viendra.
Un candidat qui hier dénonçait « la gendarmerie de Macky Sall » montre aujourd’hui que rien n'a changé, si ce n’est le parrain du système.
Pendant que 41 listes, dont la nôtre, financent leur propre sécurité, la gendarmerie devrait protéger chaque Sénégalais sans passe-droit. L’institution existe pour veiller à la sécurité des citoyens, non pour dérouler le tapis rouge à un candidat abusant des moyens de l’État.
Je lance un appel aux citoyens : ne fermons pas les yeux devant les signes patents d'une alternance dévoyée. Le 17 novembre 2024, votons en conséquence."
Thierno Alassane Sall est tête de liste de la coalition Senegaal KESE.
L’ANCIEN PRESIDENT BURKINABÈ DAMIBA RADIÉ DE L’ARMÉE
L’ancien président de la Transition a été radié des effectifs des Forces armées burkinabè, par décret signé du président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, le 30 octobre 2024
Le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba a été radié de l’armée burkinabé, accusé d’être à la tête d’un vaste complot visant le pouvoir en place.
L’ancien président de la Transition (janvier 2022 – septembre 2022), Paul- Henri Damiba a été radié des effectifs des Forces armées burkinabè, par décret signé du président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, le 30 octobre 2024.
Le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, est radié pour « faute jugée particulièrement grave consistant en une atteinte grave à la dignité militaire et au renom de l’armée, caractérisée par des actions d’intelligence avec une puissance étrangère et des terroristes, en vue de favoriser leurs entreprises contre le Burkina Faso », a indique le décret.
Sur la liste de radiations, figure également l’ex-Chef d’Etat-Major de la gendarmerie nationale, le lieutenant-Colonel Evrard Somda.
Il est reproché à Evrard Somda, une « faute jugée particulièrement grave consistant en une atteinte grave à dignité militaire et au renom de l’armée caractérisée par une intention de porter les armes contre l’État et de nuire à la défense nationale », selon le décret de radiation.
En plus des deux cités, le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni, ancien chef du Commandement des opérations du théâtre national (COTN) a aussi été radié, ainsi que le magistrat commandant Alphonse Pousbila Zouma.
Tous les radiés ont été cités dans des affaires présumées de « tentatives de déstabilisation » entre 2023 et 2024.
Dans une déclaration faite à la télévision nationale le 23 septembre 2024, le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, avait annoncé le démantèlement d’un réseau de déstabilisation du Burkina Faso impliquant des personnalités comme l’ancien président Paul-Henri Sandaogo Damiba.
Dans cette tentative de déstabilisation, Paul-Henri Sandaogo Damiba installé depuis le Togo après son éviction par le capitaine Traoré, devait y jouer un rôle majeur. Il avait pour nom de code le « Patriarche » et devait diriger le volet militaire de ce projet de déstabilisation, avait affirmé le ministre Sana.
Lors d’un point de presse en date du 1ᵉʳ juin 2024, le parquet militaire avait annoncé l’interpellation du Lieutenant-colonel Evrard Somda et d’autres officiers pour des faits présumés d’atteinte à la sûreté de l’État
SUSPENSION DE PRIMES AU PORT DE DAKAR, LES SYNDICALISTES SUR LE QUI-VIVE
Sohibou Gueye dénonce une méconnaissance des conventions portuaires et promet une réponse forte, alors que la crise s'aggrave au sein de l'institution.
Par une note de service, le Directeur général du Port Autonome de Dakar (PAD) a pris une décision qui va encore faire monter d’un cran la crise qui s’est installée dans le milieu portuaire depuis son arrivée.
Après le licenciement du syndicalistes, Waly Diouf Bodian a suspendu les primes des travailleurs du port.
Selon la note, «dans le cadre de la mise en conformité des procédure du PAD aux dispositions pertinentes de la loi d’orientation n°2022-08 du 19 avril 2022, relative au secteur parapublic, au suivi du portefeuille de l’Etat et au contrôle des personnes morales de droit privé bénéficiant du concours financier de la puissance publique, en son article 35, toutes les primes ou gratifications annuelles seront soumises à la délibération expresse du Conseil d’administration et à l’approbation du président de la République ».
Une décision qui «dénote de la méconnaissance du directeur du secteur portuaire » selon Sohibou Gueye.
Le syndicaliste, qui estime que c’est une convention collective de plus de 20 ans qui a été touchée, annonce une réponse ferme du syndicat dans les jours à venir.
AUCHAN EN EAUX TROUBLES
En grandes difficultés en France, Auchan a annonce ce mardi un plan social d'ampleur. Il va supprimer près de 5% de ses effectifs.
En grandes difficultés en France, Auchan a annonce ce mardi un plan social d'ampleur. Il va supprimer près de 5% de ses effectifs.
Auchan est en grandes difficultés en France. L'enseigne a engagé, selon Le Figaro, de grandes manoeuvres pour tenter de sortir d’une spirale infernale. Depuis la reprise du groupe Casino par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, en mars dernier, l’enseigne nordiste est le dernier grand malade de la distribution française. La direction vient d’annoncer, ce mardi matin, un plan choc aux représentants du personnel. Elle prévoit 2389 suppressions d'emplois sur quelque 54.000 salariés, soit près de 5% de ses effectifs en France.
La situation est si grave que le distributeur est obligé de fermer trois hypermarchés, le modèle de magasin qui a fait son succès dans les années 1960 et 1970, et dont Auchan a longtemps été considéré comme le champion, devant Carrefour et Leclerc. Ceux de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), Bar-le-Duc (Meuse), Woippy (Moselle) mettront la clésous la porte, indique Le Figaro.
LE MINISTRE DES FORCES ARMÉES PRÔNE UNE COOPÉRATION RÉGIONALE RENFORCÉE
À l’ouverture du colloque sur la sécurité en Afrique de l’Ouest, le général de brigade aérien Birame Diop a plaidé pour une coopération renforcée au sein de l’UEMOA et de la CEDEAO, associant aspects politiques et économiques.
”Une approche régionale et internationale placée sous le sceau de la coopération” représente la réponse appropriée face aux défis sécuritaires de plus en plus ‘’croissants et complexes’’ en Afrique de l’Ouest, a affirmé le ministre des Forces armées, le général de brigade aérien, Birame Diop.
”Une approche régionale et internationale placée sous le sceau de la coopération est nécessaire pour venir à bout de ce ces défis sécuritaires croissants et complexes tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crimes transfrontaliers, auxquels la sous-région est aujourd’hui confronté”, a-t-il déclaré.
Le ministre des Forces armées s’exprimait à l’ouverture du colloque scientifique organisé par l’Amicale sénégalaise de la communauté du Centre d’études stratégiques de l’Afrique (CESA) sur le thème : ”La démocratie à l’épreuve des nouveaux défis sécuritaires en Afrique de l’Ouest”.
”Ce sujet d’une actualité brûlante et d’une importance capitale intervient dans un contexte où l’Afrique de l’Ouest est confrontée à une convergence de défis sécuritaires conjugués aux difficultés économiques et environnementales qui sapent les fondements de la démocratie et de l’Etat de droit”, a-t-il relevé.
Selon lui, la sous-région ouest africaine ”fait face à des menaces multiformes alimentées par des réseaux criminels qui exploitent la porosité des frontières et la vulnérabilité de certaines populations”.
Le général Diop a signalé que ”l’expansion de l’insécurité et l’incapacité de nos forces de défense et de sécurité à contrôler ces vastes zones montrent à suffisance que la réponse militaire n’est pas la solution”.
Fort de ce constat, Birame Diop est d’avis qu’une approche globale qui prend en compte les aspects politiques, sociologiques et économiques, prenant en compte la démocratie en considération comme pilier, ainsi que le renforcement de nos institutions de sorte qu’elles puissent rassurer nos populations, est nécessaire.
”La coopération au sein de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest africaine) et la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest) est aussi indispensable pour mutualiser nos moyens dans le respect de la dignité et de la souveraineté de chaque Etat membre, mais aussi élaborer une vision intégrée au service d’une paix durable centrée sur l’humain, pour une Afrique de l’ouest et un Sahel plus sûr et démocratique”, a-t-il ajouté.
JOUR J POUR LES AMERICAINS
Des millions d’Américains se rendent aux urnes ce mardi pour choisir le successeur de Joe Biden à la tête des Etats-Unis d’Amérique.
Des millions d’Américains se rendent aux urnes ce mardi pour choisir le successeur de Joe Biden à la tête des Etats-Unis d’Amérique.
Les électeurs américains vont ainsi départager la vice-présidente Kamala Harris, du camp des Démocrates et l’ancien président Donald Trump, le candidat des Républicains.
L’issue du 60e scrutin quadriennal des Etats-Unis d’Amérique reste incertaine ; les enquêtes d’opinion sur les intentions de vote donnant la victoire à l’un ou l’autre candidat.
Au moins 78 millions d’électeurs sont attendus dans les bureaux de vote, tandis que 82 millions autres votants ont déjà accompli leur devoir citoyen en profitant notamment du vote par anticipation.
L’ouverture et la fermeture des bureaux de vote dans les différents Etats sont adossées aux six fuseaux horaires qui couvrent le pays et vont globalement de cinq heures du matin heure locale (10 : 00 GMT) à une heure du matin (06 : 00 GMT).
Les électeurs élisent d’abord des grands électeurs au nombre de 538, lesquels vont officiellement désigner le président. Il faut au moins 270 grands électeurs pour remporter la présidentielle.
Le président sortant, Joe Biden, a renoncé à se représenter et a apporté son soutien à la vice-présidente, Kamara Harris.
LE SENEGAL AURAIT ETE UN TRES BEAU DEFI, MAIS…
Hervé Renard ne viendra plus. Jadis désiré pour remplacer Aliou Cissé, le français est, à présent, sélectionneur de l’Arabie Saoudite. Il s’est exprimé, dans les colonnes de «Le Monde Afrique», sur l’intérêt du Sénégal.
Hervé Renard ne viendra plus. Jadis désiré pour remplacer Aliou Cissé, le français est, à présent, sélectionneur de l’Arabie Saoudite. Il s’est exprimé, dans les colonnes de «Le Monde Afrique», sur l’intérêt du Sénégal.
«Il y a eu des discussions. J’avais un souhait, avoir Omar Daf, un ancien international sénégalais, comme adjoint. Mais Omar est l’entraîneur d’Amiens, en Ligue 2. Et cette condition n’était pas possible à remplir dans l’immédiat. J’ai donc décidé à ce moment précis de retirer ma candidature.
Pour l’instant, le Sénégal n’a pas encore choisi [Pape Thiaw, l’ancien adjoint d’Aliou Cissé, assure l’intérim]. Entraîner le Sénégal, l’une des meilleures sélections africaines, aurait été un très beau défi, c’est vrai, mais toutes les conditions n’étaient pas réunies (...)
L’argent n’a jamais été mon moteur au moment de prendre des décisions. Quand je quitte l’Arabie saoudite en 2023, j’accepte de diviser mon salaire par vingt, puisque je gagnais 23 000 euros net en France. Faites le calcul… J’ai déjà refusé dans le passé de gros contrats en Chine ou au Qatar. Si j’avais par exemple signé au Sénégal, j’aurais certes gagné plus qu’en France.»