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26 novembre 2024
Economie
NOUS SOMMES EN TRAIN DE TRAVAILLER A DIMINUER LE COUT DE L’ELECTRICITE ET DES HYDROCARBURES
L’assurance est du ministre de l’Energie, du pétrole et des mines, Birame Soulèye Diop. Il s’exprimait lors du colloque sur la transition énergétique organisée par l’amicale des diplômés de l’école Polytechnique de Thiès (ADEPT).
Le ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop, a présidé hier le colloque sur la transition énergétique organisée par l’amicale des diplômés de l’école Polytechnique de Thiès (ADEPt). Au cours de cette rencontre, il a réitéré la volonté du gouvernement de diminuer le coût de l’électricité et des hydrocarbures afin de soulager les populations.
Le gouvernement travaille d’arrache-pied pour réduire le coût de l’électricité et des hydrocarbures. L’assurance est du ministre de l’Energie, du pétrole et des mines, Birame Soulèye Diop. Il s’exprimait lors du colloque sur la transition énergétique organisée par l’amicale des diplômés de l’école Polytechnique de Thiès (ADEPT). «Depuis quelques mois, nous sommes en train de travailler à diminuer le coût de l’électricité et celui des hydrocarbures, notamment l’essence. Et nous avons quelques conclusions favorables», rassure le ministre de l’Energie, du Pétrole et des mines, Birame Soulèye Diop. Concernant la suppression des subventions pour certains bénéficiaires de l’électricité, Birame Soulèye Diop renseigne que le gouvernement travaille avec la Senelec pour apporter des corrections. «Nous travaillons rigoureusement depuis un moment avec la Senelec pour ces corrections afin de soulager les populations et leur permettre d’avoir accès à l’énergie à moindre coût. Il faut retenir que les bénéficiaires en ont toujours profité. Mais aujourd’hui, on peut faire un meilleur ciblage», indique Birame Soulèye Diop. A l’en croire, le Sénégal est en train de financer des étrangers qui ne contribuent pas au Sénégal. Il reste convaincu que ce ciblage permettra de rationaliser les dépenses. «Les conclusions attendues dans les prochains jours seront favorables pour aller vers cette politique de subvention», affirme le ministre de l’Energie, du pétrole et des mines. Et d’ajouter : «Le Sénégal utilisera l'intégralité de ses ressources pétrolières et gazières pour l'accès à l'énergie pour tous».
Il a également rappelé que l’ambition du Sénégal d’ici 2030 est de porter le niveau de l’énergie à 40%. «En terme de positionnement sur cette objectif, nous sommes l’un des pays pionniers sur cette objectif de 40%. Nous avons choisi d’exploiter nos ressources en gaz naturel pour remplacer le fuel lourd dans la production d’électricité et de l’utilisation renforcer des énergies renouvelables grâce au partenariat pour une transition énergétique juste», ajoute le ministre Birame Soulèye Diop.
Pour rappel, le FMI dans son dernier rapport, avait recommandé aux autorités de mettre en œuvre des mesures fortes, notamment la rationalisation des exonérations fiscales et la suppression progressive des subventions énergétiques non ciblées et coûteuses, pour assurer un retour rapide à l’objectif de déficit budgétaire et placer la dette publique sur une trajectoire résolument décroissante.
LE CUDIS SALUE LA CRÉATION D'UNE DIRECTION DES AFFAIRES RELIGIEUSES
L'organisation s'est engagée à accompagner pleinement le Dr Dramé dans ses missions, qui incluent l'écoute des autorités religieuses et l'amélioration des relations entre l'État et les différentes communautés religieuses
(SenePlus) - Le Cadre Unitaire de l'Islam au Sénégal (CUDIS) vient d'exprimer son enthousiasme face à une décision majeure du président Bassirou Diomaye Faye. Dans un communiqué rendu public, l'organisation félicite chaleureusement le chef de l'État pour la création d'une "Direction des affaires religieuses et de l'insertion des diplômés en langue arabe".
Cette nouvelle instance sera dirigée par le Dr Djim Ousmane Dramé, un membre éminent du CUDIS. L'organisation s'est engagée à accompagner pleinement le Dr Dramé dans ses missions, qui incluent l'écoute des autorités religieuses et l'amélioration des relations entre l'État et les différentes communautés religieuses du Sénégal.
Le CUDIS, qui regroupe une diversité impressionnante d'acteurs religieux allant des confréries soufies aux associations islamiques, en passant par la communauté chiite, voit dans cette nomination une opportunité de renforcer le modèle sénégalais de tolérance et de vivre-ensemble.
"Le modèle de tolérance et de vivre ensemble sénégalais, magnifié à travers le monde, a plus que jamais besoin d'être perpétué mais surtout préservé et consolidé face aux différentes menaces, internes et externes", souligne le communiqué. L'organisation rappelle le rôle historique des acteurs religieux comme "piliers et ciment" de la stabilité et de l'harmonie nationale.
Cette initiative s'inscrit dans la lignée des orientations exprimées par le président Faye lors du récent Gamou de Ndiassane, où il a réaffirmé son ambition de faire du religieux un levier d'épanouissement pour la nation sénégalaise.
Le CUDIS, présidé par Abdoul Aziz Mbacké Majalis, se positionne comme un acteur clé dans la promotion de la paix et la lutte contre l'extrémisme religieux au Sénégal.
UN «AVENIR BLEU» DURABLE POUR LA PECHE CONTINENTALE ET L’AQUACULTURE
La FAO engage le combat aquacole. - Au Sénégal, l’aquaculture ne pêche qu’1% de la pêche.
Malgré un potentiel énorme, la pêche continentale et l’aquaculture sont encore très loin à jouer leurs véritables rôles dans la sécurité alimentaire des populations du continent. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a décidé d’engager aux côtés des Etats du continent le combat de la « Transformation de l’Aquaculture pour un Avenir Bleu durable en Afrique ». Au Sénégal, l’aquaculture ne pêche qu’1%.
Selon la FAO, en 2022, la production aquacole de l’Afrique est de 2,5 millions de tonnes soit environ 1,9% de la production mondiale estimée à 11,4 millions de tonnes, ce qui demeure presque insignifiant au regard des potentialités existantes. De même, au Sénégal, malgré les nombreuses initiatives de développement, la part de l’aquaculture dans la production halieutique reste très faible (inférieure à 1%). Dakar sous l’égide de la Fao a décidé de réunir du 23 au 25 septembre la 20ème session le Comité des pêches continentales et de l’aquaculture Afrique (CIFAA) créé en 1971.
Le Dr Ndiaga Guèye expert de la FAO basé à Accra notera que la 20ème session de Dakar vise essentiellement à relever les principaux défis et à proposer des stratégies durables pour l’avenir des pêches continentales et de l’aquaculture à travers le continent.
Dr Ndiaga Guèye de rappeler que les pêches continentales sont essentielles pour l’Afrique, car fournissant une source cruciale de nutriments pour les populations vulnérables. En 2021, ces pêches ont produit environ 3,4 millions de tonnes de poissons, soit l’équivalent de 2,45kg par habitant.
Au cours de la 20ème session, les pays membres, les agences spécialisées et les observateurs vont discuter de l’état des pêches continentales et de l’aquaculture, les innovations technologiques y compris la numérisation de l’aquaculture, ainsi que de la mobilisation des financements et des ressources pour l’économie bleue en Afrique.
Le ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et des Ports Dr Fatou Diouf note qu ‘En Afrique, face à l’augmentation considérable de nos populations, la plupart des stocks de poissons sont déjà en état de surexploitation.
Par conséquent, pour une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable, il est urgent que notre cher continent augmente sa capacité de production aquacole. Pour favoriser une aquaculture durable et une gestion efficace des pêches, la FAO préconise l’économie bleue visant la mise en place d’une stratégie de transformation des systèmes alimentaires aquatiques pour améliorer la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de vies pour tous, ce qui cadre parfaitement avec les objectifs déclinés dans le PROJET”. “Les ressources aquatiques de notre région contribuent grandement au bien-être économique et social de centaines de milliers d’africains. Partout en Afrique, la présence d’un grand nombre de lacs et de rivières contenant une grande variété d’espèces, a permis d’exploiter le poisson pour se nourrir et gagner sa vie. Cependant, ces eaux qui nous nourrissent et assurent des moyens d’existence souffrent de plus en plus de pression, souvent de manière spectaculaire, faite par les populations et par les économies en expansion. L’utilisation durable et équitable de nos ressources aquatiques est donc l’un des plus grands défis à relever » a indiqué ROBERT GUEI, COORDONATEUR DU BUREAU SOUS REGIONAL DE LA FAO POUR L’AFRIQUE DE L’OUEST/ REPRESENTANT DE LA FAO AU SENEGAL. La 20e session du CPCAA sera suivie de la Conférence continentale de haut niveau sur les parties prenantes politiques pour l’aquaculture durable – « Faire progresser l’aquaculture durable pour la transformation bleue en Afrique : un appel à l’investissement ».
SI NOUS AVONS CHOISI LE ROYAUME CHERIFIEN C’EST PARCE QUE L’HOSPITALITE MAROCAINE N’EXISTE NULLE PART AILLEURS …
Abdou Dieng, organisateur du gala Sénégalaise Business Awards au Maroc, parle de la fête de l’excellence qu’il organise chaque année dans le royaume chérifien
Propos recueillis par Pape Ndiaye |
Publication 25/09/2024
Abdou Dieng, expert en Finance, CEO FOUNDER de ABS EVENTS et initiateur du Senegalese Business Awards au Maroc, nous a accordé une interview. Il parle de la fête de l’excellence qu’il organise chaque année dans le royaume chérifien et qui a pour but de récompenser ou de célébrer les performances exceptionnelles des hommes et des femmes qui se sont distingués dans leurs domaines d’activés. La 5e édition du Gala Senegalese Business Awards aura lieu le 15 novembre prochain à Casablanca avec des innovations majeures. Entretien !
Le Témoin : Monsieur le CEO, c’est quoi ABS Event ?
Abdou Dieng : ABS EVENTS est une structure regroupant de jeunes Sénégalais établis au Maroc, spécialisée dans la création et l’organisation d’événements haut de gamme. A travers nos évènements, nous mettons toujours en évidence notre rôle d’ambassadeurs du Sénégal et cherchons continuellement à hisser haut le drapeau national. En outre, notre valeur ajoutée est d’établir un partenariat bénéfique avec nos clients, dynamiser leurs réseaux par le biais de nos partenaires, médias, entrepreneurs, et autres acteurs économiques, tout en valorisant notre savoir-faire local.
Quel est l’objectif du gala Senegalese Business Awards ?
Senegalese Business Awards est un événement distinguant des acteurs socio-culturels, économiques, entreprises, associations, réseaux d’accompagnement publics ou privés, projets et œuvres d’exception dans la sphère de la communauté sénégalaise au Maroc. Il vise essentiellement à célébrer voire à magnifier l’excellence au sein de la diaspora sénégalaise au Maroc, s’inscrivant dans les actions et la vision nationale pour les Sénégalais établis à l’étranger. Le gala Senegalese Business Awards a été initié dans le but de valoriser le talent des entrepreneurs et des porteurs de projets de la diaspora subsaharienne. Et surtout de développer et renforcer les opportunités d’affaires dans le cadre de la coopération Sud-Sud, notamment entre le Maroc et le reste du continent. En effet, ayant observé la vague migratoire vers l’Occident, à travers des moyens non conventionnels (émigration irrégulière) avec son lot de désolations (morts innombrables, familles déchirées…), nous avons initié cet évènement dans le but de montrer qu’il est possible de réussir en Afrique. C’est dans ce sens que, chaque année, nous débattons autour des thèmes comme la lutte contre l’émigration dite « clandestine », la nécessité d’avoir un modèle de développement aux prismes de nos réalités socio-culturelles, le tourisme intra-africain, l’entreprenariat et le leadership féminin en Afrique ou encore la digitalisation de l’économie. Le slogan des SBA étant « le rendez-vous des audacieux », nous récompensons aussi les success stories sénégalaises un peu partout dans le monde afin de les ériger en exemples pour les jeunes générations .
Pourquoi avez-vous décidé de vous installer au Maroc plutôt qu’au Sénégal ?
Une bonne question ! Vous savez, si les États-Unis d’Afrique (Usa/Africa) devaient exister, le Maroc serait le pays le mieux placé pour en être à la fois la capitale économique et la capitale administrative. Et, pourquoi pas, la capitale de l’excellence dans tous les domaines ! Tout cela grâce à la vision éclairée de Sa Majesté Mohammed VI, un roi moderne, un bâtisseur hors pair qui s’est toujours distingué comme un acteur clé de l’engagement pour l’intégration et le développement du continent africain. Qui dit intégration dit forcément hospitalité ! Et l’hospitalité marocaine n’existe nulle part ailleurs dans le monde. En dehors de l’hospitalité, le Maroc excelle dans presque tous les domaines d’activités à savoir l’éducation, l’agriculture, l’aviation, l’industrie, la médecine etc. Donc si des jeunes Sénégalais comme nous cherchent à promouvoir l’excellence et primer l’excellence, ils ne peuvent pas avoir meilleure destination en dehors du Maroc. C’est pour toutes ces raisons que nous nous sommes installés ici au Maroc. D’ailleurs, je profite de l’occasion pour remercier toutes les autorités marocaines ayant à leur tête Sa Majesté Mohammed VI toujours sensible et attentif à l’intégration des peuples. Et surtout à la vie professionnelle et sociale des étrangers au Maroc, particulièrement les Sénégalais qui se sentent bien chez eux. Je remercie aussi nos partenaires et sponsors qui nous accompagnent chaque année dans ce gala de l’excellence.
Quels sont vos projets dans un futur proche ?
Dans le but de mieux asseoir notre vision sur le continent et vis-à-vis des jeunes entrepreneurs, nous avons plusieurs activités à venir incessamment notamment le Salon de l’immobilier qui permettra aux Sénégalais résidant au Maroc d’avoir la possibilité de rencontrer des promoteurs immobiliers sérieux et des banques afin de pouvoir acquérir sereinement leur toit au Sénégal. Toujours dans le cadre du renforcement des relations entre nos deux Etats, la 3ème édition de la Caravane de l’intégration et de l’amitié Maroc-Sénégal est en préparation ainsi que la Caravane de l’entrepreneur sénégalais dont le but est de créer un réseau solide entre nos compatriotes afin que chacun d’entre eux puisse bénéficier du soutien des autres pour développer son business. A terme, nous prévoyons aussi de mettre en place notre propre incubateur afin de mieux accompagner les entrepreneurs subsahariens établis au Maroc.
Et quelle la particularité de l’édition de cette année 2024 du Gala Senegalese Business Awards ?
Pour cette 5ème édition, nous rendrons un vibrant hommage à la Femme africaine et mettrons en évidence son leadership et son apport sur le développement du continent. Le rôle de la femme dans nos sociétés est primordial. Elles sont des entrepreneures nées. Elles ont cette fibre entrepreneuriale dans l’âme et elles sont présentes dans tous les domaine d’activités. Il serait donc judicieux et opportun de mieux les valoriser, les accompagner, les encadrer, les formaliser et surtout essayer de bénéficier de leurs énergies et compétences afin de mieux développer notre continent en tenant compte de nos réalités socio-culturelles. Cette année, nous lancerons aussi la Caravane de l’entrepreneur sénégalais en partenariat avec Entrepreneur Academy de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) de Benguérir à travers un BOOTCAMP avec des sujets sur le mindset entreprenariat, les techniques de pitch, la gestion de projet, etc. Enfin, nous célébrerons aussi le 60e anniversaire de la convention d’établissement entre le Maroc et le Sénégal.
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AU SÉNÉGAL, LA BAGUETTE S'AFRICANISE
Exit le blé importé, place aux céréales locales : mil, fonio et maïs s'invitent désormais dans la recette. Cette métamorphose culinaire incarne une volonté d’indépendance économique et alimentaire
Au cœur de Dakar, une transformation silencieuse s'ouvre. La baguette, héritage colonial français, se réinvente sous les mains expertes des boulangers sénégalais. Exit le blé importé, place aux céréales locales : mil, fonio et maïs s'invitent désormais dans la recette.
Cette métamorphose culinaire va au-delà du simple changement de goût. Elle incarne une volonté d’indépendance économique et alimentaire. Les écoles de boulangerie du pays initient déjà la nouvelle génération à ces techniques innovantes, attirant même des apprentis de toute l'Afrique de l'Ouest.
L'objectif est ambitieux : réduire de moitié les importations de blé et créer une véritable "baguette sénégalaise".
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AMADOU MAKHTAR M'BOW, UN SIÈCLE D'ENGAGEMENT POUR L'AFRIQUE ET LE MONDE
Son décès à 103 ans marque la fin d'une époque, mais son héritage continue d'inspirer les générations futures. Plongée dans la vie d'un homme qui a su allier sagesse africaine et vision universelle
Le 20 mars 2021, à l'occasion du centième anniversaire d'Amadou Makhtar M'Bow, un documentaire retraçant la vie et l'œuvre de cet illustre personnage a été réalisé. Ce film, riche en témoignages et en archives, nous plonge dans le parcours exceptionnel de celui qui fut Directeur général de l'UNESCO pendant 13 ans.
Né en 1921 à Dakar, M'Bow a traversé le siècle en témoin et acteur des grands bouleversements de son époque. De son enfance à Louga aux bancs de la Sorbonne, en passant par son engagement dans l'armée française pendant la Seconde Guerre mondiale, le documentaire retrace les premières années formatrices de cet homme d'exception.
Le film met en lumière le rôle crucial de M'Bow dans la lutte pour l'indépendance africaine. Son implication politique au Sénégal et son combat pour l'unité africaine sont autant de jalons qui ont marqué sa carrière. Le documentaire nous fait revivre les moments clés de cette période tumultueuse, où M'Bow a côtoyé les grandes figures de la décolonisation.
L'apogée de sa carrière internationale est sans conteste son mandat à la tête de l'UNESCO. Le film nous plonge dans les coulisses de cette organisation, révélant les défis auxquels M'Bow a dû faire face et les initiatives qu'il a lancées pour promouvoir l'éducation, la science et la culture à l'échelle mondiale.
Au-delà du récit biographique, ce documentaire est un plaidoyer pour l'unité africaine véritable et le développement du continent. À travers les mots de M'Bow, c'est toute une vision de l'Afrique et de sa place dans le monde qui se dessine.
Le film se clôt sur un message poignant formulé à la jeunesse africaine, l'exhortant à ne pas désespérer et à œuvrer pour le progrès de l'Afrique et du monde.
Amadou Makhtar M'Bow s'est éteint le 24 septembre 2024, à l'âge de 103 ans, laissant derrière lui un héritage inestimable pour les générations futures. Ce documentaire reste un témoignage précieux de sa vie et de ses combats.
LE GOUVERNEMENT VA PRÉSENTER LE PROGRAMME ‘’SÉNÉGAL 2050", JEUDI
Ce plan stratégique vise à redresser et stabiliser l’économie sénégalaise tout en préparant un avenir souverain et prospère pour le pays. La présentation aura lieu lors d’un point de presse à Dakar.
Le gouvernement va présenter aux journalistes le programme ‘’Sénégal 2050 – Agenda national de transformation’’, son ‘’nouveau cadre de référence économique’’, lors d’un point de presse prévu jeudi à 10 h au 10e étage du building administratif Mamadou-Dia, à Dakar, annonce un communiqué de la Primature.
‘’Cette rencontre sera l’occasion de présenter aux Sénégalaises et aux Sénégalais les conclusions [du] travail’’ ayant abouti à l’élaboration de ce plan de développement du pays, ajoute le texte.
Le programme ‘’Sénégal 2050 – Agenda national de transformation’’ est le résultat d’‘’un travail exhaustif et minutieux’’, qui a été fait sous la direction du Premier ministre, à la demande du président de la République.
Le nouveau programme contient ‘’les mesures correctives nécessaires pour redresser et stabiliser la situation’’ économique du pays, selon la même source.
Le gouvernement va ensuite procéder au lancement officiel du programme ‘’Sénégal 2050 – Agenda national de transformation’’, lundi 7 octobre 2024, selon le communiqué.
Ce document présenté comme ‘’un plan stratégique d’opérationnalisation du programme’’ du président de la République est ‘’destiné à transformer durablement l’économie sénégalaise et à bâtir un Sénégal souverain, juste et prospère’’.
DIAGNOSTIC POUR UN NOUVEAU DÉPART
Le gouvernement annonce la présentation de son état des lieux de la situation du pays. L'événement, prévu pour le 26 septembre, promet de dévoiler les défis et les solutions envisagées. Il sera suivi le 7 octobre, du référentiel Sénégal 2050
(SenePlus) - Le président Bassirou Diomaye Faye tient sa promesse de transparence envers le peuple sénégalais. Dans un communiqué de presse publié par la Primature ce mardi 24 septembre, le gouvernement annonce une conférence de presse cruciale le jeudi 26 septembre à 10h00, au 10e étage du building administratif Mamadou Dia à Dakar.
Cette rencontre avec les médias sera l'occasion de présenter les conclusions d'un "diagnostic approfondi" de la situation du pays, mené à la demande du président par le Premier ministre et son équipe. L'étude, décrite comme "exhaustive et minutieuse", a été réalisée en parallèle de l'élaboration du nouveau cadre de référence économique baptisé "Sénégal 2050 - Agenda National de Transformation".
Le gouvernement promet de partager avec la nation les résultats de ce travail, incluant une analyse des conséquences de la situation actuelle et les mesures correctives envisagées pour "redresser et stabiliser" le pays.
Cette conférence de presse servira de prélude au lancement officiel, le lundi 7 octobre 2024, du référentiel Sénégal 2050. Ce plan stratégique vise à "opérationnaliser" le programme présidentiel, avec l'ambition affichée de "transformer durablement l'économie sénégalaise et bâtir un Sénégal souverain, juste et prospère".
par Jaume Portelle Cano
OBLIGATIONS DE LA DIASPORA : UNE ALTERNATIVE POUR LE FINANCEMENT ?
Cette approche, déjà éprouvée par d'autres nations, promet de réduire drastiquement la charge de la dette tout en renforçant les liens avec les Sénégalais de l'étranger
Un PDF de 11 pages peut déclencher des changements politiques dans un pays de 54 millions d'habitants. C’est le cas ici. En proie à une lourde dette et en négociations avec le FMI, le Kenya a annoncé fin juin un plan économique prévoyant une hausse des impôts pour réduire le déficit budgétaire du gouvernement. Du pain aux transferts mobiles, tout était taxé. Avec une population frappée par l’inflation alimentaire, le plan a reçu le soutien des investisseurs, mais a été rejeté par les Kényans. Les manifestations ont fait au moins 39 morts et le parlement a été attaqué par certains manifestants. Cet épisode a conduit William Ruto, le président du Kenya, à annuler la loi.
C’était une démonstration de vitalité démocratique, mais une mauvaise nouvelle pour les investisseurs, comme l’a résumé un analyste des marchés émergents dans des déclarations à Bloomberg. Quelques jours après l’abandon des mesures, l’agence de notation Moody’s a abaissé la note de crédit du Kenya. Un signal clair : le Kenya, qui s’était endetté à plus de 10 % en février pour rembourser une obligation arrivant à échéance en juin, aura désormais un accès plus difficile aux marchés privés. Désormais, toute opération similaire lui coûtera probablement un taux supérieur à 10 %. Dans ces conditions, accéder au financement du FMI - à des taux d’intérêt plus bas - et accepter ses conditions devient presque une obligation.
C’est une impasse dans laquelle se trouvent tous les pays africains qui s’endettent en dollars sur le marché privé. Lorsque les taux d’intérêt augmentent à la Réserve fédérale et à la Banque centrale européenne, la fenêtre de financement se referme et ils se retrouvent piégés entre les créanciers privés et le FMI : soit ils acceptent de s’endetter à des taux prohibitifs, soit ils adhèrent à un plan d’ajustement structurel. Ils ne peuvent pas se passer de dollars : c’est avec eux qu’ils paient les importations de nourriture et de carburant, indispensables au bon fonctionnement de toute société.
Tant que le pays a accès aux prêts, il peut refinancer la dette peu avant l’échéance - emprunter 100 dollars pour rembourser les 100 dollars dus - et seuls les intérêts changent. Le problème survient lorsque la fenêtre est fermée ou que les prêts deviennent plus chers, transformant la boule de neige des intérêts en un fardeau qui s'accapare, année après année, une part importante des ressources du budget national. Au Kenya, en Angola, au Malawi, en Ouganda ou au Ghana, plus de 20 % des recettes publiques sont consacrées au paiement des intérêts de la dette. Deux pays dépassent les 30 % (Zambie et Nigeria), et l’Égypte a déjà franchi les 40 %. En mai, l’économiste bissau-guinéen Carlos Lopes écrivait que les pays africains avaient peu de chances de résoudre leur crise de la dette dans un système « truqué contre eux ».
Le financement comme point de départ
Le nouveau gouvernement sénégalais, présidé par Bassirou Diomaye Faye, a réussi à la fin du mois de mars à conclure l'une des histoires politiques les plus épiques de ces dernières années. Faye, qui était emprisonné, est passé en 11 jours de la prison à une victoire électorale dès le premier tour. Son principal soutien, le populaire Ousmane Sonko, est également sorti de prison et a joué un rôle clé dans la victoire contre Amadou Ba, dauphin du président sortant, Macky Sall. Leurs promesses ont reçu un fort soutien, notamment chez les jeunes Sénégalais. Pour l’instant, les premières initiatives en matière de politique économique ont suivi une ligne de continuité par rapport à l’administration précédente. Le FMI s’est félicité que le gouvernement de Faye reste engagé dans le programme de réformes existant et ait l’intention de poursuivre la « consolidation budgétaire ». La confiance des marchés financiers dans le nouveau gouvernement s’est manifestée avec la vente d’Eurobonds d’une valeur de 750 millions de dollars, à un taux d’intérêt de 7,75 % sur sept ans. Avec des échéances de dettes importantes en 2026, les promesses les plus radicales du programme - la sortie du franc CFA ou la renégociation des contrats d’exploitation des ressources naturelles avec des entreprises étrangères - semblent aujourd'hui un écho lointain. Avec un déficit commercial permanent, le Sénégal dispose de peu de marge de manœuvre pour réduire sa dépendance envers les prêteurs, qui, en conséquence, dictent les limites de ses politiques.
La nouvelle administration pourrait gagner un peu de répit grâce à sa diaspora croissante. La migration est, au Sénégal, un facteur économique de premier ordre : elle représente 10 % du PIB, et la population sénégalaise dispersée dans le monde a contribué en 2023 près de 3 milliards de dollars à l’économie nationale. Dans la grande majorité des cas, il s’agit de transferts sporadiques qui contribuent à la consommation alimentaire et au paiement des factures courantes. Pendant la pandémie, ces envois ont été un véritable bouclier qui a permis au pays de tenir malgré la chute du tourisme. Ensuite, ils ont aidé à atténuer la hausse des prix alimentaires après la guerre en Ukraine. Cette diaspora, au fil des ans, a également pris une place politique. Au-delà du soutien financier, elle souhaite désormais participer au débat sur l’avenir du pays. Elle a joué un rôle clé dans le soutien financier au parti d’opposition qui a fini par remporter la présidence. Rarement diaspora et gouvernement sont aussi alignés qu’au Sénégal. À cet égard, les obligations de la diaspora pourraient être une option intéressante pour obtenir un financement - en dollars ou en euros - à un coût beaucoup plus bas. De cette manière, la diaspora pourrait transformer ses transferts périodiques en un levier d'investissement plus ambitieux.
Prenons l’exemple de la dernière euro-obligation vendue par le Sénégal. À 7,75 %, le Sénégal devra verser environ 58 millions de dollars d’intérêts chaque année pendant sept ans. Au total, il aura payé plus de 400 millions pour recevoir 750 millions. Une obligation de la diaspora est un instrument déjà utilisé par des pays comme Israël ou l’Inde. Le patriotisme des investisseurs permet d’obtenir des taux d’intérêt plus avantageux. Dans certains cas, ce type de financement est utilisé lorsque le pays a du mal à accéder aux financements - ce qui est précisément la situation actuelle des pays africains. Si le Sénégal pouvait vendre une obligation de 750 millions de dollars à sa diaspora avec un taux d’intérêt de 1 %, il économiserait plus de 50 millions de dollars d’intérêts annuels. Cet argent pourrait être réinvesti dans des écoles, des hôpitaux, des infrastructures ou des aides aux agriculteurs. Chaque année. Une augmentation de la production alimentaire au Sénégal réduirait la facture des importations de produits alimentaires tels que le riz (657 millions de dollars en 2022), le maïs (100 millions), les pommes de terre (32 millions) ou les oignons (113 millions).
Les économies réalisées sur la facture des importations permettraient de réinvestir cet argent au Sénégal ou de financer l’importation de machines pour améliorer la productivité agricole ou renforcer la souveraineté énergétique. Sur le point de devenir un producteur de pétrole et de gaz, le Sénégal disposera de nouvelles sources de revenus qui, sous la structure actuelle, serviront à payer les intérêts croissants du service de la dette. Ces intérêts élevés contribuent à maintenir la structure économique actuelle : face à la nécessité d’honorer les paiements annuels de la dette, le pays peine à financer un projet d’industrialisation. Il continue d'exporter des arachides - à qui un tiers de ses terres cultivées sont dédiées - sans transformation, comme à l'époque coloniale. Réduire la facture des intérêts ouvrirait la voie à une meilleure protection sociale ou à des investissements accrus, tout en permettant de mener une politique agricole avec plus de ressources ou de tenter de valoriser les ressources naturelles du pays.
Le court terme s'oppose au long terme
Réduire la quantité de fonds envoyés aux familles constituerait un changement important. Moins de fonds signifie également moins de consommation et moins de clients pour certains commerces. Cela provoquerait un choc pour l'économie locale. C'est le principal inconvénient potentiel d'une obligation de la diaspora, mais les bénéfices à moyen terme seraient considérables : une amélioration de la productivité agricole – obtenue grâce au soutien aux agriculteurs avec des engrais moins chers – augmenterait la quantité de nourriture disponible, réduisant ainsi les dépenses liées aux produits alimentaires importés, actuellement financées par ces envois d'argent. Une réduction structurelle des taux d'intérêt – si le Sénégal parvenait à réduire progressivement son portefeuille d'obligations à 7 % d'intérêt pour le convertir en un portefeuille avec des obligations à 1 % – libérerait des fonds pour financer une partie de cette transition pour les familles touchées. Le paiement des intérêts de la dette extérieure est l'une des dépenses les plus importantes du gouvernement sénégalais. En 2023, selon l'UNCTAD, le Sénégal a consacré 12,5 % des recettes de l'État au paiement des intérêts de sa dette. Avec des obligations de la diaspora et des investissements orientés vers l'agriculture locale, le Sénégal serait en mesure de réduire cette charge et de réaffecter ces fonds à sa population. Contrairement aux émissions obligataires, qui dépendent des fluctuations des marchés internationaux et des taux d'intérêt fixés par les banques centrales des pays riches, la diaspora envoie cet argent au Sénégal chaque année, quoi qu'il arrive. Ce qu'elle envoie représente déjà le double de l'aide internationale reçue par le pays. Si cet argent existe, pourquoi ne pas l'utiliser autrement ?
LES 1000 HA DE TERRES ATTRIBUES AU «ROI DE LA BANANE» REFONT SURFACE
Mamadou Oumar Sall a déjà valorisé 677 ha sur les 1000 qui lui sont octroyés par le Conseil municipal. Une surface que le promoteur bananier ne doit plus dépassée, selon le maire de la commune Diarga Sané
A la dernière étape de la tournée économique du ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage (Masae), dans la commune de Pakour, département de Vélingara, les populations du terroir ont étalé au grand jour leur division, relativement à l’exploitation de plantations de bananes par Mamadou Oumar Sall sur une superficie de 1000 ha attribués par le Conseil municipal.
«Mamadou Oumar Sall est un champion, un agri-diambar qui fait la fierté du Sénégal. J’invite tous ceux qui ont assez d’argent au Sénégal de s’inspirer de son modèle et d’investir dans l’agriculture.» C’est par ces mots que le ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage, Dr Mabouba Diagne, s’est adressé au roi de la banane au Sénégal, avant-hier dimanche à Pakour, ultime étape de sa tournée économique dans le Sud du pays. Mamadou Oumar Sall venait de faire visiter à la délégation ministérielle ses blocs de plantations de bananes dont certains cohabitent avec des champs de maïs et qui s’étendent sur près de 6 km ; blocs espacés par endroits de 300 à 500 m. Et puis, Yaya Sall, fils du promoteur avait aussi pris la peine d’informer les hôtes de Diarga Sané, maire de la commune de Pakour, des investissements consentis par son pater. Il a dit : «Le Gie Yellitaare exploite au Sénégal près de 4000 ha en plantations de bananes. Nous avons à notre actif 70% de la production de bananes au Sénégal et employons 3515 hommes et 515 femmes. La production de bananes du Gie Yeelitaare en 2023 était de 75 000 tonnes.» Dans les zones d’intervention du Gie Yellitaare, M. Sall se donne un point d’honneur de réaliser des investissements pour le bénéfice des populations locales. Des réalisations qui ont pour noms : «Pistes de production, postes de santé, salles de classe, mosquées et financement de campagnes agricoles, surtout au profit des femmes.» «Le Gie Yellitaare s’engage, avec l’accompagnement de l’Etat, à couvrir entièrement les besoins du Sénégal en bananes à l’horizon 2029», a déclaré Yaya Sall, qui a été fortement applaudi par des imams, des chefs de village, des leaders de jeunes et des ouvriers, manifestement reconnaissants envers M. Sall.
D’ailleurs, au-delà des mots, Dr Mabouba Diagne a été séduit par ce qu’il a vu dans le bloc de Manato : la modernisation des techniques de coupe des régimes de bananes, leur acheminement mécanique vers le lieu de pesage, la coupe puis lavage des mains de bananes et leur placement dans des caisses. Ce qui a poussé le ministre à dire : «Je voyage beaucoup. Mais ce que je vois là me rappelle ce que j’ai vu au Costa Rica, et seulement au Costa Rica.»
A rappeler que les blocs de plantations de bananes de Mamadou Oumar Sall doivent couvrir une superficie totale de 1000 ha attribués en 2016 par le Conseil municipal de Pakour. Une surface qui continue de soulever des vagues de contestation d’une partie de la population qui réclame la diminution de l’assiette foncière octroyée à Sall.
La guerre des pancartes
A l’occasion de la visite du ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage dans les bananeraies de Pakour du Gie Yeelitaare, les populations de la commune ont étalé au grand jour leurs divergences en ce qui concerne l’assiette foncière de 1000 ha octroyée à Mamadou Oumar Sall, surnommé roi de la banane au Sénégal. Les pros et les anti se sont donné rendez-vous à un carrefour qui mène vers les plantations pour accueillir le ministre, chacun à sa manière. Sur les pancartes des anti-projets Sall, on pouvait lire : «Oui à l’agriculture, non à l’expropriation, nous exigeons la restitution de nos terres, Mbour 4 et Pakour sont tous au Sénégal, 1000 ha arrachés, 10 000 problèmes semés ou encore Sall banane dégage.» Pour les pros-projets Banane, les slogans sont : «Mamadou Oumar Sall pour l’autosuffisance en banane et la sécurité alimentaire, Mamadou oumar Sall contre l’émigration irrégulière ou encore Bienvenu à Mabouba Diagne et Mamadou Oumar Sall.» Pour justifier leur opposition à l’acte de cession des 1000 ha par le Conseil municipal, Diaé Sané, responsable politique de Pastef à Pakour a dit: «A Pakour, nous sommes tous des agriculteurs et des éleveurs. Le Conseil municipal a octroyé 1000 ha à une seule personne qui les a clôturés sans laisser de passage au bétail pour accéder au cours d’eau et aux lieux de pâturage. Nous exigeons qu’une partie des 1000 ha soit rétrocédée et aménagée pour la riziculture. La banane produite ici ne nous sert à rien. Il faut auparavant bien manger pour consommer de la banane.» Le maire de la commune, Diarga Sané, a défendu le projet en ces termes : «Je suis surpris par ces manifestations hostiles. Le gouvernement du Sénégal fait des efforts pour la création d’emplois. Tout comme le secteur privé. Et c’est ce que fait Mamadou Oumar Sall. Nous avons légalement octroyé 1000 ha à Sall, après avoir épuisé toutes les procédures administratives requises. Mon engagement envers la population en m’engageant en politique était de lutter contre l’émigration clandestine. Et Dieu m’a apporté Mamadou Oumar Sall qui m’aide à respecter cet engagement. Ces manifestants sont des opposants politiques qui n’ont que l’argument des 1000 ha à opposer à mon bilan.» Le ministre a coupé la poire en deux. Il a demandé aux jeunes manifestants de faire preuve de patience en lui donnant le temps de négocier avec tout le monde en y impliquant les maires et les autorités administratives.
Le maire prêt à reprendre 300 ha à Sall
Mamadou Oumar Sall a déjà valorisé 677 ha sur les 1000 qui lui sont octroyés par le Conseil municipal. Une surface que le promoteur bananier ne doit plus dépassée, selon le maire de la commune Diarga Sané qui a informé : «Nous avons enclenché un processus de négociations avec Sall pour exproprier le reste de la surface non exploitée encore. Il a valorisé 677 ha et je puis vous dire qu’il va s’arrêter là. Nous sommes très avancés dans les négociations.» Cette information sera-t-elle suffisante pour tempérer les ardeurs contestatrices des détracteurs du projet Sall ? Wait and see.