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17 novembre 2024
BAKEL, LES FORCES ARMÉES SOUTIENNENT LES VICTIMES DES INONDATIONS
L’aide, qui comprend 4 tonnes de riz, 1 000 litres d’huile, une tonne de sucre et 500 kg de lait en poudre, vise à soulager les familles qui ont vu leurs habitations et leurs moyens de subsistance sévèrement affectés par les crues.
Les Forces armées sénégalaises ont intensifié leur engagement en faveur des populations sinistrées du département de Bakel, touchées par de graves inondations. Dans le cadre d’une opération humanitaire d’envergure, elles ont procédé à la distribution de vivres aux victimes du village de Diawara et du site de recasement, en étroite collaboration avec le préfet de Bakel.
L’aide, qui comprenait 4 tonnes de riz, 1 000 litres d’huile, une tonne de sucre et 500 kg de lait en poudre, visait à soulager les familles qui ont vu leurs habitations et leurs moyens de subsistance sévèrement affectés par les crues.
Cette initiative s’inscrit dans une réponse globale des autorités sénégalaises pour atténuer les impacts des intempéries sur les populations vulnérables.
Outre cette distribution de vivres, les Armées ont installé des hôpitaux mobiles dans la région afin de répondre aux besoins urgents en matière de soins de santé. Ces structures temporaires permettent de traiter les malades et de prévenir les épidémies dans ces zones à haut risque, renforçant ainsi la résilience des communautés affectées par cette catastrophe naturelle.
Les autorités locales, représentées par le préfet de Bakel, ont salué l’engagement des Forces armées et leur soutien inconditionnel aux sinistrés.
Cette action vient compléter d’autres mesures d’urgence déjà mises en place par le gouvernement pour faire face à la crise humanitaire qui sévit dans plusieurs régions du pays en raison des fortes pluies.
par Thierno Alassane Sall
PASTEF USE DU MACHIAVÉLISME POLITIQUE
À l'arrivée, ils se paient les services de Judas. Comme Judas 1er, ce rejeton sénégalais n'est pas recruté pour le bien qu'il peut apporter à Pastef, mais pour le mal qu'il inflige à la coalition qui l’a investi et, au-delà, à la morale et la démocratie
Ils avaient promis de remettre la morale au début et à la fin de tout. Ils se piquaient de réglementer les voiles des écolières. Ils avaient fait mine de détester les combines politiques au point de refuser toute coalition.
À l'arrivée, ils se paient les services de Judas. Comme Judas 1er, ce rejeton sénégalais n'est pas recruté pour le bien qu'il peut apporter à Pastef, mais pour le mal qu'il inflige à la coalition qui l’a investi et, au-delà, à la morale et la démocratie.
Pastef, qui avait légitimement dénoncé l'immense scandale de ses listes détournées par son mandataire dans le département de Matam, lors des locales de 2022, recourt à des pratiques similaires.
Les masques sont tombés : après la rétention de la décision du Conseil constitutionnel relative à la dissolution de l’Assemblée nationale, après la ruse de Diomaye sur la Déclaration de politique générale, il faut être partisan et naïf pour ne pas voir que Pastef use de ce même machiavélisme politique qui a conduit le pays dans l'impasse.
LE NIGERIA INTERDIT L’EXPORTATION DE GAZ DE CUISINE
Le gouvernement nigérian a mis un terme à l’exportation de gaz de cuisine produit localement (gaz de pétrole liquéfié, GPL) pour permettre un approvisionnement correct du marché national.
Le gouvernement nigérian a mis un terme à l’exportation de gaz de cuisine produit localement (gaz de pétrole liquéfié, GPL) pour permettre un approvisionnement correct du marché national.
Le ministre d’Etat nigérian en charge des Ressources pétrolières (gaz), M. Ekperikpe Ekpo, a annoncé mardi que la nouvelle directive d’interdiction de toute exportation de gaz de cuisine entrait en vigueur le 1er novembre 2024 et va améliorer le prix élevé du gaz de cuisine au Nigérian.
Selon la déclaration du porte-parole du ministre des Ressources pétrolières, Louis Ibah, la décision a été prise après que le ministre a convoqué une réunion de haut niveau à Abuja avec les parties prenantes pour faire face à la flambée des prix et aux difficultés qui en découlent pour les Nigérians.
« A compter du 1er novembre 2024, la NNPCL (société nationale des hydrocarbures) et les producteurs de GPL doivent cesser d’exporter du gaz liquéfié produit dans le pays ou importer des volumes équivalents de GPL exportés à des prix reflétant les coûts », a-t-il déclaré.
En ce qui concerne le cadre de tarification, il a demandé à l’Autorité nigériane de régulation du pétrole intermédiaire et en aval de rencontrer les parties prenantes pour élaborer le cadre de tarification dans un délai de 90 jours.
Proposant une solution à long terme, le communiqué ajoute que dans les 12 mois, des installations seront développées pour mélanger, stocker et livrer le GPL, mettant fin aux exportations jusqu’à ce que le marché atteigne la suffisance et la stabilité des prix.
BOUGANE, L'ALLIÉ DEVENU FRONDEUR
"Il n'est pas du genre à pouvoir s'entendre avec Sonko". Le patron de D-Média est passé de soutien de Pastef à opposant féroce au nouveau régime. Sa récente arrestation marque un nouveau palier dans son opposition au pouvoir qu'il adulait hier
(SenePlus) - Du soutien inconditionnel à l'opposition farouche, Bougane Guèye Dany cultive l'art du grand écart politique. Celui qui appuyait Pastef pendant la présidentielle s'est mué en quelques semaines en pourfendeur du nouveau régime. Une confrontation théâtrale avec les forces de l'ordre près de Bakel vient de le conduire en prison. Le magnat des médias, qui rêve d'une carrière politique, voit ses ambitions législatives menacées par ce énième coup d'éclat.
Les faits qui ont conduit à son arrestation, rapportés par Jeune Afrique (JA), illustrent parfaitement la métamorphose du personnage. Le week-end dernier, alors que le président Bassirou Diomaye Faye, "revêtu d'un treillis militaire couleur camouflage", visitait Bakel, "ville du Sénégal oriental ensevelie sous les eaux à la suite des crues exceptionnelles du fleuve Sénégal", Bougane Guèye Dany mène "un convoi d'une quinzaine de véhicules" vers la zone sinistrée.
La confrontation était peut-être inévitable. Comme le rapport Jeune Afrique, citant l'ancien député Thierno Bocoum présent sur place : "Les gendarmes nous ont indiqué que nous ne pouvions rejoindre la ville car le chef de l'État s'y trouvait." Face à ce barrage, à 15 kilomètres de Bakel, Bougane lance son ultimatum : "Soit vous me laissez passer, soit vous m'arrêtez."
Le patron des médias sera effectivement écroué ce 21 octobre pour 'rébellion', 'outrage' et 'refus d'obtempérer'." Son procès en flagrant délit est prévu pour le 30 octobre.
L'art du retournement d'alliance
Le plus surprenant dans cette affaire, note Jeune Afrique, c'est qu'"il était encore difficile d'imaginer que l'homme – qui s'était vu recaler prématurément au stade de l'examen des parrainages – en viendrait si rapidement à crucifier les figures du nouveau régime." Un revirement d'autant plus spectaculaire que, selon Thierno Bocoum cité par le magazine, "il a soutenu Pastef pendant toute la période préélectorale. Mais il n'a pas donné de mot d'ordre à l'heure du vote."
Les critiques de Bougane envers le nouveau pouvoir se multiplient rapidement. Début octobre, rapport JA, il déclare : « L'image du Sénégal s'est détériorée à cause d'une gestion amateuriste. [...] Nous avons un président sans vision et un Premier ministre incapable d'établir une direction stratégique. ".
Cette opposition frontale n’est pas passée inaperçue au sein du pouvoir. Le 1er juin, selon Jeune Afrique, le député Abass Fall, figure de Pastef, mettait en garde : "Ce que Macky Sall faisait contre Ousmane Sonko, c'est ce que certains essayent de faire [aujourd'hui]."
En réponse à ces propos, le magazine rapporte que Bougane Guèye Dany dénonçait dans un communiqué "un harcèlement de la part des nouvelles autorités", évoquant notamment "le dossier fiscal [du groupe], bien que pendant devant la justice, [qui] a été rouvert par les services fiscaux, réclamant sous huitaine le paiement de plus de 2 milliards de F CFA."
Les raisons d'une rupture
Un analyste politique cité par Jeune Afrique propose une lecture éclairante de ce revirement : "Pendant les dernières années de pouvoir de Macky Sall, Bougane Guèye Dany s'était montré féroce envers lui et avait endossé le bleu de chauffe au service d'Ousmane Sonko, alors opposant." Le même analyste suggère : "Je ne peux que présumer qu'il n'a pas été invité à la table du banquet au lendemain de la victoire et a pu mal le prendre, car son ton s'est aussitôt durci. Convoitait-il un poste important ? Envisageait-il de faire des affaires avec l'État ?"
Un autre observateur, qualifié par le magazine de "blanchi sous le harnais", apporte un éclairage complémentaire : "Fondamentalement, il n'est pas du genre à pouvoir s'entendre avec Ousmane Sonko. Leurs profils sont trop proches, tout comme l' est d'ailleurs celui de Barthélémy Dias : même génération et même caractère volcanique."
Un empire médiatique en quête de reconnaissance politique
Jeune Afrique souligne l'importance de son arsenal médiatique : "Sen TV, Zik FM, La Tribune, Actunet.net, sans parler de l'agence de communication Dak'Cor." Pourtant, note le magazine, Bougane a "buté jusqu'ici sur la première marche d'une carrière politique demeurée virtuelle". En effet, « depuis cinq ans, toutes ses tentatives de candidature se sont fracassées sur le mur des parrainages ».
Pour Thierno Bocoum, cité par Jeune Afrique, l'équation est claire : "Il a une force de frappe énorme. Et l'on constate une détermination du gouvernement à lui faire payer ses écarts." Le verdict du 30 octobre dira si Bougane Guèye Dany pourra, comme le conclut le magazine, participer "pour la première fois de sa carrière politique encore embryonnaire" aux législatives du 17 novembre.
LE NIGERIA A DEÇU L’AFRIQUE ET LA RACE NOIRE
L’ancien président du Nigéria, Chief Olusegun Obasanjo, a déclaré que son pays avait « déçu la race noire et l’Afrique en particulier, en raison d’un manque de bon leadership ».
L’ancien président du Nigéria, Chief Olusegun Obasanjo, a déclaré que son pays avait « déçu la race noire et l’Afrique en particulier, en raison d’un manque de bon leadership ».
S’exprimant lors de son discours d’accueil de la délégation de 20 membres de la Ligue des démocrates du Nord dirigée par l’ancien gouverneur de l’Etat de Kano, Alhaji Ibrahim Shekarau, dans son penthouse d’Abeokuta, dans l’Etat d’Ogun, Obasanjo a déclaré que le monde entier considérait le Nigéria comme l’espoir de la race noire en raison de son potentiel, mais que le mauvais leadership, la désunion et le régionalisme ont fait perdre au pays son potentiel.
Il a accusé le régionalisme, qui était pratiqué avant l’indépendance du Nigéria en 1960, d’être le fondement du manque prolongé de cohésion du pays.
Selon Obasanjo, malgré la situation peu encourageante au Nigéria, il reste un optimiste incurable que les choses s’amélioreront pour de bon dans le pays, « tant que nous pourrons regarder en arrière en tant que pays et corriger les erreurs du passé ».
Il a expliqué que « la vérité est que lors de l’indépendance, le Nigéria a émergé avec trois dirigeants et donc, depuis, c’est une situation de trois pays en un ».
L’ancien président a déclaré que la question de savoir d’où l’on vient dans la nomination des dirigeants ne devrait pas être un problème, mais ce qui devrait être d’un intérêt primordial, c’est le mérite, la capacité et l’aptitude à faire avancer la nation en disant qu’« il est grand temps que nous commencions à travailler pour l’intérêt national ».
Obasanjo a déclaré : « Vous avez identifié votre groupe comme étant la Ligue des Démocrates du Nord, mais combien je souhaite que vous appeliez votre groupe Ligue nationale des Démocrates, car d’où vous venez ne devrait pas être un problème. L’endroit où je suis né ne devrait pas être l’ennemi de mon pays. Je grandirai en Nigérian et non pas en membre de la République d’Oodua ».
« Je suis sans aucun doute fier d’être Yoruba, mais le fait d’être Nigérian ne devrait pas être l’ennemi de mon statut de Yoruba. Nous devons trouver le meilleur homme pour ce poste, peu importe d’où il vient (…) Nous devons nous ressaisir », a déclaré Obasanjo dans un article publié mercredi dans le journal Vanguard.
LES UNIVERSITAIRES EVALUENT LE SYSTEME LMD
Les acteurs de l’enseignement supérieur étaient, depuis deux jours à Saly, avec le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation pour évaluer le système Licence-Master-Doctorat (Lmd) mis en œuvre depuis plusieurs années au Sénég
Par Alioune Badara CISS – Correspondant |
Publication 23/10/2024
Les acteurs de l’enseignement supérieur étaient, depuis deux jours à Saly, avec le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation pour évaluer le système Licence-Master-Doctorat (Lmd) mis en œuvre depuis plusieurs années au Sénégal.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Dr Abdourahmane Diouf, qui a présidé l’ouverture de la cérémonie officielle, s’est félicité de la tenue de cette rencontre. «Quand les acteurs demandent l’évaluation de leur propre système, cela veut dire que le travail sera fait sans aucune complaisance. C’est pour cela que nous sommes là, pour voir ensemble les résultats et voir aussi quelle est la posture du Sénégal par rapport au système Lmd. Et les résultats de cette rencontre seront ceux de la communauté universitaire.» Interpellé sur la situation des orientations, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait le point. «On a réussi à orienter les étudiants en septembre. Ce qui ne s’était pas fait pratiquement depuis dix ans. Le 19 septembre, nous avons orienté 86% des bacheliers. Et pour le reste, nous leur avions donné un délai jusqu’au 15 octobre. Et nous sommes en train de faire les évaluations. Nous savons qu’il y a des problèmes liés à des retards, car il y en a qui ne peuvent pas s’inscrire dans les délais. D’autres aussi n’ont pas pu payer dans les délais demandés et ils ont perdu leur place», a regretté le ministre..
Par ailleurs, il a souligné qu’ils sont en train de faire l’évaluation avec les membres de l’équipe Campusen. «On va essayer de voir comment récupérer le maximum d’étudiants qui n’ont pas pu payer les frais d’inscription à temps. Tant que le processus n’est pas bouclé, aucun étudiant ne pourra dire qu’il n’a pas été orienté. Cette année, le gouvernement veut faire une orientation universelle. Tous les étudiants demandeurs seront orientés. Donc, les étudiants qui n’ont pas encore reçu d’orientation verront un deuxième jet qui sera lancé avant la fin du mois d’octobre», a promis Dr Abdourahmane Diouf.
Les bourses seront payées intégralement d’ici deux à trois semaines
Toutefois, il a déploré le fait que les budgets 2024 du Mesri soient calibrés sur 9 mois, avant de déclarer que l’argent que son ministère est en train de dépenser en septembre, c’est celui qu’il devait dépenser en décembre, ce qui constitue un gap de trois mois. Cependant, les autorités ont pris des mesures pour combler ce gap. «Beaucoup ont dit que nous avons diminué les bourses des étudiants. On ne peut pas diminuer la bourse d’un étudiant. Nous n’avons aucune prérogative, ni aucun droit pour diminuer la bourse. Notre intérêt d’ailleurs, c’est que l’étudiant soit dans d’excellentes conditions de travail. Ce qui est arrivé, c’est que nous sommes à un mois où il y a un pic. Nous sommes au mois d’octobre, il y a des étudiants de l’année dernière qui se sont inscrits en juillet 2024. Quand ces étudiants s’inscrivent au mois de juillet, nous devons leur payer leurs rappels sur une année, alors que nous venons juste d’avoir les états de paiement. Quand nous sommes fin septembre-début octobre, là où nous payons en moyenne pour les bourses 6, 8 milliards, nous payons 15 milliards en un mois. Donc là, il faut d’un coup payer 15 milliards, et cette somme n’est pas arrivée d’un coup. Et on avait deux options, soit attendre la totalité de l’argent, soit démarrer avec le montant disponible et payer. Nous avons donc choisi la deuxième option. Nous avons pensé que les étudiants comprendraient cette option. D’abord, on ne réduit pas leur bourse. Nous avons commencé à payer la première vague la semaine dernière, et la deuxième vague sera payée cette semaine. Nous avons travaillé avec la banque sur ce point, et nous espérons qu’il n’y aura pas de rupture. L’intégralité du paiement se fera progressivement d’ici deux ou trois semaines», assure le ministre..
Pas en contentieux avec le Saes
Malgré les résultats que le ministre de l’Enseignement supérieur brandit, il risque de faire face à une grève du Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes). Ce dernier a sorti un mot d’ordre de grève pour mercredi prochain. «Nous comprenons les inquiétudes du Saes. Mais il est aussi important que l’opinion publique comprenne la situation. Nous ne sommes pas en contentieux avec le Saes. Au contraire, nous sommes régulièrement en discussion pour trouver des solutions à l’enseignement supérieur. Il se trouve que le Saes avait négocié pendant plus d’une année le contenu d’un décret pour la prise en charge des pensions pour les veuves et les veufs des enseignants chercheurs. Ils avaient trouvé un accord avec l’ancien régime. Et le 28 février dernier, on a pris ce décret qui consacrait l’accord entre le gouvernement et le Saes en Conseil des ministres. Ce décret, qui consacre ces droits au Saes, a été perdu», a précisé le ministre. Avant de soutenir que «le gouvernement actuel ne remet pas en cause le contenu du décret. Mais, il se trouve que pendant plus de trois mois, nous avons cherché le décret en vain. Quand on a fini de savoir que le décret en question ne sera pas retrouvé, on s’est dit qu’il fallait réintroduire le décret. J’ai commencé ce processus depuis la fin du mois de juillet. Mais la situation est un peu difficile pour le Mesri, parce que ce décret a été introduit par le ministre des Finances. Ce qui fait que quand je reprends le décret, pour aller en Conseil des ministres, on m’a notifié que le décret ne peut être réintroduit que par le ministre des Finances. Et en ce moment, le ministère des Finances travaille sur cette affaire pour décanter la situation. Je voudrais rassurer le Saes etla communauté universitaire pour leur dire que nous ne sommes pas en contentieux sur le contenu du décret, et que ce décret sera réintroduit», tempère Dr Abdourahmane Diouf.
VERS LA REHABILITATION DE CINQ INFRASTRUCTURES SPORTIVES A ZIGUINCHOR ET SEDHIOU
L’ONG ”Right to play” compte réhabiliter cinq infrastructures sportives des régions de Sédhiou et Ziguinchor (sud) à un coût de 67 millions de francs CFA, pour inciter les jeunes filles à la pratique du sport
L’ONG ”Right to play” compte réhabiliter cinq infrastructures sportives des régions de Sédhiou et Ziguinchor (sud) à un coût de 67 millions de francs CFA, pour inciter les jeunes filles à la pratique du sport, a-t-on appris de sa coordonnatrice de zone, Marie Françoise Faye.
Intervenant mardi lors d’un atelier de partage des résultats de l’étude d’impact de cette initiative, Mme Faye a précisé que Sédhiou, Ziguinchor, Oussouye, Mlomp et Diembéring, sont les communes bénéficiaires.
Les parties prenantes à ce projet, notamment les inspecteurs du sport et de la jeunesse, les services de l’urbanisme et de l’environnement, ont planché, lors d’une réunion, sur les mesures à prendre pour minimiser les risques de réhabilitation du terrain de basketball de Sédhiou.
”Actuellement en état de dégradation avancée, le terrain de basketball du stade municipal de Sédhiou, sera entièrement rénové”, a souligné Marie Françoise Faye.
”Le manque d’équipements modernes sera bientôt un souvenir lointain”, a-t-elle déclaré, assurant que L’ONG ”Right to play” s’engage à offrir aux jeunes sportifs, surtout les filles ”un espace propice à l’épanouissement et à la découverte de leurs talents”.
La coordonnatrice de l’ONG a indiqué que ”l’un des objectifs clés du projet est d’inciter les jeunes filles à la pratique du sport”, dans le but de renforcer leur leadership et leur compétence.
Dans ce sillage, a-t-elle relevé, le projet a adopte une approche d’apprentissage par le jeu, permettant de transmettre des enseignements et des formations essentielles au développement personnel et environnemental.
Birama Diack, inspecteur régional des sports de Sédhiou, a magnifié cette initiative destinée à renforcer ces infrastructures importantes pour les activités sportives de la région.
”Une fois réhabilité et équipé, le terrain de basketball du stade municipal pourrait avoir un impact significatif sur le développement du sport, en particulier le basketball”, a-t-il soutenu.
L’inspecteur régional des sports, estime que ce projet de réhabilitation arrive à point nommé, avec des retombées économiques, sociales et culturelles attendues.
”A travers ce programme, la région espère voir éclore de nouveaux talents sportifs, à l’image de l’international sénégalais Sadio Mané, et renforcer la cohésion communautaire”, a-t-il souligné.
Par Mody NIANG,
CAMARA DE SYNERGIES AFRIQUE, C’EST UN MENTEUR QU’ON DEMENT, C’EST UN POLTRON QU’ON MENACE
Du temps du président-politicien, le Sénégal était le pays de tous les possibles. En tout cas j’espère et souhaite de tout cœur, que cette affaire de constructions de classes à la place des abris provisoires et de curage des canaux soit auditée
Suite à une vidéo où je posais simplement une question et où j’évoquais quelques bruits qui couraient et le concernant, Khalifa Camara de « Synergies Afrique » a envoyé un texte de « démenti » à quelques journaux ou sites (je ne sais plus) qui se sont empressés de le publier à leur « Une », parfois avec ma photo. La question est celle-ci : « M. Camara, où en êtes-vous avec les abris provisoires ? » Les enseignants, comme les parents d’élèves et les autorités, parlent des abris provisoires depuis des années, des abris dont le nombre avancé çà et là reste toujours 6.000. M. Camara a gagné un premier lot important à la suite d’un appel d’offres ou de ce qu’on peut appeler comme tel, puis un quatrième qu’il a lui-même reconnu dans son texte – j’y reviendrai d’ailleurs.
Dans la vidéo, je demandais à mes compatriotes d’aller à Google pour s’en faire une idée. En tout cas moi, c’est ce que j’ai fait et me suis d’abord intéressé à un important financement de la BOAD, financement de deux projets au Sénégal pour plus de 64 millions d’euros. L’un des projets portait sur les abris provisoires et l’autre sur l’assainissement. Je recommande encore à mes compatriotes d’aller à Google pour lire le texte sur ce financement si, entre-temps, il n’est pas effacé. Je le précise parce que je me suis rendu compte qu’on a tenté effectivement d’effacer certains textes. Après le titre qui annonce le financement, on tombe sur un autre, plus gros, celui-ci : « EDUCATION: ZÉRO ABRI PROVISOIRE, KHALIFA CAMARA (SYNERGIES AFRIQUE) S’ENGAGE AVEC LE PRÉSIDENT SALL ».
Et voici le texte annoncé : « Le problème des abris provisoires sera bientôt un mauvais souvenir. En effet, le patron de Synergies Afrique Khalifa Babacar Camara s’est engagé aux cotés du Président Macky Sall pour l’éradication définitive des abris provisoires. Dans le programme de construction de 6369 salles de classe, Synergies Afrique est attributaire du lot 1 qui comprend 1850 salles et 730 blocs administratifs. Ainsi, le Directeur de ladite structure, Khalifa Babacar Camara se dit très fier de pourvoir employer vingt mille personnes dans ce projet. Cependant, le ministre de l’éducation nationale Serigne Mbaye Thiam a salué l’engagement de Khalifa Babacar Camara et son patriotisme. »
L’heureux gagnant avait à ses côtés le président-politicien et Serigne Mbaye Thiam, alors Ministre de l’Éducation nationale. Ils se retrouveront plus tard quand Serigne Mbaye Thiam était Ministre de l’Eau et de l’Assainissement. Avant de revenir sur ce lot 1, je rappelle aussi que j’avais aussi fait état d’une lourde condamnation dont il a été l’objet. Voici le titre qui annonce la condamnation :
Urgent / La société Synergies Afrique de Khalifa Camara, lourdement condamnée par le tribunal du commerce hors classe de Dakar à payer à la société CCE SARL de Yaram Mbergane la somme de 355.852.908 FCFA.
Et voici le texte : « Statuant sur l’affaire qui oppose CCE SARL de Yaram Mbergane et Synergies Afrique de Khalifa Camara, le Tribunal du Commerce hors classe de Dakar a tranché en faveur de CCE SARL. Ainsi, le Tribunal a condamne la société Synergies Afrique à payer à la société CCE SARL, la somme de 355.852.908 FCfa à titre de paiement du prix des travaux effectués et du coût des matériaux en stock, outre les intérêts de droit à compter de la date de la mise en demeure du 14 mai 2019. Ce litige s’inscrit dans le cadre des marchés des abris provisoires du ministère de l’Education. Nous y reviendrons. »
Ce texte est de Leral net du vendredi 4 mars 2022. On peut le lire à Google. Je n’ai donc rien inventé. Dans son communiqué de presse à un quotidien, il affirme, au contraire, que c’est son entreprise qui a été plutôt payée. Pourquoi ne l’a-t-il pas précisé plutôt, en démentant Leral net dont le texte qui affirmait sa condamnation était pratiquement accessible à tous. Pour ce qui me concerne, je n’ai rien affirmé.
Pour revenir au lot 1 qu’il a gagné, je me suis seulement demandé où il en était avec les 1850 salles de classe et les 750 blocs administratifs qu’il devait construire, des salles de classe ( et leurs équipements) et les 20.000 emplois qu’il devait créer. Je n’ai dit nulle part dit qu’il les a créés ou non, ni qu’il a construit ou non les salles de classes et les blocs administratifs. C’est un audit qui devra nous permettre d’en avoir le cœur net. Et, pour cet audit, j’interpelle ici le Président de la République et le Premier ministre, si toutefois, il ne faisait pas partie de ceux déjà enclenchés. Entre-temps, il nous apprend, dans son texte de « démenti », que le mardi 25 mai 2017, son entreprise a déposé une offre technique et financière aux lots 1 et 4. Nous y reviendrons.
Dans la vidéo, je n’ai pas reconnu l’appel d’offres au terme duquel il a gagné le lot 1, encore moins le lot 4, s’il l’a gagné, et tout indique qu’il l’a gagné. Je connais quand même la valeur des appels d’offres du temps du président-politicien. Le soumissionnaire gagnant était en général connu d’avance avant même que l’appel ne fût lancé, surtout s’il était restreint comme celui qui a fait gagner à M. Camara les deux lots, s’il a gagné le quatrième. Il y a eu quand même des gens qui ont accédé au procès-verbal de dépouillement de l’appel d’offres qui lui a permis de gagner le lot 1, au grand désarroi des autres soumissionnaires qui seraient de loin moins disants que lui. Qui l’étaient même, affirme formellement l’un d’eux. Malgré tout, on lui aurait trouvé des qualités que n’auraient pas les autres pour lui attribuer le marché.
Le lot 4 dont il fait état dans son communiqué de presse pose encore plus problème. Par prudence, j’ai évité d’affirmer qu’il l’a gagné même si tout indique que c’est les cas. Dans son « démenti » à Grand Place du 14 octobre 2024, on lit ceci : « L’entreprise spécialisée dans les Btp a fait l’objet d’accusations relatives à la construction et l’équipement des lots 1 et 4 du Programme de remplacement des abris provisoires au Sénégal. » D’abord, je n’ai jamais fait état du lot 4, parce que je ne savais pas qu’il faisait partie de son gain. Donc, on peut considérer d’ores et déjà qu’il en fait bien partie.
Or, il n’avait même pas le droit de soumissionner à ce lot, les dispositions du cahier de charges qui organise l’appel d’offres le lui interdisant formellement. On y lit notamment, en NB bien en relief : « Aucun candidat ne peut être attributaire de plus d’un lot. L’attribution des lots sera faite suivant la combinaison la plus avantageuse pour l’autorité contractante. » Je renvoie le compatriote qui veut en avoir le cœur net au Dossier Appel d’Offres restreint N° 001/DCS/MEN/2017. Je ne me suis pas contenté de lire ce document. J’ai demandé à des compatriotes qui étaient intéressés de près par le dossier et ils m’ont confirmé que les dispositions du cahier de charges ne lui permettaient point d’être soumissionnaire. Non seulement il l’a été, mais son offre était encore la plus chère, m’ont précisé les mêmes personnes. Donc, la Direction des Constructions scolaires ne devait pas lui permettre de soumissionner.
Dans la vidéo, j’ai fait aussi état de bruits qui courent et, en particulier, qui concernent un luxueux véhicule de 80 millions qu’il aurait attribué à M. Cheikh Dieng, alors Directeur général de l’ONAS. Pourquoi cette générosité si l’information est avérée, et probablement elle l’est ? A-t-il été aussi généreux avec le ministre Serigne Mbaye Thiam, le ou les directeurs des constructions scolaires qui se sont succédé au MEN et, peut-être même, avec Mamour Diallo, le prédécesseur de Cheikh Dieng ? La question mérite d’être posée. D’autres bruits courent, notamment à propos d’un certain marché de curage de nos canaux, avec des dizaines, voire des centaines de milliers de tonnes de boue dégagées desdits canaux et qui seraient chèrement payées. Comment peut-on calculer de telles quantités de boue et avec quoi ? Cette question aussi mérite d’être posée, et je la pose. Je serais même tenté de me poser la question de savoir si c’est vraiment exact qu’un directeur des constructions scolaires à la retraite serait recruté et travaillerait pour une entreprise qui lui était jadis familière. Du temps du président-politicien, le Sénégal était le pays de tous les possibles. En tout cas j’espère et souhaite de tout cœur, que cette affaire de constructions de classes à la place des abris provisoires et de curage des canaux soit profondément auditée.
Donc, de tout ce qui précède, je n’ai jamais été formellement accusateur contre ce M. Camara. J’ai lu des textes, interrogé des gens qui en savaient plus que moi et me suis posé des questions. Oui, des questions, beaucoup de questions. Comme m’y encouragent les conventions des Nations Unies, de l’Union africaine et le Protocole de la CEDEAO contre la corruption, ainsi que le Code de Transparence de l’UEMOA, qui a donné chez nous la loi portant Code de Transparence dans la gestion des Finances publiques (du 27 décembre 2012), sans compter la Constitution qui reconnaît à chaque citoyen, à chaque citoyenne, le droit à l’information, surtout quand elle est relative à nos maigres deniers et autres ressources.
Pour terminer, M. Camara et ses « journalistes » me menacent d’une plainte. Pour leur faciliter la tâche, j’assume tout ce que j’ai dit dans la vidéo et écrit ici. J’attends avec impatience qu’ils me fassent parvenir la plainte. Ce n’est pas d’ailleurs la première fois qu’on me menace de plaintes ridicules.
Dakar, le 18 octobre 2024
Mody NIANG
LES MISERES DE LAT DIOP
Inculpé et placé sous mandat de dépôt, le 26 septembre dernier, notamment pour détournement présumé de deniers publics, extorsion de fonds et blanchiment de capitaux, Lat Diop fait face a des mesures consevatrices
Inculpé et placé sous mandat de dépôt, le 26 septembre dernier, notamment pour détournement présumé de deniers publics, extorsion de fonds et blanchiment de capitaux dont le montant est estimé à 8 milliards de F CFA, Lat Diop fait face a des mesures conservatoires.
Celles-ci ordonnées par le juge d’instruction du pool judiciaire financier concerne d’abord le blocage de ses comptes bancaires, révèle L’Observateur. Selon les avocats de l’ancien ministre des Sports, repris par le journal du Groupe futurs médias, lesdits comptes ne contiennent que «sommes modestes destinées à l’entretien de la maison» de leur client.
Les misères de l’ex-directeur général de la Lonase ne s’arrêtent pas là, signale la même source, indiquant qu’«en plus du blocage des comptes, le magistrat a ensuite ordonné la saisie de plusieurs véhicule appartenant à Lat Diop» au moment où souffle le quotidien d’information, «certains de ses véhicules sont en possession de membres de la famille» du prévenu.
Enfin, une procédure a été lancée pour «la saisie de la résidence principale ainsi que d’autres biens immobilières de Lat Diop», complète L’Obs. Qui souligne que ses avocats sont sur le pied de guerre.
En effet, la défense de l’ancien ministre, dénonçant des «sanctions excessives», qui ne visent, selon eux, «qu’à asphyxier financièrement» leur client, afin de «le priver de toute sa capacité de défense», est déterminée à «engager une lutte acharnée» pour sa libération.
L’ARMÉE SÉNÉGALAISE EN SOUTIEN AUX INVALIDES MILITAIRES ET BLESSÉS DE GUERRE
Le Colonel Ndiagne Diouf, Directeur de l’Action Sociale des Armées, était l’invité de la matinale Salam Sénégal sur Radio Sénégal Internationale ce mardi 22 octobre 2024. L’officier a présenté la campagne « Dello Njukal » ...
Le Colonel Ndiagne Diouf, Directeur de l’Action Sociale des Armées, était l’invité de la matinale Salam Sénégal sur Radio Sénégal Internationale ce mardi 22 octobre 2024. L’officier a présenté la campagne « Dello Njukal », destinée à honorer et à soutenir les invalides militaires et les blessés de guerre.
Le Colonel Diouf a expliqué que la Direction de l’Action Sociale des Armées joue un rôle central dans l’accompagnement des soldats et de leurs familles, que ce soit en période de difficulté ou dans le cadre de leur service. Ses missions incluent le soutien sanitaire, social et moral, notamment pour les mutilés et les blessés de guerre, avec l’appui de la Fondation des Invalides. En outre, la direction organise des activités récréatives pour les enfants des militaires et facilite la réinsertion sociale des soldats en fin de service, afin de les aider à retrouver une vie civile épanouie.
La campagne « Dello Njukal », une initiative du Chef d’État-major Général des Armées, le Général Mbaye Cissé, a pour objectif de mobiliser la solidarité nationale en faveur des militaires invalides et des blessés de guerre. Le Colonel Diouf a rappelé que cette campagne s’étend sur deux mois pour permettre une meilleure identification des bénéficiaires et pour encourager la participation de toutes les parties prenantes, civiles comme militaires.
Cette campagne a vu le jour après que le Général Cissé a pris conscience des difficultés persistantes que rencontrent ces militaires malgré les efforts déployés par l’État. Pour répondre à ce besoin, une série d’activités de sensibilisation et de collecte de fonds a été lancée, y compris la projection d’un téléfilm lors de l’ouverture de la campagne. « Dello Njukal » vise à renforcer l’inclusion de ces militaires et à offrir des solutions concrètes à ceux qui souhaitent entreprendre des projets personnels ou collectifs.
Le Colonel Diouf a insisté sur la transparence comme pierre angulaire de cette campagne. Trois équipes sont actuellement déployées sur le terrain pour rencontrer les autorités, et chaque équipe inclut un représentant des invalides. Les plateformes pour les transferts d’argent sont aussi conçues pour garantir la transparence, assurant que les fonds collectés soient gérés de manière claire et responsable.
En collaboration avec l’Agence pour la Réinsertion Sociale, la campagne « Dello Njukal » se concentre sur la priorisation des projets individuels et collectifs pour les anciens militaires. L’objectif est de budgétiser ces initiatives de manière efficace pour qu’elles puissent bénéficier à un maximum de personnes. La campagne prendra fin le 19 décembre avec une cérémonie durant laquelle le Chef d’État-major Général des Armées remettra la contribution récoltée à toutes les couches vulnérables concernées.
Cette campagne « Dello Njukal » incarne la reconnaissance de la nation envers ceux qui ont servi sous le drapeau et qui, malgré leurs blessures, aspirent à une vie meilleure. Elle met également en lumière la solidarité de l’armée et de la population sénégalaise, unies pour soutenir les héros blessés dans leur parcours de résilience.