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27 novembre 2024
Femmes
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SI LA FEMME LA PLUS PUISSANTE DU MONDE VOUS ÉTAIT CONTÉE
Fille de pasteur et chimiste de formation, Angela Merkel incarne de fort belle la manière l’expression «briser le plafond de verre». La chancelière allemande n’a pas seulement brisé le plafond de verre, mais elle l’a même brisé durablement.
Après 4 longs mandats à la tête de la chancellerie, cela fait plus de 10 ans qu’Angela Merkel est la femme la plus puissante du monde. A côté de ses congénères hommes puissants du monde, cette fille de pasteur originaire de l’Allemagne de l’Est a toujours su tenir son rang. Ils sont en veste, elle est aussi en veste avec de gros boutons dorés. C’est sa marque de fabrique. Elle quitte la chancellerie tout en restant dans le cœur des Allemands.
Dans cette vidéo, France24 revient sur le parcours de celle qui a pris tout le monde court en acceptant d’accueillir un million de Syriens au plus fort de la crise migratoire alors même que les dirigeants des autres pays euroépens rechignaient à accepter de migrants sur leur sol.
par l'éditorialiste de seneplus, pierre sané
LA DOUBLE PEINE
EXCLUSIF SENEPLUS - Le viol est la forme extrême de la violence faite aux femmes. Imaginons que cela puisse arriver à notre propre fillette. Allez-vous lui bousiller sa vie à 15 ans ?
Aux hommes qui s’opposent à l’avortement médicalisé, je veux dire ceci : il y a au moins 10 viols par jour au Sénégal. Je parle uniquement des cas rapportés !
Or le viol est la forme extrême de la violence faite aux femmes, le viol est l’expression des rapports de domination entre les sexes. Souvent, il enferme la victime dans une honte morale, mais aussi dans une blessure secrète qui atteint la partie la plus intime de la personne, constituant ainsi un traumatisme irrémédiable. Essayons juste un instant de cerner la terreur de cette victime, même au-delà du viol, la terreur d’être engrossée, d’être contaminée par le sida ou pire, la terreur de perdre la vie. Et imaginons ensuite qu’il puisse s’agir de notre propre fillette. Sachant que les traumatismes physiques et biologiques, on en guérit parfois, mais le traumatisme psychique, souvent beaucoup plus grave parce que non traité, détruit des vies avec toutes sortes de conséquences psychologiques, plus particulièrement dans les cas d’inceste ou de viol d’enfants. Oui, imaginons que cela puisse arriver à notre propre fillette.
Poussons l’horreur plus loin. Imaginons qu’elle tombe enceinte. Oui, votre propre fillette ! Et qu’elle souhaite avorter. Allez-vous lui bousiller sa vie à 15 ans ? Allez-vous pouvoir lui dire que c’en est fini de l’école, de tous les rêves de jeune fille qui berçaient ses nuits ? Une gamine qui vous a amené tant de joies et que vous aimez comme les pères savent le faire. Vous allez lui faire subir une double peine toute sa vie ? Je comprends le dilemme causé par la foi. Mais il ne s’agit pas de vous. Il s’agit de votre fillette. Alors que vous pourriez atténuer les effets d’une terrible violation de son être le plus intime. La mission du père est de protéger la fille, le garçon s’en sortira. Et ce que vous souhaitez pour votre propre fille doit s’appliquer à toutes les filles du pays.
En tout cas moi je la conduirais moi-même immédiatement à la clinique la plus efficace du pays. Si c’est ce qu’elle veut. Sans même consulter la loi.
À ceux qui sont préoccupés du sort de l’embryon, je leur demanderai respectueusement de s’occuper aussi du sort de nos enfants qui vivent des vies de misère dans nos rues. De vraies vies sacrées qui s’éteignent silencieusement sous nos propres yeux. C’est à cette vie que ces embryons sont destinés ? Jusqu’à quand ?
1300 JEUNES ET FEMMES BENEFICIENT DE L'ACCOMPAGNEMENT DE PARERBA
Prés de 1300 jeunes et femmes ont bénéficié des retombées du Projet d’appui à la réduction de l’émigration rurale dans le bassin arachidier (PARERBA) dans la région de Fatick, a-t-on appris lundi de son superviseur régional, Abdallah Camara.
Toubacouta, 20 sept (APS) - Prés de 1300 jeunes et femmes ont bénéficié des retombées du Projet d’appui à la réduction de l’émigration rurale dans le bassin arachidier (PARERBA) dans la région de Fatick, a-t-on appris lundi de son superviseur régional, Abdallah Camara.
’’Aujourd’hui, près de 1300 jeunes et femmes bénéficient de notre accompagnement et sont restés dans leurs terroirs pour gagner leur vie’’, a dit M. Camara dans un entretien accordé à l’APS.
Ces jeunes et femmes étaient de potentiels candidats à l’émigration rurale ou clandestine mais avec l’accompagnement du projet en créant des emplois, ils ont finalement renoncé à partir, a-t-il soutenu.
’’Pour cela, a-t-il expliqué, nous avons créé des emplois en investissant plusieurs milliards de francs CFA pour aménager des périmètres agricoles qui répondent à des normes élevées avec un forage intégré pour disposer de l’eau toute l’année’’.
Le PARERBA a par ailleurs appuyé en rapport avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) des migrants de retour afin de les fixer dans leurs terroirs, a-t-il souligné.
A titre d’exemple, ’’certains jeunes bénéficiaires du programme gagnent dans nos périmètres aménagés sur quatre mois entre un million ou plus d’un million deux cent mille francs CFA’’, a-t-il fait part.
Il a précisé que le revenu minimum pour un travailleur bénéficiaire est de 50 000 francs CFA.
Pour une meilleure gestion des périmètres agricoles aménagés, ’’nous regroupons les jeunes et les femmes en coopératives’’, a-t-il encore expliqué.
Lancé en 2017, le programme a pratiquement atteint 90% de ses objectifs et de ses cibles en matière de création d’emplois, a indiqué M. Camara.
Néanmoins, il a appelé les jeunes à rejoindre le projet car sur ces 90%, seuls 30% sont des jeunes.
’’C’est une difficulté qui est là, nous demandons donc aux jeunes de venir rejoindre gratuitement ce projet dans son volet production, et transformation agro-alimentaire’’, a-t-il plaidé.
L’intervention du projet se fait gratuitement avec l’accompagnement de techniciens sur des périmètres aménagés, a souligné le superviseur régional.
Le consortium World vision/PARERBA a la charge de mettre en œuvre le projet PARERBA, qui intervient dans les régions de Fatick, Kaolack et Kaffrine.
AISSATOU SOPHIE GLADIMA PLÉBISCITÉ COMME PORTE-ÉTENDARD DE BENNO À JOAL
La ministre du Pétrole et des Énergies va porter les couleurs de la majorité présidentielle lors de prochaines élections locales, révèle Le Soleil, dans son édition du jour. Une dizaine de partis politiques ont formulé leur engagement à accompagner Aïssatou Sophie Gladima pour diriger cette municipalité.
"Nous, partis politiques et mouvements de la commune réunis autour de la coalition de la majorité présidentielle, après concertation avec les groupes constitués, notamment les associations de classe d’âge, religieuses, socio-professionnelles, mouvements et groupements, proposons à Macky Sall de porter à la tête de la liste Aïssatou Sophie Gladima pour présider aux destinées futures de la Mairie de Joal-Fadiouth", lit-on dans un déclaration signée par les sections locales de Benno.
DON DE FERMES COMMUNAUTAIRES A KANDIAYES : UN REGAIN D'ESPOIR POUR LES ACTEURS DU MARAICHAGE
Des fermes agricoles communautaires exploitées dans la commune de Kandiaye, dans le département de Vélingara (sud) redonnent espoir aux populations locales, avec de ‘’réelles’’ possibilités de revenus et de création d’emplois des jeunes
Linguéwal (Vélingara), 19 sept (APS) – Des fermes agricoles communautaires exploitées dans la commune de Kandiaye, dans le département de Vélingara (sud) redonnent espoir aux populations locales, avec de ‘’réelles’’ possibilités de revenus et de création d’emplois des jeunes, tout en contribuant à réduire l’exode rural et les migrations clandestines, a appris l’APS d’un élu local.
‘’Ma commune a eu à bénéficier de neuf fermes pour un cout de 108 millions de francs CFA. Certains périmètres sont clôturés par la Collectivité territoriale, d’autres par nos partenaires. Les fermes créées par la mairie sont réservées exclusivement aux femmes. Et nous avons des fermes communautaires appelé +fermes natangué+’’, a indiqué Aliou Baldé, maire de la commune de Kandiaye.
Docteur Baldé, auteur du livre intitulé : ‘’mise en valeur des aménagements hydro-agricoles du bassin de l’Anambé’’, publié en 2018, intervenait dans un entretien avec l’APS, en marge d’une visite du barrage de Niandouba, situé dans sa commune.
L’ouvrage hydroagricole, inauguré en 1999 par l’ancien président Abdou Diouf sert d’appoint à la vallée de l’Anambée, comprise entre les départements de Kolda et Vélingara, destiné à l’exploitation intensive du riz.
M. Baldé a précisé que sa commune a aussi bénéficié aussi de la ferme départementale du Projet pôle de développement communautaire de Casamance (PPDC) d’un périmètre de 15 hectares. Dix hectares sont actuellement clôturés pour la mise en valeur du champ maraicher.
‘’A travers l’exploitation de ces fermes pour le maraichage, nous visons, la création de revenus, la santé des populations, et le développement cognitif des enfants’’, a-t-il indiqué. A termes, sa commune va disposer d’ici la fin de l’année de deux fermes collectives et neuf fermes individuelles ’’, a précisé docteur Aliou Baldé.
Non loin des rives du barrage de Niandouba, deux coépouses, de concert avec leur chef de ménage et enfants, exploitent un hectare de périmètre maraicher qui leur a réussi.
Les deux coépouses qui s’entendent ‘’très bien’’, disent avoir obtenu leur champ grâce à l’appui de leur Collectivité territoriale.
‘’Nous n’avons pas bénéficié de bourses familiales dans notre concession et nous nous en sommes ouvertes à notre maire qui nous a conseillé de nous investir dans cette activité de maraichage. Grâce à son appui et ses orientations, nous y trouvons aujourd’hui, notre compte’’, a expliqué Kadiatou Diallo, l’une des exploitantes.
Elles ont, après leurs premières récoltes, au terme d’un an d’exploitation, 12 chaises plastiques qu’elles louent aux organisateurs d’évènement dans leur localité et environ, à raison de 1500 francs par jour.
‘’Ça marche fort en saison sèche avec la succession des cérémonies de diverses natures. Cela nous offre, une autre source de revenus’’, a expliqué Khadidiatou en fait part de leur ambition d’étendre le périmètre maraicher.
Elle a toutefois indiqué qu’avec les nouvelles perspectives qui s’offrent à elles, un deuxième puits moderne, bien équipé leur permettra de mieux arroger leur exploitation familiale.
Pour sa part, Youssouna Baldé, président du Comité de gestion de la ferme agricole communautaire de Linguéwal a fortement salué l’idée qui selon lui permettra de retenir les jeunes dans leur terroir, créer des emplois et générer des revenus.
‘’Notre dernière récolte, nous avons rempli quatre bassines de 18 Kilogramme chacune. Nous vendons ici notre production en fonction de la demande à raison de 300 à 1000 francs CFA le kilogramme de gombo par exemple’’, a-t-il expliqué.
Cette ferme qui regroupe des exploitants de sept villages cultive du gombo, de l’oignon, du bissap, de la carotte et autres produits maraichers, écoulés généralement au marché hebdomadaire de Diaobé (commune voisine) qui se tient le mercredi.
M. Baldé a toutefois indiqué que l’unique forage de sa ferme ne peut pas arroger suffisamment le périmètre maraicher en raison de la puissance assez faible. Selon lui, aussi, pour plus d’efficacité et à moindre cout, l’idéal est de la faire fonctionner avec le solaire, à la place du carburant.
Youssouna Baldé a invité sa Collectivité territoriale et l’administration territoriale ainsi que les partenaires à aider les exploitants à acquérir du matériel pour labourer leur champ, des semences et intrants agricoles à temps mais aussi les appuyer en renforcement de capacité.
Il a aussi demandé un appui pour l’écoulement rapide de leur production actuellement vendue seulement dans le département de Vélingara.
‘’Nous avons beaucoup de bachelier parmi les exploitants de cette ferme agricole communautaire. Nous avons la compétence, la volonté et l’engagement de travailler et nous avons choisi de rester dans notre terroir. Si nous sommes dans de bonnes conditions, nous allons produire des revenus réels’’, a ajouté M. Baldé, en présence de plusieurs autres exploitants de la ferme et le chef du village de Linguéwal.
AFROBASKET : LES LIONNES SURCLASSENT L'EQUIPE DE LA GUINEE ET ATTENDENT L'EGYPT
Dakar, 18 sept (APS) – L’équipe nationale féminine de basket a réussi samedi à Yaoundé (Cameroun) son entrée en lice à l’Afrobasket 2021 en battant la Guinée par 100 points à 31.
L’Egypte est la prochaine adversaire qui se dressera sur le chemin des Lionnes. L’équipe nationale du Sénégal court depuis six ans derrière le titre continental. Leur dernier sacre remonte à 2015.
Pour cette édition d’Afrobasket, l’entraineur Moustapha Gaye a procédé à un rajeunissement de l’effectif des Lionnes.
L’équipe peut compter sur les expérimentées Bintou Diémé, Oumou Khaïry Thiam et Mame Marie Sy, mais s’est passée d’Astou Traoré, la meilleure marqueuse de la précédente édition organisée à Dakar.
Les vainqueurs des groupes A, B, C, et D se qualifieront directement pour les quarts de finale, tandis que les huit équipes restantes disputeront un tour qualificatif pour les quarts de finale prévus le 22 septembre.
Les quarts de finale se joueront le jeudi 23 septembre. Lors des deux journées suivantes, les équipes lutteront pour l’attribution des places 5 à 8.
Les matchs pour la 3e place et la finale sont programmés pour le dimanche 26 septembre.
L’Afro basket féminin réunit 12 nations, à partir de samedi jusqu’au dimanche 26 septembre au Palais des Sports de Yaoundé (Cameroun).
Le Nigeria a remporté les deux précédentes éditions.
Voici les groupes de l’Afrobasket féminin :
-Groupe A : Cameroun, Cap-Vert, Kenya
-Groupe B : Nigeria, Angola, Mozambique
-Groupe C : Sénégal, Égypte, Guinée
-Groupe D : Mali, Côte d’Ivoire, Tunisie
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34 ANS, VEUVE AVEC 7 ENFANTS, VOICI COMMENT MAIMUNA S'EN SORT
A 34 ans, Maimuna veuve et mère de sept enfants a trouvé le moyen d’alléger ses charges. Grâce aux ordures ménagères qu’elle collecte, elle a su profiter d’un nouveau système recyclage pour monétiser le fruit de son labeur.
A 34 ans, Maimuna veuve et mère de sept enfants a trouvé le moyen d’alléger ses charges. Grâce aux ordures ménagères qu’elle collecte, elle a su profiter d’un nouveau système recyclage pour monétiser le fruit de son labeur. Désormais, Maimuna bénéficie d’une assurance santé grâce à son activité. Une économie circulaire en branle. C’est un reportage de la BBC Afrique.
MARGARITE ROSALY NDIAYE, ÉLUE PREMIÈRE PRÉSIDENTE DE L’AFMS
Dakar, le 16 sept (APS) - La journaliste Margarite Rosaly Ndiaye a été élue, jeudi, présidente de l’Association des femmes de médias du Sénégal (AFMS), devenant ainsi la première personne à diriger cette structure, a constaté l’APS.
Elue à l’unanimité à l’issue d’une assemblée générale, Margarite Rosaly Ndiaye qui travaille à la DTV, une chaîne de télévision du groupe Excaf, va ainsi présider aux destinées de l’AFMS au cours des deux prochaines années.
"Promouvoir le leadership féminin dans les médias", tel est le thème autour duquel s’est tenue cette assemblée générale à laquelle ont notamment assisté le président du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (Cored), Mamadou Thior, et Amadou Kanouté, chef de la Division presse et information du ministère de la Culture et de la Communication.
"L’AFMS, créée en octobre 2020, est une association à but non lucratif œuvrant pour la défense des droits des femmes de médias", rappelle un document remis à la presse. L’association vise également à fédérer ces dernières.
Margarite Rosaly Ndiaye sera notamment secondée par Codou Loum, élue vice-présidente chargée de l’organisation.
PAR AHMADOU MAKHTAR KANTE
ÉTHIQUE, FIQH ET AVORTEMENT
Avorter volontairement en se faisant aider de surcroît par le corps médical au cas où elle est légalisée, c'est se donner les moyens d'arrêter le développement d'une vie humaine. Toutes les sociétés qui font cette option commettent une faute morale grave
Avorter volontairement en se faisant aider de surcroît par le corps médical au cas où elle est légalisée, c'est se donner les moyens d'arrêter le développement d'une vie humaine. Toutes les sociétés qui font cette option commettent une faute morale grave et ce serait un péché collectif pour un pays à majorité musulmane et chrétienne comme le Sénégal de s'y conformer.
Les sachants savent que la règle de base dans le Droit islamique (Fiqh) c'est qu'il est obligatoire de sauvegarder la vie humaine dans toutes ses étapes de développement. Cette préoccupation est traduite dans la première finalité de la Charia que les Fuqahas principologues (usûliyûn) ont dénommé "hifzun nafs" (la sauvegarde de la vie humaine). Cela implique l'interdiction de l'avortement volontaire tout court, qu'il soit médicalisé (c'est-à-dire réalisé selon des règles définies par le corps médical) ou pas (on peut se demander si le terme "avortement clandestin" est approprié ?)
Il en vient que les Fuqahas (jurisconsultes) vigilants ne vont pas se laisser embarquer par des considérations relatives à la nature et aux conditions dans lesquelles s'est faite la conception de la vie humaine. Ils vont plutôt s’intéresser à l'obligation de respecter la dignité intrinsèque de la vie humaine dans toutes ses étapes de développement où se montrent à voir la toute puissance, la sagesse et l'omniscience du Créateur, Maître de l'Homme et des mondes.
Ce n'est ni par hasard ou par frivolité ni par jeu que ces étapes de développement de l'enfant à naître sont décrites dans le Coran d'une façon à couper le souffle dans une sorte d'esthétique embryologique et fœtale dont un arabe illettré du VIIème siècle ne peut être l'auteur.
On comprend que dans une telle perspective, il soit interdit de faire volontairement, et de surcroît avec l'aide du corps médical dont la vocation authentique est de soigner, quoi que ce soit dans le but d'arrêter le développement de la vie de l'enfant à naître. Rien qui relève de la façon dont la conception de l'enfant à naître s'est faite ne peut justifier la légalisation de l'interruption volontaire de grossesse disent avec juste raison les Fuqahas les plus convaincants à notre sens sur cette question.
Le motif exceptionnel que les Fuqahas admettent pour autoriser l'interruption de grossesse par le corps médical réside dans le raisonnement suivant : si le développement de l'enfant à naître menace gravement la vie de la femme enceinte qui en est le support, la priorité est donnée à la sauvegarde la vie de celle-ci et par conséquent, de procéder à une interruption médicale de grossesse (IMG). Dans ce cadre, c'est au corps médical d'évaluer la situation et d'informer la femme enceinte avant de valider cette option.
A noter que certains Fuqahas considèrent qu'il n'est pas autorisé de le faire même dans ce cas et d'autres disent oui si c'est avant 4 mois de grossesse, d'autres encore disent oui, si c'est avant 40 jours de grossesse.
D'autres difficultés qui pourraient compliquer la grossesse de la femme sans mettre sa vie en danger seront identifiées et évaluées comme il se doit par le corps médical qui saura quoi faire en termes de suivi et de soin, mais jamais l'avortement volontaire ne sera autorisé dans ce cas. Nous ne parlons même pas des soi-disant justificatifs de la poursuite des études, du regard des autres, etc.
La question de la conception de l'enfant à naître et de comment la femme a eu sa grossesse est réglée par la justice si elle en relève comme dans le cas du viol, de l'inceste, de l'adultère, ou de la morale (grossesse hors mariage) mais jamais, elle ne pourra être un motif d'avortement volontaire médicalisé ou "clandestin".
La prise en charge de cet enfant se fera dans le respect de sa dignité et de ses intérêts comme tous les enfants, santé, scolarité, etc., avec ou sans la collaboration de sa mère et des parents de celle-ci.
Afin que nul n'ignore que le Fiqh est sous-tendu par une éthique de compassion et de sauvegarde de la vie humaine dont toutes les étapes de développement méritent respect et considération.
Le Fiqh islamique bien compris dans ses principes directeurs et ses objectifs ne peut cautionner la culture de mort que veulent faire passer les lobbies de la propagande pour l'avortement médicalisé sous des prétextes les plus fallacieux qui soient.
Le Fiqh n'a pas de problème, ses bases sont solides et son mode de raisonnement est d'une rationalité dont on ne peut pas se moquer. Par contre, le Faqih intellectuellement paresseux ou qui a une compréhension erronée ou superficielle des enjeux actuels autour de la famille, du statut de la femme, de la filiation, de la morale sexuelle, du mariage, etc., sera au service d'agendas en porte à faux avec le projet islamique en les matières.
Wa Salam
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L’ÉTRANGE DESTIN DE SOUADOU NIANG
Partie étudier aux États-Unis, elle travaille comme femme de chambre dans un hôtel, nettoyant notamment les toilettes de l'établissement, quelques années plus elle devient propriétaire d’un somptueux hôtel à Dakar dirigé par des femmes. Découverte
Dire des États-Unis qu’ils sont une terre d’opportunités, un pays de tous les possibles n’est pas un leurre. Une preuve éloquente qui illustre cette perception du pays de Barack Obama, c’est Souadou Niang, cette sénégalaise qui est presque partie de zéro pour devenir héro, pour ne pas dire héroïne en travaillant comme subalterne dans un hôtel de luxe.
De femme de ménage dans un hôtel à Washington, elle a gravi les échelons dans l’établissement, après ses études en occupant les postes de responsabilités dans le management. Résultats des courses, Souadou a réussi à se réaliser de manière éclatante dans l’hôtellerie.
Rentrée au Sénégal elle a érigé son propre hôtel-boutique de luxe à Dakar. L'une des particularités de son établissement c'est qu'il est piloté par des femmes dont elle-même en tant que directrice, convaincue que des femmes sont des managers de naissance. C'est une belle affirmation du leadership féminin. Et pourtant que n'a-t-on pas dit pour décourager cette lionne lorsqqu'elle lancait son initiative sous prétexte que ce n'est pas fait pour femme et surtout pas pour femmes africaines? Mais au final, Souadou est parvenue, la foi aidant, à matérialiser son rêve.