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18 novembre 2024
TRUMP REVENDIQUE UNE VICTOIRE HISTORIQUE
Dans une ambiance électrique à West Palm Beach, l'ancien président a proclamé avoir "écrit l'Histoire" de cette présidentielle. Fox News, média conservateur, est le seul à lui donner raison pour l'instant
(SenePlus)- Donald Trump s'est autoproclamé vainqueur de l'élection présidentielle américaine mercredi soir, alors que le dépouillement se poursuit dans plusieurs États clés. Lors d'une allocution à West Palm Beach, en Floride, l'ancien président a affirmé avoir réalisé "une victoire politique jamais vue" aux États-Unis.
"Nous avons écrit l'Histoire", a déclaré Donald Trump devant une foule de partisans enthousiastes, promettant dans la foulée "d'aider le pays à guérir".
Cette déclaration de victoire s'appuie uniquement sur les projections de Fox News, seul média américain à avoir annoncé un résultat définitif à ce stade. La chaîne conservatrice fait cavalier seul, alors que les autres grands médias américains attendent la fin du dépouillement dans les États décisifs avant de se prononcer.
Cette annonce intervient dans un contexte de grande tension, alors que le décompte des votes par correspondance se poursuit dans plusieurs États clés qui pourraient déterminer l'issue finale du scrutin.
PAPE THIAW ZAPPE LA PRESSE
Le sélectionneur de l’équipe du Sénégal va publier demain jeudi 7 novembre la liste de joueurs convoqués pour les rencontres Burkina-Faso- Sénégal et Sénégal-Burundi, comptant pour les 5e et 6e journées des éliminatoires de la CAN 2025.
Le sélectionneur de l’équipe du Sénégal va publier demain jeudi 7 novembre la liste de joueurs convoqués pour les rencontres Burkina-Faso- Sénégal et Sénégal-Burundi, comptant pour les 5e et 6e journées des éliminatoires de la CAN 2025. La Fédération Sénégalaise de football, qui a fait l’annonce hier, mardi 5 novembre 2024, a introduit deux changements en direction de ce dernier rassemblement de l’année. En plus de la traditionnelle conférence de presse désormais fixée le jeudi, le sélectionneur national expliquera ses choix et options à travers les supports de communication de l’instance fédérale.
Le sélectionneur de l’équipe du Sénégal, Pape Thiaw va publier demain jeudi 7 novembre à 10 h, la liste des joueurs convoqués. La Fédération sénégalaise de football (Fsf) a fait l’annonce hier, mardi, la liste des joueurs retenus pour les matchs Sénégal- Burkina Faso et Sénégal-Burundi, comptant pour les 5e et 6e journées des éliminatoires de la CAN 2025.
Contrairement à ce qui est noté depuis la confirmation du sélectionneur comme intérim, l’instance fédérale a choisi ses canaux de communication pour expliquer ses choix. Ce, en lieu et place de la traditionnelle conférence de presse. Après avoir obtenu sa qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) « Maroc 2025 », l’équipe nationale du Sénégal a désormais comme objectif de s’emparer de la première place du groupe L, actuellement détenue par le Burkina Faso, son prochain adversaire dans les éliminatoires.
Après des débuts convaincants sur le banc lors de la double confrontation avec le Malawi, remportée sur les scores de 4-0 et 0-1, le coach des Lions a une fois de plus l’opportunité d’imprimer sa propre empreinte dans la Tanière. S’ils ne doivent pas trop s’écarter de son prédécesseur, il a eu toute la latitude d’imprimer son style. Mais surtout prolonger cette bonne dynamique lors de la « finale » de poule face aux Étalons du Burkina Faso. Ce match capital se jouera le 14 novembre au Stade du 26 mars de Bamako.
En terminant en tête de ce groupe, l’équipe de Pape Thiaw pourra assurer une place de choix lors des phases finales. Autrement dit, figurer dans le chapeau 1 lors du tirage au sort de la phase finale de cette 35e édition.
Pour rappel, le Sénégal déjà qualifié à la CAN 2025, jouera les deux dernières journées face au Burkina Faso le 14 novembre à Bamako puis le Burundi, le 19 novembre au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio. Les deux rencontres se joueront à 19h Gmt.
GROGNE DE JOURNALIERS DANS L’ENCEINTE DE L’AGROPOLE SUD
Baghagha, zone qui abrite l’Agropole Sud, dans la commune d’Adéane, a été le théâtre de manifestations de jeunes journaliers hier, dans l’enceinte de l’Agropole Sud.
Baghagha, zone qui abrite l’Agropole Sud, dans la commune d’Adéane, a été le théâtre de manifestations de jeunes journaliers hier, dans l’enceinte de l’Agropole Sud. Le licenciement d’un certain nombre d’ouvriers dans le chantier a soulevé l’ire de ces journaliers qui se sont mobilisés hier, mardi à Baghagha, pour exprimer leur colère. Une grogne des journaliers qui n’a pas laissé indifférents les responsables de l’entreprise qui n’ont pas tardé à réagir. Ces jeunes ont été finalement payés dans l’après-midi, à hauteur de douze (12) millions de francs CFA. «Il ne s’agit pas de l’Agropole, mais de l’entreprise GO GROUPE chargée des travaux qui est mise en cause», explique le Responsable de l’Agropole Sud, Ousseynou Konaté, qui déplore une telle situation avant d’apporter des précisions.
«C’est une situation que nous déplorons. Mais, sachez que celle-ci est consécutive à une réduction des effectifs par l’entreprise qui a jugé nécessaire de se séparer de certains ouvriers, vu l’état d’avancement des travaux. Du fait de l’avancée des travaux, on a bouclé une bonne partie de la maçonnerie et on devait aller vers les seconds œuvres en termes de carrelage et peinture. Et l’entreprise les avait informés, depuis le mois dernier, qu’elle allait mettre fin à certains contrats et mettre le focus sur des peintres et des carreleurs. Il fallait ainsi se tourner vers d’autres ouvriers comme les carreleurs pour les finitions. Voilà pourquoi ces jeunes ont été libérés du chantier. Nous avons toujours fait prévaloir l’expertise locale, en donnant la priorité aux jeunes de la localité. Malheureusement, à un moment donné, certains jeunes ont quitté le chantier pour se tourner vers la campagne de commercialisation des noix d’anacarde. Nous étions alors obligés de faire recours aux jeunes d’autres localités…», a tenu à préciser M. Konate entouré des responsables de l’entreprise GO GROUPE.
Ces derniers ont tenu à apporter des précisions sur ce que certains journaliers qualifiaient de malversations. «Nous avons cherché des sous-traitants qui se sont entendus avec les journaliers sur un taux de paiement…», souligne un responsable de l’entreprise GO GROUPE. A signaler que deux des jeunes arrêtés par la Gendarmerie ont été finalement libérés, décrispant ainsi la situation assez tendue dans la zone.
LES CHOCS CLIMATIQUES, UN FREIN A LA CROISSANCE ECONOMIQUE
La politique publique du gouvernement à l’horizon 2050 ne peut donner les résultats escomptés si les conséquences des chocs climatiques ne sont pas prises en compte. L’analyse est du rapport de la Banque mondiale sur le climat présenté hier
La politique publique du gouvernement à l’horizon 2050 ne peut donner les résultats escomptés si les conséquences des chocs climatiques d’ici à cette période ne sont pas prises en compte. L’analyse est du rapport de la Banque mondiale sur le climat présenté hier, mardi 5 novembre.
«La vision d'un Sénégal prospère, porté par 39 millions d'habitants à l'horizon 2050, est une ambition réalisable, si elle intègre pleinement les considérations climatiques », a estimé la directrice des Opérations de la Banque mondiale au Sénégal, Keiko Miwa hier, mardi 5 novembre au lancement du rapport sur le climat et le développement (CCDR) pour le Sénégal. Selon les conclusions de ce document qui se veut d’être un outil important d'appui au gouvernement du Sénégal pour l'identification des voies de réduction des vulnérabilités climatiques et des émissions de gaz à effet de serre, ainsi que des avantages et des opportunités qui en découlent, les nouvelles autorités devront prendre en compte plusieurs paramètres liées aux changements climatiques pour un développement selon la vision prônée.
Selon l’experte à la Banque mondiale et spécialiste de l’environnement, Arame Tall, le rapport sur le climat a fait ressortir une hausse prévue des températures de 1,9 degré à 4, 5 degré d’ici 2090 particulièrement à l’est et au sud du pays. Il a également l’accélération de la hausse du niveau de la mer avec un recul du trait de la côte de 0,5 m à 2 m par an. Il est aussi prévu une hausse des émissions des gaz à effet de serre de près de 50%. Selon aussi Arame Tall à l’horizon 2050, « 75% des côtes sénégalaises seront menacées ». A Dakar, il est prévu une augmentation de la population exposée aux inondations côtières d’ici 2050 de 20 à 30% des dommages économiques associés sont estimés à 30%. Dans la zone urbaine, il est attendu une population estimée à 65% à l’horizon 2050. Le rapport de la Banque mondiale fait aussi ressortir, « des risques d’inondations urbaines accrues, des problèmes de santé publique dus aux chaleurs extrêmes et pollutions, une perte de compétitivité des villes moteurs de développement ».
UNE BAISSE PROBABLE DES RENDEMENTS AGRICOLES ET MARITIMES
Sur l’agriculture, il est attendu une réduction potentielle de la production agricole de 17% et des revenus des ménages de 8% d’ici 2030. Dans le secteur de la pêche, les prévisions de la Banque mondiale font état d’une baisse potentielle des captures de 17 à 19% d’ici 2050. L’étude de la Banque mondiale prévoit une hausse des maladies vectorielles d’ici 2050. Il est aussi attendu une hausse des prélèvements d’eau de 30 à 60% d’ici 2035. Arame Tall signale aussi « l’intensification des chocs climatiques d’ici 2050 ». L’amplification des niveaux de pauvreté et d’inégalités, une conséquence des chocs climatiques est à prendre en compte. La banque mondiale signale par ailleurs que, « l’inaction climatique avec l’absence d’efforts dans le financement de la résilience entrainera des pertes moyennes du PIB de 3- 4% à 2030 jusqu’à 9,4% d’ici 2050. » Il est aussi envisagé, « une baisse de la valeur ajoutée de l’agriculture de 10% par rapport au scenario de référence d’ici 2050 ». Selon toujours l’enquête, « 2 millions de Sénégalais de plus vivront dans la pauvreté d’ici 2030 à cause des chocs climatiques ».
NECESSITE D’INVESTIR DANS L’ADAPTATION
La directrice des opérations de la Banque mondiale au Sénégal, Keiko Miwa, en rappelant que « les pertes annuelles moyennes du PIB pourraient atteindre jusqu'à 9,4 % d'ici 2050, si aucune mesure d'adaptation au changement climatique supplémentaire n'est prise, recommande plus d’actions ». « Les mesures climatiques peuvent inverser cette tendance négative et favoriser la croissance économique, estimée, pour les seules mesures d'adaptation, à au moins 2 % du PIB d'ici 2030 », dit-elle. Keiko Miwa dit aussi que, « les avantages et les gains socioéconomiques de l'action climatique sont considérables, notamment l'augmentation de la productivité agricole, la sécurité alimentaire et hydrique, l'amélioration de la santé publique, l'amélioration des services écosystémiques, une meilleure mobilité, une énergie moins chère et plus fiable, et la création de nouveaux emplois ». Dans le seul secteur primaire, « l'action climatique pourrait générer environ 155 000 nouveaux emplois, mettant en évidence le potentiel significatif des secteurs de l'agriculture, de l'élevage et de la pèche à contribuer pleinement à l'économie », ajoute-t-elle.
Pour concrétiser cette ambition et permettre au Sénégal de suivre une trajectoire de croissance résiliente face au climat, le CCDR préconise de prioriser et d'accélérer les mesures de résilience et d'atténuation en fonction de leur urgence. « Ces mesures devraient se concentrer sur les systèmes productifs (sécurité alimentaire, sécurité hydrique, forêts), les villes durables, le capital humain ; ainsi que sur des actions concrètes pour faciliter la transition énergétique », explique la directrice des opérations de la banque mondiale. « Le financement nécessitera des ressources financières importantes, notamment du secteur privé, ainsi que des approches innovantes et des réformes politiques pour assurer la durabilité à long terme », dit-elle. Les investissements sont estimés à 8,2 milliards de dollars sur la période 2025-30 (soit 4.5% du PIB durant cette période) et à 10,6 milliards de dollars sur la période 2031-50 (soit 2% du PIB durant cette période). Selon le ministre de l’Environnement et de la transition écologique, Daouda Ngom, « les zones de crues de Bakel à Matam, les inondations à Touba, Keur Massar, Kaolack… , l’érosion côtière sur toute la côte, mettent en péril l’écosystème et rappellent l’impérieuse nécessité à prendre à bras-le-corps la question climatique ». Daouda Ngom rappelle qu’il est important de transformer le trajectoire de développement ». Ainsi rappelle-t-il, « la vision 2050 appelle à une transition écologique qui mobilise l’ensemble des acteurs. Prendre des mesures collectives pour réduire l’émission des gaz à effet de serre tout en promouvant des modèles économiques plus respectueux de l’environnement ».
LE G7 HAUSSE LA VOIX
Faiblesse du financement de l’éducation, respect des accords - Après plusieurs mois d’accalmie dans le domaine de l’éducation, des syndicats haussent le ton pour se faire entendre.
En conférence de presse tenue hier, mardi 5 novembre, au siège du Sels, le G7 appelle les autorités étatiques à revoir à la hausse les investissements dans le secteur de l'éducation et de la formation afin de transformer l’école sénégalaise en une école de qualité et de la réussite. Une suggestion émise après l’étude du référentiel « Sénégal 2050 » présenté au peuple sénégalais. Les acteurs syndicaux interpellent aussi l’Etat sur l’apurement du passif découlant des accords déjà signés avec le gouvernement en 2022 tout en appelant à la table des négociations pour le problème des décisionnaires.
Après plusieurs mois d’accalmie dans le domaine de l’éducation, des syndicats haussent le ton pour se faire entendre. Selon le G7 qui regroupe les 7 syndicats les plus représentatifs du secteur de l’éducation, en dehors des améliorations notées dans le cadre de la revalorisation de la rémunération des personnels de l'éducation et de la formation, en particulier, et de l'administration publique, en général, aucune avancée majeure n'a été réalisée depuis 2022. Selon Abdourahmane Guèye : « nous sommes des syndicats responsables et nous devons, de par le passé, montrer notre volonté à continuer à trouver des solutions pour l'intérêt des écoles sénégalaises. Malheureusement, vous avez constaté que nos communautés, celles qui ont été mises en place, n'ont été convoquées qu'une seule fois. Cela dénote un manque de responsabilité, d'engagement et de volonté des gouvernements pour que, ensemble, la partie syndicale et celle gouvernementale puissent continuer à trouver des solutions par rapport aux problèmes qui se posent parmi nous».
Face à cette situation, le G7 avance que la mise en œuvre des accords portant notamment sur le statut, la carrière et le plan de formation des enseignants et des inspecteurs est jusqu'à présent plombée par des lenteurs ayant trait à la digitalisation des actes et des procédures de la Fonction publique ainsi que l'interconnexion des plateformes des différents ministères; la révision du statut des décisionnaires et la revalorisation de leurs pensions de retraite; le parachèvement de la formation diplômante des chargés de cours, des demandeurs de mise en position de stage, des professeurs contractuels ayant capitalisé plusieurs années d'expérience, des chargés de cours en EPS ainsi que du résiduel des 5000 enseignants recrutés. Aujourd’hui, les camarades de Hamidou Diédhiou, secrétaire général du Sels, ne demandent que l’application de tous les accords signés avec le G7 portant sur l'enseignement de l'arabe ainsi que la mise en œuvre intégrale des accords signés avec le syndicat des inspecteurs.
« Les actions entreprises par les syndicats pour amener le Gouvernement à respecter ses engagements ont buté sur l'effet inhibant de la crise sociopolitique que notre pays a traversée entre mars 2021 et mars 2024. Aujourd'hui, cette situation est dépassée au lendemain de l'élection présidentielle du 24 mars 2024 ayant abouti à l'avènement d'une troisième alternance politique au Sénégal », relève le G7 dans sa déclaration.
Sur un autre registre, les acteurs sont revenus sur le référentiel « Sénégal 2050 ». Selon le G7, « nous avons constaté que le secteur de l'éducation et de la formation, levier fondamental de transformation du capital humain et socle du développement de toute nation, ne figure pas parmi les huit réformes majeures annoncées. A cela s'ajoute la faiblesse de la part de budget qui lui est encore réservée ». En effet, dans le Plan d'Actions Prioritaires, PAP 2025-2029, la part d'investissement pour l'éducation, la formation et la recherche ne représente que 10% des investissements publics. Un constat qui montre, selon eux, encore une fois, que le binôme capital humain / progrès social demeure le parent pauvre des politiques publiques. « Nous invitons le Gouvernement à convoquer le Comité de suivi des accords pour diligenter la mise en œuvre des accords signés avec le G7 ». Le G7 a aussi saisi l'opportunité de cette déclaration pour exprimer sa compassion et sa solidarité à l'endroit des populations riveraines affectées par la crue du fleuve Sénégal ainsi qu'à toute la communauté éducative suite aux dégâts collatéraux notés dans les écoles.
RABBAT-DAKAR À LA RECHERCHE D’UN PASSÉ GLORIEUX
Les présidents des Chambres de commerce des deux pays, réunis hier à Dakar, ont défini une feuille de route ambitieuse. L'objectif est clair : promouvoir le "Made in Sénégal" tout en développant des partenariats industriels mutuellement bénéfiques
Les présidents des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar, M. Abdoulaye Sow, et de la Chambre de commerce, d’industrie et de services de Souss Massa (Maroc), M. Dor Said, ont réaffirmé hier, mardi 5 novembre 2024 à Dakar, leur engagement à renforcer les échanges commerciaux entre leurs deux pays, un partenariat vieux de 60ans, en vue d'un développement mutuellement bénéfique.
La coopération bilatérale entre le Sénégal et le Maroc se consolide année après année. Toutefois, la balance commerciale demeure largement déficitaire en faveur du Royaume chérifien. Lors de cette rencontre, M. Abdoulaye Sow, président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD), a souligné que les importations en provenance du Maroc sont estimées à 123 362 425 838 FCFA, tandis que les exportations sénégalaises vers le Maroc ne s’élèvent qu’à 19 549 564 283 FCFA.
Parmi les produits échangés figurent principalement le poisson, les arachides non grillées, les produits pétroliers, les conserves, les machines et appareils pour l'industrie, ainsi que les fils et textiles, entre autres. Bien que cette coopération présente un déséquilibre économique en défaveur du Sénégal, elle demeure exceptionnelle et transcende les générations. Elle s’inscrit dans la nouvelle vision du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Pour M. Sow, l'échange d'expertise, l'exportation des produits locaux, ainsi que l'installation d'unités de production en partenariat avec les entreprises sénégalaises, constituent autant d'initiatives susceptibles de contribuer à atténuer ce déséquilibre commercial.
L’objectif de cette rencontre B to B (Business to Business) est de définir des stratégies pour promouvoir un environnement des affaires propice à attirer des investissements directs étrangers, tout en favorisant le positionnement international des produits et services Made in Sénégal. Il s'agit également d'accélérer le développement industriel et commercial afin d'assurer la souveraineté nationale et la compétitivité des produits sénégalais sur le marché international.
Selon M. Sow, cette stratégie devra aboutir à la mise en place d’une nouvelle politique industrielle et d’une stratégie commerciale pour le Sénégal à l’horizon 2050.
Les domaines de coopération entre les deux pays couvrent divers secteurs, à savoir l’éducation, la religion, les infrastructures, la pêche, la santé, l’immobilier, l’agriculture, les services, le BTP, ainsi que les banques et assurances.
M. Dor Saïd, président de la Chambre de commerce, d’industrie et de services de Souss Massa, a salué la qualité de cette coopération et exprimé l’espoir que cette mission de trois jours à Dakar permettra de conclure des partenariats solides et fructueux, renforçant ainsi davantage les relations bilatérales. Il a souligné que ces relations, bien qu’anciennes, reposent sur des valeurs partagées de fraternité, de respect mutuel et de coopération.
« Forts du succès de la mission précédente en décembre2022, qui a révélé le potentiel considérable de collaboration, cette nouvelle mission nous permettra sans aucun doute de tisser des liens durables et d’explorer de nouveaux horizons », a-t-il déclaré. Enfin, l’Ambassadeur et Directeur des Partenariats et de la Promotion économique et culturelle, M. Babacar Sané Ba, ainsi que l’Ambassadeur du Royaume du Maroc à Dakar, M. Hassan Naciri, ont pris l’engagement de dynamiser cette coopération bilatérale en se fondant sur les acquis passés, pour un partenariat gagnant-gagnant tourné vers un avenir prospère.
L'OFFENSIVE GOUVERNEMENTALE POUR LA RELANCE DE LA FILIÈRE ARACHIDIÈRE
La réouverture des unités de production de la SONACOS à Ziguinchor, Louga et bientôt Lyndiane, couplée à une baisse significative du prix des intrants, marque un tournant
Mobilisation envisagée de 120 milliards F CFA pour la campagne de commercialisation arachidière qui se profile ; augmentation prochaine du prix de l’arachide au kilogramme ; baisse des prix des intrants agricoles dont celui de l’engrais qui a chuté de plus de 22% par rapport à la campagne précédente : redémarrage opérationnel des unités de production à Ziguinchor, Louga et Lyndiane sous peu : visiblement, le nouveau régime a fait de la redynamisation de la filière arachide une priorité. Au vu des actes posés et des promesses faites dernièrement, Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement semblent en effet déterminés à concrétiser les engagements pris dans ce sens, lors de la campagne pour la présidentielle de 2024. Des engagements qui tournent de la relance au forceps d’une filière occupant une place de choix dans l’exportation des produits agricoles du Sénégal mais qui rencontre aujourd’hui d’énormes contraintes freinant sa productivité.
Les nouvelles autorités du pays avaient pris l’engagement de relancer la filière arachidière lors de la campagne pour la présidentielle de mars 2024. Aujourd’hui, tout laisse croire qu’elles sont dans une dynamique de concrétiser ces engagements. D’abord, lors du démarrage de la campagne agricole 2024-2025, l’Etat avait pris la décision de baisser les prix des intrants agricoles pour soutenir les agriculteurs et pour stimuler la production agricole. Cette année, le prix de l’engrais qui est l’un des principaux intrants a été baissé de plus de 22% par rapport à la campagne précédente.
Cette baisse est due à une sélection plus rigoureuse des fournisseurs d’engrais et à une meilleure négociation des prix. Mieux, un budget de 120 milliards Fcfa a été dégagé par les autorités étatiques pour la subvention de la campagne agricole. Ce qui a permis aux producteurs d’acheter des semences, des engrais et des produits phytosanitaires à des prix subventionnés pour une quantité de 35.000 tonnes. Ensuite, on assiste de plus en plus à une réouverture des usines de SONACOS qui n’étaient pas presque opérationnelles ces dernières années à cause d’un manque de moyens.
En effet, après deux années d’interruption, les opérations de décorticage des graines d’arachide ont repris à l’usine de Louga, à la suite de celle de Ziguinchor. Le directeur général de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (Sonacos), El Hadji Ndane Diagne, a annoncé comme « imminente » la reprise des activités de l’usine de Lyndiane (Kaolack, centre). C’était en marge de la journée nationale de nettoiement ‘’Setal sunu rééw’, tenue le 05 octobre. « Nous espérons que, d’ici à mi-novembre, la production va commencer à Kaolack. Et qui dit production dit forcément recrutement, renouvellement du personnel et valeur ajoutée », avait-il assuré. La Sonacos avait ainsi procédé à de nouveaux recrutements afin de mieux relancer les opérations. «Bien que le volume de stock actuel soit relativement faible, nous avons mobilisé les équipes de Louga et pris des engagements pour atteindre un volume de production record. Cela constituera un argument solide pour investir dans de nouvelles infrastructures, en passant du décorticage à la trituration, puis au raffinage, afin de donner à l’usine un impact encore plus significatif dans la région», avait indiqué le directeur général de SONACOS, El Hadj Ndane Diagne. Et plus récemment, en campagne pour les élections législatives du 17 novembre 2024, la tête de liste nationale de Pastef, non moins Premier ministre, Ousmane Sonko a annoncé l'augmentation du prix de l’arachide au kilogramme pour la campagne de commercialisation de l’arachide qui se profile. «Cette année, nous avons décidé d’augmenter le prix du kilo d’arachide », a affirmé le leader de Pastef à Kaolack. Le chef du gouvernement a annoncé également que la Sonacos, en partenariat avec la Banque islamique de développement, va mobiliser 120 milliards F CFA pour cette présente campagne de commercialisation arachidière. « Le directeur général de la Sonacos nous a proposé d’acheter toutes les récoltes d’arachide, cette année », a-t-il lancé au monde rural.
Pour rappel, l’arachide occupe une place de choix dans l’exportation des produits agricoles du Sénégal. Toutefois, la filière de l’arachide rencontre aujourd’hui d’énormes contraintes freinant sa productivité.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCREDI 6 NOVEMBRE 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, EnQuête, Le Soleil, Libération, Vox Populi, Yoor-Yoor Bi, Le Quotidien, L'As, L'Observateur
KEEMTAAN GI - LA DANSE DES SALTIMBANQUES !
Comme ils peuvent paraître pathétiques et niais. Vous les avez vus avec leurs mines patibulaires essayer de nous endormir avec leurs exégèses tirées par les cheveux. Plutôt que de la fermer et faire profil bas, ils reviennent nous conter des bobards. Ce sont les mêmes qui occupent les médias, distillant des vacuités et dessinant la marche du pays selon leur propre vision. Les plus de 54 % de Sénégalais qui ont voté en mars dernier pour l’actuel pouvoir sont des idiots. Ils ont été manipulés, forcés et presque hypnotisés à mettre dans l’urne le bulletin des deux anciens bagnards. Prenez le temps d’écouter ces acrobates des médias tout en étudiant leurs gestuels. Eux, et tous ces néo-opposants réunis en un cartel d’aigris, vous verrez que plutôt d’idées, ils font tous étaler leurs états d’âme. Ce qui donne une opposition colérique avec sa cour d’enragés. Et ils s’y mettent tous, appuyés par des personnes privées de prébendes. Des positions perdues qui les rendent si malhonnêtes dans la réflexion intellectuelle. Ces rentiers de la politique se révèlent être plus nocifs que les acteurs de la politique eux-mêmes. Ils ne s’opposent pas sur des orientations idéologiques qu’ils n’ont d’ailleurs pas, mais plutôt pour des considérations épidermiques. Ils n’arrivent toujours pas à se faire à l’idée qu’ils sont aujourd’hui dirigés par des gens qu’ils n’espéraient pas voir à leur station actuelle. Tout cela fait enfler leur cœur. Et quand ils parlent, il leur est impossible de dissimuler leur accès de colère. Ils éructent de rage. Et c'est ça le vrai drame de l’opposition dans cette campagne électorale. C’est indécent de les voir descendre aussi bas en exploitant la mort d’un grand commis de l’Etat pour en faire une affaire politique, cherchant à atteindre un homme qu’ils n’aiment pas et qui semble les ignorer. Une véritable danse macabre de vils saltimbanques ! Tout dans leurs propos se résume à une question d’ego. Ils ne digèrent toujours pas la belle victoire du duo en mars dernier. Tout cela leur fait pourrir le cœur qui pourrait lâcher. Avec de tels opposants, on pourrait bien penser que Galsen est atteint d’une malédiction. Des acteurs politiques obtus et qui se meuvent dans l’art de l’hypocrisie tout en flottant dans le mensonge. Prêts à tout pour faire ombrage au pouvoir. Ils dénigrent, inventent et mentent, et rien ne les retient. KACCOOR BI - LE TEMOIN
DECES DE MOUSTAPHA BA NIORO ATTEND SON FILS, SON EPOUSE VEUT L’ENTERRER A DAKAR
La dépouille de l’ancien ministre Moustapha Ba est attendue ce jeudi à Dakar. Mais pour le moment le lieu de l’enterrement n’est pas encore officiellement connu. Des sources de la famille, contactées par le Témoin révèlent une divergence à ce niveau. Puisque si la grande famille de Mbaba Diakhou Ba a décidé d’enterrer leur défunt fils à Nioro aux côtés des parents du disparu, on apprend que l’épouse de l’ancien ministre veut que l’enterrement se fasse à Dakar. A Nioro, la jeunesse de la ville, les couches socio-professionnelles, la classe politique confondue, bref toutes les forces vives de la commune veulent rendre un dernier hommage à leur fils en accompagnant ce dernier en sa dernière demeure. Parce qu’à Nioro, Moustapha Ba était le fils, le neveu, le cousin, le frère, le grand-frère, le compagnon de jeu, le talentueux footballeur, le mécène des grandes causes. Chacun pensait que Moustapha était son « Moustapha ». Presque chaque famille a reçu au moins une seule fois, le soutien de l’homme surtout en période de ramadan, d’événements heureux ou tristes comme les décès. C’est ce Nioro qui exige de recevoir leur défunt fils pour un dernier rendez-vous. D’ailleurs pour arrondir les angles avec l’épouse du défunt, on annonce que ce mercredi une délégation conduite par l’un des patriarches de la famille en l’occurrence l’ancien préfet et administrateur civil Saer Maty Ba va rencontrer la mère de l’épouse pour un consensus sur le lieu de l’enterrement. Pour services rendus à la Nation et à Nioro, Mamadou Moustapha Ba mérite des funérailles dans un recueillement profond.
LES LEGISLATIVES ENDEUILLEES UN MORT ET 14 BLESSES DANS UN ACCIDENT DE PASTEF-MBACKE
La campagne électorale de la coalition Pastef à Mbacké a été marquée par un drame ce mardi. Un accident de la route a tragiquement coûté la vie à un jeune patriote Modou Tall et a fait 14 blessés, dont six dans un état grave, alors que la caravane départementale se dirigeait vers Darou Nahim. Les blessés ont été rapidement pris en charge avant d’être évacués vers l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba. Un appel au don de sang a été fait par les blouses blanches pour soigner correctement les victimes. Les Patriotes de Mbacké ont répondu massivement à cet appel. De Ranérou où il se trouvait dans le cadre de la campagne, le président de Pastef Ousmane Sonko a fait observer des prières pour le défunt et pour un prompt rétablissement des victimes. Selon Mbaye Seck, coordonnateur du Comité électoral de la commune de Mbacké, l’accident a contraint les responsables à suspendre immédiatement toutes les activités de campagne prévues pour la journée. « Suite à l’accident survenu aujourd’hui sur la route de Darou Nahim, alors que la caravane départementale de Mbacké s’y rendait, occasionnant déjà un décès et des blessés graves, toutes les activités de campagne prévues pour aujourd’hui sont reportées à une date ultérieure », a-t-il déclaré. Ce report marque un moment de recueillement et de solidarité envers les victimes et leurs familles. Ce tragique accident rappelle les risques inhérents aux déplacements massifs durant les périodes de campagne électorale et met en lumière la nécessité de renforcer les mesures de sécurité autour des convois politiques. À travers les réseaux sociaux , les coalitions concurrentes ont presque toutes publié des messages de soutien et de solidarité à l’endroit de Pastef. Parmi ceux-là, on peut citer « Pôle 3 ème Voie , Kiiraay Ak Natange » de Birima Mangara , « Njam Ak Njariñ » de Amadou Bâ, « Sénégal Kese » de Thierno Alassane Sall etc…
EMIGRATION DES AGENTS DE LA SONAGED PERISSENT EN MER
Malgré les décès innombrables enregistrés ces derniers mois, les Sénégalais ne désespèrent jamais sur les routes périlleuses « Barça ou Barsak ». Mais quand des agents de l’Etat s’invitent de plus en plus dans cette odyssée de la mort, il y a de quoi convoquer les états généraux de « Barça ou Barsak ». Pour preuve, « Le Témoin » vous révèle la mort d’un agent de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (Sonaged ex : Ucg) qui tentait de rallier les côtes espagnoles. Il s’appelle Serigne Wagne, superviseur de la Sonaged au niveau de la commune de Foudiougne. Il y a deux ans, près de quatre employés de la Sonaged avaient péri dans la traversée. Ce, après avoir bénéficié d’une tontine dite « Ucg/Mbeuk-mi » pour financer leur voyage.
MOUVEMENT ALSAR RACINE SY ENTRE ELOQUENCE ET POPULARITE !
Il est vrai que tous les observateurs et analyses s’attendent à une victoire écrasante du Parti Pastef d’Ousmane Sonko au soir du 17 novembre prochain. Mais compte tenu des nombreuses foules et intentions de vote dans l’entreprenariat, Mamadou Racine Sy ou le leader du Mouvement Alsar peut créer la surprise ! De nature effacé, discret et généreux, Racine Sy est devenu très éloquent à l’heure de la communication politique. Tous ceux qui connaissent Racine, savent qu’il manie très bien la langue française ! Mais un Racine si convaincant, si cohérent, si souriant, il a fallu une campagne électorale pour le découvrir. Et partout où Mamadou Racine est passé, constate « Le Témoin » quotidien, les retraités, futurs retraités, veuves et orphelins jubilent ! « Parce que je vais continuer à porter ma voix, surtout quand je serai élu à l’Assemblée nationale, pour la revalorisation et l’augmentation significative des pensions de retraite » a-t-il dit lors d’un meeting qu’il animait à Kédougou.
DECES DE MOUSTAPHA BA LES HOMMAGES DE MAKHTAR CISSE
L’ancien ministre de l’intérieur Mouhamadou Makhtar Cissé fait partie des personnalités civiles et militaires les mieux placées pour rendre un vibrant hommage à Mouhamadou Moustapha Ba. Ayant partagé la place d’armes du Prytanée militaire de SaintLouis avec le défunt, l’ancien enfant de Troupe Makhtar Cissé se dit anéanti « J’ai appris avec une infinie tristesse, le rappel à Dieu de mon frère, collègue et ancien du Prytanée militaire, Mouhamadou Moustapha Ba. J’ai veillé hier toute la nuit avec la nouvelle pour finalement me convaincre qu’elle était fatalement vraie. C’est une immense perte pour le Sénégal en général et l’État en particulier. Mouhamadou Moustapha Ba fut un homme d’une exquise courtoisie, d’une grande générosité intellectuelle et doté d’une grande culture d’État. Un homme bon et de bien. Puisse le Seigneur le couvrir de sa très grande Miséricorde ! Repose en paix, cher ancien, cher frère ! », a écrit sur X (ex Twitter) l’ancien ministre de l’Intérieur Makhtar Cissé à l’endroit de son grand-frère, camarade d’armes, feu Mouhamadou Moustapha Ba.