L’internationale de volley-ball de GF Kaltek Kixx (Corée du Sud), Fatou Diouck a été sacrée meilleure joueuse à l’issue de la saison régulière par la fédération sud-coréenne de Volley-ball, en terminant en tête des votes cumulés, a appris l’APS.
Fatou Diouck a terminé à la saison en tant que meilleure joueuse à la suite de ses statistiques qui la placent première "toutes attaques confondues (attaque rapide, attaque de transition, attaque hors des 3 m, efficacité d’attaque)’’, a-t-elle précisé à l’APS.
"Plusieurs catégorisations en attaque et en défense sont prises en compte pour juger les performances des joueuses en Corée", a-t-elle détaillé.
La volleyeuse ne disputera pas les play-offs avec son équipe cette saison, GF Kaltek Kixx ayant terminé à la quatrième place de la saison régulière.
Elle remporte ce titre pour la deuxième saison consécutive et dans deux championnats différents, la native de Rufisque ayant été MVP du championnat de Thaïlande la saison dernière.
Sous les couleurs de Suprême Vc l’année dernière en Thaïlande, elle avait, en plus d’avoir remporté le titre de championne en 2017, été sacrée meilleure joueuse du championnat, un titre qu’elle reconquiert cette saison en Corée.
La Corée du Sud est la sixième destination de Volley-ball pour Fatou Diouck qui après avoir débuté au Sénégal a joué en France, en Finlande (2014-2015), en Azerbaïdjan (2015-2016), en Thaïlande (2016-2017).
Depuis deux saisons en Asie "où le niveau du championnat est très élevé", Diouck a, au cours de l’année, dit son intention de "se retirer de l’équipe nationale" dont elle est la capitaine depuis plus de dix ans.
COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES DU 28 MARS 2018
SenePlus publie ci-dessous, l'intégralité du Communiqué du Conseil des ministres de ce 28 mars 2018.
"Le Président Macky SALL a réuni le Conseil des ministres, mercredi 28 mars 2018 à 11h, au Palais de la République.
Entamant sa communication autour de la célébration de la Semaine sainte, le Chef de l’Etat exprime sa solidarité à la communauté chrétienne et sollicite, en ce temps de carême, des prières ferventes, pour la paix et la concorde nationale.
Abordant la matérialisation de sa vision pour le développement inclusif, participatif, solidaire et durable du Sénégal, le Président de la République remercie les Sénégalaises et les Sénégalais pour leur confiance et leur soutien, six (6) ans après son élection, le 25 mars 2012, à la magistrature suprême, avec plus de 65 % des suffrages exprimés.
Ainsi, le Chef de l’Etat réitère son engagement constant à ne ménager aucun effort pour le rayonnement démocratique ainsi que l’émergence du Sénégal, dans le cadre constructif et dynamique d’une gouvernance sobre, vertueuse et transparente.
A cet égard, le Président de la République renouvelle sa détermination à raffermir les liens de confiance avec les citoyens de toutes les tranches d’âge, afin de poursuivre, autour de l’intérêt national exclusif, notre œuvre collective visant à consolider une nation prospère dans l’unité, la solidarité, l’équité, la justice sociale, la stabilité et la paix.
Poursuivant sa communication autour de la sécurité des populations, de la protection des enfants et des groupes sociaux vulnérables, le Chef de l’Etat invite le Gouvernement à déployer toutes les mesures appropriées, en vue de rechercher et d’arrêter, dans les meilleurs délais, les auteurs des actes criminels commis et leurs complices qui seront sévèrement punis par la loi.
En outre, le Chef de l’Etat invite tous les acteurs concernés à renforcer la mobilisation sociale, l’information et la sensibilisation en vue des changements de comportements durables en terme de prévention de la maltraitance.
Enfin, le Président de la République attache particulièrement du prix à la protection des enfants et à leur plein épanouissement dans les familles et la société et rappelle au Gouvernement l’urgence d’évaluer et de renforcer les dispositifs de mise en œuvre de la Stratégie nationale de Protection de l’Enfance.
Abordant, l’amélioration de l’encadrement des Sénégalais de l’extérieur, le Chef de l’Etat salue leur contribution remarquable au développement du Sénégal et marque toute sa solidarité ainsi que sa compassion à nos compatriotes vivant à l’étranger, suite aux meurtres inacceptables et aux violences de toute nature dont ils sont victimes.
Ainsi, le Président de la République réaffirme son engagement à mener toutes les actions requises, en vue d’élucider les conditions de décès de nos compatriotes dans certains pays dont les autorités ont été instamment saisis à cet effet.
En outre, le Chef de l’Etat invite le Gouvernement, nos missions diplomatiques et consulaires notamment, à prendre toutes les mesures préventives nécessaires, afin d’assurer le recensement et le suivi adéquats de nos compatriotes dans les pays de séjour.
Par ailleurs, appréciant la présentation du rapport 2017 du Conseil économique social et environnemental, le Président de la République félicite Madame la Présidente, les honorables Conseillers, membres du Conseil Economique, Social et Environnemental, ainsi que l’Administration de l’Institution pour le travail de qualité accompli depuis sa mise en place en avril 2013 et demande au Premier Ministre de prendre en charge toutes les recommandations du rapport présenté, dans le cadre de la formulation et du suivi - évaluation des politiques publiques.
Le Président de la République a terminé sa communication par le suivi de la coopération et des partenariats et son agenda diplomatique.
Le Premier ministre a axé sa communication autour des réalisations majeures, le suivi du dialogue avec les organisations syndicales avant de rendre compte de la coordination de l’activité gouvernementale.
Le ministre de l’économie des Finances et du Plan a fait le point de la conjoncture économique nationale et internationale.
Le ministre de l’Agriculture de l’Equipement rural a rendu compte du suivi de la campagne de commercialisation arachidière et de la préparation de la prochaine campagne agricole.
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a rendu compte des travaux du 8ème Forum mondial tenu à Brasilia. Le ministre de la Femme, de la Famille et du Genre a rendu compte de la participation du Sénégal à la 62ème session de la commission de la condition de la femme de l’ONU qui s’est tenue du 12 au 23 mars 2018 à New York.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil a adopté :
Projet de loi modifiant la loi n°2002-08 du 22 février 2002 abrogeant et remplaçant certaines dispositions de la loi n°81-52 du 10 juillet 1981 portant Code des Pensions civiles et militaires de retraite ;
Projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Centre de Formation professionnelle et technique ;
Projet de décret portant création du Certificat d’Aptitude aux fonctions de Professeur de Collège d’Enseignement moyen en Education physique et sportive (CAPCEM-EPS). Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur El Hadji Tanor NGING, Inspecteur de l’Education populaire, de la Jeunesse et des Sports, précédemment Directeur de Cabinet du Ministre du Ministre de l’Intégration africaine, du NEPAD et de la Francophonie, est nommé Secrétaire général du ministère de l’Intégration africaine, du NEPAD et de la Francophonie ;
Madame Arame TOP, Sociologue, est nommée Directeur de l’Encadrement de l’Economie sociale et solidaire au ministère de l’Economie solidaire et de la microfinance ;
Monsieur Mbassa SENE, Administrateur civil, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Thiès, chargé des Affaires administratives, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Kaolack, chargé des Affaires administratives, poste vacant ;
Monsieur Hamet Tidiane THIAW, Administrateur civil, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Tambacounda, chargé des Affaires administratives, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Diourbel, chargé des Affaires administratives, en remplacement de Monsieur Ahmadou Coumba NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Hamdy MBENGUE, Administrateur civil, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Louga, chargé des Affaires administratives, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Thiès, chargé des Affaires administratives, en remplacement de Monsieur Mbassa SENE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ahmadou Coumba NDIAYE, Administrateur civil, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Diourbel, chargé des Affaires administratives, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Tambacounda, chargé des Affaires administratives, en remplacement de Monsieur Hamet Tidiane THIAW, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Jean Paul Malick FAYE, Administrateur civil, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Kaolack, chargé du Développement, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Kédougou, chargé des Affaires administratives, en remplacement de Monsieur Abou SOW, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mbaye DIONE, Administrateur civil, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Diourbel, chargé du Développement, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Ziguinchor, chargé des Affaires administratives, poste vacant ;
Madame Ndèye Aïssatou Oumar Tabara TOURE, Administrateur civil, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Dakar, chargé du Développement, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Dakar, chargé des Affaires administratives, poste vacant ;
Monsieur Sahite FALL, Administrateur civil, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Saint-Louis, chargé du Développement, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Fatick, chargé des Affaires administratives, poste vacant ;
Monsieur Souleymane NDIAYE, Administrateur civil, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Matam, chargé du Développement, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Louga, chargé des Affaires administratives, en remplacement de Monsieur Hamdy MBENGUE, appelé à d’autres fonctions ;
Madame Ngoné CISSE, Administrateur civil, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Sédhiou, chargé du Développement, est nommée Adjoint au Gouverneur de la Région de Thiès, chargé du Développement, poste vacant ;
Monsieur Khadim HANNE, Administrateur civil, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Kédougou, chargé du Développement, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Saint-Louis, chargé du Développement, en remplacement de Sahite FALL, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Latyr NDIAYE, Administrateur civil, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Ziguinchor, chargé du Développement, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Sédhiou, chargé du Développement, en remplacement de Madame Ngoné CISSE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Baboucar Moundor NGOM, Administrateur civil, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Kaolack, chargé du Développement, en remplacement de Monsieur Jean Paul Malick FAYE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Modou NDIAYE, Administrateur Civil, précédemment en service au ministère de l’Intérieur, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Dakar, chargé du développement, en remplacement de Madame Ndéye Aïssatou Oumar Tabara TOURE, appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Abou BA, Administrateur civil, Adjoint au Préfet du Département de Dakar, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Kédougou, chargé du Développement, en remplacement de Monsieur Khadim HANNE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Babacar NIANG, Administrateur civil, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la région de Ziguinchor, chargé du Développement, en remplacement de Monsieur Latyr NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
Madame Diégui NGOM, Administrateur civil, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommée Adjoint au Gouverneur de la région de Matam, chargé du Développement, en remplacement de Monsieur Souleymane NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Sidy Sarr DIEYE, Administrateur civil, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Adjoint au Gouverneur de la Région de Diourbel, chargé du Développement, en remplacement de Monsieur Mbaye DIONE, appelé à d’autres fonctions."
IL COUCHAIT AVEC SES QUATRE BELLES-FILLES
Âgé de 54 ans, Alassane Wade est un électricien, marié avec la défunte mère des quatre victimes - Il profitait de son statut de père adoptif pour les violer ou leur faire des attouchements
Âgé de 54 ans, Alassane Wade est un électricien, marié avec la défunte mère des quatre victimes. Il profitait de son statut de père adoptif pour les violer ou leur faire des attouchements. Après la mort de leur mère, alassane Wade a été surpris par son actuelle épouse qui a d’ailleurs décidé de le quitter alors qu’il avait fini d’entretenir des relations sexuelles avec l’une d’elles. L’avocat de la partie civile a demandé dix millions en guise de dommages et intérêts tandis que le procureur a requis contre le prévenu une peine de prison ferme de dix ans. L’affaire a été mise en délibéré pour le 30 mars prochain.
En se mariant avec Alassane Wade, habitant à la Zac de Mbao, leur défunte mère était loin de se douter qu’elle avait affaire à un pervers et un maniaque sexuel. En dépit des récriminations de ses filles à l’endroit de leur père adoptif, leur maman alitée n’a jamais rien voulu savoir et les menaçait de représailles pour leurs « mensonges ». Selon l’actuelle épouse du prévenu, Aïda Faye, l’affaire a éclaté un jour où, comme d’habitude, elle a voulu prier dans la chambre conjugale. Le prévenu lui a ordonné d’en sortir car, disait-il, il voulait discuter avec l’une de ses belles-filles, en l’occurrence a. S. Ngom. De retour dans la chambre, Alassane Wade lui a encore demandé d’attendre qu’il finisse sa « discussion ». Lorsque l’épouse est de nouveau revenue, elle a trouvé la gamine en train de s’habiller. Elle remettait son soutien gorge tandis que le lit était froissé. Depuis lors, Aïda Faye a quitté la maison conjugale pour rentrer à Thiès chez ses parents. A la barre, Alassane Wade a nié les faits tout en précisant qu’il avait effectivement suggéré à sa femme de sortir à deux reprises de la chambre car elle voulait suivre une série sur Novelas TV alors qu’il avait décidé de « discuter » avec sa belle fille. « Tout ceci n’est que pure invention de la part des enfants, de ma femme et de leur tante. En 2012, du vivant de leur mère, elles m’avaient accusé de faits similaires », a-t-il maladroitement tenté de se justifier.
Une autre des belles-filles a soutenu à la barre que leur père adoptif jouait avec ses seins et sa poitrine. « Quand il nous voyait en compagnie de garçons, il nous frappait jusqu’à ce que tu ne puisses plus s’asseoir correctement sur les bancs de l’école. Un jour, il m’a frappé de 22 heures à 4 heures du matin avant de me violer. Après avoir accompli son forfait, il m’a demandé d’écrire sur papier le nombre de copains avec qui je sortais. J’étais obligée de le faire au vu des coups atroces reçus. Je l’ai une fois surprise avec Assy mais aucune d’entre mes autres sœurs ne m’a jamais avoué qu’il entretenait des relations intimes avec elles », a expliqué à la barre Aïssatou Seck Ngom avant de préciser que leur père adoptif leur faisait prendre des bains mystiques.
Pour sa part, F. Diallo Ngom a soutenu à la barre qu’à chaque fois qu’elle avait des démêlés avec le fils du prévenu, ce dernier lui a ordonné de se déshabiller avant de la doigter et de la violer. Le prévenu les menaçait de représailles si jamais cela s'ébruitait. La tante maternelle des filles, Fatou Bintou guèye a quant à elle expliqué devant les juges qu’un jour, la petite Assy était venue se confier à sa grand-mère. Entre-temps, la femme du prévenu l’a surprise avec Aïssatou Seck et toutes les filles ont fini par avouer que leur beau-père les a violées. Finalement, la famille a décidé de porter l’affaire au niveau de la justice.
Me Amadou Sow de la partie civile s’est dit persuadé que les juges ont suffisamment d’éléments objectifs dans le dossier pour entrer en voie de condamnation contre le prévenu. « Tout à l’heure, vous avez vu le geste de répulsion qu’a fait Assy lorsque le prévenu a voulu poser la main sur elle. Cela signifie qu’elle éprouve un sentiment de dégoût. Le prévenu a manipulé les enfants avant le décès de leur mère. Et même après son décès car, il a dit vouer un amour à ces enfants. Il y a les témoignages de son épouse alors qu’il veut nous faire croire qu’il s’agit d’un complot. C’est en pleine action qu’elle a vu les éléments qu’elle a décrits. De plus, des images pornographiques ont été retrouvées dans le téléphone d’Alassane Wade. et les filles ont avoué qu’il leur a montré ces images obscènes (...) elles ont subi un préjudice moral qui ne s’estompera jamais… Je demande de leur allouer la somme de 10 millions FCFa à titre de dommages et intérêts », a précisé le conseil de la partie civile.
Le parquet a aussi dit n’avoir aucun doute que les faits sont constants car les filles ont subi des attouchements et des viols depuis des années. « La cabale dont le prévenu fait état n’est que pure affabulation. On n’invente absolument rien et le parquet a mis quatre incriminations qui pour chacune d’elles. Alassane Wade n’a pas eu pitié des filles. On a épousé maritalement leur mère, mais on vit maritalement avec les 4 filles. C’est assez lâche, assez moche. Je requiers de le condamner à 10 ans d’emprisonnement ferme », a-t-il sollicité.
Me Tidiane Diallo, lui, a soulevé des zones d’ombre dans le dossier. En même temps, a-t-il soutenu, le ministère public a essayé de diaboliser son client. « Si de tels faits étaient avérés, l’une d’entre ces filles allait s’en ouvrir à une autre parmi elles. Je pense qu’il y a une cabale dans cette affaire. On n’a que les accusations des parties civiles et les dénégations du prévenu (...) Sous le bénéfice de ces observations, nous pensons que les faits ne sont pas constants et nous demandons la relaxe du prévenu », a-t-il plaidé.
Il sera suivi de Me Mamadou Ndiaye, un autre avocat de la défense, qui a embouché la même trompette de la cabale que lui.
L’affaire est mise en délibéré pour le 30 mars prochain où l’électricien Alassane Wade sera fixé sur son sort.
POURQUOI LE PROCÈS SONGUÉ DIOUF N'A PAS EU LIEU
Le chroniqueur de l’émission « Jakaarlo-Bi » était appelé à la barre ce mardi, mais l'audience a été renvoyée au 10 avril prochain, à cause d'une grosse bourde commise par la partie civile dans la citation directe
Hier, le consultant de l’émission « Jakaarlo-Bi », le Pr Songué Diouf devait comparaître devant une chambre correctionnelle du Tribunal grande Instance de Dakar pour répondre des délits de diffamation, injures publiques et apologie du viol. Finalement, l’audience a été renvoyée au 10 avril prochain. Pourquoi ?
« Le Témoin » vous souffle que les avocats de la partie civile ont commis une grosse bourde dans la citation directe pour n’avoir pas respecté le délai obligatoire de 20 jours entre la date de réception de la plainte et la date de première comparution du prévenu.
Pour éviter un revers à l’audience synonyme de nullité de la plainte pour non-respect du délai de 20 jours, les avocats de l’association des femmes ont tout bonnement joué à la ruse en décidant volontairement de ne pas faire enrôler l’affaire.
Et c’est dans la plus grande discrétion qu’ils ont géré cette faille. Evidemment, c’était sans compter avec « Le Témoin » ! Nous sommes convaincus qu’ils vont revenir avec une autre citation directe, version corrigée.
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PROCÈS SONGUÉ DIOUF
La partie civile vise trois chefs d'inculpation et réclame le franc symbolique
"De supposés intellectuels qui ne comprennent rien ne pourront jamais ébranlé les convictions fortes du Professeur Songué Diouf, qui ne dit que la vérité", affirme Me El Hadj Diouf.
La poitrine, symbole absolu de la féminité et de la séduction, tombe au fil du temps. Cette étape est mal vécue par certaines femmes et a même un effet psychologique, provoquant un véritable repli sur elles-mêmes.
L’affaissement des seins est souvent le résultat d’une hypertrophie mammaire (poitrine trop lourde). Ce phénomène se présente également chez les femmes qui ont des petits seins, suite à un régime et/ou une perte de poids. Les régimes drastiques affaissent, en effet, la peau des seins. D’où l’apparition des vergetures.
La forme des seins dépend d’un équilibre harmonieux entre l’enveloppe du sein (la peau) et son contenu (les tissus glandulaires et graisseux). Si cet équilibre est rompu, cela provoque l’affaissement des seins. Le port du soutien-gorge est également indispensable.
L’affaissement des seins peut être congénital ou le résultat de nombreux facteurs. Il peut aussi être d’origine familiale, se présenter à l’adolescence, survenir avec l’âge ou faire suite à des variations importantes de poids.
Il peut se manifester après une ou plusieurs grossesses, et être des séquelles d’un allaitement prolongé. Les boissons alcoolisées sont aussi néfastes pour les seins. Des scientistes de l’université Harvard ont démontré que les femmes qui prennent un drink par jour ont 9 % plus de risques de développer un cancer du sein.
Autre cause : la cigarette. La nicotine contracte les vaisseaux sanguins, alors c’est le sang qui apporte l’oxygène et des nutriments à la peau. Quand la peau n’est pas bien irriguée, elle perd de son tonus et son élasticité.
L’affaissement des seins est lié à l’incapacité de l’enveloppe du sein à supporter et maintenir en bonne position la masse importante des tissus graisseux et glandulaires du sein. Le trop-plein de bronzage et une surexposition au soleil sans protection abîment la peau du sein et peuvent provoquer le cancer de la peau. Les rayons UV agissent comme un composant d’usure et vieillissent la peau.
Les sous-vêtements trop serrés. Beaucoup de femmes achètent des soutiens-gorge trop petits pour un effet bombant. Mais à long terme, cela abîme la poitrine.
Comment savoir si vous avez les seins qui tombent ? Placez un crayon ou une plume dans le pli du sillon sous-mammaire. Si le crayon tombe, vous ne souffrez pas d’un affaissement des seins. Si le crayon est retenu dans le sillon sous-mammaire, il existe un affaissement du sac cutané du sein.
LES LIONNES GAGNENT 40 PLACES
L’équipe nationale féminine a effectué un bond de 40 places de février en mars, selon le dernier classement mensuel de la Fifa
L’équipe nationale féminine a effectué un bond de 40 places de février en mars, selon la FIFA qui a publié son classement mensuel concernant le football féminin vendredi dernier.
Le football féminin sénégalais qui n’a pris part qu’à une seule phase finale de Coupe d’Afrique des Nations (CAN 012) en Guinée Equatoriale, est classé à la 79 ème place mondiale et 9 ème sur le continent.
Pour établir ce classement, les experts de l’instance mondiale du football prennent en compte les résultats des matchs joués, l’importance des maths (math amical ou comptant pour qualification ou phase finale de grandes compétitions), le lieu des matchs, (à domicile, à l’extérieur ou sur terrain neutre) et la différence entre les équipes dans le classement du football féminin.
Dans le monde, le trio de tête est dominé par les Etats Unis d’Amérique, l’Angleterre et l’Allemagne.
La première nation africaine dans ce classement est le Nigeria qui occupe la 38-ème place mondiale. Derrière, les Nigérianes, on trouve le Ghana, le Cameroun, l’Afrique du Sud, la Guinée Equatoriale, la Côte d’Ivoire, le Maroc, l’Egypte, le Sénégal et le Mali en ce qui concerne les 10 premières places.
Pour la qualification à la prochaine phase finale de CAN féminine prévue en fin d’année au Ghana, le Sénégal sera opposé en qualification à l’Algérie, 24-ème africaine et 117 ème mondiale.
Les matchs sont prévus en avril et pour se préparer à ces deux rencontres, les Lionnes ont joué une double confrontation contre l’équipe féminine du Maroc.
Pour le premier match, le Maroc avait gagné 3-2 (14 mars) et pour le second, le Sénégal est venu à bout 1-0 (16 mars).
PAR BOUBACAR BADJI DE SENEPLUS
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MARCHE DU COLLECTIF POUR LA PROTECTION DE L´ENFANCE
EXCLUSIF SENEPLUS - De la Poste de Médine à Sahm, enfants et parents ont battu la macadam pour dénoncer les rapts et les assassinats d'enfants au Sénégal
Ce samedi 24 mars, ils sont venus nombreux à la marche organisée par le Collectif pour la protection de l'enfance.
De la Poste de Médine à Sahm, enfants et parents ont, d'une même voix, lancé un cri du cœur pour dire stop à cette vague de rapts et d'assassinats d'enfants au Sénégal. Aida Mbodj, Malick Gackou et Ngoné Diop ont pris part à cette mobilisation.
Ils ont manifesté leur colère, tout en exigeant de l'Etat une solution définitive à ce fléau.
Voir la vidéo.
LE COME BACK D'AMINATA SOW FALL
Après dix ans d'absence, la pionnière de la littérature africaine revient en librairie - Portrait de la romancière sénégalaise de 76 ans
Après dix ans d'absence, la pionnière de la littérature africaine, Aminata Sow Fall, revient en librairie avec une nouvelle fiction intitulée «L'empire du mensonge» éditée en France par la maison du Serpent à plumes. Un livre à l'image de son œuvre ancrée dans son pays mais tournée vers l'universel. Portrait de la romancière sénégalaise de 76 ans.
Elle dit être entrée en littérature par hasard. En effet, c'est à son retour, à Dakar, dans les années 1970, après ses études à Paris, qu'Aminata Sow Fall, frappée par l'évolution de la société sénégalaise, se met à écrire son premier texte. Elle y pointe les dérives de son pays. Refusé par les éditeurs, ce manuscrit considéré trop « local » finit par paraître en 1976 sous le titre Le Revenant. Très vite l'écho est favorable et Aminata Sow Fall enchaîne avec La Grève des Bàttu, couronné par le grand prix littéraire d'Afrique noire et adapté au cinéma, en 2 000, par Cheick Oumar Sissoko.
Traduite dans le monde entier, sollicitée dans de nombreuses universités - américaines en particulier -, lauréate du Grand Prix de la Francophonie, en 2015, décerné par l'Académie française, Aminata Sow Fall est également très active pour promouvoir la littérature au Sénégal. Elle a créé une Maison d'édition ainsi qu'un Centre africain d'animation et d'échanges culturels qui va prochainement être relocalisé à Saint-Louis.
Par ailleurs, à 76 ans, le goût de l'écriture ne l'a pas quitté. Pour preuve, ce neuvième roman L'empire du mensonge qui, à l'image de toute son œuvre, est le reflet critique de notre société, mais surtout un appel à la sagesse et la dignité.