SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
17 novembre 2024
LE SENEGAL EN FINALE DE LA CAN BEACH SOCCER
L’équipe nationale de football du Sénégal de beach soccer s’est qualifiée jeudi en finale la Coupe d’Afrique des nations de la discipline après avoir battu par 2 buts à 1, l’Egypte, le pays organisateur.
L’équipe nationale de football du Sénégal de beach soccer s’est qualifiée jeudi en finale la Coupe d’Afrique des nations de la discipline après avoir battu par 2 buts à 1, l’Egypte, le pays organisateur.
Le Sénégal a marqué dès l’entame du match par Mandione Diagne (1ère mn). Il sera suivi par Ninou Diatta à la 9ème mn.
Les Pharaons ont réduit le score sur un pénalty marqué par Paulo à la 16 mn de la deuxième période.
L’équipe nationale du Sénégal va affronter le vainqueur de la demi-finale devant opposer la Mauritanie au Maroc.
Le Sénégal, quadruple tenant du titre, évolue dans le groupe B, en compagnie du Malawi et du Mozambique.
Après une défaite d’entrée, 2-5, contre les Mauritaniens, les Lions de la plage ont refait leur retard en s’imposant contre le Malawi (6-1), lors de leur deuxième sortie.
Le second succès contre le Mozambique leur a assuré une qualification pour les demi-finales de la compétition dont ils sont les septuples vainqueurs.
La CAN de beach soccer est qualificative pour les phases finales de la Coupe du monde de la discipline prévue en 2025 à Victoria, aux Seychelles, (1ᵉʳ-11 mai).
L’Égypte accueille, pour la deuxième fois, la Coupe d’Afrique des nations de beach soccer, après l’édition de 2018 à Sharm El Sheikh.
SONKO-BA, LE DÉBAT DE LA DISCORDE
Malgré l'opposition du CNRA au nom de l'égalité de traitement des candidats, les deux hommes maintiennent ce face-à-face de 90 minutes, prévu à l'EAO : debout derrière leur pupitre, sans notes ni documents
(SenePlus) - L'annonce d'un débat télévisé historique entre le Premier ministre actuel Ousmane Sonko et son prédécesseur Amadou Ba enflamme la scène politique sénégalaise, même si le Conseil national de régulation de l'audiovisuel (CNRA) tente d'y mettre un frein. Cette confrontation, prévue initialement pour les 28 ou 29 octobre, pourrait marquer un tournant dans la pratique démocratique du pays.
L'initiative revient à Cheikh Omar Diallo, fondateur de l'École d'art oratoire et de leadership (EAO) de Dakar et ancien conseiller d'Abdoulaye Wade. Le format proposé se veut sobre et rigoureux : 90 minutes d'échange dans les locaux de l'EAO, les deux candidats debout derrière leur pupitre, sans documents ni supports, uniquement munis de "quatre feuilles vierges, un stylo et une bouteille d'eau", selon les informations rapportées par Jeune Afrique (JA) mercredi 23 octobre.
La controverse s'est intensifiée avec l'intervention du CNRA, dont le président Mamadou Oumar Ndiaye justifie son opposition : "Un des principes cardinaux de la loi, c'est l'égalité de traitement entre les candidats à quelque élection que ce soit. Organiser un débat uniquement entre deux d'entre eux romprait cet équilibre."
Malgré cette position, les deux protagonistes maintiennent leur volonté de débattre. Amadou Ba a ainsi officialisé son accord via Facebook ce jeudi : "J'accepte l'invitation de M. Sonko à un débat public. Nous discutons des rapports évoqués et de sujets cruciaux comme l'économie, les libertés et les ressources naturelles, pour confronter nos idées au service du peuple."
La réponse d'Ousmane Sonko ne s'est pas fait attendre, non sans une pointe d'ironie : "Je suis étonné qu'il ait attendu des rumeurs d'interdiction du débat par le CNRA pour donner une réponse somme toute timorée", avant d'ajouter que "les stigmates de mauvaise gestion de l'ancien Premier ministre seront aussi criants que les rayures d'un zèbre."
Le groupe E-Media, via sa chaîne ITV, s'est quant à lui positionné comme diffuseur principal, s'engageant à mettre "à disposition de tous les médias et plateformes son signal pour une diffusion intégrale et accessible à tous", selon son directeur général Alassane Samba Diop.
La question reste maintenant de savoir si le CNRA peut effectivement empêcher la tenue de ce débat si les deux candidats décident de passer outre son avis. Pour Sonko, "les éventuelles lacunes du code électoral ou de la loi sur le CNRA avec des dispositions obsolètes [...] ne sauraient constituer un obstacle à sa tenue."
Arrestation du médecin époux de Dieynaba Ndiaye
Le nouveau procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Matam a pris en main la plainte de la dame Dieynaba Ndiaye contre son époux. Selon les informations de Seneweb, le chef du parquet local a ordonné la conduite du médecin-chef du district sanitaire de Matam. A cet effet, les policiers du commissariat central de Matam viennent de procéder à l'arrestation du docteur Alioune B. Mbacké. Il est poursuivi pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire d'une dizaine de jours. Il sera déféré probablement ce jeudi au tribunal de grande instance local. Alioune Badara Mbacké file directement vers la prison sauf changement de programme. Contrairement à ce qui a été dit, la plainte de la dame Dieynaba Ndiaye a été diligentée par la police de Matam. Après avoir auditionné les parties concernées, les hommes du commissaire Abdou Faye avaient transmis le dossier au parquet sous forme de renseignement judiciaire. Mais le nouveau procureur de Matam vient de poser un acte fort dans cette affaire, suite au tollé sur les réseaux sociaux.
Le Sénégal réitère sa volonté de réformer
Le Sénégal s’engage à appliquer toutes les réformes contenues dans son référentiel de politiques publiques. L’annonce est du ministre des Finances qui conduisait hier avec Ousmane Diagana, Vice-Président chargé de l'Afrique de l'Ouest et du Centre, la délégation sénégalaise aux assemblées annuelles du FMI. Laquelle rencontre a permis d'aborder les priorités stratégiques du Sénégal. Selon Cheikh Diba, ce nouveau référentiel vise à assurer une croissance soutenue et durable, grâce à une meilleure mobilisation des ressources internes et à l'optimisation des dépenses publiques. Il faut préciser que les discussions ont également porté sur les défis énergétiques, notamment la transition vers un mix énergétique durable pour soutenir le développement du pays. Le ministre des Finances et du Budget a également souligné l'importance d'améliorer la gestion de la dette pour garantir sa soutenabilité tout en poursuivant les investissements essentiels au développement du pays.
Le salaire des ASP reste intact
Dans un communiqué, l’Agence d’assistance à la Sécurité de Proximité (ASP) a démenti les informations faisant état, le mercredi 22 octobre 2024, d’une diminution de salaire à l’Agence d’assistance à la Sécurité de Proximité. Selon la Direction générale de l’Agence d’assistance à la Sécurité de Proximité, il s’agit d’une information véhiculée à dessein. Elle précise que la mesure ne concerne que des cadres sous contrat à durée indéterminée, notamment d’anciens directeurs, conseillers techniques et chefs de division. Depuis plus de trois mois, poursuit la note, ils ont été remplacés dans leurs fonctions mais continuent de percevoir le salaire afférent à leurs postes précédents, en invoquant un principe de droits acquis. Ainsi, la Direction générale leur a proposé une renégociation de leurs contrats afin de se conformer à la rémunération correspondante à leurs fonctions actuelles. Ce que ces derniers refusent catégoriquement, ont ajouté les services de l’ex capitaine de la gendarmerie, Seydina Oumar Touré. Par conséquent, étant dans l’impossibilité légale de rémunérer des cadres sur la base de fonctions qu’ils n’occupent plus et face au refus de renégociation de leur part, la Direction générale a décidé de mettre fin à la collaboration, conformément aux dispositions législatives et réglementaires. Enfin, elle se dit ouverte à la concertation et au dialogue pour l’intérêt supérieur de ses agents.
Podor reste toujours dans la zone rouge
Faisant suite au communiqué N 17 du 22 octobre 2024, le haut commissariat de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal a fait le suivi de l’évolution de la situation hydrologique. Il a fait savoir qu’il est attendu pour la journée du 24 octobre 2024, en plus des débits provenant des affluents non contrôlés, les prévisions de débits de 629 m3/s sur le Bakoye, 393 m3/s sur la Falémé et environ 800 m3/s sur le Bafing. Selon le Haut-commissariat de l’Omvs, depuis le 16 octobre, la tendance des écoulements est à la baisse sur les trois principaux affluents du fleuve Sénégal. Dans ses recommandations, l’Omvs a, conformément aux consignes de mise en œuvre du plan d’alerte du fleuve Sénégal, décidé de la sortie des villes de Kayes, Kidira et Bakel de la vigilance orange et rentre dans la vigilance jaune. Les zones de Matam, Toufoundé Civé et Kaédi restent dans la zone vigilance orange. Toutefois, les zones de Podor, Tékane, Dagana et Jdeur El Mouhguen restent dans la zone vigilance rouge.
Amadou Bâ retire sa liste départementale de Dakar
La coalition Jamm Ak Njariñ de Amadou Bâ retire sa liste dans le département de Dakar pour soutenir l’inter coalition « Samm Sa Kaddù / Takku Wallu ». L’information est confirmée par la mandataire de la coalition Jamm Ak Njariñ, Zahra Iyane Thiam : « effectivement, pour ces élections législatives du 17 novembre 2024, la coalition Jamm Ak Njariñ de Amadou Ba a décidé de retirer sa liste départementale de Dakar pour soutenir la liste de l’inter coalition Samm Sa Kaddu, avec PUR et Khalifa Sall et de Takku Wallu Sénégal, dirigée par l’ancien Président Macky Sall », a-t-elle soutenu.
Démenti du PUR
Par une note, le Parti de l'Unité et du Rassemblement (PUR) dit avoir constaté avec regrets des rumeurs faisant état de sa sortie de la coalition Samm Sa Kaddu. Le parti du guide politico-religieux a démenti formellement cette allégation et informe l'opinion nationale et internationale qu'il reste ancré dans la coalition Samm Sa Kaddu, en tant qu'un des membres fondateurs. Dans la foulée, il a invité ses militants et sympathisants à faire bloc et rester engagés et mobilisés pour une campagne électorale réussie et une victoire éclatante. Dans son communiqué, le PUR a apporté son soutien à Bougane non sans demander sa libération immédiate. Le Pur a enfin invité les acteurs politiques à œuvrer pour une élection transparente et apaisée pour l'intérêt supérieur de la nation.
Rewmi aussi dément
Idrissa Seck et son parti ont été envoyés chez le Pastef pour les élections législatives du 17 novembre prochain. Cela ne relève que des rumeurs, selon le communiqué signé par le secrétaire général du Réwmi Mi, Matar Sèye qui dément ainsi formellement ces allégations qui ne sont que de pures affabulations.
Le parti PACTE) / Siggil Sa Réew rejoint Pastef
La coalition vient de bénéficier d'un nouveau soutien. Il s’agit en effet du Parti pour l’Action, la Convergence, le Travail et l’Ethique (PACTE) / Siggil Sa Réew. Convaincu que le pays doit réinventer et proposer aux sénégalais un pacte patriotique, de transparence, de vérité, de justice et d’intégrité pour un Sénégal nouveau, les membres du parti comptent accompagner le nouveau régime du Président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko pour apporter les réformes nécessaires afin de mettre le Sénégal définitivement sur le train du développement économique et social. Ils estiment en effet que le régime du Président Diomaye a tous les atouts pour réussir car mettant comme priorité cette gestion rigoureuse des finances publiques.
Me Abdy Nar Ndiaye ralli le Pastef
Le Président du mouvement RPS (Rassemblement des Patriotes du Sénégal), Me Abdy Nar Ndiaye a décidé de rallier le Parti PASTEF- Les Patriotes sans conditions et sans réserves pour faire avancer ensemble le Sénégal. D'après l'avocat, Il s'agira pour lui de poursuivre leur action politique au sein du Parti Pastef- Les Patriotes. Il reste convaincu que ce nouveau départ doit constituer pour nous un lieu de réarmement, une source où nous puisons une inspiration nouvelle et vivifiante dans le dessein de faire en sorte que le Projet Sénégal Vision 2050 soit une réalité incontestable.
LE MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR MET EN SERVICE UN NUMÉRO VERT POUR SIGNALER LES DÉPARTS DE MIGRANTS
Ce service gratuit, annoncé par le Comité interministériel contre la migration irrégulière (CILMI), permettra aux citoyens de signaler des activités suspectes liées à des départs potentiels, comme des groupes de personnes se préparant à embarquer.
Dans le cadre de la lutte contre l’émigration irrégulière, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique va mettre en service, à compter du samedi 26 octobre 2024, à 08 heures, le numéro vert suivant : 800 00 10 15 pour signaler tout projet de départ.
Dans un communiqué publié ce jeudi, le Comité interministériel contre la migration irrégulière (CILMI) indique ce numéro à appel gratuit permettra aux lanceurs d’alerte et autres citoyens à “Signaler tout groupe de personnes laissant penser à de potentiels candidats à l’émigration irrégulière ; Signaler une pirogue prenant départ avec beaucoup de personnes à bord (hommes & femmes) ; Informer d’un projet connu de voyage de jeunes par pirogue ; Informer de l’achat de denrées alimentaires et de carburant pouvant laisser penser à un ravitaillement pour une grande pirogue en préparation de voyage; Signaler la présence inhabituelle de groupes de personnes inconnues dans votre localité”.
Le document souligne également que “les appels sont strictement confidentiels” et que l’identité de l’appelant ne sera jamais dévoilée
Par Madiambal DIAGNE
UN DERNIER MOT SUR FETHULLAH GÜLEN
La disparition de Fethullah Gülen, que nous appelons communément Hocaefendi, est une tristesse, une grande perte pour l’humanité, pour la Umma islamique.
La disparition de Fethullah Gülen, que nous appelons communément Hocaefendi, est une tristesse, une grande perte pour l’humanité, pour la Umma islamique.
Hocaefendi était un prédicateur turc réfugié aux EtatsUnis et pourchassé par le régime de Tayyip Erdoğan.
C’est quelqu’un qui a été connu pour son humanisme, il a été connu pour sa vocation d’enseignant, sa vocation d’éducateur. Il a développé à travers le monde le réseau Hizmet, qui est un réseau international de solidarité et d’entraide. Ce réseau Hizmet a également eu des ramifications dans le domaine de l’éducation, ce qui a permis au Sénégal d’implanter les écoles Yavuz Selim, qui ont connu un grand succès, que tout le monde a pu observer dans ce pays. C’était un fleuron de l’éducation nationale au Sénégal, un fleuron qui avait permis aux jeunes Sénégalais d’avoir une éducation de qualité. Cette école avait une réputation non seulement au niveau national, mais également au niveau international.
C’est une grande perte pour nous tous, et nous présentons nos condoléances à la famille de Hocaefendi, à ses disciples, à ses amis, à ses fidèles. Nous présentons aussi nos condoléances à la Turquie entière, mais également au monde, à toute personne privée de liberté, de démocratie, ainsi qu’à tous les croyants. C’est une grande perte pour la Umma islamique.
J’avais des relations personnelles très approfondies avec Hocaefendi, j’avais l’habitude de le rencontrer dans sa retraite en Pennsylvanie, aux Etats-Unis, et il me faisait l’amitié de me convier à des échanges. J’avais noté son caractère, ou bien son éclectisme, et surtout son intérêt pour le Sénégal, et notamment pour les enseignements de Serigne Touba, des enseignements auxquels il se sentait très proche.
C’est une grande perte pour nous tous. Encore une fois, c’est regrettable que sa vie finisse ainsi, surtout pour nous autres Sénégalais, parce que l’expérience des écoles Yavuz Selim avait été une belle expérience, qui a été arrêtée parce que le gouvernement de Macky Sall avait obtempéré aux injonctions du régime de Tayyip Erdoğan, avec beaucoup de regrets.
Nous l’avions dénoncé à l’époque, nous l’avions contesté en justice, nous avions porté cette question à l’international, mais la raison d’Etat avait prévalu, et malheureusement, ces écoles-là ont fermé.
C’est un grand regret pour nous tous, et encore une fois, cette disparition de Fethullah Gülen rappelle ces moments de communion, ces moments de fraternité, ces moments d’amitié
AMADOU BA ACCEPTE OFFICIELLEMENT L’INVITATION DE SONKO À UN DÉBAT
L'ancien Premier ministre a accepté l'invitation à un débat public portant sur des questions clés telles que l'économie, les libertés et les ressources naturelles. Il propose que leurs équipes se rencontrent afin de fixer les modalités pratiques.
Il ne reste plus qu’à trouver une date pour organiser le débat Sonko-Amadou Ba. L’ancien Premier ministre a publié un message sur son compte X pour annoncer sa disposition à débattre sur “des rapports évoqués et de sujets cruciaux comme l’économie, les libertés et les ressources naturelles”.
Sur sa page Facebook, le leader de la coalition Jamm Ak Njerin va plus loin en jetant des piques à son challenger. “Manifestement, j’ai vu juste en affirmant que Monsieur Ousmane Sonko éprouve une nostalgie sans doute légitime de ma modeste personne. Sa volonté de se mesurer ne me gêne aucunement”, écrit-il.
Amadou Ba ajoute: “Aussi, j’accepte volontiers son invitation à un débat public et contradictoire. Nos équipes respectives pourraient se rencontrer pour déterminer les modalités pratiques. D’ici là, j’espère qu’il mettra à ma disposition les rapports qu’il a évoqués et rendra publics tous les échanges entre le Premier ministre que j’étais et les ministres concernés par les allégations, pour que l’on puisse discuter utilement de toutes les questions soulevées dans lesdits rapports”
Il propose pour finir: “Au-delà des sujets qu’il propose, bien qu’il soit curieux qu’il délimite lui-même les sujets, le débat devra porter sur tous les aspects de la vie de notre nation (économie, finances publiques, pouvoir d’achat, emploi, libertés publiques, institutions, justice, ressources naturelles, inondations, éducation, santé, sécurité, diplomatie, etc.). Soucieux des solutions aux problèmes de notre peuple, je ne peux que me réjouir que la politique soit une confrontation d’idées”.
LE SÉNÉGAL ANNONCE UN DEUXIÈME SATELLITE
Cette initiative, portée par le projet spatial SenSat, a été dévoilée par Pr Gayane Faye lors du Forum Galien. Ce nouveau lancement renforcera les capacités technologiques du pays, avec l’ambition de positionner Dakar en tant que hub spatial en Afrique.
Après le lancement du satellite GaïndeSat, le 16 août 2024 depuis une base en Californie en partenariat avec SpaceX, le Sénégal compte lancer un deuxième satellite en 2025. L’annonce a été faite, hier, par Pr Gayane Faye, coordonnateur du projet spatial sénégalais SenSat, en marge d’un panel sur le Forum Galien.
«Le premier satellite, c’est une petite brique de ce qu’on veut faire pour le Sénégal. Si vous voulez densifier votre capacité, il faut lancer d’autres satellites. Nous sommes donc en train de préparer le lancement du prochain satellite, qui est déjà en conception. Une partie de l’équipe est déjà à Montpellier pour commencer la conception. Et on a prévu de le mettre sur orbite en 2025. Autrement dit, si tout va bien, en 2025, le Sénégal aura un deuxième satellite», déclare Pr Gayane Faye.
M. Faye ajoute que récemment le président de la République, qui était de passage à Diamniadio, a promis de construire un centre spatial. Selon lui, ce centre spatial permettra au Sénégal de disposer de toute une infrastructure spatiale.
L’objectif, selon lui, ce n’est pas de continuer à envoyer des jeunes à Montpellier pour des formations. «Nous cherchons à faire de Dakar un hub de développement spatial et positionner le Sénégal dans le domaine spatial au niveau africain», assure Pr Gayane Faye.
BARTH’ VISE ET FAIT MOUCHE
Je confirme que Bougane est un otage politique. Les Sénégalais se rendent de plus en plus compte qu’ils ont été manipulés. Depuis mars 2024, nous n’avons pas de réelle politique contre le chômage -Une autre voie est possible, et c’est la nôtre
Serigne Saliou Diagne et Bocar Sakho |
Publication 24/10/2024
Barthélemy Dias, maire de Dakar, par ailleurs tête de liste de la Coalition «Samm sa kaddu» pour les Législatives anticipées, estime qu’ils sont prêts à diriger le pays, dans le cadre d’une cohabitation, si les électeurs leur font confiance le 17 novembre prochain. Pour «faire face aux menaces qui pèsent sur l’harmonie sociale», il appelle à «une autre voie», celle qu’incarne sa coalition. Le maire de Dakar veut imposer une cohabitation inédite au pouvoir Pastef.
Vous avez été choisi pour conduire la liste «Samm sa kaddu». Quel est votre état d’esprit à la veille du démarrage de la campagne électorale ?
J’ai été effectivement choisi par la Coalition «Samm sa kaddu», composée de plusieurs leaders de partis politiques, pour diriger la liste. C’est pour moi un honneur que j’apprécie à sa juste valeur, et je remercie tous ceux et celles qui m’ont fait confiance. Je rappelle que nos listes aux scrutins majoritaire et proportionnel sont composées de personnalités qui ont fait leurs preuves dans les domaines d’activités où elles interviennent : partis politiques, organisations de la Société civile, acteurs économiques, associations et mouvements organisés de jeunes et de femmes… Je leur rends hommage d’ailleurs pour l’esprit d’ouverture, la solidarité et le courage dont elles font preuve depuis le début.
Dans quelques jours, ce sera le début de la campagne électorale. J’aborde cette étape avec beaucoup de sérénité, parce que nous allons à un rendez-vous qui a un rapport avec la vérité. La campagne sera un moment de clarification pour les Sénégalais. Notre pays traverse des moments de doute existentiel qui font que personne n’a plus de certitudes sur l’avenir. L’image et l’expression les plus utilisées sont que notre bateau n’a plus de capitaine, faute de boussole et de repères fixes. Les Sénégalais se rendent compte de plus en plus qu’ils ont été manipulés et entraînés par la force des choses dans une voie sans issue. Le plus surprenant, c’est l’hypothèque que l’on fait peser sur la cohésion et l’unité nationales, rudement mises à l’épreuve presque tous les jours par des déclarations dangereuses, comme s’il y avait quelque part un désir de revanche sur le Sénégal. Je laisse aux psychologues et aux sociologues le soin de nous expliquer le pourquoi de certains comportements qui ne sont pas adaptés à notre volonté commune de vivre ensemble dans la paix et l’harmonie. C’est encore pire dans le pilotage des politiques publiques. Les nombreuses erreurs commises en sept mois de pouvoir ont mené le pays dans l’impasse et ont fini de conforter les Sénégalais dans l’idée qu’ils se sont trompés. J’ai une philosophie et une approche de la vie assez singulières. Pour moi, le mensonge et la manipulation ne mènent à rien, dans la vie politique comme dans la vie quotidienne. La vérité finit toujours par triompher. Personnellement, on ne me prendra jamais à défaut sur ces questions de principes et de valeurs.
Au-delà de dénoncer certaines postures comme vous le faites, qu’est-ce que vous comptez proposer aux Sénégalais lors de cette campagne électorale ? Pourquoi devraient-ils voter pour votre coalition ?
Nous comptons dire la vérité à nos compatriotes. Leur dire que les conditions de vie très difficiles qu’on leur a imposées ne sont pas une fatalité. De ma position en tant que maire de Dakar, je vois la précarité se diffuser dans nos ménages. Je rencontre beaucoup de personnes qui me confessent leurs difficultés à joindre les deux bouts, des pères et mères de famille qui ont de plus en plus de problèmes pour nourrir leurs enfants. Pour preuve, l’essentiel des courriers que je reçois est constitué de demandes d’aide pour le paiement du loyer, de secours, de prises en charge dans les hôpitaux ainsi que des requêtes de bourse scolaire. C’est la notion-même de dignité humaine qui est mise à mal dans notre pays depuis sept mois à cause des politiques hasardeuses, des choix économiques qui font des victimes par milliers. Je pense à nos vaillants industriels, aux chefs d’entreprise, aux acteurs du secteur informel et aux différentes catégories socioprofessionnelles dont les activités ont cessé de se développer. Il est inutile de revenir sur les déclarations qui heurtent la sensibilité de nos populations, des diplomates installés dans notre pays, ainsi que celle de nos partenaires techniques et financiers. Tout compte fait, il nous faudra reconnaître cette réalité vertigineuse : le pouvoir actuel ne fait rien, absolument rien de sérieux pour écarter les menaces qui pèsent sur la survie des individus, des entreprises et de notre Nation en général. Mais vous avez raison : nous ne nous arrêtons pas aux constats. Nous irons à la rencontre des Sénégalais pour leur dire clairement qu’il est possible de sortir de l’impasse à condition de faire le bon choix le jour du scrutin et de ne pas laisser leur avenir entre des mains inexpertes.
Une autre voie est possible, et c’est celle que nous incarnons avec la Coalition «Samm sa kaddu» dont le contrat de législature sera soumis aux Sénégalais. Nous ne comptons pas rester les bras croisés face à la crise qu’ils ont installée dans le pays, ainsi que toutes celles qui risquent de survenir si nous commettons l’erreur de leur donner une majorité à l’Assemblée nationale. Pour cela, il faudra instaurer une cohabitation afin de rééquilibrer le rapport de force et d’inverser cette tendance destructrice.
Mais est-ce que vous pensez que notre pays est prêt pour une cohabitation qui serait une grande première ?
Rien ne justifie que l’on continue à faire confiance au président de la République, à son Premier ministre et à son gouvernement, dès lors qu’ils nous mènent à une impasse, comme je l’ai dit tantôt.
La crise dans laquelle nous sommes, était prévisible du fait de l’avalanche de promesses non tenues, tant en matière de choix économiques et sociaux qu’en matière de gouvernance. Les premiers actes posés sont tout au contraire annonciateurs d’une dictature.
Si les Sénégalais nous donnent la majorité à l’Assemblée nationale, nous formerons un gouvernement d’union nationale dont l’une des missions premières sera de rétablir les grands équilibres macro-économiques, de ramener la paix et l’harmonie sociale dans notre pays.
Vous pensez que la cohésion nationale est menacée ?
Vous avez récemment suivi les sorties de piste des nouvelles autorités, notamment le débat sur le port du voile, ainsi que les déclarations malveillantes et désobligeantes à l’endroit des guides de nos confréries religieuses. Le Sénégal a toujours été à l’abri de ces dérives qui minent la cohésion sociale et la stabilité de notre Nation. Je m’étonne d’ailleurs que l’auteur des discours aussi subversifs sur nos confréries soit toujours dans l’espace présidentiel.
A supposer que vous ayez la majorité absolue à l’Assemblée nationale, est-ce que le président de la République est obligé de choisir un Premier ministre de votre camp ?
Il va de soi que si nous gagnons, le président de la République n’aura d’autre choix que de se tourner vers nous pour nommer un Premier ministre, qui se chargera ensuite de former son gouvernement. C’est une question de bon sens et de logique. Je pense d’ailleurs que c’est la meilleure chose qui puisse arriver à notre pays. Il faut expérimenter le concept de gouvernance concertée qui permet à toutes les parties prenantes de se concerter et d’échanger sur la marche du pays.
En cette période d’incertitudes et de grands dangers que le nouveau pouvoir fait courir à la stabilité et à l’harmonie nationales, la cohabitation est une chance inespérée. C’est pourquoi il faut se retrousser les manches, aller rencontrer les Sénégalais et leur expliquer qu’ils ont entre leurs mains le pouvoir de mettre un terme au désordre que le nouveau pouvoir a installé dans ce pays. Avec mes colistiers, je m’y emploierai de toutes mes forces pour que le pays retrouve le chemin de la paix et de la quiétude qu’il n’aurait jamais dû quitter.
Ousmane Sonko a récemment affirmé que tous les chiffres sur les indicateurs économiques ont été falsifiés pour masquer la gravité de la situation de notre pays. Il a notamment indexé l’ancien président de la République, Macky Sall, et ses anciens ministres des Finances. Qu’en pensez-vous ?
Ceux qui ont été cités n’ont qu’à répondre de leurs actes si les accusations sont avérées. Je dis bien si les accusations sont avérées, parce qu’ils nous ont habitués à des accusations grotesques et fantaisistes dont le seul soubassement est de manipuler les populations. Tout le monde sait que les tenants du pouvoir sont à la recherche d’arguments de campagne et tous les moyens sont bons, pourvu que l’objectif politique recherché soit atteint. Je ne partage pas cette manière de faire de la politique. Un homme d’Etat respectueux de la séparation des pouvoirs et de sa parole aurait dû laisser les corps de contrôle faire normalement leur travail. Tout ce tintamarre nous renseigne sur le fait que la politique politicienne revient en force dans notre pays, au détriment du sérieux et du sens des responsabilités. Il n’est donc pas étonnant que notre pays s’enfonce de jour en jour dans la crise, avec des conséquences ravageuses sur le bien-être des populations.
Pour en revenir à votre contrat de gouvernance, qu’est-ce que vous proposez ?
D’abord, il faut rapidement se pencher sur les conditions de vie des populations qui se sont davantage dégradées durant ces sept derniers mois. Il faut prioriser le bien-être des populations, refuser que des gens puissent continuer de souffrir parce qu’ils n’ont pas les moyens de subvenir à leurs besoins primaires. Nous voulons ériger la dignité humaine au rang de priorité, et cela passe par de nouvelles lois beaucoup plus adaptées. Des initiatives sociales seront prises, à l’exemple de celles que nous mettons en œuvre à la Ville de Dakar. Il faudra des politiques plus hardies et davantage ciblées, capables de répondre à la demande sociale. Personne ne doit être laissé en rade.
Depuis mars 2024, nous n’avons pas connaissance d’une réelle politique contre le chômage.
La question du chômage des jeunes sera examinée et traitée avec la même détermination. Il y a un vrai basculement que les données issues du dernier recensement de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) mettent en lumière. Les trois-quarts de la population sénégalaise ont moins de 35 ans et l’âge médian se situe désormais à 19 ans. Autrement dit, les populations de 0 à 19 ans constituent la moitié de la population sénégalaise, estimée à un peu plus de 18 millions. L’observation des tendances de fond, démographiques et sociales montrent une population très jeune soumise à un «effet stock» qui perturbe la morphologie et l’homogénéité de la pyramide des âges, avec une base élargie et un sommet effilé. Cet état de fait a accentué le désœuvrement ainsi que le désespoir des jeunes, qui prennent d’assaut les pirogues à la recherche d’un avenir meilleur. Nous sommes tous témoins ces derniers temps de grandes tragédies à l’échelle humaine.
Nous avons une émigration du désespoir accentuée par les nouvelles autorités qui procèdent à des licenciements abusifs et à l’arrêt des activités économiques dans certains domaines tels que le Btp.
Il faut un cadre de référence globale qui offre plus de lisibilité et une approche pragmatique des problèmes de jeunesse. Je suis d’accord que si nous ne prenons pas en charge cette catégorie d’âge, nous risquons de passer complètement à côté.
Vous avez donc la solution au problème ?
Je ne suis pas dans la démagogie. Il faut tenir un langage de vérité aux jeunes, et non profiter de leur détresse pour leur vendre des rêves chimériques.
Notre philosophie est qu’il faut avoir une démarche claire vis-à-vis de cette catégorie d’âge. Toutes les initiatives qui seront prises en la matière le seront avec la jeunesse pour l’impulsion des réformes nécessaires.
Notre pays regorge de talents et d’expertises reconnues au-delà de nos frontières. Il faut s’ouvrir à toutes les intelligences, éviter de s’enfermer dans le sectarisme et mobiliser toutes les énergies pour la recherche de solutions négociées et partagées. Personnellement, je crois au partage, à l’ouverture vers l’autre, parce que pour diriger efficacement un pays comme le nôtre, il faut être à l’écoute.
Comment appréciez-vous ce qui s’est passé à Bakel ces derniers jours ?
Vous me permettez d’abord d’avoir une pensée pieuse pour les populations de Bakel, de Matam, de Kanel, de Kidira et de Podor, qui sont dans le désarroi. Je dénonce avec vigueur le manque de réactivité des autorités qui auraient dû agir dès les premières alertes, en déployant les moyens nécessaires pour prévenir ce drame. Je dis bien drame, parce que des familles entières ont perdu tous leurs biens, des villages et des hameaux ont été emportés par les eaux.
Notre coalition, «Samm sa kaddu», a estimé nécessaire de se déplacer pour leur apporter assistance. C’est en cours de route que le président Bougane Guèye Dany a été arbitrairement arrêté par les Forces de l’ordre, et les autres leaders brutalisés. Ceci constitue une violation flagrante des droits et libertés individuels et collectifs. Nous exigeons sa libération immédiate et sans conditions.
Nous sommes décidés à ne plus accepter que la Justice soit instrumentalisée pour des raisons purement politiciennes.
Un des leaders de votre coalition, Bougane Guèye Dany, est détenu à Tambacounda, attendant son procès. Vous avez soutenu que c’est une prise d’otage d’un adversaire politique par le pouvoir. Qu’est-ce que vous comptez faire pour sa libération ?
Bougane Guèye est un candidat aux élections législatives dont la campagne démarre dimanche prochain. A ce titre, il doit bénéficier de toutes les libertés garanties par la Constitution pour battre campagne aux côtés de ses colistiers. Nous avons déjà organisé une conférence de presse pour dénoncer cette forfaiture, pour que les Sénégalais sachent que c’est une affaire strictement politique. Je confirme encore que Bougane Guèye est un otage politique. Son arrestation procède d’une logique de sabotage du scrutin. Le président de la République et son Premier ministre font tout pour fausser l’esprit des Législatives du 17 novembre prochain afin d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale. Nous sommes au courant des stratégies déployées pour déstabiliser notre liste, parce qu’ils savent que la Coalition «Samm sa kaddu» est l’avenir du Sénégal. Nous comptons saisir l’ensemble des chancelleries africaines et occidentales pour porter toutes les informations nécessaires à leur attention. Elles sont témoins des dérives en cours, des atteintes aux libertés publiques et de la violation des règles du jeu démocratique. Les tenants du pouvoir ont violé le Protocole additionnel de la Cedeao en organisant des élections sans initier le dialogue avec les partis politiques.
Une campagne d’information et de sensibilisation sera également menée auprès de la Société civile pour qu’elle soit plus vigilante face à cette situation.
Le Pur a démenti les allégations faisant état du retrait de ses membres de votre coalition. Quels commentaires en faites-vous ?
Effectivement, le Pur a démenti ces informations. Il a réaffirmé son ancrage dans la Coalition «Samm sa kaddu». Je profite d’ailleurs de l’occasion pour manifester toute ma sympathie et mon estime pour Serigne Moustapha Sy. Il a consenti des efforts énormes pour la victoire éclatante de notre coalition au soir du 17 novembre prochain.
Vous savez certainement que depuis que nous avons confectionné notre liste, nous assistons à des opérations visant à saborder nos bases. Ce qu’on peut appeler l’affaire Déthié Fall est la dernière en date. C’est la première fois, si ma mémoire ne me trompe pas, qu’un Premier ministre reçoit une personne d’une liste concurrente à grand coup de publicité et de communication. Pour moi, c’est un bon baromètre et une mesure de l’état d’affolement des tenants du pouvoir, qui savent qu’ils vont laisser des plumes dans ces élections législatives. C’est pourquoi ils procèdent à des tentatives de débauchage de maires et d’élus locaux. Je peux vous assurer qu’ils se trompent de stratégie. La majorité silencieuse, qui détermine au final le résultat du scrutin du 17 novembre prochain, attend le moment venu pour se prononcer, comme elle sait le faire. La transhumance qu’ils sont en train de promouvoir est la preuve qu’ils ne respectent pas leur parole, parce qu’ils avaient promis qu’une fois au pouvoir, ils allaient mettre fin à ces pratiques.
Il y a de cela quelques semaines, vous avez présenté un bilan à mi-mandat aux populations de Dakar pour votre gestion de la mairie. Cette obligation de transparence que vous vous donnez au niveau de la municipalité, influera-t-elle sur votre dynamique au Parlement, pour contrôler du mieux l’action du gouvernement ?
Ce que nous sommes en train de faire à la mairie doit faire tache d’huile. Dans tous les cas, c’est ce que les populations attendent de nous. La redevabilité est une obligation pour tous ceux qui prônent une bonne gestion. Il faut savoir rendre compte, et c’est ce que nous avons fait tout dernièrement à la Ville de Dakar. En particulier, le bilan à mi-mandat nous a permis de rencontrer les populations et de leur dire : voilà comment l’argent de vos impôts a été utilisé. Il faut le reproduire partout, dans toutes les sphères de la vie publique. J’espère que la prochaine Assemblée nationale jouera sa partition dans le contrôle de l’action gouvernementale. Si nous sommes majoritaires au Parlement, nous veillerons à ce que ce sacro-saint principe d’une République normale soit respecté pour que l’Assemblée nationale soit véritablement à sa place.
ALIOUNE BADARA MBACKÉ ARRÊTÉ POUR VIOLENCES CONJUGALES
Accusé par son ex-épouse, Dieynaba Sangharé Ndiaye, de violences physiques, le médecin-chef de Matam, a été arrêté en compagnie de son chauffeur et de son vigile. La plainte, appuyée par un certificat médical, a conduit à leur placement en garde à vue
L’affaire fait grand bruit depuis quelques jours. Alioune Badara Mbacké, accusé par son ex épouse, Diénaba Sangharé Ndiaye, de l’avoir roué de coups, a été finalement arrêté.
Sous la pression croissante, la police a finalement procédé à l'arrestation d'Alioune Badara Mbacké. Mais le médecin-chef de Matam ne sera pas le seul à faire face à la Justice. Il a été arrêté en même temps que son chauffeur et son vigile, tous deux cités dans la plainte déposée par Dieynaba Sangharé Ndiaye, renseigne L’Observateur.
Le journal informe que la plainte a été appuyée par un certificat médical attestant d'une Incapacité temporaire de travail (Itt) de 10 jours. Et l'ordre d'arrestation est venu du Procureur du Tribunal de grande instance de Matam, qui a exigé que le médecin-chef et ses complices présumés soient placés en garde à vue pour les besoins de l'enquête.
Après son face-à-face avec les enquêteurs du commissariat central, la mesure a été notifiée à Alioune Badara Mbacké. Son chauffeur et son vigile ont également été placés en garde à vue pour complicité. Sauf revirement de dernière minute, les trois mis en cause seront présentés, ce jeudi, au procureur de la République de Matam.
DÉCÈS DE L’ANCIEN PREMIER MINISTRE NIGÉRIEN HAMA AMADOU
Il avait occupé les postes de sous-préfet, de directeur de cabinet à la présidence, de ministre, entre autres, avant son couronnement comme Premier ministre en 1995 pour la première fois sous le régime de Mamadou Tandja (1999-2010).
L’ancien Premier ministre du Niger, Hama Amadou, est décédé, jeudi, à l’âge de 74 ans d’une courte maladie, annonce l’Agence nigérienne de presse (ANP).
Le leader du parti d’opposition Moden Fa Lumana a également dirigé l’Assemblée nationale de 2011 à 2014.
M. Amadou qui fut candidat à l’élection présidentielle de 2020-2021 était un farouche opposant au régime de président déchu, Mohamed Bazoum (2021-2023).
Il avait occupé les postes de sous-préfet, de directeur de cabinet à la présidence, de ministre, entre autres, avant son couronnement comme Premier ministre en 1995 pour la première fois sous le régime de Mamadou Tandja (1999-2010).