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2 avril 2025
Société
LES CONDUCTEURS DE MOTOS RÉCLAMENT UN DÉLAI SUPPLÉMENTAIRE
À l’approche de la date butoir du 13 mars 2025, ils pointent du doigt les lenteurs administratives et le manque de centres dédiés, appelant les autorités à faciliter le processus pour éviter des sanctions injustes.
Les trois mois accordés pour l’immatriculation des deux-roues prennent fin le 13 mars 2025. À quelques jours de l’échéance, les conducteurs lancent un appel aux autorités pour prolonger le délai.
Sur les ondes de la RFM, Mamadou Ndiaye, président de la Fédération nationale des motos tiak-tiak, invite les autorités à accorder un délai supplémentaire afin de permettre à ceux qui n’ont pas encore immatriculé leurs motos de le faire.
Il déplore les lenteurs observées dans la campagne d’immatriculation, attribuées au manque de rigueur des équipes techniques et à l’insuffisance des centres dédiés.
Dans le même élan, son collègue Ansoumana Badji, président de l’Union nationale des conducteurs de motos, exhorte les équipes techniques chargées des opérations à faire preuve de plus de rigueur, conformément à la volonté des autorités de réglementer le secteur.
SÉNÉGAL-MAURITANIE, LES ARRESTATIONS METTENT EN PÉRIL LA LIBRE CIRCULATION
Alors que Dakar et Nouakchott travaillent sur un accord pour faciliter la libre circulation et le séjour des ressortissants, des rafles de Sénégalais sans carte de séjour en Mauritanie suscitent l’indignation.
Lors de la visite du Premier ministre Ousmane Sonko en Mauritanie, les autorités des deux pays ont conjointement examiné un projet d’accord visant à faciliter la libre circulation des personnes et les conditions de séjour et d’établissement pour leurs ressortissants respectifs. Cependant, cette initiative prometteuse semble aujourd’hui mise à mal par des événements récents.
Oumar Ndao, vice-président de la commission des affaires extérieures de la Fédération des associations et groupements des Sénégalais de Mauritanie (FAGSEM), a exprimé son indignation face aux rafles effectuées par la police mauritanienne à l’encontre des ressortissants sénégalais dépourvus de cartes de séjour. Il a souligné les difficultés majeures rencontrées par ses compatriotes pour obtenir ce précieux document, tout en appelant les autorités sénégalaises à agir rapidement pour éclaircir la situation.
« Nous sommes profondément surpris par ces rafles, surtout dans un contexte où des accords étaient en discussion pour renforcer les liens entre nos deux pays. Cette situation est inacceptable et dépasse ce qui devrait se passer entre le Sénégal et la Mauritanie », a-t-il déploré, rappelant les propos du président mauritanien Mohamed Ould El-Ghazouani sur la nécessité d’éviter certaines dérives dans les relations bilatérales.
Du côté des autorités officielles, un communiqué conjoint des ministres des Affaires étrangères des deux nations précise que des engagements avaient été pris pour finaliser, d’ici la fin du premier trimestre 2025, un projet d’accord révisé. Ce texte devait inclure des dispositions visant à simplifier les conditions d’obtention de la carte de séjour pour les Sénégalais résidant en Mauritanie. La partie mauritanienne avait réitéré sa volonté de mettre en œuvre, dans les plus brefs délais, les instructions émises par son Chef de l’État.
Alors que la coopération entre les deux pays est souvent mise en avant comme un exemple dans la sous-région, ces récents développements risquent de ternir l’image d’une relation fraternelle. Les autorités sénégalaises et mauritaniennes sont désormais sous pression pour trouver une solution rapide et restaurer la confiance entre leurs populations respectives.
CARÊME ET RAMADAN, UN MESSAGE D’UNITÉ ENTRE MUSULMANS ET CHRÉTIENS
L’abbé Armand Ngamby Ndiaye souligne la portée symbolique du carême débutant trois jours après le ramadan. Selon lui, cette coïncidence est un signe fort de rapprochement, illustrant le dialogue interreligieux enraciné au Sénégal.
Thiès, 5 mars (APS) – Le démarrage du carême mercredi, trois jours après les débuts du ramadan pour la majorité des musulmans sénégalais, est un “véritable message” et constitue une occasion pour les fidèles des communautés musulmane et chrétienne de raffermir leurs liens, a soutenu l’abbé Armand Ngamby Ndiaye, chargé de la communication du diocèse de Thiès (ouest).
“Le fait que le ramadan et le carême, moments importants de la vie de nos religions, coïncident, est un véritable message”, a souligné le religieux dans un entretien avec l’APS, à l’occasion du démarrage du carême précédé traditionnellement de la fête du “mardi gras”.
Pour le prélat, le fait que ces deux religions révélées démarrent deux moments intenses de dévotion avec moins d’une semaine de décalage, “n’est pas vraiment le fruit du hasard”, mais il s’agit “plutôt d’un clin d’œil de Dieu pour les croyants que nous sommes”.
Il souligne que “musulmans et chrétiens au Sénégal sont un et indivisibles”, le dialogue islamo-chrétien étant “vécu au quotidien au Sénégal, dans nos familles”.
“Quand des choses arrivent dans nos vies, c’est souvent la main de Dieu, nous sommes un, avec des voies différentes”, dit-il, ajoutant : “L’essentiel, comme [le recommandent les enseignements du carême, [c’est] qu’on vive la solidarité, l’unité et l’entente”.
“Ce que tellement de monde, de pays nous envient, [c’est que] malgré notre diversité culturelle et religieuse, nous avons vite compris que le Seigneur est unique et c’est lui qui nous a tous créés”, a relevé abbé Armand Ngamby Ndiaye.
Il a fait le vœu que le ramadan et le carême “nous aident à raffermir nos liens d’amitié, à revenir sur l’essentiel, qui est que chacun et chacune d’entre nous est un être créé par Dieu”.
A propos du sens du carême, le religieux affirme : “Nous allons entamer un temps très important dans la foi de l’Eglise”. Le temps de Pâques, relève-t-il, marque la fin du carême, “la plus grande fête de l’Eglise”. “Il y a aussi Noël qui célèbre la naissance du Christ”, ajoute-t-il.
Le prêtre relève que “l’Eglise, dans sa sagesse, a fait précéder ces fêtes d’un temps de préparation, afin de préparer les cœurs à vivre les mystères de Pâques et de Noël”. C’est ainsi qu’elle “a institué le temps de carême qui dure 40 jours”.
Dérivé du latin quadragesima, la durée du carême fait référence aux 40 jours qu’avait passés le prophète Moïse avant de recevoir les 10 commandements sur le mont Sinaï, mais aussi aux 40 jours et 40 nuits que Jésus avait passés dans le désert “pour se préparer à sa mission’’.
”Le temps de carême nous aide, nous chrétiens, à revivre ces choses, préparer davantage notre cœur”, explique le responsable de la communication du diocèse de Thiès.
QUELQUES 65 DECES RECENCES ENTRE MARS 2021 ET FEVRIER 2024
Le collectif CartograFreeSenegal a recensé 65 morts dans les violences politiques au Sénégal, entre mars 2021 et février 2024, d’après une étude réalisée par les membres de cette initiative regroupant une quarantaine de journalistes, cartographes et...
Le collectif CartograFreeSenegal a recensé 65 morts dans les violences politiques au Sénégal, entre mars 2021 et février 2024, d’après une étude réalisée par les membres de cette initiative regroupant une quarantaine de journalistes, cartographes et scientifiques des données.
‘’Les résultats obtenus illustrent l’ampleur de la violence exercée au cours de ces trois années : 65 morts ont été recensés, dont 51 tués par balles (soit 81 % du total). Les régions de Dakar et Ziguinchor ont payé un lourd tribut, avec respectivement 40 et 19 morts’’, indique le collectif dans un communiqué parvenu à l’APS.
Le document précise que l’âge moyen des victimes est de 26 ans, la plus jeune ayant 14 ans et la plus âgée 53 ans, tandis que près de la moitié des victimes étaient ouvriers ou mécaniciens, et un quart étaient élèves ou étudiants.
L’objectif de ce décompte est ”d’empêcher une seconde mort aux défunts”, en mettant en lumière leurs portraits, selon le collectif CartograFreeSenegal, rappelant que ”derrière chaque statistique se cachent une vie arrachée, des proches affligés, des communautés endeuillées et un impérieux besoin de justice”.
S’agissant de la méthodologie de travail, le collectif dit avoir établi un lien sûr et direct avec les familles des victimes afin d’authentifier chaque décès.
‘’Pour chaque cas [de décès], au moins, un journaliste a été chargé de la documentation, examinant les certificats d’autopsie, les photos et vidéos, ainsi que les témoignages des proches, des témoins oculaires et du personnel médical’’, lit-on dans le communiqué.
Il signale que ”grâce à la mobilisation des membres du collectif, un maillage complet du territoire national a été réalisé pour recenser les victimes entre mars 2021 et février 2024, avec la collaboration d’Amnesty International pour les données antérieures à juin 2023’’.
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LES REVELATIONS DE NGAGNE DEMBA TOURE AU SUJET DES 15000 EN OR
2,7 milliards de dollars, soit près de 1500 milliards de francs Cfa. C’est la valeur de l’or sorti frauduleusement du Sénégal, sans aucun contrôle de l’Etat, de 2013 à 2022.
2,7 milliards de dollars, soit près de 1500 milliards de francs Cfa. C’est la valeur de l’or sorti frauduleusement du Sénégal, sans aucun contrôle de l’Etat, de 2013 à 2022. C’est la révélation faite hier mardi, par le Directeur général de la Somisen. Ngagne Demba Touré était l’invité de Quartier Général (Qg).
UNE PREMIERE ARRESTATION DANS L'AFFAIRE AEEE POWER SENEGAL CONTRE ASER
L’affaire opposant l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser) à Aee Power Sénégal, vient de prendre une nouvelle tournure. Une première arrestation a été opérée par la Dic dans le dossier sur l'affaire de la fausse quittance.
L’affaire opposant l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser) à Aee Power Sénégal, vient de prendre une nouvelle tournure. Une première arrestation a été opérée par la Dic dans le dossier sur l'affaire de la fausse quittance.
Le Directeur général de l'Agence sénégalaise d'électrification rurale (Aser), Jean-Michel Sène, avait accusé Aee power Sénégal d'avoir usé de faux. Il pointait notamment du doigt la supposée quittance numéro 5699889 du 16 février 2024 qui concernait la perception, par les services fiscaux de Dakar-Liberté, des droits d'enregistrement d'un montant de 918.339.800 Fcfa sur le contrat de marché numéro To296/24 Dk passé entre l'Aser et Aee power.
Selon Libération, la Direction du contrôle interne de la Direction générale des impôts et domaines (Dgid), qui a mené une enquête interne au bureau du recouvrement du Centre des services fiscaux de Dakar-Liberté, a confirmé qu’il s’agit d’un faux. Pis, en plus de la fausse quittance, le contrôle interne a aussi découvert une autre fausse attestation remise à un contribuable, ajoute le Journal.
Face à cette situation, l'agent judiciaire de l'Etat a porté plainte pour détournement de deniers publics mais aussi faux et usage de faux en écritures publiques. Le dossier a été confié à la Dic et A. Guèye, en service au Bureau de la gestion, du contrôle et des services aux contribuables du centre de Dakar-Liberté, a été arrêtée puis déférée au parquet hier mardi.
UN PROJET DE COOPÉRATIVES POUR LES DAARAS ET LES DIPLÔMÉS EN LANGUE ARABE
Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, a annoncé la mise en place d’un projet de coopératives agricoles destiné aux écoles coraniques (Daaras).
Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, a annoncé la mise en place d’un projet de coopératives agricoles destiné aux écoles coraniques (Daaras). Ce programme pourrait également s’étendre aux diplômés en langue arabe souhaitant se reconvertir dans le secteur agricole.
Cette initiative a été évoquée lors d’une rencontre avec le directeur des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés en langue arabe, Djim Dramé. Selon un communiqué du ministère, les deux parties envisagent de formaliser ce partenariat par la signature d’une convention dans les prochaines semaines. Cette collaboration impliquera également les ministères de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle.
Le projet prévoit un recensement des diplômés afin d’évaluer leur profil académique et d’identifier ceux intéressés par une carrière agricole. Le ministre a insisté sur l’importance de démarrer avec des structures modèles dans chaque région, en misant sur des initiatives portées par des personnes réellement motivées.
Mabouba Diagne a souligné que le financement gratuit n’est pas une solution efficace et que l’engagement personnel des bénéficiaires est essentiel pour garantir le succès des projets agricoles et d’élevage. Il a également encouragé les diplômés en langue arabe à s’affranchir du « mythe du diplôme » et à explorer les nombreuses opportunités qu’offre le secteur agricole, notamment dans les filières de la banane, du riz, du maïs, ainsi que dans la production laitière, fruitière et maraîchère.
Pour accompagner cette initiative, le ministère s’engage à offrir des formations, un accompagnement à la formalisation et au financement, ainsi qu’un appui dans la transformation et la commercialisation des produits agricoles. Les services du ministère seront mobilisés pour élaborer des plans d’affaires solides afin de faciliter l’accès au financement bancaire.
Par ailleurs, Ousmane Mbaye, secrétaire général du ministère, a recommandé à la Direction des affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés en langue arabe de collaborer avec les Instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP), qui proposent des formations adaptées aux besoins du marché de l’emploi.
PUBLICATION DU RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES, LE SYNDICAT MAISON DU TRÉSOR FACE A LA PRESSE CE MERCREDI
Le Syndicat Unique des Travailleurs du Trésor (SUTT) tiendra une conférence de presse ce mercredi 5 mars 2025 à 15h, afin de réagir à la publication du rapport de la Cour des Comptes sur la situation des finances publiques.
Le Syndicat Unique des Travailleurs du Trésor (SUTT) tiendra une conférence de presse ce mercredi 5 mars 2025 à 15h, afin de réagir à la publication du rapport de la Cour des Comptes sur la situation des finances publiques. Cette rencontre, qui se déroulera en présence de plusieurs membres du syndicat et d’acteurs du secteur financier, vise à éclairer l’opinion publique sur des aspects essentiels de l’exécution budgétaire et du rôle des agents du Trésor.
Selon un communiqué du SUTT, cette conférence de presse sera l’occasion pour les travailleurs du Trésor d’exposer leur analyse du rapport de la Cour des Comptes et de défendre leur profession face aux éventuelles critiques ou incompréhensions soulevées par le document. Le syndicat entend également rappeler les missions fondamentales des agents du Trésor dans la gestion des finances publiques et souligner leur engagement en faveur de la transparence et de la bonne gouvernance.
La publication du rapport de la Cour des Comptes a suscité de nombreuses réactions au sein de l’opinion publique et des milieux économiques. En mettant en lumière certaines irrégularités ou dysfonctionnements dans la gestion des finances publiques, ce document a ravivé le débat sur la nécessité d’un meilleur contrôle et d’une responsabilisation accrue des acteurs impliqués.
Cette conférence de presse se tiendra dans un contexte où les discussions sur la réforme des finances publiques sont au cœur des préoccupations des décideurs politiques et économiques. Les déclarations du SUTT seront donc suivies avec attention par les observateurs et les parties prenantes du secteur financier.
QUAND LES ENFANTS ENSEIGNENT L’ EGALITE, LE VIVRE-ENSEMBLE ET L’UNITE EN DIEU
En prélude à ces 40 jours d’endurance dans la prière et autres actes de dévotion que dure le jeûne chrétien, hier, mardi 04 mars 2025, l’ambiance était festive au Collège Sacré-Cœur, où les élèves ont célébré «Mardi Gras», dans une explosion de couleurs
La communauté chrétienne, à travers le monde, est en plein dans le Carême, qui démarre ce 05 mars 2025, le «Mercredi des Cendres». En prélude à ces 40 jours d’endurance dans la prière et autres actes de dévotion que dure le jeûne chrétien, hier, mardi 04 mars 2025, l’ambiance était festive au Collège Sacré-Cœur, où les élèves ont célébré «Mardi Gras», dans une explosion de couleurs et de créativité. L’événement, qui marque traditionnellement l’entrée dans la période de Carême pour les chrétiens, a permis aux enfants de s’exprimer librement à travers des déguisements inspirés de la tradition, de leurs rêves et aspirations.
Pour Pauline, enseignante en classe de CE1A, cette journée est bien plus qu’une simple fête : «Mardi Gras est une occasion d’épanouissement pour les enfants. C’est une tradition qui annonce le Carême, mais c’est aussi un moment de partage, de convivialité et de retrouvailles. À travers leurs déguisements, les élèves expriment ce qu’ils souhaitent devenir dans l’avenir».
A l’image de plusieurs établissements d’enseignement notamment privé catholique qui célèbrent chaque année l’événement avec les plus petits, la cour de cette école s’est ainsi transformée en un véritable défilé de professions et de cultures : médecins, avocats, artistes, princesses et figures traditionnelles se côtoyaient, illustrant la diversité des rêves des enfants. Cet événement va bien au-delà du simple amusement. Il porte une valeur pédagogique forte, en renforçant la confiance en soi des élèves et en favorisant une meilleure connaissance des différentes professions et cultures.
UN SYMBOLE D’UNITE ET DE DIVERSITE
Au-delà du côté festif, cette journée a aussi une dimension sociale et spirituelle. «À travers cette célébration, les enfants comprennent que nous sommes tous égaux, quelle que soit notre culture, notre ethnie ou notre race. Nous sommes tous unis en Dieu. C’est un moment de communion et de partage qui renforce la cohésion au sein de l’école», souligne la maîtresse Pauline.
Aussi, à travers les différentes tenues, les enfants ont pu illustrer la richesse culturelle du Sénégal et, au-delà, mettant en avant l’importance du vivre-ensemble.
Cependant, si la fête battait son plein au Collège Sacré-Cœur, l’ambiance était bien différente au Groupe Scolaire Saint Pierre et Sainte Thérèse de Grand-Dakar, où la communauté éducative était en deuil. En effet, l’établissement n’a pas pu célébrer «Mardi Gras», en raison du décès du professeur d’informatique, survenu récemment. Un moment de recueillement a remplacé les festivités, marquant la douleur et la tristesse des élèves et du personnel face à cette perte d’un membre du personnel enseignant.
SAINT-LOUIS SE PREPARE À UN DEFILE GRAND FORMAT
Le Gouverneur a présidé hier, mardi 04 mars, une réunion préparatoire à la commémoration du 65ème anniversaire de l’accession du Sénégal à l’indépendance ou fête du 4 Avril.
Le Gouverneur de la région de Saint-Louis a présidé hier, mardi 04 mars, une réunion préparatoire à la commémoration du 65ème anniversaire de l’accession du Sénégal à l’indépendance ou fête du 4 Avril. Toutes les dispositions seront prises pour la réussite de cet événement qui mobilisera toutes les composantes des Forces de défense et de sécurité et les franges de la population autour de diverses activités, en plus du traditionnel défilé. La grande attraction de cette édition sera le saut en parachute sur le fleuve, annonce le Gouverneur, Al Hassan Sall, qui promet une belle fête aux populations de la capitale du Nord.
Placée cette année sous le thème «Vers la souveraineté industrielle et technologique des Forces de défense et de sécurité», la 65ème fête d’indépendance du Sénégal se prépare activement à Saint-Louis où le chef de l’exécutif régionaln Al Hassan Sall, a présidé hier, mardi 4 mars 2025, une réunion ayant regroupé les autorités, territoriales, militaires et paramilitaires, en plus des autorités académiques, des mouvements en foulards et des associations de femmes.
«Nous avons échangé avec l'ensemble des parties prenantes sur le format de la célébration de la fête du 04 avril dans la région de Saint-Louis. En présence du Colonel commandant la zone militaire N°2 et de l'ensemble des chefs d'unité des forces de défense et de sécurité, nous avons partagé les orientations des autorités et un format a été retenu pour ce qui concerne la commune de Saint-Louis», a-t-il indiqué, avant de promettre un défilé grand format aux populations de Saint-Louis.
Cet anniversaire sera marqué aussi par d'autres activités civilomilitaires. «C’est pour montrer à l'ensemble des acteurs que nous disposions d'une Armée-Nation. Nous serons aux côtés des populations pour relever les défis qui jalonnent notre parcours en tant que nation», a expliqué M. Sall.
La veille du 4 avril, il est prévu, toujours dans le cadre de cette commémoration, la traditionnelle retraite aux flambeaux, avec le tour de la ville, ainsi qu’un saut en parachute sur le fleuve qui sera l’attraction de cette édition. Un nettoyage sera également effectué dans toute la ville et particulièrement sur l’axe du défilé.