SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
2 décembre 2024
Femmes
PAR L'ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, PIERRE SANÉ
DES HOMMES S’ENGAGENT POUR DÉFENDRE LES DROITS DES FEMMES
EXCLUSIF SENEPLUS - Ne sommes-nous pas le pays de la Téranga ? Alors faisons en sorte que la gente féminine se sente appréciée et sécurisée dans son propre pays
Avec la fin de l’apartheid, l’Afrique s’est enfin libérée de la domination politique européenne. Mais comme le dit Nelson Mandela, et si justement, il n’y aura pas de liberté tant que les femmes n’auront pas été émancipées de toute forme d’oppression.
Tout système de domination (capitalisme, racisme, patriarcat) produit et se nourrit en retour d’une idéologie visant à maintenir l’hégémonie du système dominant. Il en est ainsi de l’idéologie du libéralisme (pour le capitalisme) de la théorie de la hiérarchie des races, (pour le racisme) et de la supposée infériorité de la femme (pour le patriarcat)
Cette idéologie s’appuie sur deux (2) béquilles. Mais comme toute béquille, elle rend la marche hasardeuse et ne peut convaincre que ceux qui ne veulent ni entendre ni voir les pas claudiquant tout le long. Car les béquilles ne peuvent pas remplacer les jambes.
La première béquille s’appelle « Victim blaming » (blâmer la victime) ; et la deuxième postule l’existence d’une nature humaine immuable :
- Ainsi les noirs sont « paresseux » », sont dotés d’une « intelligence limitée » et proviennent d’une « civilisation inférieure », ont été des arguments utilisés pour justifier le racisme et le colonialisme ;
- Ou les pauvres sont des « incapables », « l’État ne doit pas intervenir dans le jeu du marché » et le « libre échange accroit le PIB mondial » sont imposés comme des vérités qui sous -tendent la domination capitaliste ;
- Et enfin la femme est « naturellement » inférieure à l’homme. Elle doit « rester à sa place » et assurer son rôle de productrice et de reproductrice s’insurgent les apologistes du patriarcat.
Ils affirment que la femme qui s’habille « sexy », prononce des mots ambigus ou se trouve en situation de promiscuité « invite naturellement » au viol et à l’agression sexuelle. Propos imbuvables mais ce faisant ces apologistes déshumanisent les hommes tous parqués dans un enclos de prédateurs sexuels « naturels », portant leur sexe en bandoulière et qu’il ne faut surtout pas provoquer.
Quelle insulte pour nous les hommes ! Notre cerveau est logé dans notre caleçon !
Ce sont là 2 béquilles sur lesquelles s’appuie la réalité de la domination patriarcale qui comme toute domination se maintient par la violence et la manipulation intellectuelle. Éliminer la violence et la chape de plomb intellectuelle est donc la première étape de la révolution des droits humains à venir, une révolution qui va enfin permettre de réaliser l’ambition d’égalité universelle : entre classes sociales, entre « races » et entre hommes et femmes.
La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 constitue à ce jour le meilleur manifesto de l’humanité conférant à tous égale dignité et égales libertés.
Qu’en est-il de nos femmes ?
Nous Africains noirs descendants de colonisés ou d’esclaves sommes porteurs d’un héritage de cinq siècles de persécutions et de discriminations systématiques; de déshumanisation et d’émasculation barbare (et bien sûr aussi de résistance farouche et de combats acharnés.)
Ceux d’entre nous qui franchissent les océans et déserts qui entourent notre continent bien aimé continuent à être confrontés à des formes de racisme plus ou moins subtiles et ce qu’il s’agisse du monde arabe ou européen ou de l’Asie et de l’Amérique. S’il y a une chose que les suprématistes blancs, jaunes ou arabes (et ils sont nombreux) partagent en commun c’est la croyance que nous autres noirs sommes en bas de l’échelle humaine.
Alors que nous sommes l’humanité originelle et qu’eux n’en sont que des dégénérescences (au sens étymologique et biologique). Cette humanité originelle a eu pour mère Ève l’Africaine. C’est la femme africaine qui a enfanté l’humanité. Ne devrions-nous pas la respecter et la chérir ?
Mais au contraire comme nous vivons dans un monde sexiste nous Africains avons relégués nos propres femmes (nos propres mères) sur la barre la plus basse de l’échelle humaine et comme nous vivons dans un monde violent nous Africains retournons cette violence contre nos propres femmes (nos propres mères) alors que notre émasculation passée venait de notre rencontre avec les autres régions du monde notamment le monde arabe et l’Europe. Pourquoi ne pas rediriger notre colère vers ceux qui nous ont déshumanisé plutôt que contre les plus faibles dans notre société.
Gardons à l’esprit que nombre de femmes chez nous au Sénégal continuent de souffrir de toutes formes de discriminations et de violences au quotidien.
Mais surtout que l’on peut y mettre fin. Il n’y a pas de fatalité et nous pouvons faire évoluer les mentalités en mettant fin par exemple à certaines pratiques dites traditionnelles. Et quand je dis nous je m’adresse avant tout aux hommes. A ces hommes décents qui ne lèveront jamais la main sur une femme ou une fillette. Mais cela ne suffit pas. Ils doivent s’engager, quitter leur sofa et télécommande et prendre action.
Alors de grâce engagez-vous et rejoignez White Ribbon Sénégal pour qu’ensemble nous puissions faire de notre pays un espace de sécurité pour nos femmes et fillettes. Posons-nous en exemple pour les autres pays africains et pourquoi pas pour le reste du monde.
Pour clore ce mois de la femme offrons donc à toutes les femmes une rose blanche (https://langagedesfleurs.org/rose/rose-blanche/) comme signe de reconnaissance pour nous avoir mis au monde, accompagnés et soutenus tout au long de notre vie et qui après notre départ vers une autre vie seront probablement celles qui iront fleurir nos tombes.
Du haut de ses belles années que par pudeur, je ne saurai nommer - Une mère qui pourrait être mienne interroge son destin - Son fils prodige tant adoré est livré à une sale vindicte - POÈME À LA MÈRE DE KHALIFA SALL
SenePlus publie ci-dessous, le poème dédié à la mère de Khalifa Sall par le cinéaste Moussa Sène Absa.
”Ce matin, malgré toute la rumeur qui agresse mon esprit, j'ai pensé à cette femme. Mère de Khalifa Sall.
J'ai pensé à ELLE
Quand je pense à ELLE
Du haut de ses belles années que par pudeur, je ne saurai nommer
Une mère qui pourrait être mienne interroge son destin.
Son fils prodige tant adoré est livré à une sale vindicte.
Alors, elle se tait dans un silence qui interpelle.
Alors, elle nous regarde dans le blanc de nos yeux Pour questionner nos âmes devenues si insensibles
A la douleur d’une mère si fragile.
Quand je pense à ELLE.
La voilà assise sur sa natte de grandeur
La tête couverte de toute humilité
Les bras levés au ciel
Un cantique au fond de la gorge
Une prière à Dieu de son front lavé de tout vice.
Elle entonne une longue récitation de sa vie de mère, de femme, d’épouse et de confidente.
Elle se souvient des premiers pas de son enfant
Marchant sur les instants de sa vie.
Une vie de tant de sacrifices
Aux enfants dédiée.
Quand je pense à ELLE
Les clameurs de la Cité n’ont plus d’écho pour cette mère
Elles résonnent sourdes dans les oreilles de renégats qui bombent le torse, la glaive comme salut, le verbe comme manteau de mensonges, sur leurs promesses de bonimenteurs.
Quand je pense à ELLE
Brave Royale jadis si fière,
D’une vie si bien remplie de tant de vertus
Cette femme questionne son monde
Devenu pour elle si étrange.
Alors elle traine ses années de labeur
Sa sueur et son sang
Ses rêves et ses illusions.
Quand je pense à ELLE
Je me sens mal.
Mal pour elle.
Mal pour mon pays.
Mal partout. ”
ATTENTION AU GENRE
Maïmouna Ndoye Seck, plaide pour "une augmentation considérable" des financements accordés par l’Etat aux femmes
La ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires, Maïmouna Ndoye Seck, plaide pour "une augmentation considérable" des financements accordés par l’Etat aux femmes.
Maimouna Ndoye Seck s’exprimait dimanche à l’occasion de la conférence annuelle organisée par la cellule de Dakar du dahira Seydina Limamou Lahi, au Grand-Théâtre, à Dakar, en présence de représentantes d’organisations de femmes de la communauté layène.
S’adressant à ses collègues Papa Abdoulaye Seck (Agriculture et Equipement rural) et Birima Mangara (Budget), présents à cette rencontre, il les a appelés à "demander au chef de l’Etat, Macky Sall, d’augmenter considérablement les financements accordés" aux femmes, pour qu’un plus grand nombre puisse en bénéficier.
Le conférencier, Serigne Cheikh Mbacké Lahi, responsable moral du dahira Seydina Limamou Lahi a exhorté les fidèles à se conformer davantage aux prescriptions de l’islam.
S’adressant aux autorités politiques et administratives, il leur a demandé de faire preuve de "plus de compassion" dans leurs décisions, avant de prier pour une paix durable et la prospérité au Sénégal.
DÉCÈS DE WINNIE MANDELA
URGENT SENEPLUS - La grande figure de la lutte contre l'Apartheid est morte à l'hôpital de Johannesbourg où elle était hospitalisée depuis quelques semaines
Winnie Mandela, 81 ans, qui est considérée comme une héroïne de la lutte contre l'apartheid, avait été persécutée par les autorités du régime minoritaire blanc. Elle avait été nommée ministre après les élections de 1994.
Nelson Mandela et Winnie, qui s'étaient mariés en 1956, avaient divorcé en 1996. Nelson Mandela, leader de la lutte anti-apartheid, avait passé vingt-sept ans dans les geôles du régime raciste avant de devenir le premier président noir de son pays en 1994.
BREAKING NEWS: South Africa's Winnie Madikizela-Mandela, an anti-apartheid stalwart and wife to Nelson Mandela when he was imprisoned on Robben Island, has died her personal assistant Zodwa Zwane said. She was 81.
EXCLUSIF SENEPLUS - De braves femmes se sont battues pour que leurs 63 collègues disparues dans le naufrage du Joola, ne soit jamais oubliées - De par leur bravoure, un marché a notamment été baptisé du nom de cette catastrophique
Boubacar Badji et Mamadou LY |
Publication 02/04/2018
Pour rendre hommage à leurs 63 collègues disparues en mer lors du naufrage du Joola, de braves femmes se sont battues pour que leur lieu de travail porte le nom de ce tragique événement.
Bienvenue au marché Le Joola, dans l'enceinte du marché aux poissons de Pikine. Khady Mbengue retrace le parcours de ces combattantes de Casamance Express à nos jours.
Voir la vidéo.
EMPLOI DES JEUNES
Un programme de 30 milliards de francs CFA destiné à promouvoir l’entreprenariat et l’emploi des femmes et des jeunes, va démarrer ses activités ce mois d'avril
La Délégation à l’entreprenariat rapide (DER), un programme de 30 milliards de francs CFA destiné à promouvoir l’entreprenariat et l’emploi des femmes et des jeunes, va démarrer ses activités ce mois d’avril, a annoncé, samedi, à Pikine (banlieue dakaroise), le chef de l’Etat, Macky Sall.
"La DER va commencer les financements à compter de ce mois d’avril 2018", a-t-il déclaré, soutenant que le lancement de ces financement "va permettre aux jeunes porteurs de projets à assumer leur avenir avec plus de confiance et de sérénité".
Macky Sall s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de lancement officielle des activités des semaines nationales de la jeunesse axées sur le thème "La citoyenneté des jeunes pour un Sénégal émergent".
Selon le chef de l’Etat, il appartient à "cette jeunesse vaillante de notre pays qui de par sa vitalité, sa créativité et son talent est la plus précieuse ressource de notre pays, de porter notre destin". "Vous en avez la force, vous en avez l’intelligence, vous en avez le savoir et vous en avez certainement l’ambition", a affirmé le président Sall.
C’est pourquoi, a-t-il souligné, "le gouvernement, conscient de vos capacités et votre potentiel, réunira toutes les conditions permettant de construire votre avenir à la hauteur de vos espérances". "Voila pourquoi, a-t-il avancé, j’ai fait du capital humain, le levier essentiel du PSE qui porte ma vision d’un Sénégal inclusif et durable à l’horizon 2035".
A en croire Macky Sall, "cette option a pour objectif de donner à la jeunesse, une éducation et une formation de qualité en vue de lui garantir une meilleure insertion socio-professionnelle". D’après le président de la République, tout ceci témoigne de son ambition de donner aux jeunes, la chance d’accéder à un emploi décent et durable.
Le Président de la République avait annoncé lors du Conseil des ministres du 13 septembre 2017, la création, au sein de la Présidence de la République, de la Délégation générale pour l’Entreprenariat rapide, DER / FJ.
Elle sera dotée d’une ligne de crédits importants, exclusivement dédiée aux femmes et aux jeunes, à travers notamment la mise en place de Bourses pour l’Entreprenariat Rapide (BER) qui seront octroyées selon des modalités assouplies, selon le communiqué du Conseil des ministres.
KHARDIATA LÔ NDIAYE EN FIN DE MISSION AU TOGO
La Sénégalaise va quitter son poste de représente-résidente du Programme des nations-unies pour le Développement (PNUD) dans le pays
La représente-résidente du Programme des nations-unies pour le Développement (PNUD) au Togo, la Sénégalaise Khardiata Lô Ndiaye, est arrivée en fin de mission, a appris APA de sources officielles.
« En ces circonstances, il est toujours difficiles de trouver les mots justes pour exprimer la gratitude du gouvernement pour toutes vos actions en faveur du développement du Togo. Nous gardons le souvenir d’un artisan du développement et de construction de la paix », a déclaré Kossi Assimaidou, le ministre de la Planification, s’adressant ce vendredi au nom du gouvernement, à Mme Ndiaye.
La veille, un hommage a été rendu à Khardiata Lô Ndiaye par le personnel du PNUD, peu après son audience par le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Ganssingbé à qui, elle a témoigné sa « gratitude pour l’hospitalité et tout le soutien sans lequel notre mission n’aura pas été une réussite ».
« Notre devoir est d’apporter le meilleur pour le Togo et à son peuple », a-t-elle ajouté.
PAR NOTRE CHRONIQUEUSE, AMINATA DIA
DE SOI ENVERS SOI-MÊME
EXCLUSIF SENEPLUS - LA LETTRE D'AMINATA - Puisque tu n’es que le reflet d’un même Tout, I‘essentiel est de te faire face à toi-même, de te dresser "nu et libre "
Quoi que tu traverses. Moments difficiles ou compliqués. Pour la peur qui gronde lorsque tu t’apprêtes à prendre certaines décisions que tu souhaites pourtant au plus profond de toi. Pour la peur de perdre. De se perdre. Pour la fatigue qui ronge jusqu’aux os. Pour la solitude qui peuple certains jours et qui s’étend aux nuits et aux lendemains incertains.
Pour les combats menés, mais pas toujours gagnés. Pour les abandons. Les larmes. La tristesse. Les doutes. Pour ce moment précis où tu penses que tout cela n’existe que dans ta tête.
Pour tous ces moments passés à te condamner et à te juger inutile, inapte et faible. Pour tous ces moments passés à te jeter la première pierre. Pour ceux-là et tous les autres que j’ignore ou ne saurais citer ...
Je t’écris pour te dire que tu vas bien, et que tu as raison de rendre grâce à Dieu. Au fond de ton cœur, les vieilles herbes sont mortes, les regrets et les souvenirs ont fané, les anticipations et les parfaites espérances quant au futur qui n’est connu que de Dieu ont disparu. Seuls, restent la paix, le calme, la sérénité, la joie simplement de ce cœur qui bat. Il y a également une connaissance sûre et certaine.
Lorsque tu y penses, et ce, malgré toute la difficulté que cela requiert, et que tu interroges ton cœur, il est toujours le même, en paix, serein, heureux. Alors, tu sais que tu peux le faire puisque ton cœur le ressent avec sérénité et quiétude. Tu sais que tu peux le faire puisque c’est là la vérité profonde vers laquelle tu aspires. Prends un moment et réfléchis au pourquoi. Quelle est l’intention derrière ce que tu souhaites faire ?
Dès l’instant où l’intention est claire, le cerf-volant peut prendre son envol.
Tu souhaiterais pourtant rester droit malgré tout et ne pas te plier aux mouvements du vent. À ton sens, c’est cela être fort et inébranlable : ne jamais plier, toujours résister. Mais cher soi, prends un moment, respire et souviens-toi : « Tout ce à quoi on résiste perdure. Tout ce à quoi on fait face disparaît1 ». Lorsque tu te résistes et te caches de ce qui se meut en toi, tu te fais du mal. Lorsque tu fais face à ce qui se meut en toi, tu te fais face. Le cerf-volant en est l’exemple parfait. Un cerf-volant n’a pas pour fonction de rester droit.
Il est destiné dans son essence profonde à ne faire qu’un avec le vent et à swinguer dans la direction où il l’emportera. Lorsque le cerf-volant résiste, il entre en confrontation avec cette même force qui n’est faite que pour faire un avec lui. De cette confrontation résulte une tension négative aussi bien pour les deux éléments que pour l’Univers dans son ensemble. En réalité, on apprend tous les jours à résister. Partout dans le monde, la résistance est célébrée, mais elle est destructrice. Ce n’est pas un hasard si tous les mouvements de résistance portent en eux le germe de leur propre destruction. Ils ne durent jamais. Comment résister à soi-même ?
Puisque tu n’es que le reflet d’un même Tout, I‘essentiel est de te faire face à toi-même, de te dresser « nu et libre2 » comme aimait à le dire Khalil Gibran « pour que tombent tous les voiles qui te sépare de ton moi profond3 ». Un combat embrassé avec joie et dont tu embrasses les sacrifices avec joie te libère. Un combat dont les solitudes et les douleurs nécessaires t’emplissent de bonheur et d’espoir te fait voir au-delà de la douleur immédiate la lumière qui se lèvera toujours, même sur les lendemains les plus obscurs. Qui a foi en l’Ensemble ne peut s’inquiéter jusqu’à se perdre dans les parties. Il est là ton combat aujourd’hui. T’exercer à ne pas perdre de vue l’Ensemble, à garder confiance même lorsque la peur gronde en toi, à être confortable avec la solitude alors que ton être n’y est plus habitué, à apprécier ta réalité même lorsque tu éclates en sanglots, à te rappeler qu’au commencement, Il dit : « Que la lumière soit » et la lumière fut et que depuis cet instant, il n’y a pas de ténèbres assez puissantes pour cacher éternellement cette lumière. Il n’y a que des ombres avec qui nous coexistons et qui sont là pour nous rappeler que « c’est dans la nuit qu’il est beau de croire en la lumière4 », car sans la nuit, la lumière nous serait à jamais voilée, je t’écris pour te rappeler que ça va, c’est bon, même si tout autour de toi semble indiquer que c’est un chaos général, au fond de toi, tu es en paix avec tes choix et tant que tu sais que tu fais bien : fais et va jusqu’au bout.
Je t’écris pour que tu gardes confiance et que tu construises la seule chose qui importe : le présent et qui tu es. Pourquoi fais-tu ce que tu fais ? Si c’était ta dernière journée, es-tu sûre de l’avoir mené de la meilleure manière qui soit et de t’en aller le cœur en paix et l’esprit reposé ? Que l’inconnu ne te fasse pas plus peur qu’un présent de façade qu’on entretient que par intérêt d’un futur imaginé parfait par cet esprit absent. Préfère la solitude et la quête aux certitudes apparentes, faciles et confortables. Quoi qu’il t’en coûte, va au bout de ce que tu sais être vrai au fond de toi-même, vas au bout de tes rêves, écoute ton cœur, reste fidèle, cherche, prie, cherche et garde toujours intacte à l’esprit les intentions qui t’animent.
Ce sont les intentions qui déterminent la réalité de tes actions. Ne les compromets pas, ne les néglige pas, ne les ignore pas.
Veille et sois sûre que Dieu veille sur toi. Garde confiance, et vis le chemin. La fin est la même pour tout le monde, à Lui nous retournerons. Comment ? À chacun de le définir à travers chaque moment ici-bas. La fin est la même pour tout le monde. Trouve le courage d’embrasser ton chemin et d’aller jusqu’au bout. Tu ne peux plus perdre le passé, tu l’as déjà perdu. Tu ne peux pas perdre le futur, il n’existe pas encore. Mais tu peux perdre le présent et tu le perds à chaque fois que tu t’en détournes. Concentre-toi toujours sur le présent, sur le moment que tu vis, à la seconde près. Vis juste pleinement chaque moment, car « l’avenir n’est jamais que du présent à mettre en ordre. Tu n’as pas à le prévenir, mais à le permettre5 ».
Ce film documentaire de la réalisatrice sénégalaise Safi Faye est dans la section "Cannes classics" à la 71 ème édition du ce rendez-vous cinématographique prévu du 8 au 19 mai prochain, en France
Le film documentaire "Fad’jal" de la réalisatrice sénégalaise Safi Faye est sélectionné dans la section "Cannes classics" à la 71 ème édition du festival de Cannes prévue du 8 au 19 mai prochain en France, a annoncé, jeudi, Johnny Spencer Diop, chargé de la distribution des films de Safi Faye en Afrique.
"Le film Fad’jal de Safi Faye, sélectionné à Cannes en 1979, dans la section +Un certain regard+, est aujourd’hui, en 2018 sélectionné dans la section "Cannes Classics", a dit Johnny Spencer Diop.
Selon lui, "le film restauré et numérisé avec le concours du Centre national du cinéma et de l’image animée de France, sera projeté dans le grand auditorium, le 16 mai 2018".
Ce long métrage de plus d’une heure (1 heure 48 minutes), réalisé en 1979 donne la parole à des habitants d’un village sérère Fad’jal dans le bassin arachidier du Sénégal.
"Ils témoignent avec la parole des anciens transmise par la tradition orale, de l’histoire du village et des difficultés qu’ils ont aujourd’hui à exploiter leur terre", souligne-t-on dans le synopsis.
Safi Faye, pionnière des réalisatrices africaines, a produit plusieurs films faisant ressortir les préoccupations rurales de l’époque. On note dans sa filmographie "Mossaane", "Lettre paysane", entre autres.
La section "Cannes classics" célébrera aussi les 50 ans du film du réalisateur américain Stanley Kubrick. "2001 : L’Odyssée de l’espace" sorti en 1968.
FATMA SAMOURA, LA TOUTE PUISSANTE
La Sénégalaise secrétaire générale de la Fifa, a été désignée "femme la plus puissante du sport mondial" par le magazine Forbes
Elle a été nommée secrétaire générale de la Fédération internationale de football (Fifa) en 2016.
Ma nomination en 2016 a été un signal fort que la Fifa, une organisation dominée par les hommes, s'ouvre à la diversité. Nous avons désormais une représentativité des femmes à tous les niveaux de l'administration de la Fifa. Une division dédiée au football féminin a même été créée Fatma Samoura, SG FIFA Aux yeux de la Sénégalaise, le football transcende les barrières religieuses et raciales ainsi que le genre.
Elle est à la tête de l'administration de cette instance dont le chiffre d'affaires s'établissait à plus de 5,6 milliards de dollars lors de l'exercice 2015-2018.
Selon le magazine américain, Mme Samoura est de fait le numéro 2 du football mondial, derrière le président de la Fifa, Gianni Infantino.
Fatma Samoura est une ancienne haut-fonctionnaire du système des Nations unies.
Deux autres femmes évoluant dans le football, la Burundaise Lydia Nsekéré, membre du comité exécutif de la Fifa, et la Française Florence Hardouin, occupent les 2ème et 3ème places du classement du magazine américain.