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18 novembre 2024
LE SENEGAL AFFRONTERA LE LIBERIA AU SECOND TOUR
Le Sénégal affrontera en fin décembre, le Libéria au deuxième tour des qualifications pour le Championnat d’Afrique des nations de football (CHAN) 2024 dans la zone A de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (UFOA-A).
Le Sénégal affrontera en fin décembre, le Libéria au deuxième tour des qualifications pour le Championnat d’Afrique des nations de football (CHAN) 2024 dans la zone A de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (UFOA-A).
Le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie vont accueillir conjointement la huitième édition du Championnat d’Afrique des nations de football (CHAN), prévue du 1ᵉʳ au 28 février 2025.
Le Sénégal vainqueur de la septième édition du CHAN, qui a eu lieu en Algérie (13 janvier-4 février 2023), a été exempté du premier tour. Il devait affrontera au second tour, en aller et retour, le gagnant de l’unique match du premier tour entre la Sierra Leone et le Liberia.
Sept pays étaient engagés dans ces qualifications de la zone A de l’UFOA : Guinée, Guinée-Bissau, Mali, Mauritanie, Liberia, Sénégal et la Sierra Leone. Les autres matchs du second tour opposeront la Mauritanie au Mali et la Guinée à la Guinée-Bissau.
Ce deuxième tour se déroulera du 20 au 22 décembre et du 27 au 29 décembre 2024. Le CHAN est une compétition créée par la CAF depuis 2009 pour ‘’servir de vitrine au talent exceptionnel et à la qualité du football africain’’ en évolution.
Dix-neuf nations prendront part à cette compétition au lieu des seize pays qui y participaient habituellement. Le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie sont qualifiés d’office pour le CHAN. Chacune des cinq zones du continent à savoir l’Union des fédérations ouestafricaines de football zone A (UFOA-A), l’UFOA-B, l’Union nordafricaine de football, l’Union des fédérations de football d’Afrique centrale et le Conseil des associations de football en Afrique australe, sera représentée par trois équipes.
La zone du Conseil des associations de football d’Afrique de l’Est et Centrale (CECAFA), ”incluant les trois pays organisateurs, bénéficiera d’une place additionnelle en raison de sa qualification automatique en tant que zone hôte”.
Les pays hôtes prendront part aux éliminatoires et seront rejoints au tournoi final par l’équipe qui obtiendra le meilleur résultat lors des éliminatoires de la zone CECAF. Le Maroc et la République Démocratique du Congo, avec deux trophées, sont les nations les plus titrées de cette compétition. Le championnat d’Afrique des nations est organisé tous les deux ans en alternance avec la CAN.
La coalition Takku Wallu suspend sa campagne
La coalition Takku Wallu Sénégal a décidé de suspendre sa campagne électorale suite au décès de l’ancien ministre des Finances et du Budget du Sénégal, Moustapha Ba. La coalition dirigée par Macky Sall exprime sa profonde tristesse et son immense consternation. Dans un communiqué, elle indique qu’avec cette perte immense, le Sénégal pleure un cadre émérite, un fonctionnaire de haut rang au service exclusif de l’Etat et de la République, un homme profondément humain. Ainsi la coalition Takku Wallu Sénégal s’incline devant sa mémoire et annonce la suspension de sa campagne pour 24h. Elle adresse ses condoléances émues à sa famille éplorée, au Président Macky Sall et à l’ensemble du peuple sénégalais.
Le Pastef décroche le soutien de Sokhna Ndèye Mbacké
Adjointe au Maire de Thiès de 2014 à 2022 et candidate déclarée à la présidentielle de 2019 sous la bannière d’une coalition dénommée « Bësa Ngui Gneuw », Sokhna Ndèye Mbacké, Coordonnatrice de la Convergence pour le Développement et la Paix (CDP) a décidé de soutenir la liste PASTEF du Président Ousmane Sonko à l’occasion de ces élections législatives du 17 novembre 2024. Petite fille de Serigne Touba et créditée d’une base à Thiès, notamment à Thiès-Nord, elle signe ainsi un grand retour sur la scène politique, après s’être très tôt démarquée du Président Macky Sall et de sa coalition. Selon elle, son objectif est de s’investir sans retenue, avec l’objectif de faire en sorte que les Thiessois se départissent de cette vieille habitude installée depuis les indépendances, et qui consiste à s’opposer au pouvoir central. Elle ajoute que les signaux doivent être donnés à l’occasion de ces législatives, avec une très forte majorité donnée à la liste Pastef. Elle renseigne d’ailleurs que son mouvement avait soutenu le candidat Birame Soulèye Diop, lors des locales et des législatives de 2022.
Thierno Alassane Sall dénonce la transhumance
La tête de liste nationale de la coalition Sénégal Kese dénonce le stratagème mis en place par Ousmane Sonko pour récupérer les chefs de famille de l’Alliance pour la République (APR). Selon Thierno Alassane Sall, d'abord, le leader de Pastef a annoncé une grande battue des pilleurs de la République. Ensuite, dit-il, il interdit de sortie du territoire presque tous ceux qui parmi le gotha Bennoo se présentent aux frontières. Puis, ajoute-t-il, il fait savoir qu'il y a une liste rouge, en laissant le doute ronger les plus frileux. Et voici que se déclenche soudain, regrette M. Sall, une transhumance massive de politiciens pressés par la peur de la prison. Les moins courageux prennent la carte du Pastef sans condition, déclare le leader de la République des Valeurs. Les revirements les plus improbables se produisent au grand jour, prévient-il. Les « démons » deviennent des « anges » dès qu'ils passent des herbes mortes marron-beige aux prairies vertes du Pastef, dénonce M. Sall. Il rappelle que Pastef avait promis de restaurer l'éthique en politique et de ne jamais accepter la transhumance, maintenant il l'a hissée à une échelle qui pourrait tuer pour longtemps la morale en politique.
Racine Sy promet d’être le porte-voix des retraités
La tête de liste nationale du mouvement Alsar pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain, Mamadou Racine Sy, a pris lundi l’engagement de continuer à porter attention à la question des retraités, s’il est élu à l’Assemblée nationale. « Je vais continuer à porter ma voix, surtout quand je serai élu à l’Assemblée nationale, pour la revalorisation et l’augmentation significative des pensions de retraite », a-t-il dit lors d’un meeting qu’il animait à Kédougou lundi, d’après l’Aps. Il s’exprimait en présence notamment de la présidente du mouvement Action pour le développement du Sénégal, de représentants de groupements féminins et de personnes retraitées. « Nous avons abattu un travail colossal au niveau de l’IPRES », l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal, « avec des acquis incontestables au profit des retraités », a dit Mamadou Racine Sy, en évoquant son passage à la tête de ladite institution. Il soutient que depuis son passage à la tête du conseil d’administration de l’IPRES, les pensions de retraite ne tardent plus. Le coordonnateur du mouvement Alsar a, par ailleurs, annoncé un appui financier de 15 millions de francs CFA pour la construction du poste de santé de Gada Dinguéssou Plateau, dans la ville de Kédougou. « À la sortie de ce meeting, je vais donner également un financement à tous les groupements de femmes de la région de Kédougou parce que j’ai entendu vos doléances, et vous êtes un vecteur de développement économique et social », a-t-il ajouté.
Le berger Saykou Ka écope de trois mois ferme
Dans la nuit du 16 au 17 août 2024 à Touba -Ndindy, la famille Mbaye est réveillée par un bruit sourd venant de leur enclos lorsque le cadet de la famille, Idy Mbaye, est tombé sur Saykou Ka pendant que son acolyte fuyait des lieux en arpentant la palissade. Idy Mbaye, voyant que Saykou Ka était armé d'une machette, ramasse une pelle pour tenter de défendre sa vie. Mais son antagoniste qui était bien plus prompt lui assène un violent coup de machette à l'avant-bras gauche. Quand il voulut reprendre son arme blanche, Saykou Ka est surpris par Malick Mbaye, le grand frère de Idy Mbaye. Alors, il prend la fuite dans la pénombre. Mais il est entouré par les voisins alertés par les cris de détresse du blessé. Saykou Ka qui allait sûrement être lynché par la foule furieuse, est sauvé d'une mort certaine par Cheikh Touré qui a su maîtriser les siens. C'est d'ailleurs lui qui est allé remettre le jeune berger aux éléments de la brigade de gendarmerie de Touba - Ndindy. Au même moment, Idy Mbaye qui s'est retrouvé avec l'avant-bras gauche cassé sous la violence d'un coup de machette, a été transporté d'urgence à l'hôpital de Ndamatou où il a passé trois jours de suite afin que son bras soit sauvé d'une amputation. Face au juge, hier, le prévenu Saykou Ka a juré par tous les saints qu'il n'a jamais tenté de voler et qu'il a été accusé à tort. Reconnu coupable des chefs de vol de bétail, détention d'arme sans autorisation et coups et blessures volontaires, il a écopé de trois mois de prison ferme. En plus, il devra s'acquitter d'une amende d'un demi-million de francs.
Autonomisation de la femme dans le secteur agricole
L'autonomisation économique des femmes tient à cœur le ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Souveraineté alimentaire. Consciente que l'agriculture constitue un pilier important de l'économie sénégalaise, la Cellule genre et de l'équité dudit ministère a tenu hier un atelier consacré au lancement officiel du processus d’élaboration du programme d’autonomisation économique de la femme dans le secteur agricole. La coordonnatrice de la cellule, Sokhna Ndèye Diop Mbacké, souligne que malgré leurs contributions au développement et à la sécurité alimentaire des ménages en particulier, les femmes se heurtent à des problèmes persistants qui freinent leur participation à l’économie du pays au même titre que les hommes, à travers les chaînes de valeur agricoles. Elle reste convaincue que l’autonomisation économique est essentielle à la réalisation des droits des femmes et l’égalité des sexes. A cet effet, elle précise que l'autonomisation permet de garantir aux femmes l’accès à un des emplois décents et à la protection sociale, l’accès au même titre que les hommes aux marchés, aux ressources et la gestion de leur temps. A ses yeux, il est nécessaire de renforcer leur capacité d’action et leur participation effective à la prise de décisions économiques à tous les niveaux, et pour le cas du secteur agricole, leur présence effective dans les toutes les instances de discussions et de négociations.
Samm Sa Kaddu se désiste en faveur de Takku Wallu
La coalition Samm Sa Kaddu pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain a annoncé lundi avoir décidé de retirer sa liste dans le département de Tambacounda (est) pour apporter son soutien à celle de Takku Wallu Sénégal. « En tant que tête de liste de la coalition Samm Sa Kaddu dans le département de Tambacounda, j’annonce que notre coalition a décidé de retirer notre liste pour s’allier avec Takku Wallu Sénégal », a déclaré Abdoulaye Sèye, lors d’un point de presse, rapporte l’Aps. S’exprimant en présence de la coalition Takku Wallu Sénégal. Selon la tête de liste départementale de Samm Sa Kaddu, cette décision est une manière de mettre en avant l’intérêt supérieur du département de Tambacounda. Le coordinateur national de la coalition Takku Wallu Sénégal, Me Sidiki Kaba, a magnifié ce geste politique qui, dit-il, donne à l’opposition des chances de remporter les législatives anticipées dans le département de Tambacounda. « Les coalitions Takku Wallu Sénégal et Samm Sa Kaddu ont décidé d’unir leurs forces dans le cadre d’une inter-coalition. Je voudrais saluer la grandeur de nos camarades de Samm Sa Kaddu », a-til dit. « Les candidats de Samm Sa Kaddu ont fait un don de leur personne pour l’intérêt général de Tambacounda », a-t-il ajouté.
Vol de téléphone
Chauffeur de profession, M. Diop a arraché le téléphone d’un taximan vers le pont de l’émergence. Il a tenté de prendre la fuite. Mais il ne s’imaginait pas que le taximan l’avait déjà dénoncé auprès de limiers en circulation. Ces derniers sont alors intervenus sur le coup pour l’interpeller. Quant à son acolyte, Djily, il nie toute implication au vol. Il a déclaré aux limiers qu’il était ivre au moment des faits. Des allégations qui n’ont guère convaincu les hommes du Commissaire Kébé des Parcelles assainies. Ils sont placés en garde à vue avant d’être déférés au parquet pour vol en réunion.
Vol avec violence commis la nuit
Ph. Preira, maçon de profession habitant Keur Massar, est actuellement dans les liens de la détention. Fauché comme un rat d’église, il s’est rendu au pont de l’émergence pour tenter d’agresser les passants. Ce qui va lui ouvrir les portes de la prison. Il a arraché le téléphone de l’agent commercial, R. C. Sagna avant de tenter de s’évaporer dans l’obscurité. Mais il a été pris par les passants. Il va passer un sale temps avant d’être remis aux limiers des Parcelles. Ph. Preira qui a reconnu les faits a été déféré au parquet pour vol avec violence commis la nuit.
Arrestation d’un voleur
M. Cissé sillonne les rues des Parcelles assainies pour voler. Mais il a été surpris en train d’ouvrir le capot du véhicule de M. Guèye. Le mis en cause a tenté de se sauver mais il a été vite alpagué par des habitants de l’Unité 26 qui l’ont alors conduits à la Police des Parcelles assainies. Il est passé aux aveux devant les enquêteurs. Alors il est placé en garde à vue puis déféré au parquet.
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L’ISRA SE PROJETTE VERS LES DEFIS DE LA SOUVERAINETE ALIMENTAIRE
Pilier essentiel du développement agricole durable depuis sa création en 1974, l’ISRA célèbre cette année un demi-siècle de contributions au service du développement durable.
Cette année, l'Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) célèbre son cinquantième anniversaire. À cette occasion, l'institut met en lumière, durant trois jours, sa contribution à l'agriculture sénégalaise, tout en envisageant les défis liés à la souveraineté alimentaire dans un contexte marqué par les changements climatiques et la dégradation des terres. Réunis autour du thème : « Enjeux de la recherche agricole pour un développement économique et social durable », les spécialistes de l’agriculture s’attacheront à identifier les voies et moyens de production de semences certifiées et à haut rendement.
Pilier essentiel du développement agricole durable depuis sa création en 1974, l’ISRA célèbre cette année un demi-siècle de contributions au service du développement durable. Au cours de cette période, l'institut a œuvré pour la souveraineté alimentaire, l’amélioration des pratiques agricoles et le renforcement de la résilience des systèmes agrosylvopastoraux et halieutiques. Soucieux de valoriser toutes ses réalisations scientifiques et technologiques, l’ISRA a engagé depuis hier, lundi, trois jours de réflexion sur les défis posés par les changements climatiques et la dégradation des terres, en vue de développer une agriculture résiliente et durable, capable d’anticiper les besoins futurs.
En ouvrant le forum des 50 ans de l'ISRA, le ministre de l'Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l'Élevage, Mabouba Diagne, a souligné que la recherche doit être conduite de concert avec les autres secteurs clés, tels que l'environnement, la pêche, l'industrie et la santé, afin de bâtir un modèle de développement résilient. Convaincu que l'ISRA constitue le moteur de la recherche et de l'accélération du développement durable, Mabouba Diagne a affirmé sans équivoque que « l’ISRA est le moteur de l’action qu’il entend mener au sein de son ministère ». À cet égard, il envisage de doter l’institut des moyens conséquents pour atteindre les objectifs de développement durable assignés à son département.
« Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et le chef du gouvernement, Ousmane Sonko, accordent une importance stratégique à l'ISRA, compte tenu de sa place et de son rôle dans la redynamisation de l’économie rurale et de la recherche agricole. Cette volonté de renforcer l'ISRA en tant que fer de lance de la recherche agricole et de la souveraineté alimentaire a été réitérée lors de la visite du chef de l’État en République populaire de Chine, en prélude au quatrième sommet du Forum de coopération sino-africain », a précisé le ministre de l'Agriculture.
Rassurant, le ministre a exprimé son admiration pour l'ISRA, qu’il considère comme un pilier du succès de son ministère.
LE SÉNÉGAL DOIT EN FINIR AVEC L’IMPORTATION DE SEMENCES
S'appuyant sur les acquis de l’ISRA, Mabouba Diagne a affirmé que notre souveraineté alimentaire nécessite l’autosuffisance en semences certifiées.
« Dans ce domaine, le leadership de l'ISRA sera déterminant pour mettre fin à l’importation de semences certifiées », a-t-il déclaré. Développant son argumentaire, il a rappelé que le marché mondial des semences certifiées est estimé à 70 milliards de dollars et devrait atteindre 100 milliards d’ici 2030, tandis que l'Afrique demeure quasi absente de ce marché, une situation qu'il a vivement regrettée.
D’où l’importance d’allouer des ressources suffisantes à l’ISRA afin de mettre un terme à l'exode des chercheurs vers des universités et autres institutions agricoles au niveau régional, africain et mondial.
Selon lui, les partenaires du Sénégal sont plus que jamais déterminés à soutenir notre pays. Aujourd'hui, l’enjeu n’est plus d’augmenter les superficies agricoles, mais bien d’appuyer et de financer la recherche pour accroître les rendements agricoles. Affichant sa conviction, il a déclaré que la Fondation Bill Gates s’engage à accompagner le Sénégal et que tous les appuis nécessaires seront mis à la disposition de l'ISRA. Le ministre a également renouvelé son soutien aux chercheurs en vue d'une recherche innovante et adaptable aux changements climatiques, intégrant l’intelligence artificielle pour atteindre la souveraineté alimentaire d’ici dix ans. Car, selon lui, le Sénégal possède le potentiel pour atteindre cet objectif.
L'ÉQUILIBRE DES EAUX DU FLEUVE SÉNÉGAL
Une baisse significative est observée sur certains tronçons, tandis que d'autres connaissent de légères hausses. Cette modulation vise particulièrement à protéger la ville de Saint-Louis des risques de crue
Le niveau du Bafing à Manantali (Amont Barrage) est de 208,06 m le 04 novembre 2024 à 8 h 00. A la même date de l’année dernière, le niveau était à la côte 205,26 m. Le débit lâché par Manantali est de 411 m3/s contre 246 m3/s à la même date l’année dernière. Pour rappel, la côte normale de la retenue est de 208,05 m IGN et la côte exceptionnelle est de 211 mètres (m).
La Direction de la Gestion et de la Planification des Ressources en Eau du bassin du fleuve Sénégal (DGPRE), qui donne l’information, annonce qu’au niveau des affluents du Fleuve Sénégal, on note une tendance à la baisse de 10 centimètres (cm) sur la Falémé à Kidira, où le plan d’eau qui était à la côte de 2,83 m le 03 novembre 2024 à 8 h 00, est passé la matinée d’hier lundi à la côte de 2,73 m contre 2,21 m en 2023 à 8 heures.
Sur le Bakoye, à la station de Oualia, le plan d’eau accuse aussi une tendance baissière de 8 cm, après être passé de 3,74 m avant-hier à 8 h 00 et hier matin à 8 heures à la côte de 3,66 m contre 1,27 m en 2023 à pareil moment.
Tendance baissière à b-Bakel et Matam
Depuis quelques jours, on s’éloigne de plus en plus de la côte d’alerte de 10 mètres à la station de Bakel. Hier, lundi matin, à 8 heures le plan d’eau qui était à la côte de 6,10 m s’établit, selon la Direction de la Gestion et de la Planification des Ressources en Eau, à la côte de 5,82 m, accusant ainsi une baisse de 28 cm. L’année dernière en pareil moment, le niveau d’eau était de 3,17. A la station de Matam aussi, on assiste à une baisse de 15 cm du niveau du plan d’eau qui est passé en 24 heures de la côte de 7,04 m à la côte de 6,89 m hier, lundi 04 novembre 2024. En 2023, le niveau du fleuve s’est établit à 2, 94 m à 8 heures. Il faut rappeler que la côte d’alerte à la station de Matam est de 8 mètres.
Une légère hausse à Podor et Richard-Toll
Au niveau de la station de Podor où la côte d’alerte est de 5 mètres, on observe une tendance à la montée de 1 cm hier matin à 8 heures, comme l’indique la DGPRE qui informe que «le plan d’eau à la côte de 5 m 78 le 03 novembre 2024 à 8 h 00 est passé ce matin (hier, ndlr) à 8 heures à la côte est à 5 m 79 contre 2 m 90 en 2023 à pareille heure».
Non loin de là, à Richard-Toll dont la côte d’alerte est de 3,35 m, le document, qui renseigne sur une tendance à la montée de 1 cm, informe que «la côte du plan d’eau est passée de 3 m 32, (avant-hier) dimanche à 8 h à la côte de 3 m 33, ce lundi (hier) contre 2 m 67 en 2023 à 8 heures».
Selon la source, «le niveau du Fleuve Sénégal à Diama (Amont Barrage) est à 1 m 46, le 04 novembre 2024 à 8 h 00. A la même période de l’année dernière, le niveau du fleuve était à la côte 2 m 20 IGN. Le débit lâché est égal à 1809 m3/s contre 343 m3/s en 2023». Pour annoncer que «Globalement, le niveau amont est en train d’être abaissé pour préparer le passage de la crue sans grande conséquence sur SaintLouis», expliquant à cet égard que «Cet abaissement permet de moduler les eaux vers SaintLouis et l’embouchure, sa proximité favorise l’évacuation rapide des eaux».
Hier lundi, 04 novembre 2024 à 8 h 00, le niveau du Fleuve Sénégal à Saint-Louis est à la côte de 1 m 51 à l’échelle contre 0 m 82 l’année passée à pareille heure, en 2023 à 08 h 00. Il faut rappeler que la côte d’alerte à la station de Saint - Louis est de 1 m 75.
MACKY SALL, UN VOTE EN SUSPENS
Tête de liste aux législatives mais absent de la campagne, l'ancien président pourrait ne pas participer au scrutin. Son installation au Maroc et l'impossibilité de changer son lieu de vote l'empêchent de remplir son devoir citoyen depuis l'étranger
Toujours absent dans la campagne électorale des législatives anticipées, l’ancien président de la République, Macky Sall, candidat investi tête de liste de la coalition Takku-Wallu pourrait également priver ses compagnons de son bulletin de vote, le 17 novembre prochain. En effet, inscrit sur les listes électorales de la commune de Fatick, Macky Sall qui ne semble pas pressé de revenir au bercail ne pourra pas voter au Maroc du fait de la non-tenue de la révision exceptionnelle des listes électorales devant lui permettre de procéder au changement de son lieu de vote.
L’ancien président de la République, Macky Sall, file tout droit vers un nouvel exploit dans son parcours politique après avoir voté sans carte d’électeur en 2007 et reporté une élection présidentielle au Sénégal, en février 2024. Investi tête de liste de la coalition Takku-Wallu pour les législatives anticipées, Macky Sall pourrait, en effet, devenir, le 17 novembre prochain, le premier ancien président de la République du Sénégal à ne pas voter lors d’une élection générale non pas à cause d’une radiation des listes électorales mais de son propre gré. Et pour cause, établi depuis son départ du pouvoir, le 2 avril dernier, dans l’ancienne cité impériale de l'ouest du royaume Chérifien, Marrakech, Macky Sall ne pourra pas accomplir son devoir au Maroc. Inscrit sur les listes électorales de la commune de Fatick, l’ancien président ne pourra voter que dans le bureau de vote n°3 du Collège Thierno Mamadou Sall où il avait d’ailleurs sacrifié à ce devoir citoyen, il y a environ sept mois lors de la présidentielle du 24 mars dernier.
Avec la non-tenue de la révision exceptionnelle des listes électorales dans le cadre du processus électoral de ces législatives anticipées conformément à la décision n° 2/C/2024 du Conseil constitutionnel, aucun changement de données électorales n’est possible sur le fichier. En effet, dans cette décision rendue le 12 juillet dernier en réponse à la lettre confidentielle n° 000349/PR/CAB du Président de la République le 5juillet2024, le Conseil constitutionnel avait indiqué que certaines dispositions du Code électoral dont la révision exceptionnelle des listes électorales ne sont pas applicables aux législatives anticipées.
A cela, s’ajoute l’absence dans le Code électoral de privilèges accordés aux anciens chefs d’état dans le cadre du processus de vote. Les seuls aménagements prévus par le législateur dans l’article L69 du Code électoral concernent entre autres, les membres des bureaux de vote, les délégués de la Cour d’Appel de Dakar, les journalistes en mission de reportage le jour du scrutin ainsi que les chauffeurs requis pour le transport du matériel électoral. Ces derniers sont autorisés à voter hors de leur bureau originel munis d’un ordre de mission s’ils sont régulièrement inscrits sur une liste électorale.
Les gouverneurs, préfets, sous-préfets ainsi que leurs adjoints qui sont régulièrement inscrits sur une liste électorale hors de leur circonscription sont également autorisés à voter le jour du scrutin dans un des bureaux de vote de leur circonscription. Il en est de même pour les militaires et paramilitaires en opérations sur le territoire national et ceux préposés à la sécurisation du scrutin, régulièrement inscrits sur une liste électorale. Au regard de toutes ces considérations, l’ancien chef de l’Etat qui ne semble pas pressé de revenir au bercail comme en témoigne son absence actuelle sur le terrain de la campagne électorale, pourrait ne pas participer aux opérations de vote, le 17 novembre prochain, dans le cadre de ces législatives anticipées à moins qu’il ne décide de prendre son courage à deux mains pour revenir au pays.
CES OBSTACLES QUI FREINENT L’AUTONOMISATION DES FEMMES DANS LE SECTEUR AGRICOLE
Au Sénégal, les femmes s’activent massivement dans le secteur agricole. Cependant, elles sont confrontées à de multiples obstacles notamment l’accès limité aux ressources bancaires et aux facteurs de productions comme la terre, l’eau et l’énergie
Au Sénégal, les femmes s’activent massivement dans le secteur agricole. Cependant, elles sont confrontées à de multiples obstacles notamment l’accès limité aux ressources bancaires et aux facteurs de productions comme la terre, l’eau et l’énergie. Ce qui constitue un frein majeur à leur autonomisation économique. Pour inverser cette tendance, le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a lancé un processus d’élaboration du Programme d’autonomisation économique des femmes dans le secteur agricole.
Les femmes jouent un rôle fondamental dans l’agriculture et l’élevage. Elles représentent une part significative de la main d’œuvre agricole de notre pays. Malgré leurs contributions significatives, elles font face à de nombreux obstacles, considérables, comme l’accès limité à la terre, au crédit, à l’eau, aux intrants agricoles, à la formation etc. «Au Sénégal, les femmes sont surtout orientées vers les cultures destinées à l’autoconsommation à savoir le riz pluvial, le bissap, le gombo et le niébé, alors que les hommes occupent davantage les cultures de rente telles que l’arachide et le mil en vue d’améliorer les revenus des ménages. Pour l’accès à la terre, les rapports sont de l’ordre de 1 sur 10 ; ce qui est très faible. En effet 90,79% des parcelles emblavées sont sous la responsabilité des hommes, contre uniquement 9,21% pour les femmes», a indiqué le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Ousmane Mbaye. Il présidait hier, lundi 4 novembre 2024, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de lancement du processus d’élaboration du Programme d’autonomisation économique de la femme dans le secteur agricole.
Ousmane Mbaye a relevé que la superficie moyenne des parcelles emblavées par ménage, selon le sexe, est de 2,6 hectares pour les hommes et de2,04hectares pour les femmes, en2022.Selon lui, les inégalités de genre sont encore plus manifestes dans la répartition du matériel agricole, avec des rapports de l’ordre de 1 à 19 voire 1 à 20. C’est-à-dire sur 20 matériels agricoles disponibles, il y a 1 seul matériel qui est alloué aux femmes. Toutefois, on constate moins de disparités sur l’utilisation des intrants. Car, dit-il, la proportion de parcelles emblavées avec des intrants qualifiés est de 10,77% pour les hommes et de 8,23% pour les femmes.
Par ailleurs, le même constat sur les disparités a été fait dans le secteur de l’élevage. Selon M. Mbaye, les plus grands cheptels appartiennent aux hommes et les femmes sont en général propriétaires seulement de petits ruminants. «L’autonomisation économique des femmes est capitale dans la réalisation des droits des femmes et l’égalité des sexes. Pour cela, il est nécessaire de renforcer leurs capacités d’action et leur participation effective à la prise de décision économique à tous les niveaux», soutient-il.
Astou Diouf Guèye, Directrice de l’Equité et de l’Egalité de genres au ministère de la Famille et de la Solidarité, a fait comprendre qu’autonomiser les femmes dans le secteur agricole, c’est agir pour la réduction de la pauvreté, renforcer la sécurité alimentaire et la résilience des communautés face aux défis économiques actuels.
Par Vieux SAVANÉ
AUX ÉTATS-uNIS, LA DÉMOCRATIE À L'ÉPREUVE
La seule certitude est que nous avons affaire à une élection fortement polarisée et d’une violence inouïe avec le candidat Donald Trump complétement désinhibé, se livrant à toutes sortes d’outrances
Alors que plus de 75 millions d’Américains ont voté par correspondance et de manière anticipée, notamment dans les sept Etats-pivots (le Nevada, la Pennsylvanie, le Michigan, le Wisconsin, la Georgie, la Caroline du Nord, l’Arizona), c’est aujourd’hui que les électeurs et grands électeurs américains vont décider qui sera le prochain ou la prochaine présidente des Etats-unis d’Amérique. Si l’on en croit les sondages, le scrutin sera très serré.
La seule certitude est que nous avons affaire à une élection fortement polarisée et d’une violence inouïe avec le candidat Donald Trump complétement désinhibé, se livrant à toutes sortes d’outrances.
D’ores et déjà, Donald Trump affirme avec un étonnant aplomb que s’il perd l’élection, c’est tout simplement qu’il aura été battu par la triche. Rien d’étonnant du reste puisque, sans preuve aucune, il a refusé et refuse toujours de reconnaître sa défaite contre Joe Biden lors de leur confrontation en 2020 alors qu’il était président de la République. On est en face d’une posture noyée dans le complotisme et les «fake news» avec un candidat autoritaire qui donne l’impression d’être plutôt entouré par des groupies, en somme des gens tombés en fascination, installés dans une adhésion totale, bien loin du recul que nécessite l’usage de la raison.
En face, il y a Kamala Harris, une ancienne procureure habituée à se confronter aux faits, à les disséquer pour démêler le vrai du faux. Dans cette élection qui a lieu dans un pays dont on vante la force des institutions, il est surprenant de constater qu’il est rarement question de confrontations programmatiques mais de « fake news », de suspicions de fraudes non documentées.
Dans toute cette confusion où le souvenir de l’invasion du Capitole est encore vivace, ce jour d’élection est visité par la crainte de troubles voire de déferlement de violences incontrôlables. L’Amérique retient son souffle, tant l’issue de cette élection est incertaine et grosse de dangers. Redoutant le pire, la capitale Washington se barricade
PAR Fadel Dia
LE SYNDROME FAHRENHEIT 451
Dans son film intitulé « Fahrenheit 451 »; François Truffaut conte une société imaginaire, située dans un avenir proche, où le savoir et la lecture sont considérés comme un danger pour le pouvoir
L ’annonce de la présentation dans une librairie de la place d’un ouvrage consacré à l’histoire coloniale de la Casamance a provoqué une bruyante levée de boucliers, suscitée principalement par des membres de l’ancien parti au pouvoir, et avait poussé deux éminents professeurs d’histoire à s’élever contre ce qu’ils avaient appelé la « mise à l’index » d’un travail qui est, selon eux, le fruit d’une investigation scientifique.
Ils avaient donc pris la défense de leur métier commun, le « métier d’historien. Ils avaient porté un témoignage élogieux sur les qualités et le professionnalisme de son auteure et tancé vertement les responsables de la cabale montée contre elle, en s’en prenant directement à l’ancien parti au pouvoir et à ses dirigeants. Ils avaient enfin interpellé directement le président de la République et son Premier ministre et, se fondant sans doute sur l’engagement qu’ils avaient pris, avant d’arriver au pouvoir, de ne pas céder aux « pratiques d’un autre temps », ils avaient exprimé leur conviction qu’ils ne se laisseront pas entraîner dans ce qui ressemble à un bâillonnement de la recherche historique.
La réponse n’a pas tardé, vite relayée par la presse. Elle vient du Premier ministre qui s’est prévalu du soutien du président de la République. Ce n’était certainement pas la réponse qu’ils attendaient. Loin d’être rassurante, elle est même, d’une certaine manière, plus inquiétante que les prises de position des parties qu’ils avaient mise en cause !
Passons sur le fait que le Premier ministre ait servi sa réponse, sur une question aussi sensible, au cours d’un meeting électoral, qui n’est pas précisément le lieu le mieux indiqué pour délivrer un message empreint de sérénité et de mesure. Sa prise de position publique est d’autant plus surprenante que c’était probablement la première fois qu’il s’exprimait aussi clairement sur ce sujet brûlant et qu’il prenait le risque de se mettre à dos un mouvement qui en avait fait son dogme et, qu’à tort ou à raison, certains supposaient plutôt favorable à sa cause. Passons sur le fait que même si l’histoire n’appartient pas qu’aux historiens, il n’est pas la personne la mieux placée pour juger du contenu d’un livre d’histoire, surtout s’il n’a pas pris la peine de le lire méticuleusement. Sa réaction est en tout cas un désaveu de la qualité et des compétences des historiens sénégalais qui, en la matière, auraient dû lui servir de référents et de caution. On aurait mieux compris que, tenant compte de ses limites sur ce sujet et surtout du pouvoir que lui confère la loi, qu’il choisisse de faire appel à la justice pour qu’une enquête préliminaire soit lancée , s’il juge que l’auteure de l’ouvrage s’est « drapée dans une dignité qui n’est pas la sienne, celle de la science historique », comme Robert Badinter l’avait reproché au négationniste Robert Faurisson, que son livre est plus polémique que scientifique, qu’il occulte ou travestit la vérité, qu’il propage des thèses complotistes ou qu’il met en danger la cohésion nationale. Interdire la diffusion et la commercialisation d’un livre, sur la seule base d’une impression personnelle, est un acte de censure qu’on n’attendait pas de quelqu’un qui s’était retrouvé lui-même, il n’y a guère longtemps, sous la menace d’une telle mesure.
Passons sur l’accusation, gratuite jusqu’à preuve du contraire, portée sur l’auteure du livre, dont pourtant la probité et l’expérience avaient été vantées par ses collègues sénégalais, mais qui, selon le Premier ministre, ne serait qu’un maillon du réseau de manipulateurs dont se servirait la France, qui aurait saisi l’occasion pour se venger de sa déconvenue après le travail d’investigation mené par un autre historien.
Attardons-nous en revanche sur une autre partie de la péroraison du Premier ministre, celle où il affirme que l’auteure de l’ouvrage, par le seul fait qu’elle est de nationalité française, n’a pas « à écrire sur le Sénégal » et devrait consacrer son métier d’historienne à parler de la Corse ou de la Nouvelle Calédonie ! C’est faire fi de cette règle qu’un historien, un bon historien, n’est lié sérieusement que par les lois de sa discipline et qu’il est un juge juste et étranger à tous. C’est aussi suggérer que la Grèce ou l’Allemagne auraient le droit d’interdire à Souleymane Bachir Diagne de parler de Platon ou de Kant !
L’Histoire a certes ses faussaires, mais elle n’a pas de patrie
Dans son film intitulé « Fahrenheit 451 » François Truffaut conte une société imaginaire, située dans un avenir proche, où le savoir et la lecture sont considérés comme un danger pour le pouvoir. Leurs principaux vecteurs, les livres, ne sont pas seulement prohibés mais détruits systématiquement et le rôle des pompiers est de les brûler et non plus d’éteindre les incendies. On n’est pas dans la même situation et nous n’en sommes pas heureusement là, mais la décision prise par la deuxième personnalité de notre pays apparait, volontairement ou non, comme une manière d’empêcher les Sénégalais en général, et ceux d’entre eux qui ont accès à la lecture en particulier, de réfléchir, de juger par eux-mêmes sur un sujet qui est au cœur de notre vie politique et sécuritaire, et c’est sans précèdent dans notre histoire récente.
Les résistants de « Fahrenheit 451 » avaient trouvé comme solution pour sauver les livres de les apprendre par cœur, les Sénégalais que les propos du Premier Ministre ont mis en appétit se passent le livre dont il a interdit la vente par la toile, et gratuitement ! On peut dire que, par ses propos incendiaires, il n’a pas seulement fâché les défenseurs du droit à l’expression et les passionnés d’histoire locale, il a aussi fait à cet ouvrage qui, nous dit-on, a provoqué chez lui une colère noire, une énorme publicité dont on peut se demander si elle est méritée!
KEEMTAAN Gi - BALTASAR !!!!
On commence par où ? A Galsen ou chez le vieux président Obiang? Occupons-nous d’abord de nos questions domestiques avant de faire le voyage en Guinée Equatoriale où il se passe d’intéressantes choses et où également les meufs sont loin d’être prudes et paraissent plus canailles que celles de chez nous. Dans ce doux pays des paradoxes qu’est Galsen, l’actualité se résume à la campagne électorale avec des acteurs de la politique dont certains ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Ils sont irrécupérables !!! La réflexion soutenue, ce n’est pas leur fort. Toujours là à aboyer et à gesticuler comme des forcenés. A hurler pour se faire entendre pendant que d’autres s’exercent à des danses canailles avec des ralliements, tortuosités et contorsions dignes des racoleuses. Espace de confrontation des idées avec différentes chapelles, la politique s’est muée en terreau de dogmatisme. La contradiction se règle à coups de pierres, couteaux et machettes. Pour un rien, le sang gicle si ce ne sont pas des pyromanes dans leurs sales œuvres. On pourrait bien se passer de ces barbaries pour une campagne civilisée avec de belles idées à vendre. Et ce même si certains de ces candidats à la députation proposent plus qu’ils ne peuvent offrir. Leurs champs d’action étant très limités pour nous promettre la lune. Malgré tout, ils y vont à fond la caisse avec des électeurs fort crédules à qui l’on vend du… vent. Ennuyeux, non ? Fort heureusement, il n’y a pas que ça à Galsen. Depuis le weekend end, ça discute de galipettes. Une spécialité sénégalaise qui fait l’attrait de ce charmant pays. C’est carrément la folie sur la Toile. Même si l’histoire nous vient d’ailleurs, la fièvre s’est emparée des canailles. Des centaines de vidéos intimes ont fuité sur les réseaux sociaux, dans lesquelles l’Equato –Guinéen Baltasar Ebang Engonga, fils d’un neveu du président Obiang, s’affiche avec des épouses ou des filles de ministres, dignitaires ou généraux. Un scandale devenu une affaire d’Etat. Bien entendu, à Galsen où l’on aime les galipettes, on ne s’ennuie pas. Les vidéos des écarts du mec surnommé « Bello » du fait de son physique avantageux - Ah, les femmes !!- se partagent sur les réseaux sociaux qui s’enflamment des performances du beau « Bello ». Autant dire que ça crame et tout le monde zieute sans retenue. KACCOOR BI - LE TEMOIN
DECES DE MOUSTAPHA BA LES CONDOLEANCES DE BASSIROU DIOMAYE FAYE, DE MACKY SALL ET D’AMADOU BA
L’onde de choc du décès de Mamadou Moustapha Ba s’est ressentie au niveau des plus hautes autorités du pays. Le président Bassirou Diomaye Faye dira avoir appris avec tristesse le décès de l’ancien argentier de l’Etat. « J’apprends avec tristesse le décès de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre des Finances et du Budget du Sénégal. Mes pensées accompagnent sa famille etses proches dans cette épreuve. Qu’ALLAH SWT lui fasse miséricorde » dira le chef de l’Etat. Son prédécesseur ne sera pas en reste. « Je suis très peiné d’apprendre le décès de Mamadou Moustapha Ba, ancien Ministre. Notre pays perd un illustre fils, d’une grande probité morale, un cadre émérite, aux qualités professionnelles, humaines et intellectuelles exceptionnelles. Avec mes condoléances émues, j’exprime ma profonde compassion à sa famille éplorée. Puisse Allah lui accorder Sa grâce et Son paradis » indiqué le président Macky Sall. Le dernier Premier ministre de ce dernier a aussi affiché sa consternation. « J’ai appris avec consternation le rappel à Dieu de Mamadou Moustapha BA, ancien ministre des Finances de la République du Sénégal. Notre pays perd un cadre de haut niveau, un serviteur loyal de l’État et un citoyen exemplaire. Moustapha a été un de mes meilleurs collaborateurs alors que j’étais ministre de l’Économie et des Finances. Il fait partie de l’équipe qui a produit, avec un dévouement patriotique, le Plan Sénégal émergent. Plus qu’un collaborateur, Moustapha fut mon frère et ami, un conseiller avisé et un expert confirmé des finances publiques. J’ai décidé ainsi de suspendre toutes les activités de cette journée pour entrer en contact avec sa famille à qui je présente mes condoléances émues ainsi qu’à toute la nation sénégalaise » a indiqué Amadou BA Président de la coalition Jamm Ak Njariñ
MAKHTAR DIOP DE LA BANQUE MONDIALE REND UN HOMMAGE A MOUSTAPHA BA
Sur le registre des hommages suite à la disparition de Mamadou Moustapha Ba, on peut retenir celui du directeur général de la Société financière internationale de la Banque mondiale, Makhtar Diop. Ce dernier a rendu un vibrant hommage à l’ancien ministre des Finances et du Budget, Moustapha Ba. « C’est avec une profonde tristesse que j’apprends le décès de Moustapha Ba, ancien ministre des Finances du Sénégal. Ayant eu l’honneur de travailler avec lui, j’ai pu mesurer l’étendue de ses qualités professionnelles et humaines. Dans mes fonctions d’ancien Ministre, il a été un collaborateur exceptionnel, et en tant que Ministre, un interlocuteur connu pour ses qualités techniques et son leadership. Il laisse une empreinte indélébile sur tous ceux qui l’ont côtoyé. Grand sportif, « Bosquier » laisse également un vide auprès des amateurs du ballon rond. Parti trop tôt, nous prions pour le repos de son âme», a témoigné l’ancien ministre de l’Économie et des Finances sous le régime de Wade.
COALITION SENEGAL KESSE KARIM BAGOU, LE PETIT-FILS D’ABDOU DIOUF INVESTI
Il s’appelle Karim Abdou Bagou et il est le fils de la fille de l’ancien président de la République, Fabienne Diouf. Il y a quelques années, Karim Bagou avait accordé au quotidien « Le Témoin » une interview exclusive en sa qualité de Président du club de réflexion dénommé « Think-Tank/Esprit républicain », un creuset d’échanges regroupant de brillants cadres et experts sénégalais à équidistance des formations politiques. A propos de ces législatives 2024, Karim Bagou a gelé ses activités politiques au sein de la vieille formation de son grand-père, le Parti socialiste (Ps). But ? Aller soutenir et renforcer la coalition Sénégal/Kese dirigée par l’ancien ministre Thierno Alassane Sall. Investi sur la liste départementale de Dakar, Karim Bagou ou le premier enfant né au Palais de la République compte assurer la relève politique de son grand-père de président, Abdou Diouf. Il a en les capacités intellectuelles puisque Karim Bagou est diplômé de l’Université American Business School et de l’Ecole Supérieure de Gestion de Paris. Déserté par ses jeunes cadres, le Parti socialiste (Ps) a-t-il créé sans le vouloir une nouvelle classe socialiste multidimensionnelle et pleine d’ambitions ?
LEGISLATIVES 2024 : LES INTELLECTUELS SOUFIS SOUTIENNENT PASTEF
Depuis l’arrestation d’Ousmane Sonko par l’ancien régime autoritaire de Macky Sall, le Cercle des intellectuels Soufis du Sénégal dirigé par Serigne Fallou Dieng a été toujours constant dans son soutien à l’endroit de Pastef. Pour preuve, il accuse le président Macky Sall d’avoir manipulé la France pour empêcher le gouvernorat du premier ministre Ousmane Sonko de mettre en place sa politique de réforme. Le Cercle des intellectuels soufis affirme sa préférence et apporte son soutien politique à la liste de Pastef « Celle qui serait- d’après notre analyse- à même de mener les politiques de relance économique durable » espère Serigne Fallou Dieng, par ailleurs petit-fils de Serigne Touba.
RTS PAPE ALLE NIANG PARLE D’UN GOUFFRE FINANCIER DE RACINE TALLA
La Radiodiffusion-Télévision du Sénégal (RTS) est dans un profond gouffre financier. Pape Allé Niang a fait la révélation hier à travers les ondes de l’émission Salam Sénégal de la radio nationale. Racine Talla a laissé une situation financière catastrophique. « Nous sommes dans un gouffre financier, du moins selon les révélations faites par un cabinet d’experts durant deux mois. La RTS croule sous des dettes. J’avais l’habitude d’interpeller le directeur administratif et financier pour lui dire que j’avais l’impression que nous ne payions pas nos fournisseurs, car chaque jour, sur ma table, tombent des factures salées » a souligné le directeur général de la RTS qui vient de boucler 6 mois à la tête de la RTS. Pape Allé Niang de révéler également que « l’Inspection Générale d’Etat viendra faire son travail, car le Président de la République l’a demandé ». Pour illustrer ses propos sur ce gouffre financier, il cite l’exemple de la tour de la RTS. « Prenez notre tour, inaugurée en grande pompe avec des discours dithyrambiques pour le Président Macky Sall ; cette tour a déjà englouti 33 milliards et n’est pas opérationnelle. » Les travaux continuent et la société demande un avenant de 10 milliards pour la terminer
FESTIVAL DE JAZZ DE ST-LOUIS DEMISSION DE ME IBRAHIMA DIOP
L’édition 2025 du Festival de Jazz de St-Louis ne se fera pas avec son célèbre maître Ibrahima Diop. Le président de l’Association St-Louis Jazz a décidé de jeter les amarres entre l’océan et le fleuve Sénégal pour jouir d’une retraite artistique et culturelle aux abords de ces deux grandes étendues d’eaux qui rythment la célèbre ville. Depuis 2013, environ 12 ans, Me Ibrahima Diop a été de tous les combats pour que St-Louis ne perde pas un événement qui fait désormais la renommée internationale de cette belle partie du Sénégal. Le pari a été gagné puisque malgré les difficultés énormes, chaque édition était une victoire de Me Ibrahima Diop sur la perspicacité, sur la persévérance pour que ce beau rendez-vous du Jazz du monde ne meure pas. A la fin de chaque édition, la projection de la suivante était épuisante. Mais cela ne décourageait pas Me Diop et son équipe. Depuis un certain temps, il avait fini par baliser le chemin à ses cadets, mais il a tenu à décaler son départ rien pour tenir encore la barque de St-Luis Jazz. Cependant il a réussi à mettre à ses côtés de dignes fils de St-Louis pour le combat de la relève avec des garçons du genre Idriss Benjelloun et Fara Tall vice-président qui ont beaucoup appris auprès de leur maître. D’ailleurs l’exigence de bien organiser la relève l’a poussé à reporter l’Assemblée générale qui devait installer une nouvelle équipe le 23 octobre prochain. Parce que tout simplement Me Ibrahima Diop a exigé que tous les membres de l’Assemblée générale puissent être en règle de leurs cotisations obligatoires qui restent les seules ressources obligatoires de l’Association. Les dons et subventions sont régis par des normes bien organisées sur le registre de l’utilité publique. Bon repos Me Ibrahima Diop. St-Louis vous doit beaucoup.
AFFRONTEMENTS A KOUNGHEUL L’ENQUETE ACCABLE 6 PERSONNES, DONT 3 MEMBRES DE PASTEF
Le commissariat urbain de Koungheul a bouclé, ce lundi 4 novembre 2024, l’enquête sur les affrontements ayant opposé les militants de Pastef et ceux de la coalition Takku Wallu, lors du passage de la tête de liste nationale Ousmane Sonko. Les investigations policières ont permis de pointer la responsabilité de six personnes dans les deux camps. 3 membres de l’opposition accablés par l’enquête. Il s’agit de Mamadou Diouf, président du mouvement And Dolel Kao et chargé de la coordination des élections de la coalition Takku Wallu/Koungheul ; Michel Badiette, chargé de la massification pour l’ancienne députée Fanta Sall de l’Apr ; et Ibrahima Ndiaye, chargé du protocole de la coalition Takku Wallu/Koungheul. De plus, des indices concordants impliquent trois membres de la mouvance présidentielle. Il s’agit de Moussé Laye, coordonnateur départemental de la Jeunesse patriotique du Sénégal (JPS) à Koungheul et chargé de mission à la présidence de la République; d’El Hadj Babou Guèye et du chauffeur Malick Guèye, tous deux membres de Pastef. Les six mis en cause sont poursuivis pour actions diverses, destruction de biens appartenant à autrui (article 98 du CP), attroupement et manifestation interdite (articles 96 du CP) selon des sources de Seneweb. Mais ils ont été libérés sur convocation, sur instruction du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Kaffrine. Le parquet a aussi ordonné la transmission du dossier sous forme de renseignement judiciaire. Ainsi, tous les six suspects vaquent à leurs occupations, mais leur dossier est sur la table du procureur de Kaffrine.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARDI 5 NOVEMBRE 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, Le Soleil, Yoor-Yoor Bi, Libération, L'Observateur, L'As, Vox Populi, EnQuête, Le Quotidien