La Journée du Service de Santé des Armées (Ssa) sera célébrée demain, mercredi 20 décembre, sur l’avenue des Diambars (Camp Dial-Diop) à Dakar. Elle a pour objectif de faire se retrouver pionniers et anciens qui ont fait de la Santé militaire ce qu’elle est devenue aujourd’hui, c’est-à-dire un creuset d’excellence, avec la jeune génération qui porte le flambeau. En temps de guerre comme en temps de paix, les médecins militaires s’invitent quotidiennement au front pour aider et protéger les populations civiles contre l’ennemi qu’est la maladie ! Les chiffres parlent d’eux-mêmes et prouvent que la Santé militaire est le principal symbole du concept Armée/Nation. En 2022, près de 500.000 malades issus de la population civile ont été consultés et hospitalisés dans différents hôpitaux et infirmeries militaires. Soit 80 % des patients. A l’occasion de cette Journée, « le Témoin », tel un patient s’appuyant sur des béquilles de la Dirpa, s’invite dans les rangs de ces militaires pas comme les autres puisqu’étant à la fois armés de fusils et, surtout, de stéthoscopes !
En temps de guerre, les médecins militaires portent le fusil en bandoulière et se projettent les premiers sur le théâtre d’opérations pour soigner sauver leurs frères d’armes, au péril de leur vie. Et en temps de paix, c’est le stéthoscope qu’ils portent autour du cou pour être quotidiennement au service des populations civiles.
Parmi les membres de ce Service d’excellence on trouve des médecins généralistes et spécialistes, des chirurgiens, des dentistes, des pharmaciens et des vétérinaires militaires. Il y a aussi des auxiliaires de santé que sont les infirmiers, les masseurs-kinésithérapeutes, les techniciens radiologues, les biologistes etc. En application des instructions du commandement, ils sont plus de 400 médecins, chirurgiens et techniciens que le Service de santé des armées (Ssa) a mis à la disposition des populations à travers 35 structures sanitaires réparties sur l’ensemble du territoire national comme l’Hôpital Principal de Dakar (Hpd), l’Hôpital militaire de Ouakam (Hmo) et l’Hôpital Militaire de Thiès (Hmt). Sans oublier les Centres médicaux interarmes et de garnison qui sont des hôpitaux de niveau 1, des infirmeries et des postes de santé avancés(plus de 1.000 lits d’hospitalisation) : Thiaroye-gare, Yeumbeul, Ex-camp Leclerc, Ex-camp Lemonnier, Bango, Kaolack, Tambacounda, Bignona, Ziguinchor, Kolda, Bargny, Marine Dakar, Ouakam Terme Sud, Bel-Air, Camp El Hadj Oumar Tall de Saint-Louis, Ourossogui, Louga, Koutal Ensoa, Némanding, Kédougou, Goudiry, Koungheul, Oussouye, Sindian, Diouloulou, Bakel, Podor, Dodji, Toubacouta, Patassi et Médina Wandifa. Vous viendrez avec vous ô combien médecins et infirmiers militaires se sont déployés en brousse là où les personnels civils de santé peinent à y servir..
Chaque année, des centaines de milliers de personnes résidant dans des villes, villages et campagnes du pays bénéficient de soins de qualité assurés par les médecins ou infirmiers militaires. Sans oublier les grands événements et autres rassemblements à l’échelle nationale comme le Gamou de Tivaouane, le Magal de Touba et le Pèlerinage marial de Popenguine où des milliers de pèlerins se font soigner ou consulter gratuitement par l’Armée. A preuve encore une fois par les chiffres de l’année 2022 où près de 500.000 malades de la population civile ont été consultés et hospitalisés par les médecins militaires. Les statistiques s’établissent comme suit : consultations médicales : 276 123 consultés ; Soins à titre externe : 62 326 patients ; Hospitalisation : 12 780 malades ; Consultations et soins dentaires : 41 734 patients et Consultations prénatales : 2 794 femmes enceintes. Si l’on sait que 80 % sont des patients civils, les militaires ne représentent donc que 20 % des personnes ayant bénéficié de prestation du Service de Santé des Armées.
Aux origines, mai 68…
Placé sous l’autorité directe du Chef d’Etat-major général des armées (Cemga), le Service de santé des armées (Ssa) abritant l’Ecole militaire de santé (Ems) et l’Ecole d’application du service de santé des armées (Eassa) apporte, en tout temps et en tous lieux, son soutien médico-chirurgical aux forces armées nationales.
Le Service de santé des armées qui va célébrer sa Journée demain, mercredi 20 décembre 2023, existe depuis l’accession de notre pays à l’indépendance, en 1960, c’est-à-dire à la création de l’Armée nationale après l’éclatement de la Fédération du Mali. Juste après le départ des médecins français qui officiaient dans l’ancienne Afrique occidentale française (Aof). Les premiers cadres médecins sénégalais étaient des réservistes. Et le Dr Amadou Yoro Sy fut le pionnier de la Santé militaire. On lui avait octroyé un grade électronique de « capitaine » émérite afin de lui permettre d’accompagner le contingent sénégalais(Onu) à la guerre civile du Congo-Léopoldville, actuelle République démocratique du Congo (Rdc)
Dans le cadre de son enquête auprès des pionniers et anciens, « Le Témoin » a appris que c’est au lendemain de la grève de 1968 des travailleurs et étudiants que le général de division Jean-Alfred Diallo, alors chef d’état-major de l’Armée nationale, avait proposé l’idée de la création d’une Ecole militaire de santé (Ems) au président Léopold Sedar Senghor qui l’a entérinée.
Le Médecin général Mame Thierno Dieng nous explique que l’Ecole militaire de santé (Ems) n’avait pas été créée seulement pour satisfaire les besoins de médecins de la troupe, mais aussi et surtout devait permettre au Commandement de pouvoir disposer de médecins militaires souvent bien formés et prêts à servir dans les zones les plus reculées du Sénégal. « Parce que les premiers médecins sortis de la faculté de médecine de Dakar rechignaient à servir en milieu rural. D’ailleurs c’est une occasion de rappeler que le bon fonctionnement du système public de notre pays est une œuvre de ses médecins militaires. Par exemple, le Programme élargi de vaccination (Pev) est une invention de la médecine militaire sénégalaise. La trappe à vibrion qui a fait presque disparaître le choléra au Sénégal est une invention de la médecine militaire sénégalaise. Donc si le Sénégal est connu à travers le monde dans les connaissances virologiques, on le doit à l’Ecole militaire de santé par le biais du Médecin-colonel Pr Souleymane Mboup qui a découvert le deuxième virus du Sida (Vih2) » se félicite l’ancien directeur de l’Hôpital Principal de Dakar. Qui fut aussi ministre de l’Environnement.
Toujours est-il que la procédure portant création de cette Ecole militaire de santé avait été accélérée suite à la malheureuse grève générale du Syndicat des personnels de santé des hôpitaux du Sénégal au grand dam des patients. Ironie du sort, la fédération des syndicats de la Santé a déclenché depuis hier, lundi 18 décembre 2023, une grève générale devant être sanctionnée par une marche nationale prévue demain jeudi. Exactement dans les mêmes circonstances que mai 1968. revenir à la création de l’Ecole militaire de santé (Ems), comme le droit de grève n’existe pas dans la Grande Muette, l’Etat avait décidé, au lendemain de Mai-68, de recruter des médecins ayant terminé leurs études pour les enrôler dans l’Armée. L’Ecole militaire de santé, vivier du Service de santé des armées, était ainsi créée. En accueillant ses premiers élèves en décembre 1968, l’institution avait deux objectifs majeurs : Assurer la formation d’officiers médecins pour les forces armées sénégalaises et combler le déficit en médecins dans le Sénégal des profondeurs. En effet, la douloureuse situation sociale vécue pendant la crise syndicale de mai 1968 était assez suffisante et édifiante pour la création de cette force médicale qui devait être opérationnelle partout où besoin devait être, est et sera. Selon l’ancien directeur du Service de santé des armées, le médecin-colonel à la retraite Ibrahima Diouf, jusqu’au début des années 90, tous les districts sanitaires frontaliers du pays étaient occupés par des militaires sauf Dagana que couvrait Saint Louis. « Je me souviens du médecin-lieutenant Bakary Sambou à Podor; du médecin-lieutenant Mamadou Ndiaye à Matam ; du médecin-lieutenant Cheikh Mbacké Sall à Bakel, du médecin-lieutenant Mame Demba Sy à Ziguinchor etc. » creuse dans les replis de sa mémoire notre interlocuteur, le médecin-colonel à la retraite Ibrahima Diouf, histoire de prouver que les médecins militaires sont de vrais médecins de…brousse.
Le pilier du concept Armée/Nation
En temps de guerre, les médecins et infirmier smilitaires apportent un soutien médicochirurgical aux forces en opérations. De même qu’en opérations extérieures sous la bannière des Nations Unies(Onu), de l’Union Africaine (Ua) ou de la Cedeao. Justement, sur ce plan, le rôle des médecins dans les conflits armés ou guerres a beaucoup évolué. Parce que, dans leur stratégie visant à gagner la confiance et le cœur des populations civiles, les médecins militaires leur offrent des soins de santé et des médicaments.
Tout cela pour montrer que la Santé militaire est le principal pilier visible du concept Armée/Nation. Une occasion pour le médecin-général Mame Thierno Dieng de se féliciter des innombrables enseignants militaires, qualifiés sur les critères du Cames, qui servent dans toutes les facultés de médecine du Sénégal (Dakar, Thiès, Saint Louis, Bambey et Ziguinchor.
Une Journée de retrouvailles entre pionniers ou anciens et leurs « jeunes »
Après les enseignements théoriques, c’est la pratique en milieu hospitalier ! L’Hôpital Principal de Dakar en est un exemple parmi d’autres. Car, en dehors de sa mission d’hôpital des urgences 24h/24, « Principal » s’est vu chargé de la fonction d’hôpital d’Instruction du Service de santé des armées pour la formation des médecins militaires dont il assure la préparation aux différents niveaux de spécialisation. Mais dans le cadre de la politique sanitaire nationale, « Principal » est aussi investi de la mission de formation continue des personnels médicaux et paramédicaux civils. Il accueille également des stagiaires de tous les niveaux dans le domaine de la santé et reçoit annuellement plus de 1000 stagiaires sénégalais et étrangers provenant de diverses écoles de formation et universités sénégalaises, mais aussi celles des pays amis. L’Ecole militaire de santé a produit la majorité écrasante des professeurs agrégés en médecine de notre pays. Et si cette institution militaire est devenue aujourd’hui un véritable creuset d’excellence, on le doit aux illustres pionniers et infaillibles anciens (médecins-officiers généraux et médecins-officiers). Ils ont pour noms: Amadou Yoro Sy, Georges Niouky, Madické Ndao, Gorgui Diaw, Mamadou Ndoye, Makhfouz Sarr, Makhone Douta Seck, Souleymane Mboup, Boubacar Diallo, Aynina Cissé, Serigne Maguèye Guèye, Mame Thierno Dieng, feu Boubacar Wade, Massamba Thiam, Mourtala Ka, El Hadji Malick Niang, Mme Marième Kane (médecine vétérinaire), El Hadji Abdou Aziz Diop, Mme Youhanidou Wane, Boubacar Diao, Pape Moussa Thior, Mame Demba Sy, Mme Fatou Fall, Serigne Mamadou Sarré, Pape Diadie Fall, Mouhamadou Mbengue, Momar Sène pour ne citer que ceux là.
Enfin, grâce au maillage territorial, le Service de santé des armées est une véritable force médicale de proximité au chevet des populations civiles.
EPIDEMIE DE DENGUE
SAINT-LOUIS 11 cas enregistrés à Ross Béthio -La psychose s’est installée depuis quelques jours à Ross Béthio, localité réputée zone agricole et d’affaires où le centre de santé secondaire est subitement devenu pratiquement l’endroit le plus fréquenté
La dengue a à nouveau fait son apparition dans le Nord du Sénégal où 11 cas confirmés ont été détectés cette semaine à Ross Béthio, commune située à une trentaine de kilomètres de la ville de Saint-Louis. Débordées, les autorités sanitaires disent cependant avoir une bonne maîtrise de la situation.
La psychose s’est installée depuis quelques jours à Ross Béthio, localité réputée zone agricole et d’affaires où le centre de santé secondaire est subitement devenu pratiquement l’endroit le plus fréquenté de la zone.
Selon le médecin-chef du centre de santé secondaire de Ross Béthio, qui polarise aussi bien la commune que beaucoup d’autres villages, 587 personnes ont été consultées en l’espace d’une semaine dont 226 hospitalisées. Un record, assure Dr Djibril Sow, qui a fait savoir que de nombreux prélèvements ont été faits sur les malades qui, pour la plupart, souffraient de maux aux articulations et de fièvre. Parmi ces prélèvements envoyés en laboratoire pour analyse, 11 sont revenus positifs, révèle Dr Sow.
Selon lui, les résultats de 10 nouveaux prélèvements sont encore attendus. Le chef du centre de santé secondaire de Ross Béthio a, dans la même lancé, expliqué que la structure sanitaire a connu cette semaine, une situation difficile, avec un nombre excessif de consultations qui a fait qu’ils étaient obligés, par moments, de mettre deux malades sur un lit, et un personnel débordé et fatigué. Toutefois, rassure-t-il, la situation reste maîtrisée dans la mesure où tous les malades ont été bien pris en charge. Les 11 malades testés positifs sont pour le moment traités et ne sont pas en danger, même si pour certains, le bilan a révélé quelques perturbations, a informé par ailleurs Dr Sow. Toutefois, le personnel de santé est un peu seul dans le combat dans la mesure où les autorités municipales, qui ont été déjà averties de la situation, n’ont toujours pas sonné signe de vie. Par ailleurs, le Service d’hygiène est attendu prochainement pour des interventions qui devraient permettre d’éradiquer les moustiques vecteurs de la dengue.
La dengue, appelée aussi «grippe tropicale», est une maladie infectieuse causée par le virus du même nom. Le virus est transmis à l’humain par l’Aedes, un moustique vivant dans les eaux claires. Dans le passé, le Nord a connu des épidémies du même genre qui ont toutefois été vite maîtrisées par les autorités sanitaires.
CES FACTEURS QUI ENTRAVENT LA CROISSANCE DE L’ENFANT DURANT LES 1 000 PREMIERS JOURS DE SA VIE
Manque d’attention des parents, mauvaise alimentation, exposition aux écrans de téléphone…Les experts ont relevé beaucoup de facteurs qui bloquent le développement de l’enfant.
Dans le cadre de la semaine mère-enfant, l’association des journalistes en santé, population et développement (Ajspd) en partenariat avec la direction de la Santé de la mère et de l’enfant (Dsme), a organisé une journée d’échanges sur les 1 000 premiers jours de l’enfant. Les experts ont relevé beaucoup de facteurs qui bloquent le développement de l’enfant.
De 0 à 2 ans, cette période constitue les 1 000 premiers jours de l’enfant. Un moment qui ouvre une fenêtre d’opportunités mais constitue en même temps une phase de grande vulnérabilité de l’enfant souvent négligée dans notre pays. En effet, cette étape de la vie de l’enfant est reconnue dans le domaine de la santé/nutrition comme une période déterminante pouvant influencer le risque ultérieur de maladies liées à une mauvaise alimentation, aux infections et autres facteurs toxiques et environnementaux. C’est dans ce sens que le ministère de la Santé, à travers la Direction de la Santé de la mère et de l’enfant (Dsme), a mis en place un programme qui est le paquet intégré de soins attentifs (Pisa). Ce programme consiste à offrir à l’enfant tout ce dont il a besoin durant les 1 000 premiers jours avec la participation des différents secteurs comme le conseil national du développement de la nutrition, l’agence nationale de la case des tout-petits, le ministère de la Jeunesse et les autres ministères sectoriels comme celui de l’Education nationale. Selon Ismaila Diop Ndiaye, assistant technique en développement intégré de la petite enfance à la Dsme, leur service est en train de mettre en œuvre ce programme d’une importance capitale. «Après les orientations qui ont été faites au Gabon, le Sénégal a élaboré un guide méthodologique et une fiche action pour la mise en œuvre de ce programme», a-t-il confié.
A l’en croire, il est prouvé scientifiquement avec les apports des neurosciences que tout se joue dans les 1 000 premiers jours. «Avec les neurosciences affectives et cognitives, aujourd’hui, on connaît beaucoup de choses que l’on ne connaissait pas au 19e siècle sur le cerveau. On sait que le cerveau est très malléable et que l’enfant qui arrive au monde a 20% d’inné et 80% d’acquis. Il faut que l’on lui donne tout le paquet qui prend en charge les 5 composantes du Pisa, notamment une bonne nutrition, une bonne santé (qui n’est pas seulement l’absence de maladies mais le bien-être), une nutrition adéquate, la sûreté et la sécurité et les soins répondant aux besoins», explique-t-il.
Selon M. Ndiaye, à travers ces 5 composantes, on doit offrir au couple mère-enfant des soins de qualité. «Les 1 000 premiers jours, c’est une fenêtre d’opportunités ; elle couvre la période de 9 mois de grossesse plus les 2 premières années. C’est pourquoi l’Oms a développé ce concept pour attirer l’attention des parents, de tous les soignants et prestataires où on doit prendre en charge l’enfant, pour qu’il fasse attention durant cette période. C’est une fenêtre d’opportunités mais aussi de grande vulnérabilité. Il faut donner à l’enfant un bon départ pour qu’il puisse atteindre à l’âge adulte le plein potentiel», prône-t-il.
«LES PARENTS N’ECOUTENT PAS LEURS ENFANTS»
Ismaila Diop Ndiaye renseigne qu’à 4 mois déjà, le fœtus commence à distinguer certains goûts. «Il commence à entendre, il consomme tout ce que sa maman consomme d’où la nécessité de faire attention à l’alimentation et à la nutrition. Il ne faut pas prendre d’alcool, ni de drogue et tout ce qui pollue l’enfant», avertit-il. Une chose importante à éviter, selon lui, est le stress. «J’appelle les hommes à faire plus d’efforts durant cette période cruciale. Il faut être plus proche des femmes pour les aider en cette période délicate car à ce moment, l’enfant a besoin des deux parents. Le couple mère enfant symbolise l’attachement», affirme-t-il. Poursuivant son propos, M. Diop souligne qu’il faut apprendre à connaître nos enfants. «Souvent, nous ne savons que crier, donner des ordres alors qu’aujourd’hui, nous sommes dans un monde tel que les enfants ont besoin d’une communication non violente, pour pouvoir être pris en charge correctement. Il y a beaucoup de choses qui dorment chez l’enfant et c’est ce que l’on appelle les potentialités. Parfois, c’est l’environnement qui pose problème ou qui ne le comprend pas par rapport à l’éveil et la stimulation», dit-il. Cependant, renseigne l’assistant technique en développement intégré de la petite enfance, il y a beaucoup de choses à améliorer dans la gestion de nos enfants. «Les parents n’écoutent pas leurs enfants et ils n’ont pas droit à la parole». En Pour ce qui est de l’allaitement maternel, il est démontré scientifiquement que le lait maternel est assez complet pour le bébé. A ce propos, il annonce qu’au Sénégal, il y a 5293 enfants qui souffrent d’anémie.
«L’ENFANT DE MOINS DE 3 ANS, EXPOSE A L’ECRAN DES TELEPHONES, VA SUBIR DES DEGATS COLLATERAUX»
Interpellé sur l’usage des téléphones portables chez les enfants, M. Diop précise que dans le monde actuel, on ne peut pas refuser à l’enfant de regarder ou de consulter les téléphones mobiles. «Toutefois, il faut accompagner les enfants sur ce point et discuter avec eux sur les inconvénients. Mais un enfant de moins de 3 ans qui est exposé à l’écran des téléphones va subir les dégâts collatéraux. Les téléphones changent les modes de vie à la maison et nous devons faire attention», avertit-il. Pour sa part, le représentant du Directeur de la Dsme, Massamba Sall, soutient que de la conception à la naissance, c’est 270 jours, la première année, c’est 365 jours ainsi que la 2e année, ce qui fera un total de 1 000 jours. «Durant ces 1000 jours, toute intervention réussie aura impacté sur l’avenir de l’enfant. J’ai entendu le Professeur Galaye Sall parler des différentes nuisances qui font que l’enfant développe le cancer qu’il aura quand il sera grand», révèle-t-il. En effet, il affirme que quand vous avez certaines carences durant les 1 000 premiers jours, même quand l’enfant deviendra un milliardaire, cela va le poursuivre durant toute sa vie. «Durant les Eds de 2023, la mortalité néonatale a augmenté de 1 à 2 points et tout cela nous interpelle à accélérer les interventions réussies, à faire de telle sorte que nous puissions fournir les services partout au Sénégal avec une certaine équité, mais aussi avec l’accompagnement permanent des professionnels des médias», indique M. Diop.
VERS LA REGLEMENTATION DES CRECHES
Au Sénégal, constate-t-il pour le regretter, les crèches foisonnent un peu partout et certaines ne respectent pas les normes. C’est pour cela que le ministère de la Femme compte réglementer les crèches. «Le ministère de la Femme, à travers l’agence de la case des tout-petits, a mis dans le circuit administratif un projet de réglementation des crèches dans notre pays parce qu’il y a un foisonnement de crèches. Il est temps que tout soit réglementé », soutient Ismaila Diop Ndiaye, assistant technique en développement intégré de la petite enfance à la Dsme. Sous peu, dit-il, la réglementation sera de rigueur. « Il a été demandé à tous les coordonnateurs régionaux de la petite enfance d’accompagner les crèches qui existent au lieu d’utiliser une approche fermeture», précise M. Diop.
LA F2S PRETE A LA RIPOSTE ET CORSE SON PLAN D’ACTIONS
Interdite de marche par le préfet de Dakar, La fédération des syndicats de la santé (F2S) jugent légères les raisons avancées par le préfet de Dakar pour interagir avec leur marche d’hier, 17 décembre.
La fédération des syndicats de la santé (F2S) jugent légères les raisons avancées par le préfet de Dakar pour interagir avec leur marche d’hier, 17 décembre. Comme riposte, Cheikh Seck et ses camarades ont déposé ce matin une autre autorisation de marche pour le jeudi prochain, suivie d’une grève générale les 02 et 03 janvier 2024 et d'une rétention d’informations.
La fédération des syndicats de la santé (F2S) ne compte pas abdiquer face à la décision préfectorale interdisant leur marche prévue hier. Pour cause, Cheikh Seck et ses amis jugent légères les motivations de cet arrêté du préfet de Dakar. Prévu hier à 9h, les travailleurs de la santé avaient comme itinéraire l’école nationale de développement sanitaire et social (ENDSS) jusqu’au ministère de la Santé. Or, dans ses motivations, le préfet indique que le ministère de la Santé ne peut être un point de dislocation.
Pour Cheikh Seck cette décision est une violation flagrante des droits des travailleurs. Le syndicaliste dénonce par la même occasion la méthode utilisée par l’autorité pour leur notifier le refus de la marche. «C’est seulement par un coup de fil que cette information nous a été balancée», regrette-t-il avant d’ajouter que le syndicat s’est rapproché des services compétents, notamment le commissariat du point E pour la notification de l’acte administratif. Malheureusement, dira-t-il, jusque tard dans la nuit du samedi au dimanche, ils n'ont pas pu entrer en possession de ce document en question pour des raisons liées à l’absence du préposé à cette notification. La F2S qui dit prendre acte, annonce sa décision de ne céder à aucune tentative de restriction de ses droits et libertés, garanties par les lois fondamentales de la constitution.
Mieux, elle s’engage à continuer le combat jusqu’à satisfaction totale de ses revendications qui ont pour nom la généralisation de l’indemnité de logement, l’arrêt de cette forme de contractualisation du personnel socio-sanitaire et communautaire, la mise en place d’un programme spécial de recrutement et d’intégration dans la fonction publique, l’arrêt du dilatoire avec les collectivités territoriales, la signature d’un accord juste et exécutoire avec le ministère de la Santé entre autres. Pour contraindre la tutelle à satisfaire lesdites recommandations, la F2S en appelle à la mobilisation de tous ses militants. Ils ont déposé ce matin une nouvelle déclaration de marche pour le jeudi 21 décembre et sur le même itinéraire qui avait fait l’objet de refus. A ce cela s’ajoute une grève générale de 48h les 02 et 03 janvier 2024, suivie d’une rétention d’informations. Pis, les syndicalistes disent n'exclure aucune action, de la grève générale au boycott de toutes les activités. Pour éviter d’en arriver à ce stade, ils invitent le gouvernement à trouver des solutions rapides à leurs revendications afin d’éviter une situation de non-retour.
MACKY SALL À KIGALI POUR L’INAUGURATION D’UNE USINE DE FABRICATION DE VACCINS ARN MESSAGER
A Kigali, le chef de l’Etat a déclaré avoir rencontré les co-fondateurs de la firme biotechnologique BioNTech et échangé avec eux sur la collaboration en matière de recherche et de production de vaccins avec l’Institut Pasteur de Dakar.
Dakar, 17 déc (APS) – Le président sénégalais est arrivé, dimanche, à Kigali, pour l’inauguration d’une usine de fabrication de vaccins ARN messager, annonce le gouvernement rwandais sur son compte X.
Macky Sall a été accueilli par le ministre des Finances et de la Planification économique, Dr Uzziel Ndagijimana, rapporte la même source.
A Kigali, le chef de l’Etat a déclaré avoir rencontré les co-fondateurs de la firme biotechnologique BioNTech et échangé avec eux sur la collaboration en matière de recherche et de production de vaccins avec l’Institut Pasteur de Dakar.
»J’ai reçu ce 17 décembre à Kigali Dr. Ugur Sahin et Dr. Özlem Türeci, co-fondateurs de la firme biotechnologique BioNTech. Nous avons échangé sur la collaboration en matière de recherche et de production de vaccins entre BioNTech et l’Institut Pasteur de Dakar’’, a dit Macky Sall sur le réseau social X.
Le chef de l’État a quitté Dakar dimanche tôt le matin à destination de Kigali où il doit assister à l’inauguration d’une usine de pointe pour la fabrication de vaccins ARN messager.
La présidence sénégalaise annonce qu’à l’invitation de son homologue rwandais Paul Kagamé, Macky Sall va assister à la cérémonie d’inauguration de l’usine Biontech Africa, ‘’une usine de pointe pour la fabrication de vaccins ARN messager destinée à lutter contre le paludisme et la tuberculose en Afrique’’
LE HUB DES URGENCES VISE À RÉDUIRE DE 45 À 3 JOURS LE DÉLAI DE RÉPONSE AUX ÉPIDÉMIES
"Ce délai est essentiel pour améliorer de manière significative la situation des personnes touchées par les crises et pour contrôler efficacement les épidémies et y mettre fin", a expliqué Matshidiso Moeti.
L’objectif attendu des centres régionaux des urgences de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) est de contribuer à réduire considérablement de 45 jours à trois, le temps nécessaire pour apporter une réponse d’urgence sanitaire, a indiqué la directrice régionale de l’institution spécialisée des Nations unies pour la santé, docteur Matshidiso Moeti.
L’objectif des centres régionaux des urgences « est de réduire considérablement de 45 jours auparavant à trois jours, le temps nécessaire pour apporter une réponse d’urgence efficace et vitale aux pays après la déclaration d’un événement de santé publique », a-t-elle déclaré, jeudi, lors de l’inauguration du centre régional de l’OMS pour les urgences basée à Dakar.
»Ce délai est essentiel pour améliorer de manière significative la situation des personnes touchées par les crises et pour contrôler efficacement les épidémies et y mettre fin », a expliqué Matshidiso Moeti.
Le centre régional de l’OMS basé à Dakar est le deuxième du genre, depuis que l’OMS et le gouvernement du Kenya ont lancé le centre des urgences sanitaires de Nairobi en 2022.
La création d’un centre des urgences sanitaires à Pretoria (Afrique du Sud) « est prévue pour 2024 », a annoncé la directrice régionale de l’OMS, rappelant que l’ambition de son institution est d’en implanter trois en Afrique.
»Le centre régional pour la gestion des situations d’urgence sanitaire rentre dans le cadre des efforts qui sont faits pour renforcer la capacité de la région africaine à mettre en place une riposte diligente et efficace aux crises sanitaires et pour sauver des vies », a-t-elle dit.
« Avec les enseignements tirés de la pandémie de COVID-19, l’OMS en Afrique a, au cours des deux dernières années, travaillé en étroite collaboration avec les pays de la région pour mettre en place des systèmes décentralisés d’intervention d’urgence afin de garantir une réponse efficace aux crises sanitaires », a insisté sa directrice régionale.
Matshidiso Moeti note que chaque année, la région africaine « est confrontée au plus grand nombre de situations d’urgence sanitaire dans le monde », soulignant qu’en novembre 2023, elle « faisait face à plus de 130 épidémies de maladies ».
»Dans le Sahel en Afrique de l’Ouest, plus de 33 millions de personnes réparties dans six pays ont besoin urgemment d’une aide humanitaire d’importance vitale », a-t-elle indiqué.
Les centres des urgences sanitaires « servent également de centres d’excellence, visant à former plus de 3 000 experts africains, en les dotant de compétences techniques essentielles pour une réponse efficace aux urgences sanitaires », a-t-elle fait savoir.
Celui du Sénégal est spécialisé dans la gestion de la chaîne d’approvisionnement, l’analyse des données, l’innovation et la gestion de l’information.
Le centre du Kenya se concentre sur le développement du personnel médical d’urgence, tandis que celui de l’Afrique du Sud est spécialisé dans la recherche et le développement, ainsi que dans la surveillance génomique.
Le centre régional de Dakar compte un entrepôt dédié au pré-positionnement du matériel et des équipements médicaux, un centre de formation ultramoderne, une unité de lutte contre les maladies infectieuses et d’un centre de simulation des interventions d’urgence.
Il est aussi doté d’un camp de formation destiné aux intervenants de première ligne déployés en cas de situation d’urgence sanitaire.
INAUGURATION DU CENTRE RÉGIONAL DES URGENCES DE L’OMS À DIAMNIADIO
Ce centre, situé à Diamniadio, va améliorer la gestion des urgences sanitaires en Afrique, aussi bien dans la qualité que dans la promptitude des réponses aux épidémies.
Le Premier Ministre Amadou Ba procédé ce jeudi à l’inauguration du Centre régional des urgences de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à Diamniadio. Ce centre, situé à Diamniadio, va améliorer la gestion des urgences sanitaires en Afrique, aussi bien dans la qualité que dans la promptitude des réponses aux épidémies.
Amadou Ba a salué la mise en place du Centre régional des urgences de l’OMS à Diamniadio, soulignant son importance cruciale dans la lutte contre les crises sanitaires et humanitaires.
Lors de l’inauguration du hub régional couvrant 27 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, il exprime son souhait de voir le centre devenir le "hub des hubs en Afrique".
Amadou Ba se dit convaincu que ce centre améliorera la gestion des urgences sanitaires en Afrique en termes de qualité et de rapidité des réponses aux épidémies.
Selon le Premier ministre, ce centre va renforcer ainsi les capacités du personnel.
"Fidèle à sa vocation de ville d’avenir, de modernité, d’expansion et d’ouverture, Diamniadio l’industrielle, la commerciale, la studieuse, la scientifique, la technologique, s’érige désormais comme siège de la gestion des urgences sanitaires en Afrique’’, s’est félicité le Premier ministre.
Le Premier ministre souligne les composantes du hub, notamment lepositionnement stratégique des fournitures d’urgence, et précise que le centre soutiendra les États membres touchés par des crises sanitaires ou humanitaires. Il insiste sur l’importance technique du centre, moteur d’un programme de formation et d’information sur les urgences sanitaires, mettant l’accent sur le renforcement des capacités de renseignements, la surveillance épidémiologique, la riposte intégrée aux maladies, et le soutien aux activités de diagnostic.
Amadou Ba sollicite la collaboration continue entre l’OMS et le ministère de la Santé pour concrétiser la vocation logistique du hub et poursuivre les efforts déployés depuis la mise en place de la couverture maladie universelle au Sénégal.
PRISE EN CHARGE DU DIABÈTE, 33 SPÉCIALISTES POUR 18 MILLIONS D’HABITANTS
A l’instar des autres spécialités, la diabétologie souffre d’un manque criard de spécialistes. C’est le constat fait par Pr Abdoulaye Lèye, responsable des enseignements et directeur de l’institut de prévoyance médico-sociale de l’Ucad.
A l’instar des autres spécialités, la diabétologie souffre d’un manque criard de spécialistes. C’est le constat fait par Pr Abdoulaye Lèye, responsable des enseignements et directeur de l’institut de prévoyance médico-sociale de l’Ucad et coordonnateur de la formation de spécialisation et du diplôme universitaire en diabétologue en formation ouverte et à distance.
Alors que la maladie ne cesse de gagner du terrain, au Sénégal, les médecins diabétologues ne sont pas nombreux pour une bonne prise en charge de tous les patients. En effet, selon le responsable des enseignements et directeur de l’institut de prévoyance médico-sociale de l’Ucad et coordonnateur de la formation de spécialisation et du diplôme universitaire en diabétologue, Pr Abdoulaye Lèye, le pays n’a pas 40 spécialistes.
«Il y a 33 médecins formés à la diabétologie qui sont dans les différentes régions du pays au dernier décompte et 35 médecins qui ont la formation spécialisé en endocrinologie. Il faut noter que la diabétologie est une sous partie de l’endocrinologie. La formation est de 4 ans. C’est très insuffisant. Car, au Sénégal, il y a des points où il n’y a pas de médecin diabétologue, par rapport aux malades mais l’université est en train de jouer son rôle en aidant à la formation des diabétologues mais aussi en réflexion au niveau africain», révèle Pr Lèye.
Il l’a fait savoir, hier, lors de la rencontre sous régionale sur le diabète. Il ajoute que depuis 2019; plus de 80 médecins spécialistes venus de différents pays africains ont été formés par l’institut et 23 sont sortis récemment et vont recevoir leurs parchemins.
Formation à distance
Pr Lèye précise que le diabète est difficile à cerner dans beaucoup de pays africains. Parce que la plupart des professionnels de santé qui sont sur le terrain sont confrontés aux problèmes liés à la prise en charge des malades et ont besoin de compétences supplémentaires certifiées. Raison pour laquelle, ils ont initié aussi une formation à distance pour palier le phénomène. Ces médecins spécialistes vont bénéficier de la formation et de continuer à exercer dans le lieu habituel. Et ceci va permettre de fédérer autour d’une plateforme de formation à distance de praticiens qui sont 57 pour cette promotion de 15 pays différents dont 17 Sénégalais.
«Toute l’année, on a échangé à distance avec des modèles pédagogiques qui permettent de les suivre pas à pas en faisant des évaluations. Mais aussi dans la possibilité de les regrouper en présentiel dans le cadre d’une session intensive pour que le lien tissé à distance puisse se traduire en élément physique mais aussi de discuter des cas pratiques», explique Pr Lèye.
Selon lui, cette session associe la formation en présentiel et celle à distance en diabétologie mais qui est couplé aux journées scientifiques des diplômes d’études spécialisées de la Faculté de médecine. Ceci explique de son avis, la présence de 150 praticiens durant deux jours pour échanger sur la pathologie, sa prise en charge.
«Si nous avons été inscrits, c’est pour faire face à un besoin criant en spécialistes qui manque dans toute l’Afrique pour faire face à la maladie dont le nombre de cas ne fait qu’augmenter chaque jour par la modification du mode de vie de la population. Donc, venir ici nous permet de rencontrer nos enseignants afin de bien asseoir tout ce que nous avons appris à distance. Cela nous a permis également d’apprendre de manière pratique dans un milieu homogène», renchérit Bamwakama Tresor Ntambwe, médecins diabétologue de la République démocratique du Congo.
TROIS CAS DE CHIKUNGUNYA ET UN CAS DE ZIKA DÉTECTÉS DANS LA RÉGION DE SÉDHIOU
Le Chikungunya et le Zika font leur apparition à Sédhiou. Quatre cas ont été détectés dans la région. La direction régionale de la santé à pied d’œuvre pour contenir les deux pathologies.
Le Chikungunya et le Zika font leur apparition à Sédhiou. Quatre cas ont été détectés dans la région. La direction régionale de la santé à pied d’œuvre pour contenir les deux pathologies.
Les domiciles des trois patients ont été saupoudrés tout comme la ville de Sédhiou.
« Le 24 novembre, nous avons compté un cas de patient et les résultats envoyés à l’institut Pasteur, confirme un cas de Chikungunya. Après ce premier cas, nous avons mené une investigation qui nous a permis de compter deux (2) cas dans l’environnement du premier cas.
Ce qui porte le nombre de cas de Chikungunya à trois (3) cas », a confié au micro de Radio Sénégal, Amadou Yeri Camara, directeur régional de la santé de Sédhiou.
Le Chikungunya est une maladie virale transmise à l’homme par des moustiques Aedes (ou moustique tigre). Elle provoque de la fièvre et des arthralgies (douleurs articulaires) sévères.
Pour contenir cette pathologie, la direction régionale de la santé a engagé plusieurs opérations de saupoudrage pour désinfecter la ville afin de contrer cette maladie dangereuse.
Au-delà des trois cas de Chikungunya, un cas de Zika (virus responsable de troubles neurologiques et de microcéphalie) a été aussi détecté dans la région. La situation reste sous contrôle, selon Amadou Yeri Camara.
LES MEDECINS DE L’HOPITAL ROI BAUDOUIN EN GREVE
Le bras de fer entre le directeur de l’hôpital Roi Baudouin et les médecins est en train de prendre une nouvelle tournure.
Le bras de fer entre le directeur de l’hôpital Roi Baudouin et les médecins est en train de prendre une nouvelle tournure.
Dans un communiqué rendu public, le Syndicat des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes (SAMES) de l’hôpital Roi Baudouin, dans le cadre de l’amélioration de leurs conditions d’exercice de la gestion hospitalière, et de l’amélioration de la relation avec la direction, a décidé d’appliquer son troisième plan d’action. Il s’agit d’une grève de 48h renouvelables, prévue et retenue pour les 11 et 12 décembre 2023, indique le communiqué.
La même source précise que durant ces journées, toutes les activités des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes seront suspendues avec un respect minimum des urgences concernant les Services d’accueil et d’urgences, les urgences obstétricales et les malades sous dialysés. Ainsi, le bureau exhorte tous les membres de la section à «redoubler d’efforts, d’abnégation et de combativité dans l’amélioration de nos conditions de travail, de la qualité des soins et de nos revendications».