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23 novembre 2024
Politique
par Thierno Alassane Sall
PAUVRE DIOMAYE
Après avoir été l'exécutant de son Premier ministre sur la dissolution de l’Assemblée, le président est maintenant sommé de se renier une nouvelle fois devant les Sénégalais, après la nomination de Samba Ndiaye
Après avoir été l'exécutant de son Premier ministre sur la dissolution de l’Assemblée nationale, le président Diomaye est maintenant sommé de se renier une nouvelle fois devant les Sénégalais, après la nomination de Samba Ndiaye, pourtant membre de la coalition Diomaye Président.
Qui pour croire à une vague d'indignation spontanée qui viendrait des militants de base outrés, et non à une cabale montée par des voix autorisées de la Pastefie. Ces mêmes voix étaient muettes devant des nominations autrement plus scandaleuses et d'autres ralliements bien plus honteux. Où étaient ces "indignés de la 25e heure" lors des nominations de présumés trafiquants de visa, des personnalités impliquées par des rapports de l’IGE ? Ou encore de ceux qui désertent les listes de l'opposition et appellent à voter pour le régime à trois jours de la campagne ?
Diomaye, en agissant enfin comme un président sans consulter son mentor, s’est attiré un rappel à l’ordre public. Une humiliation inutile, si tant est qu’il accepte de se plier.
Où va la République ?
FIN CONTROVERSEE DES SOUTIENS PRÉSIDENTIELS AU WASHINGTON POST
Le monde de la presse américaine est en ébullition après l'annonce du journal de renoncer à soutenir des candidats. Si la direction évoque un "retour aux sources", certains y voient un manque de courage et une menace pour la démocratie
(SenePlus) - Le Washington Post, l'un des journaux les plus influents des États-Unis, a annoncé vendredi qu'il mettait fin à sa tradition de longue date consistant à soutenir des candidats à la présidence. Dans une note envoyée à la rédaction, le directeur général Will Lewis, a déclaré : "The Washington Post ne soutiendra pas de candidat à la présidence lors de cette élection. Ni lors des futures élections présidentielles. Nous revenons à nos racines de ne pas soutenir de candidats à la présidence."
Comme le rappelle le New York Times (NYT), le Post a soutenu des candidats à la présidence depuis 1976, lorsqu'il a donné son approbation à Jimmy Carter, qui a ensuite remporté l'élection. Avant cela, le journal ne le faisait généralement pas, bien qu'il ait fait une exception en 1952 pour soutenir Dwight Eisenhower. M. Lewis a précisé que la décision de ne plus soutenir de candidats à la présidence a été prise après un débat entre les hauts dirigeants du Post, ajoutant que ce n'était "ni un soutien tacite à un candidat" ni "une condamnation d 'un autre". Il a fait référence à un éditorial publié par le journal en 1960, qui affirmait qu'il était "plus sage pour un journal indépendant dans la capitale de la nation" d'éviter tout soutien.
Cette décision a provoqué des réactions immédiates au sein du journal. Au moins un membre du département des opinions, Robert Kagan, a démissionné en signe de protestation. Marty Baron, l'ancien rédacteur en chef du Post qui a dirigé le journal pendant une période de succès éditorial et commercial, a qualifié cette décision de "lâcheté, avec la démocratie comme victime", dans un message sur X. Il a ajouté que l'ancien président Donald J. Trump y verrait une invitation à continuer d'essayer d'intimider Jeff Bezos, le propriétaire milliardaire du Post. "Une absence de courage inquiétante dans une institution réputée pour son courage", a-t-il déclaré.
Les dirigeants de la Washington Post Guild ont exprimé leur "profonde préoccupation" face à la décision de ne pas soutenir le candidat "à peine 11 jours avant une élection extrêmement importante". Dans un communiqué rapporté par le NYT, ils ont déclaré : "Le message de notre directeur général, Will Lewis - et non du comité de rédaction lui-même - nous inquiète quant à une éventuelle ingérence de la direction dans le travail de nos membres de la rédaction."
Selon le New York Times, la décision du Post fait suite à des remous au sein du Los Angeles Times, où le responsable du comité de rédaction et deux de ses rédacteurs ont démissionné cette semaine pour protester contre la décision du propriétaire, le milliardaire Patrick Soon-Shiong, de bloquer un projet de soutien à la présidentielle. Mariel Garza, l'ancienne rédactrice en chef des éditoriaux, a déclaré mercredi dans une interview accordée à Columbia Journalism Review que le comité de rédaction avait prévu de soutenir Kamala Harris et qu'elle avait rédigé les grandes lignes. "Je démissionne parce que je veux qu'il soit clair que je ne suis pas d'accord avec notre silence", a-t-elle déclaré. "En ces temps dangereux, les gens honnêtes doivent se lever."
Dans un message publié sur X mercredi, le Dr Soon-Shiong a accusé le comité de rédaction de ne pas avoir suivi sa directive d'analyser les politiques positives et négatives de chaque candidat pendant son mandat à la Maison Blanche. "Avec ces informations claires et non partisanes côte à côte, nos lecteurs pourraient décider qui serait digne d'être président pour les quatre prochaines années", a-t-il déclaré. "Au lieu d'adopter cette voie comme suggérée, le comité de rédaction a choisi de rester silencieux et j'ai accepté leur décision."
Les journaux à travers les États-Unis ont progressivement renoncé à soutenir des candidats politiques ces dernières années, certains se demandant si cette pratique est encore pertinente. En 2022, la société d'investissement Alden Global Capital, qui possède quelque 200 journaux, a déclaré que ses publications ne soutiendraient plus les principaux candidats politiques, invoquant la confusion des lecteurs entre ce qui relève de l'opinion et ce qui relève de l'information, ainsi que le discours public "de plus en plus acrimonieux".
Le comité de rédaction du New York Times a soutenu Mme Harris à la présidence le 30 septembre, déclarant : "Il est difficile d'imaginer un candidat moins digne de servir comme président des États-Unis que Donald Trump." Mais en août, il a déclaré qu'il cesserait de soutenir les candidats aux élections new-yorkaises, y compris à la mairie de New York.
iGFM - (Dakar) Le Président Bassirou Diomaye s'est exprimé, ce vendredi, durant sa déclaration, sur l'arrestation de Bougane Gueye Dany. Ci-dessous sa déclaration sur cette affaire.
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DIOMAYE APPELLE À L'UNITÉ NATIONALE
Le chef de l'État met en garde, dans un discours solennel ce vendredi 25 octobre, contre les dérives enregistrées ces derniers jours, porteuses de menaces pour la stabilité et la démocratie du pays
(SenePlus) - À l'approche des élections législatives anticipées du 17 novembre, le président Bassirou Diomaye Faye a lancé un appel solennel à tous les Sénégalais, en particulier aux acteurs politiques de tous bords, les invitant à éviter les dérives dans leurs discours. et leurs actes durant la campagne électorale. Dans une déclaration à la nation, ce mercredi, le chef de l'État a déploré les propositions et comportements observés ces derniers jours, porteurs de "relents communautaires ainsi que des menaces verbales ou physiques dans l'espace public, médiatique et sur les réseaux sociaux".
"Ce n'est pas ainsi que nous devons exprimer nos divergences", a rappelé le président Faye, soulignant que les élections sont un moment crucial de choix démocratique, un moment de fête et non un prétexte à la discorde. Il a donc appelé chaque acteur à faire preuve de responsabilité, de retenue et de modération, insistant sur la nécessité de préserver collectivement la stabilité et la démocratie du Sénégal.
Le président de la République a également rappelé les changements significatifs vécus ces derniers mois dans la paix et la sérénité, saluant la maturité exceptionnelle du peuple, la vitalité de la démocratie et la robustesse des institutions du pays. Il a réaffirmé son engagement à servir chaque Sénégalais, sans distinction. Pour honorer cet engagement, il a rappelé avoir renoncé à ses fonctions de secrétaire général du Parti Pastef les Patriotes afin de se placer au-dessus des querelles partisanes et de consacrer toute son énergie au service exclusif de la nation.
Face aux nombreux défis qui attendent le Sénégal, le président Faye exhorte chaque citoyen à résister aux tentatives de division et aux manipulations, soulignant que c'est dans l'unité que le pays trouvera la force nécessaire pour relever ces défis. "Ensemble, dans la solidarité et le respect, nous serons plus forts", a-t-il martelé.
DES ORGANISATIONS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE APPELLENT À UN CLIMAT APAISÉ POUR DES ÉLECTIONS LIBRES
La LSDH, la RADDHO, AfrikaJom Center, Article 19 et Amnesty International Sénégal appellent à la libération des candidats détenus, à l’exercice des libertés fondamentales et au respect des droits garantis par la Constitution et les traités internationaux
Des organisations de la société civile (OSC) composés de la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH), la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), AfrikaJom Center, Article 19/Afrique de l’ouest et Sénégal et Amnesty International Sénégal ont appelé vendredi, dans un communiqué conjoint « l’ensemble des acteurs politiques à œuvrer pour l’instauration d’un climat politique apaisé, favorable à la tenue d’une élection libre et paisible, conformément à la longue tradition démocratique du pays ».
« La violence physique et verbale doit être bannie. Tous les candidats investis, actuellement en détention pour diverses infractions pénales, notamment Bougane Gueye, président du mouvement Guem Sa Bopp les Jambars et Cheikh Saad Bouh Keita, président du mouvement FORCE, doivent être remis en liberté pour leur permettre de participer à chances égales à la campagne électorale », ont-elles estimé.
Selon Alioune Tine et Cie, « l’exercice des libertés publiques, notamment la liberté d’opinion, d’expression et de réunion pacifique et la liberté de circuler doivent être garanties à tous les acteurs politiques sur toute l’étendue du territoire national ».
Ils rappellent à cette effet que le droit de participer à « la gestion des affaires publiques de son pays, que ce soit de manière directe ou par l’intermédiaire de représentants librement choisis, ainsi que le droit de voter et d’être élu lors d’élections périodiques, justes, au suffrage universel, égal et par scrutin secret, garantissant une expression
libre de la volonté des électeurs sans restrictions déraisonnables, est protégé par la Constitution du Sénégal, la Charte africaine des droits de l’homme et des
peuples, ainsi que le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, auxquels l’État du Sénégal est signataire.
« Nous organisations se tiennent prêtes à poursuivre leur collaboration avec l’Etat et les acteurs politiques pour le respect de ces libertés durant l’élection et pour l’apaisement continu de l’espace politique et social », lancent-elles.
Par Makkane
DANGER CLAIR ET PRÉSENT
Installé dans la logique d'intimidation des citoyens exerçant leur liberté d'expression, le gouvernement Sonko ne rassure pas sur le chapitre de la gouvernance transparente, inclusive
S'il ne dépendait que des politiciens sans doute, la flamme du patriotisme et la démocratie qui gêne leurs accointances accoutumées aux combinaisons de la compromission et de la trahison eût été bien vite éteinte.
Mais la vigilance citoyenne des organisations de la société civile, les femmes et les jeunes se dressent en rempart, ne cessant pas d'entretenir et d'aviver la vigilance collective par l'observation attentive, active et résolue d'une population facile à embobiner, également prompte à se ressaisir.
Triste, le populisme a de beaux jours devant lui.
Mais il y a plus grave que le populisme, c'est le séparatisme. La trahison éhontée du sieur Déthié Fall, surnommé "Gathié" Fall sur les réseaux sociaux est la forfaiture la plus récente qui interpelle sur la problématique de l'éthique dans l'action politique.
L'histoire du Sénégal est émaillée de ces revirements spectaculaires, les reniements outrageants, ôtant à l'art de la gestion de la cité toute sa noblesse.
En 1968, Doudou Ngom arrimait le mouvement syndical au char du gouvernement pour un strapontin ministériel au nom de la "participation responsable" concoctée par notre poète-président.
Il y avait naguère une formalité à l'action par la théorie. Mais aujourd'hui, c'est seulement du " mbeukk rideau". Rires !
La rue des illicitement nantis, adeptes du gain facile vers les nouveaux locataires du pouvoir n'étonnent guère les Sénégalais désabusés, habitués qu'ils sont aux turpitudes d'une classe frauduleuse et parasitaire de la société, obligée de prêter allégeance à tous les corrompus soucieux de se maintenir par un système huilé de la concussion et de la dépravation.
La richesse de notre société est avant tout constituée d'un ensemble de valeurs immatérielles, des codes de conduite, non écrits, intériorisés dans la conscience collective. Lorsque ces valeurs se déprécient, c'est comme si les vannes des barrages cédaient sous la poussée de la puissance des courants de l'opulence mal distribuée, du trop plein mal géré.
Ce n'est pas de gaieté de cœur qu'un ingénieur procède au lâchage des eaux qui devraient servir au développement.
La société sénégalaise oscille, proche d'un précipice car les partis politiques ont depuis longtemps atteint leurs limites. Notre loi fondamentale, la Constitution, doit être revue en ses termes de représentation nationale.
Le mode de fonctionnement des partis politiques est anti-démocratique, ils sont des facteurs de corruption, puisque leurs dirigeants ne peuvent pas respecter leurs engagements auprès des électeurs et ne peuvent justifier le financement de leurs activités. L'agitation est le seul fonds de commerce. Les situations d'urgence pour les secours sont sujettes aux discours démagogiques, les consensus durables sont impossibles du fait de la permanence des compétitions électorales.
Il s'en suit une dégringolade de la toiture humaine, l'éclatement des fondements de l'édifice. Le Sénégal en est arrivé là. Les sages maîtres sont défiés par leurs disciples immatures, les aînés pacifiques sont déshérités par les cadets extravagants, les employés de l'État décident des dates d'ouverture des classes et les insulteurs publics sont porteurs de voix.
Autour des situations concrètes, les démarches rationnelles et scientifiques sont rangées derrière les émotions et les potions distillées par les prédicateurs-chroniques.
Les actes de violence et la dissimulation ont porté le bonheur au sieur Ousmane Sonko devenu Premier ministre. Le culte de l'occulte et la fabulation agressive sont en train de devenir un mode opératoire accepté, ancré pour réussir en politique. L'ex-fonctionnaire radié, présomption violeur, reconnu coupable de corruption de la jeunesse est aux manettes.
Il n'est pas élu du peuple, mais il s'est approprié des prérogatives non conformes au régime présidentiel consacré par la Constitution de notre pays. Par le jeu de la manipulation et la mobilisation de ses inconditionnels chauffés à blanc, il est parvenu à isoler et réduire l'influence du chef de l'État, à son profit personnel.
Si ce n'était pas la nature des forces cachées derrière cette nébuleuse pastefienne victorieuse, acceptant son droit au peuple de se tromper, nous laisserions Sonko et compagnie se dérouler jusqu'au prochain scrutin.
Aujourd'hui rien n'indique que cette forme d'État unitaire et républicain que nous chérissons tant survivra jusqu'à cette date au regard de la tendance pernicieuse de déconstruction en cours.
Les attaques répétées à l'endroit de la presse libre et des leaders d'opinions, la banalisation des institutions religieuses et la répression de l'opposition, sont autant de signes d'intolérance annonciateurs du déclin progressif de la démocratie.
Tout ceci pouvait encore être rangé sur le registre d'un déficit de culture étatique lié au noviciat du début de la période d'apprentissage si les corps constitués que sont l'armée et la justice n'étaient pas mêlés à l'empressement destructeur.
Nos vaillantes et loyales forces de défense et de sécurité ont consenti des sacrifices énormes pour le maintien de l'intégrité territoriale de notre pays, au prix de nombreuses pertes humaines et matérielles.
N'est-ce pas une haute trahison à vouloir faire reculer ces acquis pour la pacification des zones de conflits ? Le silence des chacals depuis sept mois après qu'ils aient descendu les couleurs nationales dans certaines écoles du sud ne pouvait pas être ignoré par les citoyens consciencieux.
Est-ce un hasard de calendrier ou suivi d'agenda, la cérémonie avortée de dédicace au plein cœur de la capitale d’un ouvrage pro-MFDC ? Les démocrates sincères souhaitaient se tromper sur les allégations de connivence Pastef-rebellion, mais les actes posés commencent à éveiller les soupçons légitimes.
Installé dans la logique d'intimidation des citoyens exerçant leur liberté d'expression, le gouvernement Sonko ne rassure pas sur le chapitre de la gouvernance transparente, inclusive. S'il veut bâillonner les Sénégalais, ce sera alors au prix d'un sacrifice plus élevé que celui consenti pour l'accession au pouvoir.
Le danger est clair et présent, le président Diomaye Faye que nous pouvons créditer de bonne foi puisqu'il a prêté serment devant Dieu et la Nation pour la défense de l'intégrité territoriale et l'unité nationale est appelée à la rencontre avec son destin solitaire, solidaire des armées dont il est le chef.
LE DÉBAT SONKO-BA MAINTENU PAR LES ORGANISATEURS
L'EAO et ITV confirment ce vendredi leur détermination à organiser le face-à-face entre Ousmane Sonko et Amadou Ba, passant outre les réserves du CNRA qu'ils jugent non compétent en la matière
(SenePlus) - Dans un communiqué conjoint publié ce vendredi 25 octobre 2024, l'École d'Art Oratoire et de Leadership (EAO) et la chaîne ITV réaffirment leur détermination à organiser le débat tant attendu entre le Premier ministre Ousmane Sonko et son prédécesseur Amadou Ba, malgré les réserves émises par le Conseil National de Régulation de l'Audiovisuel (CNRA).
L'EAO, qui se présente comme "une institution privée d'excellence, spécialisée dans la formation et l'accompagnement des leaders, managers et top décideurs du Sénégal et de la sous-région", rappelle qu'elle n'est pas soumise à la tutelle du CNRA, n'étant pas un média. Le communiqué souligne que cette initiative "s'inscrit dans une démarche citoyenne et moderne visant à enrichir le débat démocratique autour des enjeux économiques majeurs pour notre pays".
Cette confrontation historique, initialement prévue pour les 28 ou 29 octobre, a reçu un accueil favorable des deux protagonistes. Amadou Ba a officialisé son accord sur Facebook jeudi, déclarant vouloir "discuter des rapports évoqués et de sujets cruciaux comme l'économie, les libertés et les ressources naturelles". Une annonce qui a provoqué une réaction ironique d'Ousmane Sonko, s'étonnant qu'il ait "attendu des rumeurs d'interdiction du débat par le CNRA pour donner une réponse somme toute timorée".
Le format prévu concerne 90 minutes d'échange dans les locaux de l'EAO, les candidats debout derrière leur pupitre, disposant uniquement de "quatre feuilles vierges, un stylo et une bouteille d'eau", selon les informations rapportée par de Jeune Afrique, mercredi 23 octobre. ITV, qui assurera la diffusion à en croire l'EAO, s'est quant à elle engagée à mettre son signal à disposition de tous les médias.
Le CNRA, par la voix de son président Mamadou Oumar Ndiaye, avait exprimé ses réserves, invoquant "l'égalité de traitement entre les candidats". Une position qui n'a pas dissuadé les organisateurs, l'EAO et ITV se disant "honorés de contribuer à ce débat franc et direct en offrant un espace neutre, équitable et propice à un échange historique".
Le communiqué conclut en réaffirmant que les deux institutions "demeurent à l'écoute des deux candidats et réitèrent leur ferme volonté d'organiser ce débat tant attendu".
BOUGANE GUEYE OBSERVE UNE GREVE DE LA FAIM
Bougane Gueye Dany, qui est détenu depuis samedi dernier, observe une grève de la faim. Il a décidé de ne pas s’alimenter.
iGFM - Bougane Gueye Dany, qui est détenu depuis samedi dernier, observe une grève de la faim. Il a décidé de ne pas s’alimenter.
«Ce qui nous attriste, c’est que Bougane refuse de s’alimenter depuis lundi. Et ça, nous ne l’avions pas comme information», a annoncé Ben Mokhtar Diop, un de ses proches qui est allé rendre visite à Bougane Gueye Dany à la maison d'arrêt et de correction de Tamba.
Il a déclaré que leurs tentatives pour essayer de dissuader le leader de «Gueum sa bop» se sont avérées infructueuses : «On a essayé de l’en dissuader, mais il dit que c’est sa stratégie de riposte et qu’à ce niveau il a pris la décision de ne pas s’alimenter. C’est assez douloureux», regrette M. Diop.
OUSMANE SONKO SE PRONONCE SUR L'AFFAIRE SAMBA NDIAYE
Sur sa page Facebook, le chef du gouvernement et Président du parti Pastef rassure ses militants, que «les mesures correctives idoines seront apportées au plus vite.»
Ousmane Sonko vient de réagir sur la levée de boucliers de Pastef contre la nomination de Samba Ndiaye au poste de Pca de la Sn Hlm. Il a déclaré que le Président Diomaye a pris la décision sur proposition des alliés et n’avait aucune connaissance des faits dénoncés.
«Chers militants et sympathisants, Nous accusons réception des multiples expressions de votre indignation suite à une nomination intervenue récemment», a publié Ousmane Sonko ce vendredi, en réponse à la polémique soulevée par la nomination de Samba Ndiaye.
Sur sa page Facebook, le chef du gouvernement et Président du parti Pastef rassure ses militants, que «les mesures correctives idoines seront apportées au plus vite.»
Et sur la nomination à proprement dite, le chef du gouvernement semble rejeter la faute sur les alliés tout en couvrant le chef de l’Etat : «Je puis vous assurer que le Président Diomaye, qui a certainement pris la décision sur proposition alliée, n’avait aucune connaissance des faits dénoncés», dit-il.
Dans son texte, Ousmane Sonko a rappelé que la position de notre parti. Celui, dit-il, reste ouvert à collaborer avec tous les Sénégalais convaincus par le projet et soucieux de son succès.
«En revanche, il reste fermé à toute personne impliquée dans une gestion scandaleuse d’une responsabilité publique, ou ayant fait montre d’un zèle excessif dans l’inimitié contre le parti, ses leaders ou ses membres», dit-il.
DIOMAYE FAYE VA FAIRE UNE DÉCLARATION À LA PRESSE À 21 H
À quelques jours du lancement de la campagne pour les législatives anticipées, cette déclaration, très attendue par les citoyens et les acteurs politiques, pourrait apporter des éléments décisifs sur les priorités du gouvernement et les défis nationaux.
À quelques jours du lancement de la campagne électorale pour les législatives anticipées, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’apprête à faire une déclaration de presse ce vendredi 25 octobre à 21h00. Cet événement suscite une grande attente tant parmi les citoyens que les acteurs politiques, car il pourrait marquer un tournant dans le paysage politique national.
Ces législatives anticipées se déroulent dans un contexte particulier, où les questions de gouvernance, de développement et de sécurité occupent une place centrale dans le débat public. Les citoyens espèrent que la déclaration du président abordera ces enjeux cruciaux et fournira des éclaircissements sur les priorités du gouvernement pour la prochaine législature.
Les électeurs attendent des précisions sur les objectifs stratégiques du gouvernement pour les mois et années à venir, notamment en matière de croissance économique et de réduction des inégalités. Étant donné les préoccupations croissantes en matière de sécurité, des annonces concernant des mesures visant à renforcer la sécurité intérieure seront également particulièrement attendues.
Un discours promouvant l’unité et la participation citoyenne pourrait être formulé, encourageant un climat de dialogue respectueux entre les différentes factions politiques. De plus, une réaffirmation de l’importance d’élections transparentes et équitables serait essentielle pour rassurer les citoyens sur l’intégrité du processus électoral.
Les réactions à cette déclaration ne manqueront pas d’être variées. Les partis d’opposition et les organisations de la société civile sont susceptibles de réagir, soit en soutenant les initiatives proposées, soit en critiquant les choix du gouvernement. Les débats qui suivront pourraient fortement influencer l’atmosphère de la campagne électorale.
La déclaration de presse de Bassirou Diomaye Faye s’annonce comme un moment charnière dans la préparation des législatives anticipées. Les attentes sont élevées, et les enjeux, multiples. À l’aube de cette campagne, les mots du président pourraient bien définir les orientations politiques et sociales de la nation pour les années à venir. Les prochains jours seront donc cruciaux pour l’avenir politique du pays.
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