Dakar et Séoul ont signé un protocole d’entente dans les domaines du commerce, de l’industrie et des investissements. C’est à l’occasion de la visite du chef de l’Etat, le président Macky Sall, en Corée. Ce protocole a été signé par le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur et le ministre du Commerce de l’Industrie et de l’Energie sud-coréen, Yoon Sang-jick.
Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Energie sud-coréen, Yoon Sang-jick et le ministre des Affaires étrangères sénégalais Mankeur Ndiaye ont signé, hier, un protocole d'entente pour la coopération entre les deux pays dans les domaines du commerce, de l'industrie et des investissements, selon l’agence Yonhap reçue à l’Aps.
Ce protocole, signé en présence de la présidente sud-coréenne Park Geun-hye et de son homologue sénégalais Macky Sall, a pour but de promouvoir la coopération économique bilatérale, souligne la même source.
Il appelle notamment à accroître la participation des entreprises sud-coréennes au Plan Sénégal émergent (Pse), à partager les expériences que la Corée du Sud a acquises dans le développement des zones économiques spéciales et des petites et moyennes entreprises et à exporter des machines agricoles d'occasion coréennes vers le Sénégal, ajoute Yonhap.
Elle souligne que le transfert d’équipements de production inutilisés et de technologies de l'industrie agroalimentaire coréenne les échanges d'informations et de personnels entre différents organes des deux pays et l'envoi d’une délégation commerciale vers le pays partenaire font également partie des points essentiels de cette entente.
La présidente sud-coréenne Park Geun-hye et son homologue sénégalais Macky Sall, qui est arrivé, mercredi, à Séoul pour une visite officielle de cinq jours, se sont rencontrés, hier, au bureau présidentiel, rapporte l’agence Yonhap.
Les deux chefs d'Etat ont convenu d'encourager les entreprises sud-coréennes à ''participer'' à divers projets de développement du Plan Sénégal émergent (Pse).
Macky Sall est arrivé à Séoul mercredi pour une visite de 5 jours à l'invitation de son homologue coréenne, Park Geun Hye.
Le Premier ministre, Mohamed Boune Abdallah Dionne n’a pas était tendre avec le président du Conseil département de Thiès Idrissa Seck. Ce dernier qui avait, dans le cadre de sa tournée de proximité à Ziguinchor, sévèrement critiqué le régime du président, Macky Sall en dénonçant une absence de solution du gouvernement face à la préoccupation des populations sénégalaises, a été pilonné par M. Dionne.
Hier, le Chef du gouvernement aprofité de sa sortie dans la capitale du rail, fief d’Idrissa Seck, pour s’attaquer à l’ancien maire de ville. Selon lui, les propos du leader de Rewmi n’ont aucun fondement. Dans ces déclarations, il dit :
« Mon gouvernement, il travaille. Comme le pays travaille. Et je voudrais saisir cette tribune pour dire ici à Thiès - parce que certains disent que le pays est en panne, le gouvernement est incompétent - Ce n’est pas vrai ! Votre gouvernement travaille tous les jours. On se connaît tous. On a eu N Premiers ministres.» Toujours selon Mohamed Boune Abdallah Dionne,
«Il y en a qui sont venus avec des Power Point déclinés du rouge, qu’on transforme en vert. Rien ne s’est passé. Que chacun gère son département. On ne peut pas être aujourd’hui à Fouta, demain à Ziguinchor et dire que les gens ne travaillent pas. Ce n’est pas vrai.»
Toujours dans cette logique, le Premier ministre de Macky Sall dit s’inscrire dans l’action avec son gouvernement. «Nous sommes dans l’action, c’est le temps de l’action», alors que le Président du Conseil départemental de Thiès fait dans la désinformation, ajoute-t-il.
«Tout ce que Idrissa dit est faux. Ce n’est pas vrai !», indique-t-il, ajoutant que son gouvernement ne saurait être diverti par les sorties du leader de Rewmi.
QUE SE PASSE-T-IL AU BUREAU DES PASSEPORTS DU CONSULAT DU SÉNÉGAL À NEW YORK?
BUREAUCRATIE, TRACASSERIES, DIFFICILE PARCOURS DU COMBATTANT
Correspondance particulière. En l’an 2000, à l’occasion de l’accession du Président Abdoulaye Wade à la magistrature suprême, l’une des premières revendications, sinon la première des Sénégalais de l’Extérieur, était de voir une solution rapide à la difficulté qu’ils avaient à faire renouveler leur passeport à l’étranger. Le Consulat général du Sénégal à New York faisait partie des premières représentations diplomatiques du pays à trouver une solution satisfaisante à cette revendication majeure.
Le trésor public avait fait un investissement massif en ressources financières pour équiper un certain nombre de consulats sénégalais et d’autres bureaux consulaires. Aussi les Sénégalais des Etats-Unis avaient-ils été très agréablement surpris de voir les autorités consulaires commencer à délivrer des passeports dès le premier jour du dépôt de la demande.
A juste raison ! Imaginez un immigré qui prend le seul jour de congés qu’il peut obtenir de son patron en semaine, embarquer dans un avion depuis Los Angeles ou Detroit et venir à New York juste pour faire renouveler ce document de voyage et rentrer le jour avec ce sésame si précieux. Quel soulagement!
Cet acquis important semble être remis en cause du fait d’une bureaucratie doublée du comportement inexplicable de la nouvelle équipe fraichement débarquée de Dakar envoyée par le ministère de l’Intérieur.
Aujourd’hui, à la place des 45 minutes d’attente pour se faire délivrer un passeport lorsqu’on possède tous les documents requis, il faut prendre son mal en patience des jours durant et sans explication. En plus, non seulement le passeport n’est plus réalisé le jour du dépôt de la demande mais il faut absolument revenir pour le récupérer soi même.
Conséquence : ce sont deux billets d’avion, deux jours d’absence de son lieu de travail, si on a la possibilité de se faire accorder cette faveur par son patron. Entre autres désagréments, il s’y ajoute des frais de voyage que personne ne vous remboursera.
Et retenez qu’un détail aussi simple que la perte du reçu de dépôt délivrée par l’équipe de la police est un prétexte pour qu’on ne vous remette pas votre document. Il a ainsi été donné de voir un Sénégalais se présenter au consulat muni d’un certificat de perte délivré par la police américaine se voir refuser le retrait de son passeport qui venait d’être renouvelé, sous prétexte de l’absence du reçu perdu.
Comble d’aberration, le compatriote en question a eu la désagréable surprise de retrouver un autre compatriote qui s’était retrouvé dans la même situation lui annoncer qu’il avait pu finalement « négocier » la récupération de son nouveau passeport. Etonné et furieux, il revient le lendemain pour s’enquérir des raisons d’une telle injustice. Pour toute réponse on lui dit qu’il avait tort de bouder contrairement à son compatriote qui a eu la patience d’attendre et de demander une « faveur ». Il aura fallu l’intervention du Consul général, lui-même dans tous ses états, pour faire retirer ce document.
Pour un Sénégalais ou tout autre étranger qui vit aux Etats-Unis, un passeport ne sert pas seulement à prendre l’avion et voyager d’un pays à l’autre, il est obligé de le présenter par exemple lorsqu’il effectue des démarches d’obtention de régularisation auprès des services de l’immigration fédéral. S’il est un « sans-papier », il lui est même impossible de prendre le bus ou le train interurbains sans une carte d’identité d’un Etat américain ou son passeport national. Ce dernier document est même accepté dans les vols intérieurs. Ces exemples ne représentent qu’une poignée parmi tant d’autres pour montrer les conséquences de la vie sans passeport aux Etats-Unis, si on n’est pas résident légal.
Les difficultés que pose l’équipe du bureau des passeports à New York ne se limitent à celles énormes signalées plus haut. Les agents de ce bureau (ou au moins un agent, un certain Diagne) ne semblent pas savoir ce que veut dire courtoisie ou comportement professionnel. On fait l’économie de toutes les anecdotes racontées à propos de Sénégalais qui sortent de ce bureau soit complétement furieux soit en larmes à cause du traitement qui leur est infligé.
Limitons-nous à un cas vécu par votre serviteur. Comme par hasard, le jour ou le personnel du consulat donnait le pot de départ à la retraite de Mamadou Camara, ancien patron du bureau des passeports, j’ai vécu cette expérience pour le moins inexplicable. Pendant que les discours qui étaient prononcés magnifiaient les bons et loyaux services rendus à la communauté par M. Camara, ce qui avait d’ailleurs fini par lui valoir le pseudonyme de «Camara passeports», je suis venu faire renouveler mon titre de voyage.
Après une attente un peu longue mon tour arrive. A l’appel de mon nom je me présente et dis bonjour. Mon interlocuteur, M. Diagne, n’a pas jugé utile de répondre à mes salutations. C’est peut-être son droit. Il m’interpelle : c’est vous Dame Babou ? Et me demande de m’asseoir. Durant l’opération de prise de photo nous avons eu cet échange quelque peu surréaliste à mes yeux.
Question : pourquoi les passeports ne sont-ils plus délivrés le même jour en 45 minutes comme c’était le cas auparavant ?
Réponse : Doivent-ils être faits en 45 minutes ?
Réponse à la réponse/question : Ce n’est pas à moi de dire si c’est 45 minutes ou pas. J’ai constaté un changement et je veux savoir ce qui s’est passé en tant qu’utilisateur du service public.
Réponse : Lui là ?
Réaction. Lui-là qui ?
Réponse : Macky Sall ?
Réaction : Macky Sall quoi ?
Réponse : Est-il obligé de faire comme l’autre ?
Réaction : Qui l’autre ? Réponse : Abdoulaye Wade : Réaction : Je ne pose pas le problème en termes de président Macky Sall ou Président Abdoulaye Wade. Je paye mes impôts qui payent votre salaire comme ils payent les salaires des deux présidents dont vous venez de parler. Je veux simplement savoir la raison du changement défavorable pour la fabrication des passeports. Et vous n’avez pas répondu à mes questions qui sont celles d’un usager du service public qui est en principe à mon service.
Réponse : Xam naa finga jëm! (Je sais là ou vous voulez aller)
Dernière réaction : Avez-vous une réponse à ma question?
Monsieur Diagne se lève, me dit revenez le vendredi et me montre la sortie.
PS : Une information non vérifiée, qu’on aurait aimer bien vérifier auprès de M Diagne s’il ne refusait pas de répondre à nos questions et qui voudrait qu’il se prévale de ses rapports d’amitié avec le commissaire Anna Sémou Faye.
L’ISLAMOLOGUE ABDOUL AZIZ KÉBÉ APPELLE LES MUSULMANS À S’OUVRIR AUX AUTRES CULTURES
L’Ifan Cheikh Anta Diop a organisé hier, jeudi 4 juin, une conférence sur «L’Islam et le vivre ensemble: défis théologiques, sociopolitiques et scientifiques contemporains». Animée par l’islamologue Abdoul Aziz Kébé de ladite université, Cheikh Guèye d’Enda Tiers-Monde et Rachid Yassin de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, l’initiative entre dans le cadre des Rencontres de langues, cultures et sociétés (Relacs) de l’Ucad.
Le monument de la renaissance a abrité une rencontre sur le thème «L’Islam et le vivre ensemble : défis théologiques, sociopolitiques et scientifiques contemporains» à l’initiative de l’Ifan de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Occasion pour les différents animateurs de la conférence, de relever que la religion musulmane doit s’ouvrir aux autres communautés religieuses pour une meilleure cohabitation sociale.
Selon, l’islamologue Abdoul Aziz Kébé de l’Ucad, interrogé par nos confrères de l’Agence de presse Sénégalaise (Aps) «ce qui nous (les musulmans-ndlr) manque aujourd’hui, c’est cette reconnaissance de la communauté d’autrui, la reconnaissance de la religion d’autrui et cette volonté de considérer que la religion musulmane est la religion dominante», a souligné l’ancien chef du département d’arabe de l’Ucad. Et de poursuivre: «cette reconnaissance, le Prophète de l’Islam, Mohammed (Psl) l’a démontrée de manière symbolique lorsqu’il avait accepté que des non musulmans entrent dans sa mosquée et font des offices».
Pour le professeur Kébé, la reconnaissance de l’autre, la reconnaissance de sa croyance va de la nécessité de respecter la religion de l’autre mais également de faire respecter la mienne. Aussi, a-t-il rappelé que «la reconnaissance de l’identité et du droit de l’autre sont les fondements que nous avons vu dans la vie du Prophète (Psl)». Le professeur Kébé a, en outre, dénoncé une «exagération des identités secondaires» au détriment de l’identité qui nous est commune. «Il y a une identité originelle qui est l’identité humaine. Ce que nous vivons aujourd’hui, c’est comme si l’Islam est un obstacle (…)».
Il a également déploré le fait qu’un tel comportement relève d’une sorte de complexe de supériorité que les musulmans ont sur les autres. Avant de faire remarquer que, pour lui, les religions sont en passe d’être transformées en un outil de conquête et de conservation de pouvoir. «Lorsqu’on transforme les religions en facteur d’accès de conquête de pouvoir et de conservation de pouvoir, on met en avant le complexe de supériorité qui dit que c’est moi qui doit dominer l’autre au lieu de revenir à l’esprit originel qui est de partager la terre et respecter la diversité», a-t-il analysé dans l’Aps.
La lecture, cet excellent moyen d’acquisition de savoir, de connaissance, a perdu son rôle d’accès à la culture et à la citoyenneté. Aujourd’hui, les jeunes apprenants préfèrent de loin l’image au livre. Tout au plus, ils préfèrent la lecture numérique qu’ils trouvent plus facile. En tout cas, le constat est général : les élèves ne lisent plus, ce qui impacte leur niveau de langue, avec un français malmené. Moralité, les jeunes ne maîtrisent plus la conjugaison et les règles grammaticales. Les raisons profondes de cette « crise de la lecture» sont à chercher dans les environnements scolaire et même universitaire, le faible niveau des élèves, les programmes dépassés et inadaptés… Parents, élèves, enseignants, tous coupables ? Sud a voulu savoir pourquoi ce «désamour » entre les jeunes et la lecture.
Pourquoi, les jeunes d’aujourd’hui ne lisent plus? Des jeunes élèves des lycées et collèges de Dakar rencontrés ne savent pas quoi répondre par rapport à cette question qui leur est posée. Ils se braquent… Ce n’est qu’après quelques moments d’hésitations, que certains tenteront, tant bien que mal, de passer aux aveux par des bouts de phrases.
«Je n’aime pas lire», lance une élève en classe de 1ère secondaire rencontrée en face du Lycée sergent Malamine Camara (Lsmc), à hauteur de la grande porte du stade Léopold Sédar Senghor. «Je n’ai pas envie de lire. Je préfère jouer au foot ou aller sur Facebook», renchérit un élève en classe de Terminale, Série S1. «Je n’aime pas lire et je ne sais même pas pourquoi», explique une écolière en classe de 3ème au Lsmc. «J’ai beaucoup d’exercices, je n’ai pas de temps pour lire», souligne un autre lycéen inscrit en classe de Terminale S1 (série scientifique) dans le même établissement cité ci-haut. Ces témoignages, loin d’expliquer «la crise de la lecture», montrent une conjonction de facteurs et de prétextes que ces apprenants mettent en avant pour «justifier» leur «désamour» pour la lecture. Mais une seule chose est sûre : nous sommes loin de cette période où l’envie de lire était impactait la réussite scolaire. C’est une lapalissade de dire que le plaisir de lire baisse chez les jeunes écoliers.
LES RAISONS DU DÉSAMOUR
Pour Amadou, élève en classe de terminal au Lsmc, la question «Pourquoi les jeunes d’aujourd’hui ne lisent plus ?» trouve sa réponse dans le fait qu’il ne se retrouve pas dans les livres. Il estime que les ouvrages proposés racontent l’histoire d’une société bien précise, une culture qui leur sont étrangères. «En général, les livres qu’on nous propose à l’école, ne traduisent pas ma réalité. C’est trop occidental, je ne me reconnais pas dans les histoires qu’ils racontent», dit-il.
Plus loin, une écolière rencontrée dans la rue, évoque une autre contrainte. Binta qui fait la quatrième au collège Sokhna Astou Kane des Parcelles Assainies, souligne qu’elle est très débordée par les tâches ménagères qui lui prennent son temps de lecture. «J’aimerais avoir la possibilité de beaucoup lire, mais les travaux domestiques me prennent une grande partie de mon temps», lance-t-elle.
Abdou, élève au Lsmc rejette pour sa part la faute sur les médias et les films qui, selon lui, sont à l’origine de cette situation. «Tout ce qu’on doit lire, on le voit à la télé, sauf que le petit écran ne nous propose pas beaucoup d’émissions relatives à la littérature. Les chaînes de télé sénégalaises marchent selon le système L.M.D (lutte, musique, dance-ndlr)», précise-t-il.
Lui emboitant le pas, son camarade Modou estime que la littérature a perdu ses lettres de noblesse dans la mesure où, indique-t-il, « les écrivains ne sont plus aussi bons qu’avant. Il n’y a plus de quoi s’émerveiller ».
PLACE A LA LECTURE NUMÉRIQUE
Et comme si cela ne suffit pas, avec le développement des Technologies de l’information et de la communication (Tic), la «lecture classique» comprise comme étant le fait de lire un texte imprimé n’est plus à la mode chez les jeunes. Ces derniers pratiquent, de plus en plus, ce qu’on appelle la «lecture numérique» c’est-a-dire lire directement sur l’écran d’ordinateur, de Smartphones, sur des tablettes…
«Je n’ai pas besoin de lire les œuvres au programme. Il me suffit juste d’aller sur Internet pour avoir tout ce dont j’ai besoin avec le résumé», nous apprend Fatou Kiné, élève en classe de 3ème. Elle révèle que le fait de lire l’œuvre intégrale est une véritable perte de temps. «Je télécharge toutes les parties du livre qui m’intéressent sur mon téléphone et je gagne du temps», confit-t-elle.
Néanmoins, ces élèves interrogés admettent tous que la lecture numérique n’apporte pas autant de connaissances que la lecture classique. Mais elle est plus facile. «C’est vrai que la lecture sur le net n’est pas comparable à celle d’une œuvre avec des textes imprimés. Il faut admettre que nous ratons toujours quelque chose avec les raccourcis que le net nous propose», reconnait Penda.
DES ENSEIGNANTS EXPLIQUENT LES RAISONS DE LA «CRISE DE LA LECTURE»
La baisse du niveau des élèves d’aujourd’hui trouve son explication dans plusieurs choses dont le manque de lecture. Selon des enseignants rencontrés, le désamour des élèves pour les livres est lié au décalage entre le programme qu’on leur propose et leur temps, leur culture. C’est du moins l’avis de Thérèse Diédhiou, professeur de français au Lycée Sergent Malamine Camara (ex Lycée moderne de Dakar).
Trouvée dans la «salle de profs» de l’établissement, le Professeur indexe les programmes scolaires qui, depuis longtemps, n’ont pas été révisés. «Les jeunes ne lisent plus parce que tout simplement, les livres qu’on leur propose ne sont adaptés ni à notre culture, ni à notre temps. Prenez une œuvre comme «Le Cid» de Pierre Corneille (Français) qui, en plus d’être vieux, est trop classique. Ce livre ne nous raconte pas notre histoire», a-t-elle souligné.
A en croire l’enseignante, la littérature africaine qui est enseignée dans nos écoles souffre, elle aussi, des mêmes contrariétés. Des livres trop éloignés de notre temps chargent le programme tout au long du premier et du second cycle. «Regardez « Une si longue lettre» de Mariama Ba, c’est un livre qui n’est même pas de la génération de nos mamans. Et, pourtant, on le propose toujours à nos élèves. De même que «Sous l’orage» de Seydou Badian (Kouyaté du Mali) qui évoque un conflit de génération qui n’est plus d’actualité», a-t-elle fait remarquer.
«Tout est question de culture, par exemple, «L’Etranger» d’Albert Camus (Algérien), c’est un livre africain mais, les élèves ne le comprennent pas tout simplement parce qu’ils n’arrivent même pas à situer le contexte», dit-elle.
Par ailleurs, M. Diallo, professeur d’histoire-géographie situe le problème dans un autre registre. A son avis, les élèves développent une certaine peur d’être désapprouvés, pour ce qui est de la lecture en classe. «Beaucoup d’élèves évitent de lire devant leurs camarades. Car, il suffit de faire une faute pour qu’on s’empresse de vous corriger, ou de rire de vous, comme si ce n’était pas normal», explique ainsi le professeur.
A en croire toujours M. Diallo qui va plus loin en déclarant que « les gens vivent ce genre de situation quand ils essayent de s’exprimer en français en public ou devant un auditoire ». «C’est notre état d’esprit, on en fait une occasion pour rabaisser les gens ou les traiter de… cancres», déplore-t-il. Or, le français est une langue vivante, en plus de la lire, il faut également la parler pour se perfectionner. «Si aujourd’hui les élèves et les étudiants parlent un français lacunaire, c’est notre faute à nous tous», renchérit-il
Richard Camara, un autre professeur au Lycée sergent Malamine Camara de Dakar, analyse la situation par rapport à son expérience. Selon lui, il se pose un problème de niveau tout simplement: «un élève qui ne sait ni déchiffrer ni décoder un texte ne peut pas lire et n’aura pas envie de lire», déclare-t-il.
INCITER LES JEUNES A LA LECTURE
La lecture illustrée est un bon moyen pour éveiller chez les enfants le goût de la lecture. Le pédagogue Richard Camara en est convaincu. Pour lui, «il faut habituer à l’enfant l’objet livre. Dés la maternelle, donnez-lui des livres de bandes dessinés qu’il aura envie de feuilleter, ensuite de lire petit à petit», a-t-il suggéré.
Mieux, la lecture doit être un sujet de conversation à la maison. D’après M. Camara, le fait que les parents discutent avec les enfants des œuvres au programme, peut beaucoup les encourager à aimer et à vouloir les découvrir. «Mais, si maman ou papa n’a jamais lu «Madame Bovary» ou «Le monde s’effondre», on ne discutera que de combats de lutte à la maison», a-t-il fait savoir.
Il recommande ainsi aux parents, de glisser dans les chambres des enfants des livres de leur niveau. «Que l’enfant soit entouré de livres et qu’il puisse lire dès que le besoin se fait sentir. Les connaissances, c’est d’abord les livres. Nous, à notre époque, on nous a habitué à la bibliothèque: rose, orange, verte. Au fur et à mesure que tu grandis, tu lis des livres de ton niveau et petit à petit l’appétit vient», a-t-il précisé.
Dans le même sillage, sa collègue Thérèse Diédhiou reconnaît que susciter ce désir chez les jeunes, n’est pas chose aisée. L’implication des parents contribuerait fondamentalement à stimuler cette envie de lecture chez les jeunes. «Par exemple, lisez à l’enfant des histoires en y mettant votre grain de sel. Mais, prenez le soin de ne pas la lire intégralement. Le lendemain, vous verrez qu’il la lira de son propre chef sans vous attendre», a expliqué Mme Thérèse Diédhiou.
LA RESPONSABILITE DES PARENTS
Les parents sont les premiers responsables qui doivent amener les enfants à lire. Certains élèves, nous révéleront que jamais leurs parents ne leur ont demandé de lire. Ce qui les intéressent c’est le passage en classe supérieure, peu importe la manière. «J’ai un papa enseignant, mais jamais il ne m’a demandé de faire, ne serais-ce qu’un peu de lecture», a dit Saliou.
Un argument réfuté par M. Camara qui déplore le fait que les parents dépensent des fortunes pour faire plaisir aux enfants, mais ne provoquent guère une quelconque envie de lecture chez-eux. «Les parents sont les premiers responsables de l’envie de lecture chez les enfants. On ne peut pas être l’enfant d’un enseignant ou d’un fonctionnaire, sans jamais avoir, toute sa vie, un livre comme cadeau. Dans les chambres des enfants, on trouve tout sauf des livres. Pourtant, les parents offrent aux enfants des cadeaux beaucoup plus chers qu’un livre, à savoir des tablettes, des ordinateurs, des portables», a-t-il souligné.
Mme Thérèse Diedhiou estime que « chacun doit jouer sa partition. Cela dit, il ne faut pas tout miser sur l’enseignant comme le font certains parents. Les parents pensent que c’est à l’enseignant de tout faire alors qu’eux aussi doivent y participer ».
L’INSTRUCTION: L’ETAPE CRUCIALE
L’apprentissage de la lecture se fait, en tout début de l’instruction. L’élève doit être suivi sérieusement dans les classes primaires afin de faciliter l’initiation. Cette lourde tâche incombe à l’instituteur. Il lui appartient d’enseigner à l’élève comment déchiffrer et comment décoder un texte. Selon Richard Camara, «ces deux étapes là, le plus souvent, l’éducateur les rate. Il y a même des études qui montrent que la plupart des élèves ne sait pas lire. Les formateurs ont le plus souvent un souci d’avancement par rapport à leur travail».
Cette attitude est favorisée par le fait qu’on leur demande habituellement des résultats et non des compétences. «L’enseignant à qui on demande cinquante points, s’arrange pour les avoir. Il ne se soucie guère si les élèves savent lire ou pas. Il peut donner quatre opérations en sachant que tous ses élèves vont trouver et reléguer au diable les textes suivis de questions», a-t-il révélé.
M. Camara de renseigner: «la lecture individuelle est un bon moyen d’apprentissage, mais certains collègues ne la font pas en classe. C’est un ou deux élèves parfois qui lisent avant que l’enseignant fasse des explications de textes. L’élève n’a pas le temps d’apprécier le texte même si le professeur aime bien l’histoire», a-t-il relaté.
LA FAUTE A L’ETAT
En dehors des parents et enseignants, les autorités ont aussi leur part de responsabilité dans cette «crise de la lecture» chez les jeunes élèves. Cette responsabilité de l’Etat peut se situer au niveau de l’élaboration des programmes scolaires où la lecture n’occupe pas la place qui lui revient. C’est l’avis de Mme Diedhiou qui s’étonne, en soulignant : «je ne sais pas avec qui ils discutent des programmes scolaires. Aujourd’hui, beaucoup de choses sont dépassées. Un besoin de révision s’impose». Richard Camara embouche la même trompette en pointant du doigt l’Etat. «Le diplôme reste un moyen de sanction du niveau de l’élève. Tout élève qui n’a pas de certificat passe maintenant en sixième... On peut aller jusqu’a la licence sans avoir aucun diplôme», regrette M. Camara.
M. Diallo lui met en avant l’absence de cadre approprié pour inciter les potaches à la lecture, notamment celle d’une bibliothèque nationale. «L’implantation d’une bibliothèque nationale est de la responsabilité de l’Etat et elle tarde à venir», a dit M. Diallo
INTERNET ET LES MEDIAS
L’autre fait est que les élèves n’aiment plus lire parce qu’ils sont sensibles aux représentations, aux symboles et à l’image. Ils préfèrent aller sur Internet que de faire de la lecture un loisir. «Les jeunes passent une grande partie de leur temps sur le net. Ils y regardent des images, téléchargent des sons et s’adonnent à des jeux de société», nous dit M. Camara. Aussi, ils ont la possibilité de faire des rencontres sur le net sans aucune surveillance. «L’une des raisons qui font qu’ils ne trouvent plus les livres intéressants, c’est les rencontres qu’ils y font à l’insu des parents», a soutenu M. Diallo.
Les médias sénégalais ont également leur part de responsabilité dans cette situation. La télé a une fonction d’éducation. Ce qui n’est pas le cas de nos jours, d’après le professeur Richard Camara. «Je n’ai jamais vu la télé nous présenter des livres pour enfant. Dans les émissions réservées à ces derniers, on tient compte plus de la toilette des enfants que de leur instruction», a-t-il regretté.
Dans le même ordre d’idées, il souligne que ceux qui animent les émissions pour enfants ne donnent guère l’air de personnes qui connaissent les livres pour enfants. «Est-ce que l’animateur connait les livres pour enfants, je n’en suis pas sûr», a-t-il lâché.
SIT-IN DES POPULATIONS POUR L‘INSTAURATION D’UN DIALOGUE
POINTE-SARRENE - GESTION DES TERRES DE LA FUTURE STATION BALNEAIRE
Plusieurs habitants de la localité de Pointe-Sarrène ont pris d’assaut hier le site de la future station balnéaire à ériger dans cette zone. Ils ont remis en cause le processus de désaffectation des terres et d’indemnisation des propriétaires terriens (populations locales et investisseurs). Ce sit-in de dizaines de personnes, qui s’est déroulé dans le calme, a servi de cadres d’expression à leur porte-parole pour appelé l’Etat et la société d’aménagement de la petite côte et des zones côtières (Sapco) au dialogue pour une issue heureuse à leur différent en vue du développement du tourisme dans la zone.
Des populations de la localité de Pointe-Sarrène expropriées dans le cadre de la construction de la future station balnéaire du même nom, ne désarment. Pour amener les autorités (Etat et Sapco-Sn) à la table de négociation en vue de la prise en charge de leurs doléances, notamment la revue à la hausse de leurs indemnisations jugées dérisoires et la possibilité d’extension de leur village, ils ont organisé un sit-in sur le site en question.
Selon Rachidou Diallo, le porte-parole des organisateurs du sit-in de Pointe-Sarrène la Sapco a décidé, en guise d’indemnisation, de leur verser 25.545 F Cfa par mètre-carré pour les terrains viabilisés. Soit 255.450.000 F Cfa/hectare. Pour ce qui est des terrains non viabilisés, le prix de cession de la Sapco aux bailleurs tourne au tour de 15.065 F Cfa le mètre-carré, soit 150.650.000 F Cfa l’hectare. Suffisant pour qu’il dénonce la procédure d’expropriation de ces terres devant abriter la future station balnéaire.
Il a convoqué, pour étayer ses propos, le Décret N°2009-1417 du 23 décembre 2009 déclarant d’utilité publique les 1478 hectares 35 ares 10 centiares dans la zone de Pointe-Sarrène et la Lettre N°00101 du 09 janvier 2010 adressée au président de la communauté rurale de Malicounda (actuelle commune) par le directeur général de la Sapco-Sn pour information sur l’immatriculation des dites terres.
Le porte-parole de ces populations a aussi évoqué des manquements sur la composition et les travaux de la Commission d’évaluation des impenses mise en place par le préfet de Mbour en décembre 2010 conformément à la Loi 64-46 du 11 juin 1964 (en son article 31) et les titres fonciers 1316 (110 hectares 31 ares 40 centiares sur le site de Pointe –Sarrène et 504 hectares de Pointe-Sarrène à Mbodiène) en date du 12 septembre 2012. Il s’y ajoute le Décret N°2014-1336 du 27 octobre 2014 fixant les indemnités dues à 385 propriétaires et autorisant leur paiement.
Revenant sur la convention liant l’Etat à la Sapco-Sn, le texte stipule, en son acte 6, «les terrains acquis par l’Etat, seront en conformité avec les dispositions de l’article 39 du Code du domaine de l’Etat, loués, aux termes d’un bail emphytéotique ou cédés définitivement à la Sapco-Sn, à l’exception des aires des villages, de leurs extensions prévues et de leurs besoins correspondant en sol pour la culture». Il a mis en relief l’importance de l’activité agro-pastorale risquant d’être révolue eu égard à l’attribution des terres à d’autres fins.
Il en veut pour preuve, les importantes quantités de sorgho, de mil, de légumes et de maïs, produites par les cultivateurs de Pointe-Sarrène constituent, selon lui, des éléments d’appréciation vérifiables auprès de certaines structures, notamment Resopp, Coopam, Ceeras, Cnra, Drdr et les marchés locaux. Les cultivateurs de Pointe-Sarrène déplorent le travail de la Commission d’évaluation des impenses venue évaluer de janvier à juin des champs de céréales sans tenir compte des limites des propriétés.
Les éclairages du témoin Vincent Koissy Mbidi, ancien directeur des Domaines, ancien collègue de Tahibou Ndiaye dans la Commission de contrôle des opérations domaniales (Ccod), de 2009 à 2012 n’aide en rien le prévenu. Sur plusieurs questions, notamment la signature d’un bail à la place du propriétaire, le cumul de baux, tout comme l’enrichissement des anciens directeurs membres du Ccod, le témoin a donné des réponses contradictoires aux propos de Tahibou.
Appelé à la barre de la Crei hier, jeudi 4 juin, en tant que témoin, Vincent Koissy Mbidi, ancien directeur des Domaines, a donné des éclairages sur la procédure d’obtention de bail au niveau de la Commission de contrôle des opérations démoniales (Ccod). De l’avis de l’ancien collègue de Tahibou Ndiaye, dans la Ccod, il n’est pas possible que la Ccod octroie à une même personne des baux. Selon lui, «si on constate que la même personne a introduit des demandes, on lui demande de faire un choix à cause de la rareté de la ressource». Des affirmations qui mettent à nu le fait que Tahibou Ndiaye, sa femme, ainsi que ses deux filles adoptives ont bénéficié de baux. Même s’il a révélé qu’il n’a pas encore vu la loi qui l’interdit, il a tout de même indiqué que la règle de non cumul est d’ordre éthique et que si l’autorité se rend compte qu’il y a cumul, la demande ne passe pas.
Dans ses témoignages, M. Mbidi a aussi souligné qu’il était anormal qu’une personne signe un bail qui ne lui appartient pas. Cette question lui a été posée pour élucider le fait que Tahibou ait signé, sans procuration le droit de bail de sa fille adoptive, Rokhaya Thiam, à son absence. A l’en croire, même si la signature passe au niveau du receveur, car ne sachant pas qui a signé en réalité, il y aura des problèmes quand il s’agira d’en faire un titre foncier, s’il est associé à un autre dossier du propriétaire. Poursuivant, il a fait comprendre que si le bail est adjoint à un document quelconque pour une demande d’un service, de facto le service en question rejette la demande.
Autre fait marquant dans le témoignage de Vincent Mbidi, la réfutation de l’argument de Tahibou, selon lequel tous les anciens directeurs au bloc fiscal, sont devenus des milliardaires. Le témoin a fait comprendre qu’il n’est pas devenu milliardaire, tout en faisant noter qu’il a été directeur des Domaines et membre de la Ccod de 2009 à 2012. Pour lui, il est évident que les directeurs bénéficient de certaines indemnités, mais que cela ne lui a pas permis d’être milliardaire. Toutefois, Tahibou Ndiaye a fait une précision en revenant sur ses déclarations. Pour lui, il avait dit que «les anciens directeurs du bloc fiscal, ayant été en service pendant une longue durée, si on fait le cumul des indemnités et salaires, approcheraient le milliard. Moi j’ai eu la chance d’y travailler pendant 10 ans».
En outre, la lumière apportée par le témoin à l’audience de l’après-midi d’hier, a suscité des interrogations du côté de la partie civile, tout comme du parquet. En effet, M. Mbidi a montré que si un tiers veut occuper un terrain de l’Etat de manière irrégulière, il est obligé de se rapprocher des services du Cadastre pour être sûr que le terrain n’appartient pas à un privé. A l’en croire, les employés du Cadastre n’ont pas la possibilité d’user illégalement des terrains de l’Etat, au risque de se faire sanctionner par la hiérarchie. Des affirmations qui ont surpris plus d’un, dans la mesure où la veille, l’ami et gendre de Tahibou Ndiaye a fait savoir que son modus opérandis consiste à repérer les terrains de l’Etat, à les viabiliser et à les occuper, en attendant que les autorités administratives viennent les réclamer, pour en retour demander une contrepartie.
A noter que l’audience a été suspendue jusqu’au lundi prochain à 10h, pour l’audition des témoins.
DON EN MATERIEL DE SADRY DARWICHE A TAHIBOU EVALUE A 80 MILLIONS : LA «RÉVÉLATION SPIRITUELLE», À L’ORIGINE DE LA «GRANDE» AMITIÉ
Le quatrième jour du procès intenté contre Tahibou Ndiaye et co-prévenus, poursuivis par la Crei pour enrichissement illicite, a enregistré hier, jeudi 4 juin, le témoignage de Sadry Darwiche, directeur de la société Comptoir commercial du Sénégal (Ccs), ami du prévenu. Devant la barre, le témoin a confié qu’il effectuait de «bonnes» remises sur toutes les factures préformâts de son «grand ami», qui lui a fait une révélation «spirituelle». Mieux, M. Darwiche a indiqué avoir fait un don de matériels de construction d’une valeur globale de 80 millions à Tahibou.
Entre Tahibou Ndiaye, poursuivi pour enrichissement illicite, dans le cadre de la traque des biens supposés mal acquis, et Sadry Darwiche, directeur de la société Comptoir commercial du Sénégal (Ccs), non moins témoin dans ladite affaire, c’est la «grande amitié spirituelle». C’est du moins ce qu’a fait savoir le témoin hier, jeudi 4 juin, attrait à la barre de la Crei. De l’avis de M. Darwiche, depuis que Tahibou Ndiaye lui a fait une «révélation spirituelle», leurs relations se sont le plus renforcées. A l’en croire, chaque fois que son «ami spirituel» lui envoyait son plombier, Mbaye Ndiaye, avec une facture préformât, il lui effectuait une «bonne remise». Interpellé sur le pourcentage des remises, M. Darwiche a montré qu’elle s’élevait à 25%, et même au prix de revient parfois. Mieux, le témoin a révélé qu’il a offert à Tahibou, et à plusieurs reprises, sans qu’il ne fasse la demande, du matériel de construction (plomberie, carrelage, etc), évalué globalement à 80 millions. D’ailleurs, fait-t-il remarquer, «au début, cela le (Tahibou) gênait». «Je lui ai rendu des services sans jamais lui solliciter en contrepartie une faveur au niveau des impôts, zéro impôt. Je ne lui jamais demandé un service en tant que directeur du Cadastre», fait-il savoir.
«Tahibou n’accepte pas les faveurs»
Même son de cloche pour le témoin Mbaye Gueye, ami lui aussi du prévenu, et administrateur de société. De l’avis de M. Gueye, «il est vrai qu’il m’a rendu beaucoup service, notamment pour la construction de mon immeuble au niveau de la Zone de captage, et pour le changement de terrain». Pour autant, le témoin a soutenu mordicus qu’il n’a jamais rendu aucun service à son «ami». D’ailleurs, il a indiqué qu’il était sûr que Tahibou Ndiaye n’allait pas accepter ses faveurs. Toutefois, il a informé que le seul service qu’il lui a rendu, «c’est juste des prières». Cependant, M. Gueye a soutenu à la barre qu’il a vendu sa voiture de luxe à la femme de Tahibou, en échange de meubles pour tous ses bureaux. Des dons sans contrepartie qui rejoignent ceux de la veille de Mahamadou Falilou Gueye, «oncle» de la femme de Tahibou. En effet, Falilou Gueye avait fait savoir à la Cour que son «gendre» n’aimait pas qu’il lui fasse des faveurs. Il avait indiqué qu’il a voulu lui offrir en vain un terrain aux Almadies de 500m², avant de se retourner vers sa «nièce», qui a accepté volontiers.
Le don 80 millions et les contradictions
Cependant, lors de la confrontation entre M. Darwiche et Tahibou, certaines équivoques ont été soulevées concernant le don de matériel, pour la construction de la maison sise à la Cité Keur Guorgui (R+4). Contrairement aux allégations du témoin, qui avait soutenu que les dons de matériel se sont fait à plusieurs reprises jusqu’au moment où il n’a plus vu de facture préformât de son ami, Tahibou Ndiaye a indiqué que c’est sur une seule facture préformât de 80 millions que M. Darwiche lui a fait le don. Le «grand ami spirituel» s’est par la suite réfracté pour dire que c’est une seule facture préformât, mais que les livraisons étaient séquentielles.
Autre point flou dans ledit don de matériel, c’est la tenue des comptes de la société Ccs. La Cour a voulu tirer au clair la manière dont la comptabilité de la boîte est tenue, pour le dépôt des comptes au niveau des impôts, avec ce don d’une valeur de 80 millions. Sur ce point, M. Darwiche a fait comprendre que depuis le fameux don, il y a de cela 3 ans, il n’y a pas eu de redressement fiscal. Mieux, il a soutenu que le don n’a pas été enregistré au niveau des comptes, mais qu’il apparaitra dés que les services du fisc effectueront le contrôle, qui est prévu, selon lui.
COUR SUPRÊME : Fatou Habibatou Diallo défenestrée… au forceps
La crise à la Cour suprême révélée par le site d’informations lignedirecte.sn n’a pas encore fini de dérouler ses effets. Il nous revient, après le quotidien La Tribune qui a évoqué dans son édition d’hier, une suspension (somme toute prévisible) du magistrat Fatou Habibatou Diallo, suite à la demande d’explication adressée à l’ex-Présidente de la Chambre civile et administrative, que le pire a été évité de justesse. Elle a en effet frôlé l’humiliation car, nous dit-on, on a voulu tout bonnement l’expulser de son bureau. Manu militari ? En tout cas avec le concours des gendarmes. Mais le problème réside dans le fait que ces derniers qui devaient exécuter le boulot ont demandé un papier comme base légale. Papier qui n’est pas arrivé. N’empêche, son bureau a été défoncé à son départ, sans doute pour permettre à son successeur de s’installer. Fatou Habibatou Diallo a tout de même pris la peine de déposer ses dossiers au niveau du greffe pour qu’ils soient ensuite transmis à son remplaçant. Il faut dire qu’elle avait refusé la passation de service avec son remplaçant Mouhamadou Diawara, créant une réaction épistolaire bien musclée de la part du Président Mamadou Badio Camara. “Vous n’ignorez pas que la continuité du service doit être sauvegardée, sous ma responsabilité, en vertu des dispositions combinées des articles 11 et 17 de la loi organique sur la Cour suprême selon lesquelles le Premier Président de la Cour suprême est chargé de l’administration et de la discipline de la
Cour et il assure la bonne marche de la juridiction, compte tenu des nécessités de service”. Le nouveau boss de la Cour suprême demandait dans la même veine au magistrat Fatou Habibatou Diallo de lui faire parvenir, “dans un délai de 24 heures”, les dossiers de la Chambre administrative qu’elle détenait encore dans son cabinet et dont la liste accompagne la lettre en question. Le Président Camara évoque “l’article 25 de la loi organique sur la Cour suprême, qui permet au Premier président de présider, quand il le juge convenable, toute formation juridictionnelle de la Cour”. En termes clairs, la loi l’autorise à se substituer à elle, pour diriger toute Chambre dont le fonctionnement normal ne peut être assuré. Malgré ces mises au point, le bras de fer s’était poursuivi et la dame était restée cramponnée dans ses positions. Il faut dire que l’origine de la crise se confond avec les réformes qui ont accompagné la naissance de la Cour suprême, sur les cendres de la Cour de Cassation et du Conseil d’Etat.
ME AMADOU SALL
Bien que Me El Hadj Amadou Sall soit en prison, Me Madické Niang a trouvé une façon de le faire assister à leur point de presse organisé hier à la Résidence Ndiambour. Sur le présidium, une chaise vide y était installée avec un chevalet portant le nom de l’avocat incarcéré depuis deux mois pour offense au Chef de l’Etat et appel à l’insurrection. A la fin de la conférence, Me Madické Niang a expliqué le sens de leur geste. “ Vous voyez cette chaise vide. Elle devait être occupée par Me Sall. Comme il est emprisonné, nous avons voulu montrer qu’on ne peut pas réduire un avocat au silence dans un pays de droit”, a soutenu l’ex-ministre d’Etat. Ces précisions faites, il a demandé aux libéraux de se lever pour rendre hommage à leur frère. “Nous exigeons sa libération d’autant plus que l’instruction est terminée”, a ajouté Me Niang sous les applaudissements de la salle criant “Libérez Me Sall”.
PASSEPORTS DIPLO’
Des éléments de la Police d'intervention rapide bissau-guinéenne ont arrêté ce jeudi après-midi à Bissau l'actuel secrétaire d’État pour la coopération internationale et des Collectivités du gouvernement du Président José Mario Vaz. Idelfrides Manuel Gomes Fernandes a été arrêté pour trafic et vente illégale de passeports diplomatiques bissau-guinéens. Selon des sources contactées à Bissau, Idelfrides Manuel Gomes Fernandes avait mis en place un système de vente de ce document de luxe depuis sa prise de fonction, à la suite du coup d’État du 12 avril 2012 qui avait interrompu le déroulement du retour à la démocratie. Or apprend-on, Idelfrides Manuel Gomes Fernandes qui avait tout de même bénéficié de la confiance de José Mario Vaz – ce dernier l'ayant conservé à son poste -, n'a jamais mis fin à son commerce juteux, malgré le retour à la normale du fonctionnement de l’État et des institutions bissau-guinéennes.
PASSEPORTS DIPLO’ (SUITE)
C'est ainsi que beaucoup de ressortissants étrangers ont été pris avec des passeports diplomatiques et de service bissau-guinéens portant la signature du secrétaire d'État Idelfrides Manuel Gomes Fernandes à la place de celle du titulaire que devait être le ministre des Affaires étrangères, tel que requis par la loi en Guinée Bissau. Le regard plus critique dans l'obtention et la chaîne de délivrance de ce document s'étant accentué, le nombre de ses clients désabusés n'a fait que grossir à diverses stations de contrôle d'identité à travers le monde. D'où le mandat d'arrêt émis depuis une dizaine de jours contre Idelfrides Manuel Gomes Fernandes. Mais le haut fonctionnaire en délicatesse a refusé de se rendre aux autorités judiciaires de son pays obligeant la Police d'intervention rapide bissau-guinéenne à lancer ce jeudi un assaut contre son domicile. Depuis lors, Idelfrides Manuel Gomes Fernandes est en détention dans les locaux de la police judiciaire de Bandim à Bissau.
PÉNURIE D’EAU
La Sde et la Sones continuent apparemment à assoiffer la capitale dakaroise. Hier, vers les coups de 16h 45, un tour à la Médina a permis de faire le constat. Plusieurs personnes armées de bassines, de seaux et de bouteilles ont pris d’assaut un camion citerne des sapeurspompiers venu les approvisionner en eau. D’après les informations recueillies sur place, cela fait plus d’une semaine qu’ils n’ont pas vu la couleur du liquide précieux. Certains habitants, l’air très fatigués et soulagés en même temps, renseignent que c’est vers les coups de 4h du matin parfois que les robinets s’ouvrent mais l’eau n’y coule qu’à compte-gouttes. En tous les cas, le calvaire des Dakarois continuent malgré le durcissement du ton du chef de l’Etat à l’endroit des sociétés responsables de l’approvisionnement en eau.
DESTINATION SÉNÉGAL
Une charte d’engagement pour la baisse des tarifs et la promotion de la destination Sénégal va être signée en début de semaine prochaine entre le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Abdoulaye Diouf Sarr et le président directeur général de Corsair et du groupe TIU, Pascal de Izaguirre. L’information est donnée dans un communiqué du ministère. “Cette signature entre dans le cadre des efforts de réduction du coût de la destination Sénégal. Pour la relance du secteur touristique, le Chef de l’Etat Monsieur Macky Sall a pris un certain nombre de mesures dont la suppression du visa payant et la réduction de 50% de la parafiscalité sur le prix du billet d’avion”, indique la note. Cependant, cette décision devait être soutenue par une politique de promotion menée
par les compagnies aériennes et les tours opérateurs. Ce en revoyant à la baisse leurs prix afin de promouvoir la destination Sénégal.
CROIX ROUGE
Le Comité international de la Croix Rouge (Cicr) organise depuis le 1er de ce mois à Dakar, pour la première fois en Afrique de l’ouest, un atelier régional sur les premiers secours. Cette réunion qui s’organise chaque année en Afrique du nord et de l’ouest vise, selon le Coordinateur international des programmes des premiers secours et d’urgence pré hospitalière au Cicr, Eric Bernes, à faire en sorte que les différentes pratiques et les différentes expériences des uns et des autres puissent être échangées. Ainsi, il sera question de prendre là où il y a des forces pour les échanger avec ceux qui sont dans des difficultés et des situations de crise. Ceci, afin de pouvoir, d’après M. Bernes “intervenir de la façon la plus humaine et la plus efficace avec les gens de la Croix Rouge et du Croissant Rouge “.
RIZ DE LA VALLÉE
Les producteurs de la vallée sont très satisfaits du travail de promotion fait par l'artiste Samba Tine alias Kouthia à travers son émission quotidienne sur la TFM “Kouthia Show”. Le président du Comité riz, Saliou Sarr, un brin taquin, promet un camion de riz à Kouthia pour le remercier de son travail. C’était lors de l’atelier de concertation sur le prix du riz au CIFA de Ndiaye. Le riz local connaît un engouement auprès des populations sénégalaises et aujourd'hui, le défi est surtout dans la production. Et aux yeux des riziculteurs de la vallée, le comédien Kouthia, Samba Sine de son vrai nom, n'est pas étranger à ce succès.
HABRÉ
Alors que les Chambres africaines extraordinaires, dans un communiqué, affirment que Hissein Habré a comparu mercredi sans contrainte, ses avocats, dans une note adressée à EnQuête, renseigne que le 3 juin à 9h, un groupe de 8 éléments de la Brigade de l'administration pénitentiaire a fait irruption dans sa cellule. “Ces éléments se sont jetés sur lui, le bousculant pour l'enlever. Ainsi donc, le Président Habré a été extrait de force sous la responsabilité de l'administration pénitentiaire représentée par le directeur de la prison M. Mame Ali Konté”. Le même scénario, soulignent les conseils, s’est reproduit à l'arrivée devant les CAE : devant son refus de sortir de la voiture, ces mêmes éléments l'ont bousculé pour l'extirper du véhicule, disent-ils. Ce faisant, la défense de Habré informe “que devant toutes les juridictions internationales, CPI et autres juridictions créées par les Nations unies, tous les accusés qui ont eu à exprimer leur refus de comparaître n'ont pas comparu”.*
A PEINE RELAXEE LA SEMAINE DERNIERE : Aïda Ndiongue, convoquée à la Crei aujourd’hui
L’ex-sénatrice libérale, Aïda Ndiongue, relaxée purement et simplement par la chambre correctionnelle, le 28 mai dernier, n’aura pas le temps de savourer sa liberté. Elargie de la prison pour femme du Camp pénal de Liberté VI, la semaine dernière, la ponte libérale est de nouveau convoquée à la Crei, dans le cadre de la traque des biens supposés mal acquis
BARTHELEMY DIAZ SUR LA DÉMOLITION DES PANNEAUX PUBLICITAIRES : «Ceux qui ne sont pas d’accord …n’ont qu’à quitter»
Le Maire de la commune de Mermoz-Sacré Coeur, Barthelemy Diaz lance un dernier ultimatum jusqu’au samedi soir à 21heures aux propriétaires de panneaux publicitaires se trouvant sur le territoire de sa commune. En conférence de presse hier, jeudi 4 juin, le député maire socialiste de Mermoz-Sacré Coeur a indiqué que tous les redevables qui refusent de se conformer à la délibération du conseil seront tout simplement mis hors du périmètre de la commune. Barthelemy Diaz a également menacé de démolir tous les bâtiments construits sur les terrains vendus par la Sicap si cette société ne se rapproche pas des services compétents de sa commune pour une solution à l’occupation des espaces publics à la Cité Keur-Gorgui.
PROGRAMMES SCOLAIRES DEPASSES, FAIBLE NIVEAU, INTERNET, TELEVISIONS… : Quand les jeunes se détournent de la lecture
La lecture, cet excellent moyen d’acquisition de savoir, de connaissance, a perdu son rôle d’accès à la culture et à la citoyenneté. aujourd’hui, les jeunes apprenants préfèrent de loin l’image au livre. tout au plus, ils préfèrent la lecture numérique qu’ils trouvent plus facile. en tout cas, le constat est général : les élèves ne lisent plus, ce qui impacte leur niveau de langue, avec un français malmené. Moralité, les jeunes ne maîtrisent plus la conjugaison et les règles grammaticales. Les raisons profondes de cette « crise de la lecture» sont à chercher dans les environnements scolaire et même universitaire, le faible niveau des élèves, les programmes dépassés et inadaptés… Parents, élèves, enseignants, tous coupables ? Sud a voulu savoir pourquoi ce «désamour » entre les jeunes et la lecture.
QUATRIEME JOUR DU PROCES TAHIBOU NDIAYE : Vincent Koissy Mbidi «enfonce» Tahibou
Les éclairages du témoin Vincent Koissy Mbidi, ancien directeur des Domaines, ancien collègue de Tahibou Ndiaye dans la Commission de contrôle des opérations démoniales (Ccod), de 2009 à 2012 n’aide en rien le prévenu. Sur plusieurs questions, notamment la signature d’un bail à la place du propriétaire, le cumul de baux, tout comme l’enrichissement des anciens directeurs membres du Ccod, le témoin a donné des réponses contradictoires aux propos de Tahibou
CONFERENCE SUR «L'ISLAM ET LE VIVRE ENSEMBLE» : Abdoul Aziz Kébé appelle les musulmans à s’ouvrir aux autres cultures
L’Ifan Cheikh Anta Diop a organisé hier, jeudi 4 juin, une conférence sur «L’Islam et le vivre ensemble: défis théologiques, sociopolitiques et scientifiques contemporains». Animée par l’islamologue Abdoul Aziz Kébé de ladite université, Cheikh Guèye d’Enda Tiers-Monde et Rachid Yassin de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, l’initiative entre dans le cadre des Rencontres de langues, cultures et sociétés (Relacs) de l’Ucad.
ELMINATOIRES CAN 2017- SENEGAL- BURUNDI :Aliou Cissé s’échauffe avec 17 Lions sur la pelouse de LSS
Il était 17 joueurs sur les 23 convoqués par le sélectionneur national à avoir endossé hier, la tunique pour la première séance d’entrainement au stade Léopold Senghor. Moussa Konaté, Demba Bâ, Pape Alioune Ndiaye, Victor Bandia, Alfred Ndiaye et Lys Gomis qui manquent encore à l’appel doivent rejoindre en fin de semaines le groupe informe Omar Daf qui pris place dans l’encadrement technique des Lions.
BUREAUCRATIE, TRACASSERIES… : Que se passe-t-il au bureau des passeports du Consulat du Sénégal à New York?
En l’an 2000, à l’occasion de l’accession du Président Abdoulaye Wade à la magistrature suprême, l’une des premières revendications, sinon la première des Sénégalais de l’Extérieur, était de voir une solution rapide à la difficulté qu’ils avaient à faire renouveler leur passeport à l’étranger. Le Consulat général du Sénégal à New York faisait partie des premières représentations diplomatiques du pays à trouver une solution satisfaisante à cette revendication
majeure.
VISITE DU PRESIDENT MACKY SALL EN COREE : Un protocole signé pour le commerce, l’industrie et les investissements
Dakar et Séoul ont signé un protocole d’entente dans les domaines du commerce, de l’industrie et des investissements. C’est à l’occasion de la visite du chef de l’Etat, le président Macky Sall, en Corée. Ce protocole a été signé par le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur et le ministre du Commerce de l’Industrie et de l’Energie sud-coréen, Yoon Sang-jick.
ACCES A L’EAU POTABLE : 18 milliards de FCfa de l’Ue pour des forages à Kolda, Tamba et Sédhiou
Le Projet d’amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement est officiellement lancé. Il comporte la construction de 50 forages financés par l’Union européenne à hauteur de 18,6 milliards de FCfa.
INSERTION DES DIPLOMES EN AFRIQUE : Des experts prônent la révision des modes d’enseignements et des curricula
KIGALI – Rwanda - Revoir la manière d’enseigner, réviser les curricula et les programmes, en y introduisant de nouvelles données afin de préparer les diplômés à l’emploi et à l’entrepreneuriat, est, aujourd’hui, une nécessité dans nos universités, ont estimé les recteurs, chanceliers et présidents d’universités
HABITAT SOCIAL : 1.400 parcelles accordées aux agents de l’aéroport Lss
La politique sociale d’accès à l’habitat se matérialise pour les travailleurs de l’Agence des aéroports du Sénégal (Ads). Le directeur général Pape Maël Diop a procédé à la distribution de 1400 parcelles à ses agents
POURSUIVI POUR DIFFAMATION DE LA GENDARMERIE : La liberté provisoire de Lamine Massaly confirmée par la Cour Suprême
La Cour Suprême a ordonné hier la mise en liberté provisoire du jeune libéral Mamadou Lamine Massaly. La juridiction vient ainsi de confirmer les décisions du tribunal des flagrants délits de Dakar ainsi que de la Cour d’appel de Dakar. Le jeune wadiste était incarcéré depuis le 27 février 2015. Il est poursuivi pour diffamation, violence et voie de fait au détriment de la gendarmerie nationale.
PROCES TAHIBOU NDIAYE : Des témoins déchargent l’ancien Dg du Cadastre
Les témoignages du concessionnaire automobile Mbaye Guèye et celui du patron du comptoir commercial du Sénégal, Roda Derwiche, ont été favorables à l’ancien directeur du Cadastre hier. Le premier à dit n’avoir jamais donné un franc à Tahibou Ndiaye, malgré les services qu’il lui a rendus. Et pour le deuxième, c’est lui qui a gracieusement offert du matériel de construction à M. Ndiaye, sans contrepartie
MAHAMMAD DIONNE AUX JOURNEES DE LA CNES : « Thiès est le carrefour et l’avenir du Sénégal »
Présidant les Journées économiques de l’Ouest qui se tiennent à Thiès, le Premier ministre, Mahammad Boune Abdallah Dionne, a mis en exergue le rôle attendu de la région éponyme. A son avis, « Thiès constitue l’avenir du Sénégal avec sa particularité de carrefour naturel ».