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24 novembre 2024
Culture
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L'AFRIQUE, REINE DE TOUTES LES MUSIQUES?
La salsa est dite cubaine, le tango prétendu argentin, le flamenco supposé espagnol, le jazz, le rap dits américains ou la samba dite brésilienne, mais toutes ne trouvent-elles pas leurs origines lointaines dans le riche patrimoine culturel africain ?
La salsa est dite cubaine, le tango prétendu argentin, le flamenco supposé espagnol, le jazz, le rap ... dits américains ou la samba dite brésilienne, etc. toutes ces muisques trouvent leurs origines lointaines dans le riche patrimoine culturel africain. Le Groupe afro-cubain African groove, spécialisé dans l'afro-cubain, se consacre à la recherche des racines de certaines de ces musiques à parttir de la musique traditionnelle africaine.
En prélude à la célébration de l'an un de l'ouverture du premier centre culturel espagnol de toute l'Afrique subsaharienne, basé à Dakar, le groupe afro-cubain, African Groove, a donné un concert salsa ce jeudi dans le jardin de l'institution sis à Fann. Un concert très apprécié par les spectateurs qui ont effectué le déplacement bien que ce soit en pleine semaine.
En marge du concert, AfricaGlobe a voulu vous faire découvrir davantage African Groove à travers son premier responsable, Bolero La Gratte. Suivez son entretien réalisé à l’Instituto Cervantes.
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LES ÉTOILES AFRICAINES DE DORINE GUÈYE
Les industries créatives pourraient être une niche potentiellement rentable qu’il faut explorer. C’est cette conviction qui a poussé Dorine Guèye à lancer le concept Etoile africaine, magazine qui promeut ces industries ainsi que l’entrepreneuriat.
Professionnelle des Médias, Dorine Guèye est la Fondatrice du concept Etoiles africaines, un projet médiatique comprenant un magazine imprimé, un magazine digital et qui expose des succes stories de jeunes africains qui peuvent inspirer dans le domaine de l'entrepreneuriat.
Dans cette entrevue accordée à AfricaGlobe Tv lors de la s semaine mondiale de l'entrepreneuriat, la jeune entrepreneure explique son concept et les défis que se posent à elle.
Pour ceux qui, dans les médias, pensent que le digital est une solution miracle ou une panacée en matière d’entrepreneuriat, Dorine Gueye, en ce qui la concerne, a compris que ce n'est pas tout à fait le cas et qu’un mix s’impose.
Suivez son entretien sur AfricaGlobe Tv
POURQUOI NOUS AVONS DU NOUS RETRANCHER À BLAISE SENGHOR
Faisant le bilan du carnaval de Dakar, qui se tient tous les ans durant la dernière semaine du mois de novembre, Fatou Kassé Sarr, initiatrice de l’événement, s’est épanchée sur les difficultés dont le changement de lieu qui leur a été imposé
Faisant le bilan du carnaval de Dakar, qui se tient tous les ans durant la dernière semaine du mois de novembre, Fatou Kassé Sarr, initiatrice de l’événement, s’est épanchée sur les difficultés dont le changement de lieu qui leur a été imposé peu avant le démarrage des festivités, cette année. Les pertes sont inestimables.
« On entreprend pour apporter notre pierre à l’édifice. Le Carnaval de Dakar, qui a pour objectif de valoriser la diversité culturelle du Sénégal et de favoriser les échanges, et le dialogue, en est à sa troisième édition, cette année, a-t-elle campé. Chaque année, on démarre les activités un an en avance. Parce que pour nous, avec l’expérience que nous avons, et l’ambition que nous portons sur cet événement, il nous parait primordial et non négociable d’aller voir l’ensemble des parties prenantes, de les informer régulièrement des problèmes, etc. Pour que tout se passe bien, dans la bonne entente comme nous le souhaitons. »
« Nous ne pouvions pas annuler »
Sauf que, regrette-t-elle, « cette année, on avait une autorisation sous-préfectorale des Almadies mais à la dernière minute, c’est-à-dire moins de 10 heures avant le début de l’événement, il nous a été notifié que cette autorisation était annulée, au motif que la parade qui devait se dérouler le 2e jour de l’événement c’est-à-dire le samedi en fin de journée sur 3 heures, était gênante pour la fan zone. »
Elle ajoute que la notification les obligeait « soit à abandonner, ce qu’on ne pouvait pas faire parce qu’il y avait des personnes prêtes à venir de Kolda, de Gandiaye, etc, pour participer, sans compter les autres troupes, et artistes. Nous avions même reçu du courrier, à l’issue de la 2e édition, signé du président de la République (Macky Sall) dans lequel il reconnaissait l’importance de l’événement et son utilité dans le dialogue des peuples, l’agenda culturel. Nous avions également reçu le soutien du ministère de la Culture dont le monument de la renaissance où nous devions tenir notre événement dépend. Nous ne pouvions pas annuler après toutes les démarches et l’investissement menés. »
Le Centre culturel Blaise Senghor accueille le village du carnaval malgré les travaux du Brt
Par conséquent, souligne-t-elle, il a fallu « tenir bon », trouver un autre lieu et une autre autorisation sous-préfectorale qui leur a permis de s’installer à l’intérieur du Centre culturel Blaise Senghor. « Il nous semblait important de communiquer là-dessus parce qu’on pense qu’il y a eu beaucoup d’incompréhension. » Ainsi, a-t-elle déploré, en raison des travaux du Brt, « nous n’avons malheureusement pas pu faire le défilé, la parade dans la rue comme c’est le principe du carnaval. Tout s’est déroulé à l’intérieur du Centre culturel. » Même si, tirant un bilan globalement satisfaisant des activités menées, elle s’est félicitée que toutes ces péripéties n’aient pas découragé les partenaires qui « croient au projet ».
Par contre, « quand vous allez tout près en Côte d’Ivoire, au Maroc, plus loin en France, à Rio, aux États-Unis, à Londres, etc. On voit de grands festivals ou carnavals, qui font la renommée et qui sont attractifs. Donc, tout le monde y gagne. Ce que nous souhaitons, c’est de pouvoir aller plus loin », a-t-elle préconisé. Les autorités compétentes sont interpellées.
Selon les organisateurs, la place naturelle du carnaval se trouve sur la Place de la Nation (ex-Obélisque) où les deux premières éditions ont eu lieu, donnant un cachet « populaire » à l’événement. Cette année, il n’a pas pu s’y tenir à cause des travaux.
CHANEL S'OUVRE A DAKAR
La maison de haute couture française Chanel a dévoilé dans la capitale sénégalaise sa nouvelle collection dénommée métiers d’art 2022/23, à travers un défilé riche en couleurs et motifs organisé à l'ancien Palais de justice de Dakar
Dakar, 8 déc (APS) – La maison de haute couture française Chanel a dévoilé dans la capitale sénégalaise sa nouvelle collection dénommée métiers d’art 2022/23, à travers un défilé riche en couleurs et motifs organisé à l'ancien Palais de justice de Dakar, a constaté l'APS.
L’ancien Palais de justice de Dakar a été mardi le cadre de cette manifestation. L’épouse du chef de l’Etat, Marième Faye Sall, la ministre des Affaires étrangères, Aïssata Tall Sall, son collègue en charge de la Culture Aliou Sow et l’ambassadeur de France au Sénégal, Philippe Lalliot ont figuré parmi le millier d’invités à ce défilé de mode.
Dans +Métiers d’art+, sa 21e collection, Chanel met en exergue une profusion de couleurs et de motifs créée pour célébrer le savoir-faire et l’excellent travail des artisans et autres acteurs des métiers des ‘’petites mains en or’’, ont expliqué les initiateurs.
La collection inspirée par l’énergie des années 1970 sur fond de codes emblématiques de la maison Chanel, évoque ‘’l’énergie vibrante’’ à travers des tenues portées par 65 mannequins de différentes nationalités déambulant entre les colonnes et le patio de la majestueuse bâtisse de l’ex-Palais de justice de Dakar vêtues de manteaux longs et étroits, de pantalons moulants ou évasés, de cols seventies, souliers de plateforme, sweats bouffants, colorés et brodés de fleurs, ou de tweeds multicolores et robes entre autres.
Cette collection présentée à Dakar a la particularité d’avoir une abondance de motifs végétaux, de lignes et de formes géométriques, profusion de couleurs chaudes, de sequins et de pampilles étincelants, ou encore subtilité des jeux de dentelle, réinventés par la directrice artistique Virginie Viard dans un dialogue créatif avec les artisans des maisons d'art de Chanel.
‘’Jusque dans les motifs fleuris, les codes chers à la Maison sont célébrés. Le travail de broderie, avec ses massifs de camélias, ses perles entrelacées, ses forêts de boutons-bijoux, ses éblouissements de sequins, s’harmonise avec celui de la dentelle enduite, plissée, noire ou blanche’’, a expliqué la directrice artistique.
Elle a surtout été enchantée par l’ancien Palais de justice de Dakar, hôte du défilé et de la majeure partie du programme artistique de l’évènement, ‘’un des plus beaux endroits dans lequel il nous a été donné de présenter une collection. Il s’est imposé comme une évidence, comme une source d’inspiration aussi’’, a commenté Virginie Viard.
Dakar, un hub culturel de l’Afrique
Le défilé ‘’Métiers d’art’’ 2022/23 de Chanel à Dakar est une première en Afrique après Shanghai, New York, Bombay, Edimbourg, Moscou, Tokyo, etc.
Contrairement à ces territoires commerciaux, Dakar a été choisi parce que étant ‘’une plateforme artistique forte, un hub culturel de l’Afrique’’, ‘’l’une des villes les plus effervescentes et les plus importantes de la scène artistique internationale’’, ont estimé les organisateurs.
Il est ‘’le fruit de rencontres créatives, au cours des trois dernières années’’, ont-ils rappelé. Des musiciens tels que le rappeur sénégalais Nix, le musicien américain Pharrell Williams, le réalisateur français d’origine malienne Ladji Ly fondateurs de l’école de cinéma Kourtrajmé de Dakar, la chorégraphie et danseuse Germaine Acogny, entre autres, étaient de la partie.
D’ailleurs avant le défilé de vingt minutes offert aux invités, la danse et la musique avec l’école des sables fondée par Germaine Acogny et le chorégraphe français Dimitri Chamblas et le chanteur sénégalais Seydina Oumar Samb Guèye dit ‘’Obree Daman’’, accompagné de son chœur ont ouvert le bal. DBn Gogo assurant en musique le final du défilé.
‘’Partout dans les grandes villes d’art du monde nous avons rencontré un grand nombre de personnes, de partenaires qui nous ont vraiment donné envie de venir et nous étions là au mois de juin lors de la biennale de l’art africain contemporain de Dakar et cela a confirmé notre choix pour Dakar’’, a de son côté souligné le président de ‘’Chanel Sas’’, Bruno Pavlovsky.
Il a estimé que Chanel, ‘’une marque mondiale, de création, incarnait une espèce de création ultime pleins d’audaces et n’avait d’autre choix que de s’ouvrir aux autres. ‘’ Allez vers les autres, c’est voyager à travers le monde, c’est rencontrer toutes les cultures qui nous permettent de faire ce l’on est en train de faire’’, a-t-il fait valoir.
‘’La maison Chanel compte des clients un peu partout sur la terre se doit de leur offrir quelque chose sur ses perspective, sa création correspondant à ce qu’ils ont envie de voir. Il faut voyager et pour nous c’était une opportunité de faire une première en Afrique et sur le continent on doit compter sur Dakar’’, a ajouté le président de Chanel.
TEXTE COLLECTIF
LIBÉREZ PAPE ALÉ NIANG
Nous signataires exigeons la libération immédiate de Pape Alé Niang et prenons position afin que la liberté de la presse, et toutes les libertés plus généralement, soient préservées, en ces temps troubles pour la démocratie
À l’heure où la liberté de la presse consubstantielle à la liberté d’expression est malmenée au Sénégal, nous signataires disons non. Non, à une démocratie dépouillée de sa substance.
Le droit du public à l’information ne doit pas obéir à l’agenda politique. Il ne doit souffrir d'aucune entrave. Le journaliste a le devoir d’informer sur tout sujet d’intérêt public.
C’est malheureusement cette mission qui vaut à Pape Alé Niang d’être incarcéré depuis le 6 novembre 2022 pour des accusations de "divulgation d’informations non rendues publiques par l’autorité compétente de nature à nuire à la défense nationale", "recel de documents administratifs et militaires" et "diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques". Autant d’artifices destinés à maquiller les faits, à la manière des démocraties d’apparat.
Nous signataires exigeons la libération immédiate de Pape Alé Niang et prenons position afin que la liberté de la presse, et toutes les libertés plus généralement, soient préservées, en ces temps troubles pour la démocratie.
Ci-dessous, la liste des premiers signataires par ordre chronologique. Vous pouvez signer cette pétition, en rajoutant votre nom et votre affiliation dans la fenêtre des commentaires.
René Lake, journaliste, administrateur de SenePlus.com
Fatou Sow, sociologue, CNRS
Abdou Salam Fall, sociologue, directeur de recherches des universités
Boubacar Boris Diop, écrivain
Edwy Plenel, journaliste, administrateur de Mediapart, Paris
Felwine Sarr, universitaire et écrivain
Koulsy Lamko, écrivain, poète et universitaire, Mexique
Mamadou Alpha Diallo, anthropologue, Universidade Federal de Integração Latino Américana, Brésil
Mohamed Mbougar Sarr, écrivain, romancier, prix Goncourt 2021, Paris
Alioune Tine, administrateur d’Africajom, ancien directeur régional Amnesty International
Amzat Boukari-Yabara, historien et écrivain, président Ligue Panafricaine
Chantal Ismé, universitaire, Maison d’Haiti à Montréal
Youssoupha Mbargan Guissé, philosophe, sociologue et chercheur à l’IPS
Mirielle Fanon Mendès-France, juriste, co-chair Fondation Frantz Fanon, Paris
Elgas, sociologue, journaliste, écrivain et enseignant, Paris
Saphie Ly, journaliste, directrice de Nexus Groupe
Jean-Pierre Karegeye, universitaire, chercheur Interdisciplinary Genocide Studies Center, Boston
Christine Holzbauer, journaliste, reporter, spécialiste de l’Afrique, Paris
Mamadou Mbodji, psychologue
Francis Kpatindé, journaliste, enseignant à Sciences Po Paris
Aziz Salmone Fall, politologue et universitaire
Oumou Wane, éditorialiste, présidente de la chaine de télévision Africa 7, Rome
Mamoudou Wane, journaliste, directeur de publication du quotidien L'Enquête
Emmanuel Desfourneaux, juriste, politologue, directeur de l’Institut Afro-européen
Marilyn Sephocle, professeur de langues à Howard University, Washington
Bah Ould Saleck, journaliste, éditeur de presse, Mauritanie
Michel Lobé Ewane, journaliste, administrateur, Joseph Sassoon Group, Cameroun
Babacar Buuba Diop, historien, universitaire, chercheur en gouvernance sociale
Pierre Sané, administrateur Imagine Africa Institute, ancien SG d’Amnesty International
Ben Diogaye Beye, scénariste, réalisateur et cinéaste
Maty Ndiaye Sy, coach en développement organisationnel, Institut des études avancées, Saint-Louis
Mahamadou Lamine Sagna, sociologue, universitaire, Worcester Polytechnic Institute, Massachusetts
Gwénola Possémé-Rageau, journaliste, experte en développement internationale, Paris
Thierno Gueye, Expert en droit international et en gestion des conflits
Marie Louise Eteki Otabla, écrivaine, essayiste et politologue, Cameroun
Baye Omar Gueye, journaliste, directeur de Sud FM
Ada Pouye, expert en développement international et urgence humanitaire
Jacques-Antoine Jean, journaliste, Radio Haïti Focus, Cambridge, Massachusetts
Mame Lika Sidibé, archiviste, journaliste, experte Paix et Sécurité
Ndongo Samba Sylla, économiste, chercheur et essayiste
Almamy Mamadou Wane, écrivain, essayiste et poète, Paris
Mamadou Ibra Kane, journaliste, directeur général d’E-Media
Alymana Bathily, sociologue des médias et écrivain
Abdoulaye Thiam, journaliste, rédacteur en chef de Sud Quotidien
Mamadou Ndoye, expert en Éducation, ancien ministre de l’Alphabétisation
Mohamed Ly, médecin à Grand Mbao, spécialiste de santé publique
Demba Ndiaye, journaliste, éditorialiste à SenePlus
Amadou Tidiane Wone, écrivain, ancien ministre de la Culture
Alassane Samba Diop, journaliste, directeur Iradio et Itv
Mamadou Mao Wane, sociologue, expert des questions de protection de l’enfant
Tidiane Kassé, journaliste, éditeur de presse et spécialiste des médias
Tidiane Sow, mathématicien et coach en communication politique
Henriette Niang Kandé, journaliste, Sud Quotidien
Ousseynou Beye, éditeur, éditorialiste et enseignant
Lamine Sène, linguiste, expert en transport maritime et assurances
Pape Touti Sow, consultant en politique et gestion d’entreprises
Doudou Andy Ngom, journaliste, administrateur de Xibaaru
Adam Ouologuem, journaliste, directrice Africa Society, Washington
Mamadou Diallo, historien, doctorant, Columbia University, New York
Mamadou Lamine Loum, économiste, ancien Premier ministre
Abdoulaye Elimane Kane, philosophe, écrivain, ancien ministre de la Culture
Fanny Pigeaud, journaliste, essayiste, Paris
Bacary Domingo Mané, journaliste, éditeur de presse
Serigne Saliou Guèye, enseignant, éditorialiste SenePlus, directeur de publication du quotidien Yoor-Yoor
Woury Diallo, inspecteur du Trésor, économiste
OUMAR PENE DECROCHE LE PRIX DE L'EXCELLENCE DE LA CEDEAO
Le chanteur et compositeur sénégalais Oumar Pène, lead vocal du Super Diamano, a reçu, dimanche, à Abuja (Nigeria) le ‘’Prix de l’Excellence'’ dans la catégorie ''Art'' décerné par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao)
Dakar, 5 déc (APS) – Le chanteur et compositeur sénégalais Oumar Pène, lead vocal du Super Diamano, a reçu, dimanche, à Abuja (Nigeria) le ‘’Prix de l’Excellence'’ dans la catégorie ''Art'' décerné par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), a-t-on appris de la RTS.
Le jury a apprécié ‘’le caractère éducatif de sa musique surtout connue en Afrique de l’ouest francophone et dans le monde avec des thèmes aussi divers que la paix et l’intégration africaine’’, a dit l’Envoyé spécial de la Radiodiffusion télévision sénégalaise au 62ème sommet de la Cedeao à Abuja (Nigéria).
Cette récompense est ‘’une reconnaissance de l’engagement de l’artiste dans la promotion de l’intégration africain’’, dit le jury.
Accompagné de son épouse Bana Ndiaye, le lead vocal du Super Diamano a dédié son prix au président Macky Sall et au peuple sénégalais.
‘’C’est un honneur pour le Sénégal et pour le président Macky Sall. Comme en Afrique nous sommes panafricanistes, nous aimons notre continent et nous œuvrons pour la réussite de tous ce que vous entreprenez pour faire plaisir aux populations’’, a déclaré l’interprète de l’album ‘’Climat’’ sorti en 2021.
‘’Aujourd’hui j’ai l’honneur de représenter mon pays ici devant mon président, le premier des Sénégalais. Cela encourage tous les Africains à s’améliorer pour bénéficier de cette distinction’’, a conclu Oumar Pène.
Le prix reçu par Oumar Pène est accompagné d'une enveloppe financière de 15 mille dollars US environ 9 millions 314.625 de francs CFA.
Le chanteur a été récemment honoré par les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop où une place porte son nom.
Le thème du changement et du dérèglement climatique traverse toute la carrière musicale d’Omar Pène, dont le dernier album international, sorti en 2021, est intitulé ’’Climat’’, huit ans après le disque ‘’40 ans en musique’’
Oumar Pène reste constant dans sa musique avec ses rythmes et mélodies, une chose qu’il dit avoir cultivé toute sa vie durant.
La danseuse et chorégraphe sénégalaise Germain Acogny avait reçu '‘Le prix de l’excellence’’ de la CEDEAO dans la catégorie ‘’Art et Lettre’’ en 2019.
LES RESTES HUMAINS COLONIAUX FONT SCANDALE EN EUROPE
Une vaste enquête du New York Times évoque les 18 000 crânes et ossements en possession du Musée de l’Homme à Paris, tandis qu’une salle d’enchères belge a retiré de la vente trois crânes africains, le 30 novembre
« Un musée de Paris détient 18 000 crânes. Il rechigne à dire à qui ils appartiennent ». C’est sous ce titre qu’est parue le 28 novembre une enquête fouillée du New York Times sur les collections coloniales du Musée de l’Homme, à Paris. L’article du quotidien américain dénonce une omerta française sur une quantité de crânes d’Africains, d’Australiens et d’Indiens d’Amérique qui reposent au sous-sol, place du Trocadéro.
Il a été accueilli par un silence de cathédrale. Ce que Dorcy Rugamba, dramaturge rwandais vivant à Bruxelles, auteur d’une pièce intitulée « Les restes suprêmes » présentée en mai à Dakar, explique par « la persistance d’un véritable tabou : le lien entre colonialisme et nazisme, pourtant mis en évidence par Hannah Arendt et Aimé Césaire, qui met à mal le roman national français ».
Trois crânes à vendre à Bruxelles
Coïncidence : le jour même de la publication de l’enquête du New York Times, la salle de vente Drouot, via l’hôtel de ventes Vanderkindere, à Bruxelles, a mis sur le marché trois crânes, coloniaux eux aussi. Michel Bouffioux, un journaliste de Paris-Match Belgique qui enquête depuis 2018 sur les restes humains de l’ère coloniale, a publié le 29 novembre un article qui a eu un impact immédiat.
Dès le lendemain, les trois têtes proposées à des prix allant de 750 à 1 000 euros ont été retirées. De même que le descriptif qui les présentait, en ces termes : « Lot de trois crânes humains : un crâne de Bangala anthropophage aux incisives taillées en pointe, un crâne du chef arabe Muine Mohara tué par le sergent Cassart à Augoï le 9 janvier 1893 et décoré d’un bijou frontal, un fragment de crâne collecté (…) dans la province de Mongala par le Docteur Louis Laurent le 5 mai 1894. (…) Provenance : ancienne collection du Docteur Louis Laurent à Namur. » En lieu et place, un mot d’excuse a été publié sur le site de la salle de ventes, qui a décidé de racheter les crânes pour les rendre à la République démocratique du Congo (RDC) – sans préciser ce qu’il adviendrait du « chef arabe ».
Une vente « légale » selon le commissaire-priseur
Ces regrets sont-ils sincères ? Face au collectif belge Mémoire coloniale, qui va porter plainte pour « recel de cadavres », le commissaire-priseur de Vanderkindere, Serge Hutry, interrogé par RFI, se défend de son bon droit. « En Belgique, il n'y a pas de législation, déclare-t-il. Nous ne sommes pas en tort sur cet aspect. Nous vendons 7500 lots par an depuis trente ans, et n’avons jamais eu ce problème. À partir d’un moment, on n’a plus pu vendre d’ivoire, et nous sommes restés dans la légalité. Mon sentiment, c'est que des crânes, depuis des années, se vendent à Paris, Londres ou Bruxelles sous forme de vanités. Ce sont des crânes humains transformés avec des brillants, et l'on ne s’en souciait pas plus que ça. Ici, la réaction de la RDC est légale, correcte, qu'ils se débrouillent avec le ministère belge. Nous restituerons ces crânes ».
L'écrivain sénégalais Louis Camara, Grand-Prix du chef de l'Etat pour les lettres, explique par le hasard d'une lecture sa rencontre avec la culture yorouba qui va ensuite inspirer beaucoup de ses œuvres et contribuer à sa renommée internationale
Saint-Louis, 1er déc (APS) - L'écrivain sénégalais Louis Camara, Grand-Prix du chef de l'Etat pour les lettres, explique par le hasard d'une lecture sa rencontre avec la culture yorouba qui va ensuite inspirer beaucoup de ses œuvres et contribuer à sa renommée internationale, spécialement au Nigéria où il bénéficie d'une grande reconnaissance.
Louis Camara a déclaré à l'APS avoir découvert la culture yorouba "à travers les livres, particulièrement [celui] du professeur Wande Abimbola intitulé Sixteen Greats Poems of IFA [Seize grands poèmes d’Ifa]''.
Il révèle que ce livre lui a permis de "découvrir la richesse de la mythologie yorouba'' dont il s'est inspiré pour écrire son premier livre, "Le choix de l’Ori", qui a remporté le Grand Prix du président de la République pour les lettres en 1996.
"C'est le point de départ de mon immersion dans la culture yoruba", souligne l’écrivain sénégalais, récemment honoré par les dignitaires yorouba au cours d’une manifestation au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES), à Dakar.
Il s'est vu décerner à cette occasion un diplôme de reconnaissance en qualité de Baba Lawo (dignitaire) pour la promotion de la culture yorouba au Sénégal.
Louis Camara dit prendre "avec beaucoup de plaisir et de fierté cette distinction unique en son genre", parce que décernée par une organisation culturelle de "grande envergure" dénommée Oodua Progressive Union (OPU).
Cette organisation non gouvernementale et non religieuse vise à favoriser l'unité au sein de l'ethnie Yoruba et fournir une plate-forme à tous les fils et filles Yoruba de la diaspora pour travailler dans l'intérêt commun du Yorubaland.
L'écrivain sénégalais affirme avoir trouvé "énormément de vertus d’abord culturelles et créatrices" dans la culture yorouba, qui, dit-il, lui a permis d’exprimer son "désir d’écriture".
Il dit y avoir également trouvé "une authentique culture africaine accueillante dans laquelle'' l'écrivain désormais adopté par les yoroubas se sent "très à l’aise".
Dans la culture yorouba, "il y a beaucoup de choses en partage qu’il nous faut apprendre à découvrir en nous rapprochant". Ce qui a contribué à le conforter dans l'idée que "toutes les cultures d’Afrique de l’Ouest ont des similitudes".
Louis Camara est revenu sur son séjour au Nigéria, dont il considère que les coutumes et mœurs et même les différents types d'éducation ont "énormément de ressemblances'' avec la culture sénégalaise.
Abeiodun, - son prénom yorouba signifiant celui qui est né un jour de fête -, considère que les écrivains et les artistes peuvent dans ce sens "jouer un grand rôle de passeurs en rapprochant les nations".
Aussi déplore-t-il l’absence d’accompagnement des structures publiques dans ses recherches.
"En dehors de ma production littéraire, j’ai fait des recherches sur la pratique oraculaire des Babalawo qu’on appelle la divination d’IFA, qui s’est répandue en dehors de l’Afrique et qui se retrouve à Cuba et au Brésil'', au sein des populations de descendance yorouba, signale-t-il.
Louis Camara compte à son actif plusieurs œuvres inspirées de la culture yorouba, dont "Histoire d'Iyewa, ou les pièges de l'amour", un roman édité par les éditions Xamal (1998), "Le tambour d'Orunmila : contes tirés de la poésie d'IFA" (NEA, 2003).
Il a aussi adapté "La Forêt aux mille démons", un roman épique yorouba adapté de l'œuvre de l'écrivain nigérian Daniel Olorunfemi Fagunwa.
Louis a aussi enseigné la culture yorouba au sein de l'UFR des Civilisations, Religions, Arts et Communication (CRAC) de l'Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.
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LITTÉRATURE AFRICAINE, UN NOUVEAU SOUFFLE?
«Camarade papa» de l’Ivoirien Gauz, «Je suis seul» de la Mauritanienne Beyrouk ou «Neighbours» de la Mozambicaine Lilia Momplé…, la Collection «Libros del Baobab» apporte de la littérature africaine au public hispanophone - Explications
Malgré les relations anciennes entre l’Afrique est l’Espagne, force est de constater que la littérature africaines est très peu connue au pays de Miguel de Cervantes.
Fort de ce constat un projet de vulgarisation de la belle littérature africaine a vu le jour grâce à un projet intitulé «Colección Libros del baobab».
Les initiateurs dudit projet se propose de traduire des auteurs africains qui ont produit de la belle littérature à destination de l’Espagne et du monde hispanophone en général.
De passage Dakar dans le cadre d’une mission, nous avons interrogé Alejandro de Los Santos, co-directeur du projet au centre culturel espagnol de Dakar sur les tenants et les aboutissants de La Colección Libros del baobab.
Suivez ses réponses dans cette vidéo.
22 EME EDITION DU FESTIVAL IMAGE ET VIE, RAMATA TOULAYE ET THIERNO SEYDOU NOUROU SY SACRÉS
La 22e édition du Festival de cinéma « Image et vie » a baissé ses rideaux il y a quelques jour. Et au tableau final, Ramata Toulaye Sy et Thierno Seydou Nourou Sy ont été sacrés respectivement pour leur film « Astel » et « Musique sama werouway ».
La 22e édition du Festival de cinéma « Image et vie » a baissé ses rideaux il y a quelques jour. Et au tableau final, Ramata Toulaye Sy et Thierno Seydou Nourou Sy ont été sacrés respectivement pour leur film « Astel » et « Musique sama werouway ».
La 22e édition du Festival « Image et vie » a été clôturée, dimanche dernier, dans une ambiance festive et populaire au cinéma de plein air à la Résidence de la Wallonie-Bruxelles. Pour le lever de rideau avant les récompenses, c’est le documentaire de Sara Nacer, « La Rockeuse du désert » qui a été projeté. Ce film dresse le portrait de Hasna el Bacharia, l’emblématique doyenne des femmes Gnawa en Algérie. Après cette en mise, place aux choses sérieuses. Pour départager les candidats en lice, la tâche était compliquée pour les membres du jury car les films en compétition étaient de haute facture. Cette année, le festival a présenté une sélection de 27 films en provenance de 10 pays dont 24 en compétition officielle. Après avoir faire durer le suspense, les jurés ont porté leur choix sur Ramata Toulaye Sy pour son film « Astel » et Thierno Seydou Nourou Sy pour son documentaire « Musique sama werouway ».
S’agissant du « Prix des films des écoles », il a été a été remporté par Yakhara de Oumou Kalsoum Diop. L’édition de cette année était placée sous le thème : « Conscience et engagement ». Selon la directrice du festival, Rama Toulaye Bodian, l’innovation de cette année est la création d’un jury des jeunes étudiants pour apprécier les films des écoles de cinéma et audiovisuelles qui sont en compétition. Elle précise que ce Festival « Image et vie » continue à donner vie, à s’imposer et à tracer sa voie en montrant un cinéma proche des populations et surtout qui donne les bases et outils à la relève.
Le Pr Maguèye Kassé qui a reçu le « Prix spécial Image et vie » tire un bilan positif. Le film « La Rockeuse du désert » de Sara Nacer, n’a pas laissé non plus de marbre le critique de cinéma M. Kassé. Le documentaire de 75 minutes aborde des sujets comme le patriarcat, la résilience ou encore le féminisme et met l’accent sur la difficulté d’être une artiste dans des sociétés rétrogrades et conservatrices. Un film intéressant et humain maniant avec virtuosité aussi bien le gumbri que la guitare électrique. « Un film qui ramène à des réalités qu’on semble oublier souvent, notamment la femme doit se battre pour s’affirmer dans nos sociétés. Elle a la capacité d’émouvoir par la beauté et le talent », témoigne Pr Kassé.