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29 novembre 2024
Culture
«RAABI», LE DESTIN TRAGIQUE DE LA FEMME SENEGALAISE SUR LES PLANCHES DE SORANO
Le Théâtre national Daniel Sorano va abriter vendredi, à 20 heures, la grande première Raabi, une pièce dont l’ambition est de mettre en exergue «les drames silencieux» des femmes dans les maisons sénégalaises,
Le Théâtre national Daniel Sorano va abriter vendredi, à 20 heures, la grande première Raabi, une pièce dont l’ambition est de mettre en exergue «les drames silencieux» des femmes dans les maisons sénégalaises, a-t-on appris de son metteur en scène Mamadou Seyba Traoré.
«Raabi, c’est le destin de la femme qui est décrit. Elle n’est que l’instrument du destin», a-t-il dit au sujet de cette pièce de théâtre adaptée du roman La malédiction de Raabi (Nei-2011) du Colonel Momar Guè¬ye.
«Je soupçonne le Colonel de l’avoir choisi rien que pour livrer un message», a-t-il dit lundi lors d’une séance de répétition à laquelle plusieurs journalistes étaient conviés.
Le metteur en scène dit avoir misé sur des comédiens choisis pour leur «talent» pour jouer cette pièce à partir d’une représentation «beaucoup plus symbolique que réelle».
L’intrigue de cette pièce épouse les contours du roman avec les mêmes lieux : Niodior (dans les îles du Saloum), Saint-Louis (au Nord) et Dakar la capitale. Les patronymes des personnages du livre sont également reconduits. Selon le metteur en scène, l’histoire racontée par cette pièce a été séquencée en trois visions : la prédiction, les épreuves et la mort.
Le jeu d’acteur, qui se veut maîtrisé, porte toute l’émotion dramatique de la pièce en se basant sur «un décor symbolique» à partir des lieux multiples suggérés.
La pièce pointe du doigt tous les maux de la société à travers la trajectoire de Raabi, issue d’une famille polygame, violée dans son jeune âge par «un tonton flingueur, mariée de force à un cousin débile, seule la fuite lui permettait d’échapper à cette souffrance. Mais le pire adviendra».
«Raabi représente ces drames silencieux qui se passent dans les maisons et l’accumulation de tous les maux qui gangrènent la société depuis les tensions dans les foyers polygames. (…)», explique Mamadou Seyba Traoré.
Il s’indigne de l’attitude de la famille de Raabi, plus préoccupée par la volonté de préserver son «honneur» que de marquer sa solidarité à l’égard de la jeune fille abusée, violée.
«Ce qui importe, ce n’est pas sa fille qui a été violée, mais ce maquillage que nous avons l’habitude de faire dans nos relations entre nous, cacher cela sous le drap comme si l’honneur d’un violeur est plus important que le vie d’une jeune fille», dénonce Seyba Traoré.
Il considère que cette séquence est «la plus représentative» de la société sénégalaise, cette pièce décrivant, selon lui, une réalité quotidienne au Sénégal, «mais malheureusement souvent enveloppée dans le drap de la pudeur».
«C’est un électrochoc de la société sénégalaise, de toutes les sociétés», ajoute-t-il.
La pièce Raabi a l’avantage de compter sur des comédiens connus pour leur talent sur scène, dont Adjiara Fall et Ibrahima Mbaye Thié, des pensionnaires du Théâtre national Daniel Sorano.
Il y a aussi Yacine Sané et Anne Marie D’Olivera, des comédiennes venues de troupes privées, sans compter la participation d’élèves de l’Ecole nationale des arts.
L’auteur du roman, le Colonel Momar Guèye, estime que la quintessence du roman a été prise en compte dans la pièce, se disant satisfait de ce qui a été présenté lors de la séance de répétition. «Le souci était de mettre en évidence les erreurs et les abus gravissimes de notre société», dit-il.
Le roman préfacé par la célèbre écrivaine, Aminata Sow Fall, qui voit dans cette pièce un plaidoyer contre les mauvais traitements faits aux femmes. Elle rejoint en cela l’avis du critique Alioune Badara Diané, pour qui le roman du Colonel Guèye est «une radioscopie de la société sénégalaise».
L’ART AU SERVICE DE L’ENVIRONNEMENT
Au milieu du terrain du Pont du Cices face à la Lonase, le drapeau du «Off» flotte.
Au milieu du terrain du Pont du Cices face à la Lonase, le drapeau du «Off» flotte. Dans un premier temps, c’est difficile de comprendre. Une installation qui s’offre à la vue des passants entre les routes suscite des interrogations. Intitulée «Transformation à l’ombre», cette installation de Gudrun Lenk Wane, l’artiste-plasticienne et scénographe autrichienne, parle de l’environnement.
Du 19 mai au 21 juin 2022, 59 artistes de tout le continent africain et de la diaspora, ont été sélectionnés pour rendre hommage à la créativité de l’art contemporain africain. Et Gudrun Lenk Wane, l’artiste-plasticienne et scénographe autrichienne a bien joué sa partition dans la série d’expositions «Off».
Son exposition intitulée «Transformation à l’ombre », sensibilise les populations sur la protection de l’environnement, selon Daouda Dia, commissaire de cette exposition. L’exposition montre quatre installations en poteaux de bois, de textiles et de restes d’objets en plastique. Au milieu du terrain du Pont du Cices face à la Lonase, trois «êtres» apparaissent, à la recherche d’une nouvelle maison, explique Daouda Dia. A quelques mètres, l’on aperçoit aussi une autre habitation dotée d’une énergie renouvelable, d’eau potable et d’une terre fertile. «Pourront-ils l’atteindre ?» C’est la question que se pose l’artiste, ajoute M. Dia.
Soutenue par l’ambassade d’Autriche à Dakar, l’installation aborde la destruction mondiale de l’environnement par l’homme. Mais elle renvoie également aux technologies d’avenir déjà développées et celles qui restent à développer et grâce auxquelles cette transformation nécessaire peut devenir réalité.
Daouda Dia, le commissaire de cette exposition, souligne que l’artiste autrichienne, en choisissant cet espace pour exposer ses œuvres qui sensibilise les populations sur la protection de l’environnement, a véritablement atteint son objectif. «La Patte d’oie, qui a accueilli le projet de cette exposition, a eu la chance d’avoir des partenaires autrichiens qui vont revenir pour investir dans la commune. Et ce sont les résultats que nous avons pu décrocher à partir de cette exposition», se réjouit-il. Et de poursuivre : «L’exposition est entre les routes et il n’y pas ce qui pollue plus que les voitures. Donc, c’est l’endroit idéal pour l’exposition», a-t-il précisé. «Transformation à l’ombre», une installation qui suscite des interrogations de la part du public et des visiteurs. Il y va, selon M. Dia, de l’intérêt pour l’Afrique de protéger son environnement, de lutter contre ses déchets. «Donc, on est interpellés, nos gouvernants sont interpellés sur la question comment gérer notre environnement pour vivre dans de très bonnes conditions», lance-t-il.
Toujours, dit-il, l’idée de l’artiste, c’est véritablement de travailler sur la lutte pour la protection de l’environnement pour que les populations puissent vivre dans un environnement sain. La production de masse nécessite une consommation de masse. Les rapports de dépendance à l’échelle mondiale sont perpétués et recréés. «Une chose est sûre : nous devons globalement changer nos comportements et nos habitudes de consommation. La crise climatique et les guerres des matières premières nous le montrent plus que clairement», écrit-elle à propos de son œuvre.
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KEN BUGUL, JE ME SUIS MISE À L'ÉCRITURE PARCE QUE JE VOULAIS VIVRE
Elle ne s'est pas lancée dans l'écriture par vocation, mais par un besoin pressant d'évacuation du surplus de ses vécus. C'était un fardeau dont il fallait absolument se décharger, explique-t-elle lors d'une table ronde à Dakar
Invitée à discuter du réalisme littéraire lors de la semaine internationale des lettres espagnoles (Benengeli)*, l’écrivaine Ken Bugul (Mariétou Mbaye) qui est un monument de la littérature sénégalaise, voire africaine, revient sur ce qui l’a poussée à écrire alors qu’elle ne s’en destinait pas (Voir la vidéo - Images de Fashion Africa Tv).
Lors de cette ronde avec son confrère espagnole José Manuel Farjado, organisé par l'Instituto Cervantes de Dakar, l’écrivaine explique les conditions dans lesquelles elle a découvert l'écriture, le lieu précis où elle a commencé ses premières lignes et la principale raison qui l'a poussée vers l'écriture.
Elle n’a pas commencé à écrire par vocation, mais plutôt pour évacuer le trop plein de son vécu, pour se décharger de son fardeau, de ses tourments que nulle âme n'était prête à écouter, explicite-t-elle.
Ainsi, une fois qu’elle a écrit son premier livre, elle s'est sentie bien et n'avait nul désir de poursuivre bien que les connaisseurs appréciassent la qualité littéraire du produit.
Toutefois, le temps passant, s’inspirant d’une histoire qui lui ait raconté, elle a repris sa plume a produit un nouveau livre.
Mais après celui-ci, elle-même, elle prend conscience que quand même, elle a un certain talent et pour surtout pour relever un défi à elle lancé par un autre écrivain de renom, elle a continué à écrire au point où ces livres en sont devenu des classiques africains.
Lors de la semaine internationale des Lettre espagnoles, elle a raconté pourquoi et où précisément avait commencé son premier livre avec force détails.
Benengeli*, semaine internationale de la littérature espagnole
UN CRI DU CŒUR CONTRE LE TERRORISME
L’écrivaine burkinabè, Dédé Rose Gloria Kouevi, a exprimé dans son nouveau roman intitulé Le dilemme, toute son indignation face aux nombreuses attaques terroristes qui ciblent son pays ces dernières années.
L’écrivaine burkinabè, Dédé Rose Gloria Kouevi, a exprimé dans son nouveau roman intitulé Le dilemme, toute son indignation face aux nombreuses attaques terroristes qui ciblent son pays ces dernières années.
«Le dilemme est mon cri du cœur par rapport aux nombreuses attaques terroristes auxquelles ma chère Patrie le Burkina Faso est toujours victime. On déplore chaque jour des morts», a expliqué la romancière lors de la présentation, vendredi à Dakar, de son livre. Cet ouvrage de 80 pages est publié aux Editions Hector Adams. Le dilemme a déjà été présenté au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire. Après l’étape du Sénégal, son auteur compte se rendre au Maroc, au Bénin et au Togo pour le même exercice.
Le déclic, a-t-elle expliqué, est venu de l’attaque de Solhan, une localité du nord-est du Burkina Faso lors de laquelle 160 civils, des hommes, femmes et enfants, ont été tués en décembre 2021. «L’attaque de Solhan m’a interpellée où on a pleuré plus de 160 personnes mortes en une seule nuit. C’est la plus meurtrière depuis le début de la violence. Mon cœur de femme et de mère s’est déchiré et je me suis dit qu’il est temps que tout le monde se mette à l’œuvre, une manière d’aider et de combattre à travers ce livre», dit la romancière Burkinabè.
Le roman raconte l’histoire de deux frères orphelins de mère dès leur naissance et qui finissent par être opposés, car l’un est devenu commandant de l’Armée nationale du pays et l’autre engagé dans les rangs des terroristes pour tuer ses frères.
Ainsi, le père se retrouve-t-il dans un dilemme face aux chemins opposés pris par ses deux enfants. La romancière raconte que la mère des jumeaux a été violée par son professeur qui des années plus tard est devenu ministre et adopte dans un orphelinat l’un des frères sans savoir qu’il est son propre fils abandonné.
L’écrivaine burkinabè aborde dans son livre, de multiples autres sujets tels que le viol, l’éducation, la responsabilité des parents et toutes les questions existentielles. «Le mal est entre nous et nous sommes tous responsables parce que nous ne savons pas aimer. Nous parlons de l’amour, mais ce n’est pas vrai, sinon nous ne pourrions pas tuer ou faire du mal à autrui», a-t-elle laissé entendre.
Dédé Rose Gloria Kouevi, qui estime qu’il faut une «réconciliation nationale au Burkina Faso», appelle à «cultiver l’amour, le respect, la considération d’autrui». Elle invite les jeunes africains, et particulièrement ceux du Sahel, à prendre leurs responsabilités pour leur avenir. «Il faut que chacun puisse faire quelque chose pour son pays. Tu apportes quoi à ton pays, à ta Patrie ? Soyons des hommes créatifs, de visions pour faire rêver notre Afrique», lance-t-elle.
LA MUSIQUE ALTERNATIVE SOUS LES PROJECTEURS
C’est important de mettre en place un festival de musique alternative. C’est ce qu’a fait savoir l’artiste Sahad Sarr, l’un des initiateurs du Label Stereo Africa 432
C’est important de mettre en place un festival de musique alternative. C’est ce qu’a fait savoir l’artiste Sahad Sarr, l’un des initiateurs du Label Stereo Africa 432. Selon lui, il y a plusieurs festivals au Sénégal mais les musiques alternatives y sont absentes. D’où l’idée, dit-il, de lancer le tout premier festival de la musique alternative, des musiques indépendantes.
Pendant quelques jours, les acteurs de la musique se sont réunis au Clos Normand pour discuter des industries culturelles créatives. Conscient qu’elles sont des sources économiques, d’emploi pour la jeunesse et qu’elles ont un impact sur la société, un talk divisé en trois thématiques s’est tenu mercredi, à l’espace culturel du Clos Normand en présence des acteurs culturels, journalistes, musiciens et artistes, et modéré par le journaliste culturel, Alioune Diop. Les thématiques étaient axées sur le «Festival : enjeux et structurations», «Impacts des industries créatives dans le développement culturel et social» et «Musique sénégalaise : entre mutations, régressions et progressions».
Pour débattre de ces thèmes, il y avait cinq panelistes. Camille Lomey, Lamine Ba, Moustapha Ndiaye (Fisco), Pape Armand Boye et Yoro Ndiaye, musicien et producteur. Chacun a partagé son expérience de sa vie artistique et managériale. Pour Camille Lomey, manager de Mara Seck et agent du Goethe institut, il y a une vraie culture du festival au Sénégal mais la problématique majeure un reste économique et c’est valable aussi un peu partout. «La question et la problématique des festivals sont très larges. Et nous, au niveau du Goethe, on avait recensé 135 festivals vivants dans tout le Sénégal, principalement sur la musique et le folklore», a-t-elle expliqué d’emblée. Dans son speech, elle a estimé qu’il y a un vrai plaidoyer à mener au niveau des sponsorings parce que les sponsors sont malheureusement très absents. «Les institutions font ce qu’elles peuvent mais elles ne peuvent pas tout faire et elles ne sont pas là non plus pour combler le manque de chacun. Alors, les principaux plaidoyers qu’on doit mener sont au niveau des mécènes et du sponsoring», a-t-elle lancé. Pour Moustapha Ndiaye, président de l’Association des managers et artistes du Sénégal, l’espoir est permis parce que des réflexions se poursuivent.
En tant que manager, il estime que ce sont les artistes qui doivent être solidaires dans les combats qui les intéressent et s’asseoir pour prendre des décisions majeures et proposer des solutions. Selon lui, certains artistes font du mbalax parce qu’ils ont juste besoin de visibilité. «Je pense que l’initiative pour ce festival est belle, maintenant le défi, c’est de pouvoir le pérenniser», dixit M. Ndiaye.
Mettre en lumière la musique alternative
«Le festival, il se veut inclusif et c’est ça le premier message qu’on veut faire passer. Il s’intéresse à tout le monde, à ceux qui peuvent être opprimés, oubliés et les silencieux. Le festival veut vraiment essayer d’ouvrir le jeu pour parler à tout le monde», a déclaré Stéphane Contini de l’Association Des Gens T du Clos Normand.
A travers ce festival, «on vise à professionnaliser tous ceux qui font une musique alternative, une musique de fusion, une musique acoustique», soutient Sahad Sarr qui précise que ce festival ne sera pas simplement un festival de musique où les gens viendrons pour jouer, mais ce sera également un festival d’accompagnement artistique axé sur les réalités des artistes, et qui recrée des écosystèmes musicaux égalitaires. «On avait jugé qu’il fallait mettre en place un festival de musique parce que c’est hyper important pour l’écosystème de la musique sénégalaise», a-t-il justifié. Pour aider ce festival à émerger, il invite tout le monde à le joindre. «Je lance un appel aux artistes, aux musiciens qui sont, soit amateurs soit professionnels, mais qui ont envie de performer, de venir jouer un ou deux morceaux en solo ou en duo de manière acoustique». Pour le programme festif et pratique, des concerts, showcases, ateliers, unplugged acoustic session ont été ouverts aux artistes locaux ce jeudi 23 au Clos Normand. Un événement qui rentre dans le cadre de la semaine de la fête de la musique. Et le vendredi, Lek Sene, Findifeer Zarium bi, I science, Caterpillar, Tangal Beatz ont assuré le spectacle avant une clôture en beauté le samedi, avec l’Orchestra Baobab et l’artiste Sahad Sarr.
NGŪGUĪ WA THIONG'O, ÉCRIVAIN KENYAN DE LANGUE KIKUYU
Auteur africain parmi les plus traduits dans le monde, il reste mal connu dans les pays francophones. «Rêver en temps de guerre», traduit de l'anglais, premier volume de ses mémoires, est le meilleur moyen de le découvrir
Titulaire de nombreux prix internationaux, né en 1938, est considéré comme le plus grand écrivain kényan et est régulièrement cité comme prix Nobel de Littérature potentiel. Son œuvre considérable (romans, nouvelles, essais, théâtre) reflète son engagement politique, payé d’un an de prison dans son pays et d’un long exil aux États-Unis.
Défenseur des langues africaines, il écrit désormais ses romans dans son kikuyu natal et les traduit ensuite lui-même en anglais : un choix qu’il justifie dans Décoloniser l’esprit (La Fabrique, 2011). Auteur africain parmi les plus traduits dans le monde entier, il reste mal connu dans les pays francophones. «Rêver en temps de guerre», traduit de l'anglais (Kenya) par Jean-Pierre Orban et Annaëlle Rochard, premier volume de ses mémoires, est le meilleur moyen de le découvrir.
« Fais de ton mieux », dit la mère à l‘enfant. Se remémorant le petit garçon qu’il a été, l’immense écrivain Ngũgĩ wa Thiong’o raconte comment, de son enfance à son adolescence, l’Histoire pénètre dans la cour familiale au Kenya, l’atteint et le change. La Seconde Guerre mondiale traverse sa vie, son pays se soulève contre le pouvoir colonial, la rébellion mau mau monte au cœur de sa région, les leaders – tels Jomo Kenyatta – naissent, ses frères sont divisés entre résistants et collaborateurs. Ce qui sauvera l’enfant de la tourmente, ce sont les veillées traditionnelles, les livres et l’école qui l’aidera à réaliser ses rêves. On pleure, on se révolte, on vibre au plus près des situations dramatiques et parfois cocasses. Et à partir d’un récit par petites touches, se révèle le terreau qui va nourrir l’œuvre du merveilleux conteur qu’est l’auteur." (Présentation des éditions Vents d'Ailleurs).
À l'occasion de la fête de la musique 2022, le chanteur sénégalais s'est produit à l'Elysée devant le couple présidentiel Emmanuel Macron et sa Femme Brigitte Macron
À l'occasion de la fête de la musique 2022, le chanteur sénégalais s'est produit à l'Elysée devant le couple présidentiel Emmanuel Macron et sa Femme Brigitte Macron.
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NATIONS NÈGRES ET CULTURE, UNE OEUVRE ACTUELLE
Le cadre de débat Pencum Warc revient sur ce livre majeur de Chekh Anta Diop "pour un réarmement moral de la jeunesse mais aussi pour la recherche d’un socle sur lequel bâtir le panafricanisme’’, avec Boubacar Diop Buuba, Aziz Salmone Fall, Maimouna Kane
Le cadre de débat Pencum Warc revient sur ce livre majeur de Chekh Anta Diop "pour un réarmement moral de la jeunesse mais aussi pour la recherche d’un socle sur lequel bâtir le panafricanisme’’, avec Boubacar Diop Buuba, spécialiste de l’Antiquité, le politologue Aziz Salmone Fall et Maimouna Kane, spécialiste de grammaire et littérature.
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LE SLAM SE CONJUGUE PEU A PEU AU FÉMININ
Hajar est l'une des porte-étandard du slam du Sénéga depuis quelques années. Initiatrice du Festival international slam nomade, elle beaucoup d'engagement, de revendication dans ses textes. Les détails dans cette interview après une prestation
Précocement artiste, c’est depuis l’âge de 5 ans que Hajar Pourmera Thiam s’est mise à l’écriture, en composant notamment des poèmes, un talent favorisé par un environnement familial fort artistique. Plus tard au lycée, elle découvre le slam grâce à un devancier dans le domaine.
Dans cet entretien, celle qui a lancé le Slam nomade nous parle de ses débuts dans cet art encore bien masculin, de l’évolution du slam du fait du numérique. Hajar nous parle aussi de la prochaine édition du festival dont elle est la directrice. Les détails dans cette entrevue.
Nous avons rencontré Hajar ce weekend au Grand théâtre lors de la cérémonie des 30 ans de TV5 à Dakar où, elle a presté, slamé TV5, ses journalistes et ses programmes.
Regardez !
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FRISONNANTES NOTES DE KORA DE NOUMOUCOUNDA
En matière de manipulation de la kora, Noumoucounda est incollable. Il le montre à chacune de ses prestations. En fêtant ses 30 ans de création, le weekend dernier, à Dakar, TV5 Afrique ne s'est pas privé des airs du musicien pour le bien de ses invités
La chaine de télévision francophone TV5 a célébré le weekend dernier le trentième anniversaire de son bureau Afrique TV5 Afrique à Dakar où elle avait été lancée en 1992.
A cette occasion les dirigeants de la chaine on organisé une petite cérémonie au grand théâtre de Dakar. A cette rencontre, était invité, le célèbre joueur de kora Noumoucounda qui n'a pas fait dans la demi-mesure pour égayer les invités et agrémenter leur soirée par sa musique.
Il a distillé ses notes de musiques non-stop pendant longtemps sous le regrad médusé, l'air bien intéressé et admiratif des invités triés sur le volet dont Racine Tall, le DG de la RTS, le ministre de la Culture Abdoulaye Diop, etc.