La divulgation de la réaction d’une patiente au touché vaginal par un médecin sur Facebook a pris des proportions inattendues. Choquée par cet acte du Dr Mahamadou Yaya Touré, la communauté internaute réclame sa radiation.
L’info tisse sa toile depuis 48h sur le net. Médecin dans un centre de santé réputé, Dr Mahamadou Yaya Touré a sorti les secrets de son cabinet en caricaturant sur facebook la réaction d’une patiente au touché vaginal.
Le message choque : «Patiente de 35 ans, Vg Ivp dont un avortement reçu pour douleurs abdominales, leucorrhées, brûlures mictionnelles. Première partie physique sans particularité, mais en voulant faire le Tv, elle refuse. Motif : J’ai de très gros doigts. C’est décidé, je ferais soit pédiatrie, soit une spécialité paraclinique. Au fait, on fait des Tv en pédiatrie ???»
(sic) Il partage le reste avec des collègues qui se sont délectés à cœur joie avec des commentaires salaces sur le réseau social. La patiente est rayée par d’autres «amis médecins» comme si de rien n’était. Lui poursuit : «J’ai retiré mes gants, collé un sourire niais sur ma gueule et lui ai prescrit : Echo Abdo, Ecbu, Pv, Fcu, Nfs. Elle s’en tire avec un petit bilan bien salé en tout cas.» (sic)
Guidé encore par le serment d’Hippocrate, un médecin alerte sur les conséquences de ce «post irréfléchi». Il écrit : «Slt les gars, suis triste ke notre humour de salle de garde soit dévoiler au grd publik, c maybe sans blem pour ns autre praticien mais imaginez la réaction de klkun ki né pas de la corporation ?
En plus, on parle dune femme et de ses parties intimes, a mon avis ça devrait pas être exposé au grand public. je sais ke Touré né pas mal intentionné mais l’endroit est mal choisi pour moi par parler de ça. Cogitez la dessus. bless and love.» (sic) Loin de s’amender après cette remarque de son collègue, Dr Mahamadou Yaya Touré essaie de justifier cette «mauvaise» blague.
«J’ai correctement cerné le problème. Je ne viole en rien un secret médical. Aucune description de la patiente ne vous indique qui est cette personne. Même mes collaborateurs de la structure où je travaille ne connaissent pas son identité. Vous n’avez jamais vu des profs d’ici ou même de l’Occident lors d’émissions tv ou radio parler de cas qu’ils ont rencontrés ?
Personne ne connaît mieux mon devoir envers mes patients plus que moi. Donc détendez vous les gars...»
Hastag pour sa radiation
Comme Facebook est un Grand-Place, l’affaire a rapidement enfiévré la toile complètement consternée par la divulgation d’un «secret médical» sur le net. Voyant le réseau social explosé d’indignations, le médecin a aussitôt effacé le post et s’est excusé. Mais, une dame, en colère, avait pris le soin de faire des captures d’écran de ce qu’il a écrit de même que le fil de commentaires.
Consternés par le comportement du médecin, les internautes ont créé une page intitulée : «Dignité féminine pour la radiation du Dr Mahamadou Yaya Touré». C’est le début d’une bataille sur le réseau social Facebook où tout a commencé.
Le maire de la commune des Parcelles assainies a mis en garde le chef de l’État sur la volonté du gouvernement de mettre sur pied un fonds d’éclairage public financé à partir de la taxe sur l’électricité consommée. S’exprimant au terme d’une visite de chantiers ouverts au niveau de sa commune, Moussa Sy a estimé que cette taxe constitue une des principales recettes pour les communes, tout en indiquant que tous les maires de Dakar vont se mobiliser pour défendre leur droit.
Va-t-on vers un nouveau bras de fer entre le gouvernement de Macky Sall et les maires des communes de Dakar après celui qui a suivi la publication du décret d’application de l’Acte III de la décentralisation. Tout pourrait porter à le croire au lendemain de la sortie du maire des Parcelles assainies Moussa Sy relative au fonds d’éclairage public. S’exprimant au terme d’une visite de chantiers dans sa localité, Moussa Sy, maire de la commune des P A et par ailleurs deuxième adjoint au maire de la ville de Dakar a fustigé le projet de création d’un fonds d’éclairage public envisagé par le gouvernement. Selon l’édile des Parcelles assainies, l’État veut réduire, à travers ce projet, les moyens financiers des communes en leur enlevant leurs principales recettes : la taxe sur l’électricité consommée pour alimenter ce fonds.
Parlant d’une injustice, Moussa Sy a tenu à prévenir tout de même que lui et ses collègues maires de communes ne se laisseront pas faire. «Ce qu’on ne comprend pas, c’est que l’État veuille, aujourd’hui, puiser dans les recettes des collectivités locales. L’État, par des décrets, nous enlève ce que nous donne la loi. Aujourd’hui, on est en train de créer un fonds pour gérer l’éclairage public. Et qu’est-ce qu’on fait ? On nous prend une recette que la loi nous a octroyée, autrement dit la taxe sur l’électricité consommée. Ça, c’est inacceptable ! Et, nous ne l’accepterons pas », a dit Moussa Sy. Avant de renchérir : « Je pense que les autres élus au niveau de la ville de Dakar vont se mobiliser pour que force reste à la loi».
Précisons que le maire Moussa Sy a fait cette déclaration à l’occasion d’une visite qui a duré près de tours d’horloge, en compagnie des responsables de l’entreprise en charge des travaux de la voirie ainsi que ces principaux lieutenants dont le premier adjoint au maire, Mamadou Wane du Ps. Au stade municipal, la délégation a pu apprécier ainsi l’état d’avancement des travaux dont le coût global est estimé par le maire Moussa Sy à 692 millions F Cfa. Après le stade, la délégation s’est rendue au marché de l’Unité 11 avant de faire cap vers l’Unité 15, puis aux Hlm Grand Médine avant de boucler la tournée à l’école élémentaire de l’unité 17 sur le chantier du bloc scientifique. Au terme de cette tournée, le maire a exprimé sa satisfaction et sa confiance quant au respect des délais.
Avant même de l’annoncer à l’Assemblée nationale, Macky Sall avait informé de sa décision d’envoyer des soldats sénégalais en Arabie Saoudite à toutes les grandes familles religieuses du Sénégal. Abdoulaye Daouda Diallo a rencontré les dirigeants des principales confréries musulmanes pour leur exposer les tenants et les aboutissants de cette décision. De manière quasi unanime, ces leaders religieux ont exprimé leur approbation. Approbation qui s’est renforcée avec celle des dirigeants d’Ong islamiques reçus par le directeur de Cabinet de Macky Sall.
Dans la décision de Macky Sall d’envoyer des troupes militaires en Arabie Saoudite, en soutien à l’expédition de ce pays contre les rebelles du Yémen, l’opinion sénégalaise de manière générale a vu une volonté
d’un homme seul. Cependant, des informations qui commencent à filtrer des milieux du gouvernement montrent de plus en plus qu’il n’en a pas été ainsi.
Le Quotidien a appris qu’à la veille de la déclaration du ministre des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye devant les parlementaires, Macky Sall avait dépêché le ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo, en sa qualité de Ministre des cultes, auprès des différentes branches de la religion représentée au Sénégal.
Le ministre Diallo a pu ainsi rencontrer à Touba et ensuite à Tivaouane les khalifes généraux des Mourides et des Tidianes. Il leur a expliqué le sens de la démarche du chef de l’Etat, ainsi que les raisons qui motivent l’engagement du Sénégal aux côtés de l’Arabie Saoudite.
Abdoulaye Daouda Diallo a égale- ment parlé avec le Khalife général des Niassène et de celui des Ndiassane. Avec tous ces chefs religieux, le message a été le même : le Sénégal allait en Arabie pour répondre à l’appel d’un pays ami de longue date, qui a toujours été aux côtés du Sénégal, et pour protéger les Lieux saints de l’islam.
Il est ressorti de ces différents entretiens que le ministre de l’Intérieur était en train de prêcher à des convertis. Ainsi, le Khalife Serigne Cheikh Sidy Moctar Mbacké a salué la démarche du chef de l’Etat et prié pour la réussite de cette mission. Il a ajouté que même si l’Arabie Saoudite ne l’avait pas sollicité de manière expresse, il aurait été du devoir du Sénégal d’être de son côté, car la protection des Lieux Saints de l’islam est un devoir sacré pour tout musulman.
Pour le porte-parole du Khalife général des Tidianes, Serigne Abdou Aziz Al Amine, le Sénégal ne faisait que remplir son devoir religieux. Il a par ailleurs ajouté que les dirigeants du Sénégal se devaient d’entretenir des relations les meilleures avec les dirigeants saoudiens. Il a indiqué que cela en a toujours été ainsi depuis l’indépendance du pays. Serigne Al Amine a rappelé que le chrétien Senghor avait de très bonnes relations avec le roi Fayçal et son successeur.
De même que Abdou Diouf avait des rapports plus que cordiaux, presque filiaux avec le roi Fahd. Le Président Abdoulaye Wade également a maintenu cette proximité, et donc Macky Sall se devait de maintenir ce même niveau de relations.
La même démarche d’explications s’est poursuivie auprès des représentants de différentes associations ou Ong islamiques. Certains ont même été reçus avant-hier au palais de la République, par le ministre directeur de Cabinet du Président Macky Sall, M. Mouhamadou Makhtar Cissé.
Le même argumentaire servi par le ministre de l’Intérieur a été renouvelé auprès de ces associations dont l’influence atteint des niveaux qui vont au-delà de l’autorité de certains dignitaires religieux. Et de manière générale, toutes ces personnalités ont magnifié l’initiative du gouvernement de les consulter et de recueillir leur bénédiction par rapport à cette intervention militaire qui engage toute la Nation.
Le tonitruant avocat politicien, Me El Hadj Diouf, secrétaire général du Parti des travailleurs et du peuple (Ptp) a tiré à boulets rouges sur les partis membres de Bennoo Bokk Yaakaar (Bby), qui veulent présenter un candidat à l’élection présidentielle prochaine. En conférence de presse hier, jeudi 07 mai, le député leader du Ptt a invité par ailleurs les partis alliés à arrêter «l’hypocrisie politique», en voulant pousser le chef de l’Etat à commettre une parjure en réduisant son mandat en cours. Qui plus est, Me El Hadj Diouf a sommé les «politiciens encagoulés», à savoir la Raddho, et ceux de l’opposition, d’arrêter de politiser l’envoi des troupes sénégalaises en Arabie Saoudite, «pays ami».
«Bennoo Bokk Yaakaar traverse des moments difficiles et il faut être aveugle ou sourd pour ne pas l’admettre», a asséné d’emblée le secrétaire général du Pari des travailleurs et du peuple (Ptp). De l’avis de Me El Hadj Diouf, par ailleurs député, il y a beaucoup «d’hypocrisie politique» dans cette dite coalition au sein de laquelle certains partis alliés réclament une candidature plurielle. Répliquant à Ousmane Tanor Dieng (Sg du Ps), qui a rappelé que Macky Sall avait appelé à la candidature plurielle en 2012, le patron du Ptp a indiqué que le contexte de l’époque ne donnait pas le favori au sein de l’opposition, regroupée à l’époque dans Benno Siggil Senegaal, qui a éclaté après.
Pour lui, dans le cadre d’une coalition présidentielle, «si les gens qui la composent sont sérieux, ils vont permettre au Président d’avoir un second mandat». «C’est une entreprise de sabotage pour revenir aux affaires», a-t-il fustigé. Très virulent contre les ‘’Verts de Colobane’’, Me Diouf a tenu à faire remarquer que le Ps n’est plus un grand parti comme il le prétend, dans la mesure où il a essuyé trois défaites successives et qu’il a maintenu le pays dans le sous-développement pendant 40 ans.
NON A LA REDUCTION DU MANDAT PRESIDENTIEL
S’attaquant dans le même sillage aux alliés dans Bby qui demandent au chef de l’Etat, Macky Sall, de tenir sa promesse de réduire son mandat présidentiel de 7 à 5 ans, le tonitruant avocat a jugé qu’une promesse électorale n’est pas supérieure à la Constitution. Convoquant la jurisprudence Mitterrand et Abdoulaye Wade, Me El Hadj Diouf a indiqué que Macky Sall ne peut pas réduire son mandat en cours, mais plutôt le prochain. A son avis, ce sont les «vieillards» qui ne peuvent pas attendre 07 ans, et qui sont pressés de revenir au pouvoir, qui «tympanisent les Sénégalais» pour la réduction dudit mandat. Pour lui, «des gens malhonnêtes» veulent pousser le Président à commettre le délit de «parjure» afin qu’il commette la même erreur que son prédécesseur Wade. «Le président de la République, Macky Sall, n’a aucun droit de réduire le mandat que le peuple lui a donné et qui a fait l’objet d’une prestation de serment», a-t-il dit.
HARO SUR LA RADDHO ET L’OPPOSITION
En outre, le leader du Ptp n’a pas manqué de brocarder la Raddho, considérée comme une organisation de « politiciens encagoulés». Demandant à ces derniers d’arrêter de politiser l’envoi des soldats sénégalais en Arabie Saoudite, Me Diouf a rappelé que l’article 45 de la Constitution stipule que le président de la République dispose de la force armée. D’ailleurs, selon lui, Macky Sall n’est pas le premier chef d’Etat sénégalais à user de cette disposition de la Constitution. Mieux, selon lui, «nos forces armées sont partout dans le monde, grâce à leur professionnalisme». Par conséquent, l’ex-avocat de Hissène Habré a trouvé que «ceux qui envisagent un avenir sombre du contingent sénégalais doivent être poursuivis en justice. Ils sont en train de saper le moral des Sénégalais et des militaires». Dans la foulée, le tonitruant avocat politicien a vivement égratigné les membres de l’opposition qui veulent, selon lui, « pousser l’armée à réagir pour faire un coup d’Etat. Pour eux, toutes les occasions sont bonnes pour monter l’armée contre le pouvoir».
Au total, 10.500 pèlerins sont prévus pour cette édition 2015 du pèlerinage aux lieux saints de l’Islam, dont 8.500 réservés aux opérateurs privés, pour seulement 2000 à la mission officielle. La révélation a été faite hier, jeudi 07 mai, par Amadou Tidiane Dia, Commissaire général au pèlerinage, en visite au niveau de l’aérogare des pèlerins, devant abriter le bureau des inscriptions.
«Pour ce qui est du processus de privatisation du pèlerinage à la Mecque, l’année dernière, les privés avaient un quota de 7.000 pèlerins. Cette année, ils en ont 8.500. Il est prévu 2.000 pèlerins pour la mission officielle». Ces propos sont du commissaire général au pèlerinage, Amadou Tidiane Dia, en visite hier, jeudi 7 mai, à l’aérogare des pèlerins attendue pour abriter le bureau des inscriptions. Une augmentation considérable du quota alloué aux privés pour ce pèlerinage à la Mecque 2015 qui s’explique, selon M. Dia, par la volonté de l’Etat de privatiser le voyage à la Mecque.
A l’en croire, «c’est un processus ambitieux, mais qui est en train de s’installer tranquillement. On s’achemine vers la privatisation». Pour le commissaire général au pèlerinage aux lieux saints de l’Islam, l’ouverture dudit bureau est prévue à la fin du mois de mai, pour une durée de 60 jours. Ce qui permettra, à son avis, de finir un mois avant le premier vol, attendu dans la première semaine du mois de septembre prochain.
Lui emboitant le pas, Saliou Bamar Ndiaye, commissaire général adjoint au Pèlerinage, a justifié ce changement de lieux par un souci de sécurité. Mieux, selon lui, l’aménagement des bureaux d’inscription au sein de l’aérogare des pèlerins va permettre de regrouper au même lieu tous les partenaires au pèlerinage, à savoir le ministère de la Santé, celui des Affaires étrangères, les assureurs, la police, la gendarmerie, etc. Ce qui, pour lui, va faciliter aux candidats au Hadj les formalités du voyage.
Par ailleurs, Saliou Bamar Ndiaye a annoncé comme innovation, pour cette édition 2015 du cinquième pilier de l’Islam, l’ouverture de bureaux pour les formalités dans les régions. Cependant, il a prévenu que pour une première, il est normal qu’il y ait des manquements concernant la décentralisation de cette opération d’inscription des pèlerins. Toutefois, a-t-il fait savoir, «nous étions en réunion avec nos partenaires et nous espérons qu’au bout du processus, personne ne quittera sa région pour venir remplir des formalités ici, à Dakar».
Pour la Der du président Lamine Diack, à la tête de l’Association internationale des Fédérations d’athlétisme (IAAF), l’instance fédérale sénégalaise voudrait lui offrir un meeting digne de son rang. Pour ce, la FSA entend organiser un meeting de référence, qui restera à jamais gravé dans les annales de l’athlétisme sénégalais, le 23 mai, au stade Léopold Sédar Senghor. Non seulement pour rendre un vibrant hommage à Lamine Diack, mais aussi pour clouer le bec à tous les pays d’Afrique qui salivent à l’idée de récupérer ce deuxième meeting World Challenge de l’IAAF sur le continent, après celui de Rabat.
Convenez en tous, qu’il s’agit là, d’une ambition plus que louable de la part de la Fédération sénégalaise. Toutefois, la grosse équation reste la faisabilité. A deux semaines du meeting, relever un tel challenge aux allures des douze travaux d’Hercule, semble loufoque voire chimérique. D’ailleurs, Dakar ne sent pas le meeting. Ni du point de vue de l’affichage, encore moins dans les chaumières pour déclencher de l’engouement. Comme les années précédentes, le pilotage à vue, a encore pris le dessus sur une étude sérieuse et un plan de marketing et de communication pour rendre le meeting de Dakar, suffisamment bancable pour attirer les annonceurs, mécènes et autres sponsors.
Et dire que depuis 2013, la FSA et autres autorités municipales avaient annoncé les couleurs. Mieux, la date du 14 juin 2014 avait même été retenue d’un commun accord avec le ministre des Sports d’alors Mbagnick Ndiaye. «Nous avons dès à présent une date. Le ministre des Sports, (Mbagnick Ndiaye, Ndlr) a pris l'engagement de nous appuyer. Le maire de Dakar, (Ababacar Khalifa Sall, Ndlr) a promis de multiplier la subvention de la mairie par 3 (de 90 millions, elle devrait passer à 270 millions, F. Cfa, Ndlr)», avait déclaré, le visage rayonnant d’enthousiasme, Momar Mbaye, président de la FSA.
Pour réussir un tel pari, le maire des Parcelles assainies, Moussa Sy, avait lui aussi affiché toute sa volonté d’apporter son soutien. «Nous n’avons eu que deux mois pour préparer le meeting cette année (2013, Ndlr). Mais pour 2014, nous allons commencer dès le mois d’octobre. Parce que notre objectif, c’est d’atteindre 40.000 voire 50.000 spectateurs. C’est une obligation pour la Fédération, pour les Collectivités Locales afin de rendre un vibrant hommage au président Lamine Diack pour son avant-dernière année à la tête de l’IAAF. Il le mérite pour tout ce qu’il a fait pour son pays. C’est un grand commis de l’Etat et du sport», avait soutenu l’ancien député libéral.
Mais le premier coup de Jarnac, qui sera administré aux férus de l’athlétisme, c’est la fermeture du stade Léopold Sédar Senghor pour les besoins d’une réhabilitation qui n’en était pas une. Après les inondations en 2012, le meeting connaitra, en l’espace de deux ans, une autre «année blanche», synonyme d’une mauvaise publicité pour son rayonnement.
Et ce n’est pas cette année, que les choses vont changer. Sur un budget de 345 millions, seulement (alors que Rabat pèse 1,5 milliard), il est difficile d’assurer qu’il sera bouclé. Quid de la présence des vedettes africaines voire mondiales? Il est quasi certain que Dakar ne verra pas Ahouré, Wilfred Koffi, Blessing Okagbare, Laetitia Bambara entre autres.
Et ce n’est pas Amy Sène (marteau) encore moins Amadou Diouf qui vont faire vibrer Léopold Sédar Senghor, comme Amy Mbacké Thiam l’avait fait, jadis, face à Fatou Bintou Fall ou encore… Mamadou Kassé Hann en 2013, en sauvant l’honneur du Sénégal.
Marrakech avait déjà fini de mettre à nu, les problèmes auxquels l’athlétisme sénégalais est confronté. Depuis 1979, date des premières joutes africaines à Dakar, jamais notre pays n’a connu une pareille hécatombe. Mais depuis, aucun diagnostic n’a été fait pour situer les responsabilités afin de mieux corriger. Comme si de rien n’était, on continue, la tête baissée, à s’enfoncer dans des ténèbres, en tuant à petits feux, la première discipline olympique du monde. La seule d’ailleurs qui nous a valu une médaille olympique en 1988 avec El Hadji Amadou Dia Bâ.
Ce n’est pas en rendant hommage ce 23 mai à Lamine Diack que notre athlétisme verra le bout du tunnel. Loin de là ! C’est à se demander si le président de l’IAAF en a d’ailleurs besoin. Sa si longue marche de Rebeuss à Monaco est déjà inscrite, à jamais, en lettres d’or, dans les annales du sport mondial. L’Afrique lui a rendu un hommage à Addis-Abeba au début du mois de mars dernier. Le Sénégal ou plutôt, la FSA entend le faire ce 23 mai. Reste à savoir si elle sera capable de relever un tel pari.
DAKAR ABRITERA DU 12 AU 17 MAIN PROCHAIN LE FORUM FONCIER MONDIAL
Le comité d’organisation du forum foncier mondial a échangé hier, sur la tenue du forum foncier mondial à Dakar. Les membres de ce comité cherchent à travers cette initiative à trouver des solutions au problème du foncier. Cet idéal, servant de cadre d’échanges aux décideurs africains, va permettre de parcourir les aléas du foncier.
Les organisations de la société civile entreprennent d’organiser le forum foncier mondial du 12 au 17 mai 2015 à Dakar. Ce rendez-vous reste déterminant dans l’atteinte de résultats positifs dans la lutte contre la faim et la pauvreté.
« Les gouvernements africains doivent mettre un accent particulier sur la gestion de la terre qui permet d’éviter de nombreux conflits à l’ensemble des pays du monde. La mauvaise gestion du foncier impactera négativement sur la vie des populations», a constaté les experts du foncier, qui regrettent que la plupart des conflits soient enregistrés en Afrique.
Ce forum dédié à la terre se tiendra sous l’initiative des Ong Cicodev Afrique, Enda Tiersmonde et Oxfam, du Cadre de concertation des ruraux (Cncr), de l’Initiative prospective agricole (Ipar), etc. Ces organisations de la société civile considèrent que certains pays africains ont mal géré le foncier. Cette négligence a débouché sur des guerres civiles destructives.
En Afrique, l’attribution des terres, disent-ils, demeure aussi l’une des causes des conflits les plus pérennes. Ailleurs, dans le contexte national sénégalais, la racine du conflit en Casamance découle d’une perception d’injustice dans le contrôle des terres.
L’importance de la gouvernance foncière se mesure en termes d’opportunités. Un aspect parfaitement illustré par la Chine qui a exploité avec succès cette potentialité. Ainsi, l’organisation du prochain forum foncier mondial du à Dakar insistera beaucoup sur le miracle de la Chine qui a réussi une bonne gestion foncière. « La Chine a profité de la modernisation des années 1970.
L’Etat avait demandé aux collectivités de donner de la sécurité foncière aux exploitations agricoles. Ils ont commencé à donner des baux d’un an renouvelable dans un premier temps. Ensuite, des baux sur quinze ans et 30 ans », a-reconnu la société civile.
D’après les spécialistes, cette mesure décisive a déclenché une augmentation spectaculaire de la production dans ce pays. Ces derniers restent convaincus que la Chine, pays le plus peuplé du monde qui exporte ses produits vers d’autres continents est devenue aujourd’hui autosuffisante.
« La transformation de ses produits agricoles a amplifié son développement industriel », soutiennent-ils. D’après eux, la bonne gouvernance du foncier qui permet d’instaurer un développement durable, offre de grandes opportunités au gouvernement. « Si on ne fait rien dans la gestion foncière, des exigences sociétales influeront négativement sur nos pays », avertissentils.
Au Sénégal une très grande transformation foncière était visible dans l’acquisition des terres. Cette dynamique dérive des ré- formes de 1964. « Donc, si vous ne gérer pas le foncier, le foncier vous gère. Et, il vous canalisera dans une direction indésirable », ont-il théorisé, avant de souligner que le foncier est une variable très importante dans le développement et la paix sociale durable.
SYSTEMEDE RENUMERATION AU SENEGAL : Le Fmi dénonce le manque de transparence
le chef de mission du fonds monétaire international (Fmi) a déploré le manque de transparence noté dans le système de rémunération de l’administration sénégalaise. Il s’exprimait hier, jeudi 7 mai, lors d’une conférence de presse tenue à Dakar
HORS JEU ; Pari difficile !
Pour la Der du président Lamine Diack, à la tête de l’Association internationale des Fédérations d’athlétisme (IAAF), l’instance fédérale sénégalaise voudrait lui offrir un meeting digne de son rang. Pour ce, la FSA entend organiser un meeting de référence, qui restera à jamais gravé dans les annales de l’athlétisme sénégalais, le 23 mai, au stade Léopold Sédar Senghor. Non seulement pour rendre un vibrant hommage à Lamine Diack, mais aussi pour clouer le bec à tous les pays d’Afrique qui salivent à l’idée de récupérer ce deuxième meeting World Challenge de l’IAAF sur le continent, après celui de Rabat.
DECES DE DOUDOU SENE HIER A RUFISQUE : Le sport sénégalais perd sa mémoire
L'inspecteur principal des sports, doudou Sène (plus de 70 ans), instructeur de la CAF, ancien secrétaire général de la Fédération sénégalaise de football, ancien secrétaire général de l’Association des entraîneurs du Sénégal est décédé dans la nuit de mercredi à jeudi à dakar. Il a été enterré hier, à 14 heures à rufisque.
PRIVATISATION DU PELERINAGE: A LA MECQUE : L’Etat accélère la cadence
Au total, 10.500 pèlerins sont prévus pour cette édition 2015 du pèlerinage aux lieux saints de l’Islam, dont 8.500 réservés aux opérateurs privés, pour seulement 2000 à la mission officielle. La révélation a été faite hier, jeudi 07 mai, par Amadou Tidiane Dia, Commissaire général au pèlerinage, en visite au niveau de l’aérogare des pèlerins, devant abriter le bureau des inscriptions.
CANDIDATURE PLURIELLE A BBY, EN 2017 : Me El Hadj Diouf recadre Tanor
Le tonitruant avocat politicien, Me El Hadj Diouf, secrétaire général du Parti des travailleurs et du peuple (Ptp) a tiré à boulets rouges sur les partis membres de Bennoo Bokk Yaakaar (Bby), qui veulent présenter un candidat à l’élection présidentielle prochaine. En conférence de presse hier, jeudi 07 mai, le député leader du Ptt a invité par ailleurs les partis alliés à arrêter «l’hypocrisie politique», en voulant pousser le chef de l’Etat à commettre une parjure en réduisant son mandat en cours. Qui plus est, Me El Hadj Diouf a sommé les «politiciens encagoulés», à savoir la Raddho, et ceux de l’opposition, d’arrêter de politiser l’envoi des troupes sénégalaises en Arabie Saoudite, «pays ami».
CONTRE-OFFENSIVE CONTRE L’INVASION DE PLASTIQUE
LE REPICE, LA RSE ET LA TUTELLE SIGNENT UNE ALLIANCE POUR LA RIPOSTE
Les Sénégalais ont déversé dans la nature environ 70 000 tonnes de déchets plastiques. Dakar, la capitale, produit 5 tonnes par jour. Une véritable agression de l'environnement que l'Etat entend arrêter en jouant sur le levier du partenariat avec des acteurs engagés de la protection de la nature.
Le ministre de l'Environnement et du Développement Durable, Abdoulaye Baldé, président, hier, l'atelier de concertation er d'échanges sur l'économie circulaire et le recyclage des déchets, a révélé ces données effrayantes. Une manière pour lui de tirer la sonnette d'alarme en évoquant désormais l'existence d'une loi en la matière.
Texte visant à règlementer la production et l'importation des sachets plastiques. La loi relative à l'interdiction de la production, de l'importation, de la détention, de la distribution et de l'utilisation des sachets plastiques à faible micronnage, vise la normalisation et la standardisation dans ce secteur industriel.
Elle aboutira à la mise sur le marché, des sachets de qualité supérieure, résistants et réutilisables mais surtout non dangereux pour l'environnement.
"Elle permet ainsi d'assurer un plus haut niveau de protection de l'environnement et prévoit des mesures destinées promouvoir la gestion écologiquement rationnelle des déchets plastiques, de plus en plus recyclés (…) C'est pourquoi, cette rencontre avec les industriels, les recycleurs et les collecteurs sur le meilleur circuit de gestion notamment sur le plastique, permettra d'aboutir à un partenariat autour d'une solution durable et socialement acceptable aux nombreux et graves problèmes causés par le péril plastique", a expliqué M. Abdoulaye Baldé.
Le ministre de l'Environnement et du Développement Durable, Abdoulaye Baldé, en collaboration avec l'initiative Responsabilité sociétale environnementale (Rse) Sénégal et le Réseau des professionnels de l'information et de la communication en environnement (Repice), ont animé un atelier de concertation et d'échanges sur l'économie circulaire et la gestion des déchets, hier.
Le Repice a, par la même occasion, signé une convention de partenariat de 5 ans avec le ministère de l'Environnement et du Développement Durable. Ainsi le réseau des hommes de médias va accompagner le département ministériel du maire de Kolda dans la vulgarisation de ses différentes activités.
En contrepartie, ledit ministère s'est engagé à appuyer le Repice financièrement et au plan logistique entre autres actions. Le Repice a travers sa personne moral, M. Ibrahima Fall Junior, a profité de cette occasion pour signer une convention d'accompagnement et de soutient avec le ministre, Abdoulaye Baldé.
Très satisfait de l'ouverture doit à fait preuve le ministre de l'Environnement et du Développement Durable, le coordonnateur adjoint du Repice, M. Aly Fall, a exprimé la volonté de ce réseau d'œuvrer dans le sens de la préservation des acquis enregistrés dans le domaine de l'environnement.
CAISSE NATIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE DU SÉNÉGAL : La banque qui fabrique des milliardaires
La Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal (CNCAS) fait face à un des défis les plus importants de son existence. Les dégâts sont énormes car la banque qui compte une centaine de créanciers a été systématiquement “pillée” du fait du laxisme au niveau du management. C’est une information livrée par le tout nouveau site d’informations, lignedirecte.sn… C’est une des banques les plus liquides du pays, mais aussi une des plus laxistes du fait du management particulier de son Directeur général, Arfang Boubacar Daffé, relevé de ses fonctions par le Conseil d’administration de la banque qui s’est réunie avant–hier pour porter à la tête de l’institution financière Malick Ndiaye, ancien Directeur du Crédit et du Réseau. Un limogeage-surprise que nous avons déjà évoqué dans ces colonnes qui n’aurait pas été possible, si le conseil n’avait pas verrouillé l’information sur le départ de celui qui était décrit comme un indéboulonnable. C’est vrai que plusieurs tentatives sans effet avaient fini par décourager ceux qui voulaient sa peau, au premier rang des desquels, l’actuelle Secrétaire générale de la boîte, Marie Jeanne Gomis Seck, doublée on ne sait par quelle magie par Malick Ndiaye. Ce mouvement révèle en tout cas une crise qui est loin d’être terminée, malgré le discours bienveillant de la passation de service hier à l’hôtel Pullman (voir page 8), puisque le Directeur général laisse la place à un Malick Ndiaye très critiqué par les cadres et syndicalistes, pour avoir, dit-on, participé à valider des dossiers… nébuleux. Saura-t-il tenir la barre ? Pour combien de temps ? L’Etat le laissera- t-il piloter comme Daffé le faisait ? Comment va-t-il régler l’épineuse équation à 80 milliards à provisionner comme le recommande la Commission bancaire de la BCEAO qui évalue à la somme susmentionnée le montant de provisions sur les crédits impayés. Cette situation ne peut en tout cas pas cohabiter avec les libéralités constatées.
Partage de Bukki ?
C’est en vérité, écrit le site, ce qu’on pourrait qualifier de partage de “Bukki”. Une centaine d’hommes d’affaires, artistes, sportifs etc. ont profité de la “banque des paysans”, au point de la mettre à genou. A parcourir les états de la banque, on peut bien relever que des hommes d’affaires comme Racine Sy, traînent une ardoise lourde de 5 milliards de francs Cfa, si l’on se fie aux livres de la banque. La société Tracto Services équipements Afrique (TSE) de l’homme d’affaire Cheikh Amar doit encore 4,8 milliards à la banque. La créance de Cheikh Amar, qui était beaucoup plus importante que cela, près de 20 milliards de francs Cfa nous dit-on, a été épongée jusqu’à ce niveau ; les nouvelles autorités ayant insisté pour cela. Ibrahima Wade de Socabeg fait partie des privilégiés de la banque. Dans la longue liste des créanciers de la CNCAS, on retrouve EDK Oil qui traîne une ardoise de près d’un milliard de francs Cfa. Suite à milliards, la société Agrophytex “spécialisée dans trois secteurs d’activités qui sont les semences grandes cultures, semences maraîchères et compléments nutritionnels”, a bénéficié de la machine à sous à coups de milliards. Ce qui est inquiétant, c’est que le profil financier des bénéficiaires n’est pas mis en avant. Un lutteur comme Mohamed Ndao Tyson a bénéficié des largesses de la banque de même que Thione Seck. Mais les politiciens se sont servis mieux que tout le monde, surtout au moment où le programme agricole dénommé Goana a été lancé. Serigne Mbacké Ndiaye a profité de son poste de Président du conseil d’administration de la banque pour bénéficier des avantages offerts par la banque.
Un système verrouillé par la Direction générale
En vérité, c’est la quasi-totalité des membres du conseil d’administration qui se sont servis en usant et abusant de leur pouvoir, nous dit-on de sources concordantes. Ce qui aurait permis au Directeur général de manipuler la plupart d’entre eux. Pire, dans le cadre des manoeuvres mises en oeuvre pour que la lumière jaillisse, chaque fois qu’un auditeur pointait son petit nez pour fouiller dans les affaires de la CNCAS, il est récupéré, dompté à coups de marchés de gré à gré et… casé dans la banque. Les cabinets Mazars, Gaye et Associés en ont fait la bien “succulente” expérience. C’est ainsi que le Contrôle interne a été…contrôlé par le Dg ainsi que plusieurs autres postesclefs, comme la fameuse Direction de la Conformité. Parmi les centres stratégiques de décision qui étaient sous le contrôle de la direction, on cite aussi le très stratégique Directeur de l’Informatique où l’écriture est centralisée. Le rôle néfaste joué par le Directeur financier est aussi largement commenté. La situation était devenue tellement tendue que les syndicalistes qui ont sans doute précipité le départ de Daffé, étaient montés au créneau, lors de la fête du 1er mai, avec un texte au vitriol. Le Sénégal est-il donc un pays d’impunité où chacun peut se servir comme il veut sans être inquiété ? Lire la suite dans lignedirecte.sn…
BATHIE SÉRAS ET AMINA
Au rythme où avance le dossier Bathie Séras et Aminata Thiam dite Amina Nguirane, l’on peut affirmer sans risque de se tromper que le juge du 2ème cabinet d’instruction va bientôt boucler l’instruction. En fait, après l’audition au fond des deux inculpés le 29 avril passé, le juge Samba Sall procède aujourd’hui à leur confrontation, d’après nos sources. Bathie Séras et la coordinatrice du mouvement Karim Horizon 2017 ont été placés sous mandat de dépôt depuis le 20 mars dernier. Ils sont inculpés pour atteinte à la sûreté de l’Etat. La jeune libérale qui est étudiante est accusée d’avoir embauché le lutteur qui à son tour devait recruter des nervis chargés de faire des casses après le verdict du procès de Karim Wade. Des accusations que les deux inculpés nient depuis leur arrestation par la Division des investigations criminelles (DIC). Selon le lutteur, Amina Nguirane lui a offert la somme de 25 000 francs en tant qu’ami et c’était pour le dépanner tout simplement.
BOUBACAR BORIS DIOP
L’envoi de 2 100 soldats sénégalais au Yémen est sujet de débats depuis quelques jours. Des hommes politiques, des acteurs de la société civile ou de simples citoyens sénégalais ont émis des réserves sur cette décision du Président Sall. C’est aujourd’hui au tour de l’écrivain Boubacar Boris Diop d’entrer en jeu. Sur son mur facebook, l’auteur de “doomi golo” écrit : “Le même gouvernement qui, silencieux sur l’éventuel sort de nos compatriotes en Méditerranée et en Afrique du Sud, est sur le point d’envoyer 2100 de nos soldats servir de chair à canon sur les lointaines terres d’Arabie. Presque personne n’est d’accord avec la présence de troupes sénégalaises au Yémen”. Et même si l’envoi est officiel avec le passage du ministre des Affaires Etrangères à l’Assemblée nationale, l’écrivain reste quand même incrédule. Car, écrit-il, “si cela venait à se faire, ce serait particulièrement dommageable pour notre amour-propre. Ce serait surtout la décision la plus mystérieuse et la plus folle jamais prise dans ce pays et elle ne tarderait pas à faire oublier les erreurs, crimes et errements des trois devanciers de Macky Sall au palais présidentiel”.
CRISE SCOLAIRE
Faisant hier, à Genève, une communication portant sur “les défis pour l’Afrique dans le système commercial mondial”, M Bassirou Sène a profité de la tribune pour jeter des piques dans le jardin des syndicats d’enseignants. En effet, le Représentant permanent de la mission permanente du Sénégal à Genève qui s’exprimait à la conférence de l’organisation mondiale pour le commerce, estime que dans une négociation, “si vous dévoilez vosvoeux sans rien offrir et campez sur vos positions, cela conduira forcément au blocage”. Selon toujours l’ambassadeur Sène, “il ne faut pas avoir la prétention d’obtenir ce que l’on veut à 100%”. Il se désole que cela soit ainsi avec le corps enseignant qui, dit-il, est “en train de mettre en danger l’année scolaire, parce que simplement ils ont un paquet de revendications et ils ont dit que tant que tous les points de leurs revendications ne sont pas satisfaits, ils ne vont pas à l’école”. Une position radicale des syndicalistes qui pousse le nouveau représentant diplomatique du Sénégal en France à marteler que “non seulement les enseignants ne respectent pas leur engagement et leur serment, mais ils ne respectent pas non plus les enfants pour lesquels ils sont en train de travailler”.
CITÉ COMICO
En voilà une cité qui manque de tout. Il s’agit de COMICO, une zone de la commune de Yembeul Nord qui polarise en son sein plus de 2 600 familles et toutes des militaires. Dans cette localité de la banlieue dakaroise, rien ne marche : l’éclairage public fait défaut, les agresseurs et voleurs y font leurs lois, il y a une absence totale d’infrastructures sociales de base. A cela s’ajoutent l’enclavement, le manque criard d’infrastructures routières, l’eau du robinet ne coule que la nuit, sans compter l’inaccessibilité à cette zone. “L’un de nos plus grands problèmes dans cette zone, c’est le manque criard d’infrastructures sanitaires. Nous avons une place pour y construire un district sanitaire, mais nous n’avons personne pour le faire. On n’a plus l’accès pour entrer dans la seule structure sanitaire nichée dans le camp car les portes nous ont été fermées et on est obligé de faire le grand tour. Nous demandons au gouvernement de nous aider dans ce sens car les trois quarts de la commune de Yeumbeul Nord se trouvent dans cette localité”, a soutenu hier Mor Tall le délégué de quartier de la cité COMICO.