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13 avril 2025
Politique
IL FAUT ASSAINIR LES MŒURS POLITIQUES
La coalition Nafooré-Sénégal a commencé sa campagne hier par une caravane de Tamba à Bidiancoto, village natal du maire de Missirah et tête de liste de ladite coalition, Amadou Ba.
La coalition Nafooré-Sénégal a commencé sa campagne hier par une caravane de Tamba à Bidiancoto, village natal du maire de Missirah et tête de liste de ladite coalition, Amadou Ba. A Bidiancoto, ce dernier s’est recueilli au mausolée de son papa et recueilli des prières auprès de sa maman, avant de faire une déclaration dans laquelle, il a demandé qu’on assainisse les mœurs politiques.
La campagne électorale pour les prochaines élections législatives prévues le 17 novembre prochain a débuté depuis hier sur le territoire national. Pour montrer sans nul doute que sa coalition risque de créer la surprise lors des joutes électorales à venir, Amadou Ba, maire de Missirah et tête de liste de Nafooré-Sénégal, a fait une véritable démonstration de force à Tamba, plus particulièrement dans son fief, le village de Bidiancoto, où la foule était en liesse lorsque sa caravane, qui avait quitté Tamba, est arrivée sur place.Devant ses partisans qui scandaient le nom de la coalition Nafooré, Amadou Ba a déclaré qu’on doit assainir les mœurs politiques pour mieux servir les populations. «Il faut assainir les mœurs politiques. Le Sénégal nous appartient, il faut qu’on le construise. Il faut qu’on travaille pour développer ce pays, c’est notre devoir. Et je pense que les 54% qui ont voté pour Diomaye Faye ne l’ont pas fait parce qu’ils l’aiment, mais ils ont voté pour le changement, parce qu’ils ne voulaient plus de l’ancien régime et de ses pratiques. Ainsi, les nouvelles autorités doivent savoir qu’elles sont là pour travailler, mais pas pour emprisonner des Sénégalais ou accepter la transhumance», a-t-il dit.
Poursuivant, la tête de liste de Nafooré a ajouté ceci : «Nous, nous sommes là pour répondre aux attentes des populations. Nous ne sommes pas là pour invectiver ou nous chamailler avec qui que ce soit. Nous sommes là pour défendre les intérêts des Sénégalais. C’est notre position en tant que tête de liste de la coalition Nafooré-Sénégal, qui compte de valeureux jeunes, travailleurs, compétents, déterminés et qui aiment leur pays»
Sous les applaudissements et cris des populations, Amadou Ba a précisé : «Sachez que si votez pour nous, vous aurez de bons avocats qui n’ont pas attendu d’être à la retraite pour faire de la politique, mais ils sont des jeunes qui pensent qu’ils peuvent servir leur pays et défendre les intérêts des populations. Si vous prenez le cas de Tambacounda, aucune route n’est en bon état. J’ai mal quand je vois l’état des routes dans la région de Tambacounda. Je veux que cette situation soit un mauvais souvenir. C’est pourquoi je veux être votre député, le député du peuple. Je vais me battre vous pour que vous puissiez avoir ce que vous méritez. Avec la coalition Nafooré, nous allons nous battre pour que le Sénégal aille de l’avant.»
LA MISSION DE MACKY SALL
En acceptant d'être tête de liste nationale de Takku Wallu, il affirme placer l'intérêt du pays au-dessus de ses ambitions personnelles. Sa participation aux législatives vise, selon lui, à consolider la démocratie et préserver les acquis économiques
L’inter-coalition Samm sa kaddu-Takku Wallu de Thiès s’est retrouvée ce week-end pour lancer l’offensive, dans la perspective des élections législatives de 17 novembre 2024. A cette occasion, le Président Macky Sall s’est encore invité dans les débats à travers un appel téléphone. Il est revenu sur les raisons pour lesquelles il a accepté d’être tête de liste nationale de la coalition.
L’ancien président Macky Sall, par ailleurs Président de l’Alliance Pour la République (APR), a encore été la vedette à distance de la rencontre de l’inter-coalition Samm sa kaddu-TakkuWallu de Thiès. En effet, son coup de fil sur le téléphone du député Abdou Mbow mis sous haut-parleur a été religieusement écouté dans la salle. «Il est vrai que c’est dans des difficultés que les investitures ont été faites, mais les enjeux de ce scrutin font que chacun doit se donner sans compter, afin que tout le monde puisse dépasser ces difficultés», a-t-il d’emblée déclaré. Il ajoute que le combat en vaut la peine, car à travers ces élections, il s’agit de consolider la démocratie, de préserver les acquis, en ce qui concerne notamment notre économie. C’est d’ailleurs dans ce cadre qu’il situe sa décision allant dans le sens de prendre la tête de liste proportionnelle de la coalition Takku Wallu Sénégal. «Tout le monde sait que, si j’ai accepté d’être la tête de liste nationale de la coalition, ce n’est nullement pour me faire élire, mais c’est dans l’intérêt du pays et c’est la même posture adoptée par tous les leaders, tous les responsables qui se sont ainsi engagés pour la bonne cause», a-t-il indiqué. La tête de liste proportionnelle a par ailleurs salué le choix du Président Abdoulaye Dièye de le soutenir et pour lui, «c’est un bel exemple d’acte de courage, de générosité qu’il fait saluer à sa juste mesure». Il est d’avis que Thiès a toujours été une ville de refus et plusieurs faits historiques le confirment avec pertinence. Il s’agit donc, à ses yeux, d’un département stratégique notamment avec 4 sièges parlementaires en jeu et l’intercoalition devra nécessairement le gagner. Pour ce faire, il faudra privilégier la proximité, être en contact direct avec les populations, pour insuffler une belle dynamique. D’après lui, le département de Thiès a le devoir encore une fois de faire étalage de l’image qu’il a toujours montrée, dans les différents combats politiques qui jalonnentl’histoire du Sénégal.
Pour l’ancien ministre d’Etat Augustin Tine, par ailleurs Maire de Fandène, ces élections législatives ne doivent faire peur à personne, elles constituent une belle occasion de remettre ce pays sur les rails, à travers l’équilibre du système de gouvernance et c’est cela la démocratie. Pour lui, il y a de l’espoir car ces dernières heures, le camp d’en face a appelé à la paix, contrairement à ses habitudes. «Les investitures étaient très difficiles, c’est ainsi que je ne figure sur aucune liste. Mais je m’investirai mille fois plus que d’habitude pour que notre coalition puisse gagner ces élections», a-t-il ajouté. Moustapha Mbaye du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), tête de liste départementale de Thiès, estime qu’il y a un défi à relever, mais avec tous les Thiessois. Il soutient que tous ceux qui sont du côté de l’opposition et qui l’ont exprimé, sont en réalité les vrais braves du peuple. A l’occasion de ces législatives, il a appelé les sénégalais à choisir le bulletin qui va changer le vécu des sénégalais, à travers une rupture à l’Assemblée Nationale. «Nous avons pris l’engagement de ne pas y aller pour plaire à qui que ce soit, mais pour dire la vérité en toutes circonstances et quel que soit le côté où elle se trouve. L’opposition doit être forte à l’Assemblée Nationale, pour y jouer son véritable rôle, et tous ceux qui disent que si elle y détient la majorité, le pays sera bloqué, ne racontent que des histoires», a expliqué la tête de liste. Hélène Tine investie en position de titulaire sur la liste départementale a ouvert les hostilités en déclarant que Thiès, la ville du refus, a un rendez-vous avec l’histoire et elle doit montrer que les sénégalais, fatigués, n’accepteront pas de se livrer à ce régime, mains et pieds liés. Pour elle, le 17 novembre constitue l’occasion forte pour barrer la route à la manipulation.
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LE SIÈGE DE TAXAWU SENEGAAL INCENDIÉ
C’est vers les coups de 4h du matin que le siège de Taxawu Senegaal a été attaqué par des individus non identifiés. L’attaque a été perpétrée dans la nuit de dimanche à lundi, premier jour de la campagne pour les législatives anticipées.
C’est vers les coups de 4h du matin que le siège de Taxawu Senegaal a été attaqué par des individus non identifiés. L’attaque a été perpétrée dans la nuit de dimanche à lundi, premier jour de la campagne pour les législatives anticipées. Le siège a été mis en feu.
Aucune perte en vie humaine n’est à déplorer. Cependant, une partie importante du siège a été consumée par les flammes.
Les sapeurs-pompiers sont venus à temps pour éteindre les flammes. Après des heures, ils ont pu venir à bout. Des dégâts matériels conséquents sont notés.
LÉGISLATIVES 2024, LES PARTIS ET COALITIONS INVESTISSENT LE TERRAIN
Dimanche 27 octobre, dès les premières heures, les candidats en lice ont commencé leurs activités, multipliant caravanes et rassemblements populaires dans les différentes régions du Sénégal.
La campagne électorale pour les législatives a débuté, marquant le coup d’envoi pour les candidats qui rivalisent d’ingéniosité et d’efforts pour convaincre les électeurs. Dès les premières heures, plusieurs partis et coalitions ont commencé leurs activités, multipliant caravanes et rassemblements populaires dans les différentes régions du Sénégal.
Ousmane Sonko, tête de liste de la coalition Pastef, a lancé sa campagne à travers une caravane impressionnante, partant de Keur Ndiaye Lo avant de se rendre à Darou Khoudoss Mboro. Le candidat a été accueilli en héros par des militants enthousiastes. En plus des échanges chaleureux avec les habitants, Sonko a prononcé sa première déclaration de campagne à Darou Khoudoss, promettant de trouver une solution rapide à la crise de l’eau qui sévit dans la région. Il a également exprimé sa volonté de renégocier certains contrats au bénéfice du peuple. Son convoi s’est ensuite dirigé vers Taiba Ndiaye et Tivaoune, avec une dernière étape à Thiès pour un grand meeting.
L’inter-coalition « Samm Sa Kaddu », « Takku Wallu » et « Jamm Ak Njariñ » a choisi un rassemblement à Grand Dakar pour son lancement. Les leaders de la coalition se sont réunis pour définir l’itinéraire d’une caravane prévue dans les prochains jours. Cette initiative marque un engagement collectif à mobiliser les Dakarois pour une participation massive lors du scrutin.
La coalition « Samm Sunu Rew » a, quant à elle, organisé une caravane dans les rues de Dakar. Le départ a été donné à la VDN, point de rassemblement où les chefs de file ont ajusté les détails de leur itinéraire. Après une journée intense dans la capitale, ils ont pris la route de Darou Thioubou, une localité située entre le Lac Rose et Keur Massar, où le candidat Famara Ibrahima Cissé compte entamer son tour de campagne.
L’union Naatal Kaw Gui est en campagne à Malem Hodar, dans la région de Kaffrine, avec son candidat Bassirou Ba, tandis que le Dr Elhadji Ibrahima Mbow de l’union citoyenne « Buntu Bi » parcourt les quartiers de Dakar pour son programme de proximité. À la Médina, le lancement a eu lieu à la rue 25×30, chez le doyen Imam Amadou Kane.
À Mbacké, la Coalition Sopi Sénégal, dirigée par Tafsir Thioye, a entamé son meeting d’ouverture avec une foule de militants. À Darou Thioubou, dans la commune de Sangalkam, le candidat Famara Ibrahima Cissé a clôturé une première journée de campagne riche en rencontres. Cheikh Issa Sall, tête de liste de la coalition UNITÉ (Union Nationale pour l’Intégration, le Travail et l’Équité), n’a pas bougé pour cette première journée de campagne. Il a fait une déclaration depuis son siège de Médine à Mbour. Demain matin à 10 heures, il précédera une caravane à Djofior et à Kaolack.
La coalition « Gokh You Bess », après son meeting d’ouverture, sera à Touba demain pour une visite de courtoisie et du porte-à-porte. La coalition « MÀNKOO LIGGÉEYAL SÉNÉGAL », dirigée par Souleymane Ndiaye, Secrétaire Général du Mouvement S2DD (Synergie pour un Développement Durable), a parcouru Ouakam, les Parcelles Assainies, Niary Tally, Ouagou Niayies et Grand Yoff.
Moustapha Diop, tête de liste de « Farlu », a débuté sa campagne par des prières à Touba, avant de se rendre dans les localités de Loumbal Dadi et Loboudou, dans la commune de Keur Momar Sarr. La région de Saint-Louis accueillera la caravane dans la soirée.
La tête de liste de la coalition Sénégal « Késé » était à Ngor cet après-midi pour rencontrer un autre investi, responsable dans la zone, nommé Omar Sèye. Sur place, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye, qui n’est pas investi mais qui a décidé de prêter main forte à la coalition, était également présent.
Les candidats et les leaders de chaque coalition poursuivent leurs parcours à travers le Sénégal, affirmant leur détermination à convaincre les électeurs et à faire entendre leurs promesses pour l’avenir du pays.
La campagne électorale a démarré ce dimanche. Ousmane Sonko, la tête de liste de Pastef était à Thiès. Face à ses militants, il a dit ce que le référentiel Sénégal2050 veut faire de la région. Le premier ministre a aussi porté de grosses accusations sur le régime de Macky Sall
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ACCUSATIONS DE DÉTOURNEMENT, MANSOUR FAYE DÉFIE OUSMANE SONKO
L'ancien ministre des Transports a lancé un défi à l’actuel premier ministre sur ses accusations répétitives de détournement de deniers publics.
L'ancien ministre des Transports, Mansour Faye, a démarré sa campagne électorale dimanche 27 octobre à Saint Louis. Il a, devant ses militants, lancé un défi à l’actuel premier ministre sur ses accusations répétitives de détournement de deniers publics.
FATOU BINETOU MBODJ DÉMISSIONNE DU PARTI RÉPUBLICAIN POUR LE PROGRÈS
Le départ de la responsable de la jeunesse féminine s'inscrit dans un contexte de repositionnements stratégiques pour le PRP, après le revirement de Déthié Fall, qui a choisi de s'aligner avec Ousmane Sonko et le Pastef.
Fatou Binetou Mbodj, ancienne responsable de la jeunesse féminine du Parti Républicain pour le Progrès (PRP), a annoncé sa démission pour des raisons personnelles. Elle a tenu à exprimer sa gratitude envers le président du parti, Déthié Fall, pour la confiance qu'il lui a accordée tout au long de son engagement. Mme Mbodj a également adressé ses remerciements à l'ensemble de ses camarades, soulignant les liens fraternels et cordiaux qu'elle a noués au sein du PRP.
Cependant, ce départ ne marque pas la fin de son engagement politique. Mme Mbodj a affirmé son intention de continuer à défendre ses idéaux politiques et citoyens.
Ce retrait intervient dans un contexte politique complexe pour le PRP. En effet, Déthié Fall, leader du parti et membre de la coalition d'opposition Samm sa Kaddu, a récemment fait parler de lui en s'affichant aux côtés du Premier ministre Ousmane Sonko, à quelques jours du début de la campagne électorale pour les législatives. Ce rapprochement a suscité de nombreuses interprétations sur les orientations du PRP. Moins de quarante-huit heures après cette apparition, lors d'un point de presse tenu au siège du parti, Déthié Fall annonçait son retrait de la coalition Samm sa Kaddu, dont la tête de liste nationale est occupée par Barthélémy Dias, l'actuel maire de Dakar.
"Après avoir discuté avec Ousmane Sonko, j'ai décidé de me retirer de la coalition Samm sa Kaddu et de rejoindre Pastef. J'engage tout le parti, toute la coalition, et tous les sympathisants. Cela peut être difficile pour certains, car des engagements ont déjà été pris, mais je leur demande de se rallier aux comités électoraux mis en place par Pastef," avait déclaré Déthié Fall.
LA GUERRE DES QUATRE GRANDS
Dans ce maelström électoral, chaque leader majeur porte ses ambitions : Sonko pour consolider son pouvoir, Ba pour s'affirmer comme chef de l'opposition, Sall pour maintenir son influence, et Dias pour émerger comme nouvelle force
Huit mois après son arrivée au pouvoir, Ousmane Sonko ne peut se permette une déroute électorale lors de ces Législatives anticipées. En tête de la Coalition «Takku Wallu Senegaal», Macky Sall, pour sa part, joue gros. Conduisant les troupes de «Jam ak njariñ», Amadou Ba va connaître sa réelle force politique. Barthélemy Dias de «Samm sa kaddu», lui, ne veut surtout pas être oublié. Voici, entre autres, les enjeux de ces élections anticipées du 17 novembre prochain.
C’est le top départ ! Ils sont nombreux à vouloir représenter le Peuple à l’Hémicycle. La Direction générale des élections (Dge) a arrêté 41 listes. Tout cela pour dire que le citoyen aura largement le choix. Cependant, les élections vont se jouer entre 4 listes. Des coalitions contre-nature au prolongement des alliances d’hier, sans oublier le reniement de la parole donnée, les politiciens ont rivalisé d’ardeur dont la seule finalité n’est rien d’autre que l’intérêt personnel. En effet, le parti Pastef, qui est arrivé au pouvoir au premier tour avec 54% des votes, est dans l’obligation de confirmer son score. Mais au regard de la vague de transhumance notée ces dernières heures, sa tête de liste nationale, Ousmane Sonko, ne semble plus aussi sûre de sa force. Bientôt 8 mois au pouvoir, celui qui avait refusé l’état de grâce n’a pas de résultat probant pouvant lui assurer une victoire sans effort. L’économie au ralenti, le Sénégal fait face à des difficultés pour l’exécution de son budget. La dernière mission du Fmi l’a confirmé. Naturellement, comme à son habitude, Ousmane Sonko met tout cela sur le dos de l’ancien régime. Son rapport d’audit de la gestion de Macky Sall, qui est en cours d’audit, est un élément de campagne. Son objectif est d’éviter de perdre la majorité. En effet, comment va-t-il expliquer une défaite, 8 mois après son arrivée au pouvoir ? Ce qui ne sera pas le problème de son principal adversaire, Amadou Ba, trahi par son mentor qui l’avait choisi. L’ancien Premier ministre devra confirmer son score à la dernière Présidentielle. En effet, avec 35% des votes, Amadou Ba se positionne comme le chef de l’opposition. Certains observateurs croient savoir que l’ancien chef du gouvernement est parti de l’Alliance pour la République (Apr) avec le grenier à voix. Est-ce le cas ? C’est ce qu’il va chercher à démontrer ou confirmer. En tout état de cause, Amadou Ba n’a rien à perdre dans ces Législatives. Bien qu’ayant le ralliement à sa cause du Ps et de l’Afp, Amadou Ba lorgne la place de Diomaye en 2029. Le résultat des élections législatives sera un baromètre ou une boussole pour orienter sa position en vue d’ajuster sa monture. Naturellement, il aura à cœur de remettre son ancien mentor à sa place. A vrai dire, c’est cela son principal objectif : montrer à Macky Sall qu’il contrôle l’opposition. Miser sur une majorité pour Amadou Ba semble un peu trop optimiste au regard de la configuration politique du moment. Sa liste s’est retirée dans quelques départements, en plus de savoir que le Sud est probablement acquis à la cause du pouvoir et que dans le Nord il devra y contester la suprématie de Macky Sall.
Des candidats, Macky Sall semble être celui qui a la plus grande mise. En effet, depuis 2012, le leader de l’Apr n’a pas perdu d’élection. Un autre résultat qu’une victoire viendrait entacher sa réputation. En plus, se faire battre par Ousmane Sonko viendrait accréditer un certain nombre de thèses. Ce qui n’est pas le cas de Karim Wade. Le fils de l’ancien Président Abdoulaye Wade est habitué aux débâcles. Depuis 2012, le Parti démocratique sénégalais (Pds) se contente de quelques circonscriptions pour exister. Pour ces Législatives, le Pds va s’allier avec l’Apr pour optimiser ses chances.
Barthélemy Dias, l’ancien ami de Sonko, ne veut pas être oublié. Il est difficile de mesurer sa vraie force. Il a choisi de s’allier avec les frustrés de Yewwi askan wi. Il a choisi de ne pas se mêler à la bataille de Dakar en conduisant la liste Samm sa kaddu. Pour autant, ce sera son principal objectif. En effet, le maire de Dakar dont le parti Pastef estime l’avoir installé dans la capitale, va essayer de peser de tout son poids pour écarter Abass Fall, la tête de liste départementale de Pastef à Dakar, qui veut le remplacer. En gagnant à Dakar, Barthélemy Dias enverrait un message que Abass Fall ne manquera pas de décortiquer. En plus, ce résultat le mettrait dans une bonne position pour l’élection présidentielle de 2029 et celles locales de 2027.
Derrière chaque objectif, se cache un intérêt commun à l’opposition. Si la somme des sièges de toute l’opposition dépasse celle du parti Pastef, les protagonistes ne devraient pas avoir de problèmes pour s’associer afin de forcer la cohabitation à Ousmane Sonko. C’est le vœu pieux des opposants. Et en optant pour ces blocs, l’opposition se donne les moyens d’atteindre cet objectif
Par Hamidou ANNE
MEÏSSA FALL, NDAR NDAR
L’histoire continue et Meïssa Fall, Ndar Ndar élégant et raffiné, de son antre des rêves, l’observe dérouler son fil
J’aime beaucoup Meïssa Fall, artiste singulier à Saint-Louis, qui recycle des pièces de vélos en œuvres d’art. En 2022, une exposition à la galerie Le Manège rappelait les influences de Picasso dans son œuvre. Un tour à son atelier est un passage obligé à chaque fois que je séjourne dans la belle ville de Saint-Louis dont le blues m’inspire et m’apaise. J’aime y admirer ses œuvres magnifiques dans ce beau repaire semblable aux cabinets de curiosités apparus notamment durant le siècle de la Renaissance.
La dernière fois que j’ai vu Meïssa Fall, maître des lieux, c’était pour lui témoigner ma solidarité après la disparition de son épouse. Je suis arrivé le soir, il avait sa théière posée sur un petit fourneau dont les braises sommeillaient et renseignaient à suffisance sur le temps qu’avait duré cette séance de rituel du thé qui orne nos conversations. Le temps était doux en ce début de soirée d’un week-end d’été ; quelques légers vents secouaient l’atmosphère et transportaient les secrets des résidences attenantes à nos oreilles.
Le soleil avait déjà pris congé des berges du fleuve et la lune pleine caressait le temps, le rendant propice aux douceurs de la ville tricentenaire. Je suis arrivé comme toujours sur la pointe des pieds dans cette antre du rêve et de l’évasion. On rentre dans le studio ou l’atelier d’un artiste avec gravité et prudence pour rester fidèle aux égards que l’on doit aux arts, surtout dans un pays qui a vibré au rythme de la créativité dans un passé flamboyant.
Meïssa était au fond de son atelier, comme toujours, au milieu des vestiges des vélos qui égaient les gamins de l’île. Il s’est levé avec la gentillesse habituelle, les yeux qui pétillent et le regard si profond qu’il pénètre les multiples sensibilités de l’âme humaine. Sa voix douce me touche tellement… S’en est suivie une étreinte longue et puissante, comme celles qui disent davantage que les mots et rappellent la préciosité de la relation, ainsi que la profondeur du lien. Les mots de compassion, les échanges de civilités diverses et tendres ornent ces moments. Chez nous, on dit à la personne éplorée de relever la tête, de savoir que l’on partage sa peine, qu’elle est nôtre… Il s’agit des symboles pudiques d’une commune humanité. A la fin de la conversation, nous avons échangé quelques brefs mots sur la volonté de la «dame» de reprendre ce qu’elle considérait être son dû… La niche fabuleuse de Meïssa risquait de disparaître, au profit d’un énième projet immobilier sur l’île merveilleuse. L’art devait à nouveau céder à «l’utile»…
Des mois plus tard, je reviens sur les lieux du crime capitaliste. Cette fois au milieu de l’après-midi, dans une chaleur suffocante qui embrase SaintLouis. Les enfants ne jouaient plus au football dans la rue. Elle était déserte et calme. Quelques passants qui ne s’arrêtaient guère, mais jetaient un regard sur le chantier avant de filer. L’atelier de Meïssa, lieu onirique dont j’ai toujours dit qu’il avait un souffle pasolinien, avait disparu de l’île. Les maçons s’affairaient, gilets jaunes sur le dos, pour composer le requiem de la vie et inscrire de nouvelles lettres au fronton ; ces lettres du béton armé qui désenchantent et défigurent, et effacent. Les marteaux croisent les truelles, l’odeur du ciment agressait l’air. Qu’allaient-ils sortir de terre sur les ruines de tant de souvenirs et de créations ? Les figures qui accouchaient de l’inspiration fondamentale de Meïssa avant de se disséminer partout dans le monde cédaient la place aux ingénieurs du chaos.
C’était attendu, mais j’espérais encore une résistance des arts face à la fatalité du monstre de béton et de fer dont la furie déshumanisait et réduisait les rêves des artistes au silence.
L’atelier de Meïssa est mort. Des années de fertilité et de multiples fantaisies aboutissent au silence brutal devant l’indifférence de tout le monde. Où sont les citoyens de la République des arts ?
Mais la vie est plus intelligente que nous, me disait-on. Ces mots, désormais appartiennent aux reliques d’un temps suspendu, mais dont l’évocation rappelle que le miracle est une possibilité de la vie. Le miracle est même souvent à la lisière des désastres. Quand tout s’est effondré, quand l’espoir s’est anéanti, un surgissement demeure possible. Les personnages de Meïssa Fall reprennent souffle… en face de l’ancien lieu outragé, martyrisé et finalement effacé. Comme pour narguer l’ancienne demeure, une nouvelle émerge sur les décombres d’un monde révolu. Les lieux meurent. Les hommes meurent, mais «la vie l’emportera, l’amour, la créativité, la réforme politique l’emporteront»
L’histoire continue et Meïssa Fall, Ndar Ndar élégant et raffiné, de son antre des rêves, l’observe dérouler son fil.
21 JOURS POUR CONVAINCRE
Le top chrono de la campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain a été lancé hier, dimanche 27 octobre, pour les 41 listes de partis, coalitions de partis et entités indépendantes.
Moussa THIAM, O G, Abdoulaye FALL, Adama NDIAYE |
Publication 28/10/2024
Le top chrono de la campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre prochain a été lancé hier, dimanche 27 octobre, pour les 41 listes de partis, coalitions de partis et entités indépendantes. Durant 21 jours, les têtes de listes de partis, coalitions de partis et entités indépendantes dont un ex-président de la République, l’actuel Premier ministre et son prédécesseur mais aussi plusieurs anciens ministres et directeurs généraux vont sillonner les 46 départements et certains pays étrangers à la rencontre des 7 371 890 électeurs, en perspective de ces premières électives législatives anticipées de l’histoire politique du Sénégal post- indépendance.
COALITION JAMM AK NJARIN- AMADOU BA BROCARDE LE « PROJET » AU MEETING DE GUEDIAWAYE : «Si ce rythme actuel continue, la première pierre du fameux Projet ne sera posée qu'en 2028 »
Lors d'un meeting à Guédiawaye d’ouverture de campagne, Amadou Ba, tête de liste de la coalition Jamm ak Njarin a lancé un vibrant appel à l'unité et à l'action pour améliorer les conditions de vie dans la banlieue. Insistant sur l'importance stratégique de Guédiawaye dans la banlieue, l’ancien PM qui a constaté l’absence de ténors de l’APR du département a appelé les leaders locaux de l'APR à rejoindre la coalition, notamment Néné Fatoutama Tall, Racine Talla et Khaffor Touré qui n’ont pas rejoint Aliou Sall, pour unir leurs efforts dans la lutte pour le développement de la localité : « J’invite les responsables qui sont à l’APR de rejoindre les autres, s'ils sont vraiment animés par la volonté de rééquilibrer les pouvoirs. Donc, leur place c’est ici», a laissé entendre la tête de liste de la coalition.
Face à la forte mobilisation des militants de Lat Diop emprisonné avec des pancartes où on pouvait lire : « Libérez Lat Diop », Amadou Ba a manifesté son soutien à ce dernier qu'il considère « comme un frère, un fonctionnaire qui a servi le Sénégal et dont la place n’est pas en prison ». Il a appelé à sa libération, exprimant en même temps sa solidarité envers d'autres détenus, comme Bougane Guèye, en affirmant : « Le Sénégal doit être un havre de paix, un pays où la justice est renforcée avec plus d'indépendance, mais aussi des moyens d'accélérer les procédures ».
Amadou Ba a dénoncé l'absence d'un budget spécifique pour les besoins de la banlieue dans le projet de référence gouvernemental proposé et présenté par l’actuel régime: « La question de l'urbanisme, de l'assainissement est une grande priorité ici à Guédiawaye et dans la banlieue. Cela doit être réglé le plus rapidement possible. » Il a également plaidé pour l'autonomisation des femmes en expliquant que le budget national pourrait bien le supporter. S'adressant aux jeunes, l’ancien Premier Ministre et tête de liste de la coalition Jamm ak Njarin a déploré les décès en mer liés à la migration clandestine et a exhorté le gouvernement actuel à mettre en place des solutions pour freiner ce fléau, rappelant qu’il avait, lorsqu'il était Premier ministre, laissé une stratégie pour régler cette situation. « Au moment de quitter la Primature, une stratégie pour régler cette situation avait été laissée sur place. Si, en sept mois, ils n'ont ni l'expertise ni le savoirfaire pour résoudre ce problème, je leur demande de bien vouloir appliquer cette stratégie existante. Bien qu'ils semblent refuser la notion de continuité, ils s'y retrouvent tout de même, mais avec une lenteur qui pénalise les populations», a dit Amadou Ba en égratignant les tenants du pouvoir.
Critiquant par ailleurs le gouvernement pour le manque de résultats tangibles, il a qualifié le Projet de « simple continuité » du Plan Sénégal Émergent (PSE) mis en place en 2014. Il a conclu en déclarant que les Sénégalais peuvent se « ressaisir » dans leur choix électoral et a invité les populations à donner la majorité à Jamm ak Njarin aux prochaines élections pour permettre une « mise en œuvre rapide des projets bloqués » et une baisse des coûts de l'électricité et de l'eau : « Je vous assure qu'une fois majoritaires, tous les chantiers à l'arrêt démarreront en moins de quatre mois. » a rassuré la tête de liste de Jamm ak Njarin.
L'INTER-COALITION DEMARRE PAR UN RASSEMBLEMENT A LA BISCUITERIE
Les leaders de l'inter-coalition Samm sa Kaddu, Jam Ak Njarin et Takku Wallu se sont donné rendez-vous, dimanche 27 octobre 2024 à l'Esplanade "Lem Gui" de la commune de Biscuiterie pour le démarrage de la campagne en vue des élections législatives du 17 novembre 2024. Barthélémy Dias a dirigé la délégation de la coalition Samm sa Kaddu en compagnie de la tête de liste départementale, Babacar Mbengue, Maire de Hann-Bel-Air. L'ex député Saliou Dieng du PDS a lu la motion de soutien de l'inter-coalition au candidat Bougane Gueye Dany, emprisonné à Tamba depuis quelques jours. Le leader de Gueum Sa Bopp était représenté par Moussa Niang. Me Djibril War a pris la parole au nom de la coalition Takku Wallu. L'ancien maire de Dakar et candidat à la présidentielle, Khalifa Sall, l'ancienne ministre Ndeye Saly Diop Dieng, des responsables du Parti PUR, étaient présents au meeting d'ouverture de l'inter-coalition. Le maire de Dakar, tête de liste de la coalition Samm sa Kaddu, Barthélémy Dias, a demandé aux Dakarois de ne pas voter pour Sonko. « Les Dakarois doivent être capables de distinguer ceux qui disent la vérité et qui sont vertueux. » La politique doit se faire avec sincérité et avec des valeurs morales, a fait savoir Barthélémy Dias qui demande aux électeurs d'accorder une victoire éclatante à l'inter-coalition au soir du 17 novembre 2024.
PASTEF-OUSMANE SONKO DEMARRE SA CAMPAGNE DANS LA REGION DE THIES
La tête de liste nationale de Pastef, Ousmane Sonko, a choisi la région de Thiès pour l'ouverture de sa campagne électorale. À travers une caravane nationale, Ousmane Sonko et sa délégation entendent faire les différentes localités de la région, dont Pire, Darou Khoudoss, Mboro, Tivaouane, etc. À Darou Khoudoss, Ousmane Sonko a rappelé ses promesses par rapport à la renégociation de l'ensemble des contrats miniers. « Nous avons mis en place à la Primature une Commission de relecture et de renégociation des contrats et cette commission se penche actuellement sur ces contrats ». Répondant aux préoccupations des populations de Darou Khoudoss, M. Sonko a souligné qu'il est informé de tous les maux qui gangrènent les habitants de cette zone et que des solutions seront apportées face à toutes les difficultés. « J'étais venu ici en tant qu'opposant […], aujourd'hui que nous sommes au pouvoir, nous allons nous atteler à tous les problèmes, notamment les problèmes liés à l'eau, à la production horticole, au phosphate, etc. ». La tête de liste nationale de Pastef, devait boucler sa tournée par un méga-meeting à Thiès.
NIORO - MOBILISATION AUTOUR D'UNE MAJORITÉ PARLEMENTAIRE POUR PASTEF : Alioune Sarr lance les opérations
Alioune Sarr, l'ex-ministre du Tourisme et des transports aériens sous le magistère Macky Sall qui était en tournée départementale, en ce début de campagne à Nioro, a invité ses militants à une forte mobilisation pour offrir une majorité confortable au Président Bassirou Diomaye Faye. Puisque, pour lui, le Sénégal est dans un tournant décisif, il a estimé que l'exécutif qui a été installé, il y a à peine sept mois, a besoin de cette majorité parlementaire pour aborder les réformes profondes auxquelles il s'est assujetti pour répondre convenablement aux attentes du peuple sénégalais. Et surtout pour disposer de tous les instruments pour conduire positivement les destinées de notre pays, car les Sénégalais attendent des résultats concrets durant ces cinq (5) prochaines années. « Il est évident que dans le domaine de la santé, les Sénégalais attendent des réformes pour se soigner comme ils le veulent. Aussi, ils veulent disposer d'un pouvoir d'achat renforcé avec des prix abordables. Dans le secteur de l'éducation, il faut que le Sénégal puisse avoir un système éducatif ancré, aligné au développement », a déclaré Alioune Sarr. Pour lui, cette majorité parlementaire permettra au gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye d'engager plusieurs autres réformes en termes d'industrialisation et de transformation. Il n’a pas manqué de plaider pour la région du Bassin arachidier en faisant savoir que les Sénégalais attendent que les 200 milles tonnes d'huile importées chaque année de l'extérieur puissent se transformer sur place pour servir aux milliers de citoyens qui l'utilisent quotidiennement.
Bignona, seules trois des 41 listes sont entrées en lice
Les candidats investis dans le département de Bignona (sud) par Pastef, les coalitions Jamm Ak Njariñ et Takku Wallu Sénégal ont entamé leur campagne en vue des élections législatives du 17 novembre. Ces trois organisations politiques sont les seules, parmi les 41 enregistrées par la Direction générale des élections, à briguer les suffrages des électeurs du département de Bignona.
Pastef, qui a fait élire le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, obtient plus de voix que les autres partis politiques et coalitions depuis les élections législatives de 2017, dans le département de Bignona. Cette formation politique conduite aux élections législatives par son leader, Ousmane Sonko, le Premier ministre, contrôle le plus grand nombre de mairies de cette circonscription administrative. L’enseignant Bakary Diédhiou, et Ousmane Sonko Diédhiou, la première adjointe du maire de Bignona, sont investis par Pastef pour les deux sièges du département de Bignona à l’Assemblée nationale. ‘’Je fais partie des premières militantes de Pastef dans notre département, pour ne pas dire la première militante. Nous sommes fin prêts pour ces élections’’, a dit Mme Diédhiou à l’APS. L’enseignant El Hadj Sonko, qui dirige la liste départementale de Jamm Ak Njariñ à Bignona, dit avoir lancé sa campagne électorale. Siré Diédhiou, une enseignante, est sa colistière. Au niveau national, pour les élections législatives du 17 novembre, la coalition Jamm Ak Njariñ est dirigée par l’ancien Premier ministre Amadou Ba.
KAOLACK - EL HADJI MALICK LÔ TÊTE DE LISTE DE LA COALITION "SAM SA KADDU" «Nous ne serons pas investis pour bloquer l'action gouvernementale, mais...»
La tête de liste de la coalition "Sam Sa Kaddu" et ses collaborateurs qui tenaient hier, dimanche 27 Octobre, leurs premières déclarations de début de campagne ont été catégoriques. « Nous ne serons jamais investis en tant que députés du peuple pour bloquer l'action du gouvernement. Nous sommes assez responsables pour surseoir à certaines considérations de politique politicienne. Mais nous veillerons scrupuleusement aux intérêts des Sénégalais qui nous auront élus et défendrons avec force leurs intérêts au niveau de l'hémicycle », a déclaré El Hadji Malick Lô. Pour ce dernier, le Sénégal est dans une situation très compliquée et il revient à tous les responsables soucieux de l'avenir du pays de prendre les devants et sensibiliser les concitoyens sur les menaces qui pèsent aujourd'hui sur la méthode de gouvernance imposée aux populations durant les sept (7) mois du régime de Bassirou Diomaye Faye. « Avec un gouvernement où ce qui se fait aujourd'hui est toujours en porte-àfaux avec les propos tenus il y a quelques mois lors des précédentes campagnes », la coalition "Sam Sa Kaddu" selon ses investis est d’avis aujourd'hui que l'espoir s'effrite de plus en plus et que le Sénégal est contraint de disposer d'un organe de contrôle capable de surseoir aux impairs et dissuader tous les actions et initiatives allant au détriment du peuple. Sur le terrain, les proches du maire de Dakar envisagent de ne rien laisser au hasard. Ils promettent une bataille sans merci face au Premier ministre Ousmane Sonko. Et cela sur la base d'une large conscientisation des jeunes ayant porté le régime en place au pouvoir.
DIOURBEL - 25 LISTES POUR BRIGUER DEUX SIÈGES
La campagne électorale est bien partie dans la région de Diourbel. 25 listes sont en lice au niveau du département de Diourbel pour le contrôle des deux sièges à la députation. La tête de la liste Pastef dirigée par Aliou Sène, coordonnateur départemental, fera face à la tête de liste Jamm ak Njarin, le Maire Malick Fall, et la coalition Samm sa kaddu dirigée par Abdou Khadim Guèye, Président du conseil départemental Par contre, la bataille des élections législatives de Bambey se disputera entre la tête de liste départementale du Pastef Alioune Badara Diouf secondée par Mame Diarra Thiao, la coalition Jamm ak Njarin dirigée par le Maire Djib Thiao de Refane avec le soutien du Maire de Baba Garage Modou Sarr Ndiaye. La liste Gokhe bu Bess dirigée par Pape Mamadou Diop, le candidat malheureux aux élections locales et par Ndeye Mareme Ndiaye, la fille de l'ex-mairesse de Gawane, Yacou Kane, sera en embuscade.