SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
22 novembre 2024
Politique
LE SURSAUT DES URNES
Malgré un démarrage timide dans les bureaux de vote, la participation s'est finalement révélée plus forte que lors du précédent scrutin. Les électeurs, d'abord hésitants, se sont mobilisés en masse durant l'après-midi, portant le taux national à 49,72%
Les Législatives anticipées se sont déroulées dans une bonne ambiance hier, dimanche 17 novembre. Malgré la faible affluence des électeurs constatée lors du démarrage des opérations de vote, ce scrutin a été marqué par un taux de participation avoisinant les 49.72% au niveau national contre 46,60% en 2022.
Les craintes d’un très faible taux de participation qui a marqué le démarrage des opérations de vote lors des législatives anticipées du 17 novembre se sont finalement dissipées. Dans la commune des Parcelles assainies comme dans les autres localités du pays, les électeurs qui étaient timidement mobilisés dans la matinée ont dissipé la crainte d’un faible taux de participation qui avait marqué le démarrage des opérations de vote dans la matinée par leur forte mobilisation dans l’après-midi. Au niveau des 13 centres de votes de la commune des Parcelles assainies, les services de la sous-préfecture de l’arrondissement avaient évalué la participation à 21% dans tous les 174 bureaux de votes. Ce manque d’engouement des électeurs en début de journée a été également constaté dans d’autres départements tels que : Foundiougne : 10,4%, Oussouye : 12%, Podor : 8%, Medina Yoro Foula : 14%, Guédiawaye : 8,1% et Rufisque : 10,3%, Mbacké : 22,24% pour ne citer que ces localités.
Au niveau national, la compilation des différentes données de l'administration territoriale évaluait ce taux à 34 % à 15h00 sur l’ensemble des 46 départements. Toutefois, dans l’après-midi notamment à la fermeture des bureaux de vote, l’analyse de la courbe d’affluence a montré une toute autre réalité. Partout dans le pays, la crainte d’un faible taux de participation a été dissipée. Dans la commune des Parcelles assainies qui regorge le plus grand nombre d’électeurs, la participation a doublé pour atteindre 52% selon la sous-préfecture. Même constat dans le département de Guédiawaye où on est passé de 8,1% à 49, 55 % à l’issue du scrutin selon le préfet Ahmadou Coumba Ndiaye. Au niveau national, alors que le dépouillement est toujours en cours dans certaines localités, on a estimé à 49.72% ce taux de participation
UN SCRUTIN DANS LE CALME ET SANS INCIDENT MAJEUR, MAIS AU TAUX D’ABSTENTION DE 50,28%
Les Sénégalais étaient appelés aux urnes hier, dimanche 17 novembre 2024, pour élire leurs représentants à l’Assemblée nationale. Ce sont 7.371.890 électeurs inscrits qui étaient invités à départager les candidats à la députation
Les Sénégalais étaient appelés aux urnes hier, dimanche 17 novembre 2024, pour élire leurs représentants à l’Assemblée nationale. Pour cette 15e législature, ce sont 7.371.890 électeurs inscrits sur les listes électorales qui étaient invités à départager les candidats à la députation investis sur les 41 listes en compétition dont celles du Pastef d’Ousmane Sonko, de la coalition Takku-Wallu de l’ancien président Macky Sall, de Samm sa Kaddu de Barthélémy Dias, Jamm ak Njarin de l’ancien Premier ministre Amadou Ba… Les bureaux de vote pour ces législatives anticipées ont ouvert de 8 heures à 18 heures et le scrutin s’est déroulé dans le calme et sans incident majeur, dans l’ensemble. Seulement, elles n’auront pas suscité beaucoup d’engouement de la part des électeurs, avec un taux de participation jugé faible à la mi-journée et confirmée à la fermeture des bureaux de vote. Il est de 49,72% ; soit un taux d’abstention de 50,28%. C’est l’un des grands enseignements des élections législatives anticipées d’hier, dimanche 17 novembre 2024, organisées sur l’étendue du territoire national et la diaspora. Ce taux en dit long sur l’enthousiasme des électeurs pour ce scrutin.
Ouvert à 8 heures, la plupart des bureaux de vote ont commencé à fermer à 18 heures au Sénégal où plus de 7,3 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes, pour le renouvellement des 165 sièges de l’Assemblée nationale. Pour l’essentiel, le scrutin s’est déroulé dans le calme et sans incidents majeurs, selon les organisateurs (ministères de l’Intérieur, CENA). Les élections législatives anticipées se sont déroulées «de manière satisfaisante sur toute l’étendue du territoire national et à l’étranger», a salué la CENA. Même si des retards mineurs ont été notés dans le démarrage des opérations dans quelques centres et bureaux de vote à Dakar et dans les régions. Des impairs principalement liés à la mise en place du matériel notamment des bulletins de vote des 41 listes en compétition pour les 165 sièges du parlement.
Cependant, l’engouement n’était pas au rendez-vous. En atteste, le taux de participation tournait autour de 20 à 30% dans la plupart des localités, dans la mi-journée selon la Commission électorale nationale autonome (CENA). A titre d’exemple, à l’école Massar Dièye, un des plus grands centres de vote de la commune de Keur Massar Nord, à 14 heures, seules 144 personnes ont voté au bureau 13, sur 598 inscrits. Même constat dans les autres bureaux de ce centre visités où des membres du personnel étaient déjà dehors, attendant des électeurs qui venaient au compte-goutte. Cette tendance s’est confirmée à la fermeture des bureaux de vote : il se stabilisera à 49,72%, à 18 heures. Ainsi, on notera 49,38% de participation à Pikine à 18 heures, selon le préfet du département. A 18 heures, Tambacounda a enregistré un taux de participation de 48,84% pour l'ensemble de la région, a indiqué le Gouverneur Guedji Diouf, précisant qu'aucune prolongation du processus de vote n'a été signalée. En détail, par département, Bakel a affiché un taux de participation de 41,96% ; Goudiry 45,42% ; Koumpentoum 65,04%et Tambacounda 49,33%
Dans le Sud du pays, la région de Ziguinchor a connu un taux de participation de 44,6 %, à la fermeture des bureaux de vote, selon les données collectées par la Gouvernance ; avec 42 % pour le département de Ziguinchor. Dans la région voisine de Sédhiou, le département du même nom a affiché un taux de 44.33% à 16 heures
Au total, 41 listes de candidats ont concouru au suffrage des Sénégalais pour les 165 sièges à pourvoir à l’Assemblée nationale pour les cinq prochaines années. Il s’agit de 112 députés qui sont élus au scrutin de liste majoritaire. Dans ce cas, la liste arrivée en tête dans chacun des quarante-six (46) départements du pays s’adjuge les sièges en jeu (112), répartis suivant la démographie et le poids électoral de chaque circonscription (département). Ensuite, 15 sièges sont réservés aux circonscriptions de la diaspora et les 53 restants sont pourvus au scrutin proportionnel (liste nationale). Ces élections législatives anticipées font suite à la dissolution du parlement issu du scrutin de 31 juillet 2022, par le nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le 12 septembre 2024. L’objectif affiché du nouveau régime est d’obtenir une majorité parlementaire qualifiée (pour le Pastef), pour gouverner et traduire en actes ses «promesses de rupture et de réformes» sur la base desquelles il a été élu et qui tardent encore à se concrétiser dans certains domaines.
RAZ-DE-MARÉE DE PASTEF
Le camp du Premier ministre, Ousmane Sonko, a dominé les élections dans plusieurs parties du pays et de la diaspora. Le Nord du pays (Matam surtout) et Fatick restent toutefois fidèles à Macky Sall, dont la coalition, Takku-Wallu, résiste à Pastef
Le parti présidentiel qui a fait cavalier seul, est en phase de remporter les élections législatives anticipées, devant la quarantaine de listes adverses. Il arrive en tête dans plusieurs départements dont ceux avec le plus grand nombre de députés comme Dakar, Mbacké et Keur Massar, Pikine et Thiès. Le camp du Premier ministre, Ousmane Sonko, a dominé les élections dans plusieurs parties du pays et de la diaspora. Le Nord du pays (Matam surtout) et Fatick restent toutefois fidèles à l’ancien président de la République, Macky Sall, dont la coalition, Takku-Wallu, résiste à la déferlante Pastef.
Le parti Pastef/Les Patriotes tend à confirmer sa majorité électorale, après son succès à la présidentielle de mars dernier. Les premières tendances des élections législatives le donnent vainqueur dans plusieurs parties du pays. Dans la capitale sénégalaise, le duel entre Barthélémy Dias, tête de liste de l’inter-coalition TakkuWallu et Abass Fall semble tourner en faveur du parti présidentiel. Pastef est arrivé en tête dans plusieurs départements. Le maire de Dakar a perdu son fief, Mermoz-Sacré-Cœur, et même son bureau de vote. Aux Parcelles Assainies, Pastef a engrangé de forts scores et arrive même devant la Coalition Jamm ak Jeriñ d’Amadou Ba qui a été même battu dans son bureau de vote du centre des Hlm Grand-Médine.
Dans la banlieue à Guédiawaye, Aliou Sall et Néné Fatoumata Tall subissent la force du Pastef. La tendance qui se dessine donne victorieuse la liste Pastef. A Keur Massar, les députés du département reviendraient au Pastef, si les premiers résultats se confirment.
A Touba, et dans le département de Mbacké, de manière générale, la majorité semble être en faveur du camp d’Ousmane Sonko. Les résultats qui sont sortis des urnes sont favorables à Pastef avec de lourds scores. Plus loin, dans le Sud du pays, Ousmane Sonko garde son électorat à Ziguinchor, Bignona et Sédhiou. Son parti arrive en tête et devance de loin ses adversaires.
Dans le Sénégal Oriental, à Tambacounda, Sidiki Kaba, quoiqu’il soit soutenu par la coalition Sam Sa Kaddu, n’a pu faire grand-chose face à la déferlante Pastef. Pastef et le ministre de l’Education, Moustapha Mamba Guirassy caracolent également en tête à Kédougou.
Dans le département de Linguère, Pastef et El Malick Ndiaye arrivent en tête dans les communes de Linguère et Dahra. Une percée pour le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, dans ce département où il arrive pour la première fois à gagner ces deux communes.
Dans le département de Mbour, la liste de Maguette Sène a fait des avancées, mais est devancée par la liste du pouvoir..
Takku-Wallu de l’ancien président Macky Sall, résiste dans la région de Fatick et à Matam. Elle arrive en tête dans plusieurs centres de vote devant le Pastef. Dans le département de Podor, même si Pastef a engrangé un score important, l’électorat est en faveur de Takku-Wallu. A Dagana, Oumar Sarr garde son bastion.
Dans le département de Kaffrine, Pastef a gagné 8 sur 9 communes. Le département de Fatick dont Macky Sall a gagné la commune, serait même tombé dans l’escarcelle de Pastef, selon certaines informations. En somme, ce qui se dégage des élections législatives est la percée de la liste Jam ak Jariñ qui arrive après le Pastef dans plusieurs départements.
LA DIASPORA EST DANS LA MÊME MOUVANCE
A Paris, tous les bureaux de vote sont tombés entre les mains de Pastef. En Asie également, Pastef a remporté l’ensemble des bureaux de vote. En revanche, Macky Sall reste avec ses souteneurs en Afrique centrale où des scores importants sont enregistrés au Gabon et au Congo.
Par Abdoulaye THIAM
L’OURAGAN SONKO !
Il n’y aura donc pas de cohabitation. Seuls quelques départements ont résisté à la razzia qui se dessine. Il s’agit des départements de Matam, Kanel, Ranérou, Dagana, Ndioum entre autres
Tel un tsunami, la liste du Parti Pastef (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité) a balayé tout sur son passage à l’issue du scrutin des élections législatives anticipées d’hier, dimanche 17 novembre. L’ouragan Ousmane Sonko n’a fait qu’une bouchée de ses adversaires. De Dakar à Ziguinchor; de Saint-Louis à Tambacounda, le président du Pastef, non moins Premier ministre, a démontré partout ou presque sa puissance et sa suprématie.
Comme lors de la présidentielle du 24 mars dernier, ce parti porté sur les fonts baptismaux en 2014, a confirmé son ancrage dans le pays et surtout dans les cœurs des jeunes sénégalais. Une victoire nette et sans bavure qui porte l’empreinte d’une seule et unique personne. Il s’agit de Ousmane Sonko. Ses erreurs de communication contre le régime dont il est pourtant le Chef du Gouvernement, ses sorties au vitriol appelant à l’application de la loi du talion contre Barthelemy Dias, n’ont pas pesé sur la balance. Les attaques ad hominem de ses adversaires, non plus. Les électeurs sénégalais ont décidé en toute responsabilité de plébisciter Ousmane Sonko qui détient maintenant les pleins pouvoirs pour dérouler sa vision Sénégal 2050 «Pour une nation souveraine, juste, prospère et ancrée dans des valeurs fortes ».
Seuls quelques départements ont résisté à la razzia qui se dessine. Il s’agit des départements de Matam, Kanel, Ranérou, Dagana, Ndioum entre autres.
Il n’y aura donc pas de cohabitation. Au contraire, le peuple, détenteur de la souveraineté l’a exprimée dans ce scrutin aux allures d’un référendum pour ou contre Ousmane Sonko.
Par ailleurs, il faut aussi relever que le Premier ministre tient ainsi sa revanche. Empêché à tort ou à raison, par tous les moyens, de prendre part à la présidentielle du 24 mars dernier, l’actuel Premier ministre avait «parrainé», le secrétaire général du Pastef pour le porter à la tête de la magistrature suprême. Un fait inédit au Sénégal, voire en Afrique, qui a augmenté le capital sympathie pour Ousmane Sonko qui est apparu dans plusieurs élections comme le faiseur de «rois», notamment lors des dernières élections municipales et législatives
Disposant désormais d’une majorité plus que qualifiée et de tous les leviers, Sonko qui consolide sa légitimité, aura la lourde responsabilité de remettre le Sénégal sur les rails de l’émergence.
VIDEO
VICTOIRE ANNONCÉE DU PASTEF
Le parti au pouvoir revendique une "majorité qualifiée" à l'Assemblée nationale selon le porte-parole du gouvernement Moustapha Ndieck Sarré, qui a annoncé dans la soirée disposer de "90 à 95% des résultats"
(SenePlus) - Le parti au pouvoir consolide son emprise sur les institutions. Le porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, s'est exprimé sur la chaîne TFM quelques heures après la fermeture des bureaux de vote. "Je rends hommage au peuple sénégalais pour la large victoire qu'il a donnée au Pastef", a-t-il déclaré, précisant disposer de "90 à 95% des résultats" et annonçant une "majorité qualifiée" pour son parti.
La défaite a été rapidement concédée par les principales figures de l'opposition. Dès 22h, Barthelemy Dias, maire de Dakar et tête de liste de la coalition Samm sa Kaddu, a salué la victoire du parti présidentiel. L'ancien Premier ministre Amadou Ba, dirigeant de la coalition Jàmm Ak Njariñ, a également félicité le Pastef pour "cette victoire qui reflète la volonté du peuple".
Selon RFI, le Pastef a réalisé des victoires symboliques en battant Amadou Ba et Barthélémy Dias dans leurs propres bureaux de vote. Le Premier ministre Ousmane Sonko a quant à lui largement remporté son bureau à Ziguinchor, dans le sud du pays.
Le scrutin s'est déroulé sans incident majeur, malgré quelques lenteurs dans les opérations de vote dues au nombre important de listes en lice. RFI note une participation de 49,72% au niveau national, en baisse par rapport à la présidentielle de mars (61,3%), mais supérieure aux législatives de 2022 (46,6%).
Seule ombre au tableau, la coalition Takku Wallu Sénégal de l'ancien président Macky Sall dénonce dans un communiqué une "fraude massive organisée par le Pastef", précise RFI.
Les résultats officiels provisoires sont attendus pour le mardi 19 novembre.
LA RÉACTION D'AMADOU BA SUITE AUX PREMIÈRES TENDANCES
Le leader de la coalition Jàmm Ak Njariñ a salué la maturité démocratique du peuple sénégalais. Au-delà des clivages, il a appelé à l’unité et au progrès pour faire triompher les valeurs républicaines.
Amadou Ba, président de la coalition Jàmm Ak Njariñ, a salué la victoire de PASTEF aux élections législatives, tout en mettant en avant la responsabilité exemplaire du peuple sénégalais tout au long du processus électoral.
« En ce jour historique pour notre démocratie, je tiens à saluer avec une profonde satisfaction la maturité et la responsabilité dont le peuple sénégalais a fait preuve. Vous avez, par votre engagement et votre détermination, démontré que notre Nation reste un modèle de participation citoyenne et de paix », a-t-il déclaré.
Reconnaissant le triomphe de PASTEF comme l’expression de la volonté populaire, Amadou Ba a rappelé que ce moment dépasse les rivalités politiques : « Ce moment, au-delà des clivages, est une victoire pour notre démocratie et pour le Sénégal. Il nous rappelle que l'essence de la politique est de servir, d'écouter et de construire ensemble. »
L'ancien Premier ministre a conclu en renouvelant son engagement à œuvrer pour l’unité, la stabilité et le développement du pays. Il appelle à une politique axée sur le service et la coopération, pour que la démocratie sénégalaise continue de rayonner.
SAMM SA KADDU RECONNAÎT SA DÉFAITE
Tour à tour, Barthélémy Dias, Anta Babacar et le président de Gueum Sa Bopp, Bougane Gueye Dany, ont félicité leurs adversaires du Pastef. Leurs messages convergent vers un même constat : la vitalité de la démocratie sénégalaise
(SenePlus) - Dans un exercice démocratique, les principaux leaders de la coalition Samm Sa Kaddu ont reconnu leur défaite face au Pastef lors des élections législatives anticipées de ce 17 novembre 2024, alors que le dépouillement se poursuit.
Anta Babacar, Bougane Gueye Dany et Barthélémy Dias ont tour à tour félicité la coalition Pastef pour sa victoire, dans des déclarations empreintes de fair-play politique.
Ces messages convergent sur un point essentiel : la maturité démocratique du peuple sénégalais. "Cette élection témoigne de la vivacité démocratique de notre cher peuple", a notamment souligné Anta Babacar.
Pour Bougane Gueye Dany, président de Gueum Sa Bopp Les Jambars, ce scrutin confirme "le choix du 24 mars dernier". Il appelle désormais "le camp présidentiel à se pencher sur la satisfaction des besoins des Sénégalais".
Dans un message plus développé, Barthélémy Dias a qualifié ce moment d'"éclatante preuve de maturité politique", tout en réaffirmant l'engagement de sa formation pour "un Sénégal juste, solidaire et tourné vers l'avenir".
Cette reconnaissance rapide des résultats par l'opposition marque une étape importante dans la consolidation démocratique du pays, illustrant la capacité des acteurs politiques sénégalais à accepter le verdict des urnes.
BARTHÉLEMY DIAS RECONNAÎT LA VICTOIRE DE PASTEF
Le maire de Dakar a adressé ses félicitations à Pastef pour sa victoire aux élections, saluant un moment fort pour la démocratie sénégalaise. Tout en remerciant ses partisans, il réaffirme son engagement pour un Sénégal uni et tourné vers l’avenir.
Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition SAMM Sa Kaddu, a adressé ses félicitations à Pastef. Dans une déclaration sur ses réseaux sociaux, il a salué cette victoire comme le reflet de la maturité politique du peuple sénégalais.
« Cette élection a été une preuve éclatante de la maturité politique du peuple sénégalais, qui a su faire entendre sa voix dans le respect des valeurs républicaines », a-t-il affirmé.
Barthélémy Dias n’a pas manqué de remercier ses soutiens : « Je remercie profondément toutes celles et ceux qui ont accordé leur confiance à notre coalition. Votre soutien est une source d'inspiration et de motivation pour continuer à défendre les intérêts de notre pays et de notre jeunesse. »
Tout en reconnaissant le choix des électeurs, il a réaffirmé l’engagement de SAMM Sa Kaddu à œuvrer pour un Sénégal solidaire et ambitieux : « Notre engagement pour un Sénégal juste, solidaire et tourné vers l'avenir reste intact. Ensemble, nous continuerons à travailler pour que la démocratie sénégalaise brille toujours plus fort. »
BOUGANE S'INCLINE FACE À PASTEF
Le leader de Gueum Sa Bopp Les Jambars reconnaît la victoire du camp présidentiel aux législatives anticipées dans un message publié sur Facebook. Il félicite Ousmane Sonko et son parti, tout en réaffirmant son ancrage dans l'opposition
(SenePlus) - Le leader de Gueum Sa Bopp Les Jambars a concédé la victoire au camp présidentiel dans un message publié sur Facebook ce dimanche soir, quelques heures après la fermeture des bureaux de vote pour les législatives anticipées.
"Les Sénégalais ont voté et confirmé leur choix du 24 mars dernier", a déclaré Bougane Gueye Dany, faisant référence à l'élection présidentielle qui avait vu la victoire au premier tour de Bassirou Diomaye Faye, candidat de Pastef.
L'un des chefs de file de la coalition d'opposition Sam Sa Kaddu a tenu à féliciter "M. Ousmane Sonko et le Pastef", tout en réaffirmant sa position dans l'opposition : "Nous en tirons toutes les conséquences et réitérons notre ancrage dans l'opposition".
Dans son message, il appelle le nouveau pouvoir à l'action : "J'exhorte le camp présidentiel à désormais se pencher sur la satisfaction des besoins des Sénégalais", tout en se disant "fier de la démocratie sénégalaise".
Le président de Gueum Sa Bopp Les Jambars conclut son message en se projetant vers l'avenir : "Des défis importants nous attendent, nous sommes décidés à les relever pour le bonheur du Sénégal, objet de notre engagement".
KIEV AUTORISÉ À FRAPPER PLUS LOIN EN RUSSIE
Selon AP, Biden aurait donné son accord pour des frappes ukrainiennes plus profondes en Russie avec les missiles ATACMS. Cette décision, longtemps réclamée par Kiev, intervient alors que jusqu'à 12 000 soldats nord-coréens renforceraient les rangs russes
(SenePlus) - Le président Joe Biden vient d'autoriser l'Ukraine à utiliser des missiles américains longue portée pour des frappes plus profondes en territoire russe, alors que Moscou déploie des milliers de soldats nord-coréens pour renforcer son effort de guerre, rapporte Associated Press (AP), citant un responsable américain et trois sources proches du dossier.
Cette décision concernant l'utilisation du système de missiles tactiques de l'armée (ATACMS) intervient dans un contexte particulier : Vladimir Poutine positionne des troupes nord-coréennes le long de la frontière nord de l'Ukraine, dans une tentative de reconquérir des territoires repris par les forces ukrainiennes.
Selon AP, ce revirement stratégique fait suite à la victoire électorale de Donald Trump, qui a promis une fin rapide au conflit et suscité des incertitudes quant à la poursuite du soutien militaire américain vital pour l'Ukraine.
"Les missiles de plus longue portée seront probablement utilisés en réponse à la décision de la Corée du Nord de soutenir l'invasion de l'Ukraine par Poutine", indique l'une des sources citées par l'agence de presse américaine.
Le président Volodymyr Zelensky et ses soutiens occidentaux faisaient pression depuis des mois sur Biden pour autoriser ces frappes plus profondes avec des missiles occidentaux, arguant que cette restriction rendait impossible toute tentative d'arrêter les attaques russes contre les villes et le réseau électrique ukrainiens.
L'ampleur de l'implication nord-coréenne est significative : selon les évaluations américaines, sud-coréennes et ukrainiennes citées par Associated Press, jusqu'à 12 000 soldats nord-coréens ont été envoyés en Russie. Les services de renseignement américains et sud-coréens affirment que Pyongyang a également fourni d'importantes quantités de munitions à Moscou.
Cette décision intervient alors que la Russie a lancé ce dimanche "une attaque massive de drones et de missiles contre l'Ukraine, décrite par les responsables comme la plus importante des derniers mois, ciblant les infrastructures énergétiques et faisant des victimes civiles", précise AP.
Les États-Unis demeurent le plus précieux allié de l'Ukraine dans cette guerre, ayant fourni plus de 56,2 milliards de dollars d'aide à la sécurité depuis l'invasion russe en février 2022. Cependant, l'administration Biden a régulièrement retardé la fourniture de certaines armes avancées spécifiques demandées par l'Ukraine, ne cédant que sous la pression de Kiev et de ses soutiens.
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, interrogé sur cette décision, a rappelé la position des Nations Unies qui est "d'éviter une détérioration permanente de la guerre en Ukraine", ajoutant : "Nous voulons la paix, nous voulons une paix juste", selon les propos rapportés par Associated Press.