SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
21 avril 2025
SENEPLUS TV
VIDEO
APRÈS L'INVESTITURE, PLACE AU PLUS DUR
À peine entrée en fonction, les Sénégalais égrènent leurs attentes légitimes à la «Young team» aux manettes et ne veulent pas d’une éventuelle traque aux biens mal acquis, mais satisfaire les attentes et tenir ses promesses de campagne.
Le nouveau president de la République du Sénégal, Diomaye Faye, a prêté serment ce mardi au Centre d’exposition de Diamnadio, à une quarantaine de kilomètres de Dakar en présence de plusieurs chef d'État et de gouvernement étrangers, à l'Issu d'un scrutin qu'il a remporté dès le premier tour. Le plus dur commence maintenant : les attentes du peuple.
Élu dès le premier tour à plus de 54% des voix, et confinant de facto son principal challenger et candidat du pouvoir en place Amadou Ba à quelque 35%, ce score sans appel prouve à suffisance à quel point les Sénégalais voulaient le changement et surtout tourner la page du régime Macky Sall.
Seulement une fois que le president a élu pris sa charge, les Sénégalais égrènent leurs attentes ô combien pressantes. Ils rappellent à juste titre à la Young team aux manettes ses engagements de campagne. Pour sûr, le. nouvel élu en personne a conscience de tous les défis qui l'attendent, lui qui quelques mois auparavant ne pouvait s'imaginer dans une telle position.
Certains n’hésitent pas lui conseiller de ne pas préoccuper ou en tout cas, de sitôt, d’une éventuelle traque aux biens mal acquis ou même de ne pas lancer une chasse aux sorcières.
La seule urgence de l’heure, c’est de baisser les prix des denrées de première nécessité et de créer conditions de créations d’emplois pour les jeunes.
Florilège dans cette vidéos sur AfricaGlobe Tv. SÉNÉGAL :
VIDEO
APRES LE RITUEL REPUBLICIAN, PLACE A LA DIMENSION POLITIQUE
Jangat Abdoulaye Cissé : Après le rituel républician, place à la dimension politique
Prestation de serment du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye
VIDEO
CES DERNIÈRES NOMINATIONS EN MODE FAST-TRACK
Les récentes nominations sont certainement l'un des actes posés par le chef de l’État que les Sénégalais garderont pour l’histoire et la mémoire. Mais pour certains, un futur ancien president ne devrait pas faire ça. Opinions sur rues.
À quelques jours de la passation de charge avec son successeur, le president Macky Sall as procédé à des nomination au sein de la justice, du Conseil économique social et environnemental (CESE) et même au sein de son cabinet. A cela, s’ajoute l’augmentation des salaires des agents de la télévision nationale RTS.
Interpellés dans les rues sur le sujet, la plupart des citoyens sont en total désaccord avec ces dernières décisions du president Sall dont le candidat a été littéralement et copieusement laminé lors du scrutin du 24 mars 2024.
Les interlocuteurs d’AfricaGlobe Tv trouvent la décision du president inopportune et plutôt intéressée. D’autres pensent que Diomaye peut avoir été mis au parfum de la décisions. Ce qui reviendrait à un deal entre les deux hommes afin de normaliser les relations entre sortant et entrant, soupçonnent certains.
D’autres. Conseillent au president élu de s’occuper des urgences sociales plutôt que de se lancer dans une éventuelle traques aux biens mal acquis ou à une chasses aux sorcières.
VIDEO
BIRAME SOULEYE DIOP TRACE LA FEUILLE DE ROUTE DU NOUVEAU POUVOIR
Le lieutenant d'Ousmane Sonko, lève le voile sur les premiers chantiers. Rigueur budgétaire, assainissement des finances publiques, relance de l'emploi... Le vice-président du parti dissous prévient : le Sénégal d'après sera aux antipodes du régime déchu
Dans un entretien accordé à RTS ce dimanche 31 mars 2024, Birame Souleye Diop, premier vice-président du parti dissous Pastef d'Ousmane Sonko et président du groupe parlementaire d'opposition Yewwi Askan Wi, a dressé les grandes lignes des priorités du nouveau pouvoir. Malgré les spéculations, il a nié toute négociation avec l'ancien régime pour accéder à la présidence.
Le chemin semé d'embûches qui a mené à la victoire de Bassirou Diomaye Faye a été long de dix ans, jalonné d'épreuves comme les emprisonnements répétés des dirigeants et l'assassinat de militants. Mais l'espoir incarné par le nouveau président a transcendé ces obstacles, renforcé par un programme politique minutieusement élaboré depuis 2019.
Contrairement aux habitudes, ce projet n'a pas été rédigé à la hâte mais construit par 1400 cadres durant 4 ans, puis challengeé par des experts neutres. Objectif : répondre aux attentes légitimes du peuple, trop longtemps négligées selon M. Diop.
Parmi les urgences : réduire le train de vie de l'État, lutter contre l'évasion fiscale et la corruption, faciliter l'emploi des jeunes. Le nouveau pouvoir donnera aussi la priorité à la souveraineté, notamment monétaire. Un sujet qui fait débat mais que M. Diop justifie : "Pourquoi avoir peur d'assumer notre souveraineté ?"
S'il promet un gouvernement rationalisé, M. Diop reste prudent sur la composition et le nombre de ministres. Quant au rôle d'Ousmane Sonko, son importance passée est reconnue mais son avenir reste flou. "Il n'y a ni dualité, ni contradiction. C'est Bassirou Diomaye Faye le chef", tranche le vice-président.
VIDEO
FACE À UN RÉGIME TROP FAURE, UN PRESSE FORTE
Des « Panama papers » au « Pétrole gate - affaire de 500 milliards-», en passant par les Swiss Leaks, le journal togolais L’Alternative a beaucoup mouillé le régime de Lome et a fini par provoquer sa foudre. Explications du rédacteur Isidore Kouwonou.
Rédacteur en chef du journal togolais d’investigation L’Alternative, Isidore Kouwonou a échappé de justesse à la machine à broyer du régime de Lomé traversant forets et rivières la peur au ventre pour sortir du pays. Après un d’absence le journal soutenu a RSF a repris service récemment. C’est en marge de cette cérémonie de relance qu’AfricaGlobe Tv interrogé Isidore Kouwonou.
L’Alternative, journal d’investigation fonde au Togo est illustre dans des enquêtes sans complaisance qui ont trop souvent éclaboussé le régime de Faure Gnassingbé.
Le journal a notamment participer avec de grand médias du monde aux Panama papers, aux Swiss Leaks. Au Togo, beaucoup de scandales comme le « pétrole gate » a été mis au grand jour par le journal : une affaire de 500 milliards FCFA.
Le journal a même obtenu des distinctions internationales pour son travail d’intérêt public qu’il réalise depuis des années. Mais le pouvoir de Lomé n’entendait pas laisse ces empêcheurs de tourner en round prospérer en continuant de mette un point de lumière vive dans les ténèbres.
Menaces, intimidation, persécution, emprisonnement, dissuasion de partenaires qui aiment fort bien le travail du médias. Finalement l’équipe éditoriale a dû prendre le large pour se sauver et continuer à exercer.
Avec son confrère et fondateur du journal Ferdinand Ayité ils sont définitivement des exilés juste parce qu’ils faisaient leur travail d’informer. L’objectif de la persécution dont ils ont fait l’objet visait à les faire et taire et de tuer définitivement leur canard.
D’ailleurs pendant un an, le journal a été absent des kiosques, le directeur Ferdinand Ayité ayant trouvé refuge à Paris et Isidore, le rédacteur en chef, à Dakar .
Récemment, grâce à une bourse de Reporters sans Frontières Afrique de l’Ouest, tout en étant hors du Togo, L’Alternative reprend du service depuis Dakar en format digital.
Confiant et déterminée, pour le rédacteur en chef, les dirigeants devraient comprendre que les journalistes critiques sont des allié qui les aident de par leur travail les gouvernants à faire bien et mieux, en réduisant les dérives et les écarts dans leur gestion comme c’est le cas Outre-Atlantique. Et par conséquent, ils devraient être protégés.
Il est d’ailleurs absurde d’oser prononcer le mot démocratie de passant son temps à traquer des journalistes puisque la presse demeure l’un des paliers de ladite démocratie.
VIDEO
DIOMAYE FAYE, UN PRÉSIDENT NORMAL ET AUSTÈRE
Le procès en inexpérience de Diomaye Faye est un non-sens - Avec un plus de 54% des voix, ce résultat électoral n’est pas du dégagisme mais un vote de conviction - Pourquoi Sonko ne doit pas rester hors des institutions ? - Entretien avec Ndeme Dieng
Élu avec plus de 54 % des voix, Bassirou Diomaye Faye n’a laissé aucune chance à un second round, il y a exactement 8 jours. Ce résultat électoral n’est pas du dégagisme c’est de la conviction. C'est l'avis de Ndeme Dieng, membre de la cellule de communication de la Coalition Diomaye Président interviewé par AfricaGlobe qui revient sur la personnalité, le projet et les chantiers du président élu.
Il est austère et apparemment pas disert. Le Président élu du Sénégal le 24 mars 2024 est en conclave avec ses équipes dans un hôtel de Dakar pour la préparation de son entrée officielle en fonction dès ce mardi 2 avril.
Dans sa déclaration de patrimoine, Diomaye Faye a déclaré un compte de 4 millions de francs CFA et deux voitures d’occasion.
Bon lycéen, l’inspecteur de 44 ans et ancien pensionnaire de l’École nationale d'administration (ENA) serait détaché des biens matériels. Il mène une vie parcimonieuse. Intègre, il aurait aussi une haute idée de l’éthique.
Pour toutes ces raisons Bassirou Diomaye Faye serait un président normal et ferait un bon président. C’est en tout cas l’assurance que donne Ndeme Dieng, dans cette interview accordée à AfricaGlobe Tv, à quelques heures de la prise de fonction du plus jeune président de toute l’histoire du Sénégal indépendant.
VIDEO
OBJECTION AVEC MOMAR THIAM
Le conseiller en communication et directeur Heic est l'invité de Baye Omar Gueye sur Sud FM ce dimanche 31 mars 2024