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24 novembre 2024
Culture
MULTIPLE PHOTOS
LE NAVIRE DE CROISIÈRE ZUIDERDAM À DAKAR
Le Port autonome de Dakar a accueilli, ce lundi 11 décembre 2023, la première visite du navire de croisière Zuiderdam de la compagnie Holland America Line en provenance de Miami Florida (États-Unis).
Le Port autonome de Dakar a accueilli, ce lundi 11 décembre 2023, la première visite du navire de croisière Zuiderdam de la compagnie Holland America Line en provenance de Miami Florida (États-Unis). Ce paquebot de 11 étages, long de 286 mètres et large de 32 mètres avec un tirant d’eau de 8 mètres, a, à son bord, 2.134 personnes (1.365 passagers et 779 membres d’équipage). Approximativement, 75% de cette population débarquera à Dakar.
PAR Alymana Bathily, Rama Salla Dieng et René Lake
VERS UNE NOUVELLE ÈRE DE GOUVERNANCE
ÉDITORIAL SENEPLUS – Le rôle vital des Assises Nationales et de la CNRI – Exiger de tous les candidats présidentiels un engagement formel, écrit et public pour la mise en œuvre de ce pacte national
Alymana Bathily, Rama Salla Dieng et René Lake |
Publication 10/12/2023
« Dix ans, et pas une ride pour les Assises nationales toujours actuelles dans leur quête de démocratie participative et de gouvernance transparente », écrivait Mame Less Camara en 2018 au moment de la célébration du dixième anniversaire de l’événement.
Et d’évoquer « cette méthodologie inédite de consultations citoyennes dont devraient s’inspirer bien des parlements » qui a permis de formuler des recommandations audacieuses, notamment à travers la Charte de Gouvernance Démocratique, et de sortir ainsi de ce « fixisme institutionnel installé par le modèle colonial qui bouche encore l’horizon de tous les pays qui l’ont enduré, y compris ceux qui ont subi la médication énergique des Conférences nationales ».
Concernant la Commission Nationale de Réformes des Institutions (CNRI), Mame Less Camara souligne qu'elle est née en 2013 à la suite d’un malentendu : le président Macky Sall l’a commanditée pour « adoucir » en quelque sorte les recommandations des Assises qui ne sont à ses yeux « ni le Coran ni la Bible, ni la Thora » alors que le président Amadou Mahtar Mbow et l’équipe chargée de la rédiger, en ont fait l’armature et le socle de la Charte de la Gouvernance Démocratique des Assises Nationales.
- De la pertinence actuelle des recommandations citoyennes -
L'objectif principal des recommandations issues des Assises Nationales et de la Commission Nationale de Réformes des Institutions (CNRI) était de préserver et de promouvoir l’État de droit, ce qui englobe la séparation et l'équilibre entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, ainsi que le renforcement de l'indépendance de la justice. Ces recommandations visaient également à consolider et protéger les libertés publiques, à instaurer une démocratie participative et une gouvernance de qualité, fondées sur des principes de transparence, de dialogue avec les citoyens, d'équité et d'obligation pour les autorités de rendre des comptes.
Des restrictions variées sont imposées aux partis politiques d'opposition et aux organisations de la société civile, entravant l'exercice de leurs droits légaux. La presse indépendante fait face à des attaques injustifiées. De plus, l'exécutif néglige d'exécuter les décisions de justice qui visent à rectifier ces abus et manipule le système électoral, menaçant ainsi l'équité, la transparence et la régularité des élections présidentielles prévues en février 2024.
L'approche autoritaire du gouvernement a aggravé les tensions, engendrant un climat de peur et de défiance. Cette atmosphère oppressante a malheureusement poussé certains manifestants à recourir à des actions extrêmes et répréhensibles en réaction aux injustices perçues et à la restriction de leurs droits.
Dans un contexte marqué par la mauvaise gouvernance, la corruption, l'augmentation du coût de la vie et les pénuries de services et de biens essentiels, l'importance et la nécessité des conclusions des Assises Nationales et des recommandations de la CNRI n'ont jamais été aussi évidentes.
- De la dynamique du débat citoyen -
Il est essentiel que chacun, à son niveau et selon ses engagements, continue à lutter dès maintenant contre les atteintes à l’État de droit, les agressions contre les libertés publiques et individuelles et pour une élection présidentielle inclusive, transparente et équitable, mais nous devons aussi chercher à bâtir ensemble un nouveau pacte national capable d’assurer à terme la mise en œuvre des recommandations des AN et de la CNRI.
Comment ? D’abord par le débat citoyen. Puis par l’interpellation des candidats à l’élection présidentielle.
SenePlus, Sursaut Citoyen et Demain Sénégal ainsi que de nombreux mouvements citoyens associés ont d’ores et déjà investi le débat citoyen.
Le mouvement citoyen assurera le suivi du débat public ainsi lancé pour l’étendre aux différentes localités du pays ainsi qu’aux divers secteurs de la population.
Dans l’objectif d’alimenter et d’amplifier ce débat, SenePlus et plusieurs publications associées diffuseront les documents suivants dans les tous prochains jours :
L’intégralité de la Charte de Gouvernance Démocratique des Assises nationales.
L’intégralité des conclusions et recommandations de la CNRI.
Une série de tribunes sur les questions clés posées par les AN et la CNRI commissionnées pour alimenter le débat public pendant la période de décembre 2023 et janvier 2024.
De plus, un rapport mensuel SenePlus.com concernant la situation politique et sociale du pays sera publié en décembre 2023, ainsi qu'en janvier et février 2024.
Toutes ces publications seront largement diffusées en ligne, dans les réseaux sociaux, dans plusieurs journaux de la presse écrite mais également sur les radios et télévisions et cela dans plusieurs de nos langues nationales.
- Interpeller les candidats pour bâtir un Pacte national consensuel -
Il est également crucial de demander à chaque candidat présidentiel un engagement formel, écrit et public pour la mise en œuvre du pacte national dès le début de leur mandat, ainsi qu'à organiser un référendum dans les 200 premiers jours du mandat sur le projet de Constitution proposé par la CNRI.
DAKAR FASHION WEEK, ADAMA PARIS CÉLÈBRE LA MODE AFRICAINE
La fondatrice de la Dakar Fashion Week a procédé au lancement de la 21eme édition de la semaine de la mode. Cet évènement multinational se déroule du 7 au 10 décembre. Le lancement s’est déroulé en présence d’une dizaine de créateurs africains.
iGFM – (Dakar) Le plus prestigieux rendez-vous de mode en Afrique et particulièrement au Sénégal s'est ouvert le jeudi 7 décembre 2023. Adama Amanda Ndiaye, plus connue sous le nom d’Adama Paris, créatrice de mode sénégalaise et également fondatrice de la Dakar Fashion Week, a procédé au lancement de la 21eme édition de la semaine de la mode. Cet évènement multinational se déroule du 7 au 10 décembre. Le lancement s’est déroulé en présence d’une dizaine de créateurs sénégalais et de la sous-région.
Face à la presse, Adama Paris a partagé sa fierté d’avoir vu la Dakar Fashion Week évoluer au fil des années, devenant un rendez-vous incontournable pour les passionnés de mode d’ici et d’ailleurs. Elle a par ailleurs souligné “l'importance de cet évènement pour booster l’innovation, l’inspiration et la collaboration entre les créateurs de mode africains”.
Comme à l’accoutumée, Adama Paris ne fixe pas de thème particulier à ces designers et les laisse exprimer librement leur créativité. Cependant, pour lutter contre les milliers de déchets qui inondent nos marchés, le recyclage est au rendez-vous pour cette rencontre.
Adama Paris s’est prononcée sur l’importance de la Dakar Fashion Week en tant que plateforme pour promouvoir et célébrer la créativité africaine dans le domaine de la mode. Elle a mis en exergue la diversité des talents émergents et “invite les grands créateurs à soutenir la croissance, le succès et la visibilité internationale de ces « nouveaux nés”.
Au vu de la situation qui sévit dans le pays depuis un certain moment avec la migration irrégulière, le manque d’emploi et le chômage, Adama Paris appelle les jeunes à l’entrepreneuriat. Elle met l’accent sur l’importance de l’autonomisation des créateurs de mode africains et de la préservation des traditions artisanales, sans oublier l’impact économique et culturel de l’industrie de la mode en Afrique. Car pour elle « Dakar Fashion Week » n’est pas seulement pour les designers mais aussi pour les artisans, cordonniers.
A noter la première journée s’est conclue avec un grand défilé privé Green Access à l’ambassade de Turquie.
« IL FAUT LIBÉRER SONKO, C’EST ÇA LA VRAIE DÉMOCRATIE »
Lors d’une prestation à Toulouse en France, le rappeur sénégalais s’est exprimé devant son public sur la situation politique au Sénégal où le leader de l’opposition est mis en prison et en passe d’être écarté de la présidentielle.
Lors d’une prestation à Toulouse en France, le rappeur sénégalais s’est exprimé devant son public sur la situation politique au Sénégal où le leader de l’opposition est mis en prison et en passe d’être écarté de la présidentielle. Selon Faada Freddy, pour plus de démocratie, Ousmane SONKO doit être libéré. A l’en croire, «on doit libérer tous les adversaires politiques pour afin organiser des élections démocratiques».
«Il faut libérer SONKO, c’est ça la vraie démocratie. Faire autrement, s’apparenterait à de la dolécratie. Je suis en train de parler des élections au Sénégal. On doit le libérer. C’est ça la démocratie », déclare-t-il devant l’assistance.
Pour rappel, Ousmane SONKO va être fixé sur son sort ce 12 décembre concernant sa radiation des listes électorales. Le tribunal d’instance hors classe de Dakar plus habilité selon la Cour Suprême, va trancher.
LA JOURNALISTE FATOU KINÉ SÈNE HONORÉE PAR LE BURKINA
Le président burkinabè, Ibrahim Traoré, a nommé la journaliste Fatou Kiné Sène membre du Conseil d’administration du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (Cerav/Afrique).
Le président burkinabè, Ibrahim Traoré, a nommé la journaliste Fatou Kiné Sène membre du Conseil d’administration du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (Cerav/Afrique).
La cheffe du service Culture et loisirs de l’agence de presse sénégalaise, spécialiste de la critique cinématographique, va siéger au sein de cette instance pendant trois ans, selon le communiqué du Conseil des ministres du Burkina Faso de ce mercredi.
Fatou Kiné Sène va ainsi représenter la Fédération africaine de la critique cinématographique qu’elle a dirigée pendant quatre ans parmi les administrateurs du Conseil régional pour les arts vivants en Afrique.
LE BURKINA CONSACRE LA PRIMAUTÉ DE SES LANGUES SUR LE FRANÇAIS
Ouagadougou vient d'adopter un projet de loi instaurant une bascule inédite dans le pays : les langues locales deviendront officielles au détriment du français. Un changement dans la dynamique de souveraineté promue par la junte au pouvoir
Selon des informations obtenues auprès de l’Agence France Presse (AFP) le jeudi 7 décembre 2023, le gouvernement burkinabè a adopté un projet de loi révisant sa Constitution. Ce texte consacre dorénavant les langues nationales du pays comme langues officielles, reléguant le français au rang de «langue de travail».
Citant le compte-rendu du Conseil des ministres, l’AFP indique que ce projet de loi «s’inscrit dans le cadre de la réalisation d’une des principales missions de la transition qui consiste à engager des réformes politiques, administratives et institutionnelles en vue de renforcer la culture démocratique et consolider l’État de Droit». Parmi les «innovations majeures» figure «l’érection des langues nationales en langues officielles en lieu et place du français qui devient la langue de travail», précise la source.
Plus tôt cette année, le Mali, également dirigé par une junte militaire et dont les relations avec la France sont tendues, avait adopté une révision constitutionnelle similaire. Au Burkina Faso, ce projet de loi doit encore être voté par l'Assemblée législative de transition. Il prévoit également «l’institution de mécanismes traditionnels et alternatifs de règlement des différends», selon l’AFP.
Cette réforme marque un tournant majeur pour le pays, jadis colonie française. Comme l'a déclaré le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela le vendredi 8 décembre, cité par l’AFP, «L’écriture d’une nouvelle Constitution est une question de souveraineté politique, économique et culturelle. Nul ne peut s’épanouir réellement à partir des concepts d’autrui», faisant allusion à la Constitution française dont le Burkina Faso s'était jusqu'ici inspiré.
YOUSSOU NDOUR ANNONCE LA DATE OFFICIELLE DU GRAND BAL
Comme annoncé lors de l’interview exclusive accordée à la TFM samedi dernier, Youssou Ndour envisage de recevoir son public en début d'année prochaine. L'artiste-compositeur a dévoilé, ce jeudi à travers ses différentes plateformes, les dates officielles.
iGFM – (Dakar) Comme annoncé lors de l’interview exclusive accordée à la TFM samedi dernier, Youssou Ndour envisage de recevoir son public en début d'année prochaine. L'artiste-compositeur a dévoilé, ce jeudi à travers ses différentes plateformes, les dates officielles.
Avec son groupe le "Super Étoile", You a décidé d'organiser une soirée VIP, le 01 Janvier 2024 à la place du Souvenir Africain situé sur la corniche ouest à Dakar. Histoire de permettre à ses fans de commencer la nouvelle année avec du fun et de la gaieté. Le nombre de places sera limité, précise la note publiée sur ses différentes plateformes.
Mieux, Youssou Ndour et le "Super Etoile" vont retrouver leur public pour le traditionnel Grand Bal du nouvel An qui aura lieu le samedi 6 janvier 2024, à l’Esplanade du Grand Théâtre de Dakar.
LES ETATS-UNIS D’AMÉRIQUE, PAYS INVITÉ D’HONNEUR DU DAK’ART 2024
L’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal, Michael Raynor, a salué le choix porté sur son pays d’être l’invité d’honneur de la prochaine Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’Art), prévue du 16 mai au 16 juin 2024.
Dakar, 6 déc (APS) – L’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal, Michael Raynor, a salué le choix porté sur son pays d’être l’invité d’honneur de la prochaine Biennale de l’art africain contemporain de Dakar (Dak’Art), prévue du 16 mai au 16 juin 2024.
‘’Nous sommes très honorés de cette invitation que nous avons acceptée avec plaisir. Nous nous réjouissons de partager dans les jours à venir, nos programmes de participation à la Biennale’’, a notamment déclaré le diplomate dans un communiqué rendant compte d’une exposition d’art organisée dans sa résidence.
L’exposition met en vedette des artistes américains et sénégalais.
L’ambassadeur américain a dévoilé treize œuvres d’artistes américains et sénégalais lors du vernissage de cette exposition organisée, mardi, pour célébrer le partenariat artistique et culturel durable entre les États-Unis et le Sénégal, rapporte le document parvenu à l’APS.
‘’C’est une collection de la résidence de l’ambassadeur qui présente une sélection des œuvres d’art de sept artistes américains de renoms. Il s’agit de Nanette Carter, Wesley Clark, Moses Hamborg, Miki Rodriguez, Felandus Thames, Kehinde Wiley et Modou Dieng Yacine’’, signale le texte.
Il souligne que Ousmane Niang, Soly Cissé, Kiné Aw, Seyni Awa Camara, Serigne Ibrahima Dièye et Moussa Traoré sont six célèbres artistes sénégalais dont les œuvres d’art figurent dans cette exposition.
Dans des propos rapportés par le communiqué, Michael Raynor a estimé que les œuvres d’art ne sont pas seulement visuellement impressionnantes. ‘’Elles véhiculent également des messages profonds touchant aux droits de l’homme, à la préservation culturelle et à la justice sociale’’, a-t-il fait observer en rappelant que l’exposition faisait partie du programme ‘’Art in Embassies’’ (AIE) du Département d’Etat américain.
L’AIE créé en 1963, précise-t-il, ‘’promeut les échanges culturels à travers des expositions temporaires et permanentes, des programmes d’artistes et des publications’’.
Il ajoute que l’engagement de l’AIE à présenter l’art contemporain des Etats-Unis et des pays hôtes offre au public international un aperçu de la riche tapisserie de l’expression artistique et de la diversité culturelle aux Etats-Unis et au-delà.
L’ambassadeur Michael Raynor fait savoir que les œuvres vont rester exposées dans la résidence pendant la durée de son séjour à Dakar, au cours duquel des milliers de visiteurs du Sénégal, des Etats-Unis et d’ailleurs continueront d’avoir ‘’le privilège’’ de découvrir ensemble.
La cérémonie a réuni des représentants du ministère de la Culture et du Patrimoine historique, notamment le secrétaire général du département Habib Léon Ndiaye, de la communauté artistique et du corps diplomatique du Sénégal.
MUSÉE DES CIVILISATIONS NOIRES INCITE À LA CULTURE MUSÉALE
Le Musée des civilisations noires a marqué, mercredi, ses cinq ans d’existence par une journée portes ouvertes visant à amener ‘’les Sénégalais à s’intéresser à la culture muséale’’ .
Dakar, 7 déc (APS) – Le Musée des civilisations noires a marqué, mercredi, ses cinq ans d’existence par une journée portes ouvertes visant à amener ‘’les Sénégalais à s’intéresser à la culture muséale’’, a indiqué le secrétaire général de l’institution, Christian Diatta.
‘’Cette journée portes ouvertes s’inscrit dans le cadre d’une stratégie tendant à amener les Sénégalais à s’intéresser à la culture muséale, parce qu’on s’est rendu compte que nos compatriotes n’ont pas l’habitude de fréquenter les musées’’, a-t-il dit.
Pour M. Diatta, beaucoup de Sénégalais pensent que la visite des Musées est réservée aux élites.
‘’Certes, l’entrée est payante pour les visiteurs, mais on fait tout pour réduire les tarifs dans le but d’encourager les Sénégalais, surtout les jeunes, à s’intéresser à ce qui est exposé au musée’’, a t-il expliqué.
Des touristes venus visiter les objets d’art ont salué la richesse du Musée.
Pour, Sami Alami, un étudiant franco-marocain, ‘’c’est toujours important de visiter les Musées et d’apprendre la culture locale et en général la culture africaine’’, fait-il valoir déplorant ainsi un manque d’affluence en cette journée portes ouvertes.
Il pointe du doigt une »absence » de communication autour de l’évènement.
‘’Depuis que je suis là, je n’ai croisé que trois à quatre personnes alors que le Musée est aujourd’hui gratuit. Tous ces objets d’arts méritent d’être vus. Et je vois plus de touristes’’, constate-t-il.
Seyni Dieng, un des rares visiteurs sénégalais, accompagné de ses camarades, affirme ne pas être au courant d’un évènement marquant le cinquième anniversaire du Musée inauguré le 6 décembre 2018 par le président Macky Sall en présence de nombreux invités.
‘’J’ai l’habitude de venir ici. Mais aujourd’hui nous n’étions pas au courant de la journée portes ouvertes. Nous étions même sur le point de payer, mais c’est à partir de ce moment qu’on nous a informé que c’est gratuit aujourd’hui’’, a déclaré l’étudiant fréquentant la Maison des cultures urbaines de Ouakam.
Il a déploré le manque de communication. ‘’Je suis le Musée sur les plateformes digitales, mais je n’ai lu aucune information relative à cette journée portes ouvertes aujourd’hui’’, a dit M. Dieng.
Il estime que beaucoup de gens veulent visiter les lieux, mais faute de moyens, ils ne peuvent pas venir.
‘’Si les responsables du Musée avaient communiqué sur cet évènement, les gens allaient venir massivement’’, lance Seyni Dieng.
Pour le peintre et sculpteur français, Karl Kareoba, l’idée, selon laquelle, les gens ne s’intéressent pas à l’art n’est pas fondée.
Il pointe plutôt du doit le manque de sensibilisation de la part des autorités sur l’importance de l’art et de la culture.
‘’Il faut déplacer les objets d’art dans les villes et les quartiers pour faire aimer aux jeunes générations leur culture qui est très riche’’, suggère-t-il.
Les festivités du cinquième anniversaire ont été reportées au 12 décembre prochain, ont annoncé les autorités du Musée.
La journée portes ouvertes n’est qu’une étape de cette commémoration, indiquent-elles.
Baadoolo - Financements occultés
C’est une affaire. Peut-être dans les autres affaires. Un financement présumé occulte de Sonko qui défraie la chronique. Bon, après tout, qui mène l’enquête ? Qui doit porter plainte ? On adore «occulte» comme un culte. Tiens, où en est-on avec les «Forces occultes» ? A quelques semaines de ce scrutin à grands enjeux, il y a lieu aussi de voir les financements occultés de tous ces candidats millionnaires.
«Projet de cambriolage» Boy Djinné encore arrêté
Baye Modou Fall alias «Boy Djinné» a de nouveau été arrêté. D’après des sources sécuritaires, il a été alpagué dans la nuit du mardi sur l’autoroute Ila Touba par des éléments de la Section de recherches de Thiès alors qu’il s’apprêterait à commettre un cambriolage à Touba. L’as des évasions a été conduit dans les locaux de la section de recherches avec le véhicule et tout le matériel qu’il devait utiliser pour commettre son forfait, confie-t-on. Le voilà donc qui risque de retourner en prison alors qu’il a été libéré, il y a moins de 6 mois.
Nommé par Barth’ en 2022 Le capitaine Touré démissionne de la mairie de Dakar
L’ex-capitaine Touré ne travaille plus à la mairie de Dakar. «En raison de mon engagement citoyen et de ma posture politique actuelle, qui nécessitent une certaine indépendance, j’ai décidé de transmettre, ce mardi, au maire de la ville de Dakar (cabinet), Monsieur Barthélémy Dias, ma démission au poste de conseiller en charge de la sécurité urbaine à la mairie de Dakar», indique Seydina Oumar Touré. L’ancien officier de la Section de recherches de la gendarmerie a salué la «franche et fraternelle collaboration» de Barth’ et lui exprime toute sa «reconnaissance».
Arnaque à Diourbel Un individu se fait passer pour le gouverneur
Une personne mal intentionnée se fait passer pour être le gouverneur de la région de Diourbel. L’usurpateur a pour le moment arnaqué un notable à Keur Goumack pour un montant de 3 millions et un chef d’établissement pour une somme de 1,5 millions. Son modus operandi consiste à cibler une personne et à lui demander de lui envoyer la somme demandée par Orange Money. Les forces de défense et de sécurité sont à ses trousses.
Congo, Qatar Macky Sall reprend les airs
Après le Conseil des ministres de ce mercredi, le président de la République, Macky Sall, s’est rendu, au Congo puis au Qatar pour assister à la journée du Sénégal de l’Expo. Cet événement coordonné par l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (Asepex), dirigée par Zahra Iyane Thiam, est prévu le 10 décembre prochain à Doha.
Coopération Le Royaume-Uni et le Sénégal signent un traité militaire pionnier
Dans une cérémonie historique à Dakar, le Royaume-Uni et le Sénégal ont consolidé leurs liens en matière de défense et de sécurité, avec la signature du tout premier traité de coopération militaire entre ces deux nations. Selon Seneweb, l’accord a été formellement conclu par James Heappy, ministre britannique des Forces armées, et son homologue sénégalais Oumar Youm. Les deux hommes ont exprimé leur satisfaction envers l’excellence de cette coopération militaire, soulignant l’importance du dialogue pour maintenir la stabilité tant au niveau international que régional. Ils ont réitéré leur engagement à approfondir ce partenariat ancré dans les principes du respect mutuel de la souveraineté, de l’indépendance et de l’intégrité territoriale de leurs nations respectives.