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27 novembre 2024
Santé
par Serigne Cheikh Tidiane Sy Al Amine
LE DRAME DE TIVAOUANE ÉTAIT PRÉVISIBLE
Le niveau de délabrement de l’hôpital Dabakh dépasse l’entendement. Le personnel ne cessait de lancer des appels au soutien. Nous sommes tous responsables de n’avoir pas pris les mesures draconiennes pour un nouvel hôpital a Tivaouane
Serigne Cheikh Tidiane Sy Al Amine |
Publication 26/05/2022
On dit en wolof « Derrière chaque acte providentiel il y a la main de l’homme »
Ce qui s’est passé à l’hôpital Dabakh de Tivaouane était prévisible tellement le niveau de délabrement avait dépassé l’entendement.
J’y ai amené mon fils malade il y a 3 ans et je me suis rendu compte des difficultés auxquelles le personnel de santé est confronté pour dispenser correctement les soins.
Ce personnel ne cessait de lancer des cris du cœur pour appeler les bonnes volontés et l’Etat à leur apporter un soutien.
A la place, nous n’avons fait que du saupoudrage depuis plus de 15 ans avec des dons de matériel obsolète et des promesses de construction d’un nouvel hôpital non encore tenues.
Au-delà de l’indignation face à ce drame, nous sommes tous responsables de n’avoir pas pris les mesures draconiennes pour un nouvel hôpital à Tivaouane.
Le régime précédent l’avait érigé en hôpital de niveau 1 alors qu’à la place, nous avons plutôt un centre de santé secondaire.
Feu Al Amine et le Khalife Général actuel ont toujours tiré la sonnette d’alarme et appelé l’Etat à prendre ses responsabilités. En 2021, Le ministre de l’économie avait annoncé le passage à un hôpital de niveau 2 en partenariat avec le FONSIS. Nous attendons encore le début des travaux.
Au-delà du caractère religieux de la ville, Tivaouane mérite une prise en charge par l’Etat, des infrastructures de santé au vu de l’augmentation de sa population (l’hôpital polarise une population de 514.000 habitants) et du développement de la ville qui a pratiquement absorbé les villages environnants.
Que cessent les promesses non tenues et actions d’éclat sans conséquences sur le niveau de prise en charge de la santé des populations.
AAR SÉNÉGAL PRÉOCCUPÉE PAR LES CAS D'INCENDIE DANS LES SERVICES DE SANTÉ
La coalition rappelle que l'année dernière, à cette même période, un incendie à la salle de néonatologie du service de pédiatrie de l'hôpital Magatte Lô, à Linguère, avait emporté 4 bébés - COMMUNIQUÉ DE PRESSE
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué d’AAR SÉNÉGAL, signé de son porte-parole Thierno Bocoum, relatif à l’incendie meurtrier survenu mercredi 25 mai à l'hôpital Mame Abdou Aziz Dabakh de Tivaouane.
« AAR SÉNÉGAL a appris avec consternation et profonde tristesse le décès de 11 nouveau-nés dans un incendie survenu au niveau du service de néonatalogie de l'hôpital Mame Abdou Aziz Dabakh de Tivaouane.
AAR SÉNÉGAL présente ses condoléances les plus attristées aux parents des nouveau-nés et aux familles éplorées.
AAR SÉNÉGAL rappelle que l'année dernière, à cette même période, un incendie à la salle de néonatologie du service de pédiatrie de l'hôpital Magatte Lô, à Linguère, avait emporté 4 bébés.
AAR SÉNÉGAL exprime son inquiétude face aux cas d'incendie dans les services de santé et exige, au gouvernement sénégalais, de prendre les mesures idoines pour que de tels drames ne puissent plus se reproduire. »
LE TAUX DE PALUDISME EN CHUTE LIBRE A KAFFRINE
L’incidence du paludisme (nombre de cas pour 1000 habitants exposés au risque de paludisme) a connu une ‘’nette baisse’’ dans la région de Kaffrine grâce aux efforts du district de Koungheul, a appris l’APS de la région médicale.
Kaffrine, 24 mai (APS) - L’incidence du paludisme (nombre de cas pour 1000 habitants exposés au risque de paludisme) a connu une ‘’nette baisse’’ dans la région de Kaffrine grâce aux efforts du district de Koungheul, a appris l’APS de la région médicale.
‘’Nous avons noté de gros efforts entre 2020 et 2021. Nous sommes passés de 7,69 ‰ en terme d’incidence à 5,35‰ en 2021 donc c’est une nette baisse de l’incidence du paludisme au niveau de la région’’, a soutenu mardi, à Kaffrine, Ousseynou Fall.
Le superviseur des soins de santé primaire au niveau de la région médicale s’exprimait en marge d’une rencontre d’information et de partage sur la campagne de distribution de masse de moustiquaire imprégnée à longue durée d’action (MILDA).
M. Fall explique en partie ces résultats de la région par les performances du district de Koungheul.
‘’C’est le district de Koungheul, au rouge depuis plusieurs années, qui tirait toute la région vers le rouge et là, il est passé au jaune c’est-à-dire une incidence inférieure à 15 ‰’’, a-t-il indiqué.
Selon lui, le district de Koungheul a connu la baisse la plus importante de toute la région de Kaffrine en passant de 17,3 à presque 9,72‰, une baisse représentant presque la moitié de l’incidence du paludisme.
Pour expliquer ‘’cette nette baisse durant ces deux ans’’, il a magnifié la participation de tous les acteurs de la santé au niveau de la région et surtout au niveau national, mais également grâce à la campagne d’aspersion intra-domiciliaire (AID) d’insecticide qui est en train d’être menée dans le district.
Abordant la question de la distribution des MILDA, Ousseynou Fall, par ailleurs point focal de cette campagne, a assuré que les districts sont en train de former les acteurs communautaires dans le cadre des recensements.
‘’Nous avons commencé depuis hier, ensuite la seconde étape sera la distribution des MILDA aux populations de Kaffrine. Et cette année, nous allons faire fi de la disponibilité des MILDA au niveau des ménages en recommençant à zéro ‘’, a-t-il dit, précisant que cette campagne de distribution sera effective avant la fin du mois de juin.
TEDROS ADHANOM GHEBREYESUS RÉÉLU À LA TÊTE DE L'OMS
Premier Africain à diriger l'Organisation mondiale de la santé, l'Éthiopien a été reconduit mardi pour un second mandat. À la tête de l'OMS depuis le 1er juillet 2017, il anotamment dû gérer la lutte contre la pandémie de
Premier Africain à diriger l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'Éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus a été reconduit mardi pour un second mandat. À la tête de l'OMS depuis le 1er juillet 2017, il anotamment dû gérer la lutte contre la pandémie de Covid-19, avec des appels restés souvent sans écho.
Les jeux étaient quasiment faits avant le vote à bulletins secrets lors de l'Assemblée mondiale qui se tenait mardi 24 mai à Genève, le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus étant le seul candidat en lice.
Premier Africain à la tête de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), à 57 ans Tedros Adhanom Ghebreyesus conserve donc son poste pour un second mandat de cinq ans.
Spécialiste du paludisme, diplômé en immunologie et docteur en santé communautaire, le Dr Tedros, comme il aime à se faire appeler, a été ministre de la Santé et chef de la diplomatie de son pays.
Son visage a été rendu familier dans le monde entier par la lutte contre la pandémie de Covid-19, l'une de ses principales préoccupations.
Une histoire personnelle liée à la guerre
Celui qui se pose en homme de paix a été marqué par une enfance plongée dans la guerre mais aussi les conflits en Ukraine, au Yémen, en Syrie et en Éthiopie au cours de son premier mandat.
"Plus encore que les pandémies, la guerre ébranle et détruit les fondations sur lesquelles reposaient des sociétés auparavant stables" et les conflits laissent "des cicatrices psychologiques qui peuvent mettre des années ou des décennies à se refermer", a récemment affirmé le Dr Tedros, pour qui "la paix est indispensable à la santé".
Ces cicatrices sont autant de souffrances qu'il a lui-même endurées. "Je suis un enfant de la guerre", avait lancé dimanche le chef de l'OMS, très ému, à l'ouverture de l'Assemblée mondiale de la santé.
"Le bruit des coups de feu et des obus qui sifflent dans l'air, l'odeur de la fumée après l'impact, les balles traçantes dans le ciel nocturne, la peur, la douleur, la perte – ces choses sont restées en moi tout au long de ma vie, parce que j'étais au milieu de la guerre quand j'étais très jeune", a-t-il dit.
Des années plus tard, la guerre ressurgissant en Éthiopie en 1998, "cette peur" est revenue lorsque ce fut au tour de ses enfants de "se cacher dans un bunker". Et alors que la région éthiopienne du Tigré, sa région natale, est en proie à un conflit depuis fin 2020, il avoue ressentir "à nouveau la même douleur".
Son enfance a également été marquée par le décès d'un frère, faute de médicaments.
Détesté par Donald Trump
Chaleureux, le Dr Tedros est très apprécié, en particulier des Africains, pour avoir permis que le regard de la communauté internationale, notamment pendant la pandémie, se tourne davantage vers ce continent. C'est de son propre pays qu'est venue la principale critique, Addis Abeba l'accusant d'avoir "abusé de ses fonctions" après ses commentaires sur la situation humanitaire dans le Tigré.
L'arrivée du démocrate Joe Biden à la Maison Blanche, qui a remis les États-Unis dans le giron de l'OMS, lui a offert un second souffle, alors qu'il était attaqué sans cesse par Donald Trump, lequel avait coupé les vivres à l'organisation qu'il accusait de mal gérer la pandémie de Covid-19 et d'être trop proche de Pékin.
Le ton plus critique du Dr Tedros envers la Chine, qu'il estime ne pas être assez transparente sur l'origine de la pandémie, lui a valu quelques réprimandes de Pékin, qui soutient toutefois sa reconduction.
Un scandale de violences sexuelles en République démocratique du Congo perpétrées par des employés de son organisation – parmi d'autres travailleurs humanitaires – lui a valu une volée de bois vert à deux reprises de plusieurs dizaines de pays membres, qui jugeaient sa réaction trop molle et trop lente.
Mais la pandémie a montré que ses appels restent souvent sans écho. Après un premier mandat marqué par le Covid-19, qui a mis à nu les défaillances de l'OMS et du système sanitaire mondial, le Dr Tedros va devoir remporter le pari du renforcement de l'agence onusienne pour notamment mieux prévenir et gérer les futures épidémies.
GOREE PRIS EN CHARGE
lusieurs patients ont été consultés gratuitement à l’île de Gorée, à l’initiative de l’amicale des anciennes élèves de la Maison d’éducation Mariama Bâ (AMEMBA)
Gorée 21 mai (APS) – Plusieurs patients ont été consultés gratuitement à l’île de Gorée, à l’initiative de l’amicale des anciennes élèves de la Maison d’éducation Mariama Bâ (AMEMBA), a constaté l’APS.
L’activité, organisée samedi, s’inscrit dans le cadre de la deuxième édition de la journée de consultation médicale gratuite à Gorée de l’amicale des anciennes élèves de la Maison d’éducation Mariama Ba. Les consultations se sont déroulées au poste de Santé de l’île et au centre médico-social de l’Ordre de Malte.
Ramatoulaye Sarr Diagne, proviseure de la Maison d’éducation Mariama Bâ, a magnifié l’initiative avant de rappeler que l’année dernière aussi, les anciennes de son établissement scolaire ont réalisé une première Journée de consultation, ‘’avec beaucoup de réussite’’.
Selon elle cette amicale des anciennes élèves de Mariama Bâ accompagne leur établissement depuis des décennies, ‘’dans tout ce que nous entreprenons’’.
‘’Depuis deux ans, cette dynamique est lancée, pour venir un peu à la rescousse de l’institution pour organiser des Journées de consultations gratuites pour nos élèves, qui sont des jeunes filles, qui ont un certain besoin’’, a-t-elle fait savoir.
‘’L’arrivée de spécialistes dans presque tous les domaines apporte une bouffée d’oxygène à l’institution’’ s’est félicitée Mme Diagne.
Pour sa part, Khady Ndiaye Kama, présidente de l’amicale des anciennes de Mariama Ba, a assuré que sa structure a voulu cette fois, associer à cette Journée de consultations médicales gratuites, les résidents de l’île pour permettre au maximum d’habitants de Gorée d’en bénéficier.
‘’Il y a plusieurs spécialistes, des généralistes, des gériatres, des neurologues, des pédiatres des sages-femmes, des psychologues, des cardiologues entre autres’’, a-t-elle détaillé.
‘’L’idée c’est de proposer un éventail au niveau de la carte sanitaire afin que chacun puisse être consulté, parce qu’on a une pharmacie et des médicaments qui sont distribués gratuitement’’, a précisé la présidente de l’amicale des anciennes de Mariama Ba.
L'HOPITAL FANN PLONGE DANS LA PENURIE D'EAU
S’il y a un secteur qui est véritablement sous perfusion dans ce pays, c’est bien celui de la santé. Après le scandale d'Astou Sokhna morte à l’hôpital de Louga une situation pour le moins ahurissante a eu lieu au Centre hospitalier universitaire de Fann
S’il y a un secteur qui est véritablement sous perfusion dans ce pays, c’est bien celui de la santé. Après le scandale de Astou Sokhna, morte à l’hôpital de Louga, une situation pour le moins ahurissante a eu lieu au Centre hospitalier universitaire de Fann. En effet, toutes les interventions chirurgicales prévues à ce centre hospitalier, ont été annulées, ce jeudi 19 mai, pour des raisons de…manque d’eau.
Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, le liquide précieux a fait défaut dans les services du centre hospitalier universitaire de Fann ce jeudi 19 Mai. Une pénurie d’eau qui a eu des effets incommensurables sur le bon fonctionnement de cette structure sanitaire.
En effet, toutes les interventions chirurgicales de ce centre hospitalier ont été annulées, pour des raisons de manques d’eau. Or, l’eau, c’est la base de la salubrité dans un hôpital. Les praticiens ont besoin du maximum d’hygiène notamment d’avoir les mains propres et de laver leurs outils ou instruments dans l’exercice de leur fonction.
Qu’un hôpital, de surcroît de la dimension de Fann, manque donc de ce liquide précieux est tout simplement scandaleux.
Selon le site lavoixplus.com qui file l’information, une accompagnante d’une patiente qui devait subir une intervention chirurgicale et qui a bien voulu témoigné est restée sous le choc à l’annonce de la terrible nouvelle d’annulation. Et elle n’était pas la seule, puisque tous les malades étaient choqués par l’annulation du programme opératoire.
Les malades choqués par l’annulation du programme opératoire
Des annulations qui peuvent avoir de fâcheuses conséquences. En effet, il faut savoir que la programmation des interventions chirurgicales se fait sur la base d’une table clinique en fonction du calendrier du personnel médical, de la disponibilité du matériel qui doit être fin prêt et aussi de celle de la salle requise. Donc, les annulations doivent se faire pour des raisons majeures et non mineures pour éviter des chamboulements à savoir la remobilisation des ressources humaines, du matériel et d’une autre salle. Ce qui est une autre paire de manche.
Ensuite, la vie des patients est mise en sursis parce qu’au-delà de la date prévue, il peut se passer beaucoup de choses. Comme la perte du patient ou de la patiente.
D’autres départements du Centre hospitalier, notamment la pédiatrie, la pneumonie et les services des maladies infectieuses étaient aussi touchés par le problème, toujours selon notre source.
La direction de l’hôpital regrette et rassure pour une reprogrammation rapide
Le Service de communication du Centre hospitalier universitaire de Fann a finalement réagi aux sollicitations de nos confrères, sur la question du manque d’eau dans la structure qui a occasionné l’annulation du programme opératoire dans certains services.
La structure reconnaît effectivement que ce problème de manque d’eau revient depuis quelques temps et que la direction qui n’était pas au courant regrette les désagréments qui ont été causés hier aux patients programmés dans les blocs opératoires. « Nous présentons aussi toutes nos excuses aux familles et les rassurons que des dispositions conjointes des services administratif, financier et maintenance ont été dores et déjà prises afin de reprogrammer dans les plus brefs délais les malades qui devaient passer hier en bloc opératoire.
Déjà, pour aujourd’hui Ndlr : (ce vendredi), la distribution de l’eau se passe bien et nous allons tout mettre en œuvre pour que de pareils désagréments ne se reproduisent », a déclaré le service de communication du Centre hospitalier universitaire de Fann.
LES ENJEUX DE L’ASSEMBLEE DE L’OMS
L’Assemblée mondiale de la santé s’ouvre demain avec des enjeux inédits : gestion du Covid-19, accès aux vaccins, changements climatiques, élection du nouveau directeur de l’Oms. Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus va-t-il rempiler pour un deuxième mandat ?
L’Assemblée mondiale de la santé s’ouvre demain avec des enjeux inédits : gestion du Covid-19, accès aux vaccins, changements climatiques… Il y a aussi l’élection du nouveau directeur de l’Oms. Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus va-t-il rempiler pour un deuxième mandat ?
La 75ème session de l’Assemblée mondiale de la santé s’ouvre demain à Genève, où se trouve le siège de l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Et les enjeux sont multiples : il y a les conflits, les inégalités, la crise climatique et les pandémies. Comment assurer la santé dans un contexte lourd de menaces ? Prévue du 22 au 28 mai, la session de cette année s’articulera autour du thème : «La santé pour la paix, la paix pour la santé.» «La pandémie a freiné les progrès visant à atteindre les cibles des Objectifs de développement durable liées à la santé et a fait ressortir les inégalités qui existent à la fois au sein des pays et entre les pays», a déclaré Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Oms. «Pour assurer un redressement durable, il ne suffira pas de rétablir les services et systèmes existants ni de réinvestir dans de tels services et systèmes. Il nous faut trouver une nouvelle façon de faire, ce qui suppose de changer nos priorités et de nous concentrer sur les interventions particulièrement efficaces», enchaîne-t-il.
Selon l’organisme onusien, l’Assemblée mondiale de la santé évoquera les stratégies mondiales à suivre dans les domaines de la sécurité sanitaire des aliments, de la santé bucco-dentaire et de la recherche et de l’innovation appliquées à la tuberculose. Elle examinera aussi le rapport du Groupe de travail sur le financement durable de l’Oms, le renforcement de la préparation et de la riposte de l’Oms face aux urgences sanitaires, la feuille de route pour la mise en œuvre, de 2023 à 2030, du Plan d’actions mondial pour la lutte contre les maladies non transmissibles, le Plan d’actions mondial intersectoriel sur l’épilepsie et les autres troubles neurologiques 2022-2031, la prévention de l’exploitation sexuelle, des abus sexuels et du harcèlement sexuel, la poliomyélite et l’Initiative mondiale santé pour la paix.
Même si la propagation du Covid-19 semble marquer le pas et les mesures restrictives de plus en plus abandonnées, la menace n’est pas levée. Et les chiffres sont là pour rappeler que le monde a vécu une véritable tragédie : en deux ans, près de 350 millions de cas ont été signalés et plus de 5,5 millions de décès enregistrés. «Alors, où en sommes-nous ? Et où allons-nous ? Et quand cela prendra-t-il fin ? Ce sont les questions que beaucoup se posent. Il est vrai que le Covid-19 continuera de faire partie de nos vies dans un avenir prévisible et que nous devrons apprendre à gérer cette maladie au moyen d’un système durable et intégré de lutte contre les maladies respiratoires aiguës, sur lequel reposera la préparation aux futures pandémies», note le Directeur général de l’Oms. Il précise néanmoins : «Cependant, le fait d’apprendre à vivre avec le Covid-19 ne signifie pas que nous laissons la voie libre à ce virus. Cela ne signifie pas non plus que nous acceptons près de 50 000 décès par semaine, imputables à une maladie évitable et traitable, que nous acceptons un fardeau inacceptable pour nos systèmes de santé, alors que chaque jour des agents de santé épuisés montent au front, que nous ignorons les conséquences des formes prolongées du Covid-19 -formes que nous ne comprenons d’ailleurs pas encore totalement-, ni que nous prenons des risques face à un virus dont nous ne pouvons ni contrôler ni prévoir l’évolution.»
Malgré les avancées, il reste un long chemin à parcourir tant la pandémie est venue rappeler les inégalités entre les pays développés et le reste de la planète. Car ils ont accaparé l’essentiel des vaccins. Et les chiffres sont encore là pour le confirmer : 86 Etats n’ont pas été en mesure d’atteindre la cible fixée l’année dernière, qui consistait à vacciner 40% de leur population. En outre, 34 Etats, la plupart dans la région africaine et dans la région de la Méditerranée orientale, n’ont même pas été en mesure de vacciner 10% de leur population. 85% de la population africaine n’ont pas encore reçu une seule dose de vaccin. «Comment n’importe qui parmi nous pourrait-il accepter cette situation ? Nous ne pouvons tout simplement pas mettre fin à la phase d’urgence de la pandémie si nous ne comblons pas ce fossé. Cependant, nous pouvons y parvenir et nous faisons des progrès en ce sens», essaie de relativiser M. Ghebreyesus, qui remet en jeu son mandat.
L’Assemblée mondiale de la santé est l’organe décisionnel suprême de l’Oms, arrête la politique de l’organisation et approuve son budget. Y participent des délégations des 194 Etats membres de l’Oms. L’ordre du jour de l’Assemblée mondiale de la santé est établi par le Comité du programme, du budget et de l’administration du Conseil exécutif, qui se réunira du 18 au 20 mai 2022. Elle est ouverte aux Etats membres, aux membres associés, aux observateurs, aux représentants invités des Nations unies et d’autres organisations intergouvernementales participantes, ainsi qu’aux acteurs non étatiques.
LA SEDENTARITE, CE MAL QUI DÉCIME NOS SOCIÉTÉS
La sédentarité se définit par le temps resté assis ou couché hors temps de sommeil, que ce soit sur le lieu de travail, dans les transports ou devant les écrans.
Que ce soit au bureau, derrière le volant ou à la maison, nombreux sont ceux qui passent une bonne partie de la journée en position assise ou couchée. Un acte simple à première vue, certes, mais qui peut avoir de lourdes répercussions sur la santé de manière générale. Dans nos sociétés modernes, beaucoup de personne se laissent aller, mais ignorent jusque-là les risques auxquels elles sont confrontées. Selon l’OMS), entre 4 et 5 millions de décès pourraient être évités chaque année si la population mondiale était plus active physiquement. Et des études montrent que rester assis pendant plus de 6 heures par jour peut augmenter le risque de maladies graves comme le cancer, le diabète et les maladies cardiaques.
La sédentarité se définit par le temps resté assis ou couché hors temps de sommeil, que ce soit sur le lieu de travail, dans les transports ou devant les écrans. Et selon une étude de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), entre quatre (4) et cinq (5) millions de décès pourraient être évités chaque année si la population mondiale était plus active physiquement.
La sédentarité est décidément un des maux de la société actuellement car engendrant directement un grand nombre de maladies chroniques. L'être humain, par nature, est fait pour bouger. Or, le développement de la société et la place prépondérante des nouveaux outils technologiques et d'internet n'arrangent non seulement pas les choses mais aussi et surtout font que nous bougeons moins. Des études l'ont prouvé et ceci peut paraître anodin : rester assis pendant plus de 6 heures par jour peut avoir des retombées sur la santé et augmenter le risque de maladies graves comme le cancer, le diabète et les maladies cardiaques.
Selon une étude de l'American cancer society, 37% des femmes risquent davantage de mourir comparativement à celles qui passent moins de trois heures assises. Vu sous l'angle familial, certaines femmes, en raison de leur obligation de mère de famille, se retrouvent dans l'engrenage de la sédentarité. Et Mère Fama en est un exemple. Mère de famille, elle a consacré toute sa vie à l'éducation de ses enfants. "Je me suis toujours consacrée à l'éducation de mes enfants. Maintenant qu'ils sont grands, je me retrouve seule à la maison. Sans aucune activité, je passe ma journée allongée devant la télé. Et, à force de ne rien faire, cela impacte sur ma santé. Pour descendre les escaliers, c'est tout un problème, pour marcher n'en parlons même pas", martèle-telle. Mais il y en a pour qui le travail rime avec la sédentarité. C’est le cas de notre interlocuteur. Juriste fiscaliste dans un cabinet de la place, sa journée, il la passe au bureau. 8 heures de temps en principe où il est assis. Une condition qui n'est pas sans impact sur sa santé. "C'est une situation pas facile du tout. Les gens pensent que c'est un privilège de rester dans un bureau climatisé tout le long de la journée. Je ressens des douleurs au dos ; raison pour laquelle, comme conseillé par les spécialistes, je me lève toute les 30 minutes pour me dégourdir les jambes." Ce temps resté assis concerne plusieurs corps de métiers notamment des tailleurs comme Alassane Niang pour qui, cette situation a des conséquences néfastes sur sa santé. "Avec le travail que je fais, je reste assis presque toute la journée. Au bout d'un moment, forcement on ressent des douleurs. Il m'arrive d'avoir des maux de dos, comme aujourd'hui par exemple. Mes jambes sont souvent gonflées et j'ai fréquemment des crampes." Le mode de vie sédentaire est décidément ancré dans notre société dite moderne, notre quotidien, au point de devenir un handicap pour certains. Sortir de ce cercle vicieux demande cependant une dose de volonté en prenant le temps de revoir l'organisation de notre mode de vie.
FACTEUR DE RISQUE CARDIO-VASCULAIRE, AVC, DIABETE, INSUFFISANCES VEINEUSES ET RENALES, TROUBLES ARTICULAIRES, LOMBALGIES CHRONIQUES, LOMBOSCIATALGIES, HERNIES DISCALES… La sédentarité, un véritable problème de santé publique
La sédentarité est devenue aujourd'hui un véritable problème de santé publique. Elle constitue un facteur de risque pour des nombreuses maladies surtout chronique notamment celles cardio-vasculaire, des AVC (Accident vasculaires cérébraux), diabète, les insuffisances veineuses, cardiaques et rénales, des troubles articulaires, des lombalgies chroniques, des lombosciatalgies, des hernies discales, de l’hypertension… Pour en savoir un peu plus, nous sommes allés à la rencontre du docteur Marième Hélène Diané, Cardiologue et du Docteur Alioune Diop, Kinésithérapeute qui nous parlent des risques encourus. Eléments d’explication !
MARIEME HÉLÈNE DIANE, CARDIOLOGUE RESPONSABLE SERVICE CARDIOLOGIE DE L'INSTITUT D'HYGIENE SOCIALE POLYCLINIQUE (IHS) : "C'est prouvé actuellement que la sédentarité favorise la survenue des cancers qui font partie des trois premières causes de maladies dans le monde"
En tant que cardiologue, que pouvez-vous dire sur la sédentarité?
On ne va pas dire que c'est une pathologie, mais on va dire que ce sont des mauvaises habitudes qui conduisent à beaucoup de pathologies. C'est ce qu'on considère en cardiologie comme étant un facteur de risque cardio-vasculaire. C'est-à-dire un risque de développer une maladie cardiaque ou vasculaire ou des maladies métaboliques comme le diabète, l'hypercholestérolémie. Donc on encourage beaucoup les gens à bouger. Être sédentaire, c'est le fait de ne rien faire, d'être assis en général, de ne pas faire travailler les muscles. Et donc pour dépenser de l'énergie, il faut bouger. On encourage beaucoup les gens à bouger un peu pour éviter certaines maladies.
Comment la sédentarité affecte-t-elle la santé cardiovasculaire?
Ce sont les maladies cardiaques comme l'hypertension artérielle, vous avez le surpoids qui conduit à d'autres pathologies cardiaques, l'infarctus du myocarde, le développement du cholestérol, la survenue du diabète. Il y a également l'AVC (Accident vasculaire cérébral)...
Et en dehors des maladies cardiovasculaires, que risque-t-on?
C'est prouvé actuellement que cela favorise la survenue des cancers qui font partie des trois premières causes de maladies dans le monde.
Peut-on en déduire qu'elle réduit l'espérance de vie?
Effectivement ! Elle réduit l'espérance de vie.
Quel conseil pouvez-vous donner à ceux qui nous lisent?
Alors le conseil que je peux donner, c'est surtout prendre de bonnes habitudes dès le bas âge, que les parents apprennent aux enfants à bouger, à ne pas rester sur le fauteuil, devant les ordinateurs, sur les tablettes etc. Il faut que l'enfant aille faire du vélo, courir, faire de la natation. Malheureusement, ici on n’a pas trop de pistes cyclables ; ce qui pourrait beaucoup encourager les jeunes à s'activer. Donc c'est dès le bas âge, c'est un apprentissage, ce sont de bonnes habitudes que l'enfant pourra conserver à l'âge adulte. Mais si un enfant voit toujours ses parents assis, ne pas être actifs physiquement, ce sera la même chose.
Quels sports recommandez-vous?
Ce qu'on encourage, c'est les sports dynamiques c'est-à-dire sur une durée assez longue. Pas bouger 5minutes. Tout sport est bon mais, particulièrement, les sports dynamiques. La simple marche pour les personnes un peu plus âgées et pour les personnes entre les deux âges qui peuvent marcher et courir : on recommande 30 à 40 minutes de marche au moins 3 fois par semaine. Pour les gens qui sont tout le temps au bureau, ce que je recommanderai, c'est de marcher le plus souvent, de se déplacer ; s'il y a des escaliers, les monter au lieu de prendre l'ascenseur, par exemple, se déplacer de temps en temps, bouger, se mettre debout, faire quelques petites contractions des muscles. Pour les petites courses, marcher au lieu de prendre un véhicule. Tout cela permet d'activer les muscles et donc d'améliorer la santé cardio-vasculaire.
AU SÉNÉGAL, UN ADULTE SUR TROIS SOUFFRE DE L’HYPERTENSION ARTÉRIELLE
Kaolack, l'épicentre de la maladie accueille les activités de cette année
Aujourd’hui, il urge de « bien connaître sa tension artérielle, la contrôler pour mieux vivre»! C’est le thème choisi à l’occasion de la journée du 17 mai, célébrée à Kaolack pour éduquer et sensibiliser sur la maladie qui prend de l’ampleur au Sénégal où 1 adulte sur 3 est hypertendu. Les cardiologues exigent un suivi continu pour éviter les complications de la maladie qui peuvent provoquer la mort.
L’hypertension artérielle gagne du terrain au Sénégal où un adulte sur trois est hypertendu et un nombre important qui ne sait pas qu’il a la maladie. Encore que seuls 2 patients sur 10, parmi les cas diagnostiqués, suivent un traitement adéquat, selon les cardiologues sénégalais de la Sosecar (Société sénégalaise de cardiologie). Ces professionnels du cœur estiment qu’un adulte sur 3 est hypertendu et que 2 sur 3 ignorent leur maladie encore que la majorité des cas diagnostiqués hypertendus, 8 sur 10 parmi eux ne sont pas vraiment traités. Il faut dire que 9 hypertendus sur 10 sont mal contrôlés avec la tension qui reste élevée avec un risque majeur de complication telle qu’un AVC, une insuffisance rénale, un accident cardiaque, un malaise, une mort subite... « En 2015, le ministère de la Santé a mené une étude qui a montré une prévalence à 29,8% avec 46% des patients qui se savaient hypertendus, mais «malheureusement, les patients contrôlés étaient aux alentours de 8% », a révélé le chef de service de de la cardiologie de l’hôpital régional de Kaolack. La capitale arachidière, où la courbe des cas monte, a aujourd’hui atteint un niveau inquiétant.
Dans cette structure sanitaire, « près de deux tiers des activités, pour ne pas dire des admissions en service de cardiologie, relèvent de l’hypertension artérielle et de ses complications tels que : l’infarctus du myocarde (crise cardiaque), l’insuffisance cardiaque, les AVC...», a fait savoir Dr Souleymane Thiam. Le chef service cardiologie de l’hôpital régional de Kaolack considère que « Kaolack est un cas particulier. Surtout avec son eau très salée». Du moins, au niveau de ce service de cardiologie, « c’est le repère, et on se rend compte que deux tiers de nos activités tournent autour de l’hypertension avec 67,71% de patients hypertendus. Soit hypertension simple soit hypertension compliquée d’AVC, infarctus ou insuffisance cardiaque». Une situation qui justifie d’ailleurs le choix de cette région du Saloum pour abriter les activités de l’édition 2022 de la journée internationale de l’hypertension artérielle.
Hypertension, la maladie la plus répandue dans le monde
L’occasion a permis aux acteurs impliqués dans la prise en charge de l’HTA de discuter des grands défis liés à cette pathologie. Et c’est pour aider à «connaître sa tension artérielle avec précision, la contrôler, vivre plus longtemps»! C’est d’ailleurs le thème choisi cette année! Lequel sujet permet de prévenir, à travers le dépistage, et en cas de diagnostic positif, accepter sa maladie, la contrôler en la mesurant régulièrement pour une espérance de vie plus longue. Réputée être la maladie la plus répandue à travers le monde, l’hypertension artérielle touche plus d’un milliard et demi de personnes à travers le monde.
Selon le cardiologue et médecin du sport, Dr Mbaye Paye, les Américains l’assimilent à un «tueur silencieux». Car, et comme l’explique le coordonnateur du groupe de travail sur l’hypertension artériel à la Société sénégalaise de cardiologie (Sosecar), Dr Mounir Dia, l’existence de l’hypertension est un terrain qui favorise d’autres complications cardiovasculaires comme les AVC (paralysie, difficulté à parler...), qui expose à la survenue de la maladie du rein, cause d’insuffisance rénale chronique. «La majorité des insuffisants chroniques sont dues à l’hypertension artérielle», dit-il non sans faire état d’un autre élément «plus grave», à savoir les complications cardiaques des maladies cardiaques, telles que : les crises cardiaques et certains autres accidents cardiaques pouvant aboutir à l’insuffisance cardiaque (une faiblesse d’un cœur qui n’arrive pas à se contracter normalement. Ce qui fait que les sujets soufflent trop rapidement)».
A côté de ces risques auxquels sont exposés les sujets hypertendus, il y a certains facteurs qui touchent les yeux. Parce que, «l’hypertension artérielle peut toucher l’intérieur des yeux jusqu’à atteindre la cécité qui peut parfois être définitive», a prévenu le cardiologue d’après qui l’hypertension touche et attaque des organes nobles tels que le cœur, le cerveau, les reins, les yeux, très importants dans le fonctionnement de l’organisme. D’où l’importance du traitement eu égard à la gravité de cette pathologie dans certains cas lorsqu’elle n’est pas bien traitée. « Il est important de savoir que lorsqu’on prend en charge correctement l’hypertension artérielle, quelles que soient les complications, on arrive à bien la maitriser, bien la contrôler, bien normaliser les chiffres de tension pour protéger les sujets aux complications». C’est tout le sens du traitement continu pour éviter la survenue d’autres choses qui pourraient causer des complications à l’hypertendu. « Le traitement est très long, c’est une maladie chronique, mais ne pas jamais être arrêté même si on arrive à bien la contrôler. C’est un traitement continu pour être tout le temps protégé», a insisté le spécialiste du cœur, Dr Dia.
Selon, le praticien, la prise en charge commence déjà par une hygiène de vie en ayant une activité physique régulière, une alimentation saine et équilibrée. «C’est en second lieu que viennent les médicaments qui, assez souvent, n’est qu’un seul médicament par jour, et le sujet est protégé. Car on arrive à bien maitriser cette hypertension contre ces complications», a-t-il indiqué tout en ajoutant que le traitement ne doit pas être arrêté. La règle reste le traitement continu pour éviter les complications et vivre longtemps. C’est la prescription donnée par le coordonnateur du groupe de travail sur l’hypertension artérielle de la Société sénégalaise de cardiologie, Dr Mounir Dia. Il considère que la prise en charge correcte de la maladie va permettre d’éviter les complications.
Parlant de prévention, les cardiologues sénégalais ont communiqué pour dire qu’il faut toujours faire 30 minutes de marche, manger moins gras, moins sucré et moins salé. C’est d’avoir une alimentation saine et équilibrée et éviter le sédentarisme en faisant régulièrement une activité physique.
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COVID-19, UNE CHANCE POUR LE SYSTÈME SANITAIRE
Pas moins de 30 milliards auraient été injectés notamment dans des équipements lourds pour faire barrage à cette pandémie. Partant, pour le directeur des équipements, la pandémie de COVID-19 a été une opportunité unique pour le système de santé
Pris de court par la pandémie de COVID-19 depuis deux ans, le Sénégal s’est vu dans l’obligation de mettre la main à la poche pour relever son plateau technique médical.
Au ministère de la Santé et de l’Action sociale, l’ingénieur biomédical Amad Diouf est le Directeur en charge des infrastructures, des équipements et de la maintenance. Ingénieur biomédical de formation, dans cet entretien, il explique avec des détails les différents investissements qui ont été fait au plus fort de la pandémie.
Pas moins de 30 milliards auraient été injectés notamment dans des équipements lourds pour faire barrage à cette pandémie. De ce point de vue, pour Amadou Diouf, il ne fait aucun doute que la pandémie de COVID-19 a été une opportunité unique qui a permis au Sénégal de relever son système de santé.
Dans la foulée et pour parer à toute éventualité, dans la perspective de riposte à une autre crise de même nature ou presque, le président a lancé un plan de financement de plus de 500 milliards de francs CFA selon le directeur des infrastructures des équipements et de la maintenance du ministère de la Santé et de l’Action sociale (Diem/MSAS).
Suivez les explications d’Amad Diouf dans l’entretien ci-dessus.